Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est entretenu mercredi par téléphone avec le Président du Kenya, Uhuru Kenyatta, suite à la décision du pays, annoncée le 6 mai dernier, de fermer les camps de réfugiés somaliens de Dadaab.
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est félicité mercredi de la libération de deux militants des droits humains, Biram Dah Abeid et Brahim Ould Bilal, le 17 mai en Mauritanie, suite à une décision de la Cour suprême.
Depuis janvier, les services de téléphonie gratuite via Internet, tels WhatsApp et Viber sont interdits au Maroc. En cause : le manque à gagner pour les opérateurs. Un abonné mécontent a fait porter l'affaire devant la justice.
À l’occasion de la journée de lutte contre l’homophobie, France 24 reçoit Fabrice Koné, militant ivoirien et rédacteur d’un mémoire sur l’homophobie en Afrique. Il dénonce une homophobie "silencieuse" mais étatique.
C'est un jugement qui ne devrait pas satisfaire la famille d'Éric Lang, ce Français battu à mort dans un commissariat égyptien en 2013 : alors que la défense de ce dernier accuse les policiers, six détenus ont été condamnés à 7 ans de prison.
Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon, et la Présidente de la Commission de l'Union Africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, se sont réjouis de la conduite pacifique de la reprise partielle des élections du Président de l'Union des Comores et du Gouverneur de l'Ile Autonome d'Anjouan.
La communauté internationale doit en faire plus, financièrement et militairement, pour venir à bout de Boko Haram et aider les populations, dont la situation humanitaire est préoccupante, ont conclu samedi les participants du sommet d'Abuja.
Le groupe islamiste Boko Haram "reste une menace", malgré des "résultats impressionnants" dans la lutte contre ces rebelles au Nigeria,a déclaré François Hollande à Abuja, en marge d'un sommet international sur la sécurité.
François Hollande participe, samedi, à un sommet sur la lutte contre Boko Haram au Nigeria. Depuis la dernière rencontre à ce sujet, les pays voisins d'Abuja ont eu beau redoublé d'efforts, les attaques de la secte islamiste se sont multipliées.
(Ce communiqué peut être repris à condition d'en mentionner la source)
Dans la grande entreprise de réécriture de l’histoire de France par les partisans du « grand remplacement », la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement la bataille de Verdun, constitue un argument de poids. Son résumé est clair : les Africains ayant permis la victoire française, leurs descendants ont donc des droits sur nous.Voilà qui explique pourquoi ces ardents défenseurs du « vivre ensemble » que sont MM. Samuel Hazard, maire socialiste de Verdun, et Joseph Zimet, à la ville époux de Madame Rama Yade, et en charge de la Mission du centenaire de la Grande Guerre, ont voulu mettre le sacrifice de millions de Poilus au service de leur idéologie.
Laissons donc parler les chiffres[1] :
1) Effectifs français (métropolitains et coloniaux)
- Durant le premier conflit mondial, 7,8 millions de Français furent mobilisés, soit 20% de la population française totale.
- Parmi ces 7,8 millions de Français, figuraient 73.000 Français d’Algérie, soit environ 20% de la population « pied-noir ».
- Les pertes françaises furent de 1.300 000 morts, soit 16,67% des effectifs.
- Les pertes des Français d’Algérie furent de 12.000 morts, soit 16,44% des effectifs.
2) Effectifs africains
- L’Afrique fournit dans son ensemble 407.000 hommes, soit 5,22 % de l’effectif global de l’armée française.
- Sur ces 407.000 hommes, 218.000 étaient des « indigènes » originaires du Maroc, d’Algérie et de Tunisie, soit 2% de la population de ces trois pays.
- Sur ces 218.000 hommes, on comptait 178.000 Algériens, soit 2,28 % de tous les effectifs français.
- L’Afrique noire fournit quant à elle, 189.000 hommes, soit 1,6% de la population totale et 2,42% des effectifs français.
- Les pertes des unités nord africaines furent de 35.900 hommes, soit 16,47% des effectifs.
- Sur ces 35.900 morts, 23.000 étaient Algériens. Les pertes algériennes atteignirent donc 17.98 % des effectifs mobilisés ou engagés.
- Les chiffres des pertes au sein des unités composées d’Africains sud-sahariens sont imprécis. L’estimation haute est de 35.000 morts, soit 18,51% des effectifs ; l’estimation basse est de 30 000 morts, soit 15.87%.
Pour importants qu’ils soient, ces chiffres contredisent donc l’idée-reçue de « chair à canon » africaine. D’ailleurs, en 1917, aucune mutinerie ne se produisit dans les régiments coloniaux, qu’ils fussent composés d’Européens ou d’Africains.
Des Africains ont donc courageusement et même héroïquement participé aux combats de la « Grande Guerre ». Gloire à eux.
Cependant, compte tenu des effectifs engagés, il est faux de prétendre qu’ils ont permis à la France de remporter la victoire. Un seul exemple : le 2° Corps colonial engagé à Verdun en 1916 était composé de 16 régiments. Les 2/3 d’entre eux étaient formés de Français mobilisés, dont 10 régiments de Zouaves composés très majoritairement de Français d’Algérie, et du RICM (Régiment d’infanterie coloniale du Maroc), unité alors très majoritairement européenne.
Autre idée-reçue utilisée par l’idéologie dominante : ce serait grâce aux ressources de l’Afrique que la France fut capable de soutenir l’effort de guerre.
Cette affirmation est également fausse car, durant tout le conflit, si la France importa six millions de tonnes de marchandises diverses de son Empire, elle en importa 170 millions du reste du monde.
Conclusion : durant la guerre de 1914-1918, l’Afrique fournit à la France 3,5% de toutes ses importations et 5,22 % de ses soldats. Ces chiffres sont respectables et il n’est naturellement pas question de les négliger. Mais prétendre qu’ils furent déterminants est un mensonge doublé d’une manipulation.
Bernard Lugan
13/05/2016
[1] Les références de ces chiffres sont données dans mon livre Histoire de l’Afrique du Nord des origines à nos jours. Le Rocher, en librairie le 2 juin 2016.
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