Depuis plus d’un an, plusieurs ressortissants du Cercle de Yélimané, dans la région de Kayes se livrent à un bras de fer contre leurs Elus et les Représentants de l’Etat. Ce conflit ne cesse de s’enliser au fil des mois, et risque de dégénérer s’il n’est pas géré.
Les raisons de ce conflit, entre certains ressortissants regroupés au sein de l’Association du Cercle de Yélimané Dagakané (Yélimané en avant) ADCYD et les Autorités politiques et administratives résident dans la contestation d’une taxe obligatoire imposée aux populations pour un montant double de l’assiette légale.
Aussi, les manifestants ne comprennent pas la mise en place d’une somme servant à payer le « Carburant » chaque fois que les gendarmes sont appelés au secours des populations.
Enfin, dans un document diffusé par l’ACYD, il y est question de dilapidation de plusieurs dizaines de millions CFA au niveau du cercle au profit de privilégiés.
L’ADCYD qui regroupe les ressortissants de plus de 100 villages du cercle, s’est constituée après les premières manifestations contre les faits précités. Plusieurs personnes ont été arrêtées par les forces de l’ordre et jetées en prison. Certaines ont été relaxées, mais le Porte-parole de l’antenne Yélimané de l’ADCYD, Bakary DIAMBOU reste encore détenu. 15 autres sont libérées sous astreinte de se présenter chaque vendredi devant le juge de Yélimané.
Il existe sans aucun doute une situation tendue au niveau du cercle de Yélimané et qui se propage en France, où les choses s’enveniment. Une centaine de manifestants ont empêché les services consulaires de travailler cette journée de vendredi 06 mai. Ils sont déterminés à rester devant le Consulat jusqu’à la libération de leur Porte-parole Bakary DIAMBOU, emprisonné à Kayes actuellement. Cette libération pourra calmer la situation, même si le malaise semble profond à Yélimané. Car, les manifestations stigmatisent par là même occasion l’absence de l’Etat dans cette autre partie du pays. Beaucoup ont le sentiment que leurs élus et les représentants de l’Etat abusent de leur pouvoir. Et les banderoles déployés devant le bâtiment du Consulat ne disent pas autre chose : Non à la Corruption ; Non à l’injustice ; Non à l’insécurité.
A entendre le chapelet de griefs contre leurs Autorités politiques et administratives, l’on est endroit de se demander : les protagonistes ont-ils bénéficié d’un accompagnement pour aplanir les difficultés ? Aujourd’hui le fossé se creuse inexorablement entre les parties concernées. Le climat de défiance, qui règne entre des ressortissants de cette localité, regroupés au sein de l’ADCYD, et leur Autorités administratives et élues, comporte les germes d’un conflit grave. L’Etat devrait prendre en main le problème du cercle de Yélimané avant qu’il ne soit trop tard.
Mahamadou Cissé Paris
Une espèce d'antilope, l'addax, endémique des régions sahariennes, est désormais proche de l'extinction, en raison de la
Le gouvernement congolais a annoncé vendredi le transfert à Kinshasa du chef adjoint des rebelles hutu rwandais des Forces démocratique
Le gouvernement congolais a annoncé vendredi le transfert à Kinshasa du chef adjoint des rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) arrêté il y quelques jours dans l’est de la République démocratique du Congo.
« Léopold Mujyambere, chef adjoint des FDLR a été transféré jeudi à Kinshasa, après son arrestation il y a trois ou quatre jours » à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu (est), a déclaré à l’AFP le ministre des Médias Lambert Mende.
« Son arrestation a eu lieu dans des circonstances fortuites à Goma, lors d’un contrôle de routine au port », a précisé M. Mende, ajoutant que « le dossier sera soumis à la justice (…) pour entamer la procédure du transfèrement vers le Rwanda ».
En mars, un autre chef FDLR, Ladislas Ntaganzwa, arrêté dans la province du Nord-Kivu en décembre, avait été remis par les autorités congolaises au Comité de suivi des tribunaux pénaux internationaux de l’ONU avant son transfert au Rwanda.
« C’est un pas dans la bonne direction », a déclaré le ministre rwandais de la Justice Johnston Busingye, qui souhaite que M. Mujyambere soit « transféré » au Rwanda par les autorités congolaises, afin que « la justice » lui soit appliquée. Le ministre a toutefois regretté que la RDC n’ait pas encore saisi « officiellement » Kigali.
Les FDLR, des rebelles hutu rwandais dont un certain nombre de chefs et d’anciens combattants, sont présents dans l’est de la RDC et recherchés par la justice internationale pour leur rôle présumé dans le génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda.
Opposés au président rwandais Paul Kagame, dont la prise du pouvoir à Kigali en juillet 1994 mit fin au génocide, les FDLR sont accusés de commettre régulièrement de nombreuses violations des droits de l’homme en RDC, où ils ont pris racine au fil des ans.
En février 2015, l’armée congolaise avait annoncé une offensive destinée à libérer le territoire national de ces rebelles disséminés au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et dans le nord de la province du Katanga.
Kigali a soutenu une succession de rébellions à dominantes tutsi dans l’est congolais et Kinshasa accuse régulièrement le Rwanda de déstabiliser sa façade orientale.
Le gouvernement rwandais, de son côté, accuse Kinshasa de ne rien faire pour mater les FDLR, qu’il considère toujours comme une menace stratégique importante, en dépit du fait que ce mouvement rebelle n’a pas lancé d’offensive majeure sur le sol rwandais depuis des années.
Qui a dit que les pyramides étaient un lieu austère, dédiées à l'au-delà et aux pharaons défunts? Des scientifiques ont découvert des momies couvertes de tatouages représentant sur un lieu situé à proximité de la célèbre Vallée des rois e Egypte. Les motifs dessinés sur les corps momifiés représenteraient des signes religieux et les dépouilles datent de 1700 à 1300 avant Jésus-Christ, rapporte la revue scientifique Nature.
Un groupe rebelle inconnu jusqu’ici a revendiqué l’explosion d’une installation offshore du groupe pétrolier américain Chevron dans le delta du Niger, au sud du Nigeria, laissant craindre une nouvelle flambée de violences dans cette région d’où provient la quasi-totalité du pétrole du premier producteur d’Afrique.
Les attaques contre les installations pétrolières sont en hausse au Nigeria depuis que les autorités ont ordonné, en janvier, l’arrestation de l’ancien chef rebelle Tompolo pour corruption. En outre, la perspective de la fin, en 2018, d’un programme d’amnistie mis en place en 2009, a ravivé les tensions.
« L’installation Chevron a été attaquée mercredi soir » au large de la ville de Warri, dans l’Etat de Delta, a déclaré vendredi à l’AFP le porte-parole de la Marine Chris Ezekobe. « Des rebelles ont utilisé des explosifs pour faire sauter la plateforme Okan, une installation qui sert à la collecte du pétrole et du gaz destinés au terminal Escravos », a-t-il ajouté.
Ce responsable ignore combien de personnes se trouvaient sur la plateforme au moment de l’explosion qui n’a fait, selon lui, aucune victime.
Chevron Nigeria Limited (CNL), la filiale nigériane de Chevron (en partenariat avec la compagnie nationale NNPC), a confirmé dans un communiqué que son installation avait été attaquée mercredi à 23H15 (22H15 GMT).
« L’installation est fermée pour l’instant, le temps d’évaluer les dégâts », a déclaré la compagnie, qui assure déployer tous les moyens nécessaires pour contenir la fuite sans toutefois en préciser l’ampleur.
Un employé de Chevron, sous couvert d’anonymat, a toutefois confié que l’attaque pourrait affecter la production électrique, dans un pays où les coupures sont déjà quotidiennes.
La Marine nationale, ainsi que les autres forces de sécurité, traquent les coupables, a assuré M. Ezekobe. « Un groupe, dont nous n’avions jusqu’à présent jamais entendu parlé, Les Vengeurs du Delta du Niger, a revendiqué » l’attaque, a-t-il poursuivi.
« Nous ne pouvons cependant pas exclure l’implication d’anciens chefs rebelles, dont Tompolo, actuellement recherché et poursuivi pour fraude », a-t-il toutefois nuancé.
– Fin annoncée de l’amnistie –
Tompolo, de son vrai nom Government Ekpemupolo, est l’un des chefs rebelles les plus connus du Mouvement pour l’émancipation du Delta du Niger (MEND). Il est poursuivi pour vol, détournement et blanchiment d’argent, à hauteur de centaines de millions de dollars.
Plusieurs de ses biens, notamment une villa, un bateau, un chantier naval et une école de plongée dans le delta du Niger, ont été saisis pour le forcer à se rendre, ce qu’il n’a pas fait pour l’instant.
Le groupe des « Vengeurs du Delta du Niger » est censé réunir des supporters de Tompolo, mais ce dernier a jusqu’ici nié avoir des liens avec cette nouvelle organisation.
Le MEND, qui militait pour une meilleure répartition des ressources en hydrocarbures, a mené de nombreuses attaques contre des installations pétrolières et des enlèvements de travailleurs du secteur au début des années 2000. Par ailleurs, dans cette même zone du delta du Niger, les enlèvements crapuleux contre rançon ont toujours été monnaie courante, sur terre comme sur mer, et eux n’ont jamais cessé.
La plupart des habitants de cette région vivent dans une pauvreté extrême, alors que l’industrie pétrolière a dégagé des milliards de dollars de bénéfices depuis la découverte de gisements dans les années 1950.
Les autorités nigérianes avaient finalement réussi à mettre fin aux violences en 2009, par le biais d’une amnistie: quelque 30.000 rebelles ont bénéficié de ce programme, déposant leurs armes en échange d’une aide à la formation et à la reconversion.
Lors de sa prise de fonction en mai 2015, le président Muhammadu Buhari avait laissé planer le doute sur l’avenir de ce système d’amnistie auquel il disait vouloir peu à peu mettre fin.
Un des porte-parole du programme a finalement annoncé, le mois dernier, que ce programme prendrait fin en 2018, date à laquelle les anciens rebelles redeviendraient « des citoyens égaux devant la loi ».
La plupart sont censés avoir terminé, d’ici là, leur formation universitaire ou professionnelle. Mais nombre d’entre eux, notamment ceux partis étudier à l’étranger, se plaignent déjà de ne plus recevoir leur bourse mensuelle.
Depuis le milieu de l’année 2014, l’économie du Nigeria traverse une grave crise liée à la chute des prix du pétrole, qui a fait chuter les revenus et augmenter l’inflation.
Le budget fédéral accordé au programme d’amnistie était de 64 milliards de nairas en 2015 (285 millions d’euros), mais a été réduit cette année à 20 milliards de nairas (90 millions d’euros).
Les émissions de Radio France internationale (RFI) sur les ondes FM sont interrompues depuis mardi à Abidjan, en raison de la destruction par une tornade de son émetteur, un silence radiophonique qui avait laissé libre cours à des rumeurs sur une censure gouvernementale.
« Une forte tornade a provoqué mardi nuit à 20H00 (même heure GMT) la chute du pylône de 120 mètres de haut sur lequel étaient installées les antennes émettrices de RFI », a expliqué vendredi à l’AFP le technicien Alain Djahi qui s’occupe des équipements.
La Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), l’organe de régulation des médias en Côte d’Ivoire, « a constaté le mardi 3 mai, l’interruption des programmes des radios RFI, BBC et RJN dans la région d’Abidjan », avait noté plus tôt un communiqué signé de son président, l’ancien ministre de la Communication Ibrahim Sy Savané.
M. Djahi a fait état auprès de l’AFP d’énormes dégâts causés par la tornade qui n’a toutefois pas fait de victimes.
L’équipe de techniciens est à pied d’oeuvre « afin de permettre la reprise des émissions en début semaine prochaine », a-t-il annoncé.
Cette interruption est intervenue au moment où RFI diffusait une enquête sur le bombardement du camp militaire français de Bouaké (centre) en Côte d’Ivoire en 2004.
Ce bombardement du camp par les forces loyales au président ivoirien d’alors Laurent Gbagbo avait causé la mort de neuf militaires français, d’un civil américain et blessé 38 soldats. Il a été un des temps forts de la longue crise ivoirienne. Immédiatement après cette attaque, menée le 6 novembre 2004, l’armée française avait détruit l’aviation ivoirienne, provoquant une vague de manifestations antifrançaises.
A Abidjan, des rumeurs attribuant la coupure à une censure du gouvernement ou la chute du pylône à un sabotage circulent depuis quelques jours. La réception de RFI dans le reste du pays n’a pas été affectée.
François Hollande effectuera un déplacement de quelques heures en Centrafrique le 13 mai pour apporter "son soutien à la paix et à la stabilisation du pays", avant de se rendre au Nigeria pour un sommet régional consacré à Boko Haram, a indiqué l’Élysée vendr
François Hollande effectuera un déplacement de quelques heures en Centrafrique le 13 mai pour apporter "son soutien à la paix et à la stabilisation du pays", avant de se rendre au Nigeria pour un sommet régional consacré à Boko Haram, a indiqué l’Élysée vendr
Des centaines de femmes ont envahi vendredi le centre d'Alger pour une course inédite ayant bouleversé quelques heures l'ordre masculin qui règne habituellement dans les rues de la capitale, a constaté un
Des centaines de femmes ont envahi vendredi le centre d'Alger pour une course inédite ayant bouleversé quelques heures l'ordre masculin qui règne habituellement dans les rues de la capitale, a constaté un