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Afrique

Quand la justice refuse de faire son travail, la rue est appelée à la suppléer

Algérie 360 - Mon, 02/05/2016 - 12:35

Nekkaz contre Khelil. La rue contre l’absence de la justice. Inexorablement, l’Algérie bascule vers un modèle où l’Etat est contesté, car confondu avec le pouvoir.

Le non-Etat est en marche. En ce printemps 2016, chaque jour apporte un indice supplémentaire dans le démantèlement de ce qui fait l’Etat algérien.

La gouvernance, le vivre-ensemble, les institutions et les valeurs communes sont attaqués de manière si méthodique qu’on finit par se demander s’il s’agit d’un simple engrenage que personne n’est en mesure de contrôler, encore moins de contrer, ou, au contraire, si c’est le fait d’un plan méticuleusement mis en pratique, un « complot ourdi » par quelque force du mal qui veut « détricoter » l’Etat algérien?

Il n’est même pas nécessaire, ici, d’évoquer les faits politiques de premier plan, comme l’absence physique du chef de l’Etat ou l’absence de réunion du Conseil des ministres pendant des mois. Non. De simples actes, parfois d’une grande banalité, collectés au milieu de la semaine, suffisent pour révéler des comportements défiant la loi et les valeurs qui permettent à une société d’avancer.

Qu’ils soient le fait de représentants du pouvoir, de l’opposition ou de la rue importe peu, car le résultat est le même : la rue ne respecte plus un pouvoir devenu si faible qu’il ne parvient plus à exercer son autorité.

A Adrar, des lycéens sont sortis dans la rue pour protester contre le calendrier des examens. Il fait trop chaud en juin, disent-il. Il faut avancer les examens au mois de mai, ce qui signifierait, concrètement, que l’année scolaire s’arrêterait en avril.

L’année serait ainsi amputée de cinq mois. Anti-pédagogique, irrationnel, disent les pédagogues. Mais qu’importe. Les protestataires, des élèves cette fois-ci, ont appris que les autorités finissent toujours par céder sous la pression. Alors, ils occupent la rue, et ils y restent.

Légitimité

Populisme et démagogie ont fait le reste. Des parents d’élèves soutiennent les revendications de leurs enfants, selon des écrits de presse. Sans se rendre compte de l’absurdité de la demande. Députés et sénateurs sont à leur tour entrés dans le jeu. Ils revendiquent, ils exigent des mesures urgentes pour avancer les dates d’examen.

Face à eux, les représentants de l’Etat se font tout petits. La ministre de l’Education, en position délicate et attaquée de toutes parts, ne sait plus quel brasier affronter, elle qui part avec un handicap de fond : c’est une ministre du quatrième mandat.

Quant à l’administration locale, elle est tiraillée, comme toujours, entre deux tendances : agir, pour survivre, et ne rien faire, précisément pour éviter de porter le chapeau. C’est le chemin le plus court pour achever le peu de légitimité qui lui reste.

Ce manque de légitimité est d’ailleurs au centre de tous les problèmes. C’est cette légitimité des représentants de l’Etat que remettent en cause les enseignants contractuels quand ils exigent que l’examen pour le recrutement d’enseignants soit organisé de la même manière que le bac.

Sous-entendu : l’examen est une simple procédure destinée à avaliser des recrutements décidés ailleurs. La conclusion est terrible : le futur enseignant ne fait confiance ni à l’administration en place ni à l’enseignant en exercice, considéré comme complice d’une tricherie à grande échelle.

Injustice et bureaucratie

A El-Asnam, dans la wilaya de Bouira, c’est un fait divers qui a enflammé la ville. Un jeune homme a été passé à tabac par des policiers, toujours selon les comptes rendus de presse. Une injustice, encore une autre. Les policiers ont oublié qu’ils incarnaient l’Etat. Ils ont fait valoir la force face à un homme en situation de vulnérabilité, lui causant de sérieuses blessures.

Résultat : deux jours d’émeute et des dégâts psychologiques graves, avec une frange de la population aujourd’hui convaincue que les représentants de l’Etat ne sont pas dignes de leur fonction et que le seul moyen de se faire entendre et d’obtenir que justice soit faite est de brûler la ville.

A Bejaïa on ne se contente pas de si peu. On ferme à la fois la route nationale et la voie ferrée. Toujours selon la même logique : face à l’administration, seul le rapport de force finit par payer.

Nekkaz contre Khelil

Mais peut-on reprocher à ce que Sofiane Djillali menace de considérer comme une « peuplade », peut-on lui reprocher de se comporter de manière si peu institutionnelle quand les hommes du pouvoir font pire?

Chakib Khelil, membre du premier cercle du président Bouteflika pendant une décennie, ne s’est pas contenté de saper le crédit de Sonatrach et de la justice. Il s’est attaqué aux zaouïas. Quel que soit le point de vue qu’on puisse avoir sur les zaouïas et sur leur rôle historique, le choc est brutal.

Car pour une frange importante de la population, les zaouïas constituaient une sorte de repère, de refuge, un centre de spiritualité, arborant des valeurs nobles, comme la piété, l’austérité et détachement envers les biens matériels.

M. Chakib Khelil a réussi à les sortir de cette sorte de neutralité, pour leur enlever toute crédibilité. Elles subissent le même sort que les partis et les associations : désormais, on peut créer une PME, une association ou une zaouïa, selon l’humeur du moment.

Le comportement de M. Khelil a eu comme premier résultat de pousser M. Rachid Nekkaz à faire appel à la population, l’inviter à chasser l’ancien ministre de l’Energie, et à l’empêcher de souiller une zaouïa. Quand la justice refuse de faire son travail, la rue est appelée à la suppléer. C’est une option destructrice, mais c’est la seule qui reste. Quitte à démanteler ce qui reste de l’Etat algérien.

Categories: Afrique

Mali : Association Malienne des Gestionnaires des Ressources Humaines: «Les entreprises et organisations doivent recruter des personnes vivant avec un handicap», selon Nouhoum Diakité

Maliactu - Mon, 02/05/2016 - 12:34

«Responsabilité Sociale des entreprises (RSE) et Handicap, cas du Mali: états des lieux? Vers une charte de la RSE au Mali» était le thème du Café Ressources Humaines organisé par l’Association Malienne des Gestionnaires des Ressources Humaines (AMAGRH), le samedi 30 avril à l’Hotel Radisson Blu de Bamako.

La rencontre était présidée par la représentante du ministre de l’Action Humanitaire, de la Solidarité et de la Reconstruction du Nord, Mme Coulibaly Fatoumata Dicko, en présence du Président de l’AMAGRH, Nouhoum Diakité, du représentant du Maire de la Commune VI de Bamako, Samuel Diarra, du représentant de Handicap International au Mali, Benoit Couturier et du Président de l’Association Malienne des Personnes Handicapées, Moctar Bah.

Après les mots de bienvenue du Maire de la Commune VI, le Président de l’AMAGRH a souligné que la responsabilité sociale des entreprises (RSE) est un concept étendu à l’échelle mondiale, qui va même au-delà des entreprises puisque l’on parle aujourd’hui de la responsabilité sociale des organisations.

Cela signifie que, vis-à-vis de son environnement, l’entreprise doit faire des contributions, même si elles ne sont pas inscrites dans ses obligations légales. Elle doit entreprendre des actions pour montrer que l’entreprise n’est pas là seulement pour un besoin économique, mais qu’elle contribue à prendre en charge tous les problèmes qui se posent.

Nouhoum Diakité a par ailleurs noté que les entreprises et organisations doivent être sensibilisées à recruter des personnes vivant avec un handicap. «Dans certains pays, on leur impose un certain pourcentage. Mais, au Mali, nous n’en sommes pas encore à ce niveau».

Il y a lieu de rappeler que l’AMAGRH est engagée dans un projet dont l’objectif est de faciliter l’insertion professionnelle des personnes handicapées. Son Président affirmera aussi qu’il souhaiterait aller au-delà en essayant de concrétiser les promesses qui ont été faites.

«Le Café RH d’aujourd’hui est un cri de cœur que nous lançons à toutes les entreprises et organisations pour nous donner un coup de main afin que le projet puisse atteindre ses résultats. D’autres grands chantiers restent ouverts pour l’année 2016, notamment l’organisation de l’Assemblée Générale avant la fin du mandat du bureau actuel. Nous avons le devoir de faire flotter le drapeau malien partout où on parlera de ressources humaines» a conclu Nouhoum Diakité.

Pour le représentant d’Handicap International au Mali, son organisation intervient dans notre pays depuis 20 ans sur différentes thématiques liées au handicap, notamment la santé, la réadaptation, le droit, l’inclusion, la sécurité alimentaire et la protection.

«Ce projet, financé par Québec et Handicap International, nous tient à cœur. Nous faisons comprendre aussi aux entreprises privées que ce ne sont pas les personnes handicapées qui doivent s’adapter aux entreprises, mais que c’est l’environnement qui doit s’adapter aux personnes handicapées, pour favoriser leur insertion», dira Benoit Couturier.

Pour la représentante du ministre de l’Action Humanitaire, de la Solidarité et de la Reconstruction du Nord, l’initiative de ce projet est à saluer, car la mission de son Département est l’amélioration des conditions de vie des populations en général et celles des personnes vulnérables en particulier.

«Parmi ces personnes vulnérables, les personnes handicapées constituent des groupes prioritaires. Raison pour laquelle le Département est à leurs côtés à tout moment et en tous lieux», plaidera Mme Coulibaly Fatoumata Dicko.

Selon elle, le rejet et les discriminations sont les causes des problèmes d’emploi, alors que quand les personnes handicapées sont autonomes, elles ne sont plus rejetées.

Adama Bamba

22 septembre

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Mali : Escroquerie de 4 750 000 FCFA à Bacodjicoroni Le verdict attendu ce jeudi

Maliactu - Mon, 02/05/2016 - 12:32

Après le faux bond du jeudi 7 avril 2016 devant le tribunal de grande instance de la Commune V, le présumé escroc Yacouba Diarra, qui a carotté au jeune Abdoulaye Coulibaly la somme de 4 750 000 FCFA, doit comparaitre devant un juge ce jeudi matin. Il a été cité à domicile par le Cabinet d’huissier de Me Alou Kéïta.

Pour rappel, les faits remontent à une année. Yacouba Diarra, qui a, en plus d’être son maître, un lien de mariage avec la famille de l’imam Madou Dah Coulibaly, passait voir Abdoulaye Coulibaly pour l’informer qu’il était devenu un grand marabout, qui pouvait faire beaucoup de choses.

Il convainc Abdoulaye Coulibaly de passer le voir pour des consultations occultes, afin de faire de lui un homme riche. Il y a lieu de souligner ici que les deux hommes se sont connus il y a des années. Abdoulaye Coulibaly sauta sur l’occasion. Il se rendit chez son futur marabout et le marché fut conclu pour 1 000 000 FCFA.

Quelques jours après, Yacouba Diarra revient à la charge et demande de l’argent pour d’autres sacrifices de chèvres (une dizaine), de bœufs et d’un cheval, avec les sangs desquels il lavera le jeune Coulibaly. Mais, au lieu que les affaires de ce dernier ne commencent à prospérer, elles dégringolèrent. Toutes choses qui n’attirèrent point l’attention d’Abdoulaye Coulibaly.

Au contraire, il va continuer de donner de l’argent à son marabout et ira jusqu’à vendre l’une de ses parcelles à N’Golobougou pour satisfaire les demandes incessantes d’argent de Yacouba Diarra, qui avait compris qu’il avait affaire à une proie facile.

Le réveil va être brutal pour le jeune Abdoulaye Coulibaly, qui va comprendre au finish qu’il avait jeté 4 750 000 FCFA par la fenêtre, pour zéro résultat. C’est ainsi qu’il demanda à Yacouba Diarra de le rembourser. Face à la résistance de ce dernier, il ira porter plainte devant le Procureur de la Commune V, qui ordonnera à la police du 15ème arrondissement de procéder à l’arrestation du présumé escroc.

Ce qui sera fait le 13 mars 2016, par les éléments de l’Inspecteur Abdoulaye Djiré, devant lequel Yacouba Diarra reconnaitra les faits, tout en prenant soin de couvrir d’éventuels complices, qui s’activent en douce aujourd’hui pour étouffer l’affaire.

Après un bref séjour en prison, Yacouba Diarra a été relâché. Pour dénoncer les agissements de l’imam Madou Dah Coulibaly dans cette affaire, le jeune Abdoulaye Coulibaly avait saisi par voie d’huissier des leaders religieux. La balle est dans le camp de la justice de la Commune V. A suivre.

Yaya Samaké

22 septembre

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Arrestations de jihadistes présumés au Mali: l'enquête avance

RFI /Afrique - Mon, 02/05/2016 - 12:29
Les enquêtes sur les jihadistes présumés arrêtés au cours des derniers mois se poursuivent au Mali. L'un des enquêteurs a fait dimanche le point devant des journalistes. Des informations ont été données notamment sur deux terroristes arrêtés respectivement fin mars et le 21 avril dernier sur le territoire malien, avec le concours de pays alliés dans la lutte contre le terrorisme.
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Mali : Plan d’Actions du Cadre national pour les services climatiques Des experts en conclave à Bamako

Maliactu - Mon, 02/05/2016 - 12:28

Doter le Mali d’un Plan d’actions national pour les services climatiques, tel était l’objectif d’un atelier de deux jours organisé par l’Agence Nationale de la Météorologie à Olympe international hôtel.

Son ouverture a eu lieu le jeudi 28 avril et était présidée par le Secrétaire général du ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Makan Fily Dabo, en présence du Directeur Général de l’Agence Nationale de la Météorologie, Djibrilla Ariaboncana Maiga, de la Coordinatrice régionale du Cadre mondial pour les Services climatiques, la Sénégalaise Arame Tall, des Directeurs de tous les secteurs climato-sensibles du Mali, d’un représentant du Commissariat à la Sécurité Alimentaire, de ceux des agences spécialisées du Système des Nations Unies au Mali et du Chargé de Communication de l’Agence Nationale de la Météorologie.

Le Cadre national pour les services climatiques vise à renforcer la production, l’accessibilité, la fourniture et l’exploitation des données climatiques et des prévisions météorologiques et climatiques pour répondre aux besoins des secteurs socio-économiques sensibles à la variabilité et à l’évolution du climat et contribue, en outre, à la protection des personnes et des biens, à la préservation des ressources et de l’environnement et au développement socio-économique.

Dans son intervention la Coordinatrice régionale du Cadre mondial pour les services climatiques a affirmé: «Nous avons un Plan d’actions qui reflète les résultats des consultations nationales sur les services climatiques menées au Mali depuis 2012. Ce plan propose des actions ambitieuses, comme l’élargissement du GTPA en GTP-SC.

Le Cadre mondial pour les services climatiques a été adopté par 150 Chefs d’Etat et de Gouvernement, ministres et Chefs de délégations, dont le Mali. Le Mali, aux côtés de 52 autres gouvernements africains, s’est engagé à développer son Cadre national pour les services climatiques pour lier la science sur le climat à l’action», ajoutera Mme Arame Tall.

Elle a saisi l’occasion pour assurer les participants de l’engagement et de l’appui total du Cadre mondial pour les services climatiques pour la pleine réussite de la mise en œuvre et l’atteinte des objectifs du Cadre national pour les services climaciques du Mali.

Prenant la parole pour lancer les travaux, le Secrétaire général du ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement a tout d’abord adressé ses vifs remerciements à la Coordinatrice régionale du Cadre mondial pour les services climatiques, à ses collaborateurs et à l’Organisation Météorologique Mondiale pour leur accompagnement, tant sur le plan technique que financier.

«Les deux jours de travaux permettront aux participants d’examiner et d’adopter le Plan d’actions qui leur est soumis et dont la mise en œuvre devrait favoriser et faciliter la prise de décisions dans les domaines de l’agriculture et de la santé, ainsi que les opérations commerciales dans un certain nombre de secteurs d’activités, tels que l’énergie et les transports, à travers l’utilisation d’informations et de services climatiques plus adaptés aux besoins réels des usagers», déclarera Makan Fily Dabo.

Il a, en terminant son allocution, recommandé aux participants maliens de se mettre au travail et de laisser de côté les beaux discours, «car nous sommes observés par nos partenaires».

Adama Bamba

22 septembre

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Cherté des billets d’avion: Air Algérie va rencontrer les représentants des Algériens de France

Algérie 360 - Mon, 02/05/2016 - 12:28

Des dizaines d’usagers ont tenu un rassemblement devant l’agence de la compagnie à Lille.

Des dizaines d’usagers ont observé samedi dernier dans la matinée un sit-in devant le local de l’agence d’Air Algérie, à Lille, dans le nord de la France. Ce rassemblement a été tenu, à l’appel du Collectif contre la cherté des transports vers l’Algérie (CCTA). Le président de cette association, Salah Hadjab, n’exclut pas l’organisation d’autres actions en perspective de la saison estivale, afin de pousser la compagnie aérienne nationale, la direction de l’aviation civile et le ministre des Transports, à revoir la grille tarifaire des titres de voyage entre l’Hexagone et l’Algérie. Pour le CCTA, la solution définitive à ce problème, qui pénalise de nombreux émigrés, réside dans la réouverture du ciel algérien au privé et dans l’instauration d’une véritable concurrence entre les compagnies qui desservent actuellement cette ligne. “Air Algérie, qui ne publie pas ses bilans financiers depuis un bon moment, tente de préserver ses équilibres sur le dos des émigrés en les obligeant à payer une fortune pour se rendre au pays”, s’insurge M. Hadjab, refusant que les Algériens de France continuent “de servir de vache à lait” au transporteur aérien public.

Outre les tarifs, il se plaint de la mauvaise qualité des prestations en observant que la compagnie Air Algérie est incapable de répondre à la forte demande estivale et ajuste la demande en augmentant fortement ses tarifs. “La pénurie de places offertes et l’overbooking empêchent régulièrement de très nombreuses familles à obtenir un retour pour la rentrée des classes, ce qui a pour effet que de nombreux élèves ratent la rentrée des classes”, a précisé le militant associatif.

Ce dernier a adressé de nombreuses missives au P-DG d’Air Algérie, Mohamed Abdou Bouderbala, ainsi qu’au ministre des Transports, Boudjema Talaï, afin de contester les tarifs “inacceptables et injustifiés” des billets et leur demander de réagir à cette situation. Son insistance semble finalement avoir payé car la direction de l’entreprise aérienne nationale a accepté d’ouvrir des discussions. “Air Algérie nous propose de nous rencontrer. Ce sera probablement pendant le mois de mai. Une délégation se rendra à Alger. Elle sera composée de représentants du CCTA et d’autres associations de la diaspora”, affirme Salah Hadjab. “Nous ne demandons pas une faveur, mais juste la possibilité de bénéficier de tarifs concurrentiels. Ce qui n’est pas le cas actuellement”, poursuit-il. Selon lui, Air Algérie et la compagnie de droit français, Aigle Azur sont les principaux bénéficiaires d’un monopole illicite. “Chacune prend sa part du gâteau en se partageant les dessertes et en alignant leurs prix”, déplore-t-il. Dans le cas d’Aigle Azur, il ne comprend pas que cette compagnie qui offre une gamme de prix très attractifs pour ses clients, sur d’autres destinations, surenchérisse sur les lignes en direction de l’Algérie. Il cite, à titre d’exemple, le prix du billet Paris-Lisbonne (Portugal) facturé à 196 euros par cette compagnie contre celui du billet Paris-Alger, qui coûte presque le double.

Évoquant des pratiques tarifaires illégales, le porte-parole du CCTA a décidé d’introduire une action en justice contre Aigle Azur. “Nous sommes en train de finaliser le contenu de la plainte”, fait-il savoir.
Il révèle, par ailleurs, que cette affaire a alerté l’Association française des consommateurs, Que choisir, qui a décidé de lui consacrer un article de presse. Dans le transport maritime, Saïd Hadjab dénonce comme pour Air Algérie et ses faux concurrents, l’omnipotence de l’Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (ENTV) qui, à son tour, pratique des prix excessifs en l’absence d’une qualité de service satisfaisante. Pour plus de clarté et de rigueur, il demande au ministre de tutelle de rendre publics les textes d’application de la loi sur les droits des usagers, qu’il s’est engagé à élaborer depuis un an. Ce règlement devait entrer en vigueur à la suite d’un énième incident intervenu l’été dernier. Des dizaines de voyageurs qui avaient choisi d’être transportés par Trans-Atlantic, une petite compagnie charter qui avait affrété des avions de Tassili Airlines, filiale de la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, avaient été abandonnés dans la aéroports d’Alger et de Paris, à la suite de l’annulation de leurs vols. Des demandes d’indemnisation ont été faites, mais sont restées sans suite.

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Mali : Restitution du Colloque international Mme Manassa Danioko fait le point

Maliactu - Mon, 02/05/2016 - 12:27

A la fin des deux jours de travaux du Colloque international organisé par la Cour constitutionnelle du Mali sur le thème : «Rôle des juridictions constitutionnelles dans la consolidation de l’Etat de droit», le Présidente de la Cour constitutionnelle du Mali, Mme Manassa Danioko, était face à la presse, le mercredi 27 avril dans la Salle Ovale du CICB, pour faire une restitution de ces assises.

A l’issue de ses travaux, le Colloque a recommandé, entre autres, le maintien du pouvoir de réforme au profit de la Cour constitutionnelle, l’implication de nos juridictions constitutionnelles dans toutes les phases du processus des élections et des opérations de référendum et l’intégration des actes et accords politiques dans le champ de contrôle de constitutionnalité, y compris, le cas échéant, la prise en charge desdits accords et actes parmi les normes de référence du contrôle de constitutionnalité.

Autres recommandations, l’utilisation optimale de la Cour constitutionnelle par le justiciable, notamment par l’ouverture de sa saisine aux citoyens en cas de violations des droits fondamentaux, la possibilité d’auto-saisine de la Cour en cas de violations des droits fondamentaux, le renforcement de l’indépendance des membres et du personnel de la Cour, l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, la revalorisation du statut protocolaire et de la situation pécuniaire des membres de la Cour et le renforcement de leurs capacités par la formation continue.

Répondant aux questions posées par les journalistes, le Président de la Cour constitutionnelle du Mali, Mme Manassa Danioko, confiera que ce Colloque avait pour but d’échanger avec ses homologues de la sous-région sur le rôle de leurs juridictions dans la consolidation de l’Etat de droit.

«Nous n’avons pas dit le rôle de la Cour constitutionnelle du Mali,, mais plutôt le rôle des juridictions constitutionnelles du Mali» dira Manassa Danioko, ajoutant que c’était un sujet qui concernait tout le monde, car il s’agissait de parler de Constitution.

Pour ce qui concerne l’Accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger, le Président de la Cour constitutionnelle du Mali a mis en avant son obligation de réserve pour ne pas se prononcer.

Manassa Danioko conclura ses propos en déclarant que de très bonnes leçons ont été tirées lors de ce Colloque. «Nous avons appris de tous ceux qui sont venus nous aider, notamment les Présidents des Cours constitutionnelles, les Vice-présidents, les panélistes, etc.

Nous avons appris beaucoup de choses sur la marche des juridictions en général en Afrique et sur la spécificité de chacun d’entre nous. Nous obligerons en outre tout un chacun au respect de la Loi fondamentale».

Adama Bamba

22 septembre

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Mali : Pose de la première de logements sociaux pour l’armée

Maliactu - Mon, 02/05/2016 - 12:25
Logements sociaux de Kolokani (image d’illustration)

Un investissement de 11 milliards F CFA au bénéfice de 1000 familles militaires

C’est avec une ferme volonté et une détermination affichée que les ministres en charge de la défense et de l’habitat et de l’urbanisme ont procédé à la pose de la première pierre de 1000 logements sociaux au bénéfice de l’armée. C’était le samedi 30 avril dernier à Fanafié, derrière Kati, à quelques encablures du célèbre marché à bétail, Daral.

Ces 1000 logements sociaux seront réalisés au bénéfice de 1000 familles militaires pour un montant de 11 milliards F CFA, grâce à un partenariat public-privé, entre les ministères de la défense, de l’habitat et de l’urbanisme, la Banque malienne de solidarité (BMS) et la Société de construction de bâtiments et des travaux publics (SOPROMAC Immobilière-BTP). Ce programme de logements sociaux, comprenant 800 maisons de type F3 et 200 de type F4, sera réalisé sur un site de 37 hectares, pour un délai de 12 mois. Après leur réalisation, ces logements seront rachetés par l’Etat et cédés aux bénéficiaires à des prix de cession subventionnés, notamment le coût du terrain et celui de la viabilisation.

Autre avantage accordé par l’Etat, le ministre de l’habitat et de l’urbanisme a cité le remboursement des prix de cession desdits logements prévu sur une période de 25 ans, soit 300 mensualités, à travers des prêts acquéreurs à conclure avec la BMS. Selon le ministre Dramane Dembélé, ce programme est une première, au point de vue qualité d’ouvrages sur un même site. C’est pourquoi, il a indiqué que son département veillera pour la pleine réussite de cette opération. «Il reste entendu que cette réussite est un gage pour l’engagement d’autres opérations au bénéfice, non seulement des familles non encore logées des forces armées maliennes, mais également pour toutes les coopératives d’habitat existant dans d’autres secteurs de développement du pays», a-t-il déclaré. C’est avec un optimisme et une détermination affichée que le ministre Dembélé a donné rendez-vous dans 12 mois pour la remise des clés.

Pour sa part, le ministre de la défense et des anciens combattants a noté que l’armée est sur la voie de prendre un nouveau départ. Il a rappelé notamment l’adoption en mars dernier de la Loi d’orientation et de programmation militaire, pour un effort financier sans précédent, l’augmentation de la grille indiciaire, l’octroi de primes logement et l’augmentation de la prime de zone. Selon lui, l’objectif visé est de bâtir une armée fière. «C’est le sens de la cérémonie de ce matin», a-t-il déclaré. Tièman Hubert a beaucoup insisté devant les militaires sur le paiement régulier des mensualités.

De son côté, le PDG de la SOPROMAC, Dr Adama Bagayogo, a tenu à préciser que le site de ces logements ne peut faire l’objet d’aucune contestation. Pour la simple raison qu’il a indemnisé la population du village de Fanafié, à hauteur de 7 millions F CFA. Même si le représentant du chef du village avait voulu nier cette évidence. Il a été tout de suite confondu par le patron de la SOPROMAC qui a présenté des pièces justificatives avec constat d’huissier.

Youssouf Diallo

22 septembre

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Mali : Abdramane Sylla à propos du problème de visa français du député Oumar Mariko «Nous ne pouvons pas en imposer à la France d’accorder son visa à quelqu’un»

Maliactu - Mon, 02/05/2016 - 12:22
Ministre des Maliens de l’Extérieur, Dr Abdramane Sylla

Depuis 2012, la France refuse son visa au bouillant député, président du SADI, Oumar Mariko. Sur la question, l’Assemblée nationale a tenté d’intervenir à plusieurs reprises. En vain. Ce qui a amené le député élu à Niono, Amadou Araba Doumbia, d’interpeller le ministre des affaires étrangères et de la coopération sur le refus de la France d’accorder son visa au député SADI.

C’était le jeudi 28 avril dernier lors de la séance des questions orales entre le ministre des Maliens de l’extérieur, Abdramane Sylla, assurant l’intérim de son homologue des affaires et le député élu à Niono.

Dans cette affaire, le député Doumbia reproche au ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale son manque de bonne foi. C’est pourquoi, il a posé un certain nombre de questions au ministre des affaires étrangères. Il voulait savoir si le ministre confirme que l’ambassade de France au Mali a refusé le visa au député Oumar Mariko. «Si oui, êtes-vous d’accord avec l’ambassade de France de refuser le visa à un député sur la base d’une simple déclaration à la presse qu’il est poursuivi de meurtre? Monsieur le ministre, avez-vous répondu à la lettre N°508788/CD du 29 mai 2015 de l’ambassade de France au Mali. Monsieur qu’est-ce que l’Etat malien reproche à l’Honorable Oumar Mariko, président de SADI? Que représente l’Assemblée nationale du Mali pour vous en tant que ministre des affaires étrangères?», voilà entre autres, au tant d’interrogations du député élu à Niono adressées au ministre des affaires étrangères.

En réponses à ces questions, le ministre des Maliens de l’extérieur a beaucoup insisté sur les relations amicales et fraternelles que le Mali entretient avec la France. Abdramane Sylla a indiqué que la France est un pays ami de notre pays avec lequel il a de meilleurs rapports. Il a fait savoir que les demandes de visa ne sont pas adressées à une ambassade. Selon lui, celles-ci relève de la compétence des consulats. Il a également souligné que la délivrance du visa relève de la souveraineté d’un pays. «La délivrance du visa est une question de souveraineté d’un pays. Cela relève de la compétence du ministre des affaires étrangères. Un pays donne son visa ou le refuse à qui il veut. Nous ne pouvons en imposer à la France ou à aucun autre pays. Tout comme aucun autre pays ne peut en imposer au Mali d’accorder son visa à quelqu’un», a déclaré le ministre Sylla, rappelant la lettre envoyée par son homologue des affaires étrangères à l’ambassade de France lui demandant d’intervenir par rapport à cette situation. Il a rappelé que le passeport diplomatique est délivré aux personnalités pour que celles-ci bénéficient des honneurs dus à leur rang. Visiblement très embarrassé par la question «que représente l’Assemblée nationale pour lui», Abdramane Sylla n’est pas allé du dos de la cuillère pour répondre au député interpellateur. Il a martelé qu’il n’eut été l’exigence de cet exercice démocratique, il n’aurait pas répondu à cette question. Car, a-t-il précisé, l’Assemblée nationale, en tant qu’institution, compte beaucoup pour le Gouvernement de la République du Mali.

Malgré ces réponses du ministre, le député SADI s’est montré insatisfait. Il s’est dit prêt à interpeller à nouveau tant que question ne serait pas résolue.

Ce qui a fait dire le ministre que c’est au député Oumar Mariko «d’apporter la preuve qu’il ne fait plus l’objet de poursuite judiciaire, puis que c’est lui lui-même qui a déclaré qu’il est poursuivi pour meurtre». Selon le ministre Sylla, si cela était fait le problème serait vite résolu. C’est dire que cette question est loin d’être close.

Youssouf Diallo

22 septembre

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Mali : Amélioration du cadre de vie des populations Les bonnes œuvres de la mairie de la Commune V

Maliactu - Mon, 02/05/2016 - 12:20

Les élus communaux sont généralement décriés pour leur gestion désastreuse du foncier, dans toutes les grandes villes du Mali. Bamako, la capitale détient la palme d’or des malversations et spéculations foncières. Nous avons rarement vu des populations applaudir ou apprécier positivement les élus sortants, même si certains parviennent à se maintenir par l’achat des consciences. Pour une fois, des jeunes nous ont interpellés en ces termes : « notre maire est en train de faire de bonnes choses, mais vous les journalistes, vous n’en parlez pas ». C’est ainsi que nous nous sommes intéressés au travail fabuleux que la mairie de la Commune V est en train de d’abattre notamment à Kalaban Coura et à Badalabougou et dans bien d’autres quartiers.

Arrivé à la mairie de la commune V  ce mercredi 27 avril, l’édile Boubacar Bah nous a rencontré dans son bureau à l’étage, toujours égal à lui-même, avec son franc parler légendaire, nous a expliqué d’abord les raisons de l’éligibilité de sa commune au PADUB : « Nous avions élaboré un plan triennal pour l’assainissement. Dans ce document, nous avons recensé, entre autres, les 100 rues les plus dégradées de la commune. Une dizaine a été mise en valeur avec des comités de gestion et l’accompagnement des populations, des ONG, de la Fondation Agir, des services techniques et, bien sûr, du Conseil communal. C’est ainsi que le prêt que l’AFD devait accorder au gouvernement, dans le cadre de l’assainissement, a été rétrocédé aux communes V et II. Je pense que ce sont nos deux communes qui avaient un plan d’assainissement. Le nôtre a été peaufiné par l’intervention d’un ingénieur français que l’AFD a bien voulu mettre à notre disposition durant 45 jours. Ce qui justifie cette rétrocession qui a été défendue, à l’époque, par le ministre Kafougouna Koné à l’Assemblée nationale. C’est bien le coup d’Etat qui a retardé nos travaux. Aujourd’hui, ils sont en cours et bien avancés. Je souhaite que tu ailles sur le terrain pour les visiter ».

Aussitôt dit, aussitôt fait. En compagnie d’un technicien, en l’occurrence Landouré, nous nous sommes rendus à la frontière de Kalaban Koro- Kalaban Coura. Là, durant la saison pluvieuse, ce dernier quartier est envahi par les eaux provenant de l’autre quartier. Toutes les concessions frontalières sont inondées, à tel point qu’une marre s’est installée entre les deux quartiers. Les plaintes se sont multipliées au niveau de la municipalité. Rien à faire. Il fallait donc attendre ce que le Conseil communal a appelé les « mesures d’urgences » en communes V. C’est ainsi que des caniveaux ont été réalisés pour drainer les eaux pluvieuses sur plusieurs kilomètres tout comme un grand collecteur pour conduire les eaux vers le fleuve Niger.

La latérite de qualité obtenue au cours du creusement des caniveaux et des collecteurs a été utilisée pour améliorer l’accès des voies de 30 m.

Les jeunes que nous avons rencontrés au passage sont très satisfaits et fiers de la qualité des travaux en cours. Seulement voilà : certains d’entre eux pensent que ce sont des travaux mis en route par le gouvernement. Ils ne savent pas que c’est bien la mairie de la Comme V qui en est à la fois le maitre d’œuvre et le maître d’ouvrage. Nombreux sont les ouvriers, maçons et manœuvres qui s’activent sur les différents chantiers au nombre de 4 dans Kalaban-Coura, l’un des plus grands quartiers de Bamako. L’on peut estimer à 80% le taux de réalisation des travaux.

A Badalabougou, la grande voie qui traverse le marché jusqu’au niveau de Handicap International et la rue adjacente sont en train d’être pavée.

Les autres bonnes œuvres de la commune vont de l’adduction d’eau à Fitribougou pour atténuer la pénurie d’eau au dépôt de transit en passant par des latrines en faveur des centaines de populations dans le quartier populaire de Sabalibougou. Des initiatives à soutenir et à encourager pour un meilleur cadre de vie des citoyens.

Chahana Takiou

22 septembre

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Mali : Crise à l’Union des sociétés coopératives de producteurs de coton Le Collectif des producteurs menace de boycotter la campagne cotonnière

Maliactu - Mon, 02/05/2016 - 12:16

L’horizon est-il sombre pour le 2ème produit à l’exportation du Mali? De sérieuses menaces planent sur la prochaine campagne cotonnière, dont les objectifs de production sont fixés à 650 000 tonnes de coton graine. En effet, le Collectif des producteurs de coton, qui représente une frange non négligeable des cotonculteurs maliens, est on ne peut plus explicite, si ses doléances, au nombre de 4, ne sont pas satisfaites. Il s’agit de l’application pure et simple des textes régissant l’Union Nationale des Société Coopératives de Producteurs de Coton, sur laquelle Bakary Togola règne en maître absolu depuis 2007, du payement des ristournes aux producteurs, de la fourniture d’intrants de qualité et de l’abandon des poursuites contre des producteurs à Koutiala, suite à une plainte de l’ancien Président Directeur Général de la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (CMDT).

Cela, malgré l’augmentation substantielle (250 FCFA contre 237 FCFA l’an dernier) que le prix du kilogramme du coton graine va connaitre cette année. «Nous ne sommes pas contre une personne. Nous nous battons contre un système et pour l’application stricte des textes qui régissent notre faitière» nous a confié Gaoussou Sanogo, Président du Collectif des producteurs de coton.

En tout état de cause, les couleurs de ce boycott sont déjà annoncées, nous a-t-on dit, dans certaines filiales, comme celle de Koutiala, où une campagne de sensibilisation dans ce sens est intensément en cours. De sources proches du Collectif des producteurs de coton (qui doit rencontrer en principe le ministre de l’Agriculture, Kassoum Dénon, cet après-midi), opposé à l’inamovible Président de l’APCAM, des démarches similaires, comme un effet d’entrainement, sont envisagées dans les autres filiales.

Et pourtant, jusqu’à une date récente, personne ne pouvait imaginer une telle situation. Pour la simple et bonne raison que la nomination de Modibo Koné, en remplacement de Kalfa Sanogo à la tête de la CMDT, avait suscité chez les protagonistes l’espoir d’une gestion rapide de la crise. Comme pour s’affranchir de son prédécesseur, le nouvel Administrateur a revu la clé de répartition des ristournes à la hausse et promis de les payer en avril 2016.

Coup de tonnerre. A quelques jours du début de ces payements, le Président de l’APCAM annonce un report pour juillet, voire même aux calendes grecques. Toutes choses qui en rajoutent aujourd’hui à la colère de ces paysans, qui ne comprennent pas cette volteface. Mieux, pour apaiser la tension, Modibo Koné s’était engagé à retirer la plainte de Kalfa Sanogo, devant la justice de Koutiala, contre le Président du Collectif, Gaoussou Sanogo.

Quelques semaines après la tenue de ces propos, Gaston, comme le surnomment certains, demeure toujours assigné devant cette juridiction de Koutiala et peine à être fixé sur son sort. A cela s’ajoutent les intimidations et menaces contre certains producteurs. A Koutiala, ils sont 2 à avoir passé 15 jours en détention, dans le cadre des enquêtes ouvertes suite aux incidents qui ont émaillés une récente visite de l’actuel Administrateur général de la CMDT dans la capitale de l’or blanc.

Le coton va au-delà de Bakary Togola et du Collectif. C’est pourquoi les plus hautes autorités doivent s’impliquer pour résoudre définitivement cette 3ème crise, qui n’a que trop duré et qui intervient après celles de 1999 – 2000 à la filiale de Koutiala et de 2006-2007 dans les filiales de Bougouni, Sikasso et Fana, à la suite de la création du SYVAC.

Yaya Samaké

 22 septembre

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L'Afrique Réelle N°77 - Mai 2016

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Mon, 02/05/2016 - 12:12
SOMMAIRE  Actualité :  Libye : - L’Etat islamique piétineCongo Brazzaville :- La démocratie va-t-elle rallumer la guerre civile ?Algérie :- Trente ans après la crise de 1986, la crise de 2016…
Dossier : Sahara occidental- La guerre peut-elle reprendre ?

Editorial de Bernard Lugan :
Le 1er janvier 2017, le mandat de Ban Ki-Moon comme secrétaire général de l’ONU aura pris fin. Le Polisario, mouvement demandant l’indépendance du Sahara occidental, aura alors perdu un allié de poids. Pour le diplomate coréen, la présence du Maroc dans ses provinces saharienne est en effet vue comme une « occupation ».
Durant son calamiteux mandat, M. Ban Ki-Moon qui aurait gagné à étudier l’histoire de la région, aura ainsi réussi à rallumer un conflit qui était en passe de résolution. Faute de combattants, exsangue, le Polisario ne vivotait en effet plus qu’à travers les derniers survivants des mouvements anti-impérialistes des années 1960. N’étant plus reconnu que par 31 pays alors qu’il l’avait été par 82, gangrené par une dérive islamo-mafieuse, cet appendice des services algériens profite actuellement des derniers mois de présidence de l’actuel secrétaire général pour abattre ses dernières cartes en menaçant d’une reprise des hostilités.
Jeudi 14 avril à l’ONU, le « président » saharaoui, M. Mohamed Abdelaziz a été très clair à ce sujet : si le Conseil de sécurité n’exerce pas une pression réelle et directe sur le Maroc en le forçant à accepter un référendum d’auto détermination à ses conditions, « le peuple saharaoui sera alors de nouveau contraint de défendre ses droits par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée qui est légalisée par l’ONU pour tous les peuples colonisés ».

La Centrafrique a enfin un président élu. Et alors ? La fée démocratique n’a pas pour autant résolu les problèmes d’un pays qui n’existe pas, qui n’a ni armée, ni police, ni administration et dans lequel plusieurs milices tiennent la brousse. Dans le sud-est sévit l’Armée de résistance du seigneur, émanation de certains clans acholi ougandais, dans le nord et le nord-est, les coupeurs de route de la Seleka, au sud ouest les anti-Balaka ; sans oublier les divers groupes de bandits et les milices des éleveurs peul. Pour tout arranger, le dispositif Sangaris est en phase de démontage et le volapük de la Minusca est incapable de maintenir ne serait-ce qu’un semblant d’ordre.

Dans sa livraison du 21 avril 2016, Le Monde publie les « bonnes feuilles » d’un livre qui prétend - une nouvelle fois ! - faire des révélations sur le rôle de la France dans le génocide du Rwanda. Compilation d’accusations maintes fois démontées, ce livre contient une montagne d’erreurs. Je n’en relèverai que deux :

- Les auteurs font parler l’académicien Jean-Christophe Rufin qui, à l’époque aurait été chargé d’une mission confidentielle dans la région et qui aurait été reçu par « le pasteur Bizimungu ». Or, cet ancien Président du Rwanda n’a jamais été pasteur… Pasteur est son prénom…
- Le président Museveni aurait demandé au même J-C Ruffin s’il savait qui a abattu l’avion du président Habyarimana. Le président ougandais était pourtant bien placé pour connaître les auteurs de l’attentat qui fut l’élément déclencheur du génocide puisque les deux missiles sol-air tirés sur l'avions présidentiel et qui portaient les références 04-87-04814 et 04-87-04835 étaient des missiles ougandais[1]...

[1] Voir à ce sujet mon livre : Rwanda, un génocide en questions. Editions du Rocher, 2014.
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Moïse Katumbi de nouveau plébiscité pour la présidentielle par une coalition d’opposants

LeMonde / Afrique - Mon, 02/05/2016 - 12:07
L’ex-gouverneur de la région du Katanga est perçu comme le mieux à même de « garantir l’alternance démocratique » au Congo-Kinshasa.
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Les buteurs africains du weekend en Europe

BBC Afrique - Mon, 02/05/2016 - 12:03
Le Sénégalais Sadio Mané, le Ghanéen André Ayew, le Camerounais Samuel Eto'o et le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang font partie des buteurs africains du weekend en Europe. L’EI perd le contrôle de Palmyre Syrie : des habitants fuient Alep Syrie : un accord en vue, selon Kerry
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Manœuvres dans l'acquisition de l'avion présidentiel : Le Parlement exige du gouvernement des clarifications

24 Heures au Bénin - Mon, 02/05/2016 - 12:00

(Dakpè Sossou au cœur de l'action dont les faits rattrapent le cabinet militaire)
Le député Dakpè Sossou a posé une question orale avec débat au gouvernement concernant le dossier avion présidentiel et hélicoptère endommagé. Il se fonde sur l'article 106 du règlement intérieur de l'institution parlementaire pour demander à l'exécutif de Patrice Talon de lui faire toute la lumière sur ce dossier à double volets pour mettre un terme aux rumeurs.
Le dossier dont il est question concerne le régime défunt. Mais l'Etat étant une continuité, le gouvernement de la rupture est tenu d'apporter la lumière nécessaire aux parlementaires, lesquels voudraient en savoir de mieux sur ce dossier taxé d'être l'expression pure et simple d'une manœuvre de mauvaise gouvernance. C'est donc dans le souci d'avoir une idée plus ou moins nette des détails par rapport à l'hélico de type AW 139 immatriculé TY-ABC et ceux concernant le nouvel avion présidentiel le boeing 727 TY-24A. Il est alors demandé au gouvernement de faire toute la lumière sur ce dossier qui rattrape le régime Boni Yayi notamment le cabinet militaire fortement impliqué dans les manœuvres.

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1er Mai: Des manifestations à Béjaia

Algérie 360 - Mon, 02/05/2016 - 11:58

Il y avait peu de monde dans les rues du chef-lieu de wilaya de Béjaïa, hier, au défilé traditionnel du Parti Socialiste des Travailleurs (PST), à l’occasion de la célébration de la journée internationale de travailleurs.

Les manifestants qui s’étaient ébranlés du TRB vers l’esplanade de la maison de la culture Taos Amrouche, ont scandé, comme à l’accoutumée, les traditionnels slogans des partisans de l’extrême gauche. «Contre la politique libérale qui privatise, ferme nos entreprises et favorise l’importation. Contre l’impérialisme qui pille nos richesses. Contre le chômage et la précarité de l’emploi. Contre l’austérité imposée aux travailleurs et aux masses populaires», tels sont, entre autres, les mots d’ordre de la marche du PST, hier, dans le rues de Béjaïa. Le PST plaide, par ailleurs, pour «l’intégration des contractuels dans tous les secteurs, la levée du secret bancaire qui mettra à nu les corrompus et les prédateurs et la consécration des libertés démocratiques»

De leur côté, les travailleurs affiliés au SNAPAP ont également battu le pavé pour réitérer leurs revendications socioprofessionnelles et dire basta à la précarisation de l’emploi. Côté officiel, le wali de Béjaïa a procédé à l’inauguration de deux antennes administratives, l’une à Sidi Ali Lebher, l’autre à Tala Ouriane. Comme il a ouvert symboliquement le SMS de la commune de Béjaïa et récompensé dix ouvriers communaux. Le chef de l’exécutif de la wilaya a aussi procédé à la pose de la première pierre pour la réalisation dans le cadre du Calpiref d’un établissement hôtelier du côté du stade OPOW. Le bureau de wilaya UGTA a, quant à lui, remis des cadeaux aux enfants hospitalisés au CHU de Béjaïa et récompensé les syndicalistes du secteur de la santé. Algérie Poste de Béjaïa a organisé, de son côté, la traditionnelle marche des facteurs, dans les rues du chef-lieu de wilaya, le même jour.

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Vidéo: Chakib Khelil parle quatre langues

Algérie 360 - Mon, 02/05/2016 - 11:58

Encore une vidéo de Chakib Khelil! l’ancien ministre de l’énergie et des mines, Chakib Khelil, a dispensé un discours à ses fans sur sa page facebook, et ce en 4 langues:le français, l’arabe,l’anglais et l’espagnol!

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Après une fausse information publiée puis retirée par “Ennahar” :Rebrab dénonce “une manipulation outrancière”

Algérie 360 - Mon, 02/05/2016 - 11:57

Issad Rebrab, patron du groupe Cevital, a apporté un démenti formel aux informations du site d’Ennahar considérant ces allégations comme une manipulation outrancière basée sur de faux documents.

Cité par le journal Ennahar sur son site internet comme étant impliqué dans le scandale financier dit des “Panama Papers”, Issad Rebrab, patron du groupe industriel Cevital, n’a pas tardé à apporter la contradiction en démentant, dans un communiqué rendu public, hier, les informations relayées par le site du quotidien.
“Issad Rebrab dément catégoriquement les allégations selon lesquelles il serait de près ou de loin impliqué dans le dossier Panama Papers publié le samedi 30 avril, puis retiré dimanche
1er mai par le journal Ennahar online”, a écrit la direction de la communication de Cevital dans son communiqué, ajoutant que le patron du groupe “se réserve le droit de saisir les autorités judiciaires compétentes pour toute mention de son nom dans le cadre de cette manipulation outrancière, accompagnée et basée sur de faux documents”.

Contactée par Liberté, la direction de la communication de Cevital a informé que le responsable du groupe de presse Ennahar, Mohamed Meguedem, alias Anis Rahmani, s’est rétracté et qu’il l’avait assurée du retrait de tous les articles sur cette affaire. “M. Anis Rahmani nous a envoyé un SMS pour nous informer que tous les articles publiés concernant cette affaire sur ses supports ont été retirés”, a précisé la direction de la communication du groupe Cevital. Cette dernière a ajouté que le patron d’Ennahar a exprimé son “respect pour M. Rebrab” qu’il considère “comme un grand homme”, tout en assurant que le responsable de son site d’information sera sanctionné.

Elle a, toutefois, tenu à faire savoir qu’elle a exigé de la publication Ennahar d’insérer un démenti comme l’exigent les normes du droit de réponse, accompagné d’excuses publiques à Issad Rebrab. De son côté, Anis Rahmani a souligné, dans une conversation téléphonique avec Liberté, qu’il “n’était pas informé de cette publication”.
Il a assuré que “les documents publiés n’étaient pas fiables”,et ce, à la suite d’une enquête qu’il dit avoir lui-même menée.

Ennahar “regrette l’incident”
“Le patron de Cevital n’a rien à voir avec cette affaire”, a insisté le patron d’Ennahar qui dit, par ailleurs, regretter “l’incident”.
Questionné sur le fait que l’information soit publiée sur un des supports de son groupe de presse, Anis Rahmani a reconnu qu’il “ne peut pas tout gérer”, précisant qu’il “s’occupe uniquement de la télévision, et non pas des autres supports, comme le journal et le site”. Il a ajouté que le travail fait “n’est pas professionnel”, d’où sa décision “de retirer tous les articles de tous les supports d’Ennahar”. “Je n’ai pas de problème avec M. Rebrab”, a-t-il dit, ajoutant qu’il n’a “ni intérêt politique et encore moins financier” pour s’en prendre au patron de Cevital.

Interrogé sur le sort réservé au journaliste qui a balancé l’information, sans prendre le temps de la vérifier, mais aussi d’informer les responsables de la publication, Anis Rahmani a souligné qu’il appelle “toujours les journalistes à être prudents”, annonçant des mesures disciplinaires contre le responsable du site de son quotidien.

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Malgré les cas de triche au concours de recrutement des enseignants: Benghabrit se déclare satisfaite

Algérie 360 - Mon, 02/05/2016 - 11:48

La ministre de l’Éducation nationale a fait savoir que des tentatives de fraude ont été enregistrées après la distribution des sujets des épreuves et que certains candidats ont utilisé des moyens de nouvelles technologies pour envoyer le sujet via Internet et tenter d’avoir la réponse.

Le concours de recrutement des enseignants, qui s’est déroulé avant-hier, samedi, a enregistré la participation de 971 964 candidats, répartis à travers 1 974 centres d’examen, dont 35 881 enseignants contractuels. L’examen oral aura lieu du 25 au 27 juin et les résultats finals seront publiés le 30 juin prochain. Bien que la ministre de l’Éducation nationale ait affirmé que le concours de recrutement s’est déroulé dans de “bonnes conditions” à travers tout le territoire national, des cas de triche ont été signalés.  Des candidats ont été pris en flagrant délit de triche, selon la première responsable du secteur de l’éducation, Mme Nouria Benghabrit. “La triche est un épiphénomène”, a minimisé, néanmoins, un responsable du ministère de l’Éducation national joint par téléphone, hier.

Selon la même source, le nombre “des enseignants fraudeurs” reste infime par rapport au nombre total des candidats.
“Pour le moment, nous n’avons pas le chiffre exact du nombre d’enseignants accusés de fraude, car nous n’avons toujours pas reçu les PV des centres d’examen”, a ajouté notre interlocuteur. Pour ce responsable du département de Benghabrit, la qualité des surveillants et l’exigence du ministère concernant la transparence ont permis de démasquer les tricheurs. “Les tentatives de fraude avérées lors du concours de recrutement des enseignants confortent la décision du ministère de l’Éducation à recourir au concours et aux épreuves écrites et orales”, a encore souligné  notre source. Dans une déclaration à la presse,  la ministre de l’Éducation nationale a fait savoir  que des tentatives de fraude ont été enregistrées après la distribution des sujets des épreuves. Certains candidats ont utilisé des moyens de nouvelles technologies pour envoyer le sujet via Internet et tenter d’avoir la réponse, a-t-elle expliqué.

La ministre a averti que “toute personne confondue de perturbation du concours, soit en envoyant les sujets, soit en tentant d’obtenir des réponses, sera soumise à enquête, comme cela a été le cas pour le baccalauréat”. La ministre a affirmé qu’elle “ne tolérera aucune tentative visant la crédibilité de ce concours national”, précisant que “la loi sera appliquée de par les sanctions les plus sévères allant jusqu’à l’emprisonnement”.  Mme Benghabrit a ajouté qu’elle “ne permettra nullement que soient déstabilisés les candidats intègres qui ont pris part au concours en toute crédibilité et avec la volonté de réussir”, affirmant que “leurs chances de réussite seront protégées”.
La ministre de l’Éducation nationale a, également, reconnu qu’“un certain nombre de sujets ont été publiés sur Internet. Vérification faite : c’étaient de faux sujets. C’est ce que certaines personnes ont fait l’année dernière lors de l’examen du baccalauréat dans le but de déstabiliser”. À l’heure actuelle, “rien ne permet  de dire que ce ne sont pas des tentatives isolées”. La première responsable du secteur de l’éducation a rappelé que “la traçabilité existe sur les réseaux sociaux et que les auteurs d’une fraude peuvent être identifiés”.

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