La sécurité et la stabilité nationales « exigent la vigilance de tous et la contribution de chacun », a indiqué, vendredi à Alger, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia.
« La tragédie nationale, dont les blessures n’ont pas encore été cicatrisées, est là pour nous rappeler le prix des certitudes excessives ou des négligences mortelles. Alors pêchons aujourd’hui par excès de prudence et de vigilance, plutôt que d’être surpris encore une fois », a déclaré M. Ouyahia à l’ouverture des travaux de la première session du conseil national du parti après la tenue de son 5ème congrès.
« En parlant de la sécurité et de la stabilité du pays, nous avons également à l’esprit les manoeuvres subversives promues par certaines puissances étrangères revanchardes qui n’acceptent pas encore l’indépendance de l’Algérie ou son soutien au droit des peuples à l’autodétermination, exploitant quelques mercenaires politiques qui revendiquent, aujourd’hui, l’indépendance de la Kabylie ou l’autonomie du M’zab », a-t-il dénoncé.
M. Ouyahia a affirmé que l’Algérie « s’est largement immunisée avec la politique de la réconciliation nationale qui a cimentée notre peuple grâce à la clairvoyance et l’engagement » du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, mettant en exergue l’attachement des Algériens à l’indépendance nationale et à l’unité de leur pays.
Il a également rappelé que l’Algérie disposait d’une armée « qui démontre au quotidien sa compétence et sa bravoure » et qui est dirigée par des moudjahidine « toujours fidèles au serment qu’ils ont fait aux glorieux Chouhada de la Révolution de Novembre, à leur tête le moudjahid Abdelaziz Bouteflika, chef suprême des Forces armées ».
M. Ouyahia a tenu, à cette occasion, à rendre hommage à l’Armée nationale populaire (ANP) « qui veille à la sécurité de notre territoire », saluant ses succès dans l’éradication du terrorisme résiduel et contre les réseaux du crime transnational « qui tentent d’inonder le pays avec la drogue et avec les armes de guerre ».
=La prise en charge des défis nationaux nécessite un consensus national=
Par ailleurs, le SG du RND a souligné que la prise en charge des défis nationaux, sécuritaires et économiques « nécessite un consensus national, ou tout le moins de la sérénité dans le pays ».
« Le RND appelle à l’avènement d’un consensus politique dans le respect de la Constitution, des Institutions de la République ainsi que de la volonté du peuple exprimée démocratiquement par la voie des urnes », a-t-il affirmé.
« En attendant cela, nous appelons tous les acteurs à concourir à la préservation d’un climat de sérénité qu’exige d’ailleurs l’opinion nationale », a ajouté le premier responsable du RND.
Pour M. Ouyahia, son parti « n’acceptera jamais que l’Etat soit outragé dans l’impunité, car cela n’est dans l’intérêt de personne comme nous l’a enseigné un passé encore récent ».
Mettant en valeur la vertu du dialogue « tradition ancestrale de notre peuple », le SG du RND a indiqué que la dernière révision constitutionnelle a permis à l’Algérie « de consolider son Etat de droit et ses libertés démocratiques ».
« Cette révision a renforcé les droits politiques de l’opposition. Elle a apporté aussi des garanties supplémentaires à la liberté d’investir dans le respect de la loi », a-t-il ajouté, précisant également qu’elle avait consolidé la liberté de la presse et conforté l’indépendance du pouvoir judiciaire.
« Alors, à défaut de solutions par la voie du dialogue, veillons à ce que la Justice arbitre tous les désaccords et sanctionne toutes les violations de la loi », a-t-il conclu.
Le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, a révélé que trois dossiers importants seront au menu de la tripartite qui réunira dimanche prochain le gouvernement, l’UGTA et le patronat.
Il s’agit essentiellement de la divulgation des axes du nouveau modèle économique, l’investissement et la retraite, dont l’âge légal de départ à la retraite sera repoussé à 65 au lieu de 60 ans.Intervenant en marge d’une journée d’étude sur la Logistique sous le thème: « La logistique comme vecteur de compétitivité des Entreprises », tenue jeudi 2 juin à l’hôtel Aurassi à Alger, le patron du FCE a fait savoir que trois importants dossiers seront débattus lors de la tripartite, en l’occurrence l’âge de départ à la retraite qui sera fixé à 65 au lieu de 60 ans.
Pour Ali Haddad, les cadres algériens qui partent à la retraite à 60 ans sont en mesure travailler encore, ajoutant qu’à compter de 2016, il n’y aura pas de départ à la retraite à 60 ans.
Par ailleurs, il a indiqué le lancement dans les jours à venir du nouveau modèle économique, qui a, faut-il le rappeler, suscité tant de réactions de la parti des ministres du gouvernement Sellal.
Selon lui, ce nouveau modèle économique, annoncé par le chef de l’Exécutif, permettra la création d’une économie productive loin de la rente pétrolière qui représente 98% des recettes financières du pays et l’approbation de nouveaux projets économique.
Haddad a révélé que le troisième point concerne l’investissement et l’industrie, dont les nouvelles formules du crédit, le foncier industriel et les nouvelles facilitations au profit des investisseurs publics et privés.
Le président du FCE a met l’accent sur la nécessité de travailler en vue de sortir de la crise et d’exploiter les infrastructures, les routes, les différents réseaux et structures dans le sens de faciliter le travail des entreprises.
Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a indiqué vendredi que des parties étrangères appuyées par des « mercenaires politiques internes » menacent l’unité nationale.
Lors de son allocution prononcée en marge de la première réunion après son plébiscite à la tête du RND, Ahmed Ouyahia a fait savoir que la situation sécuritaire qui règne dans les pays voisins vise l’Algérie, d’où il faut à ses yeux préserver aussi bien l’armée et le citoyen.Par ailleurs, il a souligné que l’Algérie continue sa lutte acharnée contre le terrorisme, en louant les « résultats réalisés par les éléments de l’ANP dans la lutte contre les derniers résidus du terrorisme ».
S’agissant de la crise économique que traverse le pays, Ouyahia a estimé que celle-ci ne nécessite pas de simples solutions, ajoutant que l’endettement externe est une option simple qu’il faut éviter.
Pour lui, l’Algérie a pu éviter un grand choc économique grâce au remboursement anticipé de ses dettes.
Dans le même sillage, il insiste sur la nécessité de tirer des enseignements en engageant des réformes profondes permettant de sortir de la crise économique.
Selon lui, l’équilibre du budget 2016 est tributaire d’un prix du baril de pétrole à 80 dollars.
L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d’Algérie en France, Amar Bendjama, a révélé que le gouvernement algérien a décidé de geler les subventions octroyées pour soutenir la présence de l’islam en France et la construction de mosquées pour la communauté algérienne en particulier et musulmane en général.
Pour rappel, cette subvention accordée par l’Algérie était, il y a cinq ans, de 4 millions d’euros, l’équivalent de plus de 40 milliards de centimes.Le diplomate algérien a dévoilé au Sénat français lors d’une mission d’information sur l’organisation, la place et le financement de l’islam en France et de ses lieux de culte, le 31 mai dernier, les efforts consentis par l’Algérie pour promouvoir l’islam en France.Il a expliqué aux Sénateurs que l’Algérie ne participe pas directement dans la construction de mosquées en France et que son soutien financier est minime. Il a révélé aussi, lors de son exposé, que l’Algérie a gelé officiellement ses aides à hauteur de 4 millions d’euros aux 50 associations présentes en France et ce depuis cinq ans. Néanmoins, l’Algérie poursuit son soutien financier, en toute transparence, à la Grande mosquée de Paris, dont sa relation avec l’Algérie est enracinée dans l’histoire.
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a révélé ,jeudi soir, à « Echorouk News » avoir affirmé aux syndicats de l’éducation et aux associations des parents d’élèves que seuls le président de la République et le Premier ministre sont habilités de décider du sort du Bac session 2016, émaillé par une fuite sans précédent des sujets d’examen.
Lors d’une réunion urgente convoquée par la ministre de l’éducation, regroupant la tutelle, les syndicats et les parents d’élèves, il a été indiqué dans un communiqué que « des mesures strictes ont été prises ». Toutefois, Benghebrit a rejeté la revendication d’annulation des épreuves du Bac et d’aller vers une deuxième session.
En effet, elle a appris aux partenaires sociaux qu’une telle décision est du ressort du premier magistrat du pays et du chef de l’Exécutif.
Selon des sources de Echoroukonline, les représentants des syndicats ont insisté lors de leurs interventions sur la nécessité d’« annuler les épreuves du Bac» entachées par des fuites des sujets d’examen, dont celui de la physique au dernier jour des épreuves.
Notons que le «Cnapeste» a émis des réserves sur les résultats de la rencontre, tandis que l’ensemble des syndicats insistent sur le « principe d’égalité des chances entre les candidats».
Les syndicalistes ont affirmé avoir demandé de « refaire le Bac » ou d’organiser une « deuxième session ».
Pour sa part le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a indiqué jeudi que les procureurs de la République dans certaines wilayas du pays avaient ordonné à la police judiciaire de la Gendarmerie nationale d’ouvrir une enquête sur les faits liés à la fuite des sujets du baccalauréat (session 2016).
Il est attendu que le P-dg d’Air Algérie, Mohamed Abdou Bouderbala, reçoive dans quelques semaines le rapport financier de la compagnie nationale aérienne pour l’année 2015.
Déjà les résultats préliminaires ne sont pas reluisants par rapport ce qui était attendu, selon le commissaire aux comptes, en raison de la forte dépréciation du dinar cette année-là, sachant que les revenus de la compagnie aérienne sont en dinars et les dépenses en dollars.
C’est cette situation jugée négative, dont a héritée l’actuel P-dg, qui pourrait retarder les consultations avec les partenaires sociaux qui réclament des augmentations de salaires depuis des années et les projets de renouvellement de la flotte.
Par ailleurs, Air Algérie a terminé sa restructuration, programmée il y a cinq ans, en quatre entités distinctes, dont celle technique sera lancée le mois de juillet prochain et celle des opérations au sol en janvier prochain.
En outre, la compagnie nationale envisage de louer deux avions indonésiens et deux autres de Tassili Airlines pour faire face au rush des estivants et des pèlerins.
Alors que le Maroc, déjà qualifié pour la CAN 2017, affronte la Libye vendredi, Mehdi Benatia se projette vers l’avenir. Celui des Lions de l’Atlas version Hervé Renard, mais aussi le sien, puisque le capitaine marocain devrait quitter le Bayern Munich cet été.
Jeune Afrique : Hervé Renard a-t-il changé en profondeur le fonctionnement de la sélection ?
Mehdi Benatia : Il n’est là que depuis quatre mois. Avec lui, nous avons réussi à nous qualifier pour la CAN 2017, à deux journées de la fin. Hervé Renard a redistribué les cartes. De nouveaux joueurs sont arrivés. Il est arrivé avec son expérience de l’Afrique, mais aussi sa façon de travailler, très européenne. C’est quelqu’un qui est proche des joueurs, qui communique beaucoup avec eux. Il sait aussi se monter rigoureux et strict. Il est intransigeant sur la discipline. Mais je ne veux surtout pas occulter le travail qui a été fait avant. Avec Badou Zaki, il y avait des résultats.
Quelles sont les grandes lignes du discours du nouveau sélectionneur ?
Il nous a dit qu’il y a du talent, du potentiel dans cette équipe. Mais qu’elle manque de grinta [combattivité en italien]. Il veut que nous nous comportions comme des morts de faim sur le terrain. Et il cite les exemples de l’Algérie, de l’Egypte… Des équipes qui ont une grosse qualité technique, mais qui jouent aussi avec le cœur. Les supporters attendent qu’on redevienne une des meilleures sélections d’Afrique. Ici, certains estiment que c’est déjà le cas, puisque nous venons de gagner trois matches de suite (1-0 et 2-0 face au Cap Vert et 2-0 contre le Gabon) sans prendre de buts. D’autres attendent de voir la suite. Pour l’instant, nous n’avons encore rien fait. C’est prometteur, mais attendons la suite avec les échéances qui arrivent, comme les qualifications pour la Coupe du monde 2018 et la CAN au Gabon. Vous savez comment cela se passe : si les résultats ne sont pas là, le coach sera critiqué. C’est partout pareil…
C’est peut-être le moment de partir du Bayern. Je vais en parler avec mon agent après le match contre la Libye
En tant que capitaine, entretenez-vous des rapports privilégiés avec Hervé Renard ?
Je suis en sélection depuis plusieurs années, je m’entends bien avec tout le monde, et je n‘ai pas attendu d’avoir le brassard pour parler avec le groupe. Je suis effectivement un des relais du coach, mais je ne suis pas le seul. Et puis, même les nouveaux joueurs qui arrivent en sélection s’expriment, parlent. Je trouve que c’est positif et important.
Vous êtes sous contrat jusqu’en juin 2019 avec le Bayern Munich. Mais un départ semble se confirmer…
J’ai vécu deux saisons consécutives assez compliquées au Bayern Munich, à cause des blessures. Je ne suis d’ailleurs pas le seul dans ce cas, et c’est un problème dont il faudrait connaître les raisons. Je suis effectivement sous contrat avec le Bayern, où un nouveau coach (l’Italien Carlo Ancelotti, NDLR) va arriver. Mais le club vient de recruter Mats Hummels (Borussia Dortmund) en défense centrale. C’est peut-être le moment de partir. Je vais en parler avec mon agent (Moussa Sissoko, NDLR) après le match contre la Libye. Il faudra aussi connaître la position de mon club.
On parle de vous en Italie (Juventus Turin, AS Roma), mais aussi en Angleterre (Arsenal)…
C’est vrai qu’au départ, je penchais un peu plus pour l’Italie, un pays où j’ai joué (Udinese, AS Roma), que j’aime et qui me manque. Mais d’autres propositions arrivent. Je vais les étudier. Et ensuite viendra le temps de la réflexion et du choix…
Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, s’est recueilli, vendredi à Chahid El Hafid (camps de réfugiés sahraouis), à la mémoire du président sahraoui et secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, décédé mardi dernier des suites d’une longue maladie.
M. Bensalah était accompagné du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, du vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, et du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni.
M. Bensalah a récité la fatiha du Saint Coran et signé le registre de condoléances.
Né en 1948 à Smara où il a effectué ses études, le défunt était membre fondateur du Front Polisario et chef militaire au front jusqu’à son élection après l’assassinat d’El-Ouali Mustapha Erraqibi le 9 juin 1976.
En octobre 1976, lors du 5e congrès du Front Polisario, le défunt fut également désigné président de la RASD.
Décès du président sahraoui: M. Bensalah signe le registre de condoléances
CHAHID EL HAFED,(camps de réfugiés sahraouis)- Le président du Conseil de la nation Abdelkader Bensalah a signé vendredi à Chahid El Hafed (camps de réfugiés sahraouis), au nom du président de la République Abdelaziz Bouteflika, le registre de condoléances suite au décès du président sahraoui Mohamed Abdelaziz réaffirmant le soutien de l’Algérie peuple et direction au peuple Sahraoui dans sa lutte pour la liberté.
» Nous nous inclinons à la mémoire du président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, secrétaire général du Front Polisario, et en cette douloureuse épreuve qui frappe le peuple sahraoui frère par la perte d’un valeureux militant et d’un grand dirigeant militaire et politique, symbole de sa lutte pour la libération », a écrit le président du Conseil de la nation dans son message de condoléances.
« Le parcours du défunt président inspirera le peuple sahraoui et le guidera pour la concrétisation de ses objectifs légitimes de liberté et de la dignité », a-t-il ajouté.
Notre présence, sur instruction du président de la République Abdelaziz Bouteflika pour partager la douleur du peuple sahraoui éprouvé par la perte de son grand dirigeant est pour nous une occasion de réitérer le soutien de l’Algérie, peuple et direction, à son combat jusqu’à la concrétisation de ses nobles objectifs par l’exercice de son droit à l’autodétermination », a conclu M. Bensalah.
Bonne nouvelle pour les usagers des téléphériques d’El Madania et de Riadh El Feth. Fermés depuis janvier dernier en raison des travaux de rénovation et de modernisation, ils seront rouverts aux passagers, a annoncé l’Entreprise de transport algérien par câbles (Etac).
Ainsi, le téléphérique de Riadh El Feth (Monument des martyrs) rouvrira lundi 6 juin, alors que celui d’El Madania reprendra du service le jeudi 16 juin, indique un communiqué de cette entreprise chargée de l’exploitation des téléphériques en Algérie.
Les navettes de substitution, mises à la disposition des usagers des deux téléphériques depuis l’interruption du trafic en janvier dernier, « continueront à assurer la liaison entre les gares d’extrémité des installations et ne prendront fin qu’à la date de réouverture des deux stations », assure la société.
L’Etac a été créée en décembre 2014 en partenariat entre l’entreprise du métro d’Alger (Ema), l’entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (Etusa) et l’entreprise française du transport par câble (Poma).
Cette société a pour mission principale l’exploitation et la maintenance des installations de transport par câble ainsi que l’étude et la réalisation des systèmes de transport par câble.
Les solutions de transport par câbles d’Alger accueillent près de 4 millions de passagers/an, selon les chiffres communiqués par la société.
Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa a salué jeudi les efforts de l’Algérie dans la préservation de la stabilité dans son environnement géopolitique et celui de la région du Sahel en particulier, ainsi que son souci de renforcer et de protéger la sécurité et la stabilité à la lumière de ces défis.
Lors de sa rencontre avec son homologue le président de l’assemblée nationale française, Claude Bartolone, M. Ould Khelifa a mis en avant « les menaces inquiètantes que représentent le flux d’armes et le trafic de drogue sur la sécurité de la région », passant en revue « les efforts de l’Algérie dans la préservation de la stabilité dans son environnement géostratégique et la région du Sahel en particulier ».
Selon le communiqué de l’APN, le même responsable a cité en exemple le succès de l’Algérie qui a réussi à réunir les belligérants maliens pour la signature d’un accord préservant l’intégrité territoriale de ce pays, soulignant que l’Algérie « veille toujours à opter pour le dialogue pacifique et le bannissement de la violence dans le règlement des conflits ».
Le président de l’Assemblée a appelé « à davantage de coordination et de concertation entre les deux pays pour faire face au terrorisme qui est désormais un ennemi commun pour tous », a indiqué le même responsable, ajoutant que l’approche de l’Algérie était fondée sur l’appui aux efforts de développement et la lutte contre la pauvreté, un des plus importants moyens d’éradiquer le terrorisme et de mettre fin à l’immigration clandestine ».
Ould Khelifa a saisi l’occasion de la rencontre pour réaffirmer la position de l’Algérie vis à vis des questions palestinienne et sahraoui, ajoutant que « les chartes et décisions onusiennes doivent contribuer à éteindre le feu de la discorde au Moyen Orient et en Afrique ».
« L’Algérie et la France peuvent contribuer ensemble à réaliser la justice et à soutenir la légalité internationale ».
Evoquant l’aspect économique, le président de la chambre basse du Parlement a rappelé les visites échangées entre les présidents et membres des gouvernements des deux parties qui ont permis de booster les relations bilatérales, mettant en exergue l’importance de les « renforcer par un partenariat économique mutuellement bénéfique pour les deux parties à travers la diversification des champs de coopération, ce qui permettra de bénéficier des expériences de chaque partie pour l’intérêt commun de la région ».
Les membres de la grande commission parlementaire ont œuvré depuis la création de ce cadre consultatif à choisir les thèmes qui intéressent les deux pays en vue de les examiner dans un climat empreint de sérieux et de responsabilité à même de hisser les relations de coopération à de meilleurs niveaux, a précisé le responsable.
Il a dans ce sens rappelé le dernier amendement constitutionnel, initié par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et adopté par le Parlement, soulignant son importance en matière de promotion de l’exercice démocratique et de construction d’un nouveau model de développement qui encourage les investissements algériens et étrangers.
Le président de l’Assemblée nationale française a indiqué que les parlementaires sont assignés de la mission de soutenir les gouvernements des deux pays dans l’orientation des efforts vers le renforcement de la coopération en matière de lutte contre le terrorisme.
Il a indiqué dans ce sens que les deux parties sont soucieuses de préserver la sécurité de la région méditerranéenne, exprimant sa satisfaction quant au partenariat gagnant-gagnant pour les deux parties, partant du principe que son pays est conscient de l’importance de poursuivre et de renforcer la coopération
nord-sud.
Le responsable a enfin souligné la nécessité de trouver des solutions politiques aux questions en suspens dans le cadre de l’ONU.
La présidente du Croissant Rouge Algérien (CRA), Saida Benhabiles, a indiqué, vendredi, à Tizi-Mahdi, ouest de Médéa, que la priorité de la nouvelle stratégie du CRA est d’orienter tous ses efforts vers les régions les plus déshéritées et aux habitants des villages et hameaux.
S’exprimant à l’occasion de la remise de dons alimentaires au profit de familles démunies de la commune de Tizi-Mahdi, la présidente du CRA a mis l’accent sur la nécessité de rationaliser les dons et les aides qui parviennent au CRA, en ciblant en priorité les couches les plus défavorisées de la socièté, notamment celles issue des zones enclavées.
Mme Benhabiles qui a supervisé l’opération de distribution d’un lot de 500 colis alimentaires, à travers plusieurs villages isolés, relevant des commune de Tizi-Mahdi, Bouaichoune, Bouchrahil et Guelb-el-Kebir, a fait part du souci de son organisation d’éviter d’être un lourd fardeau pour les pouvoirs publics.
« Nous avons refusé d’être une charge pour l’Etat, notamment durant cette conjoncture difficile, nous comptons sur l’esprit de solidarité des Algériens, en particulier les grands donateurs, pour permettre au CRA d’accomplir sa mission », a-t-elle indiqué à l’APS, ajoutant que le CRA doit être un élément d’accompagnement de l’action du gouvernement et non pas une charge supplémentaire pour ce dernier.
Elle fait état, en outre, de l’envoi récent de pas moins de 48 tonnes de médicaments au profit des hôpitaux de Tamanrasset, Adrar, Ménéa et El-Baidh, à raison de 12 tonnes par structure, dans le cadre d’une action humanitaire en direction des patients et malades issus de ces régions.
S’agissant de l’action de solidarité durant le mois de Ramadhan, Mme Benhabiles a annoncé la suppression de la distribution des repas chauds à emporter, dans un esprit de préservation de la dignité de citoyen, a-t-elle expliqué, précisant que les repas seront remplacés par des colis alimentaires qui seront distribués aux familles dans le besoin.
Les restaurants gérés par le CRA seront ouverts aux gens de passage, les travailleurs des chantiers de réalisation, les sans abris et les migrants, a-t-elle souligné.
Mme Benhabiles a déclaré à l’APS qu’un fichier des familles et personnes démunies est en cours d’élaboration, auquel sont associés les imams, les cheikhs de zaouia, le notables et les associations caritatives.
« L’objectif de ce fichier est de fermer la porte aux « opportunistes », appuyer l’action de solidarité du gouvernement, assurer plus de transparence dans le distribution des aides et préserver la crédibilité du CRA au sein de la société », a-t-elle affirmé.
Le Tribunal correctionnel de Paris a fixé, vendredi au cours d’une audience, le procès de diffamation contre le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, par le quotidien français Le Monde, au 20 juin 2017.
Au cours d’une première audience procédurale et de fixation de la date du procès, les avocats des deux parties ont été informés de la date par la juge, précisant que quatre audiences de relais ont été retenues, jusqu’à la date du procès, à raison d’un relais chaque trimestre pour le maintien de l’assignation.
La plainte, rappelle-t-on, a été déposée par les autorités algériennes au lendemain de la publication, le 5 avril, par ce quotidien français d’un article intitulé « L’argent caché des Chefs d’Etat » dans l’affaire « Panama papers », avec la photo du président Bouteflika en Une alors que dans l’article principal, le nom du Chef de l’Etat n’est aucunement évoqué.
Le lendemain, le journal a publié en page 8 un entrefilet de quelques lignes en précisant qu’il s’agissait d’une « erreur ».
Lors de la dernière visite du Premier ministre français, Manuel Valls, en Algérie, dans le cadre du Comité intergouvernemental de Haut niveau (CIHN), le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait indiqué, dans une conférence de presse, que la décision de poursuivre ce quotidien français avait
été prise parce que ce journal a porté atteinte « gratuitement » à l’honneur et au prestige du président de la République.
« La décision a été prise tout simplement parce que ce journal (le Monde), respecté et respectable s’est permis de porter atteinte à l’honneur et au prestige de l’une des plus importantes institutions du pays, gratuitement, puisque l’information était fausse et non fondée », a précisé M. Sellal pour lequel Le Monde « a porté atteinte à un symbole de ce pays, au Président de ce pays, connu pour avoir été tout jeune un des plus grands combattants pour l’indépendance du pays ».
Le procès du 20 juin 2017 durera 1h 30, selon la juge, et devra se dérouler sans témoins.
L’avocat du quotidien, Christophe Bigot, a déclaré à la juge que la défense « n’a pas encore mûri ses arguments » ou façon de dire simplement qu’il n’existe aucun argument à la diffamation.
A l’issue de cette audience procédurale, la partie plaignante, représentée par Chems-eddine Hafiz et Basile Ader, ont expliqué aux journalistes présents qu’ils ont choisi « la voie de citation » pour que l’affaire soit traitée « rapidement » et que la lettre de regrets envoyée par la direction du Monde n’est pas prise en considération.
L’hebdomadaire Jeune Afrique a rapporté, dans une précédente édition, que le directeur du Monde, Jérôme Fenoglio, avait adressé une lettre, en date du jeudi 7 avril, à l’ambassadeur d’Algérie en France, Amar Bendjamâa, dans laquelle il lui exprimait ses « regrets » pour le « rapprochement malencontreux » avec le président Bouteflika dont le nom « n’est pas mentionné » dans les fichiers des « Panama papers ».
Les deux avocats ont précisé qu’ils réclament, au titre de l’action publique, une condamnation du directeur du Monde à un (1) euro symbolique pour diffamation, une publication judiciaire en première page du journal et une condamnation du prévenu et de la société éditrice à verser 10.000 euros qui serviront pour les frais de justice.
L'ancien secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, sera enterré ce samedi à Bir Lahlou, en zone contestée.
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