L'agence de notation américaine a abaissé d'un cran, fin avril, les notes souveraines du Gabon (passée à "B1") et de la République du Congo ("B2"). C'est la deuxième dégradation de la note du Congo-Brazzaville en à peine deux mois. En cause : la détérioration des comptes publics et une pression sur la liquidité des États.
Cet article L’agence Moody’s dégrade les notes du Gabon et du Congo-Brazzaville est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.
L'agence de notation américaine a abaissé d'un cran, fin avril, les notes souveraines du Gabon (passée à "B1") et de la République du Congo ("B2"). C'est la deuxième dégradation de la note du Congo-Brazzaville en à peine deux mois. En cause : la détérioration des comptes publics et une pression sur la liquidité des États.
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Galvanisée par des sondages au zénith, la droite populiste allemande de l’AfD a bouclé dimanche son premier programme en trois ans d’existence, avec une tonalité anti-islam largement acclamée et l’ambition de « conquérir des majorités ».
« L’islam ne fait pas partie de l’Allemagne » et les minarets, les appels du muezzin et le voile intégral « doivent être interdits », ont décidé les 2.400 participants du congrès de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui s’est tenu samedi et dimanche à Stuttgart (sud-ouest du pays).
L’assemblée, majoritairement masculine et d’âge mûr, a hué les rares orateurs plus nuancés, qui appelaient par exemple à « stopper l’islamisme mais chercher le dialogue avec l’islam ».
« L’islam est, en soi, politique! », a rétorqué un intervenant, pendant qu’un autre évoquait « la charia, les attentats-suicides et les mariages forcés ».
Comme attendu, les questions identitaires et religieuses ont dominé les débats, d’autant que même l’aile la plus libérale du parti entend protéger « la culture occidentale chrétienne » en traitant l’islam comme un corps étranger, selon le discours samedi de son porte-flambeau Jörg Meuthen.
Stimulée par le récent succès du parti d’extrême droite FPÖ au premier tour de l’élection présidentielle autrichienne, et quelques mois après la poussée du Front national aux régionales françaises, rappelle l’АFР, l’AfD vise désormais les élections législatives de 2017, après avoir intégré la moitié des parlements régionaux allemands.
« Pour « conquérir des majorités », comme sa porte-parole le promet, l’AfD veut préciser son « contre-projet », jusqu’alors aussi flou qu’évolutif: sa ligne anti-euro d’origine, lors de sa création au printemps 2013, est devenue anti-réfugiés à l’automne 2015, au plus fort de l’afflux de demandeurs d’asile en Allemagne, puis anti-islam depuis la fermeture des frontières.(Sputnik)
L’Entreprise Nationale de Transport Maritime de Voyageurs (ENTMV) a annoncé une reduction sur les billets de voyage cet été au profit des membres de la communauté établie à l’étranger.
L’ENMTV prévoit des baisses à jusqu’à 150 euros sur les billets durant la campagne estivale au profit des Algériens résidant à l’étranger et désirant d’embarquer à bord de ses ferries pour rentrer au pays.
L’annonce de cette baisse a eu l’effet escompté puisqu’à croire des sources au sein de l’ENMTV tous les billets mis en vent viennent d’être écoulés. Cela pourrait amener à l’entreprise à faire de liaisons maritimes supplémentaires pour permettre à d’autres émigrés d’effectuer leurs réservations.
Le 23 mai, l’Office national des droits d’auteurs et droits voisins (ONDA) procédera à la destruction (la troisième) de plus de 2 millions de supports audio et vidéo contrefaits, saisis dans le courant de l’année 2015.
Pour s’exprimer sur cette opération et les efforts entrepris par cet office en charge de la protection de la propriété intellectuelle, l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne recevait, ce lundi, M. Samy Benchikh El Hocine, son directeur général.
Celui-ci admet que les mesures appliquées à ce jour ne suffisent plus pour mettre un terme au piratage de la propriété intellectuelle d’autrui, ajoutant que les efforts de l’ONDA participent beaucoup plus à sensibiliser la société civile sur le respect à avoir vis-à-vis de ces droits.
Il rappelle que son organisme n’a cessé de militer en faveur de la création d’un cadre de concertation regroupant plusieurs institutions aptes à promouvoir la défense de cette propriété, « mais sans grands résultats» regrette-t-il.
M. Bencheikh El Hocine en appelle notamment aux magistrats, afin qu’ils appliquent de la manière, « la plus stricte », l’ordonnance relative aux droits d’auteurs et voisins, sanctionnant sévérement les fraudeurs.
Outre la justice, l’invité souhaite voir les services de la Sureté, de la gendarmerie et des Douanes nationales s’investir davantage pour aider son organisme à lutter contre ce phénomène et permettre ainsi à l’Algérie de réaffirmer sur les forums mondiaux « son engagement à faire respecter la propriété intellectuelle ».
Il signale que lors des négociations d’adhésion de l’Algérie à l’OMC et des discussions sur l’accord d’association avec l’Union Européenne, les questions relatives à la protection de cette dernière sont chaque fois remises sur la table. « On nous fait, signale-t-il, constamment des reproches à propos des piratages de films ou de logiciels » effectués en Algérie.
Durant l’émission, il a été rappelé que lors de la seule année 2015, l’office a alerté 1995 fois sur des faits de piratage, dont seulement 68 cas ont été traités par la justice et leurs auteurs sanctionnés.
Parmi les grands fraudeurs, M. Bencheikh El Hocine pointe notamment du doigt des chaînes de télévisions privées, dont il indique que l’ONDA a appellées, à maintes reprises, à se conformer à la législation.
Les producteurs de Beaufort boivent du petit-lait. Mais pas seulement: ils en font aussi de l’électricité. Depuis quelques mois, l’usine Savoie Lactée produit effectivement de l’énergie à partir des résidus de production du célèbre fromage savoyard.
Chaque année, les 650 agriculteurs de la zone Beaufort (Savoie), réunis en sept coopératives, produisent pas moins de 128.000 meules de ce fromage au lait de vache à pâte cuite, soit 5100 tonnes en 2015.
Mais la production d’un kilo de Beaufort génère pas moins de neuf kilos de petit-lait (ou lactosérum, issu de la coagulation du lait), jusque-là transformés en poudre de lait à Verdun chez Lacto Serum France (groupe Lactalis). Au prix de 800.000 km de transport par an, et de plus de 1000 tonnes équivalent carbone en émissions de gaz à effet de serre.
Savoie Lactée fabrique l’équivalent de la consommation d’électricité de 1500 personnes par an, revendue à EDF à un tarif préférentiel.
Ne plus payer les frais de transport
Dans cette opération, les agriculteurs payaient les frais de transport mais gagnaient peu d’argent sur la revente du lactosérum. « On a voulu reprendre notre liberté par rapport aux grands groupes laitiers puisqu’on s’était rendu compte, au fil des années, qu’on était toujours les dindons de la farce », explique à l’AFP Yvon Bochet, président de l’Union des producteurs de Beaufort (UPB).
D’où l’idée de construire une usine à Albertville: celle-ci non seulement transforme le lactosérum en poudre de protéine (500 tonnes par an) mais elle produit aussi du beurre (300 tonnes), un fromage appelé la ricotte (40 tonnes) et… de l’électricité.
Les effluents et les eaux de lavage de l’usine passent en effet dans un méthaniseur où elles sont transformées en biogaz, qui lui-même fait tourner un cogénérateur produisant eau chaude et courant. Savoie Lactée fabrique ainsi l’équivalent de la consommation d’électricité de 1500 personnes par an, revendue à EDF à un tarif préférentiel. « C’est peut-être la première usine à énergie positive », sourit Yvon Bochet.
Un déchet devenu matière noble
A la sortie du méthaniseur, une eau presque pure est rejetée dans l’Isère. Opérationnelle depuis l’été 2015, l’usine a coûté 13 millions d’euros, dont 2,5 millions de subvention, et a permis l’embauche de 10 personnes. Les transports de lactosérum ont été divisés par dix. Et la production d’électricité génère un revenu d’appoint qui permet d’amortir les coûts de traitement des effluents du petit-lait.
Ces liquides sont en effet très chargés en matière organique et ne peuvent être rejetés tels quels dans la nature. « Les coûts d’opération d’une station d’épuration classique auraient été impossibles à amortir. La méthanisation résout le problème », explique François Decker, directeur des opérations chez Valbio, qui a conçu le méthaniseur.
Au début des années 2000, cette société avait installé le premier méthaniseur français de petit-lait non loin de là, à l’Abbaye de Tamié, où des moines cisterciens fabriquent le fromage du même nom.
Il en existe aujourd’hui une dizaine en France. Mais l’usine des producteurs de Beaufort est la seule de cette taille à combiner transformation du petit-lait et méthanisation. Les coopératives laitières de Yenne et des Entremonts-en-Chartreuse (Savoie) sont d’ailleurs associées à l’usine.
« A terme, l’idée c’est que ça apporte une valorisation sur le litre de lait », explique Caroline Glise, responsable administrative de l’UPB.
Et cet exemple pourrait donner des idées à d’autres producteurs de fromage, qui avaient l’habitude de se débarrasser de leur petit-lait en le vendant à des porcheries. « C’était un déchet dans l’inconscient du fromager, maintenant ça devient une matière noble », remarque Pierre-Alexandre Vernerey, responsable technique de Savoie Lactée.
Reste pour les producteurs de Beaufort à se faire une place sur le marché en ces temps de chute des cours. Compléments alimentaires à destination des sportifs, alimentation pour les personnes âgées et les nourrissons: « les marchés existent », veut croire M. Bochet.
Durant les trois premiers mois de l’année en cours, la Gendarmerie nationale a traité 1518 affaires criminelles, dont la majorité est afférente à l’atteinte aux individus et aux biens. Lors d’une conférence de presse tenue au regroupement de Bir Mourad Raïs, le lieutenant-colonel Mokhtar Zeroual, chef d’état-major d’Alger, a exposé les affaires les plus importantes élucidées par ses troupes. Ainsi, les Tuniques vertes ont enregistré 891 cas d’atteinte contre les biens et 533 affaires d’atteinte contre les personnes.
Dans le cadre de la lutte contre la drogue, pas moins de 913 kg de cannabis et 250 g de cocaïne et plus de 3254 comprimés hallucinogènes ont été saisis. Les affaires les plus importantes enregistrées durant ce premier trimestre concernent le démantèlement d’un réseau international de trafic de drogue, qui a mené à la saisie de 755 kg de cannabis. En matière de vol de voitures, la Gendarmerie nationale a démantelé un réseau de 18 personnes. Les gendarmes ont saisi 8 tonnes d’abats de dinde congelés et 3950 kg de fromage avarié.
La direction des impôts de la wilaya de Mascara fonctionne depuis près de 4 ans sans directeur. L’intérim est assuré par le directeur de la wilaya de Sidi Bel-Abbès. Cette absence sème le doute quant à la gestion des affaires courantes et suscite des interrogations quant à la disponibilité des cadres pouvant assurer une telle mission.
Près d’une dizaine de bars implantés principalement sur le littoral annabi ont été fermés sur proposition de la police générale. Les raisons de ces fermetures seraient liées au “non-respect” du cahier des charges, particulièrement la propension, nous dit-on, des tenanciers à commercialiser des boissons alcoolisées sans proposer des menus pour la restauration. Ces mesures, qui ont étrangement coïncidé avec le retour du commissaire principal de la ville des lieux saints de l’islam où il effectuait une omra, ont eu un effet autrement plus nuisible.
La situation a été exploitée par des vendeurs clandestins, pour installer carrément des “lieux de vente et consommation illicites” jusque dans les quartiers. À vrai dire, en l’absence d’une réglementation claire et précise sur la commercialisation des boissons alcoolisées, l’activité demeurera tributaire des velléités des responsables, souvent au gré des conjonctures politiques. On se rappelle la polémique autour du projet de l’ancien ministre du Commerce, Amara Benyounès, et surtout la guerre larvée engagée par les islamistes à l’APN sur les programmes d’importation d’alcool.
L’Algérie a été retenue pour abriter la prochaine édition panarabe d’oncologie, au mois d’avril 2017, une des manifestations scientifiques, les plus importantes, dans le monde médical arabe. Cette décision a été prise, à l’issue de l’assemblée générale élective de l’Association des médecins arabes de lutte contre le cancer (AMAAC), tenue, en marge du 16ème Congrès panarabe d’Oncologie qui a eu lieu, cette année, au Caire (Egypte) du 28 au 30 avril. Le Professeur algréien Adda Bounedjar a été élu vice-président de l’Association des médecins arabes de lutte contre le cancer (AMAAC), qui a choisi le thème : «le monde arabe contre le cancer» pour cette édition, qui a rassemblé pas moins 600 praticiens issus de 22 pays arabes.
Cette édition, soulignent les oncologues algériens ayant participé aux travaux de ce congrès, s’est articulée autour de l’immunothérapie à travers l’exploration des différentes expériences et des études de cas, dans les 22 pays arabes. Ils ont tenu à préciser que l’enjeu est d’examiner l’expérience clinique du monde arabe, à la lumière des perspectives économiques régionales de la santé.
Les participants à cette rencontre scientifique qui ont relevé des similitudes entre les expériences, ont convenu de poursuivre la relation entre les pratiques médicales actuelles et les recommandations internationales. Ce congrès affirment les participants était une occasion de mettre au profit et présenter les importants progrès de la recherche, dans plusieurs domaines, comme celui du traitement du cancer du poumon, ou encore de l’immunothérapie du mélanome
Le professeur Oukkal Mohamed, chef de service Oncologie au CHU de Beni Messous, ayant pris part à cette rencontre, a affirmé que plusieurs nouveaux traitements ont donné des résultats prometteurs contre des cancers avancés du poumon résistants, aux autres thérapies, selon des essais cliniques dévoilés, confirmant les avancées, dans la lutte contre cette maladie. Ces propos ont été confortés par le Pr Larbaoui Blaha, chef du service Oncologie au CAC d’Oran, qui a affirmé que l’immunothérapie marque, encore, des points contre le mélanome. «Il s’agit d’une thérapie prometteuse qui fait ressortir moins de réapparition du cancer parmi les patients qui ont un risque élevé de rechute», a-t-il souligné.
Les participants se sont beaucoup intéressés aux études exposées, notamment celles en relation avec le dernier traitement de l’Américain MSD, pour les cancers les plus agressifs comme celui du poumon. Selon les résultats des études, ce traitement est capable de bloquer le processus utilisé par le cancer pour échapper au contrôle du système immunitaire. «Cette nouvelle thérapie aide le système immunitaire à combattre ce cancer, auparavant très difficile à traiter efficacement» ont estimé les spécialistes.
La filière anacarde grâce à la noix cajou, un produit très prisé au plan international, se présente comme une grande opportunité pour booster l’économie malienne et équilibrer la balance commerciale. Crédité, en effet, d’une production annuelle, de 50 000 tonnes de noix de cajou, le Mali possède un potentiel de 200 000 tonnes. Mais la valorisation de cette filière très porteuse risque de n’être qu’un mirage au regard de son inorganisation dont profitent certains pays voisins pour perturber le marché. Aussi, devant cette situation pour le moins préoccupante, dans un sursaut légitime, les acteurs de la filière entendent y mettre le holà. En attendant la mise en place de l’interprofession de la filière anacarde, ils viennent d’initier une rencontre à la Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence autour de la problématique de la commercialisation, la perturbation du marché par les opérateurs venus des pays voisins.
Etaient présents à cette rencontre les représentants des familles professionnelles de producteurs, de transformateurs et de commerçants/exportateurs d’anacarde, de consultants, le ministère du Commerce à travers le Directeur Général de l’Agence pour la Promotion des Exportations (APEX-Mali) le ministère de l’Agriculture, à travers le point focal Anacarde de la Direction Nationale de l’Agriculture. Deux points étaient inscrits à l’ordre du jour : réflexion sur la problématique de la commercialisation de la noix de cajou pendant la campagne 2015-2016 et les divers.
Premier intervenant de cette rencontre, Issa Keïta, le président de l’Association Malienne des Exportateurs des Produits de Cueillette (AMEPROC) s’est fait un devoir de la situer dans son contexte. Pour lui, la perturbation du marché de cajou dans notre pays par des étrangers entraine incontestablement un manque à gagner et « par conséquent, nous devons nous organiser par tous les moyens en tant qu’acteurs ». M. Keïta de rappeler la rencontre de Bougouni, au cours de laquelle la même problématique avait été évoquée. Un accord interprofessionnel avait même été élaboré entre producteurs et commerçants. Dans le même ordre d’idée, un consensus avait été trouvé par rapport à la mise en place et la composition du futur Comité d’Initiative devant conduire le processus de mise en place de l’interprofession de la filière anacarde du Mali.
Il a exhorté les participants à se donner la main pour freiner les perturbations commerciales car, malgré l’accord interprofessionnel entre producteurs et commerçants sur la vente et malgré la fixation du prix, à l’occasion de la Journée Anacarde, à 350F CFA/kg, ceux-ci ont connu une hausse jusqu’à concurrence de 500F CFA en moins de 10 jours après cette Journée. Une situation qui remet en cause non seulement les engagements pris par les opérateurs nationaux vis-à-vis de leurs clients, mais aussi décourage les transformateurs en ce qui concerne l’accès à la matière première pour cette campagne 2016.
« Comment circonscrire ce phénomène et dans quelle mesure l’Etat pourrait accompagner les acteurs de la filière pour contrer ce problème afin que les acteurs puissent créer de la valeur ajoutée et profiter, du coup, d’un revenu meilleur. Voilà tout l’objectif recherché par cette rencontre » a souligné le président de l’AMEPROC.
Après cette première intervention, les participants ont pris chacun la parole à tour de rôle. C’est le Directeur Général de l’Agence pour la Promotion des Exportations du Mali (APEX-Mali) Abdoulaye Sanoko, qui a ouvert le bal. « Ce phénomène est un problème pressent qui est là, c’est une menace qui s’exerce sur les différentes professions de la filière et pour laquelle il faut un consensus national et si nous ne pourrions pas parler d’une seule langue, c’est la catastrophe » a-t-il relevé dans son intervention.
Pour le second intervenant, Oumar Keïta, Directeur Général de la GEMCI (Générale Malienne Commerce et Investissement) il urge de demander aux autorités de mettre en place un Conseil National de l’Anacarde à l’image de la filière Cajou de la Côte d’Ivoire. Là-bas, aucun ressortissant de la sous-région n’intervient dans la filière anacarde, a-t-il fait remarquer
Quant à Monsieur Mamadou Traoré, point focal de la filière anacarde au niveau de la Direction Nationale de l’Agriculture (DNA) il a fait un bref rappel de l’historique sur le mécanisme de fixation du prix de l’anacarde. Auparavant, a-t-il rappelé, le prix de l’anacarde était fixé sur la base de calcul du coût de production, mais, de nos jours, le prix est fixé en fonction du prix bord champ de la Côte d’Ivoire. Les producteurs sont mieux informés sur la filière anacarde de la Côte d’Ivoire par rapport au prix.
Pour M. Traoré, il faut une volonté politique et la solution passe par des actions de plaidoyer en direction de l’Assemblée Nationale avec comme cible la « Commission Développement Rural ». Ces actions de plaidoyer doivent être portées par les acteurs eux-mêmes.
Pour M. Tambadou, commerçant de noix cajou à Yanfolila, le problème du Mali est connu de tous, il s’agit de la non application des décisions prises et cela à tous les niveaux.
Par ailleurs, il a déploré le manque de spécialistes, d’encadrement technique et de renforcement de capacités des acteurs de la filière anacarde (formation, bonnes pratiques agricoles, la plupart des organisations évoluent dans l’informel, etc.). Avant de poser le problème de suivi et de financement.
Pour Oumar Assarki, consultant en charge de l’accompagnement du processus de mise en place de l’interprofession de la filière anacarde, « la principale raison de perturbation de la commercialisation réside dans le fait que la fédération nationale des commerçants et exportateurs de cajou n’a pas de base et sans base, pas de communication et encore moins de coordination des actions liées à la promotion de la commercialisation de la noix de cajou au Mali »
Avant d’accuser l’Etat, les partenaires techniques et financiers, les acteurs de la filière doivent faire d’abord leur autocritique, a-t-il conseillé.
Un participant a proposé d’élargir la composition du Comité d’Initiative à l’ensemble des structures impliquées dans le développement de la filière anacarde (DNA, DNCC, APCAM, CIM, DNSI…) et renforcer les capacités des acteurs à travers la formation. Une barrière politique peut être mise en place (interdire la sortie de la matière première brute, favoriser la transformation) et trouver un fonds sur les 15% du budget national alloués à l’Agriculture. Et voir aussi comment accéder au FNA (Fonds National Agricole).
Un autre problème favorisant la perturbation du marché par les étrangers est lié au fait que plus de 60% des intervenants nationaux évoluent dans l’informel. Dans cette logique, quelqu’un peut exporter 500-1000 tonnes de noix de cajou sous une licence d’autrui et en complicité avec un transitaire et à la fin de l’année fiscale, le propriétaire de la licence endosse des dépenses inconnues pour lesquelles il est saisie par les services des Impôts, a-t-il déploré.
En conclusion, il a été demandé à l’AMPROC de préparer les termes de référence liés à la mise en place du Conseil National de Cajou et de prendre toutes les dispositions à cet effet.
Yaya Sidibé
22 septembre
Lors de sa visite au Japon en mars 2015, la chancelière allemande Angela Merkel a proposé au premier ministre japonais Shinzo Abe de faire adhérer son pays à l’Otan, annonce The Japan News, version anglophone du quotidien japonais Yomiuri.
« Shinzo, pourquoi le Japon n’adhérerait-il pas à l’Otan? Je peux persuader le premier ministre britannique (David) Cameron et le président français (François) Hollande », a proposé la chancelière, citée par le journal.
La réalisation de cette proposition est très improbable, mais le chef du gouvernement japonais, pour rester courtois et montrer un certain intérêt, a répondu que « cela pourrait se faire dans l’avenir »
Shinzo Abe a toutefois ajouté que « si nous y adhérons maintenant, nos négociations avec la Russie prendront fin ».
Rencontre Poutine-Abe à Sotchi: une opportunité cachée pour Moscou et TokyoLe journal souligne que la Russie a depuis longtemps manifesté une attitude négative envers l’augmentation des effectifs de l’Otan en Europe. Si M.Abe déclarait en public la volonté du Japon d’adhérer à l’Otan, la discussion au sujet des territoires en litige avec la Russie se trouverait dans une impasse.Le Japon n’est pas un pays membre de l’Alliance atlantique, mais, tout comme l’Afghanistan, l’Australie et d’autres pays, il fait parti du programme de « Partenariat global » avec l’Otan.
Le 6 mai, le premier ministre japonais Shinzo Abe devrait rencontrer le président russe Vladimir Poutine à Sotchi pour évoquer les perspectives de coopération entre la Russie et le Japon dans les domaines commercial, économique et humanitaire.