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Projet Burkina Dry More : Les acteurs satisfaits des résultats après capitalisation

Thu, 29/02/2024 - 14:30

Le Consortium Burkina Dry More, a organisé le mercredi 28 février 2024 à Bobo-Dioulasso, un atelier de capitalisation du projet Burkina Dry More (BDM).

L'atelier a pour objectif de contribuer à la réflexion sur l'analyse des résultats du projet et la pérennisation des actions.

Il s'est par ailleurs agi de partager les principaux résultats, les acquis majeurs et les leçons apprises ; analyser la stratégie de mise en œuvre ainsi que le niveau d'appropriation générale par les acteurs ; et dégager les perspectives d'évolution.

Vue des participants

Le projet Burkina Dry More (BDM), a pour objectif de construire un secteur agroalimentaire productif au Burkina Faso qui fournit de meilleurs revenus aux petits exploitants agricoles et des emplois durables aux jeunes et aux femmes. Il est financé par l'ambassade des Pays-Bas au Burkina Faso et implémenté par un consortium composé de : Advance Consulting, AGRODEV Services, SENSE, Timini et Afrique Verte Burkina pour une durée de 3 ans (2021 à 2023). Une extension a été prévue jusqu'en mars 2024 afin de permettre au projet de disposer d'une campagne agricole supplémentaire pour boucler les activités. Le projet ambitionne de tirer parti du succès de l'industrie de transformation de la mangue en développant trois nouvelles chaînes de valeurs (fonio, hibiscus, gingembre) destinées à être transformées pendant la contre-saison de la mangue.

Vue des produits transformés

En effet, depuis 2021, le projet accompagne les entreprises de la transformation de la mangue dans la diversification de leurs activités à travers le développement de nouvelles chaînes de valeur notamment l'hibiscus, le gingembre et le fonio. Dans le cadre du projet, des unités de transformation et six entreprises ont bénéficié d'appuis à savoir l'entreprise Mango-so (Toussiana), EBDF et Sanlé export (Banfora), Rose Eclat (Ouaga) ; EZISAF et Timini (Bobo).

Comme l'explique Rufin Claudel Toé, chef de projet Burkina Dry More (BDM), le projet Burkina DRY More a principalement travaillé avec les entreprises de transformation de la mangue : « Nous les avons aidées à diversifier leur activité. En effet la campagne mangue ne dure que quatre à cinq mois, et l'objectif c'est de développer de nouveaux produits et à ce titre, nous avons développé des paquets technologiques au niveau de la production, on a beaucoup travaillé avec les producteurs, on les a formés sur de bonnes pratiques agricoles, à être des agriculteurs modernes. Au niveau de la transformation, nous avons accompagné certains de nos partenaires à travers l'acquisition de nouveaux équipements pour faciliter par exemple le lavage du gingembre qui est une première au Burkina, et nous sommes satisfaits des résultats engrangés. Nous aidons aussi nos partenaires à exporter ces nouveaux produits. Ainsi, nous avons exporté environ 165 tonnes de fonio et de gingembre et formé plus de 3 000 petits producteurs dans le cadre du projet ».

Photo de famille

Au terme de trois ans et demi de mise en œuvre, le projet a engrangé quelques succès à l'instar de la formation de près de 4 217 producteurs sur les bonnes pratiques agricoles et le module « Farming as a business », l'introduction de nouvelles machines dans la transformation des chaînes de valeurs fonio et gingembre. Il y a également la mise en relation des entreprises avec au moins deux nouveaux importateurs de l'Union européenne pour un total de 165 tonnes de produits exportés ; la facilitation de l'accès au micro-crédit pour 11 emboucheurs du projet d'une valeur globale d'environ 20 millions de FCFA fait également partie des réussites.

Maarten van den Bosch, chef de la coopération des Pays-Bas

Pour Jean Bosco Dibouloni, directeur général de AGRODEV Services, représentant du consortium Burkina Dry More, c'était un projet très exaltant, unique et original qu'ils ont imaginé il y a quatre ans et dont ils sont très fiers, puisque l'avion qu'ils ont fait décoller a pu atterrir. « Pour nous c'était l'un des projets les plus faciles à mettre en œuvre parce que le consortium Burkina Dry More travaille dans plus de 35 pays dans le monde, en Afrique de l'Ouest, en Afrique centrale, en Afrique de l'Est, en Asie, au Moyen Orient et en Europe. Donc nous avons mis ensemble nos efforts pour créer des modèles économiques intéressants. Vu l'engouement et les témoignages des entreprises, nous sommes sûrs que nous avons mis en place un modèle qui va être pérenne dans les 10, 15 prochaines années, c'est ça notre plus grande satisfaction ».

Rufin Claudel Toé, chef de projet de Burkina Dry More

Selon Maarten van den Bosch, chef de la coopération des Pays-Bas, c'est dur d'accompagner les entreprises et de les laisser évoluer seules par la suite. C'est en ce sens qu'il confie avoir aimé l'approche du projet parce que les membres du consortium accompagnent les producteurs dans toutes les chaînes de valeurs. Il a recommandé aux structures financières d'être plus confiantes envers les jeunes entrepreneurs qui représentent le futur. « Il est important de renforcer les perspectives socio-économiques pour tout le monde surtout pour les jeunes. C'est important pour la stabilité du pays et pour tout le monde ».

Jean Bosco Dibouloni, directeur général de AGRODEV Services, représentant du consortium Burkina Dry More

Malgré ces succès, le projet a connu quelques difficultés notamment la qualité et la compétitivité des produits, le fonctionnement des machines. Les leçons tirées autour seront utiles pour les interventions futures.

Haoua Touré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Mali : 40 décès suite à un accident de circulation sur l'axe Sikasso-Bougouni

Thu, 29/02/2024 - 14:12

Dans un communiqué en date du 29 février 2024, le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo porte à la connaissance de l'opinion nationale qu'un accident de circulation a causé la mort de plusieurs citoyens burkinabè sur l'axe Sikasso-Bougouni en République du Mali. Le bilan provisoire fait état de 40 morts, plus d'une dizaine de blessés dont des cas critiques. L'accident a eu lieu le mardi 27 février 2024.

Photo d'illustration aa

Categories: Afrique

Burkina : 60 480 œufs saisis et détruits

Thu, 29/02/2024 - 13:30

Sur sa page Facebook, la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) a annoncé que des œufs ont été saisis et détruits par les services vétérinaires.

La direction générale des services vétérinaires a procédé ce mercredi 28 Février 2024 dans la matinée à une destruction massive des œufs saisis hier mardi 27 février.

C'est au total 144 cartons contenant chacun 24 plaquettes d'oeufs soit 2016 plaquettes qui ont été saisis.

Chaque plaquette contient 30 œufs soit au total 60480 œufs qui ont fait l'objet de destruction.

La ligue des consommateurs du Burkina LCB était représentée par son président Dasmané TRAORÉ et le chargé des plaintes Hermann DAMBRE. L'opération s'est déroulée en présence de la presse nationale.

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Source : LCB

Categories: Afrique

Inventaire des émissions de gaz à effet de serre du secteur de l'élevage : Des experts nationaux renforcent leurs capacités et échangent sur les outils et dispositifs de mesure

Thu, 29/02/2024 - 13:15

Le Centre international de recherche-développement sur l'élevage en zone subhumide (CIRDES) organise, en collaboration avec la FAO (Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), du 26 février au 1er mars 2024 à Bobo-Dioulasso, un atelier de formation des experts nationaux. Cette session porte sur les outils et dispositifs de mesure des émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur de l'élevage et sur l'utilisation du système GreenFeed pour les mesures directes des émissions de méthane entérique chez les ruminants. La cérémonie officielle d'ouverture des travaux a eu lieu ce mercredi 28 février 2024.

Cet atelier de formation des experts nationaux à Bobo-Dioulasso est prévu se tenir en deux phases. Il s'agit d'une première phase théorique de deux jours, qui va permettre de renforcer les capacités des participants sur les outils et dispositifs de mesure des émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur de l'élevage ; et d'une deuxième phase pratique de trois jours. Là, il s'agira de former ces participants sur l'utilisation du système GreenFeed pour les mesures directes des émissions de méthane entérique chez les ruminants. Au cours de cette rencontre, ces experts nationaux vont discuter sur les modalités de mise en place d'un réseau régional des experts sur l'évaluation des émissions de GES du secteur de l'élevage.

Les experts nationaux présents à l'atelier de formation à Bobo-Dioulasso

Ces ateliers de formation s'inscrivent dans le cadre d'un accord de collaboration que le CIRDES a signé avec le bureau sous régional de la FAO, basé à Dakar, et qui vise à mettre le savoir-faire du CIRDES au profit des experts nationaux qui sont en charge de l'inventaire des émissions des gaz à effet de serre dans le secteur de l'élevage. L'atelier regroupe ainsi des experts venus de douze pays de l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Selon le directeur général du CIRDES, Dr Guiguigbaza-Kossigan Dayo, l'organisation de cet atelier est appuyée financièrement et techniquement par la FAO et le projet CaSSECS (Carbon sequestration and greenhouse gas emissions in (agro) sylvopastoral ecosystems in the sahelian CILSS States) financé par l'Union européenne et mis en œuvre par un consortium d'institutions. « Cet atelier va nous permettre d'échanger sur ce qui se fait déjà dans chaque pays, ce que nous savons faire et ensemble nous allons voir comment fédérer les actions pour améliorer la qualité des rapports qui sont produits dans les pays sur les émissions des GES », a-t-il souligné.

Selon le directeur général du CIRDES, Dr Guiguigbaza-Kossigan Dayo, l'organisation de cet atelier est appuyée financièrement et techniquement par la FAO et le projet CaSSECS

L'organisation de cet atelier est née de la problématique de l'élevage et du changement climatique. En effet, les préoccupations environnementales liées en particulier aux gaz à effet de serre (GES) sont au centre de la réflexion sur le développement de l'élevage. Bien que l'activité de l'élevage fasse vivre plus d'un milliard d'habitants de la planète, elle contribue à 14,5% des émissions mondiales de GES (CO2, eCH4 et N20) d'origine anthropique. La fermentation entérique (eCH4), les déjections (N20 et CH4) et la production des ressources alimentaires (CO2, eCH4 et N20) sont les principales sources des émissions du secteur de l'élevage. Dans les élevages de ruminants en Afrique de l'Ouest et du Centre, le méthane entérique est la principale source d'émission de GES d'origine animale.

Le représentant du coordonnateur régional du projet CaSSECS, Dr Mohamed Habibou Assouma, rappelant l'importance d'un tel atelier

Ce gaz est ensuite principalement éructé par les animaux vers l'atmosphère (95%). Les émissions de GES, notamment de méthane entérique, sont la cible d'investigations importantes et émergentes dans les pays du Sud où les informations sont très approximatives notamment en raison d'insuffisance de données, de référentiels et de compétences scientifiques et techniques fiables. Cependant, des valeurs de référence des émissions de méthane entérique des ruminants sont en cours d'acquisition par le CIRDES et ses partenaires au Burkina Faso dans le cadre du projet CaSSECS à travers l'initiative DeSIRA.

Les travaux de recherches qui produisent ces données de base mobilisent un dispositif expérimental installé dans l'étable du CIRDES à Bobo-Dioulasso et équipé d'un système GreenFeed avec tous les accessoires nécessaires pour conduire à la fois des essais de digestibilité et de mesure in vivo de méthane entérique sur des bovins de races locales. La valorisation de ce savoir-faire du CIRDES au profit de la région passera par le renforcement des capacités des services techniques des Etats de l'Afrique de l'Ouest et du Centre en charge des inventaires nationaux sur les mesures d'émission du GES dans le secteur de l'élevage. C'est l'objet du protocole d'accord signé entre le CIRDES et la FAO pour la fourniture d'appui du renforcement des capacités et la mise en place de réseau d'experts sur les mesures d'émission de gaz à effet de serre dans le secteur de l'élevage en Afrique de l'Ouest et du Centre.

La visite de l'étable de CIRDES par les officiels et les participants de l'atelier

L'organisation de cet atelier contribuera ainsi au développement des capacités et à l'interconnexion des acteurs du secteur de l'élevage dans les pays de l'Afrique de l'Ouest et du Centre, ouvrant ainsi la voie à une vraie compréhension de la place des animaux dans les cycles du carbone, de l'azote et du phosphore et de l'évaluation de l'empreinte environnementale des systèmes d'élevage. A en croire le directeur général du CIRDES, « Au sortir de cet atelier, nous souhaitons que les experts puissent s'accorder sur la manière dont on peut harmoniser la collecte des données pour avoir une certaine qualité des données, afin de répondre aux engagements que nos Etats ont signé au niveau des accords internationaux. Il est attendu aussi la formalisation du réseau des experts qui va permettre la création d'un cadre d'échanges permanent », a-t-il indiqué.

La photo de famille à l'issue de la cérémonie officielle d'ouverture des travaux

Le représentant du coordonnateur régional du projet CaSSECS, Dr Mohamed Habibou Assouma, a rappelé l'importance d'un tel atelier. « Nous avons voulu cet atelier mixte. Nous l'avons voulu à la fois théorique avec des échanges entre les experts et formateurs en salle, et une partie pratique pour montrer à ces experts les conditions dans lesquelles les références dont on parle sont réellement produites, afin de recueillir leur point de vue », a-t-il laissé entendre. A l'issue de la cérémonie officielle d'ouverture des travaux, les officiels ont été invités à visiter l'étable de CIRDES pour voir le fonctionnement du dispositif expérimental de mesure directe des émissions de méthane entérique sur les bovins avec le système GreenFeed.

Dr Lionel A.M. Gbaguidi est le représentant de la FAO à cette cérémonie

Dr Lionel A.M. Gbaguidi est le représentant de la FAO à cette cérémonie. Selon lui, la priorité de la FAO est d'accompagner les Etats membres à améliorer la production, la nutrition, l'environnement et à améliorer les conditions de vie des populations en ne laissant personne de côté. « Et l'élevage est un moyen très important d'existence des populations dans la région ouest-africaine et sahélienne. On parle de 80 millions de personnes qui dépendent en Afrique de l'Ouest directement de l'élevage. Donc, il était important pour la FAO de travailler avec les partenaires de la recherche de la région pour contribuer au développement du secteur de l'élevage », a-t-il expliqué.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Pari sportif en ligne : Un phénomène qui s'enracine au Burkina Faso

Thu, 29/02/2024 - 11:32

Au Burkina Faso, le paysage des loisirs et des divertissements a connu une transformation notable ces dernières années avec l'émergence croissante du pari sportif en ligne. Ce phénomène, autrefois marginal, s'est rapidement intégré dans les mœurs de la population, touchant des adultes, des jeunes, des élèves et même des filles. Si pour certains, le pari sportif représente une source de revenus supplémentaires et même de gains importants, pour d'autres, il peut se révéler être un piège financier.

Parmi les passionnés de football, Denis (nom d'emprunt), un élève d'un lycée de la capitale burkinabè, fait partie des adeptes du pari sportif en ligne. Cela fait aujourd'hui cinq ans qu'il tire son épingle du jeu de ce loisir. Rencontré en face de son établissement le mercredi 28 février 2024, il partage avec nous son expérience.

Des heureux gagnants

« En décembre 2023, j'ai misé 5 000 francs CFA pour une cote de 50 sur dix matchs de la “Champions league''. Cela m'a permis de gagner la somme de 250 000 francs CFA. J'ai investi de nouveau ce gain dans plusieurs jeux en ligne, qui m'ont rapporté plus de 600 000 francs CFA », a-t-il confié.

Denis ajoute avoir remis cette somme gagnée à sa mère pour qu'elle la garde en lieu sûr. Néanmoins, cette dernière lui a demandé, précise-t-il, de jouer avec modération, de peur qu'il ne tombe dans l'addiction.

Dans le but d'apprendre davantage sur ce nouveau passe-temps qui occupe plusieurs personnes à Ouagadougou, nous tombons sur Richard (nom d'emprunt), un jeune gérant d'un parking de la ville. Celui-ci nous fournit quelques informations sur le mode de fonctionnement. « Dans une application de pari sportif en ligne, il y a plus de 100 jeux différents disponibles. Au début, comme je ne savais pas comment jouer, j'ai téléchargé l'application puis je me suis inscris. Je rechargeais via mon compte mobile money. La première fois que je j'ai essayé, j'ai misé 150 francs CFA et j'ai gagné 20 000 francs CFA. Cependant, le retrait de mon gain n'a malheureusement pas été possible. J'ai donc finalement perdu la somme avec le compte que j'avais créé », a-t-il affirmé, soulignant qu'il s'est lancé dans ce jeu sans au préalable en connaître les conditions.

Richard explique que pour créer normalement son compte, l'intéressé doit être en relation avec une personne qui soit à mesure de recharger le compte et d'effectuer le retrait en cas de besoin. Il mentionne recharger désormais son compte de jeu grâce à un monsieur résidant à Bobo-Dioulasso, qu'il a connu par l'intermédiaire de son frère. « C'est ce dernier qui approvisionne mon compte et effectue également mes retraits quand je gagne. Quand je lui transfère de l'argent depuis mon compte mobile money, il me ravitaille à partir de son code promo », a-t-il présenté.

L'attrait pour le pari sportif en ligne au Burkina Faso s'explique par plusieurs facteurs. Tout d'abord, par l'avènement des technologies de l'information et de la communication, ayant rendu l'accès aux plateformes de paris sportifs plus facile que jamais. Avec un simple smartphone et une connexion Internet, chacun peut désormais placer des paris sur une variété de sports, qu'il s'agisse de football, de basketball, de tennis ou d'autres disciplines.

De plus, le pari sportif offre une dimension supplémentaire à l'expérience du spectateur en lui permettant de vivre les matchs avec une intensité accrue, tout en ayant un enjeu financier. Beaucoup y trouvent un moyen de vivre leur passion pour le sport de manière plus interactive. Ainsi, certains parieurs expérimentés ont développé des stratégies et des compétences analytiques pour maximiser leurs chances de succès, en étudiant les statistiques, les performances des équipes et d'autres variables pertinentes. Cependant, pour d'autres, le pari sportif reste un jeu de hasard, où la chance joue un rôle prépondérant.

Des échecs

Si certains parieurs parviennent à réaliser des gains substantiels, d'autres avouent avoir connu des revers financiers considérables. La nature même du pari sportif implique un élément de risque et tous les participants ne sont pas toujours conscients des implications et des enjeux. C'est le cas de cet homme assis sous un hangar qui nous livre son témoignage.

C'est un quinquagénaire il exprime son regret pour s'être aventuré dans un domaine dont il ignorait les tenants et les aboutissants. « J'ai certes gagné deux fois la somme de 100 000 francs CFA au pari sportif, mais ce que j'ai perdu est énorme. Je ne peux même pas en parler. Puisque ce n'est la faute à personne. Je ne peux que m'en prendre à moi-même », a-t-il confessé.

Il faut noter que l'ensemble des personnes qui se sont prêtées à notre micro ont requis l'anonymat. Ce qui démontre que ces derniers ne veulent pas que l'on sache qu'ils s'adonnent à ce loisir.

L'un des aspects préoccupants de la popularité croissante du pari sportif au Burkina Faso est le risque d'addiction au jeu. Pour certains individus, le plaisir initial de parier peut rapidement se transformer en une habitude compulsive, entraînant des pertes financières importantes, des conflits familiaux et même des problèmes de santé mentale.

Le pari sportif en ligne est devenu un élément incontournable du paysage des loisirs au Burkina Faso, attirant des participants de tous âges et de tous horizons. Alors que certains parieurs parviennent à tirer profit de cette activité, d'autres font face à des difficultés financières et personnelles. Il est impératif que la société burkinabè aborde cette réalité de manière responsable, en encourageant une pratique saine du jeu.

Hamed Nanéma
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Categories: Afrique

Partage d'experience avec Maïmouna Rachel Sawadogo, Manager de 2BStudios

Thu, 29/02/2024 - 11:30

Découvrez le parcours inspirant de Maïmouna Rachel Sawadogo, une grande sœur aux multiples compétences et expériences. De la gestion d'entreprises à la production audiovisuelle, en passant par la communication, elle nous partage son parcours et ses précieux conseils. Suivez son histoire pour vous inspirer dans le choix de votre orientation scolaire et professionnelle.

Lien article : https://legrandfrere.bf/partage-dexperience-avec-maimouna-rachel-sawadogoproductrice-et-manager-de-2b-studio/

Categories: Afrique

Appel à projet pour la sélection de projet de valorisation des produits forestiers non ligneux

Thu, 29/02/2024 - 10:30

Programme BKF/023 Appui à la gestion durable des ressources forestières (AGREF)

FACILITÉ LUXEMBOURGEOISE DE SOUTIEN AU SECTEUR PRIVÉ

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme d'appui à la gestion durable des ressources forestières, LuxDev lance un appel pour la sélection des meilleurs projets dans le secteur des produits forestiers non ligneux (PFNL). Ces projets bénéficieront d'un cofinancement pouvant aller de 20 à 100 millions de francs CFA.

Les filières ciblées sont celles jugées prioritaires par la stratégie nationale de valorisation des produits forestiers non ligneux au regard de leur fort potentiel de création d'emplois et de contribution à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Il s'agit principalement de la filière moringa, karité, néré, tamarin, miel et baobab.

Entreprises et coopératives des régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre, du Centre Ouest, du Centre Sud, des Hauts Bassins et du Plateau Central, cette belle opportunité est la vôtre ! Saisissez-la pour développer vos affaires et contribuer à la transition du Burkina vers l'économie verte.

Les critères généraux d'éligibilité sont les suivants :
Catégories d'acteurs éligibles :

Coopératives régies selon l'acte uniforme OHADA ;

Petites et moyennes entreprises (PME) ;

Grandes entreprises et agro-industries.

Conditions d'éligibilité

Avoir au moins 3 années d'activités effectives ;

Avoir entre 5 et 250 employés (permanents et non permanents) ;

Avoir un chiffre d'affaires annuel moyen d'au moins 60 millions de FCFA ;

Être en règle vis-à-vis des impôts pour les entreprises privées (attestation de situation fiscale) ;

Être à jour vis-à-vis la règlementation du travail et des lois sociales (attestation de la direction chargée de du travail et des lois sociales).

Types de projets éligibles

Transformation et commercialisation des produits des produits forestiers non ligneux.

Conditions de financement des projets retenus
Être capable de cofinancer au moins 50% du coût total du projet ;
Démontrer l'existence d'une équipe technique capable d'assurer la mise en œuvre du projet.

Composition du dossier :

Formulaire de candidature ;
Preuve de constitution légale ;
Derniers comptes clôturés de l'entreprise (2021 et 2022) ;
Attestation de situation fiscale ;
Copie légalisée du document de la propriété du site de l'entreprise ou le contrat de bail ;
Déclaration sur l'honneur.

Le formulaire de candidature, la déclaration sur l'honneur et les lignes directrices sont en pièces jointes.

Date de réception des dossiers

Les dossiers sont recevables du 5 février au 11 mars 2024 de 8H30 à 16H00. La date limite de dépôt des dossiers de soumission physique est fixée au 11 mars 2024 à 16 heures 00 minute et à 23 heures 59 minutes pour les dépôts en ligne. Aucun projet n'est recevable après cette date.

Lieux de réception des dossiers

Les dossiers numériques sont recevables par courriel à l'adresse : steve.pare@luxdev.lu
Pour les dépôts en ligne, s'assurer de bien obtenir d'un accusé de réception.

Les dossiers physiques (papiers + support numérique en clé USB) sous enveloppe scellée (fermée et cachetée), indiquant la mention « facilité luxembourgeoise de soutien au secteur privé : Appel à projets PFNL », sont recevables à :

la Direction Générale de l'Economie Verte du ministère de l'Environnement à Ouagadougou : NEBIE B. Paulin, Tél : 71 35 05 85 ;

la Direction Régionale de l'Environnement du Centre :
SAWADOGO Yacouba, Tél :76 44 30 18 ;

la Direction Régionale de l'Environnement de la Boucle du Mouhoun :
NEBIE Saga, Tél : 75 46 33 36

la Direction Régionale de l'Environnement du Centre-Ouest :
SAWADOGO Honorine, Tél : 51 88 44 13 ;

la Direction Régionale de l'Environnement du Centre-Sud :
BONKOUNGOU Mohamed, Tél :76353630

la Direction Régionale de l'Environnement des Hauts-Bassins :
NIKIEMA Abdoulaye, Tél :76 03 69 66 / 70 53 30 13 ;

la Direction Régionale de l'Environnement du Plateau Central :
DIAO Adama, Tél : 57 59 64 91.

Un registre sera ouvert à cet effet dans les différents lieux de dépôt. Tout déposant est tenu de signer ledit registre.

NB : - Le présent appel à projet n'impose en aucun cas à la coordination du programme AGREF le remboursement des frais engagés dans la préparation et la soumission des propositions ;

Aucun dossier enregistré ne pourra être retiré ;
Seules les candidatures présélectionnées seront contactées pour la suite de la procédure.

Categories: Afrique

Avis de recrutement d'un ou d'une (01) Chef de projet, d'un ou d'une (01) Responsable administratif et financier (RAF), d'un ou d'une (01) Expert en gestion des ressources naturelles (GRN), de trois (03) assistant.e.s techniques, d'un ou d'une (01)...

Thu, 29/02/2024 - 10:00

Dans le cadre de la mise en œuvre du « Projet de résilience économique et système agro-alimentaire dans le triangle Ouagadougou – Koudougou - Dédougou – Bobo-Dioulasso » (Projet OKDB) financé par l'Union Européenne en partenariat avec l'ONG WHH et l'Association Nature et Développement (NATUDEV), NATUDEV reçoit des candidatures de personnes qualifiées pour le recrutement d'un ou d'une (01) Chef de projet, d'un ou d'une (01) Responsable administratif et financier (RAF), d'un ou d'une (01) Expert en gestion des ressources naturelles (GRN), de trois (03) assistant.e.s techniques, d'un ou d'une (01) secrétaire-comptable et d'un ou d'une (01) assistant administratif et financier. Le projet a une durée de 46 mois et couvre les communes de Koudougou et de Réo. La composante portée par NATUDEV a pour objet l'appui à la conservation de forêts communautaires.

I. DESCRIPTION DES POSTES ET QUALIFICATIONS

I.1. Poste de Chef de projet

I.1.1. Tâches et responsabilités
Placé sous l'autorité du Président de NATUDEV et basé à Koudougou, le/la Chef(fe) de projet est responsable de l'équipe du projet et a pour mission d'assurer la mise en œuvre opérationnelle de l'ensemble des activités du projet. A ce titre, il sera en charge du pilotage technique, administratif et financier de la composante liée à la gestion des ressources naturelles. Il sera l'interlocuteur direct du chef de projet de WHH dans la gestion des ressources, l'atteinte des indicateurs et le rapportage sur les réalisations de son équipe. Il supervisera l'ensemble de l'équipe technique et administrative de NATUDEV dédiée au projet.

I.1.2. Profil et expériences requis
Le poste de Chef(fe) de projet est ouvert aux femmes et hommes de nationalité burkinabè et remplissant les conditions suivantes :
• avoir un diplôme de Bac + 5 en gestion de l'environnement, développement rural, géographie, Sociologie, SVT ou tout autre diplôme jugé équivalent ;
• justifier d'une expérience professionnelle d'au moins cinq (05) ans à des postes de responsabilité dans la gestion d'activités et d'équipe de projets de développement ou de gestion de l'environnement ;

• avoir une bonne connaissance de la problématique de la gestion des ressources naturelles ;
• avoir une bonne connaissance des réalités socioéconomiques et environnementales de la région du Centre-Ouest ;
• avoir une expérience ou des connaissances des règles et procédures de l'Union Européenne est un atout ;

• être apte à travailler de concert avec différents services de l'administration, les entreprises, les autres projets, les ONG, les associations et groupements et coopératives de producteurs ;
• avoir une bonne connaissance de l'outil informatique.

I.2. Poste de Responsable administratif(ve) et financier(e) (RAF)
I.2.1. Tâches et responsabilités
Sous l'autorité directe du Président du Conseil d'Administration (PCA) de NATUDEV, la ou le Responsable administratif(ve) et financier(e) (RAF) sera basé€ à Ouagadougou au siège de NATUDEV et aura pour missions de :
i) coordonner et contrôler l'exécution des tâches administratives au sein de NATUDEV ;

ii) assurer la supervision du système d'information financière de NATUDEV ;
iii) assurer la gestion des ressources humaines de NATUDEV ;
iv) coordonner la comptabilité de NATUDEV.
Dans le cadre spécifique du projet OKDB, la ou le Responsable administratif et financier (RAF), en étroite collaboration avec le/la Chef de projet, le/la comptable, ainsi que l'assistant.e administratif et comptable, aura pour tâches de :

• assurer la mise en place de la comptabilité (générale, analytique et budgétaire) en temps réel à tous les niveaux du projet et veiller à sa bonne tenue ;
• coordonner la préparation et le suivi des budgets (investissements, fonctionnement et trésorerie) de l'équipe du projet ;
• assurer la gestion de la trésorerie de l'équipe du projet ;
• Gérer les questions de logistiques (commandes, achats, gestion des stocks, etc.).

• assurer le suivi des accords de crédits et des conventions ;
• coordonner les travaux administratifs, financiers et comptables de NATUDEV et de l'ensemble du projet ;
• contribuer à l'application du manuel de procédures administrative, financière et comptable du Projet ;
• rendre compte au Président de NATUDEV et au Chef de projet de la situation administrative, financière et comptable du projet ;
• superviser l'établissement du rapport financier semestriel et les rapports périodiques du projet ;

• suivre l'élaboration des états financiers annuels du Projet, conformément aux normes comptables admises ;
• préparer les audits externes du projet ;
• réaliser toute autre tâche ou mission relevant de ses compétences, non conflictuelles avec ses responsabilités et tâches, à lui confiées par le Président de NATUDEV.


I.2.2. Profil et expériences requis
Le poste de responsable administratif et financier (RAF) est ouvert aux femmes et hommes remplissant les conditions suivantes :
• avoir un diplôme de Bac + 5 en gestion financière, comptabilité ou tout autre diplôme jugé équivalent ;
• avoir une expérience professionnelle d'au moins cinq (05) ans dans les domaines de la comptabilité, de l'audit, de la gestion financière, de la finance, du contrôle de gestion dans le cadre des projets de développement, du secteur public ou privé ;

• avoir une bonne connaissance des procédures de l'Union Européenne et / ou des autres institutions bilatérales / multilatérales de développement ;
• avoir une bonne connaissance des normes SYSCOHADA ;
• disposer d'une aptitude à mettre en place et tenir de façon rigoureuse et informatisée la comptabilité d'un projet selon les normes requises ;
• avoir une expérience dans l'application rigoureuse de manuels de procédures administratives, financières et comptables ;

• avoir une expérience dans la connaissance de logiciels comptables usuels et de système informatisé de gestion comptable et financière adaptés aux projets de développement serait un atout ;

• disposer d'une aptitude à diriger une équipe et à gérer de façon harmonieuse l'ensemble des ressources humaines ;
• être apte à travailler à un rythme soutenu et sous pression.

I.3. Poste d'Expert€ en gestion des Ressources naturelles (GRN)
I.3.1. Tâches et responsabilités
Basé(e) à Koudougou, l'Expert en GRN, sous la responsabilité directe du Chef de projet sera en charge de la conception de la stratégie d'intervention du projet pour la gestion des ressources forestières. Il assurera la formation, l'appui et la coordination des assistants techniques. Il travaillera en étroite collaboration avec les responsables du suivi-évaluation pour assurer les rapportages et l'intégration des données produites pour la composante dans le système de suivi évaluation du projet.

I.3.2. Profil et expériences requis
Le poste d'Expert(e) en GRN est ouvert aux femmes et aux hommes de nationalité burkinabè et remplissant les conditions suivantes :
• avoir un diplôme d'au moins de Bac + 4 en gestion forestière ou de l'environnement, géographie, SVT, développement rural, renforcement des capacités ou tout autre diplôme jugé équivalent ;
• justifier d'une expérience professionnelle d'au moins cinq (05) ans à des postes similaires ;

• Justifier d'une bonne expérience de travail de terrain avec les communautés et les organisations villageoises, les collectivités décentralisées et les services techniques déconcentrés de l'Etat (collaboration, appui-conseil technique, renforcement des capacités, mise en réseau, etc.) ;
• avoir une bonne connaissance de la problématique de la gestion des ressources naturelles ;

• avoir une bonne connaissance des réalités socioéconomiques et environnementales de la Région du Centre-Ouest ;
• avoir une expérience en suivi-évaluation des projets et programmes de développement ;
• Avoir des connaissances en SIG et sera un atout ;
• avoir une bonne connaissance de l'outil informatique.

I.4. Poste d'Assistant(e)s techniques

I.4.1. Description des tâches et responsabilités
Les trois (03) Assistant(e)s Techniques seront basé(e)s à Koudougou ou à Réo. Ils/elles seront sous la supervision directe de l'Expert en GRN de NATUDEV et assureront la mise en œuvre des activités d'appui à la protection, d'aménagement et de gestion de forêts auprès des ménages/communautés et organisations communautaires de base.

I.4.2. Qualifications requises et expériences professionnelles
Le poste d'Assistant(e) technique est ouvert aux femmes et aux hommes de nationalité burkinabè et remplissant les conditions suivantes :
• avoir un diplôme d'au moins de Bac + 2 en gestion forestière ou de l'environnement, géographie, SVT, Sociologie ou tout autre diplôme jugé équivalent ;
• parler couramment le lyéla et/ou le mooré ;

• justifier d'une expérience de travail d'au moins trois (03) ans avec des communautés rurales dans les domaines de la foresterie, la CES/DRS, la Régénération naturelle assistée, etc. ;
• avoir une bonne connaissance de la problématique de la gestion des ressources forestières ;

• avoir des aptitudes à travailler et à vivre en milieu rural ;
• avoir une bonne connaissance des réalités socioéconomiques et environnementales de la Région du Centre-Ouest ;

I.5. Poste d'Assistant(e) administratif(ve) et financier(e)

I – 5 - 1 Description des tâches et responsabilités
Sous la responsabilité du Chef de projet, et basé(e) à Koudougou, l'assistant(e) administratif(e) et financier(e) aura en charge de la gestion du secrétariat et la tenue de la comptabilité de l'équipe du projet installée à Koudougou. Il/elle aura pour tâches de :

 assurer la vérification et la saisie des pièces comptables ;
 tenir la comptabilité du projet (gestion de la caisse et des pièces comptables) ;
 assurer les paiements des prises en charge et des factures ;
 rechercher les prix et assurer les négociations avec les fournisseurs et les prestataires ;

 élaborer et soumettre périodiquement des rapports de l'exécution financière ;
 assurer le secrétariat et le classement réclamé par sa fonction ;
 assurer la gestion du courrier et des fournitures de bureau ;
 gérer les visites et les appels téléphoniques ;
 gérer les missions, réunions et déplacements des membres de l'équipe terrain ;
 rédiger les comptes rendus de réunions ;
 informer les services rattachés de la tenue d'activités qui nécessitent leur participation ;

 avoir une bonne connaissance de l'outil informatique et des logiciels de comptabilité ;
 exécuter toutes autres tâches à lui confiées par sa hiérarchie dans le cadre de ses fonctions ;

I – 5 - 2 Qualifications requises et expériences professionnelles
Le poste d'assistant(e) administratif(ve) et financier(e) est ouvert aux femmes et aux hommes de nationalité burkinabè et remplissant les conditions suivantes :
 être titulaire d'un diplôme de niveau BAC + 2 en comptabilité avec des connaissances en secrétariat ;

 justifier d'une expérience professionnelle d'au moins trois (03) ans au poste d'assistant.e administratif et financier, de secrétaire-comptable ou de comptable ;
 avoir une aisance dans l'expression orale ;
 avoir un bon sens de l'initiative ;

 avoir une bonne capacité d'organisation et de communication ;
 être dynamique, discret.e et accueillant.e ;
 être ponctuel.le, assidu.e et disponible.
I.6. Poste de secrétaire-comptable
I.6.1. Tâches et responsabilités

Basé(e) à Ouagadougou et sous la supervision du ou de la Responsable Administratif et Financier (RAF), le ou la secrétaire-comptable est chargé(e) d'assister le ou la RAF dans l'exécution de ses tâches.

I.6.2. Profil et expériences requis
Le poste de secrétaire-comptable est ouvert aux femmes et aux hommes remplissant les conditions suivantes :
• être titulaire d'un diplôme d'au moins de niveau Bac + 2 en comptabilité et en secrétariat ;

• avoir une expérience professionnelle d'au moins trois (03) ans à un poste de secrétaire-comptable dont 2 au moins au poste de secrétaire-comptable dans un projet de développement ;
• avoir une bonne connaissance et une expérience des logiciels de gestion financière et comptable et de traitement de texte ;
• avoir une bonne expérience en matière de normes comptables SYSCOHADA serait un atout ;

• avoir une bonne connaissance des règles et procédures de gestion financière des projets.
• Avoir des expériences en activités de communication et visibilité serait un atout (prises de photos et de vidéos, publications sur site internet et réseaux sociaux numériques…).

II - COMPOSITION DES DOSSIERS DE CANDIDATURE ET DATE LIMITE DE DEPÔT

Les dossiers de candidature devront comprendre :

• une demande manuscrite adressée à Monsieur le Président de l'Association NATUDEV ;
• une lettre de motivation d'une (01) page maximum, datée et signée ;
• un curriculum vitae détaillé à jour, daté, signé et certifié sincère faisant ressortir les expériences pertinentes et les aptitudes du candidat ;

• un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu ou une photocopie légalisée de l'une de ces pièces ;
• une photocopie légalisée du certificat de nationalité burkinabè ou tout autre document justifiant la nationalité burkinabè ;

• une photocopie légalisée des diplômes ou attestations de succès ;
• une photocopie des certificats ou attestations de travail ou tout autre document pouvant attester des compétences et expériences mentionnées dans le CV ;
• une photocopie légalisée de la CNIB en cours de validité.
• un casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois (pour les candidats retenus à l'issue de la présélection).

Les dossiers de candidature sont reçus du 01 mars au 11 mars 2024 aux adresses e-mail : contact@associationnatudev.org et alain.bembamba@gmail.com. En cas de besoin, veuillez contacter NATUDEV au 63 03 91 91 ou 79 19 39 10.

IV - DEROULEMENT DU RECRUTEMENT

Le recrutement se déroulera en deux (02) phases :
Phase 1 : présélection sur dossier.
Phase 2 : entretien oral avec un jury sur la base des termes de référence du poste suivi, éventuellement, de tests pratiques.

NB : seuls les candidats ayant franchi la phase de présélection seront contactés pour la phase des entretiens oraux et, éventuellement, de tests pratiques.

V - DUREE DES CONTRATS

Les candidats définitivement retenus auront un contrat d'un (01) an avec une période d'essai de (03) mois. Le contrat est renouvelable en fonction des résultats des évaluations de performance de l'agent et dans la limite de la durée du projet.

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Insécurité au Burkina : L'UE condamne les attaques du 25 février 2024

Thu, 29/02/2024 - 09:51

Le 25 février 2024, le Burkina Faso a enregistré plusieurs attaques sur son territoire qui ont visé spécialement une église et une mosquée. Dans la déclaration ci-après, l'Union européenne s'émeut face à cette situation et condamne avec la dernière énergie, ces actes qui ont endeuillé le pays. Par ailleurs, réaffirme t-elle sa volonté de rester aux côtés du peuple burkinabé pour affronter les multiples défis auxquels il est confronté.

L'Union européenne exprime sa solidarité envers le Burkina Faso suite aux récentes attaques terroristes au Nord et à l'Est du pays, qui ont fait ce dimanche 25 février 2024 de nombreuses victimes, notamment lors d'assauts dans une mosquée et dans une église.

L'UE condamne avec fermeté ces attaques menées par des groupes armés radicaux et présente ses sincères condoléances aux familles des victimes.

L'UE réaffirme sa volonté de rester aux côtés du peuple burkinabé pour affronter les multiples défis auxquels il est confronté, en agissant notamment sur les causes profondes de l'extrémisme violent, et en fournissant une aide humanitaire au plus proche des populations affectées.

Categories: Afrique

Décès de Sylvain Kina BAMBARA : Remerciements

Thu, 29/02/2024 - 07:30

Les grandes familles OUANDAOGO, TARPIDIGA, BAMBARA à Bidiga Garango, Tenkodogo, Bobo Dioulasso, France et USA
Les familles SAWADOGO ;

Les familles alliés REGTOUMDA, YE, NANA, GUERE, ZOMBRE
Elles remercient toutes les personnes qui les ont soutenus financièrement, matériellement et moralement notamment les belles familles, les voisins, la CCB St Joseph, la Paroisse Sacré Cœur de Jésus de Garango, les amis et les connaissances lors du rappel à DIEU le dimanche 28 Janvier 2024 et de l'inhumation le mardi 30 janvier 2024 à Garango (Bidiga) de leur frère, époux, père, grand père, arrière-grand-père Sylvain Kina BAMBARA à la retraite.

Que le Seigneur vous récompense au centuple de vos bienfaits .

Categories: Afrique

Enterrement de vie de jeune fille : Un phénomène qui a la cote auprès des futures mariées à Ouagadougou

Wed, 28/02/2024 - 23:46

Fête ou activité qui marque la fin de la vie de célibataire avant de se mettre la corde au cou, l'enterrement de la vie solitaire est de plus en plus à la mode chez les Burkinabè. En grande pompe ou de façon symbolique, chacun fait selon ses moyens. Même si le concept concerne tout futur(e) marié(e), à Ouagadougou, c'est une pratique qui se constate en majorité chez les filles.

La notion d'enterrement de vie célibataire est née dans les pays anglo-saxons. Même si elle concerne l'homme et la femme, au Burkina Faso, ce sont surtout les filles qui enterrent leur vie de jeune filles. Soirée en boîte, dîners entre copines, jeux coquins ou voyages, il y a plusieurs types d'enterrement de vie de jeune fille. Pour certaines, ce sont des soirées surprises organisées par leurs amies ou proches. D'autres décident de prendre en main elles-mêmes, l'organisation de leurs enterrements de vie de jeune fille.

Annick Timboué Gouba et ses copines pour son enterrement de vie de jeune fille

Fatimata Ouédraogo épouse Komy a organisé son enterrement de vie de jeune fille en 2021, une semaine avant son mariage. Elle a alors passé une journée entière avec sept copines dans un complexe hôtelier hors de Ouagadougou. « Nous avons bien mangé, bien dansé puis nous avons fait une séance de photos », explique -t-elle. Selon elle, son mari, fiancé à l'époque, n'y voyait pas d'inconvénient vu qu'elle fêtait la fin de son célibat avec ses amies. Elle n'a pas de souvenir exact de ce qu'elle a dépensé ce jour mais elle pense n'avoir pas excédé 50.000 francs CFA pour ce moment entre amies. Ses copines ont pris en charge leurs tenues et l'une d'entre elle lui a offert un gâteau. « Cette étape n'est pas réellement importante avant de se marier puisqu'elle n'est pas obligatoire. Mais elle est quand même une source de joie et de célébration avec ses amies et proches », indique Fatimata qui précise que c'est un choix personnel.

Les différents types de gadgets proposés par Bernice Timboué pour les cérémonies comme des couronnes, des pantoufles, des peignoirs, des écharpes...

Dame X, mariée depuis décembre 2020, a aussi enterré sa vie de jeune fille. Sa copine lui a organisé une fête surprise à quelques jours de son mariage. Pour elle, ce fut un moment agréable qui lui a permis de déstresser au regard des différentes préoccupations à gérer pour l'organisation du mariage. Comme elle, Annick Timboué Gouba s'est vu offrir une fête surprise par sa belle-sœur (sœur de son mari) qui organise ce type d'évènements en collaboration avec ses copines. « Elle m'a fait une surprise à laquelle je ne m'attendais pas. Ce sont les yeux fermés, qu'elles m'ont emmenée sur le lieu et j'étais très contente. Nous avons d'abord fait des photos avec des accessoires dans un jardin, avant de nous rendre dans une chambre bien décorée où nous avons fait de petits jeux intéressants. C'était à trois jours de mon mariage et ça m'a réellement permis de déstresser. Il est vrai que je pensais à faire un enterrement de vie de jeune fille mais je voulais une fête simple », a raconté dame Annick Timboué Gouba.

Une décoration faite par Flora Compaoré Ouoba pour une soirée en chambre d'enterrement de vie de jeune fille

Cet intérêt que porte les futures mariées à l'enterrement de vie de jeune fille a créé une activité pour de nombreuses personnes qui se sont spécialisées dans l'organisation de ce type d'évènements.

L'enterrement de vie de célibataire a fait naître un business

Cette pratique représente un business en plus pour certaines décoratrices et organisatrices de mariage. Elles proposent une panoplie de gadgets pour embellir ou pimenter un enterrement de vie de jeune fille tels que des ballons, des écharpes, des peignoirs, des couronnes, des pantoufles et bien d'autres accessoires. Dans la boutique ‘‘Gadgets de mariage'' de Bernice Timboué, en plus des articles de mariages, on retrouve un important lot de gadgets féminins pour enterrement de vie de célibataire. « Actuellement, la demande est forte pour l'organisation ou l'achat d'articles pour enterrement de vie de jeune fille. Mais c'est surtout dans le mois de décembre et janvier que nous en recevons plus ». Selon elle, le plus souvent, ce sont les amies qui cotisent pour offrir une cérémonie à la future mariée. Que ce soit en vente ou en location, il est possible de s'offrir des gadgets pour une soirée entre filles. De plus, les sommes dépensées pour ces moments dépendent des activités voulues.

Bernice Kamboué affirme que le concept s'adapte au contexte africain

Flora Compaoré Ouoba fait partie des pionnières dans l'organisation des enterrements de vie de célibataire au Burkina Faso. Avec son entreprise d'évènementiels ‘‘Fête en Folie'', elle est ‘‘wedding planer'' et décoratrice d'évènements. « La plupart du temps, c'est au restaurant que les filles enterrent leur vie de jeune fille. Il est rare qu'au Burkina les filles fassent la totale c'est-à-dire restaurant-boite de nuit-chambre décorée. En général, elles font une de ces activités uniquement », nous confie-t-elle. Par ailleurs Flora Compaoré Ouoba conseille aux futures mariées de faire ce genre de cérémonies un bon moment avant le jour du mariage. « Si c'est une surprise que l'on fait à la mariée, c'est plus facile. Mais si c'est elle même qui l'organise, elle doit s'y prendre tôt pour éviter le stress inutile », pense la wedding planer.

Une pratique pas très comprise par bon nombre de personnes

Pour nos différentes organisatrices d'enterrement de vie de célibataire, cette activité n'a rien de problématique mais n'est juste pas comprise. « C'est peut-être le terme « enterrement de vie de jeune fille » qui pose problème aux gens. Cependant, en général ce sont seulement des soirées pour se retrouver entre filles et marquer son soutien à la future mariée pour ce nouveau départ », affirme Bernice Timboué, ajoutant que même si c'est étranger, le concept s'adapte au contexte burkinabè.

" Chacun organise son enterrement de vie de jeune fille en fonction de son pouvoir d'achat", Flora Compaoré Ouoba

Pour Flora Compaoré Ouoba qui a vu les débuts de ce phénomène au Burkina, l'enterrement de vie de célibataire n'est pas une pratique nouvelle dans notre société. « C'est quelque chose qui existait mais on n'avait pas donné ce nom occidental. Avant, les amies de la nouvelle mariée se réunissaient avec elle à la maison pour causer et partager un repas avant le jour du mariage. Seulement de nos jours, le concept a été modernisé », fait savoir Flora Compaoré Ouoba. Aussi, c'est une pratique mal vue parce que certains y mettent des sommes exorbitantes. « Je crois que chacun y va en fonction de son pouvoir d'achat. C'est un peu comme l'organisation du mariage, certains le feront avec 50.000 francs CFA et d'autres avec 10 millions de francs CFA » a-t-elle dit.

Même si l'enterrement de vie de célibataire ne fait pas l'unanimité, on retiendra que c'est un moyen pour ces jeunes femmes d'évacuer le stress de l'organisation du mariage.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

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Burkina / Fonctionnement des institutions : Le ministère de la justice relève un taux d'amélioration de 75%

Wed, 28/02/2024 - 23:45

Dans le rapport de performance annuelle 2023 du secteur "Justice et droits humains", l'action 10 porte sur l'amélioration du fonctionnement des institutions. Le seul produit programmé dans cette action concerne "les projets de textes nécessaires au bon fonctionnement des institutions." Ainsi, les indicateurs prévus à cet effet sont de deux ordres : d'une part, le nombre de projets de textes nécessaires au fonctionnement de l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC). D'autre part, le nombre de projets de textes nécessaires au fonctionnement des autres institutions. A la date du 31 décembre 2023, l'indicateur du produit affichait un taux de 75%.

En 2022, l'indicateur de l'action "Amélioration du fonctionnement des institutions" était "l'indice de perception de la corruption". Et selon le rapport Transparency International publié en janvier 2022, cet indice était de 40 sur 100. Toujours pour la même année, le Burkina Faso a été classé 77e sur 180 pays classés.

Pour faire reculer la corruption en 2023, le ministère de la justice a travaillé à la mise en œuvre du produit programmé dans le cadre de l'action suscitée. Ainsi, pour ce qui est du premier indicateur qui porte sur "le nombre de projets de décrets nécessaires au fonctionnement de L'ASCE-LC", la cible qui était fixée à 2 n'a pas été atteinte. A la date du 31 décembre 2023, un projet de décret avait été élaboré par l'ASCE-LC. Il portait sur la mise en place d'un dispositif de veille et la mise en oeuvre des recommandations, des audit/contrôle et des rapports.

Pour ce qui est du deuxième indicateur, portant sur "le nombre de projets de textes nécessaires au fonctionnement des autres institutions", la cible a été atteinte. En effet, le rapport révèle que la Cour de cassation et la Cour des comptes ont transmis au Ministère de la justice et des droits humains, chargé des relations internationales, leurs avant-projets de loi organique portant composition, organisation, attributions et fonctionnement de ces institutions ainsi que les procédures applicables devant elles."

Sur les 30 millions fcfa prévus pour la mise en œuvre du produit de cette action, 20 millions ont été consommés, ce qui porte le taux d'exécution financière à 66,66%.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Burkina : L'association des femmes détentrices de clubs PMUB dénonce un prélèvement de 5% sur leurs commissions

Wed, 28/02/2024 - 23:40

L'association des femmes détentrices de clubs PMUB a rassemblé ses membres devant le siège de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) pour exprimer son mécontentement concernant le prélèvement de 5% sur les commissions. Selon la présidente de l'association, 0,2% est prélevé sur le chiffre d'affaires depuis des années au titre des impôts.

« Ce directeur général n'a jamais voulu nous rencontrer depuis qu'il a été nommé. Il refuse de nous rencontrer pour comprendre nos difficultés. Cela fait 35 ans que nous travaillons avec la LONAB. On nous a fait comprendre que les 0,2% qui sont prélevés sont destinés aux impôts. En ce mois de février, on vient nous dire qu'en plus des 0,2%, il y a 5% qui seront prélevés pour les impôts. Nous avons donc dit nous payons deux fois les impôts. Et on dit maintenant que les 0,2% sont pour les timbres. Si c'était un prélèvement de 1%, on pouvait comprendre, mais jusqu'à 5%, nous n'allons pas accepter. Nous avons énormément de charges. Nous ne pourrons pas supporter les dépenses si ça continue. Les comptes ont été arrêtés le 20 février. Et trois jours après, ils paient les femmes. Nous constatons qu'ils ont coupé les 5%. Ils ont vite fait le paiement pour pouvoir couper l'argent. Nous sommes des partenaires. Avant toute décision, nous devons discuter et trouver un consensus. Mais on ne peut pas se lever et couper l'argent sans vraiment chercher à discuter avec nous », a lâché Isabelle Coulibaly, conseillère de la présidente de l'association, sur un ton de colère.

Isabelle Coulibaly, conseillère de la présidente de l'association des femmes détentrices de clubs PMUB

Les responsables de la LONAB ont rencontré une délégation des femmes autour de 9h. A l'issue de la rencontre, les femmes disent que le directeur général de la LONAB a promis leur revenir le vendredi 1er mars 2024.

« Il nous a reçues. Nous avons exposé notre problème. Il a dit qu'il a bien écouté et qu'il est désolé de ce qui arrive mais que lui aussi a un conseil d'administration. Qu'il va lui soumettre la question. Mais qu'il va nous revenir le vendredi 1er mars. Et il pense que tout le monde sera satisfait. Voilà ce qu'il a dit. Nous avons posé plusieurs questions concernant notre situation, dont la coupure des 5% que nous n'arrivons pas à comprendre. Il a dit que la mesure vient d'en haut. Donc que ce sont les impôts. Nous lui avons dit que depuis 34 ans, les impôts ont été coupés à 0,2%. Il nous a dit que cela fait 24 ans que cela devrait être appliqué mais que c'était la LONAB qui payait. Les femmes ont dit qu'elles ne peuvent pas parce que les charges sont énormes. Nous avons des vendeuses à payer et aussi le loyer. Le loyer des locaux devient de plus en plus cher », a dit la conseillère de la présidente de l'association à la sortie de la rencontre avec les responsables de la Loterie nationale burkinabè.

Les femmes chantant l'hymne national pour exprimer leur mécontentement

Elle espère qu'un consensus sera trouvé pour le bon fonctionnement de leur partenariat.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Conseil des ministres : Le gouvernement dissout l'Unité spéciale d'intervention des Eaux et forêts

Wed, 28/02/2024 - 23:35

(Ouagadougou, 28 février 2024). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce mercredi, le Conseil des ministres qui a examiné et adopté des dossiers importants au titre de plusieurs départements ministériels, selon le ministre d'Etat, Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a adopté un décret portant détermination des conditions et des modalités de répartition et de prélèvement de la cotisation ainsi que les délais de son versement à la Caisse nationale d'assurance maladie universelle. Pour le ministre d'Etat Bassolma BAZIE, ce décret permettra à toutes les couches sociales de notre pays d'être prises en compte et surtout de faire face, de façon efficace à la question sanitaire.

« Ce n'est pas au départ, une obligation pour les populations dans la mesure où il faudra enregistrer les acteurs qui sont concernés. Si vous ne vous êtes pas fait enregistrer, pour le moment, vous n'êtes pas concernés par la situation. L'autre élément, c'est la temporalité de la mise en œuvre qui va se faire sur une période d'essai », a soutenu M. BAZIE. Il a invité l'ensemble des acteurs du privé, du secteur informel et du public, à s'engager afin que leur santé soit prise en charge de façon adéquate.

Au titre du ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, une communication orale a été faite au Conseil sur la dissolution de l'Unité spéciale d'intervention des Eaux et forêts à la suite d'un mouvement d'humeur d'une partie de l'unité, le 21 février dernier à la Direction générale des Eaux et forêts.

« Cette unité a été mandatée pour une opération de sécurisation dans la région des Hauts-Bassins. Des instructions ont été données pour qu'elle replie sur un autre site dans le Centre-ouest. L'unité a opposé une fin de non-recevoir. Elle a donc été sommée de regagner Ouagadougou. Une fois dans la capitale, elle a pris en otage, le Directeur général des Eaux et forêts en empêchant toute sortie. Après moults tractations, l'unité a été désarmée », a expliqué le ministre Roger BARO.

Pour lui, les faits constatés sont très graves et inadmissibles selon le règlement de discipline générale des Eaux et forêts. Le Conseil a donc décidé de la dissolution de l'Unité. Les 165 éléments qui sont rentrés en mouvement, a dit M. BARO, seront sanctionnés conformément aux textes.

En rappel, l'unité spéciale d'intervention des Eaux et forêts a été mise en place en 2023, puis rendue opérationnelle à partir du deuxième semestre de la même année avec un effectif de 250 hommes.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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Santé / Alimentation : Les dangers de la conservation des aliments dans les récipients en plastique

Wed, 28/02/2024 - 23:30

Les récipients en plastique font partie intégrante des ustensiles de cuisine. On les utilise à souhait pour manger et boire ou encore garder de la nourriture et souvent au réfrigérateur. Toutefois, l'utilisation des plats en plastique pour la conservation des aliments chauds ou encore de certains aliments comporte des risques pour la santé des consommateurs. Yasmine Zerbo diététicienne, nous apprends que les récipients en plastique exposés à une certaine température, peuvent devenir cancérigènes.

Tous les aliments ne sont pas faits pour être conservés dans les récipients en plastique, car en plus de porter atteinte à leur goût, ces récipients peuvent provoquer des problèmes de digestion et un mal être. C'est ce qu'affirme Yasmine Zerbo, diététicienne, face à l'utilisation courante des plats en plastique dans les ménages. Elle explique que la mélamine-formaldéhyde, employée dans l'industrie plastique, comporte des risques pour la santé.

Yasmine Zerbo, diététicienne, recommande les plats en inox, en verre et en céramique pour la conservation des aliments

« Cette substance présente dans le plastique est réputée cancérigène. Les récipients en plastique peuvent provoquer plusieurs cancers comme celui du sang, de la prostate, des testicules et bien d'autres maladies chroniques telles que des troubles du système nerveux, des atteintes au système reproductif, une insuffisance pondérale à la naissance et des maladies thyroïdiennes », fait comprendre la diététicienne.

les plats en céramique sont conseillés pour les repas chauds

Parmi les aliments qu'il faut éviter de garder dans les plats plastiques, figurent les œufs. En effet, les œufs peuvent être porteurs de bactéries telle que la salmonelle. « Des bactéries ont tendance à se multiplier au contact du plastique », soutient Yasmine Zerbo. Il en est de même pour la mayonnaise. La conservation des soupes chaudes dans des boites en plastique est également à proscrire car les particules de plastique peuvent être transférées dans le repas pendant le stockage. Ainsi, la diététicienne recommande de laisser refroidir les soupes avant de les renverser dans des récipients en plastique, pour éviter qu'elles ne s'altèrent et que les bactéries y prolifèrent.

Le thé ou le café chauds ne doivent pas non plus être pris dans des verres en plastique. Il est plus approprié de les prendre dans des tasses en porcelaine ou encore de les garder dans des thermos en inox. Aussi, conserver les fruits dans du plastique fait qu'ils s'abiment beaucoup plus vite et perdent leurs qualités nutritionnelles. Eviter également de conserver les crudités déjà découpées dans des boites en plastique car elles vont rapidement se ramollir et flétrir. Les garder plutôt dans un contenant en verre. Les yaourts, et les plats en sauce doivent autant que faire se peut, être gardés dans des récipients en verre, en céramique ou en inox, car le plastique en plus d'altérer leur goût, augmente le risque de prolifération bactérienne et la perte des valeurs nutritionnelles, fait remarquer la diététicienne Yasmine Zerbo.

les plats en inox sont aussi recommandés pour la conservation des aliments chauds

En somme, elle recommande d'éviter autant que possible d'exposer les aliments chauds au plastique. Et pour éviter tout risque, elle invite à adopter des récipients fabriqués à base de matériaux comme le verre, la céramique, la fonte, l'inox ou encore la pierre, car ceux-ci ne posent pas de problème de migration de substances nocives pour la santé du consommateur.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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Burkina / Médias : Dans les coulisses du "Tribunal de l'actualité", une des émissions phares de 3TV/Watt Fm

Wed, 28/02/2024 - 23:25

Diffusée pour la première fois sur la radio Watt FM en 2016 et à la télévision 3TV en 2018, l'émission ‘'Tribunal de l'actualité'' connaît une attractivité certaine au sein de l'opinion nationale. Chaque matin à 8h, de lundi à vendredi, des invités, appelés ''convoqués'', sont reçus pour parler de l'actualité nationale et internationale. Ou par moments, ce sont deux journalistes du média, désignés comme juges de siège, qui analysent l'actualité burkinabè et au-delà. Chaque émission représente donc une « audience », dirigée par le président, qui n'est autre que le modérateur de l'émission. Nous avons pu assister à l'audience du vendredi 23 février 2024. Reportage !

Habituellement, ‘'Le tribunal de l'actualité'' est animé par trois journalistes, avec l'animateur principal appelé ‘'président du tribunal'' et les deux autres, ‘'juges'' en vue de refléter l'image réelle d'un tribunal. Vendredi 23 février 2024, en l'absence du juge Bernard Bougouma, le président du tribunal Serge Kaboré était accompagné du juge Geoffroy Vaha.

Ambassda Paul Sandwidi, analyste politique et ancien maire de commune était le convoqué du jour. Gouvernance, sécurité et diplomatie, c'est le sujet enrôlé pour cette audience. « Ils sont très peu, ceux qui acceptent se prononcer sur ce genre de sujet dans le contexte actuel. C'est l'une des principales difficultés de cette émission », nous confie le juge Geoffroy Vaha à son arrivée à 7h47 mn, quelques temps après le « convoqué », c'est-à-dire l'invité.

Après quelques temps passé dans son véhicule devant le bâtiment R+3 qui abrite le média, le convoqué est invité par les agents de la sécurité à prendre place dans la salle d'attente. Le regard plongé dans sa tablette, l'ancien maire de la commune de la Tensobentenga, dans la province du Kouritenga, région du Centre-est, s'informe sur l'actualité. Il est un habitué des plateaux-télé, mais le stress zéro n'existe pas, a-t-il laissé entendre. C'est pendant ces moments d'échanges que le président du tribunal Serge Kaboré fait son apparition. L'homme à la silhouette filiforme, vêtu d'un jean noir et d'un habit manches longues de même couleur, arborant une cravate marron, fait son entrée et nous salue avant de continuer dans son bureau, le bras droit chargé de sa veste noire qui sera enfilée pour la présentation.

L'arrivée du Juge Geoffroy Vaha

7h50mn, le chrono tourne, l'heure de l'émission avance à grands pas. Comme il est de coutume, le convoqué du jour est appelé pour le maquillage. En moins de 5mn, il ressort de la salle dédiée avec un visage encore plus pétillant. C'est l'œuvre de Noëllie Pacodi, une passionnée du métier, en service au sein de la télévision 3TV depuis deux ans. Elle vient tous les jours à 6h pour ne repartir qu'à 14h. « Nous sommes deux, ce qui nous permet de nous relayer très facilement », a-t-elle confié après avoir libéré le convoqué, qui s'est directement installé sur le plateau de l'émission avant l'arrivée du président et le juge.

7h56, les deux animateurs sortent, à leur tour de la salle de maquillage. Ils s'installent et échangent avec le convoqué, question de le mettre dans le bain, avant le lancement du jingle pour l'émission, dans les conditions du direct. Les techniciens aussi s'affairent pour une bonne retransmission à cet effet. Ces derniers, de leur salle, communiquent avec les occupants du plateau. Rien ne leur échappe, même un bouton mal agencé d'une chemise est vite signalé.

Le convoqué du jour, Ambassda Paul Sandwidi, dans la salle de maquillage en attendant le début de l'émission

Moctar Lompo est un opérateur synthé. Il est chargé de mettre toutes les écritures à la télé, notamment les noms des invités et des animateurs pendant leur apparition à l'écran. Il ressort du studio au pas de course, avec une feuille où est écrit le nom du convoqué. Il est allé se rassurer avec le présentateur s'il n'y a pas d'erreur d'orthographe sur le nom du convoqué du jour. Pendant qu'il consigne le nom du convoqué sur sa machine, un autre technicien de la même cabine commence le décompte, de trois, pour lancer le plateau à zéro. Le silence s'installe. Le président du tribunal, le regard braqué sur le chronomètre installé dans le studio, agence sa cravate après interpellation des techniciens.

8h00, l'émission commence. Le président du tribunal présente le convoqué du jour avant de donner la parole au juge au siège pour son avant-propos, selon la tradition de l'émission. Le juge Vaha commente l'adoption de la loi portant conditions d'entrée et de sortie du Burkina. Puis, dans le vif du sujet, le convoqué est soumis à des questions, suivies par moments de commentaires, notamment du juge Vaha.

Noëllie Pacodi travaille à 3TV depuis deux ans maintenant

C'est Lookman Sanfo qui a la paternité de ce nom ‘'Tribunal de l'actualité''

Après l'émission, nous avons rencontré le juge Vaha dans son bureau. Il est l'un des acteurs qui ont baptisé l'émission ‘'Tribunal de l'actualité''. Au milieu de plusieurs livres, l'économiste de formation (une maîtrise en économie) revient sur la genèse de l'émission. Pour l'ancien pensionnaire de l'université de Cocody, en Côte d'Ivoire, le premier numéro de l'émission est passé à la radio Watt FM le 13 juin 2016, puis à la télévision 3TV en mars 2018. Mais le concept ‘'Tribunal de l'actualité'' a été choisi par Lookman Sanfo, premier président du tribunal, a confié le juge Vaha. « On convient que le tribunal est le lieu où sont jugées les affaires. On voulait un cadre qui soit celui où on interroge dans toute leur profondeur, les sujets d'actualité avec les acteurs concernés ou des personnes ressources. Cela pour que le téléspectateur ou l'auditeur se fasse une idée. Celui qui vient n'est pas invité, c'est un convoqué pour établir le parallèle avec la réalité d'un tribunal. On se fait appeler ‘'juges au siège'' parce qu'on sait que dans un tribunal, il y a les magistrats au siège et les magistrats de parquet. Nous sommes-là pour questionner le convoqué du jour, le pousser dans ses retranchements pour avoir sa version sur les faits. C'est une manière de donner des clés de lecture à l'auditeur ou au téléspectateur pour mieux comprendre et décortiquer l'actualité qu'il reçoit. C'est le principe premier de l'émission », a-t-il expliqué. Cette manière d'analyser l'actualité en vue d'éclairer davantage l'opinion s'inscrit dans le sens du slogan de l'émission qui est : « Ne condamnez jamais l'actualité sans l'avoir jugée ».

« Nous arrivons ici très tôt le matin », affirme Moctar Lompo, opérateur synthé

Mais l'une des difficultés majeures, selon le juge Vaha, réside dans le choix des invités. Il y a souvent la réticence, mais le tribunal fait de son mieux pour tenir le pari de la diffusion quotidienne. « L'émission a grandi en notoriété. Quand on appelle un potentiel convoqué, rarement on nous a dit qu'on ne connaît pas l'émission », raconte-t-il, saluant au passage l'engagement des animateurs pour tenir l'émission, du lundi au vendredi. A en croire le juge, beaucoup de personnalités nationales et internationales sont passées devant le tribunal de l'actualité. « Il y a certains grands noms, après les passages ici, ils disent qu'ils se sentent soulagés. Ils disent que le passage devant le tribunal de l'actualité équivaut à une dure épreuve. A cause de l'audience et de la qualité des journalistes qui sont en face », révèle M. Vaha. Il révèle qu'il avait le journalisme dans l'âme alors qu'il a fait des facultés de sciences dures. « Je me suis donné les moyens de faire ce métier », affirme-t-il. L'ancien journaliste de la télévision privée Canal 3 a suivi une formation en journalisme en vue de maîtriser les B.A BA du métier.

Le début de l'émission

Quid du choix des sujets ?

Serge Kaboré est journaliste à la télévision privée 3TV depuis 2021. Il a rejoint l'équipe du tribunal de l'actualité en 2022, en tant qu'intérimaire du président. Il est confirmé président depuis septembre 2023. Selon ses explications, le choix des sujets se fait à l'issue de grandes concertations. « C'est la veille médiatique. On a jusqu'à l'après-midi pour choisir l'actualité et les personnes à convoquer. Mais il n'est pas rare qu'on soit au téléphone après 1h ou 2h du matin, en cas de bouleversement de l'actualité, en vue de changer de sujet. Cela est arrivé plusieurs fois », a-t-il dévoilé avant de préciser que les choix se font de manière collégiale. L'émission se prépare la veille, a ajouté le juge Vaha. « Nous sommes des journalistes, on lit beaucoup, on s'informe. En discutant de l'actualité, on fait des propositions et après, on tranche ensemble », a poursuivi le juge. « S'il y a des sujets que nous ne comprenons pas, nous prenons le temps d'appeler nos amis qui sont spécialistes en la matière. Nous leur expliquons que nous ne maîtrisons pas très bien le sujet et on leur demande de nous outiller pour que nous puissions être à la hauteur », a-t-il complété.

Le président du tribunal, Serge Kaboré, se réjouit du bon déroulement des émissions

Du Tribunal de l'actualité au tribunal de la justice

C'est l'histoire d'une dame qui a été condamnée par la justice après son passage sur l'émission Tribunal de l'actualité. « On a une dame qui était venue dénoncer des affaires de parcelles, incriminant directement le maire. Après, on a appelé le maire en question pour l'entendre aussi. Il dit qu'il a suivi l'émission et qu'il aimerait même venir donner les détails parce qu'il n'est pas d'accord avec ce que la dame a dit. Mais il a demandé l'enregistrement pour mieux se préparer. A notre grande surprise, il n'est pas venu. Il a convoqué la dame en justice et elle a été condamnée », cite le juge Vaha, déplorant cette situation.

« Je me rappelle un convoqué, narre-t-il encore, qu'on a invité après son point de presse. On l'avait tellement cuisiné (bousculé dans le jargon) qu'après l'émission, sachant qu'il ne s'était pas bien défendu, est entré dans une colère noire. Et il m'a dit que je l'ai piégé. Qu'il a cru qu'on était amis ». « Si c'était pour venir me mettre la honte comme cela en direct, il ne fallait pas m'inviter », nous a-t-il lancé. Je lui ai dit qu'il connaît bien l'émission, on vient pour défendre ses positions. Il a dévalé l'escalier sans nous dire au-revoir se souvient encore le juge.

Mais selon Geoffroy Vaha, l'émission a aussi permis à beaucoup de personnes d'avoir des gratifications après leur passage. « Nous avons reçu des retours dans ce sens. Nous recevons aussi des conseils pour une amélioration », a-t-il conclu.

« On lit beaucoup pour pouvoir être au diapason de l'actualité », affirme le juge Geoffroy Vaha

‘'Le Tribunal de l'actualité'', une émission populaire et consensuelle

Valérie Traoré, journaliste à la télévision Canal 3, a fait ses travaux de recherches sur l'émission « Le Tribunal de l'actualité ». Selon l'ancienne étudiante de L'Institut des sciences et techniques de l'information et de la communication (ISTIC), l'émission a une grande notoriété. Il est ressorti que toutes les personnes interrogées en 2021 à Ouagadougou dans le cadre de ses recherches, disent connaître ‘'Le tribunal de l'actualité'' de 3TV et Watt FM. « Il y a 66% des hommes qui suivent Le tribunal de l'actualité contre 34% de femmes », a-t-elle démontré. Pour la présentatrice télé, l'émission contribue à l'ancrage de la gouvernance politique au Burkina Faso. « La plupart des gens que nous avons interrogé, avouent avoir appris beaucoup de choses à travers l'émission Le tribunal de l'actualité » nous a-t-elle confié.

Valérie Traoré

Serge Ika Ki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 28 février 2024

Wed, 28/02/2024 - 23:20

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 28 février 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 38 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant détermination des conditions et modalités de répartition, de prélèvement de la cotisation et des délais de son versement à la Caisse nationale d'assurance maladie universelle (CNAMU).

Ce décret vise à disposer de sources de financement pérennes du Régime d'assurance maladie universelle (RAMU) en vue d'assurer son opérationnalisation. La création de la Caisse nationale d'assurance maladie universelle s'inscrit dans la mise en œuvre de la Convention n°102 de 1952 de l'Organisation internationale du travail (OIT), concernant la sécurité sociale.

L'adoption de ce décret permet de démarrer la mise en œuvre du RAMU au profit des Volontaires pour la défense de la Patrie, des paramilitaires, des travailleurs du public et du privé et des autres couches de la population, conformément à la loi n°060-2015/CNT du 05 septembre 2015 portant Régime d'assurance maladie universelle au Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de la Charte du Liptako-Gourma instituant l'Alliance des Etats du Sahel.

La Charte du Liptako-Gourma établissant l'Alliance des Etats du Sahel met en place une architecture de défense collective et d'assistance mutuelle entre les Etats parties. Elle offre un cadre juridique et opérationnel dans la lutte contre l'insécurité au Sahel.
Ce projet de loi permettra au Burkina Faso d'agir dans un cadre légal en synergie avec le Mali et le Niger dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.

Le second rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Rwanda auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Christophe
BAZIVAMO, en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Rwanda auprès du Burkina Faso, avec résidence à Abuja au Nigeria.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets. Il s'agit :
du décret portant nomination à titre sélectif au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire major ;
du décret portant nomination à titre sélectif au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire ;
du décret portant nomination à titre normal au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal ;
du décret portant nomination à titre sélectif au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal.

L'adoption de ces décrets permet d'assurer une bonne gestion des carrières des personnels de la Garde de sécurité pénitentiaire inscrits au tableau
d'avancement, conformément au décret
n°2017-0876/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 19 septembre 2017 portant conditions générales d'évaluation, de notation et d'avancement du personnel de
la Garde de sécurité pénitentiaire et au décret n°2017-0885/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 21 septembre 2017 portant modalités d'avancement dans les corps de la Garde de sécurité pénitentiaire.

II. COMMUNICATIONS ORALES II.1. Le ministre d'Etat, ministre de la Défense et des anciens combattants a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la deuxième réunion des ministres de la défense des Etats de la Coalition islamique militaire contre le terrorisme, tenue le 03 février 2024, à Riyad au Royaume d'Arabie Saoudite.

La Coalition islamique militaire contre le terrorisme (CIMCT) a été créée afin de mener une action collective organisée à plusieurs niveaux, et de lancer des initiatives efficaces en vue de combattre le terrorisme à travers la mise en œuvre de dynamiques innovantes.

Cette rencontre a permis aux participants d'échanger autour de la stratégie de la CIMCT, du bilan des réalisations marquantes de ladite coalition au cours de l'année 2023 et la présentation de nouvelles initiatives relatives à la formation, à la fourniture d'équipements militaires et de bourses d'études.

Les participants ont convenu de la création d'un fonds destiné à recevoir les contributions financières des Etats. Le ministre de la Défense du Royaume d'Arabie Saoudite a réaffirmé l'engagement de son pays dans la lutte contre le terrorisme et a annoncé un appui de cent millions (100 000 000) de Rials au profit du Fonds de soutien de la Coalition islamique militaire contre le terrorisme.

En marge de cette rencontre, la délégation burkinabè a eu un entretien avec le Vice-ministre saoudien de la défense, sur la situation sécuritaire et humanitaire du Burkina Faso. Elle a également effectué une visite au Salon mondial de la défense dénommé « World Defense Show », organisé par l'Autorité générale des industries militaires du Royaume d'Arabie Saoudite.

II.2. Le ministre de la Santé et de l'hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à l'organisation de la 7ème session ordinaire du Comité régional de pilotage du projet Autonomisation de la femme et dividende démographique au Sahel (SWEDD), prévue le 29 février 2024 à Ouagadougou.
L'initiative SWEDD est construite sur la base d'un modèle d'appropriation par les pays et privilégie le faire-faire et le recours aux compétences nationales. Elle regroupe 12 pays d'Afrique au sud du Sahara dont le Burkina Faso.

Cette session est précédée de la session technique conjointe regroupant les coordonnateurs des unités de gestion du projet, la Banque mondiale, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et les agences de mise en œuvre.
La 7ème session ordinaire du SWEDD permettra de dresser le bilan de la mise en œuvre du projet au cours de l'année écoulée, d'examiner et adopter les priorités pour l'année 2024 et procéder au renouvellement des instances de gouvernance.

II.3. Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la première conférence sur les stratégies de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), tenue du 15 au 17 janvier 2024 à Nairobi au Kenya.

Cette Conférence avait pour objectifs d'identifier des domaines stratégiques à fort impact potentiel pour les investissements prioritaires visant à faciliter et à accélérer la mise en œuvre complète, efficace et inclusive de la ZLECAf et de fournir une plateforme d'apprentissage par les paires sur la mise en œuvre des stratégies nationales et régionales de la ZLECAf.

A l'issue des travaux, des recommandations ont été formulées à l'endroit des Etats membres et partenaires de la ZLECAf et des Communautés économiques régionales de développement. Il s'agit entre autres :
de renforcer les capacités financière et technique des comités nationaux de mise en œuvre de la ZLECAf ;

d'intégrer les orientations stratégiques ZLECAf dans les politiques et plans nationaux de développement ;
de réviser les stratégies ZLECAf pour prendre en compte les différentes innovations de l'accord ZLECAf ;
de développer les liens entre les lignes aériennes et entre les lignes maritimes de transport.

II.4. Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la deuxième réunion consultative des secrétaires généraux des Commissions nationales et à la 44ème session du Conseil exécutif de l'Organisation du monde islamique pour l'éducation, la science et la culture (ICESCO), tenues du 16 au 18 janvier 2024 à Djeddah, au Royaume d'Arabie Saoudite.

Ces rencontres ont eu pour objectif de renforcer le rôle des Commissions nationales lors des préparations et la mise en œuvre des plans d'actions, projets et programmes de l'Organisation du monde islamique pour l'éducation, la science et la culture.
La délégation burkinabè a rappelé lors de ces rencontres le contexte difficile qui prévaut au Burkina Faso et réitéré sa reconnaissance à l'ICESCO qui, depuis le début de la crise sécuritaire au Sahel, a toujours accompagné le Gouvernement burkinabè à travers le financement de nombreux projets dans les domaines de l'éducation, la culture, la santé et la recherche.

II.5. Le ministre de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement a fait au
Conseil une communication relative à un mouvement d'humeur d'une partie des éléments de l'Unité spéciale d'intervention des Eaux et forêts (USI-EF).
L'Unité spéciale d'intervention des Eaux et forêts a été créée par décret n°2023-0277/PRES-TRANS/PM/MEEA du 22 mars 2023 portant organisation du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement.
Dans le cadre des opérations de sécurisation des massifs forestiers, une mission de cette unité spéciale a été déployée le vendredi 16 février 2024 dans le secteur Ouest du Burkina Faso.

Le dimanche 18 février 2024, le Commandement a décidé de la suspension de l'opération et de l'exécution d'une autre mission dans la région du Centre-Ouest.
Des éléments de l'USI-EF, dans un acte de défiance, ont voulu poursuivre la première mission. Rappelés à Ouagadougou, ils ont alors enclenché un mouvement d'humeur par le blocus de la direction générale des Eaux et forêts et la séquestration de leur Directeur général.

De l'analyse des faits, comportements et actes, il ressort dix types de fautes dont cinq sont classées dans la catégorie de fautes graves à extrêmement graves, aux termes de l'article 110 du Règlement de discipline générale et Code de déontologie du cadre paramilitaire des Eaux et forêts.
Face à cet acte d'indiscipline notoire, le Conseil décide de la dissolution de l'Unité spéciale d'intervention des Eaux et forêts sans préjudice des sanctions encourues par les éléments reconnus fautifs.

II.6. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l'emploi a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso aux 13ème Jeux africains, prévus du 03 au 23 mars 2024 à Accra au Ghana.

Les jeux africains sont une compétition sportive multidisciplinaire qui visent à promouvoir le sport africain de haut niveau et à encourager les échanges culturels entre les Etats membres de l'Union africaine. Ces jeux sont également une opportunité pour promouvoir les meilleurs talents sportifs du continent.
Ces 13ème jeux africains, placés sous le thème « Vivre le rêve africain » regroupent 54 pays du continent.

Le Burkina Faso est inscrit à ces jeux dans 15 disciplines sportives à savoir : l'athlétisme, le badminton, le basketball 3x3, le beach volley, la boxe, le cyclisme, le handball, le judo, le karaté do, la lutte, la natation, le rugby, le taekwondo, le tennis et le tennis de table.

III. NOMINATIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Monsieur Thomas SAVADOGO, Officier des forces armées nationales, est nommé Responsable du Programme budgétaire n°155 « Fonds de soutien patriotique », cumulativement avec ses fonctions de Commandant de la Brigade des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Madame Léontine ZAGRE, Mle 28 153 C, Administrateur civil,
2ème classe, 10ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
Monsieur Vincent SAWADOGO, Mle 28 130 D, Administrateur civil,
1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
Monsieur Mahamad MICHARA, Mle 28 143 S, Administrateur civil,
1ère classe, 15ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

Monsieur Windongoudi Hamadou GUIGMA, Mle 57 712 S, Contrôleur général de police, catégorie 1, 4ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
Madame Mamouna KABRE/OUEDRAOGO, Mle 57 718 A, Inspecteur général de police, catégorie 1, 5ème classe, 2ème échelon, est nommée
Conseiller technique du ministre délégué chargé de la Sécurité ;
Monsieur Panongbnéyan Pierre Emmanuel OUEDRAOGO,
Mle 41 017 H, Professeur certifié, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

Monsieur Saïdou SANKARA, Mle 59 713 C, Administrateur civil,
1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Kouka Jérémie OUEDRAOGO, Mle 28 124 J, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Kisito Valentin OUEDRAOGO, Mle 28 400 X, Administrateur civil, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Ambroise SOME, Mle 28 127 B, Administrateur civil,
1ère classe, 14ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Victorien Narcisse OUANGRAOUA, Mle 28 135 D,

Administrateur civil, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Abou Bakar COMPAORE, Mle 57 721 W, Inspecteur général de police, catégorie 1, 5ème grade, 2ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Issa DEME, Mle 116 978 V, Administrateur civil, 1ère classe,
6ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Siaka COULIBALY, Mle 216 577 L, Juriste, 1ère classe,
7ème échelon, est nommé Conseiller technique culture du Gouverneur des Hauts-Bassins ;

Monsieur Antoinnéwendé Elie Dieudonné KABORE, Mle 303 493 Y, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Conseiller technique culture du Gouverneur du Centre-Sud ;
Monsieur Hékon Emmanuel OUATTARA, Mle 308 645 D, Commissaire de police, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Ziro.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Haut-Commissaire de province :
Monsieur Désiré BADOLO, Mle 200 281 M, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la province du Sourou ;
Monsieur Mathieu TINGUERI, Mle 105 298 S, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la province de la Comoé.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Préfet de département :
Monsieur Adama SAWADOGO, Mle 220 597 D, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Loumana, province de la Léraba ;
Monsieur S. Léonard GOUGOU, Mle 324 231 C, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Koubri, province du Kadiogo ;

Monsieur Nebgniga OUEDRAOGO, Mle 240 704 J, Officier de police, est nommé Préfet du département du Soudougui, province du Koulpélogo ;
Monsieur Saïdou Moustapha OUEDRAOGO, Mle 200 234 D, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Gaongo, province du Bazèga ;
Monsieur Félix BAYE, Mle 212 069 Z, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Bama, province du Houet ;

Monsieur Adama ZOUNDI, Mle 229 963 Z, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Dandé, province du Houet ;
Madame Agnès Biriaza SOMDA, Mle 74 414 Z, Secrétaire administratif, est nommée Préfet du département de Faramana, province du Houet ;

Monsieur Herman MILLOGO, Mle 220 623 E, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Fo, province du Houet ;
Monsieur Ousmane BARRY, Mle 212 003 L, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Koundougou, province du Houet ;
Monsieur Sié PODA, Mle 324 091 E, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Banzon, province du Houet ;

Monsieur Sié Emile DA, Mle 260 540 X, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Koloko, province du Kénédougou ;
Monsieur Ouroudjin HEMA, Mle 103 902 Y, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Kourignon, province du Kénédougou ;
Madame Fatoumata OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 95 846 N,
Secrétaire administratif, est nommée Préfet du département de N'Dorola, province du Kénédougou ;

Monsieur Kongna Zoumana TRAORE, Mle 212 134 F, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Samorogouan, province du Kénédougou ;
Monsieur Boukaré ZOMODO, Mle 105 304 W, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Yako, province du Passoré ;
Monsieur Alou GORO, Mle 280 357 C, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Falagountou, province du Séno ;

Monsieur Mamoudou DICKO, Mle 91 946 M, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Nassoumbou, province du Soum ;
Monsieur Moussa dit Eric SAWADOGO, Mle 201 129 D,
Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Sebba, province du Yagha.

C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Monsieur Soumaïla CONGO, Mle 91 910 F, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du cérémonial, des protocoles institutionnels, ministériels et des collectivités territoriales ;
Madame Fatou Angélique BESSIN/KOUNOUYINI, Mle 246 716 H,
Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice des conférences et des voyages officiels ;
Monsieur Grégoire KABRE, Mle 97 968 K, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du courrier et de la valise diplomatique.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Monsieur Lohé Seydou COULIBALY, Mle 112 404 X, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) ;
Monsieur Innocent TIENDREBEOGO, Mle 219 270 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Personne Responsable des marchés de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Monsieur Youssouf SAWADOGO, Mle 324 961 S, Assistant en archivistique, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;
Monsieur Dieudonné KOYENGA, Mle 57 421 V, est nommé à titre sélectif Inspecteur de sécurité pénitentiaire major, pour compter du 26 juillet 2023.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées à titre sélectif au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire pour compter du 18 juillet 2023 :
Monsieur Daouda BARRY, Mle 203 370 Z ; - Monsieur Albert KABRE, Mle 203 369 M ; - Monsieur Claude N. OUEDRAOGO, Mle 203 367 X ;
Monsieur Arzouma Oscar OUEDRAOGO, Mle 203 368 L.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées à titre normal au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal :
Monsieur Cyrile TRAORE, Mle 59 952 A, pour compter du 13 juillet 2020 ;
Monsieur Sidbéwendin Claude SAWADOGO, Mle 240 056 D, pour compter du 13 juillet 2020 ;
Monsieur Mahamoudou PACERE, Mle 240 044 J, pour compter du 13 juillet 2022.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées à titre sélectif au grade d'Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal :
Monsieur Eric OUEDRAOGO, Mle 110 120 D, pour compter du 13 juillet 2022 ;
Monsieur Armand SAWADOGO, Mle 57 379 G, pour compter du 14
septembre 2023 ;
Monsieur Issa THANOU, Mle 203 375 Z, pour compter du 14 septembre
2023 ;
Monsieur Ousséini ZABRE, Mle 88 503 T, pour compter du 14 septembre 2023 ;
Monsieur Séini ZABRE, Mle 88 552 J, pour compter du 14 septembre
2023 ;

Monsieur Pinga ZONGO, Mle 88 511 J, pour compter du 14 septembre 2023.
F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L'HYGIENE PUBLIQUE
Monsieur Yinfansa Gustave DABIRE, Mle 102 485 D, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier universitaire Sourô Sanou ;
Monsieur Issouf ROUAMBA, Mle 92 060 H, Administrateur des services de santé, catégorie N1, 4ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional de Dédougou ;

Monsieur Wendékouni Abdoul Aziz OUEDRAOGO, Mle 233 950 S, Médecin, catégorie U, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé et de l'hygiène publique des Cascades ;
Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique, catégorie PA, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée
Directrice régionale de la Santé et de l'hygiène publique des Hauts-Bassins.

G. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Madame Rachidatou SEMDE, Mle 303 320 L, Conservateur d'archives, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice des archives et de la documentation.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :
de l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective ;
de l'Agence de l'eau du Liptako (AEL) et de l'Agence de l'eau du Gourma (AEG) au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement ;

de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.
Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Liptako (AEL).

A. MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ousmane ZOUNGRANA, Mle 29 788 G, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective au Conseil d'administration de l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Liptako (AEL) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement :
Monsieur Paul KABORE, Mle 216 282 B, Ingénieur du génie rural ;
Monsieur Dramane FOGO, Mle 42 852 K, Inspecteur principal des eaux et forêts.
Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
Madame Maminata BEBANE, Mle 59 919 S, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
Madame Safiata SORGHO/OUBDA, Mle 304 894 W, Conseiller en gestion du patrimoine culturel.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES

Monsieur Mahamadi OUARE, Mle 105 197 U, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Yalgo ;

Monsieur Zakaria NEYA, Mle 105 195 K, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Gorom-Gorom ;
Monsieur Taugolo PARE, Mle 304 148 N, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Bogandé ;
Monsieur Sidiki GANAME, Mle 304 101 X, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Titao.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES USAGERS DE L'EAU

Monsieur Boureima HANRO, Président de l'Association des animateurs pour le développement agropastoral et la promotion d'hygiène et de l'assainissement dans la Gnagna ;
Madame Fati WARADIOFETT, Présidente de l'Association des femmes battantes du secteur minier de l'Oudalan ;
Monsieur Tidiane Réné BARRY, Président de la Chambre des mines du Burkina Faso ;

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE LA DIRECTION GENERALE DE L'AGENCE DE L'EAU DU LIPTAKO

Monsieur Jean Modeste BANDE, Mle 223 596 C, Ingénieur du génie rural.
Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Romain S. YAMEOGO, Responsable de l'entreprise Bonswendé YAMEOGO, Administrateur représentant les usagers de l'eau au Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Liptako (AEL) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Dramane FOGO, Mle 42 852 K,
Inspecteur principal des eaux et forêts, Président du Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Liptako (AEL) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le quatrième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Gourma (AEG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement :
Monsieur Ratamogho Evariste ZONGO, Mle 263 792 E, Ingénieur du génie rural.
Au titre du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
Monsieur Kayaba OUEDRAOGO, Mle 91 349 M, Ingénieur en agriculture.

Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
Monsieur Rasmané SANKARA, Mle 200 544 D, Conseiller des affaires économiques ;
Monsieur Ousmane GANABA, Mle 88 655 D, Administrateur des services financiers.
Au titre du ministère de la Santé et de l'hygiène publique :
Monsieur Issa GUIRE, Mle 206 904 N, Médecin.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES

Monsieur Amadou SANOGO, Président de la délégation spéciale de la commune de Bilanga ;
Monsieur Boukaré COMPAORE, Président de la délégation spéciale de la commune de Yondé ;

Monsieur Saïdou KAFANDO, Président de la délégation spéciale de la commune de Dargo ;
Monsieur Samadé Léonard GOUGOU, Président de la délégation spéciale de la commune de Gayéri ;
Monsieur Sény POGBINA, Président de la délégation spéciale de la commune de Mansila.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES USAGERS DE L'EAU

Monsieur Yacouba SAMBARE, Surintendant HSE à la mine de SEMAFO Boungou ;
Monsieur Yenkiéni LANKOANDE, Président de l'Union communale des maraîchers de Bilanga (UCOMAB/TAK'N TA).

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L'AGENCE DE L'EAU DU GOURMA

Monsieur Romuald ILBOUDO, Mle 379 608 F, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement rural.
Le cinquième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Gourma (AEG) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES USAGERS DE L'EAU

Monsieur Adama ZIDOUEMBA, Président de l'Association des maçons Namalguedzanga du Namentenga ;
Madame Mariam IDANI/LIDO, Présidente de l'Association Boyaba II de Diapangou ;
Madame Sétou KOURAOGO, Secrétaire générale du Groupement Wend-Yam de Koupèla.

C. MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Kâ Josseline Sonia KABORE/OUEDRAOGO, Mle 205 537 E, Ingénieur en génie civil,
Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement au Conseil d'administration de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

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