Le gouvernement congolais a approuvé le 1er juin un projet de loi de finances rectificative qui prévoit une réduction de -8 % des dépenses prévues en 2016, ramenées à 2 396 milliards de F CFA (3,65 milliards d'euros). En cause : une conjoncture économique défavorable et le recul des recettes pétrolières.
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Le président angolais José Eduardo dos Santos a nommé jeudi sa fille, la milliardaire Isabel dos Santos, présidente du conseil d'administration de la compagnie nationale des hydrocarbures Sonangol, a annoncé la radio publique Rádio Nacional de Angola.
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Le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, a révélé jeudi un projet de gouvernement d'union nationale élargi au patronat et à la centrale syndicale UGTT. Une composition atypique dont l'objectif prioritaire serait d'aider le pays à sortir de sa crise économique et sociale.
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Le français Renault, au coude-à-coude sur le continent avec ses principaux concurrents, veut se renforcer sur les marchés à fort potentiel : Nigeria, Angola, Kenya... Avec quelles stratégies commerciales et industrielles ?
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Ce sont, en effet, ses Tontons du grin situé en face du siège de l’ADEMA-PASJ, qu’il était venu saluer dans un cadre strictement privé. Il a ensuite fait le déplacement auprès des Tontons de deux autres grins situés dans les parages. Djibril Sy et votre fidèle serviteur lui ont servi de guides lors de ces « visites de courtoisie » rendues aux Tontons, mais aussi à tous ceux qui avaient accouru, des quatre coins du quartier, pour serrer la main de l’Honorable député.
En toute humilité et dans le respect
Voilà qu’une visite strictement privée s’est transformée en un mini-bain de foule. Tous semblaient être séduits par la grande humilité, la courtoisie et le respect dans les propos mais aussi par le dynamisme du jeune député que la plupart des Tontons, Tantis et autres n’avaient vu hormis à la télé.
Rappelons qu’à son arrivée, l’Honorable député avait été reçu dans le bureau de Youssouf Sidibé dit Youssoufa, où un bref échange d’amabilités a eu lieu. Cela en présence, outre du maître des lieux, Youssoufa, des deux personnes susmentionnées. Là, au nom de l’ensemble des Tontons, Tantis et autres, ceux-ci ont remercié l’Honorable Karim Kéïta pour « cette visite aux Tontons » et loué le courage et la détermination du président de la Commission Défense de l’Assemblée Nationale suite aux visites de terrain qu’il vient d’effectuer dans les régions du nord du pays et à Mopti. A cette occasion, des vœux ont été formulés pour un retour rapide de la paix dans le septentrion et de la sécurité sur l’ensemble du territoire national.
Cette visite surprise de l’Honorable Karim Kéïta, qui a été hautement appréciée, continue encore de faire l’objet de moult commentaires dans ce quartier populaire.
MF
Source : L’Intelligent Mali
En l’espace de dix jours fin mai, six Tchadiens et cinq Togolais ont péri dans des embuscades probablement menées par des groupes jihadistes. Le 31 mai, une attaque a tué un autre Casque bleu à Gao, ainsi que trois prestataires de services maliens. Soixante-dix casques bleus sont morts dans le bourbier malien depuis près de trois ans. Nommé au début de l’année en remplacement du Tunisien Mongi Hamdi, le patron de la Minusma, le Tchadien Mahamat Saleh Annadif, dresse un tableau sans concession de la situation. Il dénonce sans détour que les groupes terroristes « bénéficient de complicités au sein de la population et même des mouvements signataires des accords… »
Quant aux conflits intercommunautaires, M.Annadif trouve que « partout où ils s’entretuent, c’est parce que l’État est absent. On doit également faire face aux coupeurs de route, qui profitent eux aussi de l’absence de l’État. C’est très dangereux, car ce phénomène descend du Nord vers le Centre, et même vers le Sud ».
Il enfonce le clou en soutenant qu’ « il peut arriver aussi que des gens proches du gouvernement instrumentalisent eux aussi telle ou telle communauté. Il y a une brèche, et certains essayent de s’y engouffrer ».
Il finit par reconnaissance par les insufissances de la force onusienne au Mali. « Nous manquons de moyens adéquats pour faire face à la situation. Nous attendons un appui en équipements. Cet appui relève des pays contributeurs de troupes, mais 80% de ces contributeurs ne remplissent pas leurs engagements, par manque de moyens plus que par manque de volonté. Ces pays ont besoin d’aide bilatérale. Nous avons demandé à leurs partenaires de les aider, car cela ne pourra pas durer », assène-t-il.
“On est devant un constat : l’accord de paix n’avance pas, j’ai peur qu’on puisse arriver à un blocage”, a déclaré M. Annadif lors d’une conférence de presse, deux jours après une double attaque contre la Minusma à Gao.
“La meilleure façon de combattre les terroristes, de les isoler, c’est la mise en oeuvre effective de l’accord de paix. Et toute minute, tout temps perdu pour la mise en oeuvre de cet accord est autant de temps gagné par les ennemis de la paix”, a affirmé le diplomate tchadien, en allusion à l’absence de l’Etat et de l’administration dans une bonne partie du nord du Mali.
Pour faire face à la menace terroriste, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU estime que la MINUSMA doit changer d’attitude. « Nous-mêmes au niveau de la MINUSMA, nous devrions faire notre autocritique (…) pour qu’on soit plus proactif, plus dissuasif. Dans un tel environnement, il faut qu’on montre ce dont on est capable », a poursuivi M. Annadif.
AMC
Source: L’indicateur du Renouveau
Des opposants gambiens ont appelé jeudi à Dakar les pays voisins à prendre des sanctions contre la Gambie. Selon un rapport publié simultanément par Amnesty International, la répression s'est aggravée dans le pays.
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Cela doit être la grande désolation du côté du pouvoir IBK qui, apparemment, manque de répondants au sein de la majorité pour faire face aux critiques acerbes de l’opposition sur la « mal gouvernance ». Alors même qu’au soir du premier tour de l’élection présidentielle de 2013, de très nombreux leaders de formations politiques se sont transportés à la résidence d’IBK à Sébénikoro pour signifier leur allégeance à celui qui était alors arrivé en tête du scrutin susmentionné.
Sur la photo de famille, qui a fait le tour du monde à la veille du second tour de la présidentielle, on voyait le candidat IBK entouré de grosses pontes du microcosme politique national. Les citer tous ici serait trop fastidieux. En tout cas, selon des membres du camp présidentiel, les soutiens d’IBK à l’époque étaient plus de 60 partis politiques. Avec sa brillante élection à la magistrature suprême du pays, ces soutiens allaient augmenter pour atteindre quelque 70 formations politiques. Certains leaders étant venus aux côtés d’IBK avec leur petite idée derrière la tête mais aussi avec de grosses ambitions pour eux même. Certains seront par la suite ministres, d’autres députés, responsables de service, etc. On a même parlé de « partage de gâteau » au moment où le régime procédait au placement de ces cadres politiques à des postes juteux de l’Etat.
Un soutien mièvre aux actions du Gouvernement
En retour, le président de la République, élu à plus de 77% des voix de l’électorat, était naturellement en droit de s’attendre à des soutiens fermes du côté de ces leaders ralliés tôt ou tard à sa cause. Mais, une fois assis dans des fauteuils douillets et dans les ors de la République, la plupart ne se sentent plus obligés de mouiller le maillot pour leur mentor. Plusieurs fois, en privé comme en public, le chef de l’Etat s’était offusqué de cette situation qui concerne aussi bien les responsables de son propre parti, le RPM, que d’autres formations qui composent la majorité présidentielle.
Sinon comment comprendre que les 70 formations politiques qui meublent cette majorité ne soient pas capables d’organiser une marche de soutien aux actions du chef de l’Etat. Comment comprendre également que l’opposition occupe totalement le terrain de la mobilisation populaire face à ce qu’on appelle la majorité présidentielle ? Voilà des interrogations que le pouvoir ne cesse de se poser au vu de la surchauffe du climat politique ces derniers temps.
Si le pouvoir est bien soutenu par cette kyrielle de formations politiques plus ou moins représentatives, c’est aujourd’hui l’occasion pour celles-ci de bander les muscles et de répondre aux accusations – fondées ou infondées – dont le régime IBK est la cible de la part d’une opposition républicaine qui a présentement le vent en poupe. Nous assistons, par contre et cela depuis longtemps, à un soutien mièvre aux actions du Gouvernement de la part de la plupart de ces formations politiques. Certainement par manque de combattants.
Le récent réveil de certains ministres, membres ou pas d’un parti politique, partis sillonner le pays réel est le signe le plus patent que l’immobilisme ne pouvait perdurer. Mais c’est d’une « marche de soutien aux actions du chef de l’Etat » que certains représentants de partis membres de la majorité présidentielle disent attendre. Afin de savoir si cette majorité forte de ses 70 formations politiques membres est aussi capable de mobiliser autant sinon plus que l’opposition avec seulement la dizaine de partis politiques qui la composent. Peut-être moins, avec le départ du PS Yeleen Kura rejoindre la majorité présidentielle.
Malicki Dembélé
Source : L’Intelligent Mali
D’après un témoin, la détonation du véhicule a blessé deux vigiles à l’entrée du camp. L’attaque a été suivie d’échanges de tirs, selon des riverains contactés par Sahelien.com. La ville était plongée dans le noir, après une coupure de courant qui a duré environ une heure de temps.
L’assaut a été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a précisé qu’il a été exécuté par des membres d’Al-Mourabitoune, groupe du chef jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, a rapporté mercredi SITE, organisation américaine qui surveille les sites Internet islamistes.
En avril, les services de renseignement de l’ambassade des Etats-Unis au Mali ont publié un message d’alerte sur le portail de l’ambassade d’une préparation d’attaque terroriste à Bamako. Cette alerte avait été vite prise au sérieux et donné lieu à une rencontre entre le Premier ministre et l’ambassadeur des Etats-Unis pour discuter des mesures de prévention et de lutte contre le terrorisme. Selon les proches du chef de gouvernement, la menace concernait une voiture piégée dans un lieu fréquenté par les expatriés.
MD
Source: L’indicateur du Renouveau
Le Mali serait dans un vilain état. Beaucoup de gens le murmurent, mais il n’est pas suffisant de le dire. Il faut que des gens agissent pour le démontrer, que les plus hautes autorités le ressentent. Le Mali va très mal dit-on, même si la situation est larvée. Le ciel est couvert. Les signes d’alerte s’accumulent, tels que la grande marche des “indignés de la République” du 21 mai 2016, la cherté du panier de la ménagère, l’insécurité généralisée, l’enlisement de la crise au nord avec ses nombreux morts de soldats maliens, la mauvaise distribution de la justice, la mauvaise gestion du foncier et de nos hôpitaux, l’incapacité du gouvernement à faire face à la demande sociale, la corruption et les scandales financiers à répétition, l’impunité, les difficultés d’approvisionnement des citoyens en eau et électricité propres et régulières à coût abordable, les difficultés de mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger, entre autres.
Le peuple en marche, le 21 mai 2016 a alerté et reproché au gouvernement d’avoir de la peine à se réformer, à faire des économies d’échelle sur son train de vie, surtout de compter en son sein des bras cassés. Il déplore le comportement agressif, insultant, ou menaçant de certains membres du gouvernement et de chefs d’institutions assurés qu’ils sont, d’être des intouchables. Je rappelle qu’un membre de l’équipe gouvernementale doit travailler, pas pour que sa présence dans l’équipe soit remarquée, mais pour que son absence se ressente.
On me rétorquera que le gouvernement est en train de fournir de gros efforts dans un pays qui avait été plombé par une crise multigrade. Qu’il faut de la patience, de la résilience car ce sont des réformes profondes qui sont en cours dont les résultats seront durables. Mais tout se passe comme si c’est une transpiration sous la pluie.
Difficile de voir les effets. Je n’accable pas le Président de la République, ni son gouvernement. Ils ne sont pas peut être responsables de tout. Ni du passé du pays, ni des contraintes réelles de mise en œuvre du programme présidentiel. Mais ils doivent s’acquitter du devoir d’amener les maliens au bonheur et à recouvrer leur honneur malmené.
L’histoire nous enseigne que l’enfer ne tombe pas d’un coup sur tout un pays. Il y a des étapes à franchir et notre pays est en train de les franchir à toute allure. Si on n’y prend garde.
Je ne voudrais pas paraître comme le prophète de malheur, encore moins comme un oiseau de mauvais augure qui prédirait le malheur pour son pays si éprouvé par le terrorisme, les violences de tous genres, car les maliens sont des amis, des frères, des parents, et je les aime tous et je voudrais les voir tous heureux à mon image à moi.
J’ai peur qu’au regard de tout ce qui se raconte que dans les jours ou mois à venir, les maliens aient à choisir entre rester et subir dans leur pays, préparer leurs effets ou ce qui en reste et fuir pour d’autres cieux plus cléments. Je présume que la majorité de la population choisira le premier cas de figure, sinon le second cas n’est en général envisagé que par des jeunes, sans famille, armés de courage et de quelques économies. Ou alors à des gens poussés à bout par la faim, la peur, ou la mort certaine.
À l’analyse de la situation ambiante, le Mali fait face à deux défis majeurs : une situation économique (microéconomie) catastrophique, et un tissu social et culturel en état de délabrement avancé. Si apparemment l’État ne manque de rien, le malien lambda commence à manquer de tout, les marmites ne bouillent plus, les jeunes manquent de travail, l’horizon s’assombrit. Ce sont, littéralement, des dizaines de milliers de gens qui se retrouvent avec une part non négligeable de leurs revenus amputée, parce que les “affaires” ne marchent plus. Des “sociétés écran” se sont multipliées dans le circuit de la fourniture de services à l’administration publique en contraignant les entreprises enregistrées au fisc à mettre les clés sous le paillasson.
Vous comprenez aisément avec moi que les maliens sont habitués aux initiatives privées mais accrochées aux bras de l’état-maman. De telle sorte qu’ils ont pour beaucoup perdu l’habitude de se battre et de prévoir.
Par ailleurs, ce qui a fait du Mali, une nation enviée de par le passé, est en train de disparaître peu à peu pour être remplacé par un mélange de cultures allogènes et d’inculture généralisée dans toutes les matières pourtant essentielles à la compréhension du monde moderne d’aujourd’hui.
Le patriotisme, une infamie…
La notion de patriotisme en est même devenue infamante. Il n’y a plus, comme ce fut le cas par le passé, de réelle cohésion nationale, car il n’y a plus vraiment de sentiment général de faire partie d’une même nation, avec une histoire et des intérêts communs. Et ce qui m’inquiète le plus, c’est l’éventualité d’un affrontement entre les populations du nord et celles du sud, entre ethnies, entre les syndicats, les associations réclamant leurs droits et les hordes de voyous manipulées qui peuplent nos banlieues, violentes et prêtes à descendre dans les rues, et à saccager tout ce qui symbolise l’Etat et les richesses bâties insolemment.
Pour faire face à ces défis, notre pays souffre malheureusement de deux tares qui limiteront grandement sa capacité d’action. D’une part, nos institutions et notre classe politique donnent l’image de n’être pas taillées pour gérer des problèmes de cette ampleur. Elles donnent l’air d’avoir créé les problèmes et de les entretenir depuis toujours. Et les populations lassées, ne peuvent plus compter sur elles pour les résoudre. Car, à l’épreuve, le processus de décision politique est trop long et fastidieux pour pouvoir réagir à l’urgence d’une situation se dégradant à grande vitesse.
D’autre part, nous constatons la démotivation et la démission des hauts cadres parmi les mieux formés, les plus inventifs, les plus imaginatifs, les plus dynamiques et les plus entreprenants dans l’administration publique. Les médiocres et les laudateurs ont remplacé les plus méritants. Les compétences sont au garage ou ailleurs, en dehors du pays. On fuit le fardeau du pays pour se positionner sur le lieu du partage du gâteau “Mali”. C’est peut-être comme cela la politique telle que pratiquée sous nos cieux. Pour autant, nous nous devons de sauver notre pays qui s’il n’est pas au fond de l’abîme, est au bord du précipice. Sachez bien que la plupart de ceux qui restent à leurs postes, le sont par manque d’autres options. Sinon, ils sont constamment humiliés par des moins que rien dont le seul mérite est de posséder la carte de membre d’un parti politique tentaculaire auquel ils ne croient même pas. Alors, ce sont des gens, pour la plupart peu scrupuleux qui se retrouvent aux commandes de l’Etat, à des postes stratégiques sans structures solides pour les soutenir, et incapables de créer de la richesse et des emplois ou d’entretenir l’espoir pour les jeunes patriotes et méritants.
Le pouvoir est en train de tomber progressivement dans une forme de disgrâce à cause des écarts insupportables dans la gestion du pouvoir, tant par les dérives du parti au pouvoir, que par le zèle de certains proches d’IBK, à la limite tombés dans la malveillance contre le peuple.
Les conséquences d’une telle situation sont imprévisibles et fâcheuses : de la pauvreté partout, un chômage qui explose ; des salaires qui ne suffisent plus ; la violence qui gagne du terrain ; l’inflation des prix des prix de première nécessité et la chute vertigineuse du pouvoir d’achat, la faim, la soif….
Rien n’est irréversible dans la marche d’un peuple, car les périodes d’euphorie sont toujours suivies de périodes de doute face à la persistance des problèmes hérités du passé et à l’apparition de nouveaux. Toutes choses qui peuvent inciter les populations “désabusées” et impatientes à ‘’radicaliser’’ leurs revendications sans tenir compte des disponibilités du pays.
L’histoire nous enseigne aussi que nos populations ne meurent pas de faim et soif à cause de simples perturbations météorologiques ou d’une incapacité quelconque de leur part à dompter la terre nourricière, mais que la faim et la soif dans nos pays sont le plus souvent organisées et planifiées de mains d’hommes, via la création des conditions socioéconomiques et politiques calamiteuses…
Certains me diront que je suis pessimiste, alarmiste ou extrémiste. Peut-être le suis-je. Peut être pas. Mais, si vous êtes optimistes, alors contaminez-moi. En attendant, je ne suis pas le seul à m’inquiéter… Alors, si nous nous couchons, nous sommes morts. La menace d’une explosion sociale est sourde. Car le silence d’un peuple meurtri est comparable à celui d’un fusil chargé ; le fusil chargé ne parle que pour tuer. Alors…
Hon. Yaya Sangaré
Député à l’Assemblée nationale
Bamako
Source: L’indicateur du Renouveau
Comme la Monusco au Congo démocratique, dotée d’une brigade d’intervention, notre gouvernement avait toujours souhaité que le mandat de la Minusma soit renforcé par des interventions musclées contre les terroristes. Mais tant que les victimes étaient des Maliens, le Conseil de sécurité se montrait sourd et s’en tenait à la résolution créant la Minusma, qui a tout l’air d’une force sans âme. Aujourd’hui, la triste réalité du terrain rattrape les Nations unies. M. Ki-moon crie même haro sur le baudet. Il accuse les mouvements armés d’être les complices des terroristes.
Vivement donc la Minusma renforcée au service d’une plus grande sécurité pour tous au Mali.
DAK
Source: L’indicateur du Renouveau