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Updated: 2 days 6 hours ago

Décès de DA SANSAN ROBERT : Remerciements et faire-part

Thu, 02/05/2024 - 15:00

‘'Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra''.

La grande famille KPIER à Kampti ;
Les familles NOUFÉ, KAMBOU, DA, PALÉ, SIB, POODA et KAMBIRÉ à Kampti, Périgban, Gaoua, Bobo-Dioulassao et en Côte d'Ivoire ;

Les familles amies et alliées : PALÉ, SOMÉ, DIOLOMPO, HIEN, PALENFO, LOUGUÉ, BASSONO, PARÉ, ZONGO, OULÉ, OUEDRAOGO, GUMEDZOÉ, BADINI, NONGANA, KOMBOIGO, TRAORÉ et DION ;

Les frères et sœurs à Kampti, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et en Côte d'Ivoire ;
La veuve, Madame DA/PALÉ Céline à Ouagadougou,
Les enfants : Evariste, Marie-Laure, Yéri Francéline Fany, Sansan Thierry, Ollo Léonce Joseph- Marie, Oho Fleur Ingrid ;

⁠Les neveux et nièces ;
vous expriment leurs sincères remerciements pour votre soutien lors de la maladie et du décès le 24 Mars 2024 à Ouagadougou suivi de l'inhumation le 03 Avril à Kampti de leur fils, frère, oncle, père, ami, beau-père, grand père et arrière grand père DA SANSAN ROBERT, ancien fonctionnaire du FENU/PNUD.

Leurs remerciements s'adressent en particulier :

Aux Généraux Kwamé LOUGUÉ, Nabéré Honoré TRAORÉ et épouse, au ministre Jacob OUEDRAOGO ses frères et sœurs
⁠Au chef d'État Major de l'Armée de l'Air

⁠Au Colonel Major Sansan Compar KAMBOU
Au chef de Canton de Toma,

À Madame Alima TRAORÉ , ancien Médiateur du Faso
Aux Evêques DER Raphaël DABIRÉ de Diébougou et Ollo Modeste KAMBOU de Gaoua,

Aux prêtres de la promotion Feu,
Aux autorités administratives, religieuses et coutumières de Kampti et de Périgban
Aux anciens collaborateurs du PNUD

À la DG de l'hôtel Silmandé,
À Madame Corinne NIKIEMA du Trésor
Au PDG de SOGEPER,

À Franck Alain KABORÉ de Nerwaya Multivision,
À la CCB St Lazare de la Paroisse notre Dame des Apôtres de la Patte d'Oie,
À la chorale Coeur, voix de l'Espérance de la Paroisse St Guillaume de Tanghin,
À la CCB de Paix-Ville, Kampti

À la Chorale Ste Cécile de la Paroisse de Kampti et de Périgban
À l'honorable Ladji COULIBALY,
⁠Aux populations de Kampti, de Périgban et des villages environnants,

Aux voisins, jeunes, amis et connaissances à la Patte d'Oie ⁠ pour leur accompagnement lors de cette dure épreuve.

Ils s'excusent auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.

Que le Seigneur dans sa bonté infinie vous comble de ses grâces et vous le rende au centuple.

Categories: Afrique

Soirée cinématographique de l'ISTIC : Des étudiants en fin de formation présentent leur savoir-faire

Thu, 02/05/2024 - 14:48

L'Institut des sciences et techniques de l'information et de la communication (ISTIC) a organisé, le mercredi 1er mai 2024 à Bobo-Dioulasso, une soirée cinématographique. Au programme, ce sont deux films d'une durée de 26 minutes chacun, qui ont été projetés au bonheur du public.

Il s'agit des films documentaires « Alléluia/Alhamdoulila : Pour le meilleur et le pire » de Rasmane Zongo et « Prise en charge des PDI : Le sacrifice des familles hôtes » de Amandine Tago. Ces deux films sont tous réalisés par des étudiants en fin de formation à l'ISTIC. Le premier aborde la problématique des mariages inter-religieux. Il relate les difficultés rencontrées par des couples de religions différentes, notamment celles du couple Herman et Korotimi. Cette dernière (Korotimi), issue de la religion musulmane, a été reniée par son père pour s'être mise en couple avec son compagnon Herman, de la religion catholique. Une problématique qui est d'actualité et décriée par Rasmane Zongo, qui espère un changement de comportement à travers sa production.

Le public présent à cette soirée cinématographique

Le deuxième film aborde la question liée à la gestion et à la prise en charge des personnes déplacées internes. Ce film relate les réalités des personnes déplacées internes hébergées dans certaines familles d'accueil. Focus a donc été fait sur ces familles qui accueillent des PDI. A travers cette production, Amandine Tago dit vouloir montrer la solidarité de ces familles d'accueil au regard des sacrifices qu'elles consentent au quotidien. Présente à cette soirée, Amandine Tago avoue avoir réalisé ce film dans des conditions difficiles au moment où certaines personnes n'acceptaient pas se confier à sa caméra et à son micro. « Il a fallu donc s'armer de courage et d'enthousiasme pour y arriver », a-t-elle confié.

Amandine Tago, la réalisatrice du deuxième film exprimant sa satisfaction

Cette soirée s'inscrit dans le cadre de l'organisation d'un voyage pédagogique de l'ISTIC, du 24 avril au 6 mai 2024 à Bobo-Dioulasso. Cette immersion dans la ville de Sya a pour objectif de permettre aux stagiaires de mettre en pratique les enseignements reçus et d'être en situation réelle d'apprentissage. Cette soirée a eu lieu dans la salle Casimir Koné de la RTB2 Hauts-Bassins qui était bondée de monde. En effet, les cinéphiles bobolais, majoritairement composés d'étudiants, n'ont pas voulu se faire conter l'événement.

La projection du deuxième film sur la « Prise en charge des PDI : Le sacrifice des familles hôtes » de Amandine Tago

Ces films ont été bien appréciés par des spectateurs, à l'image de la directrice générale de l'ISTIC, Dr Alizèta Ouoba. Elle a affirmé que cette soirée a permis au public de découvrir le savoir-faire des étudiants de son institut. « En fin de cycle, les stagiaires doivent présenter des études de cas pour ce qui concerne les étudiants en communication et journalisme, à travers des productions, pour montrer que l'ISTIC c'est vraiment une école professionnelle qui va directement vers des cas pratiques. Ce sont ces deux productions qui ont été sélectionnées et présentées au public à l'occasion de cette soirée », a-t-elle expliqué.

La directrice générale de l'ISTIC, Dr Alizèta Ouoba, salue la qualité des productions

En tant que première responsable de l'institut, elle se réjouie de la qualité des productions présentées et profite de l'occasion féliciter les acteurs impliqués dans la réalisation de ces films. « Je suis vraiment satisfaite de la qualité des productions. J'adresse mes remerciements aux encadreurs qui ont pris leur temps pour que ces productions puissent être à la hauteur des attentes de l'institut. C'est un travail de qualité qui a été présenté et ceux qui veulent aller à la pratique, l'ISTIC est la bonne adresse », se réjouit Dr Alizèta Ouoba.

Dr Sita Diallo/Traoré est la directrice de la formation initiale de l'ISTIC. Elle a rappelé que cette soirée s'inscrit dans le cadre du voyage pédagogique qui est une pratique professionnelle ancrée dans la formation des stagiaires de l'ISTIC. « Ce voyage leur permet de faire le web journalisme en pratique et en même temps, ils découvrent les potentialités de la localité en produisant des articles du web et les communicants essaient d'organiser l'événementiel », a-t-elle indiqué. L'organisation de ce voyage coïncide avec la tenue de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture. A en croire la directrice de la formation initiale, cette coïncidence n'est pas un fait du hasard. « Nous avons organisé ce voyage à l'occasion de la Semaine nationale de la culture pour permettre aux stagiaires d'apprendre plus », a-t-elle dit.

La directrice de la formation initiale de l'ISTIC, Dr Sita Diallo/Traoré, rappelant les objectifs de cette soirée

Pour donner plus de visibilité à ces productions et permettre qu'elles puissent jouer leur rôle d'éducation et de sensibilisation, l'ISTIC prévoit nouer des partenariats avec des chaînes de télévision pour qu'après, ces films puissent être diffusés. « Cela permettra au public de découvrir les potentialités de nos stagiaires », a dit Dr Sita Diallo/Traoré. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net
Crédit photos : Herman Bassolé

Categories: Afrique

Décès de YERBANGA Ignace : Faire part

Thu, 02/05/2024 - 13:20

Les grandes familles YERBANGA ET TONDE à Manga, Ouagadougou et Paris ;
Mme YERBANGA / ARNAUD Jeanne à Saaba à Ouagadougou ;
Les enfants Céline, Eric et Elodie ;

Les grandes familles alliées ARNAUD, COMPAORE, MARE, KABRE, OUEDRAOGO, DAO, SANON, SANFO, COULDIATY, DEMBELE, SAVADOGO, NGUYEN ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, père, époux, grand père et Arrière-grand-père :

Monsieur YERBANGA Ignace,
Magistrat à la retraite le 1er Mai à l'âge de 71 ans de suite de courte maladie.
Un hommage lui sera rendu le 3 Mai 2024 à 10H 00 au CONSEIL D'ETAT suivi du transfert de la dépouille à Manga pour l'inhumation à 15H.

Union de prière.

Categories: Afrique

Journée des coutumes et des Traditions chaque15 mai : « Éclatante manifestation d'une justice immanente au Burkina Faso et en Afrique Noire », selon Anatole Gomtirbou-Noma Tiendrebeogo

Thu, 02/05/2024 - 13:12

Ceci est le premier jet de réflexions proposées en partage par Son Excellence Anatole Gomtirbou-Noma Tiendrebeogo, à propos de la consécration du 15 mai, Journée Nationale des Coutumes et des Traditions.

Qu'à cela ne tienne ! Ni erreur, ni omission, a sonné le Début de la Fin de la fameuse sentence dictatoriale et multiséculaire imposant au monde la malheureuse vision erronée : "les Anges sont blancs et les Diables sont Noirs”.
Cette décision des autorités compétentes de la transition sur la Journée des Coutumes et des Traditions, est un acte fort qui consolide le choix et l'action politique pour la renaissance et la souveraineté complète de notre pays, et de l'Afrique Noire entière à y voir de près.

En effet, cette décision historique nous renvoie à l'existence de nos communautés et Peuples africains au cours des cinq derniers siècles écoulés, tout au long desquels nos parents, arrières-parents, aïeux ont enduré des moments et traitements douloureux innommables : La traite des Noirs, l'esclavage des Noirs, la colonisation dite civilisatrice des Noirs, etc.

En sus, retenons toujours que ces souffrances physiques de nos aïeux ne représentaient pas grand chose au regard de leur douleur morale et spirituelle lorsqu'ils comprirent qu'en réalité leurs tortionnaires d'époque, théoriciens et praticiens confondus cherchaient à leur nier le moindre statut d'ETRES HUMAINS : ils n'auraient pas d'âme, pas d'esprit ascendantal, pas de dignité humaine, donc sont et demeurent des animaux maniables et corvéables à volonté.

De ce point de vue, comment imaginer l'acceptation d'une religion traditionnelle, endogène, africaine. D'où la persécution systématique de nos croyances ancestrales, de nos coutumes et traditions. La chappe fatale s'abattit alors sur nos pays et sur nos communautés à partir du 20ème siècle : la matérialisation-terrain du partage du continent tel qu'opéré par la Conférence de Berlin (1885) se dessine et se fortifie.
L'invasion et l'occupation de nos pays et communautés obéirent alors à quelque chose près, au même mode operandi ci-après :

d'abord les forces militaires pour anéantir toutes velléités de résistance quelconque endogènes ;
ensuite les forces d'intérêt économiques et financières pour asseoir les bases de l'exploitation et de la corruption systématique ;
puis les forces administratives et politiques pour la gestion du nouveau butin bien balisé ;

enfin les forces spirituelles et religieuses pour répandre l'idée de soumission ou nouvel ordre établi mais aussi et surtout pour imposer leur revendication capitale : Dépositaire-Monopoliste de Dieu. En clair il fallait nous amener à croire et à accepter l'inexistence du lien ombilical entre les vivants et les ancêtres.

NB : Cette dernière catégorie de forces d'invasions est la plus pernicieuse. Elle a la prétention de détenir le monopole de Dieu le Tout Puissant. Elle revendique que toute communauté de tout Peuple voulant aller à Dieu passe par elle pour le droit de passage, le choix de l'intercesseur, les modalités de la démarche vers Dieu etc.
Manifestement ces gesticulations doivent arrêter ou être recentrées car NUL ne peut détenir le monopole de Dieu qui est le même pour tous les êtres humains, pour toutes les communautés organisées pour tous les peuples de la terre.
Cela est valable unanime et indiscutable au Burkina Faso malgré la soixantaine d'ethnies ou de communautés ; il en est de même sur le continent africain en dépit de sa cinquantaine de peuples ou de nationalités.

Cette croyance fondamentale des africains (surtout noirs) s'est mue en réalité vivante gravée dans leurs us et coutumes et Traditions qui ne s'altèrent nullement malgré les nombreux relâchements socio-générationnels observés çà et là au contact des civilisation étrangères non maîtrisées ou mal régulées.
Évidemment après des centaines d'années de persécutions diverses nos coutumes et traditions n'ont plus leurs lustres d'autan. Leur pratique souvent exercée dans une sorte de clandestinité n'a pas permis un transfert de connaissances identiques de génération en génération

Dès lors il n'est pas superflu de faire un rappel succinct de la quadrature de nos coutumes et traditions. Appartenant à l'une des dernières générations ayant bénéficié de ces us et coutumes encore immaculés nous pensons pouvoir livrer les informations qui suivent.

Nos coutumes constituent les produits dynamiques de notre COSMOGONIE africaine et burkinabé. Ils sont l'expansion vivante de notre spiritualité africaine dont la charpente présente un DIEU UNIQUE Tout Puissant entouré de la communauté de nos Ancêtres, eux-mêmes ayant un lien ombilical avec nos communautés des vivants.
Il est remarquable que dans cette trilogie vivifiante les Ancêtres occupent un rôle prépondérant. Ils constituent le point d'ancrage entre DIEU et les humains.

Les prières et les offrandes des vivants sur Terre remontent à Dieu à travers ce passage obligé. Les Mosse traduisent bien cette situation dans leur adage bien connu : Nous sommes infiniment petits et insignifiants pour oser nous adresser directement à DIEU. Notre premier intermédiaire est donc l'immense cortège des mânes de nos ancêtres, aïeux et parents siègent au paradis avec ceux des autres peuples et communautés.

Ainsi le sang du poulet immolé par le patriarche pour la santé ou la prospérité de la famille est adressé à l'âme de l'ancêtre qui séjournant déjà au paradis, assurera la transmission à Dieu selon le protocole divin le plus efficace. A n'en point douter ce sang de poulet est le même que celui du bélier d'Abraham et de la tabaski tout comme celui de l'Agneau divin des Tabernacles.

Mais attention ! Cela ne fonctionne pas mécaniquement comme par magie ou par sorcellerie. Il s'agit d'un culte humano-divin. Les célébrants sont astreints à la pureté du cœur, à une vie conduite dans la crainte de Dieu. Ils ne sont plus légion comme jadis, mais il en existe toujours. Les grandes familles dans les grandes communautés y veillent constamment dans les plus grandes discrétions. Il y va de l'intérêt communautaire, même national. Les résultats sont probants, visibles et vérifiables. Des démonstrations concrètes les plus fiables se retrouvent dans l'émission télévisée "YELSOLMA" de la RTB, malheureusement suspendue à la demande et sous la pression de certaines religions dites révélées, selon le brave animateur de l'émission très suivie et très appréciée.

Il est temps de remettre tout cela en marche vers la conquête de notre entière SOUVERAINETÉ Nationale. Il n'y aura pas de véritable indépendance politique, économique et autre, sans l'indépendance spirituelle. Nous devons nous libérer de l'esclavage spirituel et réfuter tout lavage de cerveau avilissant.

Tout ce qui précède nous autorise à sublimer la création de la journée des coutumes et des traditions qui impulsera la lutte contre le monopole de Dieu, contre le commerce de Dieu et pour la résurrection du Dieu de nos Aïeux et de nos PERES, notre Dieu, Unique, omnipotent, omniprésent et omniscient depuis des siècles et des siècles, "NABA ZIDWENDE" ou simplement "WENDE", "WENNAM".
Qu'il bénisse le Burkina Faso et toute l'Afrique. Amen.

De ce point de vue bien sincère, il convient de féliciter les autorités de la transition nonobstant leurs graves insuffisances et déviances non nécessaires ; toutefois il est impérieux d'éviter la tentation de chercher à s'immiscer dans l'exercice concrète de l'organisation et des célébrations rituelles de nos coutumes et traditions. Il s'agit de notre religion traditionnelle. Les faitières de nos communautés coutumières en sont pleinement compétentes et bien disponibles.

Chaque communauté et même chaque grande FAMILLE connaissent leurs propres personnels compétents, habilités en matière de célébrations coutumières, rituelles, culturelles qui sont officiées la plupart du temps dans la plus grande discrétion. Dans le domaine des coutumes, il n'y a point la moindre place pour les tricheries, la corruption ou les "affaires."

Par contre la pratique de nos traditions réserve une place importante aux aspects festifs populaires qui viennent agrémenter l'élan communautaire vers le rassemblement, l'union, la solidarité et l'épanouissement des membres de la société humaine concernée. A ce niveau, toute action bienveillante de l'État est la bienvenue dans le respect des conduits protocolaires du milieu concerné. De même, chaque composante de la Société Nationale y compris les intellectuels, les chercheurs et autres en toute humilité, apporter leur contribution constructive.

Dans le même ordre d'idée, la religion traditionnelle reste aimante, tolérante, dépourvue de rancœur et de toute idée de compétition religieuse. Cela est suffisamment démontré dans le présent dialogue interreligieux tout comme dans la période d'avant l'arrivée des religions étrangères dans notre pays et sur le sol du continent africain.

Par conséquent, que nul ne perçoive une menace quelconque à son existence en raison de l'avènement heureux de la journée du 15 mai qui consacre la délivrance et la purification des consciences des fils et filles du Burkina et de l'Afrique.
Dans la recherche continue de la cohésion sociale, l'État pourrait souligner fermement dans les textes d'application de la journée du 15 mai, le vibrant Appel à toutes les religions reconnues à éviter autant que possible dans leurs prêches, les dénigrements et les allusions à une autre confession religieuse quel que soit le thème développé par les célébrants.

Chaque religion confesse ses propres concepts et préceptes, et respecte ne serait-ce que par le silence, les autres religions et leurs concepts et préceptes à elles.
Vraiment, soyons suffisamment éclairés pour ne pas tomber dans la bêtise de nous disputer le "Bon Dieu" seul et unique en dépit de la différence des noms qui lui sont attribués par nous les pauvres humains.

Mais encore faut-il, au dessus de tout, que les fils et filles du Burkina obéissent pleinement à leurs propres lois et règlements et à commencer par leurs dirigeants eux-mêmes qui doivent donner le bon exemple.
Gloire à nos peuples, victoire à nos ancêtres et adoration profonde à Dieu, l'Éternel que nous appelons "NABA ZID WENDE" ou "WENNAM".

PS : Grandement merci aux Patriotes de la Transition et du Pays.

Qui est Anatole Gomtirbou TIENDREBEOGO ?

Anatole Gomtirbou TIENDREBEOGO est titulaire d'un doctorat de 3ème cycle en relations internationales. Il est diplomate de formation et de carrière.
Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso en République Fédérale d'Allemagne (Bonn) de 1981 à 1986
Adjoint du secrétaire Général de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) de 1995 à 1999, actuelle UA (Union Africaine)

Député à l'Assemblée générale de 1978 à 1980,
Ministre de l'environnement et du tourisme de 1992 à 1995.
Membre (DOYEN) du Conseil constitutionnel de 2015 à 2017.
Doyen de l'Association des Ambassadeurs du Burkina Faso à la retraite.
Commandeur de l'Ordre National.

Aujourd'hui à la retraite, il se consacre à l'écriture de ses mémoires et à son centre écologique.

Categories: Afrique

Messe pour le repos de l'âme de de Ange Ydo Yao

Thu, 02/05/2024 - 12:00

Ses amis et connaissances à Ouagadougou ont l'honneur de vous inviter à une messe pour le repos de l'âme de de Ange Ydo Yao Directeur du Bureau international d'éducation de l'UNESCO à Genève (Suisse) le dimanche 05 mai 2024 à 9h à l'église St Camille

Union de prière

Categories: Afrique

Décès de BAMBARA Yamnissou Luc : Faire-part

Thu, 02/05/2024 - 11:06

La grande famille BAMBARA et MONE à Garango, Ouagadougou, Bobo Dioulasso ont le profond regret de vous annoncer le décès de leur fils, petit-fils, oncle et père BAMBARA Yamnissou Luc Précédemment attaché d'éducation en service à Bingo décédé ce jour 01/05/24 des suites d'une courte maladie.

Le programme des obsèques se déroulera comme suit :
Mercredi 1er mai 2024 : veillée de prière 19h00 au domicile familial sise au 1200 logements, villa 207

Jeudi 02 mai 2024 :
12h : levé du corps à la morgue de Bogodogo
Transfère au domicile familial à la villa 207 sise aux 1200 logements suivis de l'absoute à l'église saint Camille à 14h
14h : inhumation au cimetière de Karpala

Jésus dit : « je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ; et quiconque vit en croyant en moi ne mourra jamais. Croyez-vous cela » ?
Jean 11 ; 25-26

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Décès de KABORÉ née KABORÉ Martine : Remerciements et faire- part

Thu, 02/05/2024 - 10:30

« Très bien, serviteur bon et fidèle, entre dans la joie de ton Seigneur » (Matthieu 25:21)

Sa Majesté le Mogho Naaba Baongo ; Les grandes familles OUANGRAOUA, KABORÉ et KONGO à Doundoulma Nabitenga I, Ouagadougou, en Côte d'Ivoire, France, aux Etats-Unis et au Canada ; M. Sibiri Philippe KONGO KABORÉ et ses enfants P. Tatiana en France, N. Ghislain Patrick à Ouagadougou, Z. Wilfried aux Etats-Unis, P. Larissa à Banfora ;

Sa Majesté Naaba Saaga de Méguet ; Les grandes familles KABORÉ, KAFANDO, SOUDRÉ et KORSAGA à Méguet, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso ;

Les familles alliées KI, KOUDOUGOU, YANOGO, KABORÉ, OUANGRAOUA et M'BAYE vous renouvellent leurs sincères remerciements pour les soutiens multiformes, les prières, la compassion et la solidarité que vous leur avez témoignés lors du rappel à Dieu de leur épouse, sœur, mère, tante, belle-sœur, belle-mère, grand-mère et arrière-grand-mère, Madame KABORÉ née KABORÉ Martine, Educatrice Sociale à la retraite, le vendredi 29 mars 2024 à Ouagadougou à l'âge de 77 ans.

Merci à vous, Merci à Dieu !
Union de prière


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Décès de SAWADOGO Germaine : Faire part

Thu, 02/05/2024 - 10:30

Le Tiib-soba de Gaoua (KAYA),
Les grandes familles SAWADOGO, OUEDRAOGO à Kaya (Gaoua), Koumlakré, Tangasgo, Yaoghin, Ouagadougou, Abidjan, Lyon, Mulhouse ;
Les familles alliées SAWADOGO, OUEDRAOGO, NION, TRAORE, KAMBOU, DRABO à Kongoussi, Ouahigouya, Chicago, Philadelphie ;
M. Boukary SAWADOGO, ses frères et sœurs à Kaya ;
M. Basile SAWADOGO et frères et sœurs à Kaya, et à Ouagadougou ;
M. Yssouf SORE et frères à Ouagadougou et Kaya ;

Les enfants Servanne, Mireille Chantal, Roméo et frères et sœurs,
Les petits enfants Alexandra, Joel, Yohann, Abigael, Nael, Betshalel, Danielle et cousins,
ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur sœur, tante, mère, belle-mère, et grand-mère Madame SAWADOGO Germaine archiviste documentaliste à la retraite, décès survenu le 30 Avril 2024 au CHU de Bogodogo dans sa 71 ème année, de suite de maladie.
Par ailleurs, elles vous informent que les obsèques auront lieu selon le programme suivant :

2 Timothée 4 verset 7 : « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. ».

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Décès de M.BONKOUNGOU Ernest : Remerciements et faire part

Thu, 02/05/2024 - 08:30

Les grandes familles BONKOUNGOU à Ouagadougou et Lâ-Todin,
Les grandes familles POUYA à KOUPELA, et POUYTENGA,
Les grandes familles ZOUNGRANA à Ouagadougou et Lâ-Todin,
Les familles alliées : POUYA, Zoundi, Tiendrebeogo, Nabalum, Sawadogo
Madame BONKOUNGOU Franceline née POUYA
Les enfants : Aristide, Damien, Brice, Wilfried,

Vous exprime leur gratitude pour vos marques de soutiens multiformes et divers, lors du décès de leur époux, père, frère, neveu, oncle, grand-père, cousin, beau-frère, ami, M.BONKOUNGOU Ernest, survenu le 20 avril, suivi de la veillée de prière le lundi 22 avril, et de la messe et l'enterrement le mardi 23 avril 2024.

« Donne-lui Seigneur, le repos éternel et que brille sur lui la lumière de ta face. Amen »

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Burkina/Fête du travail : La sécurité, les libertés démocratiques et syndicales, la bonne gouvernance et la cherté de la vie au cœur de la célébration

Thu, 02/05/2024 - 00:00

La journée internationale du travail est célébrée le 1er mai de chaque année par la communauté internationale. Au Burkina Faso, l'Unité d'action syndicale (UAS) composée des centrales syndicales et des syndicats autonomes a célébré cette journée ce mercredi 1er mai 2024 à travers un meeting organisé à la Bourse du travail de Ouagadougou. Au cours de cette célébration, les syndicats ont dénoncé la mal gouvernance, la vie chère et ont appelé au départ de toutes les forces étrangères du pays. Ils ont aussi appelé au respect des libertés démocratiques et syndicales, à la sécurisation et à la réinstallation des Personnes déplacées internes (PDI) dans leurs localités d'origine.

Il n'y a pas eu de marche de remise de la plateforme revendicative à l'exécutif comme c'est le cas le 1er mai de chaque année. La marche a été refusée par le gouvernement pour des raisons de sécurité, selon les explications des responsables syndicaux. Malgré cette interdiction, les organisations syndicales ont bel et bien tenu leur meeting dans l'enceinte de la Bourse du travail de Ouagadougou. Plusieurs questions d'actualité ont été abordées au cours de cette célébration.

Dans son message à l'occasion du 1er mai, l'Unité d'action syndicale a passé en revue la situation nationale, africaine et internationale. Sur la situation internationale et africaine, l'UAS a notamment dénoncé la multiplication des foyers de guerre autour des intérêts géostratégiques des puissances impérialistes. Elle a dénoncé également l'impérialisme sous toutes ses formes (France, Etats-Unis, Russie, Turquie, Iran, Chine, Inde, etc.) et prôné la prise en compte de l'intérêt des peuples.
La situation nationale

Les principaux responsables syndicaux lors de cette célébration du 1er mai 2024

Pour l'UAS, la situation nationale est marquée par une dégradation de la situation sécuritaire, la remise en cause des libertés et la vie chère. Malgré la réinstallation de certains PDI et la réouverture de certaines écoles, la situation reste plutôt inquiétante, selon l'UAS. « Des menaces et attaques terroristes suivies de déguerpissement des populations, les manifestations des populations de diverses localités pour réclamer la sécurité ou un ravitaillement en produits de première nécessité, l'impossibilité d'emprunter certains axes routiers, les nombreuses localités sous blocus, sont des faits quasi quotidiens même si, du fait du verrouillage de l'information, ces faits sont camouflés au public, sous prétexte de communication de guerre. Les menaces et attaques contre les citoyens ont tellement marqué les esprits qu'aujourd'hui, les médias ont souvent du mal à avoir des invités pour animer certaines émissions. Les médias sont confrontés à toutes les difficultés pour disposer de sources officielles afin de vérifier certaines informations sur la situation sécuritaire », explique l'UAS dans sa déclaration lue par Olivier Ouédraogo.

Olivier Ouédraogo lisant le message du 1er mai 2024 de l'UAS

L'UAS dénonce également le recul démocratique qui se traduit par la multiplication des atteintes aux libertés et aux droits des citoyens, une révision illégale de la Constitution remettant en cause l'indépendance de la justice, des réquisitions, arrestations et radiations de militaires, des enlèvements et séquestrations de citoyens pour l'expression d'avis critiques sur la gouvernance du MPSR2.

Toujours sur la situation nationale, à en croire l'UAS, les organisations syndicales sont l'objet de menaces et d'attaques de toutes sortes. Au plan de la gouvernance, l'UAS observe « une gestion des deniers publics qui fait courir le risque de fins de mois sans salaire aux agents publics de l'Etat, un abus dans l'octroi des marchés gré à gré ».

L'UAS a également indiqué au cours de cette célébration que le dialogue social est rompu entre le gouvernement et les organisations syndicales.

Marcel Zanté, secrétaire général de la Confédération nationale des syndicats du Burkina (CNTB) et président du mois des centrales syndicales dénonçant le refus de la marche par le gouvernement

Pour l'UAS, la vie chère demeure une réalité et frappe les travailleurs et les populations. Il s'agit notamment de la flambée des prix des produits céréaliers, des retenus sur les revenus des travailleurs, de l'instauration de taxes sur les consommations des biens et services. A tout cela, selon l'UAS, s'ajoutent les coupures d'eau, les délestages électriques devenus fréquents et de plus en plus longs, etc. Face à une telle situation, l'UAS interpelle à nouveau le gouvernement à prendre en compte les préoccupations que lui soumettent les organisations syndicales et les organisations démocratiques.

« En tout état de cause, l'UAS s'efforcera toujours de jouer pleinement son rôle de défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs et de veille citoyenne », lance-t-elle.

Le contenu de la plateforme revendicative

En plus de cette lecture sur la situation nationale, africaine et internationale, l'UAS a dévoilé le contenu de sa plateforme revendicative qui devrait être remise au gouvernement. Les principaux points abordés sont, entre autres, la sécurité des populations et leurs biens, le respect et l'élargissement des libertés démocratiques et syndicales et la promotion du travail décent, l'assainissement de la gestion des ressources nationales, la garantie du pouvoir d'achat... Les préoccupations essentielles des travailleurs sont synthétisées par l'UAS dans une plateforme revendicative de 42 points.

Wendyam Zongo, secrétaire général du Syndicat national des personnels d'administration et de gestion de l'éducation et de la recherche (SYNAPAGER) et président du mois des syndicats autonomes a, au nom de ses camarades, dénoncé le licenciement du secrétaire général de la CGT-B, Moussa Diallo

La sécurité des personnes et de leurs biens

Comme doléances, on retient essentiellement la garantie effective de la sécurité des populations et de leurs biens sur l'ensemble du territoire national, la réinstallation et la sécurisation des PDI dans leurs localités d'origine, la prise en charge effective des PDI, des ayants-droits des FDS, des VDP et des travailleurs victimes du terrorisme. Les syndicats demandent aussi la réinstallation de l'administration dans les localités avec les mesures de sécurisation qui s'imposent, l'arrêt des tracasseries contre les travailleurs officiant dans les zones à fort défi sécuritaire, le départ de toutes les forces étrangères du territoire national, etc.

Le respect et l'élargissement des libertés démocratiques et syndicales et la promotion du travail décent

L'UAS, dans sa plateforme revendicative, demande également le respect des libertés démocratiques et syndicales, la garantie effective des libertés d'association et de manifestation, la libération de toutes les personnes détenues arbitrairement, l'annulation du licenciement du secrétaire général de la CGT-B Moussa Diallo, la finalisation et l'adoption du projet de loi portant Code du travail. Il y a également la demande de l'exécution des décisions de justice, l'arrêt des exécutons extra-judiciaires, des arrestations arbitraires, le respect de l'indépendance de la justice, la réfection et la réouverture du Lycée Philippe Zinda Kaboré fermé par le gouvernement en mai 2021, etc.

Vue de participants

Assainissement de la gestion des ressources

Sur ce point, l'UAS demande la publication des audits des ministères et des grandes sociétés d'Etat et des poursuites contre les auteurs ou complices de mauvaise gestion, l'annulation de la convention signée avec SITARAIL, l'arrêt du pillage des ressources nationales notamment minières et leur exploitation dans l'intérêt des populations avec leur implication.

On retient également la demande du respect des textes régissant la nomination des directeurs généraux des sociétés d'Etat et des établissements publics de l'Etat notamment par appel d'offre, l'audit des marchés des constructions d'infrastructures routières et immobilières et des sanctions contre les entreprises ayant réalisé des infrastructures défectueuses, le jugement de tous les dossiers de mauvaise gestion mis à nu par l'ASCE/LC et le REN-LAC, l'arrêt des ponctions de fonds dans les caisses de prévoyance sociale (CARFO, CNSS) et de l'ingérence du gouvernement dans la gestion de ces structures, etc.

Les participants à cette célébration

La garantie du pouvoir d'achat

A ce niveau, les travailleurs demandent la prise de mesures pour assurer l'approvisionnement conséquent des populations en eau et électricité, le relèvement des tranches sociales de l'ONEA et de la SONABEL respectivement à 10m3 et à 75kw/h, la diminution des prix des produits de grande consommation, le renforcement du contrôle de la qualité et des prix de ces produits, le retour aux anciens prix des hydrocarbures d'avant mars 2022, l'augmentation de 35% des pensions des retraités de la CARFO et de la CNSS. On retient aussi la demande de la baisse des tarifs de location des boutiques dans les marchés et yaars et la lutte effective contre la spéculation dans la location des boutiques, le soutien aux producteurs à travers la subvention des intrants et la mise à leur disposition des semences améliorées, d'intrants agricoles de qualité et de quantité suffisante et à des prix accessibles, etc.

La Bourse du travail de Ouagadougou a refusé du monde à l'occasion de la célébration du 1er mai

En marge de cette célébration, l'UAS a exprimé sa solidarité avec les travailleurs et avec les peuples du monde entier qui luttent pour la liberté, la justice, le droit à la vie et pour de meilleures conditions de vie et de travail.

Elle a invité les travailleurs burkinabè à la solidarité. Elle a aussi appelé les responsables syndicaux, à tous les niveaux, les travailleurs des différents secteurs d'activités, à se mobiliser pour la défense des libertés, des intérêts des travailleurs et des populations.

Mamadou Zongo
Lefaso.net

Lire aussi : Burkina/Célébration du 1er mai : Le Gouvernement interdit la marche, les syndicats se contentent du meeting

Categories: Afrique

Burkina/Fraude sur le dédouanement de véhicules : 1 000 engins dans la situation, plus d'un milliard de FCFA de préjudice pour l'État

Wed, 01/05/2024 - 23:59

La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) était face à la presse ce mardi 30 avril 2024. Un tête-à-tête voulu par la CNLF pour informer les hommes et femmes de medias sur une pratique frauduleuse de déclarations de dédouanement et d'immatriculations de véhicules. Près de 1 000 véhicules sont dans cette situation irrégulière pour un préjudice de près d'un milliard de francs CFA pour l'Etat.

La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) a mis à jour une pratique frauduleuse sur les déclarations de dédouanement et d'immatriculation de véhicules. A ce stade, près de 1 000 véhicules ont été saisis sur toute l'étendue du territoire national. Parmi ces engins saisis, des véhicules personnels, de transports de marchandises ou de personnes, etc. En attendant que l'Etat puisse recouvrer les sommes dues, près d'un milliard de francs CFA est dans la nature.

De quoi s'agit-il exactement ? Selon, le coordinateur de la CNLF, Yves Kafando, après l'importation des véhicules auprès des services douaniers, des usagers, sur la base de manipulations infographiques, parviennent à modifier des déclarations, soit de sel, d'engrais, d'huile alimentaire, d'herbicides, de marchandises diverses, etc.
Cette manipulation, selon ses explications, vise à faire correspondre les caractéristiques des véhicules en leur possession sur les déclarations afin de faire croire qu'il s'agit d'une opération régulière de dédouanement.

Ensuite, avec le document falsifié, ils arrivent à s'octroyer une immatriculation qui est certes légale puisque délivrée par le ministère en charge des transports, mais malheureusement, ces véhicules n'ont pas fait l'objet de dédouanement, parce que, les recettes n'ont pas été versées dans les caisses de l'Etat. Ces individus à l'origine de cette fraude, a-t-il ajouté, sont entre l'administration douanière et le ministère en charge des transports.

Le Coordonnateur de la CNLF exhorte les uns et les autres à la vigilance et à la dénonciation

Jusque-là, le ministère des Transports ne sait pas que ce sont des véhicules qui n'ont pas été dédouanés. Parce qu'il n'a pas le moyen de vérifier cela. Le ministère des Transports, bien entendu, et la direction des douanes, gagneraient à travailler en tandem pour éviter ce genre de situation, préconise la CNLF. A l'étape de l'enquête, aucun agent de l'administration n'est encore incriminé. La CNLF a indiqué avoir fait des recommandations dans ce sens, à qui de droit.

Etant face à une fraude de biens qui ne disparaissent pas après utilisation, si quelqu'un a fraudé avec un véhicule il y a deux ou trois ans, la fraude demeure toujours. Tous ceux qui sont dans cette situation irrégulière, n'échapperont pas, foi du coordonnateur. « Je demande aux consommateurs d'être prudents. Quand vous accomplissez des formalités auprès de l'administration, il faut toujours prendre le soin de vérifier les documents qui ont servi et qu'on vous donne », a-t-il conseillé.

Il a informé que l'enquête n'est pas encore terminée. « Nous sommes actuellement face aux propriétaires des véhicules. C'est à eux de nous faire venir ceux qui ont accomplis ces formalités. Avec l'interpellation des véhicules, on nous a renvoyé à un usager qui a fait l'objet d'interpellation par la justice pour les mêmes cas de fraudes, il y a quelques années. Ce dernier purge d'ailleurs une peine d'emprisonnement de cinq ans », a lâché M. Kafando. Qu'à cela ne tienne, cela ne blanchit pas le véhicule qui est irrégulièrement dédouané. Parce qu'une des missions de la CNLF, c'est de réparer le préjudice subit par l'Etat.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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Burkina/Célébration du 1er mai : Le Gouvernement interdit la marche, les syndicats se contentent du meeting

Wed, 01/05/2024 - 23:57

La journée internationale du travail est célébrée le 1er mai de chaque année par la communauté internationale. Au Burkina Faso, l'Unité d'Action Syndicale (UAS) composée des centrales syndicales et des syndicats autonomes a célébré cette journée ce mercredi 1er mai 2024 à travers un meeting organisé à la bourse du travail de Ouagadougou. A Ouagadougou, la marche a été interdite pour des raisons sécuritaires, selon le gouvernement. Seul le meeting a pu se tenir.

Chaque année, lors de cette célébration, une plateforme revendicative est remise au gouvernement par le biais du ministre en charge de la fonction publique à travers une marche meeting. Mais pour cette célébration 2024, la marche qui devrait conduire les travailleurs de la Bourse du travail de la capitale au ministère de la fonction publique pour la remise de la plateforme revendicative a été refusée par le gouvernement.

Selon les explications des responsables syndicaux, contrairement à la procédure habituelle qui voudrait que les travailleurs aillent remettre la plateforme revendicative, le Gouvernement a indiqué qu'il se déplacerait à la Bourse du travail pour réceptionner le cahier de doléances des travailleurs.

Une procédure refusée par les syndicats qui ont préféré tenir seulement le meeting et se concerter afin de pouvoir répondre à l'exécutif en ce qui concerne la plateforme revendicative.

« C'est à 7h30 que nous avons reçu la correspondance du président de la délégation spéciale (PDS) de Ouagadougou pour dire que la demande d'organisation de la marche meeting a été refusée, mettant en exergue le communiqué n°2 du MPSR2 lors de la prise du pouvoir le 30 septembre 2022, qui interdit les activités des partis et formations politiques et des organisations de la société civile et surtout du contexte sécuritaire du pays. Cette décision intervient alors que nous avons respecté les délais et les procédures en la matière. Mais cette information nous l'avons eue hier soir à 19 heures. C'est le directeur de cabinet du ministre de la fonction publique qui nous a appelé pour nous dire que la marche était interdite et que le gouvernement se déplacera à la Bourse du travail pour réceptionner le cahier de doléances des travailleurs. Ce n'est pas le PDS mais le directeur de cabinet du ministre de la fonction publique qui nous a donné d'abord l'information. Donc les syndicats préfèrent maintenir leur meeting à la bourse du travail », explique Marcel Zanté, secrétaire général de la confédération nationale des syndicats du Burkina (CNTB) et président du mois des centrales syndicales.

Les syndicats disent regretter cette décision des autorités qui avancent comme raison le contexte sécuritaire pendant qu'au même moment, des organisations favorables au gouvernement manifestent sans interdiction.

« D'abord, nous n'avons pas déposé une autorisation de marcher, nous avons adressé au PDS une information que nous allons marcher pour aller remettre le cahier de doléances. Donc ce n'est pas une demande d'autorisation. Le PDS nous refuse d'emprunter les artères pour aller remettre notre cahier de doléances en citant le contexte sécuritaire, pourtant nous avons marché l'année passée dans le même contexte. Dans le même contexte, beaucoup d'organisations surtout favorables au pouvoir en place ont eu à manifester dans la ville de Ouagadougou. Elles n'ont pas été interdites. Pourquoi donc refuser à l'UAS de marcher ? D'habitude nous faisons la marche et nous partons remettre le cahier de doléances au niveau du ministère de la fonction publique. Cette fois-ci, si le gouvernement refuse de nous autoriser à marcher, nous préférons tenir notre meeting et nous lui (gouvernement) reviendrons pour la suite de notre cahier de doléances. Pour le moment, nous avons décidé de suspendre la marche de remise du cahier de doléances et nous allons repartir nous concerter pour donner la suite qui convient au gouvernement », soutient Marcel Zanté.

Mamadou Zongo
Lefaso.net

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« Les lieux sacrés sont eux-mêmes leurs propres gendarmes », prévient le traditionnaliste Konomba Traoré

Wed, 01/05/2024 - 23:55

Doctorant en Études culturelles africaines, Oulon Nitin Bruno a animé, ce mercredi 1er mai 2024, à Bobo-Dioulasso, une communication sur le thème « Les bois sacrés, des sanctuaires de richesses à préserver : cas du Nahuri Piu ». La communication qui fait partie de l'axe 4 du colloque intitulé « Culture comme vecteur de valeurs pour un Burkina nouveau », a fait réagir le défenseur de la religion traditionnaliste, Konomba Traoré.

Dans son exposé, le communicant définit les bois sacrés comme « des lieux de cérémonies et rites religieux ou d'initiations. Ils sont considérés par les communautés qui les protègent comme le lieu où résident les esprits ou les dieux de la forêt, de l'eau, de la colline et de la grotte. »

« Les pratiques coutumières relatives à la protection de I'environnement sont de plus en plus rares et les Africains de nos jours renient leurs sources. Ils ont honte de leurs appartenances religieuses notamment la religion traditionnelle. IIs aiment les pratiques des autres plus que les leurs ( langue, nom, religion, les modes vestimentaires) », a lancé Oulon Nitin Bruno. Il dit vouloir mettre en évidence l'identité du noir à travers les bois sacrés”, en l'occurrence le « Nahuri Piu » (Colline du Nahouri), pour son rôle et sa place dans la visibilité de la province qui porte son nom.

Selon le doctorant, le « Nahuri Piu » présente une grande richesse floristique et faunique. « On y retrouve, selon ses recherches, plus de 18 espèces d'arbres sur une superficie d'un hectare. Aussi, plus de 10 espèces animales et d'oiseaux y vivent ». Le communicant a rappelé que le Pic du Nahouri qui culmine à 447 mètres est l'une des principales attractions touristiques du Burkina Faso.

« La colline a une fonction identitaire et presque tout le monde s'identifie par la colline . Il y a des fils de la localité qui portent le nom Apiou, cela renvoie à la colline. Celle-ci a également une fonction de cohésion sociale. Lorsqu'il y a des sacrifices à faire, on parle d'une même voix, on mange et boit ensemble. Il y a aussi la fonction alimentaire, car la colline est riche en produits forestiers non ligneux », note le communicant.

Malgré toutes ces richesses, le doctorant Oulon Nitin Bruno relève que le « Nahouri Piu » est menacé par des actions anthropiques comme les feux de brousse et la divagation des animaux. Il regrette également la mauvaise gestion du site touristique et l'absence de l'administration publique dans sa gestion.

Comme solution, il préconise une gestion participative avec une implication de l'Etat car la colline a été reconnue comme patrimoine national en 2023. « Il faut revaloriser le site avec des infrastructures d'accueil et impliquer la mairie dans son entretien et sa gestion », recommande le communicant.

Rentré du Maroc où il a donné une communication sur la sacralisation de la nature, le défenseur de la religion traditionaliste, Konomba Traoré, a reproché au doctorant Oulon de n'avoir pas donné dans sa communication les conséquences que la sacralisation engendre, c'est-à-dire les interdits.

« Il est bon de connaître ces interdits. Sinon les touristes vont profaner nos lieux sacrés et il n'y aura plus rien de sacré. Les lieux sacrés sont eux-mêmes leurs propres gendarmes. Il y a des limites que les touristes ne doivent pas franchir. Si quelqu'un vient profaner ces lieux sacrés, cette personne doit être sanctionnée immédiatement sinon ce n'est pas un lieu sacré. J'ai dans mon village, un baobab sacré. Si vous chiez dessous, dès que vous vous levez, les génies des lieux enduisent votre corps de vos fèces », a laissé entendre Konomba Traoré.

En réponse, Oulon Nitin Bruno a rassuré qu'avant d'accéder au « Nahuri Piu », toute personne doit passer obligatoirement chez le chef de terre. « On ne doit pas revenir avec une pierre de la colline », défend le communicant qui prévient que tout contrevenant s'expose à des sanctions.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

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Burkina : la Coalition centriste pour la paix recommande des assises nationales inclusives sur la situation et l'avenir de la nation

Wed, 01/05/2024 - 23:47

La Coalition centriste pour la paix des partis et formations politiques (CCP) constate, dans cette déclaration, qu'après plus d'un an de gestion du pouvoir d'Etat par le MPSR II, des interrogations apparaissent quant à l'efficacité du modèle de gouvernance emprunté. La CCP recommande donc un diagnostic sans complaisance de la situation et souhaite une réorientation de la gouvernance vers l'inclusion de toutes les couches sensibles du pays. Pour cela, elle suggère des assises nationales inclusives sur la situation et l'avenir de la nation burkinabè.

DECLARATION N°05/2024 DE LA COALITION CENTRISTE POUR LA PAIX DES PARTIS ET FORMATIONS POLITIQUES (CCP) SUR LA SITUATION NATIONALE

Peuple et amis du Burkina Faso
Citoyennes et citoyens burkinabè, femmes et jeunes, salariés du public et du privé ;

Depuis les indépendances et après l'insurrection du 03 janvier 1966, notre pays, le Burkina Faso, se retrouve dans une situation politique et sociale instable jalonnée de crises socio politiques, sécuritaires, humanitaires, économiques et sociales assez difficile pour les populations dont les conséquences ont fini par transformer négativement les communautés, les femmes, la jeunesse et surtout la nation entière en terme de comportement et pressentiments.

C'est ainsi qu'avec l'avènement du MPSR2, en octobre 2022, beaucoup de Burkinabè, en quête de solutions de sortie de crises sécuritaire et humanitaire, avaient fondé beaucoup d'espoir. Mais, après plus de douze mois (12) mois de gestion du pouvoir d'Etat, plusieurs interrogations légitimes sont soulevées à tous les niveaux quant à l'efficacité du modèle de gouvernance emprunté et des perspectives pour une nation burkinabè apaisée, réconciliée et résiliente.

Face à cette situation, la Coalition Centriste pour la Paix des partis et formations politiques (CCP) en appelle à la responsabilité des dirigeants pour la recherche de solutions optimales devant permettre de ramener la paix, la cohésion sociale, le vivre ensemble et la sécurité au Burkina Faso.

En effet, sur le plan politique, il serait souhaitable que toutes franges de la population y compris les organisations de la société civile et les partis politiques puissent participer davantage à l'effort de paix et à la recherche de solutions durables pour un Burkina Faso apaisé.

Sur le plan sécuritaire, malgré les efforts réels, en termes d'équipement, de mobilisation de combattants en nombre et de réformes stratégiques et tactiques, force est de reconnaitre que les groupes armés terroristes (GAT) continuent d'inquiéter nos populations.

Sur le plan humanitaire, des millions de personnes déplacées internes (PDI) ont abandonné leurs localités d'origines et plusieurs localités restent inaccessibles du fait de blocus orchestré par des groupes armés terroristes avec pour répercussions les problèmes humanitaires préoccupants de ravitaillement en produits et biens de premières nécessités.

Sur le plan économique, les effets et impacts de la situation sécuritaire sont désastreux sur les personnes physiques et morales, malgré les efforts du gouvernement de maintenir à flot notre économie.

Sur le plan social, les autorités coutumières et religieuses ainsi que les leaders d'opinion dans leur ensemble ont du mal à promouvoir la cohésion sociale et le vivre ensemble du fait du climat délétère fait de suspicion, de méfiance et d'hypocrisie qui règne dans les diverses localités d'une part et de la catégorisation des citoyens en sobriquets de patriotes, d'apatrides, d'ennemis, de vendus, de complices, etc. d'autre part.

Pour la CCP, l'espoir que la situation globale s'améliore favorablement au grand bonheur des populations urbains et rurales est conditionné par un diagnostic sans complaisance de la situation sociopolitique actuelle et une réorientation de la gouvernance vers l'inclusion de toutes les couches sensibles de la cité sans distinction.

C'est pour cette raison que la Coalition Centriste pour la Paix recommande des assises nationales inclusives sur la situation et l'avenir de la nation burkinabè pour espérer recadrer les choses et permettre aux burkinabè de se parler et de trouver ensemble les solutions endogènes à leurs problèmes.

Citoyennes et citoyens burkinabè

La Coalition Centriste pour la Paix tient à rappeler aux autorités actuelles de tenir compte de certains aspects du tissu social fragilisé de notre pays dans la conduite des affaires de l'Etat, dans les prises de décisions afin de préserver la cohésion sociale, le vivre ensemble et la paix.

Nonobstant, les efforts fournis et constatés sur le terrain, la CCP souhaiterait qu'il ait plus de libertés d'expressions pour tous, dans le respect des principes et valeurs de la communauté nationale. En tout état de cause, la Coalition invite le Président de la Transition à revisiter le fonctionnement des institutions de notre Etat, à servir de garant aux libertés individuelles et collectives et à user de toutes ses prérogatives pour faire libérer les personnes civiles et militaires privées de libertés toutes choses qui constituent des facteurs de cohésion sociale et de paix.

Pour la Coalition Centriste pour la Paix (CCP), la lutte pour l'éradication complète de l'hydre terroriste peut se conjuguer avec la recherche de la réconciliation et de la cohésion sociale. Pour ce faire, la Coalition Centriste pour la Paix (CCP), encourage le renforcement des initiatives y afférentes en plus de celles relatives aux soutiens apportés aux forces combattantes sur le terrain.

La CCP reste solidaire et félicite les efforts et prouesses de nos Forces de défense et de sécurité (FDS) et nos Volontaires pour la Défense de la Patries (VDP) sur le théâtre des opérations ; dans la recherche de la paix et de la tranquillité ; gage de tout développement économique et social et d'un retour à l'ordre constitutionnel normal.

En dépit des difficultés auxquelles fait face le pays, la Coalition invite le peuple burkinabè à ne pas désespérer de la situation actuelle de la nation et invite toutes les filles et tous les fils à une rétrospection profonde et à porter les actions de réconciliation, de cohésion sociale, de vivre ensemble et de paix, pour le grand bonheur de toute la communauté nationale.

En outre, la Coalition Centriste pour la Paix salue le rapprochement entre les autorités militaires et sécuritaires du Burkina Faso et celles de la Côte d'Ivoire, dans un contexte de montée des tensions aux frontières. Elle espère que les bonnes relations de coopération qui existaient seront renouées au grand bonheur des peuples burkinabè et ivoiriens.

La Coalition Centriste pour la Paix invite les autorités de la transition, notamment le Président du Faso, le Gouvernement et l'Assemblée Législative de Transition (ALT) à faire une évaluation objective de la charte de la transition et à en tirer tous les enseignements, dans l'objectif d'éviter les écueils susceptibles de compromettre certains fondamentaux de notre Etat.

Vive le Burkina Faso
Vive la cohésion sociale, le vivre ensemble et la Paix
Vive la Coalition Centriste pour la Paix
Fait à Ouagadougou, le 26 avril 2024

Le Coordonnateur National

El Hadj Lamine Mahamadi KOUANDA
Commandeur de l'Ordre national

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Burkina/Licenciement de Moussa Diallo, SG de la CGT-B : « Il s'agit d'un acharnement contre un responsable syndical et un abus de pouvoir », dénonce l'UAS

Wed, 01/05/2024 - 23:45

En marge de la célébration de la journée internationale du travail, l'Unité d'Action Syndicale a dénoncé le licenciement de Moussa Diallo, secrétaire général de la confédération générale du travail du Burkina (CGT-B). En effet, le conseil des ministres du 25 avril 2024 a licencié le secrétaire général de la CGT-B pour "abandon de poste".

Au cours du conseil des ministres tenu le 25 avril 2024, il a été adopté un projet de décret portant licenciement de Moussa Diallo, assistant en philosophie, affecté au Centre universitaire de Manga et secrétaire général de la confédération générale du travail du Burkina (CGT-B). Il est reproché à Moussa Diallo, son absence irrégulière de son poste de travail depuis le 8 décembre 2023. L'adoption du décret confirme son licenciement de la fonction publique pour abandon de poste, à compter du 02 mars 2024.

En rappel, le secrétaire général de la CGT-B est resté introuvable depuis le 29 janvier 2024 lorsque des éléments de sécurité avaient fait une descente à son domicile, une descente qualifiée de tentative d'enlèvement par ses camarades de la CGT-B.

Suite à ces évènements, l'Unité d'Action Syndicale soutient avoir adressé des correspondances aux autorités universitaires et au gouvernement sans succès. Au contraire, selon l'UAS, le gouvernement a persisté dans la répression contre le secrétaire général de la CGT-B.

« Pour comprendre les raisons de la tentative d'enlèvement du camarade secrétaire général de la CGT-B, l'Unité d'Action Syndicale s'est adressée au ministre chargé de la sécurité qui, jusqu'à ce jour ne nous a pas répondu. Au contraire, le gouvernement a persisté dans la répression contre le camarade Moussa Diallo à travers un communiqué de mise en demeure le sommant de rejoindre son poste dans un délai de dix jours. Face à ce nouveau développement, l'UAS a adressé deux correspondances, l'une au président de l'Université Norbert Zongo avec ampliation au ministre chargé de l'enseignement supérieur et l'autre au ministre chargé de la fonction publique. L'objectif était de les interpeller sur cette mesure contre un citoyen à qui rien n'a été notifié. En l'absence de réaction à ces correspondances, l'UAS a écrit au Premier ministre pour aussi l'interpeller sur la situation. Cette correspondance non plus n'a pas reçu de réponse. Par contre, la répression s'est accentuée d'abord par une note de suspension du salaire du camarade pour compter d'avril 2024 puis par la décision de son licenciement par le conseil des ministres du 25 avril 2024 avec un motif fallacieux d'abandon de poste », détaille l'UAS.

Mais pour l'UAS, il s'agit d'un acharnement contre un responsable syndical et d'un abus de pouvoir. Elle condamne donc cette décision du gouvernement. « Les autorités ne peuvent pas rester sourdes aux interpellations suite à la tentative d'enlèvement du camarade et venir opérer un licenciement sous prétexte d'abandon de poste », regrette Wendyam Zongo, secrétaire général du syndicat national des personnels d'administration et de gestion de l'éducation et de la recherche (SYNAPAGER) et président du mois des syndicats autonomes.

Tout en exprimant sa solidarité au secrétaire général de la CGT-B, l'UAS annonce qu'elle usera de toutes les voies légales pour exiger et obtenir l'annulation du licenciement de Moussa Diallo.

Mamadou Zongo
Lefaso.net

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Fête du travail 2024 : Les journalistes de Lefaso.net donnent leur perception du travail

Wed, 01/05/2024 - 23:38

Il est célébré chaque 1er mai, la fête du travail . A cette occasion, les journalistes des Éditions Lefaso se sont exprimés. Ils ont prononcé chacun "le travail" dans leur langue maternelle et donné leur perception du travail.

Et vous ? Comment se dit « travail » dans votre langue maternelle ? Que représente le travail pour vous ?
Dites-le nous dans les commentaires.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Orpaillage à Kalsaka : « J'ai eu trois millions de FCFA pour m'acheter un tricycle et une moto », Yassia Sawadogo, orpailleur

Wed, 01/05/2024 - 23:30

A Kalsaka, dans la province du Yatenga, région du Nord, l'orpaillage est la principale activité des jeunes. A l'occasion d'une visite occasionnelle dans cette ville septentrionale du Burkina Faso, nous avons fait une escale sur un site d'exploitation artisanale à ciel ouvert. Yassia Sawadogo est un orpailleur qui a quitté la classe de CM2 pour se consacrer à cette activité où il estime bien s'en sortir.

Au pied comme au creux d'une imposante montagne de la ville, des centaines de personnes, en grappes, sont à la recherche du précieux métal. Il était 16h le samedi 27 avril 2024 à Kalsaka, et Yassia Sawadogo vient de sortir des galeries de la mine avec cinq sacs remplis de terre. A l'aide d'un tricycle, ces sacs sont convoyés dans un endroit aménagé pour procéder au traitement. Aidé par son frère, il décharge rapidement les sacs et le traitement commence. Deux barriques d'eau et plusieurs bidons contenant de l'eau sont utilisés pour laver la terre sortie des galeries dans l'espoir de récolter de l'or. « C'est comme ça que nous faisons pour avoir l'or », nous a confié son frère, en présentant un échantillon d'or dans un plat après le traitement. Cette matière visiblement infime au regard est en réalité une fortune pour Yassia Sawadogo et son frère.

Yassia Sawadogo a abandonné l'école pour faire de l'orpaillage. En quatre ans d'expérience, le jeune garçon ne regrette pas ce décrochage scolaire. Au contraire, cela lui a fait du bien dit-il. « Mes parents sont tous pauvres. Je me suis dit que ce n'est pas la peine de faire de longues études alors que je pouvais faire une activité pour les aider », a t-il indiqué. Cette activité, poursuit-il, nous a beaucoup aidé. « Ce tricycle que vous voyez et la moto, je les ai achetés grâce à cette activité », se réjouit Yassia Sawadogo.

Yassia Sawadogo rêve de construire une maison pour ses parents

En quatre ans sur ce site minier à ciel ouvert, l'orpailleur dit avoir déjà gagné une somme de trois millions de francs CFA. « C'est la plus grosse somme que j'ai pu avoir pour le moment » a-t-il dit, espérant que la providence va lui donner la chance d'en avoir plus. Construire une maison pour ses parents et investir dans le commerce, ce sont entre autres les plus grandes ambitions de cet orpailleur. Mais en attendant la réalisation de ces projets, il se met au travail avec l'espoir que l'or va briller pour lui.

C'est cette colline que des centaines de personnes ont investi à la recherche de l'or

Des centaines de jeunes garçons, de femmes et de vielles personnes sont sur ce site à la recherche de l'or. Les vrombissements des machines de traitement traversent la ville. Le site est aussi une opportunité d'affaires pour certains commerçants. Des kiosques à café, des restaurants et des vendeurs ambulants s'entremêlent. D'autres se sont mêmes installés. Ils gravissent les montagnes à pieds, à vélo, à moto à la recherche de leur pitance quotidienne.

Par manque d'autorisation et face au refus de certaines personnes, nous n'avons pas pu interroger d'autres pensionnaires du site.

Serge Ika Ki
Lefaso.net

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Fermeture de Savane Médias : Le blues des agents, en attendant la réouverture

Wed, 01/05/2024 - 23:25

Les auditeurs, téléspectateurs et internautes ont appris la mauvaise nouvelle le mercredi 24 avril 2024, via la page Facebook de Savane Médias. Les services des impôts ont fermé les locaux de Savane FM et Savane TV pour impayés d'impôts. Six jours plus tard, une équipe de Lefaso.net est partie toucher du doigt la « nouvelle vie » des agents de ce groupe de médias, ce mardi 30 avril 2024.

L'ambiance est calme. Un groupuscule d'hommes échange sous le hangar à l'entrée de Savane Médias. Un autre est installé au kiosque à café collé au bâtiment. Voici le nouveau quotidien des agents de Savane Médias.
Pour impayés, les services des impôts ont fermé l'accès au bâtiment. « Fermé impôts », peut-on lire sur les affiches.

Issa Oumar Atiyé est journaliste reporter et présentateur à Savane Médias (radio et télévision). Il revit encore difficilement la scène du mercredi 24 avril 2024. « Comme d'habitude, on était en train de préparer le journal. J'étais de présentation lorsque les agents des impôts sont venus nous sommer de libérer le bâtiment », relate-t-il.

Ce jour-là, les auditeurs et téléspectateurs se sont contentés juste du flash info avant la fermeture. « On avait libéré le bâtiment sans faire la production habituelle », confie le journaliste reporter et présentateur.

Une vue des agents du groupe Savane Médias arrêtés sous le hangar

« Tout est en bonne voie »

Selon le chef de l'information, El hadj Soumaïla Rabo, il s'agit de 300 millions de francs CFA d'impayés d'impôts. Avant de rouvrir, le groupe doit payer 25%, ce qui équivaut à plus de 69 millions.

« La direction est toujours à pied d'œuvre. Nous sommes en train de mobiliser des fonds avec nos partenaires et toutes les bonnes volontés qui expriment leur désir de soutenir Savane », rassure Soumaïla Rabo. « Tout est en bonne voie. D'ici là, on va retrouver notre rédaction », ajoute-t-il.

« Le journal et le terrain me manquent »

En attendant la réouverture, les agents ont du mal à s'adapter à leur nouvelle vie. « C'est dur à supporter. Généralement, nous venons à 6h pour rentrer à partir de 21h. C'est devenu notre habitude. Et quand on nous prive de cela, c'est difficile », affirme le journaliste Issa Oumar Atiyé, avec amertume.

La nostalgie de retrouver la rédaction se lit sur le visage. « Notre travail nous manque. Personnellement, le journal et le terrain me manquent. Il en est de même pour tous mes collègues », confie Issa Oumar Atiyé.

La réouverture de Savane Médias est la prière de tous les agents

Après 24 ans de service dans la boîte, Gilbert Minougou, agent de liaison, vit une expérience particulière. Avant, il montait au service à partir de 3 heures du matin pour retourner chez lui vers 15 heures. Ce quotidien a pris un coup. Désormais, il vient à partir de 8 heures du matin pour bavarder avec ses collègues avant de rentrer à midi.

« Je souhaite que les patrons trouvent une solution pour que le travail reprenne vite », prie Gilbert Minougou. Il insiste sur les charges sociales qui lui mettent la pression. « Nous sommes des pères de famille, beaucoup vivent en location donc ce n'est pas facile », murmure-t-il.

Des affaires en pause

Le technicien Hamed Yaméogo a du mal à décrire la situation actuelle. « C'est difficile pour l'instant », nous raconte-t-il. Il avait l'habitude de travailler de 3h du matin jusqu'à 11h. « Maintenant, je passe tout mon temps à dormir seulement. Je n'ai pas le choix », souligne-t-il impuissant.

Gilbert Minougou (à droite) en train de pronostiquer un pari de courses des chevaux avec son collègue

Même au niveau du parking, le business a pris un coup. Salfo Kaboré ne se fait plus d'argent. « Personne ne vient parce qu'on ne travaille pas. Même lorsque quelqu'un vient pour déposer un courrier et qu'il se rend compte que c'est fermé, il repart », affirme le « parqueur ».

Quand le média fonctionnait, Salfo Kaboré pouvait faire une recette de 2 500 francs CFA en moyenne par jour. Désormais, il se contente de venir au service causer avec ses amis et collègues avant de retourner chez lui.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Burkina/ Enseignement supérieur : L'université Joseph Ki-Zerbo fête ses 50 ans

Wed, 01/05/2024 - 23:10

L'université Joseph Ki-Zerbo célèbre son jubilé d'or. Les activités de la célébration des 50 ans du premier campus du Burkina Faso ont officiellement été lancées ce mardi 30 avril 2024, à Ouagadougou, en son sein. Certains anciens présidents de l'université étaient présents pour l'occasion. Les activités vont s'étaler de ce jour au mois de novembre 2024.

Ce jubilé d'or est placé sous le thème : « Université Joseph Ki-Zerbo (1974-2024) : cinquante années de contribution à un développement endogène et durable du Burkina Faso ».

Pour cette journée de lancement, un défilé des différentes universités publiques a eu lieu. Après le défilé, il y a eu une plantation d'arbres. Pour clore les activités de la journée, le président de l'université Joseph Ki-Zerbo Jean-François Kobiané a animé une conférence de presse.

Le président de l'université Joseph Ki-Zerbo Jean-François Kobiané, souhaitant la bienvenue à ses invités et aux étudiants

La première institution d'enseignement supérieur du Burkina Faso a été créée le 1er avril 1974. Nous sommes en 2024. Cela fait 50 ans que l'université a commencé à former les cadres du pays.

L'université Joseph Ki-Zerbo compte actuellement plus de 100 000 étudiants, plus de 700 enseignants-chercheurs et plus de 600 membres du personnel Administratif, technique ouvrier et de soutien (ATOS). En termes d'établissements, elle compte cinq Unités de formation et de recherche (UFR), six Instituts, deux Centres universitaires et quatre Écoles doctorales, qui regroupent une cinquantaine de laboratoires de recherche.

Le défilé des étudiants

Pour ses 50 années d'existence, selon le président de l'université, il est prévu l'organisation de diverses activités. Il s'agit, entre autres, d'ateliers de réflexion, de conférences publiques sur les grands enjeux de développement et les défis de l'enseignement supérieur et de la recherche, d'une soirée de l'excellence et d'un colloque scientifique international.

« Ce jubilé d'or nous offre ainsi une occasion solennelle de voir le chemin parcouru, de célébrer la mère des universités burkinabè, de magnifier sa grandeur, son immense contribution au développement du Burkina Faso, ses multiples apports à la formation des compétences et à la science, sans occulter des réflexions sur les défis majeurs auxquels de solutions sont en train d'être trouvées », a indiqué monsieur Kobiané.

Le président de l'université Joseph Ki-Zerbo, Jean-François Kobiané, et ses invités plantant l'arbre du cinquantenaire

Et d'ajouter « Je saisis donc cette occasion pour lancer un appel à l'endroit des hommes et des femmes, issus de la première université du Burkina Faso, l'ensemble des Institutions d'enseignement supérieur et de recherche (IESR) du public comme du privé, mais aussi les institutions publiques et privées, à se joindre à la communauté universitaire de l'université Joseph Ki-Zerbo, pour qu'ensemble nous célébrions les cinquante ans d'existence de l'université Joseph Ki-Zerbo ».

Il a fait savoir qu'au cours de cette célébration, des réflexions seront menées sur les défis et perspectives afin de pouvoir donner une bonne formation aux étudiants.

Rama Diallo
LeFaso.net

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Burkina : L'ancien ministre, Pierre Claver Damiba, est décédé

Wed, 01/05/2024 - 23:00

La triste nouvelle est tombée ce mercredi 1er mai 2024. L'ancien ministre, Pierre Claver Damiba, est décédé ce jour au Centre hospitalier universitaire de Bogodogo de Ouagadougou à l'âge de 87 ans, a annoncé sa famille dans un communiqué.

Qui est Pierre Claver Damiba ? Banquier de formation et de métier, il fut ministre du Plan sous Sangoulé Lamizana à l'âge de 28 ans, avant de rejoindre la direction de la Caisse nationale des dépôts et des investissements qui sera rachetée plus tard par la Société Générale.

Pendant qu'il dirigeait cette structure, Pierre Claver Damiba est nommé premier président de la Banque Ouest africaine de développement (BOAD), à Lomé. Il y a passé cinq ans avant de rejoindre Washington où il a été fait conseiller du Vice-président de la Société financière internationale (SFI).

Lefaso.net

Lire aussi : Banques en Afrique francophone : La critique de fond d'un ancien ministre burkinabè

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