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Viel Spaß beim Lesen.
Growing North-South tensions are impeding global climate cooperation and hampering Germany’s search for reliable partners. Brazil is a key actor with the potential to alleviate tensions: it sees itself as a bridge-builder and will host the Climate Change Conference in 2025 (COP30). Under their new Partnership for a Socially Just and Ecological Transformation, Germany and Brazil should work to strengthen confidence in the climate negotiations, and more generally to promote effective North-South cooperation.
At the NATO summit in July 2024, the United States and Germany announced that, in 2026, the United States would be deploying ground-launched medium-range missiles in Germany that can reach targets in Russia’s heartland. This deployment is a critical step because it gives NATO new capabilities in an area that has become more important as a result of Russia’s missile war against Ukraine. Moscow has threatened to respond with military countermeasures. A close analysis reveals, however, that the associated risks for Germany are less severe than many assume. The plan even has the potential to contribute to future arms control agreements with Russia.
Dernière ligne droite avant l’élection présidentielle vénézuélienne. Le 28 juillet prochain, les vénézuéliens sont appelés aux urnes pour élire leur nouveau président. Dans un contexte de crise sociale, politique et économique très élevé, l’élection du nouveau président vénézuélien constitue un enjeu majeur pour la région et pour les relations avec les États-Unis. Les craintes de fraudes ou de non reconnaissance des résultats de l’élection sont également élevées, d’autant plus que le mano à mano entre Nicolas Maduro et Edmundo González se poursuit dans les sondages. Quels sont les éléments importants à retenir dans cette fin de campagne vénézuélienne ? Quels sont les enjeux régionaux et internationaux de cette élection ? Christophe Ventura, directeur de recherche à l’IRIS et responsable du Programme Amérique latine/Caraïbe, analyse le contexte politique et électoral au Venezuela quelques jours avant l’élection présidentielle.
Les performances sportives indiennes n’ont pas vraiment marqué les précédentes éditions des Jeux olympiques. Déconsidérée par l’État, associée à la pauvreté, et fortement impactée par le système des castes, la pratique du sport en Inde – et notamment de haut niveau – est défavorisée par ce contexte. En dépit de cela, l’Inde se porte candidate pour organiser les Jeux olympiques de 2036. Narendra Modi l’avait signifié à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 141e Session du Comité international olympique (CIO) à Mumbai en octobre 2023, soulignant l’enthousiasme national « à l’idée d’organiser des Jeux olympiques. » Le pays souhaite ainsi s’affirmer sur la scène sportive internationale, notamment afin de concurrencer son voisin chinois, qui brille aux JO. Pour ce faire, l’Inde devra fournir des efforts considérables, à commencer par l’établissement d’un système de détection de jeunes talents.
L’analyse de Pascal Boniface.
Äthiopien befindet sich seit Längerem in einer Umbruchphase, die von massiver Gewalt gekennzeichnet ist. Die Beziehungen zwischen den größten Volksgruppen sind in Bewegung ebenso wie deren Verhältnis zur Regierung. Dem Staat mangelt es in zentralen Regionen des Landes an Legitimität, sein Gewaltmonopol ist umstritten und er verfügt kaum über finanzielle Ressourcen, um die Bevölkerung flächendeckend zu versorgen. Der nationale Dialog soll dazu dienen, den Wandel Äthiopiens zu begleiten und den Rückhalt des Staates unter der Bevölkerung zu erhöhen. Allerdings sind die Voraussetzungen für eine vertrauensbildende Aussprache nicht vorhanden angesichts bewaffneter Aufstände in den beiden bevölkerungsreichsten Bundesstaaten Amhara und Oromia, einer stark begrenzten Medien- und Meinungsfreiheit sowie der Dominanz der Regierungspartei in Parlament und Gesellschaft. Ein zusätzlicher strukturierter Dialog auf der Ebene der wichtigsten politischen Player könnte eine Hauptschwäche des Prozesses abmildern. Internationale Akteure, die wie Deutschland den nationalen Dialog unterstützen, sollten darauf achten, sich nicht für eine autoritäre Konsolidierung einspannen zu lassen.
À l’aune des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, Lukas Aubin, directeur de recherche à l’IRIS, responsable du programme Sport et géopolitique, vous propose un rendez-vous régulier pour étudier les enjeux géopolitiques du sport. Dans ce seizième épisode, Lukas Aubin explique comment les États fantômes ou États non reconnus par l’ONU utilisent le sport afin d’influencer, de rayonner ou tout simplement de faire connaître leur existence. Il est fréquent que les institutions sportives supranationales, comme la FIFA ou le CIO, marquent une différence entre géographie sportive et géographie politique. Ainsi, pour les États fantômes, le sport constitue alors un moyen de cimenter l’identité nationale et un premier pas dans leur quête d’affirmation sur la scène mondiale. Conséquemment, le sport moderne est parfois l’avant-garde de la création des États-nations. À travers des exemples concrets, Lukas Aubin évoque le lien fort entre sport, nation et reconnaissance internationale.
Amable Sablon du Corail est responsable du Département du Moyen Âge et de l’Ancien Régime aux Archives nationales. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de son livre « Louis XI : ou le joueur inquiet » aux éditions Alpha Histoire.
1/Mauvais fils, mauvais frère, mauvais époux, mauvais père… Vous faites un portrait assez sévère de Louis XI…
En effet, la personnalité de Louis XI est fort peu engageante. La soif de puissance se manifeste chez lui dès son adolescence et ne le quittera plus — une inclination que l’on trouve plus souvent chez un cadet, voire un parvenu, que chez un homme naturellement appelé à régner, comme c’était le cas de Louis XI, fils aîné de Charles VII. À seize ans, il participe à une révolte armée contre son père et sur son lit de mort, il planifie encore l’invasion de la Bretagne, et maintient son fils de treize ans sous une tutelle étroite. Son père a eu le mauvais goût de vivre trop longtemps, son frère de demander un apanage conforme à son rang, ses cousins des maisons princières de vouloir être associés aux affaires, sa femme de ne pas lui donner de descendants mâles robustes. Comme souvent chez les autocrates, sa crainte permanente du complot est autoréalisatrice, car ses adversaires n’ont pas d’autres choix pour survivre que d’en ourdir. Et pourtant, l’homme ne manque pas de charisme ; il sait séduire, par sa vivacité d’esprit, sa finesse psychologique, son ironie cruelle et son sens de la formule. S’il n’a pas d’amis, il est entouré d’un petit cercle de serviteurs très dévoués, pour la plupart issus de la moyenne noblesse, en qui il a une confiance absolue et auxquels il délègue de très larges pouvoirs.
2/Loin d’un pouvoir absolu, il doit sans cesse passer des compromis aussi bien avec ses alliés que ses rivaux…
L’absolutisme de la monarchie française est en germe depuis le XIIIe siècle. Il ne s’agit pas là d’un projet spécifiquement capétien. La plupart des monarques européens sont flanqués de juristes pétris de droit romain qui proclament la supériorité du pouvoir royal. Les rois de France ont mieux réussi que les autres à traduire dans les faits cette aspiration à concentrer toute la souveraineté dans leur seule personne. Cependant, il faut en effet mesurer toute la fragilité de cet État royal, dont les moyens de coercition sont dérisoires. Pour assurer l’ordre intérieur, dans un royaume d’une quinzaine de millions d’habitants, Louis XI ne dispose que de quelques milliers de sergents royaux, munis d’un bâton fleurdelysé, et d’une armée permanente de moins de 10 000 hommes. L’encadrement policier et militaire est donc 15 à 20 fois inférieur à ce qu’il est aujourd’hui !
Dans ces conditions, les rois de France doivent gouverner par consensus, d’autant plus qu’avec l’effacement des États généraux, dès la fin du XIVe siècle, l’échange politique entre le souverain et ses sujets tend à se réduire aux intrigues de cour et aux révoltes. Louis XI l’a appris à ses dépens au début de son règne : pour avoir heurté de front les intérêts de la quasi-totalité des princes, après avoir disgracié l’ensemble des conseillers et des grands administrateurs de son père, il a dû affronter un soulèvement de très grande ampleur, la Ligue du Bien public, en 1465. Vaincu, Louis XI a dû renouer avec les fondamentaux de la politique de ses prédécesseurs — voire de la politique tout court : ménager les puissants, conclure un pacte implicite avec les élites. La noblesse bénéficie des retombées de la toute nouvelle fiscalité royale, à la cour et dans l’armée – la seule armée permanente d’Europe –, tandis que les grandes villes bénéficient de larges privilèges fiscaux, commerciaux et judiciaires. Il faut également ménager un savant équilibre entre les grandes maisons princières, distribuer avec habileté et équité les pensions, les charges et les honneurs. De cela dépendra la paix intérieure en France jusqu’au règne de Louis XIV inclus.
3/L’agrandissement du territoire du royaume est-il son plus grand succès ?
Sans aucun doute ! Semblable en cela à la plupart des princes de son temps, Louis XI a fait de la « dilatation du royaume » son principal objectif politique, pour ne pas dire le seul. Il y a de ce point de vue un écart majeur avec les attentes de l’opinion éclairée (gens de savoir, légistes, théologiens, officiers du roi, bourgeoisie urbaine, noblesse) et l’idéologie dominante, obsédée par le « bon gouvernement », le « bien commun » ou le « commun profit ». Un royaume bien gouverné est un royaume en paix, dirigé par un monarque gouvernant par conseil, par « mûre et sûre délibération », avec les princes du sang et les grands seigneurs, soutiens naturels de la Couronne : à peu près l’exact contraire de ce qu’a fait Louis XI.
La « dilatation du royaume » s’opère aux dépens des grands princes, qu’ils soient français ou étrangers, que leurs possessions soient situées à l’intérieur ou à l’extérieur du royaume. Louis XI a ainsi annexé le Maine, l’Anjou, la Provence, la Bourgogne, la Picardie, et, provisoirement, le Barrois, la Franche-Comté, l’Artois, le Roussillon et bien d’autres territoires.
Son bilan intérieur est plus mitigé, ou, pour mieux dire, plus clivant. Les uns ont célébré, et continuent de le faire, l’accélération du développement de l’État en France, perçu comme un progrès, préalable nécessaire à une plus grande égalité entre les personnes. Les autres ont déploré la pratique solitaire du pouvoir de Louis XI, son autoritarisme et son arbitraire judiciaire, dont les fameuses cages de fer et quelques exécutions spectaculaires ont perpétué le souvenir dans la mémoire collective.
4/Assez frugal, toujours en déplacement dans le royaume, il semble se tenir à l’écart des plaisirs, du luxe et du faste…
On oublie trop souvent que ce roi a d’abord été formé à la très rude école de la guerre de Cent Ans. Rien n’est plus faux que cette image de roi diplomate prémachiavélien qui lui colle à la peau depuis si longtemps. Louis XI est d’abord un roi-soldat, qu’on devrait rapprocher plus volontiers d’un Henri IV ou d’un Frédéric II de Prusse que des princes italiens de la Renaissance. Son mode de vie, comme sa pratique du gouvernement, en découlent : ses nombreux déplacements, son amour de la nature, des animaux, de la chasse… et un assez net penchant pour les repas bien arrosés et bien fournis, avec des hommes partageant les mêmes goûts. Son rejet absolu de la vie de cour et de ses divertissements raffinés le singularise parmi les souverains de son temps. Il ne faudrait cependant pas en faire un homme austère, refusant le luxe ou les plaisirs de la vie. Le coût de l’hôtel de Louis XI dépasse très largement celui de la cour des ducs de Bourgogne, si brillante et si fastueuse pourtant !
Cet article est également disponible sur le blog de Pascal Boniface et Médiapart.
Nach herben Verlusten bei den Wahlen Ende Mai 2024 wurde der African National Congress (ANC) zum ersten Mal in der Geschichte des demokratischen Südafrikas gezwungen, eine Koalitionsregierung einzugehen. Unter Führung von Cyril Ramaphosa (ANC) haben sich zehn Parteien auf die Bildung einer Regierung der nationalen Einheit (Government of National Unity, GNU) verständigt. Wegen der Dominanz des ANC in dieser Koalition sind kaum gravierende Umbrüche zu erwarten. Erste politische Entscheidungen der GNU deuten sogar darauf hin, dass die Zusammenarbeit mit Südafrika für Deutschland und die EU in den nächsten Jahren einfacher werden könnte. Deutsche und europäische Akteure sollten diesen Moment nutzen, um die bilateralen Beziehungen zu intensivieren und neue außenpolitische Initiativen vorzubereiten, vor allem in der Rohstoffkooperation.
Für den weltweiten Klimaschutz spielen die USA im »Super-Wahljahr« 2024 eine herausragende Rolle. Denn nach bisher dreieinhalb Jahren, in denen Präsident Joe Biden immense Erfolge im Klimaschutz gelangen, könnte ihm nun laut aktuellen Prognosen Donald Trump folgen. Trump nutzte bereits seine erste Präsidentschaft (2017–2021), um die Klimaschutzmaßnahmen der Vorgängerregierung weitgehend rückgängig zu machen. Dies hat er auch nach einem möglichen Wahlsieg im November vor. Konservative Think-Tanks haben ihm dafür mit dem »Mandate for Leadership« eine detaillierte Blaupause erstellt. Eine Rückkehr Trumps ins Weiße Haus wäre ein fataler Schlag für den Klimaschutz. Denn viele klimapolitische Maßnahmen der Biden-Regierung könnte eine zweite Trump-Administration streichen. Aber nicht alle. Die Zukunft der US-Klimapolitik hängt maßgeblich vom Wahlergebnis für das Weiße Haus, den Kongress, aber auch von den Fortschritten in den US-Bundesstaaten ab. Auch eine weitere demokratische Administration müsste jedoch nachlegen, um die Klimaziele der USA zu erreichen.