L’ ex-Membre du Bureau politique du FLN, Daadoua Layachi a annoncé hier sur les colonnes de notre confrère El- Khabar une autre initiative visant la destitution du SG du parti, Amar Saadani. Une démarche qui est en cours et qui sera adressée au président de la République, président du FLN, Abdelaziz Bouteflika. Il a expliqué que cette initiative est la consé- quence du silence de Saadani suite à l’atteinte de la personne du chef de l’Etat par la France, à la dangereuse dérive dans laquelle se débat le parti et son manque d’enthousiasme et d’engagement envers les défis économiques et les menaces sécuritaires qui pèsent sur le pays.
Selon El-Khabar, Daadoua est convaincu que cette initiative sera concrétis ée pour que le Président Bouteflika suspende Saadani à la tête du FLN. Pour lui c’est » un SG qui a été imposé…), soulignant que cette initiative intervient dans un climat propice. Il veut pour argument le silence de Saadani à l’égard de l’ » humiliation » de la personnalit é du chef de l’Etat par la France, et de dire » Cela nous permet de douter qu’il est (Saadani » partie prenante dans cette cabale contre le Président de la République. Son silence est une caution sur ce qui a été fait par l’autre partie en l’occurrence la France « . Il se dit également en faux contre ce qui est répandu que Saadani va réagir sur cette affaire : » le sujet est achevé et le train est arrivé à destination « .
Il se dit également s’exprimer au nom des militants des 48 wilayas des cadres du parti dont des moudjahines et de centaines de membres du Comité central qui ont décidé de saisir le Président Bouteflika en sa qualité de président du FLN afin qu’il mette fin aux fonctions de Saadani à la tête du parti. Pour la suite, l’ex-membre du BP suggère divers pistes que le Président jugera utile pour sortir le parti de ce marasme organique : replacer le FLN dans la situation organique d’avant la tenue du récent congrès et dont le recours n’a toujours pas été tranché par le Conseil d’Etat, rappelle-til, la tenue d’un congrès extraordinaire ouvert à la direction politique qui a refusé de prendre part aux travaux du précédent congrès et qu’il qualifie de » fabriqué » ou tout simplement le Président désigne une commission nationale pour le redressement organique du FLN.
Ammar Zitouni
«La culture algérienne est devenue un centre d’intérêt en Grande-Bretagne», dira le représentant britannique à Alger.
La Grande-Bretagne prend en compte la nécessité de consolider d’importants liens économiques avec l’Algérie. C’est ce qu’a laissé entendre l’ambassadeur de Grande- Bretagne en Algérie, Andrew Noble, en annonçant à partir d’Oran que «plus de 200 hommes d’affaires britanniques séjourneront en Algérie à partir de mi-mai prochain». Une telle visite des hommes d’affaires britanniques, explique l’ambassadeur, porte dans ses dimensions l’exploration, avec leurs homologues algériens, des opportunités de coopération économique et de partenariat entre les deux pays. Sur sa lancée, il a ajouté détaillant la démarche britannique tout en l’expliquant que «nous voulons créer des relations solides entre les citoyens algériens et britanniques, et pas seulement entre les opérateurs économiques». Les propos ont été tenus à l’occasion du coup d’envoi de la 3ème édition d’une conférence internationale, ELT Conférence. Ladite rencontre est dédiée à l’enseignement de la langue anglaise.
Le représentant diplomatique britannique à Alger estime que «la culture algérienne est devenue un centre d’intérêt en Grande-Bretagne». Il ajoute en affirmant qu’«elle (la culture algérienne) est en train de vivre de grands jours». L’ambassadeur britannique, revenant sur un tel événement culturel, en expliquant qu’«en trois années seulement, cette conférence organisée par le British Council est devenue l’événement le plus important du monde pour les enseignants de la langue anglaise». La même source ajoute en indiquant que «cela démontre l’intérêt porté par l’Algérie à l’enseignement et à l’apprentissage de l’anglais».
Le directeur du British Council, Martin Daltry, n’a pas omis de signaler au passage l’intérêt particulier réservé par l’Algérie et les Algériens pour la langue anglaise. Il dira en ce sens que «dans un pays aussi grand et diversifié que l’Algérie, la demande enregistrée pour l’enseignement et l’apprentissage de l’anglais est très importante et représente un véritable challenge pour offrir aux enseignants des outils didactiques de grande qualité». Pour étayer ses propos, il est revenu sur la récente visite effectuée par la ministre de l’Education nationale en Grande-Bretagne. Comme il n’a pas omis de souligner la participation de cette dernière (Benghebrit Ndlr) au Forum mondial de l’éducation, qui s’est tenu à Londres en janvier dernier. Ce n’est pas tout. Le directeur du British Council n’a pas dissimulé sa satisfaction quant à l’approbation de la ministre pour élargir le programme d’éducation et d’enseignement de la langue anglaise en Algérie.
Il ajoutera en signalant que «les échanges universitaires connaissent des avancées remarquables». En chiffres, «quelque 50 étudiants algériens en PHD poursuivent leur cursus en Grande-Bretagne», le directeur du British Council dira que «cinq millions d’apprenants algériens suivent nos programmes éducationnels sur la BBC Arabic et Radio Algérie, entre autres, et plus d’un million à travers les sites d’enseignement de l’anglais sur Internet, ainsi que plus de 1000 apprenants au niveau du centre d’enseignement de British Council à Alger». Le directeur de la coopération et de la communication au ministère de l’Education nationale, M.Bouazza, a, pour sa part, affirmé que «cette conférence, animée par des experts de renom, est d’un grand impact sur l’amélioration du niveau des enseignants d’anglais et de leur rendement en classe».
Il ajoute en soulignant que «cela se répercute de manière positive sur les élèves». Dans un autre point de vue, il a relevé que le département de Benghebrit «accorde une grande importance à l’enseignement de la langue anglaise dans les différents cycles de l’enseignement». D’un ton élogieux, il a affirmé que «les relations avec le partenaire britannique sont très fortes». La 3ème édition de la conférence internationale ELT Conférence a été dédiée à l’enseignement de la langue anglaise. Elle est placée, cette année, sous le thème: «De la théorie à la pratique dans les classes de langues». Quelque 80 ateliers pratiques sont au programme avec la présence de 60 experts internationaux de renom. Pas moins de 1200 professeurs, étudiants et inspecteurs de la langue anglaise venus des quatre coins du pays sont au rendez-vous.
Dix-sept personnes ont été présentées, vendredi, devant le procureur de la République, près le tribunal d’El-Harrach, pour aide et assistance au détenu ‘H. Oussama’ dans son évasion de l’établissement pénitentiaire d’El Harrach, indique samedi un communiqué de la Cour de justice d’Alger. Selon l’enquête préliminaire menée par les services de la police judiciaire sous la supervision du parquet, l’évasion a été facilitée, planifiée et exécutée avec l’aide de l’avocate du détenu, la complicité de certains agents de l’établissement pénitentiaire et l’implication de certains membres de la famille du détenu, souligne la même source. Une instruction judiciaire a été ouverte contre les inculpés pour association de malfaiteurs, complicité et aide et assistance à un détenu, dans son évasion.
Le juge d’instruction a ordonné la mise sous mandat de dépôt de dix inculpés et le placement sous contrôle judiciaire et des mandats d’arrêt contre ceux en état de fuite.
L’enquête suit toujours son cours. Sept personnes, dont 3 membres d’une famille et une avocate, ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt, dans le cadre de l’enquête ouverte, suite à l’évasion d’un détenu à El-Harrach à Alger, avait indiqué, samedi, un communiqué de la Gendarmerie nationale, rappelle-t-on.
La Cour constitutionnelle du Soudan a ordonné la levée d'une interdiction de publication imposée il y a cinq mois à un des plus i
La Cour constitutionnelle du Soudan a ordonné la levée d’une interdiction de publication imposée il y a cinq mois à un des plus importants quotidiens indépendants du pays, Al-Tayar, a annoncé lundi à l’AFP son rédacteur en chef.
« Nous allons reprendre la publication du journal dans les jours qui viennent grâce à cette décision de la Cour », a déclaré Osman Merghani.
L’avocat du quotidien, Nabil Adib, a confirmé cette décision. Aucun responsable de la Cour constitutionnelle n’était disponible immédiatement lundi pour s’exprimer sur ce sujet.
Le puissant Service national du renseignement et de la sécurité (NISS) soudanais avait suspendu la publication du quotidien Al-Tayar en décembre après une série d’éditoriaux critiquant le gouvernement pour la baisse des subventions sur les carburants et l’électricité.
Le journal avait contesté cette décision devant la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays.
Des officiers du NISS confisquent régulièrement les éditions entières de journaux en raison de la publication d’articles dont ils n’approuvent pas le contenu. Certains journaux sont parfois fermés ou interdits de publication.
Al-Tayar avait ainsi vu toutes ses copies saisies en février et en mai 2015.
Le Soudan est au 174e rang sur 180 pays dans le classement 2015 de Reporters sans frontières (RSF) sur la liberté de la presse. L’ONG dénonce des cas de censure, des procès et de lourdes peines contre les journalistes.
Le Métier de commandement reste l´un des plus difficiles, en particulier au Mali où les forces féodales et obscurantistes ont encore pignon sur rue. Le commandement est ainsi vu comme l´apanage des seuls hommes. Eh, bien non! Pareille injustice ne saurait plus être de mise au sein de l´administration malienne! C´est du moins la lecture que nous avons faite du Conseil des Ministres de ce 27avril 2016.
En effet, le Ministère de l´Administration Territoriale a procédé mercredi dernier à une série de nominations. Et, les femmes, sans s´y tailler la part du lion comme leurs collègues au masculin, y montent en grade!
C´est là décision magnifique à saluer. Et, nous la saluons vivement, faisant nôtres les cris de joie des marins anglais en l´honneur de leurs commandants : «hourra, hourra»!
Et qui sont les heureuses élues? Elles ont comme noms: Madame Natogoma SAMAKE, Attaché d’Administrateur désormais sous.préfet de l´Arrondissement de Diamou; Madame Fatou GUEYE, Administrateur civil, nommée sous-préfet de Arrondissement de Oualia ; Madame Aoua Modibo BERTHE, Attaché d’Administration promue sous-préfet de l´Arrondissement de Lakamané et MadameAïssata DIARRA, Administrateur civil est le nouveau sous-préfet de l´Arrondissement de Marena. Voilà pour celles qui vont dans la région de Kayes!
Pour la région de Koulikoro, nous avons: Madame Maïmouna KEITA, Administrateur civil, tout nouveau sous-préfet de l´Arrondissement de Sirakorola; et Madame Kadidia Sanaga BAYOGO, Administrateur civil qui va dans l´Arrondissement de Kourouba comme sous-préfet!
Dans la région de Sikasso, les heureuses élues sont: Madame Korotoumou SANOGO, Administrateur civil, sous-préfet de l´Arrondissement de Faragouaran; Madame Fatou TRAORE, Secrétaire d’Administration, sous-préfet de l´Arrondissement de Sanso; Madame Moussokoro DIAKITE, Attaché d’Administration, sous-préfet de l´Arrondissement de Loulouni; et Madame Aminata SANOGO, Administrateur civil, sous-préfet de l´Arrondissement de Konseguela.
La région de Segou ne demeure pas en reste, avec Madame Aya Samba BOCOUM, Administrateur civil, sous-préfet de l´Arrondissement de Sy!
Soit au total onze femmes promues au sein du personnel de commandement ainsi reparties: la région de Kayes (4); la région de Koulioro (2); la région de Sikasso (4) et la région de Segou (1)!
Il ne reste plus qu´à leur envoyer tous nos voeux de pleine réussite! Mais aussi à les confier à Dieu, Le Tout-Puissant et le Meilleur Protecteur dans un pays où certains prennent plutôt plaisir à tuer des femmes qui osent! Alors, que Dieu Veille sur vous, enfants du Mali!Et bravo au Gouvernement, à travers le Ministère de l´Administration Territoriale, pour cet acte fondateur!
Hawa Yombé
La réfondation
CBSD! L’acronyme pourrait bien, chez nous, signifier Commandant de Brigarde pour les Sans Domicile! Mais il n´en est rien! L´acronyme étant plutot l´une des mutiples trouvailles de l´Union Européenne encore en quête de marques sécuritaires! Et, il correspond à Capacity Building in Support of Security and Development dont nul expert ne saurait vous dire le sens exact, à en croire Monsieur Nicolas Gros-Verheyde, Rédacteur en chef de B2 – Bruxelles2, Correspondant UE/OTAN à Bruxelles pour Ouest-France, Sud-Ouest et Lettre de l’expansion et Auditeur de la 65e session de l’IHEDN (Institut des Hautes Etudes de la Défense nationale)!
Alors, retenons-le comme ça: le CBSD c´est le Capacity Building in Support of Security and Development! Puisque la trouvaille va, de toute façon, compter dans nos vies, en ce sens qu´elle concerne aussi nos armées d´ici! En ce sens qu´il s´agit, au sein du CBSD, de voir « comment l’Europe peut s’engager, en Afrique notamment, pour stabiliser les armées des pays, les entraîner et les équiper afin qu’elles soient en situation d’assurer elles-mêmes la sécurité et la stabilisation de leur pays ? Quels équipements financer ? Sous quelles conditions ?».
La cause est noble et la brave UE toujours à nos côtés est à saluer! Même si elle donne plutôt l´impression d´y patauger encore. Et, depuis tout le temps qu´on en parle! Les Chefs d’Etat et de gouvernement, les ministres des Affaires étrangères et ceux en charge de la défense de l´UE ayant, depuis fin décembre 2013, chargé la Commission et la Haute représentante de l’UE, Federica Mogherini de se penser sur ces questions d´importance capitale.Mais à l´UE, la patience est un exercice qui se pratique au quotidien! Parce que, de l´avis de ceux qui empruntent les belles avenues de Bruxelles, c´est toujours des «communications, des consultations, des propositions» à n´en jamais finir! Et, ça use, disons, du côté de l´Afrique! Puisque l´UE, comme on dit dans le sérail, maîtrise son destin! Et, les réunions y sont toujours aussi grassement payées!
Cela, nul ne saurait d´ailleurs le leur reprocher, dans la mesure où ils ont, à un moment donné de leur histoire, accepté de renoncer à leurs égo individuels et nationaux pour s´unir!
Ce que l´Afrique n´a jamais réussi à faire, et, depuis le quinzième siècle! Et, le résultat aujourd´hui nous tape à la figure! Avec cette Afrique nôtre, immense et fort riche mais vivant toujours d´aumône. Conséquence: nous n´avons que des armées nationales nues, comme ces nobles âmes qu´on promenait jadis de marché en marché, toujours en quête du plus offrant!
Et qui veut habiller son armée doit savoir attendre!Alors, attendons! Au moins, d´ici juin! Délai avancé à l´UE pour la promesse d´une proposition!
De toute façon, gourous de Bruxelles ont toujours eu leur agenda; et, ça se respecte!
Sauf que l´heure n´est plus à la fanfaronnade mais à la lutte, à la vraie lutte contre le terrorisme. Du moins, pour qui sait que la terreur s´internationalise grand, au moins depuis! Et, «la défense, ce n’est plus de rendre hermétiques nos frontières, c’est de permettre aux autres pays du voisinage et plus loin d’assurer leur stabilité», avertit le général grec Mickael Kostarakos, président du comité militaire de l’UE que cite Monsieur Nicolas Gros-Verheyde.
Quant aux liens forts qu´entretiennent sécurité africaine, stabilisation des armées africaines, économie et développement ne sont plus à démontrer. Le goût toujours aussi prononcé des Africains pour l´exil économique, l´asile politique ou l´asile sécuritaire est, de toute façon, là pour nous le rappeler sans cesse.
Mais le gourou, par définition même, est toujours aussi absorbé par sa religion, incapable de sentir le moindre vent extérieur. Ainsi, des jeunes d´Afrique ont beau, chaque jour en milliers, périr sur les sables brûlants du Sahara ou sous les eaux de la méditerrannée, les gourous resteront les gourous, c´est-à-dire des monstres froids aux dents polies! Et l´Afrique n´aura rien d´autres que des promesses, encore et toujours des promesses!
Enfin, pour une fois, ne cédons pas au pessimisme! L´UE politique va peut-être nous surprendre agréablement, en s´arrachant, cette fois-ci, des crocs de ses gourous; et prendra donc à cet effet les décisions qui s´imposent.
Pour autant, ne rêvons pas trop! Car, même au cas où l´UE donnerait un contenu viable à son CDBS, elle ne donnerait que des broutilles qu´aux armées africaines. La vérité, de l´avis de l´expert, c´est qu´il s´agit simplement de donner à nos armées des équipements «en radios, véhicules, gilets-pares balles, uniformes, outils de déminage» mais aussi de leur «bâtir des casernes». C´est déjà ça! En tout cas, pour des États qui ne peuvent même pas donner à manger à leurs armées! Et, pour l´auditeur de la 65e session de l’IHEDN (Institut des Hautes Etudes de la Défense nationale), c´est même «vital pour avoir une armée qui ne soit pas tentée de rançonner la population ou tout simplement de « rentrer à la maison » (= déserter) « pour aller manger car il n’y a pas de cantine sur place ».
Autant, avec l´expert Européen, dire: «tout saut les armes»! Et, il ajoute: «le principe est clair également: il n’est pas question de livrer des armes. Ce n’est pas le karma de l’Union européenne. Ce n’est pas son objectif.» !Une vérité qui sonne triste et dur mais tellement vrai que les Africains doivent prendre leurs responsabilités, toutes leurs responsabilités historiques ! Parce que la question des armées c´est quand même une question de souveraineté nationale. Et ce n´est pas aux autres de travailler à notre souveraineté à notre place!
En clair, l´Afrique doit travailler au financement de ses armées!
Et, pour sûr, aucun pays n´y arrivera seul, aucun! Pas l´Afrique du Sud ou le Nigéria ou encore l´Algérie, encore moins les États nains du Sahel dont la plupart sont d´ailleurs des semblants d´État!
Alors, que faire, comme disait Lénine?
Comme celui-là, point n´est besoin de dire: «prolétaires de tous pays, unissez-vous!». Les grands prolétaires d´antan ayant eux-mêmes volontiers basculé dans le bloc «capitaliste bourgeois»!Pour autant, l´Histoire ne fait que commencer! Et, pour ne pas rester l´éternelle couille molle de l´Histoire, l´Afrique doit moins prêter son sein aux caresses sans lendemain et s´engager durablement, pour l´avenir, pour la postérité.
Cela s´appelle, avec Bob Marley, l´Afrique doit s´unir! Pas des unions factices à l´union africaine, à la CEDEAO ou à l´UEMOA. Lesquelles ont, de toute façon, montré leur limite. Et nos décideurs en sont réduits à flagorner les «PTF» (Partenaires Techniques et Financiers), en particulier l´UE! Histoire de pouvoir obtenir quelques sous pour nos armées! Car, figurez-vous, c´est la «généreuse donatrice» qui paie les «soldes des armées de l’Union africaine». Et, selon Bruxelles2: «cet argent provient du budget communautaire qui transite par le Fonds européen de développement, puis par l’Union africaine qui les répartit ensuite»!
C´est justement là que se situe l´opprobre pour l´Union Africaine! Et, cette honte, on ne peut plus, profonde, ce déshonneur extrême, nous ne devons pas seulement l´éviter à la postérité, nous pouvons aussi et surtout l´éviter à la postérité!Moyennant le travail, une organisation sérieuse du travail ainsi qu´une mobilisation de la force africaine du travail dont les autres ont toujours su tirer un profit assez justeux et sur la longue durée (le commerce transaharien, commerce atlantique, la colonisation, le néocolonialisme, le tiers-mondisme, la mondialisation…etc)! Il s´agit aussi pour nous de mobiliser les solidarités nationales agissantes et de fédérer les moyens, ressources économiques, matériels et financiers de l´Afrique. La meilleure solution, chacun le sait, restant la fédération politique.En fait, toutes les solutions sont connues, même si chacun fait semblant de les ignorer! Puisque ça fait gagner en facilité! Celle qui consiste à laisser les générations suivantes filer du coton transgénique!
Et, c´est là chose moche, trop moche même, ne rimant nullement avec la grandeur de l´Afrique! Une grande dont chaque Africain aime tant se glorifier! A juste raison d´ailleurs! Car, à vrai dire, elle est grande, l´Afrique! Disons même, immensément grande, par la Grâce du Seigneur Tout-Puissant!
Mais, disons-le tout haut, l´Afrique restera toujours cette mastodonte aux pieds d´argile sans l´union en son sein voulue, pensée, conçue et mise en oeuvre, par et pour elle-même!
Et, l´union de l´Afrique c´est si difficile à faire? Oh, que oui, que oui! Du moins, tant que les égo démesurés l´emporteront sur l´essentiel: la postérité! Maleureusement, ces égo personnels et nationaux l´emportent encore, et, de très loin!
Bien sûr, au détriment de nos armées. lesquelles existent à peine et sont, en tout cas, sous tutelle!
Cela s´appelle souveraineté castrée! Et, l´on a bien envie de dire aux idéologues africains à la Amadou Djicoroni Traoré du Mali: taisez-vous!
Hawa DIALLO
La réfondation
Au nom de Dieu, Clément et Miséricordieux!Et, par l´Incommensurable Grâce et la Miséricorde Infinie du Seigneur PLEIN D´AMOUR, Le Très-Bon, le Tout-Miséricordieux, Le Très-Miséricordieux! Car, c´est Lui,, Le Puissant, Le Sage, Le Très-Haut, Le Roi, Le Souverain, Celui Qui Décide, et, de tout!Et, c´est à Lui Seul que nous sommes soumis! Très volontiers d´ailleurs, entièrement et éternellement! Justement, parce que c´est Lui, Allah, Seul, sans associé, L´Unique, Créateur des êtres et des choses, Le Grand Créateurà Qui nous devons la vie, et tout, et tout! Matin, midi, soir et à chaque instant de notre vie, nous disons: Pureté et Gloire à Dieu Le Généreux, mon Seigneur Plein de Majesté et de Munificence! Et, parler ainsi de notre Seigneur, et, dans ces colonnes, ne relève ni de l´islamisme ni du fanatisme, mais bien l´expression de la foi d´une croyante, d´une musulmane qui éprouve crainte et amour pour Dieu, L´adore et aime Ses Prophètes, du premier Adam au Dernier Mouhammad çAllalahou aléhi wa salam!
La réfondation
Ça grogne fort dans le rang des opérateurs privés de la filière des véhicules d'occasion. Ces milliers d'hommes qui se battent jours et nuits pour assurer la survie de ce secteur sont très fâchés contre le gouvernement de la rupture et surtout contre le ministre des transports et des infrastructures Hervé Hêhomey. Et pour cause, ce ministre est en train de s'ériger en celui par qui, le gouvernement de la rupture veut programmer la disparition de leur gagne-pain.
Par : Amir NABIL
En effet, au cours d'une visite de prise de contact le vendredi 22 avril dernier, le ministre Hêhomey a décidé de façon péremptoire, du gel des recettes de ces derniers dont les caisses sont domiciliées à la Société d'Exploitation du Guichet Unique du Bénin (SEGUB) depuis 5 ans. Une décision que les acteurs de la filière trouvent et jugent déjà de prématurée.
Cette décision de gèle de leur recette a été très mal appréciée par ces acteurs qui y voient, un suicide programmé de cette filière déjà moribonde du fait de la conjoncture économique.
Déjà, les acteurs du secteur ont décidé de prendre les mesures qui s'imposent pour défendre leur droit. C'est animé par cet élan que le lundi 25 avril dernier, ces gestionnaires de parcs ont brandi la menace de se faire payer directement sur les parcs ou de ne pas opérer une main levée sur les marchandises des clients.
Le lendemain, le ministre a ordonné le décaissement partiel des fonds gelés. Des 45000 FCFA TTC consensuelles accordés aux gestionnaires de parcs sur le barème tarifaire par véhicule vendu, la SEGUB a procédé au payement de 25 424 FCA hors taxe aux gestionnaires des parcs en violation de l'arrêté interministériel 044/2012 ayant fixé le barème tarifaire. Une violation que dénoncent les gestionnaires de parcs qui menacent de durcir le ton.
Quelle est l'utilité de cette mesure ?
Si la décision du ministre semble avoir une logique de remise d'ordre au niveau du barème tarifaire, elle tombe cependant à une mauvaise période en ce sens que depuis un an les gestionnaires résistent à une baisse drastique de leurs recettes. Cette situation exige d'eux certaines acrobaties pour régler leurs lourdes charges incompressibles (salaires, loyers, impôts, etc...)
Il s'avère alors que la décision péremptoire du ministre Hêhomey n'est nullement de nature à arranger les choses.
Le constat aujourd'hui laisse voir que la majorité des parcs de vente de véhicules d'occasions sont une forme d'entrepôts douaniers accordés aux gestionnaires par agrément en tous points du territoire national où les besoins de l'économie les rendent nécessaires en faveur des entreprises à caractère commercial.
Il faut également faire observer que c'est par manque d'installations que la douane a concédé aux gestionnaires de parcs par agrément, la réception, le transfert, la sécurisation et l'entreposage des véhicules importés. Ce qui permet de soutenir l'activité de stockages des véhicules en offrant un éventail d'options quant à la nature du régime douanier applicable. C'est ce qui justifie la concession d'une somme forfaitaire de 45 000 FCFA TTC aux gestionnaires de parcs pour services rendus, quand on sait qu'il y a d'autres acteurs qui, sans prestation aucune, gagnent énormément sur le même barème tarifaire.
A la longue, la filière des véhicules d'occasion risque de disparaître si rien n'est fait. Or, elle représente environ 8 milliards par mois des recettes de l'Etat toutes régies confondues. Cependant, il n'échappe à personne que ce secteur clé de l'économie nourrit des millions de Béninois sans compter les autres activités qui y gravitent. Si rien n'est fait, la "stratégie de guerre" que vient d'adopter le ministre Hervé Hêhomey risque de plomber sérieusement l'économie nationale qui bat déjà de l'aile.
Cette 20ème édition organisée par l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) de Kayes a pour thème cette année: «Stress au travail, un défi collectif et la JAP : 20 ans au service de la promotion de la santé et de la sécurité au travail: bilan et perspectives »
Selon le Gouverneur de la région de Kayes, la célébration de cette journée constitue une opportunité de partage d’expériences tant les secteurs d’activités sont pourvoyeurs de risques professionnels. Aussi a-t-il apprécié la participation des responsables des différentes mines et d’autres sociétés implantées dans la région.
«L’importance et la gravité des risques liés au travail nous interpellent tous» s’écrie le directeur régional de l’INPS, Ismaël Diarra. Pour le directeur, la célébration de cette journée est, on peut dire, une manifestation de la volonté des autorités publiques et des employeurs à faire de la prévention des risques professionnels une préoccupation majeure, elle permettra de sensibiliser davantage pour offrir des meilleures conditions de travail et réduire considérablement le nombre et la gravité des accidents de travail et des maladies professionnelles handicapantes dans les entreprises.
La prévention est un devoir car « la santé de nos entreprises et de nos services dépend de celle des femmes et des hommes qui y travaillent » dixit le directeur.
Les travaux de la journée ont porté essentiellement sur deux thèmes majeurs: le stress au travail, un défi collectif ; bilan et perspectives de la JAP (Journée Africaine de Prévention). Toute chose ayant suscité l’espoir d’une amélioration des conditions de vie et de travail des salariés, car la journée aura offert des bonnes opportunités de renforcement des liens de collaboration entre, d’une part, l’INPS et ses partenaires sociaux (employeurs, travailleurs) et d’autre part, entre l’INPS et les autres services techniques du travail (Inspection du travail) ».
Au terme d’une journée passionnante d’échanges, les participants venus des mines de Sadiola, de Loulo, de Gounkoto, de Manantali et d’autres services partenaires de Kayes ont adopté quelques recommandations dont l’inclusion du stress lié au travail dans la liste des maladies professionnelles au Mali et l’incorporation des facteurs psycho-sociaux dans la démarche d’identification et de gestion des risques professionnels au niveau des entreprises au Mali.
La police a pris d'assaut les locaux du syndicat des journalistes égyptiens le 1er mai et a arrêté deux journalistes accusés d'inciter à manifester contre le pouvoir de Abdel Fattah al-Sissi. Le même jour, elle a empêché des centaines de travailleurs d'organiser un meeting à l'occasion de la journée du Travail.
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Le ministre de la défense Candide Azannai vole aux secours des soldats béninois. Il a remis sur la table, la question des primes des soldats au cours des dernières joutes électorales. Désormais la hiérarchie militaire a 48 heures pour solder ces primes aux soldats concernés.
Suite au non payement des primes de vote aux soldats qui ont servi lors de l'élection présidentielle écoulée, le ministre en charge de la Défense nationale, Candide Azannaï tape du poing sur la table et donne un ultimatum à la hiérarchie militaire. Dos au mur, le haut commandement militaire se trouve actuellement dans tous ses états. Et pour cause le ministre en charge de la Défense nationale, Candide Azannaï aurait donné un ultimatum de 48 heures à compter de ce jour lundi 02 mai 2016, pour retrouver ou mobiliser, les fonds des soldats qui sont restés impayés par la hiérarchie militaire dans le cadre de l'élection présidentielle dernière jusqu'à ce jour. Pour rappel, dans le cadre de ces élections dont le premier et le second tour, il était prévu une sommes de 160 mille francs CFA pour chaque soldat à raison de 80 mille FCFA pour le premier tour et 80 mille francs Cfa pour le second tour. Selon les indiscrétions, les éléments n'ont perçu que 15 mille pour chacun des tours. Soit 30 mille pour les deux tours. Dès lors, l'autorité en charge de la défense nationale Candide Azannaï a sommé le haut commandement militaire de retrouver ou de mobiliser les 130. 000. F CFA restants qui devront revenir à chaque militaire sous 48 heures. Actuellement, c'est la liesse populaire dans le rang des soldats. Ces derniers sont très contents de cette décision du ministre Azannaï et le prient de les aider à améliorer leurs conditions de vie et de travail. A suivre…
A.V/Le Grand Matin
Le sieur Ibrahim Boni Kongo, 52 ans environ, à peine élu samedi matin trésorier général de la coordination des associations des parents d'élèves et d'étudiants de la Donga (CAPEED), a trouvé la mort dans l'après-midi de la même journée, dans un accident de la circulation survenu sur la route Djougou-Parakou. Ibrahim Boni Kongo était dans son couloir de circulation quand un véhicule de marque Peugeot 505 immatriculé AC 61 29 RB en provenance de Parakou avec des passagers à bord et à vive allure l'a percuté, après avoir cogné une barrière et a fini sa course dans un atelier de couture. La moto de la victime projetée à quelques mètres est entièrement cabossée, le devant de la voiture violemment endommagé, une partie de l'atelier démolie et des machines à coudre irrécupérables. Le conducteur de la voiture qui était à vive allure en pleine agglomération a pris la clé des champs. Après le constat d'usage par les éléments du commissariat de Police de Djougou et d'un médecin, le corps a été remis à la famille pour inhumation.
ABP
Le président français représentera lui-même son pays alors que les États-Unis et le Royaume-Uni ont dépêché leurs ministres des Affaires étrangères.
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( Première épreuve pour le ministre Homecky)
Les jours à venir , risquent d'être douloureux pour le Bénin et son football si rien n'est fait pour nous conformer aux exigences de la Fifa. En d'autres termes, le compte à rebours a commencé...
Le Bénin sera suspendu par la Fifa si le soir du 04 mai , un nouveau bureau exécutif de la Fédération béninoise de football (Fbf) n'est pas élu. Il faut préciser que ce qui s'apparente à un ultimatum de l'institution faîtière du cuir rond au plan mondial découle du fait qu'il y ait ce qu'elle considère comme une ingérence du politique ou de la justice dans la vie footballistique nationale et ses règlements. Encore quatre jours , et cette lourde sanction qui risque de précipiter le Bénin et son football dans les abyssales profondeurs du néant , plane sur la tête du pays. Nouvellement arrivé, le ministre Oswald Homecky des sports polarise l'attention de tous les férus du cuir rond béninois. Saura -t-il après consultation du gouvernement prendre les décisions qui s'imposent ou laissera t-il faire ? Question rouge à plusieurs inconnues . Dans tous les cas, il lui revient d'entreprendre les démarches pur débloquer la situation au niveau du Comité de normalisation (Conor) pour que les choses rentrent dans l'ordre. Affaire à suivre
Par Marie Soeur Tampily
Le commandant de la compagnie de gendarmerie d'Abomey et ses éléments ont entamé depuis vendredi matin des négociations, qui n'ont encore pas abouti, avec les détenus de la prison civile d'Abomey en mouvement de protestation depuis mercredi pour manque d'eau de consommation. Les navettes incessantes entre le bureau du régisseur, assisté pour la circonstance du procureur près le tribunal d'Abomey, et l'enclos des détenus, sont menées presque dans une discrétion, bouleversée parfois par des propos agaçants et révoltants des prisonniers. Ce contact avec les pensionnaires a été presque négocié, a-t-on constaté. Pourtant, un tollé de réprobation a accueilli le commandant de compagnie, qui a fini par s'entretenir avec les détenus. Ces derniers ne se sont visiblement pas montrés favorables à la proposition d'apaisement, pour que la situation puisse revenir à la normale. Des indiscrétions qui se font persistances font état de ce que les prisonniers ont demandé au commandant, de permettre que le régisseur de la prison vienne échanger avec eux. Une doléance à laquelle le gendarme s'est opposée. Au sortir des discutions avec les détenus, les gendarmes ont jugé qu'il n'est pas possible dans ces conditions, de permettre le moindre contact physique du régisseur avec des prisonniers en colère. « Est-ce qu'on peut contrôler le mental des gens, des prisonniers, peut-on présager de ce qu'ils pensent, de ce qu'ils veulent faire, pour livrer le régisseur au nom d'un quelconque apaisement ? », objecte un gendarme dans la troupe. Les va-et-vient des gendarmes facilitateurs se sont étouffés, du moins les négociations, menées jusqu'à la moitié de l'après-midi. Sur un ton nourri d'espoir, le régisseur de la prison, Louis Houndonougbo, est sorti de son bureau pour confier à l'ABP que les négociations vont se poursuivre, et que l'assaut militaire n'est pas la meilleure solution. Les pensionnaires de ce pénitencier ont depuis mercredi barricadé les entrées du bâtiment qui abrite leurs cellules, se refusant toute visite, tout approvisionnement en eau et en nourriture. A l'origine de cette crise, le manque d'eau de consommation. Les prisonniers qui sont restés plusieurs jours sans trouver à boire ont manifesté mercredi leur colère, en assommant des personnes qu'ils ont dangereusement malmenées dans l'enceinte carcérale.
ABP