Le ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques a ouvert, ce mardi 28 octobre 2025 à Ouagadougou, la conférence inaugurale sur l'Intelligence artificielle (IA). Co-présidée par la ministre de la transition digitale, des postes et des communications électroniques, Dr Aminata Zerbo/Sabané, et le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, cette rencontre marque le lancement officiel d'une vaste campagne nationale de sensibilisation et de renforcement des capacités sur les enjeux stratégiques de l'IA pour le Burkina Faso.
Le Burkina Faso a décidé d'accélérer sa transformation numérique et d'inscrire l'intelligence artificielle au cœur de sa stratégie de développement. Dans un contexte de reconquête de la souveraineté nationale sous toutes ses formes, le gouvernement place cette technologie au service de la modernisation de l'État, du renforcement de la sécurité, de la promotion de l'innovation locale et de l'amélioration du bien-être des populations.
Organisée à l'université Joseph Ki Zerbo, la conférence inaugurale a réuni plusieurs acteurs : communicateurs institutionnels, journalistes, universitaires, responsables de systèmes d'information, innovateurs, acteurs de la société civile et étudiants.
Ousmane Ouattara, secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, a insisté sur la cohérence et l'efficacité de l'action publique à l'ère de l'intelligence artificielleAu nom du ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, Adjima Thiombiano, l'un des co-parrains de cette conférence inaugurale, le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Ousmane Ouattara, a ouvert les échanges. Il a insisté sur la nécessité de faire de l'intelligence artificielle un instrument d'efficacité et de cohérence de l'action publique. Selon lui, « l'intelligence artificielle est un enjeu de cohérence et d'efficacité de l'action de l'État ».
La salle PSUT de l'université Joseph Ki-Zerbo a accueilli du monde pour cette conférence inaugurale sur l'intelligence artificielleOusmane Ouattara a illustré cette vision par LegiChat, une plateforme d'intelligence artificielle développée pour faciliter l'accès aux textes législatifs et réglementaires du pays. « Ce n'est pas seulement un outil technologique, mais un symbole de notre volonté d'affirmer notre souveraineté numérique », a-t-il souligné, avant d'appeler à la mise en place d'un cadre éthique, juridique et sécuritaire solide pour encadrer le développement de cette technologie.
Pour sa part, la ministre de la transition digitale, Dr Aminata Zerbo/Sabané, a replacé le débat dans une perspective géopolitique mondiale. « L'intelligence artificielle est désormais un instrument de puissance, un déterminant majeur de la souveraineté des nations qui redéfinit les équilibres du monde », a-t-elle déclaré. Elle a mis en garde contre le risque de dépendance technologique si les pays africains ne s'approprient pas rapidement cette révolution numérique : « Notre pays ne peut pas rester en marge de cette vision. Nous avons choisi de ne pas subir les menaces, mais de saisir les opportunités », a-t-elle martelé.
« Investir dans l'intelligence artificielle aujourd'hui, c'est investir dans notre indépendance de demain », Aminata Zerbo/SabanéLa campagne nationale qui s'ouvre vise à démocratiser l'usage de l'intelligence artificielle, à développer des compétences locales et à encourager les initiatives innovantes dans tous les secteurs d'activité.
Le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a quant à lui attiré l'attention sur les risques d'ingérence numérique. « L'intelligence artificielle peut devenir une arme de déstabilisation massive », a-t-il averti, évoquant la désinformation algorithmique et la manipulation de l'opinion publique. Il a également insisté sur la nécessité de préserver l'identité culturelle nationale : « L'intelligence artificielle n'est pas seulement une question d'algorithmes ; c'est une question d'âme et d'identité culturelle », a-t-il ajouté, appelant à développer des modèles enracinés dans les langues et les valeurs burkinabè.
Pingdwendé Gilbert Ouédraogo appelle à défendre l'identité culturelle burkinabè dans l'espace numérique mondialCette conférence marque le point de départ d'un processus participatif associant les secteurs public et privé, le monde académique, la jeunesse et la société civile. Selon Dr Aminata Zerbo/Sabané, « investir dans l'intelligence artificielle aujourd'hui, c'est investir dans notre indépendance de demain ».
Photo de familleLe Burkina Faso entend ainsi tracer sa propre voie vers la souveraineté numérique, en s'appuyant sur une intelligence collective nationale et en veillant à ce que la technologie serve le développement humain, social et culturel du pays.
Anita Mireille Zongo (stagiaire)
Lefaso.net
Le ministre de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Mathias Traoré, a officiellement lancé ce mardi 28 octobre 2025 l'application mobile eCNSS Burkina. Le lancement de cette application mobile s'inscrit dans le processus de digitalisation des prestations engagées par la CNSS. eCNSS a pour objectif de simplifier l'accès aux services de la CNSS, de fluidifier les échanges entre les usagers et la Caisse et de renforcer la transparence et la confiance grâce à des services en temps réel. eCNSS est disponible sur Playstore.
L'application eCNSS constitue la version mobile de la plateforme eCNSS lancée en novembre 2023. Elle permet aux assurés et aux employeurs de rester en contact permanent avec la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Le lancement ce jour de cette application, témoigne selon le directeur général de la CNSS, Dr Hermann Yacouba Nacambo, de l'engagement continu de la Caisse à moderniser ses services et à améliorer l'accessibilité pour tous les assurés, de son dévouement à l'innovation et de sa réactivité aux besoins évolutifs de ses parties prenantes.
Dans une ère définie par la transformation numérique, la CNSS a voulu saisir l'occasion qu'offre la technologie pour combler les écarts et améliorer l'efficacité de ses prestations. " C'est pourquoi l'application mobile eCNSS est conçue pour rapprocher nos services de nos partenaires sociaux, où qu'ils soient. Avec la généralisation des téléphones intelligents, nous avons voulu mettre cette application à portée de main de tout Burkinabè, où qu'il soit", a laissé entendre Dr Hermann Yacouba Nacambo.
Selon le directeur général de la CNSS, Dr Hermann Yacouba Nacambo, l'application eCNSS offre de nombreux avantages aux employeurs et employésUne facilité d'accès aux prestations pour toutes les parties prenantes
A en croire le directeur général de la CNSS, eCNSS offre des avantages pour les employeurs, les employés et pour la CNSS elle-même. En ce qui concerne les employeurs, il indique que l'application permet de voir la carrière de leurs employés ; payer des cotisations par ordre de virement bancaire, par mobile money, par carte Visa ; demander un calendrier de paiement ; disposer d'une attestation de situation financière ; demander des bulletins de présence des travailleurs ; etc.
Les employés quant à eux peuvent consulter leurs comptes individuels, ainsi que leurs dossiers de prestations et les paiements ; déposer des pièces de maintien de droits ; demander des avances sur prestations ; simuler le calcul de la pension ; consulter leurs paiements ; etc. Les travailleurs de la diaspora qui, souhaitent adhérer à l'assurance volontaire peuvent désormais grâce à cette application interagir directement avec les services de la CNSS.
La CNSS peut à travers l'application mobile, consulter toutes les situations des employeurs ; consulter toutes les situations des travailleurs ; prendre la position GPS de l'employeur en vue des contrôles ; etc. " En définitive, la plateforme eCNSS et eCNSS mobile sont une opportunité pour la CNSS du Burkina Faso de venir à bout de l'épineuse et récurrente problématique de la mise à jour du compte individuel des assurés ; améliorer les délais de liquidation des prestations, voir liquider une pension en une journée ; mettre fin aux files d'attente à nos guichets en faisant gagner du temps précieux à nos assurés et partenaires", conclut le directeur général.
Plusieurs usagers sont venus assister au lancement de cette application qui va simplifier les processuseCNSS, une preuve de la modernisation continue des prestations de la CNSS
Pour le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Mathias Traoré, l'application eCNSS est en adéquation avec le chantier de modernisation des services publics à travers la dématérialisation des actes administratifs et une digitalisation des prestations publiques, entrepris par le gouvernement.
" eCNSS permet aux citoyens de prendre le contrôle de leurs informations de sécurité sociale, de rester informés de leurs droits et obligations, et d'interagir avec la Caisse nationale de sécurité sociale de manière transparente et sécurisée. L'introduction de cette application représente une avancée significative dans nos efforts collectifs pour moderniser les services publics et améliorer l'écosystème de la sécurité sociale au Burkina Faso", a-t-il souligné.
Mathias Traoré n'a pas manqué d'encourages la CNSS et les autres organismes de prévoyance sociale à poursuivre les efforts de modernisation, pour non seulement améliorer leur efficacité opérationnelle, mais également offrir des services plus accessibles et plus conviviaux aux assurés.
Le ministre du travail, Mathias Traoré, a encouragé les parties prenantes à adopter cette nouvelle applicationTout en encourageant tous les citoyens, employeurs et assurés à adopter l'application mobile eCNSS Burkina, le ministre s'est engagé à suivre deux mois durant le fonctionnement de l'application, et a même invité toute personne qui rencontrerait des difficultés dans l'installation ou l'utilisation de la plateforme, à contacter ses services.
Le directeur général de la CNSS a indiqué que plusieurs autres projets sont en cours, toujours dans le souci d'offrir de meilleurs services aux assurés. Il s'agit du système d'archivage électronique, de la modernisation des cartes d'affiliation des chauffeurs routiers, de la mise en œuvre d'agents conversationnels avec l'intelligence artificielle pour la plateforme eCNSS, le site Web de la CNSS ainsi que les pages Facebook et de l'intégration du système biométrique dans la gestion de ses pensionnés.
Armelle Ouédraogo
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Au lendemain de la proclamation des résultats provisoires donnant Alassane Ouattara largement vainqueur, l'opposant Tidjane Thiam a dénoncé une élection « non conforme aux standards démocratiques ». Plusieurs figures de l'opposition partagent son constat, pointant un processus « verrouillé » et une faible participation.
L'opposant ivoirien Tidjane Thiam a réagi avec fermeté après la publication des résultats provisoires de la présidentielle. Dans une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux, le président du PDCI-RDA a estimé que le scrutin du 25 octobre « n'a pas été une véritable élection », dénonçant un processus entaché par la peur et la démobilisation des électeurs.
« Ce qui vient de se passer n'est pas une véritable élection et ce à quoi nous avons assisté ne fait pas honneur à notre pays », a déclaré l'ancien banquier international, avant d'appeler à « rejeter la violence et à œuvrer pour la paix ».
Selon lui, le scrutin « a eu lieu dans un climat de peur et a été marqué par une faible participation, visible et reconnue de tous ». Il a également regretté que l'élection ait davantage divisé les Ivoiriens au lieu de les rassembler, appelant les acteurs politiques à « s'unir pour reconstruire la confiance ».
Une opposition divisée
Si Jean-Louis Billon, autre candidat de l'opposition, a reconnu sa défaite et félicité le président sortant, d'autres figures contestent la régularité du scrutin. L'ex-première dame Simone Gbagbo, candidate du Mouvement des générations capables (MGC), a dénoncé un « système électoral inéquitable et verrouillé », accusant la Commission électorale indépendante (CEI) d'être « sous l'influence écrasante du pouvoir ».
Dans une dépêche de l'Agence ivoirienne de presse (AIP), elle évoque un fichier électoral « truffé de doublons » et une opposition « minée par ses propres divisions ». Selon elle, certains acteurs ont contribué à « créer un climat de peur et de violence » ayant découragé de nombreux électeurs à se rendre aux urnes.
Tout comme Tidjane Thiam, elle a condamné les violences signalées dans plusieurs localités du pays et invité les autorités à la clémence envers les militants interpellés pendant le scrutin.
Selon les chiffres provisoires publiés par la Commission électorale indépendante, le président sortant Alassane Ouattara a été réélu dès le premier tour avec 89,77 % des suffrages exprimés. Il devance Jean-Louis Billon (3,09 %), Simone Gbagbo (2,42 %), Ahoua Don Mello (1,97 %) et Lagou Adjoua Henriette (1,15 %).
Samira Ouédraogo
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Julien Nana, joueur de floorball du club Baobab de Saaba, a été distingué le 22 octobre 2025 par l'Association des journalistes sportifs du Burkina (AJSB). Le 26 octobre, le lauréat a présenté à sa fédération les prix qu'il a reçus lors d'une cérémonie à Ouagadougou.
Le 26 octobre 2025, la Fédération burkinabè de floorball (FBFL) a organisé une cérémonie sobre mais pleine de symboles, pour honorer son joueur Lucien Nana du club Baobab de Saaba. Pour la circonstance, le bureau fédéral, la Ligue du Centre de floorball, les membres du club Baobab de Saaba, des invités, étaient présents. L'objet de la cérémonie était la présentation par le joueur Lucien Nana de ses prix obtenus lors de la Nuit des champions (NDC AJSB), le 22 octobre dernier.
Le champion AJSB floorball Julien Nana, s'adressant à l'assistanceJulien Nana, joueur de Baobab de Saaba, a été reconnu méritant au vu de ses efforts ayant conduit son club au sacre de champion national. Premier à prendre la parole, le lauréat Julien Nana, tout ému, a remercié le bureau fédéral pour cette cérémonie en son honneur, de même que l'assistance présente. Il a laissé entendre que ce sont les contributions de tous, les coéquipiers, les encadreurs, le bureau fédéral, la ligue, qui lui ont permis de se transcender pour performer, et que sa consécration n'est pas uniquement la sienne, mais celle de toute la famille floorball.
Photo de famille du lauréat avec les membres fédéraux, de la ligue et de Baobab de SaabaÀ la suite du joueur, le président de la FBFL, Adama Kouenda, s'est exprimé : « Notre cérémonie a un double objectif. Le premier, ce sont nos félicitations à notre lauréat de la NDC AJSB 2025. Non seulement il a reçu le prix AJSB, et c'est lui qui a gagné le super prix des votes du public parmi plus d'une vingtaine de candidats, cela fait grandir non seulement son nom, mais le floorball, bien que la discipline ne soit pas encore connue, et soit toujours en phase de vulgarisation », s'est-il réjoui.
Les prix obtenus par Julien Nana, le trophée AJSB, le super trophée du public, des gadgetsDans le deuxième objet, le président Kouenda a tenu à remercier l'ensemble du bureau fédéral, pour les sacrifices consentis, il a relevé que le floorball est l'une des fédérations qui a toujours tenu son championnat national, en dépit du fait qu'il ne bénéficie pas encore de la subvention de l'État. Après ces interventions, le lauréat Julien Nana a présenté au président de la fédération ses prix composés du trophée AJSB, du trophée de super prix, de gadgets. Une collation a mis fin au cérémonial.
Barthélemy Kaboré
(collaborateur)
Huit ans jour pour jour après son retrait historique de la Cour pénale internationale (CPI), le Burundi a commémoré, ce 27 octobre 2025, cet acte symbolique à travers une conférence-débat placée sous le thème de la souveraineté judiciaire africaine. L'événement, organisé à Bujumbura, a réuni un large éventail d'acteurs issus du monde juridique, diplomatique, académique et de la société civile, venus réfléchir sur l'avenir de la justice sur le continent africain.
Le 27 octobre 2017, le Burundi devenait le premier pays au monde à se retirer officiellement du Statut de Rome, texte fondateur de la Cour pénale internationale. Huit ans plus tard, cette décision continue d'alimenter les débats sur la place du continent africain dans les instances judiciaires internationales.-
Au cours de cette rencontre, les participants ont échangé sur les défis et opportunités liés à la mise en place de mécanismes judiciaires africains capables de juger les crimes graves, tout en respectant les spécificités culturelles et les souverainetés nationales. L'objectif affiché : promouvoir une justice équitable, indépendante et véritablement ancrée dans les réalités africaines.
Intervenant à distance depuis le Mali, Me Jassane Maguate, Magistrat de l'Ordre Judiciaire de la République du Mali, a salué la démarche du Burundi, qu'il a qualifiée de “courageuse et visionnaire”. Selon lui, “les pays africains doivent désormais s'assumer juridiquement et trouver leurs propres voies pour sanctionner ou juger certains crimes, sans dépendre exclusivement de structures extérieures”.
Il a également rappelé que les États membres de l'Alliance des États du Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger) ont récemment annoncé, eux aussi, leur retrait du Statut de Rome, suivant ainsi la voie tracée par le Burundi. “J'espère qu'il y aura une coopération Sud-Sud plus dynamique afin de construire des alternatives africaines solides, capables d'incarner une justice souveraine, équitable et respectueuse des droits humains”, a-t-il ajouté.-
Les intervenants ont largement insisté sur la nécessité pour le continent africain de renforcer ses institutions judiciaires régionales. Plusieurs propositions ont été avancées, notamment la création ou le renforcement d'une Cour africaine de justice et des droits de l'homme, la mise en place de mécanismes de coopération interétatiques pour juger les crimes graves, ainsi que la promotion d'une éducation juridique panafricaine fondée sur les valeurs et traditions du continent.
L'événement a été marqué par la présence de M. Pontien Hatungimana, Secrétaire permanent au Ministère de la Solidarité nationale, des Affaires sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre, ainsi que de M. Marcelino Nko Roku, Représentant et Chef de Bureau de Liaison de la Commission de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC). Plusieurs autres personnalités issues du monde académique, diplomatique et associatif ont également pris part aux échanges.
Ces discussions ont permis de dégager plusieurs recommandations concrètes, notamment la création de cadres juridiques harmonisés entre les États africains et la valorisation des mécanismes traditionnels de règlement des conflits, en complément des juridictions modernes.
Au terme de cette conférence-débat, les participants ont exprimé le vœu de voir émerger, dans les années à venir, un véritable système judiciaire africain capable de traiter avec efficacité et indépendance les affaires relatives aux crimes graves commis sur le continent.
Ce 8ᵉ anniversaire du retrait du Burundi de la CPI n'a donc pas seulement été un moment de commémoration, mais aussi un appel à l'action collective pour repenser la justice internationale à partir de l'Afrique et pour l'Afrique.
Omar diallo
Le Directeur Général de Centre Professionnel de Formation Aimé Césaire (CFPAC), ex Institut Colbert, informe les élèves et parents d'élèves du recrutement d'élèves au titre de l'année scolaire 2025-2026 pour la formation professionnelle en transit et déclarant en douane. Cette session ouverte en régime cours du jour et cours du soir les prépare pour l'obtention des diplômes suivants :
1. Le CAP/Transit (Certificat d'Aptitude Professionnel)
2. Le DAT/Transit (Diplôme d'Agent de maitrise en Transit)
A la fin du cycle de formation des deux (02) ans, le transitaire et déclarant en douane est apte à :
• Accomplir avec célérité les formalités douanières au bénéfice des importateurs et exportateurs auprès des tous les bureaux de douane ;
• Suivre et interpréter tout le processus lié au transit de marchandises depuis l'exportation, ou au passage des bureaux frontières et à destination des bureaux terminaux de Ouaga, Bobo et Koudougou ;
• Coordonner les opérations de manutention, de chargement et de livraison ;
• Rédiger la facture transit en mettant en exergue les débours en douane et les HAD (Honoraires des Agréés en Douane).
Le transitaire/déclarant en douane jouit d'une ouverture d'esprit, du développement des relations interpersonnelles fortes et d'une parfaite autonomie financière. Durant toute sa carrière professionnelle, il sera animé par de découvertes sur de fréquents déplacements à l'étranger, notamment dans les zones portuaires où il est à même de soutenir pour l'accomplissement des formalités.
Il sera mis l'accent cette année sur des sorties dans les principaux bureaux de douane, en entreprise, et surtout, une sortie en zone portuaire (Accra) en juin 2026 pour un stage pratique d'un (01) mois.
Les cours sont animés par des spécialistes issus des entreprises du secteur transit et transport et d'éminents enseignants de l'Ecole Nationale des Douane.
Peuvent faire acte de candidature, les élèves ayant régulièrement fréquentés la classe de 3ème de lycées et collèges titulaires ou non du BEPC pour les candidats au CAP/Transit et Déclarant en Douane et la classe de Terminale pour les candidats au DAT/Transit (Agent de maitrise).
Les dossiers de candidature sont reçus aux heures ouvrables à partir du lundi 27 octobre 2025 à l'ISFAC sis Ouaga 2000 situé derrière la grande mosquée de KANAZOE en chantier, Tél : 25 37 41 41 / 71 45 61 73 / 70 11 44 44 / 55 11 44 44 et se composent ainsi qu'il suit :
3. Une demande manuscrite adressée au Directeur Général de CFPAC ;
4. Une copie légalisée du BEPC ou les bulletins de notes de la classe de 3ème pour les candidats au CAP/Transit ;
5. Les bulletins de notes de la Terminale ou le relevé de notes du Baccalauréat pour les candidats au DAT/Transit ;
6. Une copie légalisée de l'extrait d'acte de naissance ou du jugement supplétif d'acte de naissance.
NB : les compléments de dossiers se feront après acceptation du dossier de candidature.
Attention ! le nombre de places est limité à trente (30) élèves pour les cours du jour et trente (30) pour les cours du soir dans chaque catégorie.
Le Directeur Général souhaite à toutes et à tous une bonne et heureuse rentrée scolaire 2025 – 2026.
CFPAC, la fierté d'apprendre et d'entreprendre !
Dominique OUEDRAOGO
(Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques)
Le comité national d'organisation du Tour cycliste international a de nouveau sacrifié a la traditionnelle course cycliste des journalistes.
Pour cette édition 2025, cette course a eu lieu dans la ville de Diébougou, en marge de la quatrième étape courue ce lundi 27 octobre 2025. Au total, une dizaine de journalistes ont pris part à cette course. Et c'est Mamadou ZONGO, journaliste à Lefaso.net qui s'est imposé en solitaire et remporte donc cette course des journalistes qui couvrent le Tour du Faso.
Une course suivie notamment par le ministre en charge des sports, Roland Somda, le ministre directeur de cabinet du Président du Faso, le capitaine Anderson Medah et bien d'autres personnalités.
Le Tour du Faso continue avec les professionnels qui abordent maintenant la cinquième étape ce mardi 28 octobre 2025.
Lefaso.net
Les grandes familles LANKOANDE, YONLI, LOMPO, THIOMBIANO, YARGA, TOGUYENI et SOGLI à Bilanga, Bogandé, Piéla, Liptougou, Fada N'Gourma, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Ouahigouya, Zorgho, Côte d'Ivoire, Ghana, Guinée Bissau, Mali, Sénégal, Canada et République Démocratique du Congo ;
Les grandes familles : BIA, BASSEPE, AYO, APIOU, TIETIEMBOU à Pô, Ghana, Côte d'Ivoire
Les familles alliées : KABORE, BELLA, BADOLO, BARA, COMPAORE, OUEDRAOGO, OUALI, KONATE, DALA, DORO, ZONGO et COULIBALY,
Les enfants, Eveline, Pascale, Achille, Philippe, Nicole, Léonie, Mathieu, Claudine, Roger, Salomon, Ezéchiel, Amos,
Les petits enfants et les arrières petits enfants,
Très touchés par les nombreuses marques de sympathie, d'amitié, de soutien et de réconfort à leur égard lors du rappel à Dieu le 18 septembre 2023 à Ouagadougou de leur épouse, soeur, tante, mère, grand-mère, arrière grand-mère,
Madame LANKOANDE née BIA BASSEPE Joséphine
Infirmière à la retraite
(Veuve de feu Moïse LANKOANDE, ancien Ministre, ancien Député)
Ils renouvellent leurs sincères remerciements et leur infinie reconnaissance à tous ceux qui, de près ou de loin ont apporté leurs soutiens multiformes face à cette dure et éprouvante épreuve et les invitent à prendre part aux funérailles chrétiennes qui se dérouleront à Ouagadougou à l'Église Saint Camille selon le programme ci-après :
– VEILLÉE DE PRIÈRE LE VENDREDI 07 NOVEMBRE 2025 À 20 HEURES
– MESSE DE REQUIEM LE SAMEDI 08 NOVEMBRE 2025 À 8 HEURES.
UNION DE PRIERES
(Ouagadougou, le 27 octobre 2025) - Le Festival européen de cinéma 2025 se tient du jeudi 30 octobre au samedi 6 décembre 2025, dans cinq quartiers de la ville de Ouagadougou.
Organisé par l'Union européenne au Burkina Faso et ses Etats membres (Allemagne, Belgique, France, Italie et Pays-Bas), le festival a pour objectifs de faire connaître les coproductions entre Europe et Afrique en matière de cinéma, et de faire découvrir au public burkinabè la diversité culturelle et historique des pays européens, afin de permettre un brassage de valeurs et expériences.
Pour cette édition 2025, le festival a décidé de quitter les salles de cinéma pour aller plus près des populations, afin de célébrer le partenariat Europe-Afrique au sein des communautés. Toutes les projections, libres et gratuites, se tiendront dans des espaces plein-air des quartiers populaires de la ville de Ouagadougou, en partenariat avec le Cinéma numérique ambulant, association spécialisée pour les projections en itinérance. L'objectif de cette démarche est : « Le cinéma pour tous, le cinéma partout ! ».
Sept projections sont prévues dans les quartiers suivants : Tanghin, Ouidi, Tampouy, Sondogo et Dassasgho. Deux films burkinabè, cofinancés par l'UE, figurent parmi les sept sélectionnés pour cette édition : « Katanga, la danse des scorpions » de Dani Kouyaté, et « Sira » d'Apolline Traoré.
Le lancement officiel du festival est prévu pour le jeudi 30 octobre 2025 à 19h au terrain « Puma Rouge » de Tanghin, avec le film sacré Etalon d'or au Fespaco 2025, « Katanga, la danse des scorpions ». Chaque weekend, jusqu'à la clôture prévue le 6 décembre 2025 au quartier Dassasgho avec le film « Divertimento », les cinéphiles des quartiers visités pourront voir les films proposés par les Etats membres de l'UE : « Primadonna » à Tampouy (8 novembre), « Sira » à Tanghin (14 novembre), « L'histoire de Souleymane » à Tampouy (22 novembre), « Dent pour dent » à Ouidi (28 novembre), « Toni Erdmann » à Sondogo (5 décembre).
A travers ses instruments de coproduction audiovisuelle, l'UE représente le plus important partenaire des cinémas africains. L'UE et ses Etats membres présents au Burkina Faso sont convaincus que la culture, et plus spécifiquement le cinéma, contribue d'une manière fondamentale à la paix, à la cohésion sociale et au bien vivre-ensemble, apportant sa pierre pour la construction d'un monde meilleur, par la magie de l'image.
Programme de projection
Jeudi 30 octobre : « Katanga, la danse des scorpions » à Tanghin (UE)
Samedi 8 novembre : « Primadonna » au quartier Tampouy (Italie)
Vendredi 14 novembre : « Sira » à Tanghin (Pays-Bas)
Samedi 22 novembre : « L'histoire de Souleymane » à Tampouy (France)
Vendredi 28 novembre : « Dent pour dent » à Ouidi (Belgique)
Vendredi 5 décembre : « Toni Erdmann » à Sondogo (Allemagne)
Samedi 6 décembre : « Divertimento » à Dassasgho (UE).
Sélection d'un bureau d'études pour renforcer les capacités des apprenant.e.s en vue d'améliorer l'employabilité des jeunes et femmes dans les zones frontalières du projet SKBoWa
La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé.
Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.
Dans le cadre de ses activités, la GIZ à travers le PDA-SKBoWa souhaite sélectionner un bureau d'études pour Former 280 apprenant.e.s en élevage de volaille locale/poulets de chair.
La participation à la concurrence est ouverte à égalité de conditions à toutes les structures remplissant les conditions énumérées dans le Dossier d'Appel d'Offres et régulièrement installées au Burkina Faso.
Les prestataires intéressés peuvent obtenir le dossier d'Appel d'Offres en envoyant une demande à l'adresse BF_Inquiry@giz.de avec en objet « Dossier N°83502449 _ Sélection d'un bureau d'études Renforcer les capacités des apprenant.e.s en vue d'améliorer l'employabilité des jeunes et femmes dans les zones frontalières du projet SKBoWa ». Date limite de soumission 18.11.2025 à 16h30mn.
À Guiaro dans le sud du pays, la gendarmerie nationale a mis fin aux activités d'un réseau local de production et de vente de chanvre indien dans plusieurs villages du département. Trois personnes ont été interpellées et les champs détruits.
Depuis quelque temps, des habitants signalaient la présence de fumeurs et même de cultures de cette plante dans des zones reculées.
Face à la multiplication des alertes, la brigade territoriale de Guiaro a décidé d'agir. C'est sur la base d'informations jugées crédibles, qu'une équipe d'enquêteurs a mené des investigations dans le village de Boli, dans le département de Guiaro.
Ces recherches ont permis, le 8 octobre 2025 à 21h26, d'interpeller un cultivateur, surpris pour production, vente et consommation de chanvre indien.
Les investigations ont ensuite permis de remonter la filière. Le 11 octobre, un second individu, a été arrêté pour vente et consommation.
Le 12 octobre 2025, une troisième personne résidant à Koumbili, a elle aussi été interpellée pour importation, culture, vente et consommation de la même substance.
Tous ont reconnu les faits, expliquant qu'ils cultivaient et revendaient le chanvre pour la consommation locale.
Conformément aux instructions du Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Pô, les champs identifiés ont aussitôt été détruits.
Les gendarmes poursuivent leurs investigations pour identifier d'éventuels complices et mieux cerner l'ampleur du phénomène. C'est l'occasion d'interpeller la population sur la nécessité de protéger la jeunesse de cette pratique qui gagne du terrain dans certaines zones rurales.
Les citoyens sont invités à redoubler de vigilance et à continuer de signaler tout comportement suspect.
Lefaso.net
Source : Gendarmerie nationale
1- INTITULE DU POSTE
Chef de mission et contrôleurs de chantiers
2- NOMBRE DE POSTE :
Chef de mission : un (01)
Contrôleurs de chantier : (04)
3- LIEU DU POSTE :
Ouagadougou
4- MISSIONS PRINCIPALES :
Chef de mission
• Coordonner et superviser l'ensemble des activités de contrôle technique sur les chantiers.
• Assurer la planification, la répartition et le suivi des missions des contrôleurs de travaux.
• Garantir la conformité des travaux réalisés avec les normes, plans et cahiers de charges.
• Élaborer les plans et devis estimatifs.
• Produire les rapports techniques, comptes rendus et rapports d'avancement.
• Représenter la mission auprès du client, des partenaires techniques et des autorités compétentes.
• Assurer la qualité, la sécurité et le respect des délais sur les chantiers.
Contrôleurs de chantiers
• Effectuer le contrôle technique des travaux réalisés sur le terrain.
• Vérifier la conformité des installations et des équipements aux normes et aux plans d'exécution.
• Identifier et signaler toute non-conformité technique.
• Participer aux essais et aux réceptions des ouvrages.
• Rédiger les rapports de visite et de contrôle.
• Mise à jour du cahier de chantier
• Appuyer le chef de mission dans le suivi et la coordination des chantiers.
5- COMPETENCES ET APTITUDES REQUISES :
Chef de mission :
• Titulaire d'un BAC+5 en électrotechnique, électromécanique, génie industriel ou équivalent.
• 10 ans d'expérience avérée dans la conduite ou le contrôle de projet technique.
• Maitrise des outils de planifications et de suivi (camélia, autocards etc.)
• Connaissance des normes électrique et de sécurité.
• Conception et dimensionnement d'installation électrique.
• Supervisions et maintenance des équipements électriques.
• Lecture et interprétation de plan et schéma techniques.
Contrôleurs de travaux
• Diplôme : BTS ou licence en électrotechnique, électromécanique ou équivalent.
• Expérience : 4 à 5 ans dans le contrôle, la maintenance ou le suivi de chantier techniques.
• Lecture des plans et schémas électrique.
• Maitrise des outils de planifications et de suivi.
• Connaissance des normes électriques et de sécurité.
6- CONDITIONS SPECIFIQUES
• Être disponibles pour les déplacements fréquents.
• Avoir 02 ans d'expérience avérées en étude, supervision ou réalisation de travaux d'électrification MT/BT est un atout.
• Bonne capacité de communication et de rédaction.
7- CONDITIONS DU CONTRAT
Contrat à durée déterminé CDD (avec période d'essai de trois (03) mois.
8- COMPOSITION DU DOSSIER
• Curriculum vitae détaillé à jour.
• Une lettre de motivation avec mention de prétention salariale.
• Copies des diplômes, attestations et certificat de travail.
9- MODE DE RECRUTEMENT
Sélection sur dossier suivi d'un entretien
NB : seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour l'entretien.
10- DEPOT DE DOSSIER
Les dossiers doivent être envoyés à l'adresse email suivante
greyholding1@gmail.com en mentionnant le poste adressé à la directrice générale du cabinet Grey holding.
Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter le : +226 67-69-18-00
Date limite de réception des dossiers : lundi 03 novembre 2025 à 17h :00
NB : aucun frais n'est exigé au candidat pour tout le processus de recrutement
(Dépôt dossier, sélection dossier, entretien et embauche)
La DIRECTION
Voilà un (1) an que le Seigneur a rappelé à Lui sa fille bien-aimée Bangoura N'deye, précédemment sage-femme à la Clinique Frany.
31 octobre 2024 – 31 octobre 2025
Yā ayyatuhā an-nafsu al-muṭma'innah, irji‘ī ilā rabbiki rāḍiyatan marḍiyyah, fa-dkhulī fī ‘ibādī, wa-dkhulī jannatī.
« Ô toi, âme apaisée, retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée.
Entre donc parmi Mes serviteurs et entre dans Mon Paradis. »
(Sourate Al-Fajr, versets 27 à 30)
À l'occasion de ce triste anniversaire, les grandes familles Sombie, Koné, Youla, Bangoura, Traoré, Touré, Sylla,
les familles alliées Samandoulgou, Barro, Nakoulma, Wembanba, Balima, Ouédraogo,
ainsi que les amis et collègues,
à Bérégadougou, Guinée Conakry, Abidjan, France et États-Unis,
renouvellent leurs remerciements et leur profonde gratitude pour les nombreuses marques d'amitié, de sympathie, de compassion et de soutien multiforme reçues lors de son inhumation le 03 novembre 2024, suivie du Doua.
Ils vous informent qu'une cérémonie de Doua aura lieu le vendredi 31 octobre 2025 au domicile familial sis à Benogo (Cité de l'Avenir) à 7h30.
28 octobre 2009 - 28 octobre 2025 : il y a 16 ans que nous quittait, dans sa 85e année, Paré Gnongui Pierre.
Les grandes familles Paré, KI, Toé et Bonané à Koin, Toma, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, en Guinée, en Côte d'Ivoire.
Les familles alliées et amies, Paré, Youané, Mossé, Bonané, Toé, Ki, Go, Boléané, Ouattara, Sinon, Koussoubé à Koin, Toma, Bounou, Zouma, Kalabo, Sapala, Sui, Pankélé, Ouagadougou, Banfora, Orodara,
vous invitent à vous unir à elles dans la prière pour le repos de son âme.
« Moi je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » (Jean 11, 25-26)
Depuis le reportage de nos confrères de la télévision BF1 sur le don d'un sac de ciment du vieux Linkuilga Nana à Faso Mêbo, fin mai 2025, les Burkinabè affluent chaque jour pour contribuer à cette initiative présidentielle. Adoptée en Conseil des ministres en octobre 2024 et pilotée par le Bureau national des grands projets du Burkina, elle vise à accélérer le désenclavement des villes et des campagnes par la construction de routes et le développement de l'urbanisme durable. Entre camions de sable, tonnes de ciment et bras volontaires, le site de Faso Mêbo connaît une forte adhésion populaire. Lefaso.net s'y est rendu. Reportage !
Lundi 21 juillet 2025, 7h30. L'astre du jour se lève et la capitale burkinabè, Ouagadougou, reprend son souffle quotidien. Les klaxons, les motos, les voitures et les tricycles emplissent de nouveau les rues : la ville s'éveille.
Derrière les interminables embouteillages matinaux, nous tentons de rejoindre le lycée Philippe-Zinda-Kaboré, le plus grand établissement secondaire du pays, fermé en 2021. Il est désormais transformé en quartier général de l'initiative présidentielle Faso Mêbo. À une centaine de mètres du rond-point des Nations-unies se trouve ce site, qui ne désemplit pas. On y croise aussi bien des visiteurs que des travailleurs volontaires à l'image des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), mobilisés sur le terrain de la reconquête du territoire. Eux sont sur un autre front : celui du développement des infrastructures du pays des hommes intègres.
Peu avant 8h30, nous franchissons le portail du lycée. Les militaires chargés de la sécurité notent scrupuleusement l'identité de chaque entrant. Passé ce contrôle, le décor s'impose : les machines vrombissent, les bruits de pelles et de truelles s'entremêlent. Des volontaires déchargent du ciment offert par des donateurs qui arrivent sur le site en voiture ou à moto. Pour les dons les plus consistants, des camions-bennes sont sollicités. Ceux qui n'apportent pas de matériaux contribuent autrement, en participant directement aux travaux de confection des pavés.
C'est le cas d'Alassane Nayoaga, un sexagénaire venu de Manga, dans la région du Nazinon, à plus de 100 kilomètres de Ouagadougou. Présent sur le site depuis 7h du matin, cet habitant de la « cité de l'Épervier » œuvre depuis une semaine aux côtés des bénévoles. Sous un soleil de plomb, pantalon retroussé, il mélange sable et ciment, sous le regard admiratif et parfois surpris des jeunes. La sueur coule le long de sa tête rasée et se perd dans sa chemise à manches courtes.
Alassane Nayoaga répondant à nos questionsEnthousiaste, il affirme vouloir continuer tant que ses bras lui permettront de tenir. « Cette décision du chef de l'État est très louable. Je suis très content de contribuer à la construction du pays. Je m'inscris dans la vision du chef de l'État qui ne veut que le développement de ce pays. Tant que je peux, je ne vais pas hésiter à l'accompagner », indique Alassane Nayoaga, reculant pour laisser le passage à Adissa Wandaogo qui transporte dans les bras des moules de pavés.
Cette mère de six enfants, 54 ans, foulard noué sur la tête, un autre servant de ceinture pour empêcher son pagne de se défaire en plein travail, participe au classement et à la confection des pavés. Sous le soleil, elle nettoie à nouveau les moules de pavés en vue de les préparer pour la fabrication d'autres. Depuis plus d'une semaine, elle quitte son domicile à Pissy (quartier situé à la sortie ouest de Ouagadougou) pour rallier le site de Faso Mêbo. Elle arrive à 7h30 et ne repart chez elle qu'à 17h. Ce matin encore, Dame Ouédraogo est à Faso Mêbo après avoir parcouru une dizaine de kilomètres à vélo.
Des sacs de ciment prêts à être déchargésCe déplacement volontaire au service de Faso Mêbo traduit son amour pour son pays. « Le président a demandé à tout le monde de contribuer au développement du pays. Je n'ai pas l'argent pour donner du ciment comme les autres, mais j'ai la santé qui permet de contribuer aux travaux. C'est ma façon de contribuer aussi », confie-t-elle, appelant les autres femmes à suivre son exemple. « Depuis la fermeture de la carrière de Pissy où je travaillais, explique-t-elle, je n'ai plus rien à faire. » Pour elle, participer à Faso Mêbo, c'est avant tout un acte de patriotisme. Et aucun sacrifice ne doit être de trop pour la construction de ce pays, conclut-elle.
Des volontaires de tous âges
Femmes, enfants, personnes âgées, tout le monde participe aux travaux de Faso Mêbo. Parmi eux, Neila Dao, étudiante d'une vingtaine d'années, s'occupe du nettoyage des moules de pavés. Vêtue du tee-shirt jaune de son école, tacheté de boue, les mains noircies par le ciment, cette étudiante en première année de logistique transpire sous le soleil, mais affiche une grande fierté : contribuer à « bâtir la pyramide de sa génération ».
À ses côtés, Michaël Noba, son camarade d'école, transporte sans relâche des brouettes remplies de sable. Étudiant en première année de communication d'entreprise, il martèle sa conviction : « Tout Burkinabè a le devoir de participer au développement de son pays. Faso Mêbo est un acte patriotique que nous devons tous accomplir. »
Ces deux jeunes ne sont pas seuls. Ce jour-là, une centaine d'étudiants de leur école ont été mobilisés sur le site. Reconnaissables à leurs tee-shirts jaunes, ils ramassent du gravier, déchargent du ciment, nettoient les moules, mélangent le sable et le ciment dans une ambiance débordante d'enthousiasme. Sous la supervision d'Ibrahim Sanogo, directeur adjoint du campus, ils vivent une véritable leçon pratique de citoyenneté. « C'est la deuxième fois que nous venons avec nos étudiants, après ceux du génie civil la semaine dernière. Cette activité s'inscrit dans le cadre du cours de civisme et citoyenneté », explique-t-il, fier de ses étudiants.
Pour ce responsable académique, la vision portée par le chef de l'État rappelle l'histoire de la Chine, qui a bâti son développement sur la mobilisation et la force de travail de son peuple.
Une chaîne de dons ininterrompue
Le 21 août, la scène se répète. Dès 8h du matin, les premiers donateurs affluent. Sur sa moto, un homme, préférant garder l'anonymat, transporte un sac de ciment. La main gauche solidement posée sur le sac et l'autre sur le guidon de la moto, il avance prudemment vers le lieu de la réception. À peine a-t-il fini de décharger son sac avec l'aide des réceptionnistes qu'un tricycle transportant des sacs de ciment débarque, après s'être péniblement frayé un chemin à travers la boue occasionnée par la pluie de la veille. À l'intérieur, dix sacs de ciment apportés par une « association islamique pour le message clair et détaillé », en vue de soutenir l'œuvre du président du Faso. Le bon du don en main, le secrétaire général de cette association se dit fier et soulagé d'avoir accompli un devoir citoyen. « Nous sommes venus répondre à l'appel du président du Faso qui a demandé aux populations de contribuer à la construction du pays. En tant que citoyens de ce pays, nous ne devons pas rester en marge de cette initiative », déclare Abdoul Aziz Sawadogo, secrétaire général de l'association.
Cette rue vers l'AIB s'est métamorphosée grâce à Faso MêboPendant que nous échangeons avec eux, un mini camion benne, avec une charge de trois tonnes de ciment, fait son apparition. C'est un convoi de tradipraticiens venus également « bénir » l'initiative. Des cannes en main, des bonnets de chefferie sur la tête, ils se réjouissent d'être parmi les bâtisseurs du pays à travers Faso Mêbo. « L'initiative est louable, c'est pourquoi nous avons décidé de l'accompagner. Nous contribuons à la construction du pays car c'est notre fierté à tous », indique Ladji Malgr-Naaba, président du Réseau national sans frontières des tradipraticiens du Burkina Faso.
Sur le site, les réceptionnistes peinent à suivre le rythme effréné des arrivées. « Comme vous le voyez, je suis débordé. Revenez demain », souffle l'un d'eux, gilet jaune sur le dos, entre deux décharges.
Sur le site, c'est un travail sans relâche. Grâce aux lampadaires solaires et aux groupes électrogènes, les activités se poursuivent jour et nuit. « Si je ne suis pas fatigué, je continue, même la nuit. C'est ma contribution », explique Albert Nikièma, épuisé mais fier, assis à l'ombre d'un arbre.
Les rues pavées changent le quotidien
Au-delà du chantier, les résultats se font déjà sentir. Assis sur une banquette flambant neuve estampillée Faso Mêbo, en attente du bus en face du Mémorial Thomas-Sankara, Albert Zango et son compagnon contemplent fièrement la métamorphose de la rue grâce à cette initiative présidentielle. Cette rue rejoignant le boulevard Thomas-Sankara scintille et miroite avec les pavés de Faso Mêbo. Visiblement émerveillés par cette transformation attrayante, ces étudiants de l'École nationale de santé publique (ENSP) se disent comblés. « Avant, c'était la poussière ou la boue. Aujourd'hui, l'endroit est propre, hygiénique et agréable », témoigne Albert Zango. « Nous nous sommes assis sur ces banquettes publiques pour attendre le bus, d'autres personnes aussi peuvent s'assoir là-bas pour se reposer après une longue marche ou admirer la nature. C'est très utile », souligne-t-il, saluant cette vision du chef de l'État.
Ces banquettes sur le site de Faso Mêbo seront déposées dans les rues de OuagadougouMême constat chez Jean de Dieu Ouédraogo qui flâne sur la rue pavée entre le Conseil supérieur de la communication (CSC) et l'Agence d'information du Burkina (AIB). « Avec le curage des caniveaux et la pose des pavés, l'eau circule normalement. Le pays est devenu propre et beau. Malgré l'insécurité, nous avançons », affirme-t-il, admirant la transformation urbaine.
Ces deux étudiants de l'ENSP sur une banquette de Faso Mêbo en attendant l'arrivée du busFaso Mêbo est tirée de deux langues nationales. Faso en langue dioula veut dire « la patrie » et Mêbo en mooré signifie « construire ». Donc Faso Mêbo veut dire « construire la patrie ». L'initiative a été lancée en octobre 2024 et s'impose aujourd'hui comme un levier majeur du développement national. D'abord centrée sur la pose de pavés pour améliorer les infrastructures routières et l'embellissement urbain, Faso Mêbo est rapidement devenue un véritable référentiel de développement au Burkina Faso.
Ces pavés sont en finition.Grâce à cette initiative, des routes, des écoles et de nombreuses autres infrastructures sortent de terre à travers le pays. Mais Faso Mêbo ne se limite pas aux constructions : elle investit également dans l'avenir de la jeunesse. À travers le camp vacances Faso Mêbo, des centaines d'enfants bénéficient de formations axées sur la citoyenneté, le civisme et le patriotisme.
L'objectif est clair : inculquer les valeurs du patriotisme aux plus jeunes pour en faire des leaders éclairés de demain, capables de bâtir une nation forte et unie.
Serge Ika Ki
Vidéo : Auguste Paré
Lefaso.net
Au Burkina Faso, la santé oculaire reste un défi majeur, souvent relégué au second plan. Dans cet entretien accordé à Lefaso.net, le Dr Tibandiba Lankoandé, ophtalmologiste au CHU Yalgado Ouédraogo, alerte sur la fréquence des pathologies comme la cataracte et le glaucome, et déplore la tendance des patients à consulter trop tard. Il insiste sur l'importance du dépistage précoce, l'accessibilité aux soins spécialisés, et la nécessité de faire de la santé visuelle une priorité publique.
Lefaso.net : Quelles sont les pathologies oculaires les plus fréquentes que vous rencontrez au quotidien ?
Tibandiba Lankoandé : Il faut dire qu'au niveau du service d'ophtalmologie de l'hôpital Yalgado, qui est un centre de référence de niveau 3 dans la pyramide sanitaire, nous rencontrons de nombreuses pathologies. Mais les plus courantes restent la cataracte qui constitue l'une des premières causes de malvoyance dans notre pays et le glaucome, une maladie chronique que l'on surnomme souvent « le voleur silencieux de la vue ». Comme nous sommes un hôpital de référence, et le seul au Burkina Faso à pouvoir prendre en charge des patients sous anesthésie générale, notamment les enfants, nous recevons également de nombreux cas de traumatismes oculaires.
À quel moment les patients consultent-ils généralement ? Est-ce souvent trop tard ?
Dans notre pays, comme dans beaucoup de pays en développement, la santé oculaire n'est malheureusement pas une priorité. Les patients ne consultent que lorsqu'ils y sont contraints. La majorité des pathologies que nous rencontrons sont donc à un stade déjà avancé, surtout les maladies chroniques comme le glaucome. Souvent, les patients arrivent alors que le nerf optique est déjà irréversiblement atteint, avec une pression intraoculaire très élevée. Dans ces cas, malheureusement, nous avons peu de solutions à proposer aux patients. C'est toujours un moment difficile pour nous, car les chances de récupération sont très limitées.
Quelle importance faut-il accorder au dépistage précoce ?
Le dépistage précoce est fondamental, que ce soit en ophtalmologie ou dans d'autres spécialités. C'est à ce moment que la pathologie peut être identifiée dès ses débuts, ce qui permet une prise en charge plus simple, moins coûteuse et souvent plus efficace. En ophtalmologie, cela permet notamment de corriger des troubles de la vision chez les enfants grâce au port de lunettes, évitant ainsi le développement de l'amblyopie (baisse de vision d'un œil en apparence sain). Un dépistage précoce permet d'éviter des traitements lourds et augmente les chances de préserver une bonne vision.
Peut-on prévenir certaines pathologies oculaires ? Si oui, comment ?
Oui, beaucoup de pathologies peuvent être prévenues, ou au moins détectées suffisamment tôt pour éviter des complications graves. Par exemple, les troubles de la réfraction qui nécessitent le port de lunettes deviennent de plus en plus fréquents avec l'usage intensif des écrans. Un dépistage précoce permet de prescrire des lunettes et d'éviter une malvoyance qui pourrait devenir permanente. Concernant la cataracte, très fréquente dans notre région du fait de l'exposition aux rayons ultraviolets, il est possible de ralentir son apparition en portant des lunettes de protection solaire. Il ne faut pas attendre d'avoir un problème pour consulter. Toute personne, jeune ou âgée, devrait consulter un ophtalmologue au moins une fois par an. C'est essentiel, car, de nombreuses pathologies sont silencieuses.
Le contrôle de la vision chez les enfants et les jeunes doit-il aussi être régulier ?
Absolument, les enfants et les jeunes doivent être suivis régulièrement, car, ce sont eux les plus vulnérables. La baisse de vision chez un enfant est souvent difficile à détecter par les parents. Ce sont parfois les enseignants qui s'en rendent compte, en remarquant que l'enfant ne voit pas bien au tableau. Les visites ophtalmologiques régulières sont donc indispensables pour détecter précocement les troubles visuels et éviter des séquelles, comme l'amblyopie.
Faut-il nécessairement avoir un problème de vue pour porter des lunettes ?
Pas du tout. Tout le monde peut et devrait porter des lunettes, même sans trouble visuel diagnostiqué. Les verres dits « correcteurs » peuvent aussi être protecteurs : ils protègent contre la poussière, les rayons ultraviolets du soleil, et la lumière bleue des écrans, que nous utilisons tous les jours. Porter des lunettes est donc aussi une mesure de prévention.
Quelles sont les principales difficultés que rencontrent les patients pour accéder aux soins ? Est-ce lié au coût, à la distance, au manque de spécialistes ?
Les soins ophtalmologiques, comme beaucoup d'autres soins dans notre pays, ne sont pas facilement accessibles à tous. Dans notre système de santé, les soins spécialisés sont concentrés au niveau des hôpitaux régionaux (CHR) ou universitaires, donc au sommet de la pyramide sanitaire. Or, la majorité des patients vivent à la base de cette pyramide, souvent loin des structures spécialisées. Le manque de spécialistes est l'une des principales raisons de la non-consultation. Une étude a d'ailleurs montré que l'indisponibilité des chirurgiens est la première cause du non-traitement de la cataracte au Burkina Faso. Nous devons former davantage de spécialistes. Aujourd'hui, le pays compte à peine 70 ophtalmologues pour plus de 20 millions d'habitants, c'est un ratio très faible. Heureusement, un projet appelé « 1 000x5 » est en préparation pour former 1 000 spécialistes par an pendant 5 ans. Cela devrait améliorer la situation. Mais former ne suffit pas. Il faut aussi équiper les centres de santé. Par exemple, très peu d'hôpitaux disposent du matériel nécessaire pour effectuer un bilan complet du glaucome. La formation doit aller de pair avec l'équipement.
Quel est le lien entre la santé visuelle et le développement socio-économique ?
La vue est notre premier lien avec notre environnement. Une personne qui ne voit pas n'est plus productive. Elle devient dépendante d'une autre personne pour ses déplacements ou ses besoins de base. La malvoyance et la cécité ont donc un impact économique important, car elles affectent directement la productivité, non seulement de la personne atteinte, mais aussi de son entourage. La cécité est d'ailleurs la première cause de handicap dans le monde, représentant 19 % de tous les handicaps. Préserver la santé oculaire, c'est donc aussi préserver le développement économique.
Quel message souhaitez-vous adresser à la population au sujet de la santé des yeux ?
Nos yeux sont les fenêtres par lesquelles nous découvrons et admirons le monde. La santé oculaire ne doit pas être un luxe, c'est une nécessité. Quand on ne voit pas, on ne vit pas pleinement. C'est pourquoi nous disons souvent : « La vue, c'est la vie ». Peu importe qui vous êtes ou où vous vivez, consultez un ophtalmologue au moins une fois par an.
Un dernier mot ?
J'encourage vivement toute la population à prendre la santé de ses yeux au sérieux. Ce n'est pas un luxe réservé à une certaine catégorie sociale. On a parfois l'impression qu'aller chez l'ophtalmologue ou porter des lunettes est réservé à une élite. Ce n'est pas le cas. La santé visuelle doit être une priorité pour tous, aussi bien au niveau individuel qu'étatique. N'attendez pas de ne plus voir pour consulter.
Samirah Bationo
Anita Zongo (stagiaire)
Lefaso.net
À l'occasion de la clôture de la première édition de la Foire virtuelle des solutions digitales pour un Burkina résilient, tenue du 18 au 25 octobre 2025, la parole a été donnée aux lauréats du concours d'innovation Le Faso Digital. Portés par la passion, la créativité et la volonté de transformer le pays par la technologie, ces jeunes entrepreneurs partagent leurs émotions, leurs parcours et leurs ambitions.
Batiana Nacro, premier prix avec TerraBiga : « Créer des ponts entre les citoyens et les projets de développement »
Responsable de Terra Invest, Batiana Nacro décroche le premier prix avec TerraBiga, une plateforme de financement participatif au service du développement local.
Pour lui, cette distinction est avant tout un encouragement à poursuivre une vision : celle d'un numérique au service de la transparence et de la solidarité.
« Nous sommes très satisfaits d'avoir remporté ce prix. Cela nous pousse à continuer dans cette direction, à créer plus de ponts entre les citoyens et les projets qui construisent le pays. Le numérique peut devenir une solution pour catalyser les bonnes volontés, mobiliser les financements et rendre les initiatives plus transparentes », confie-t-il. À travers TerraBiga, il démontre concrètement comment la technologie peut appuyer le développement local. « Actuellement, nous menons une campagne avec la commune de Tibga pour la construction d'une maternité, en partenariat avec l'architecte Francis Kéré et le PNUD. Le projet verra le jour en 2026 », précise-t-il avec fierté. Pour Batiana Nacro, Le Faso Digital représente une plateforme innovante et nécessaire : « C'est du jamais vu au Burkina. Cette initiative montre à quel point l'innovation peut être au service du bien commun. »
Batiana Nacro, lauréat du premier prixLire aussi : Burkina Faso : Terra Biga, la solution de financement participatif au service des communautés
Josias Boenzemwendé Diendéré, deuxième prix avec Le Grand Frère : « Offrir aux jeunes Africains les repères qu'ils méritent »
Expert en stratégie digitale et entrepreneur passionné, Josias Boenzemwendé Diendéré est le promoteur de la plateforme Le Grand Frère, un outil d'orientation scolaire et professionnelle conçu pour accompagner les jeunes dans leurs choix d'avenir. « La question que chaque bachelier se pose, c'est : qu'est-ce que je vais faire après le bac ? J'ai moi-même connu cette incertitude, et c'est ce qui m'a poussé à créer cette plateforme », explique-t-il. Aujourd'hui, Le Grand Frère a franchi les frontières du Burkina pour s'étendre à sept pays africains, avec une ambition claire : devenir un repère continental pour l'orientation et la reconversion professionnelle. « Recevoir ce prix, c'est une reconnaissance du travail accompli, mais aussi une motivation pour aller plus loin. Je suis admiratif du projet du Dr Cyriaque Paré, un mentor et un modèle pour la jeunesse. En initiant cette foire, il prouve sa foi dans le potentiel des jeunes et dans la transformation numérique du Burkina », souligne-t-il. Josias Diendéré voit en Le Faso Digital un catalyseur d'énergie et de créativité : « J'ai été impressionné par la diversité des projets présentés. Cela prouve que notre pays regorge d'idées et de talents. Ce prix, c'est une invitation à continuer à rêver grand. »
Josias Boenzemwendé Diendéré, deuxième prixLire aussi : Burkina/Education : « Le Grand Frère » guide les nouveaux bacheliers dans le choix de leurs études, capital pour l'épanouissement socio-professionnel
Théodore Joseph Sanwidi, troisième prix avec Sanbbiz : « Mettre la technologie au service de la culture burkinabè ».
Avec Sanbbiz, une application mobile qui digitalise la découverte, la gestion et la promotion des événements culturels, Théodore Joseph Sanwidi incarne la fusion entre culture et innovation. « Sanbbiz permet au grand public de découvrir les événements culturels, d'acheter ses billets via Mobile Money et d'y accéder grâce à un QR code sécurisé. Pour les organisateurs, nous offrons des outils de billetterie, d'analyse et de communication », explique-t-il avec enthousiasme. Recevoir le troisième prix à Le Faso Digital est pour lui une marque de reconnaissance et un moteur pour aller plus loin. « C'est une immense fierté. Ce prix montre que la technologie peut transformer le secteur culturel et contribuer au développement économique du Burkina. Nous voulons que Sanbbiz devienne la plateforme sociale de référence pour la culture et les loisirs au Burkina Faso », affirme-t-il. Reconnaissant envers les organisateurs, il conclut : « cette initiative est essentielle pour valoriser les startups locales. Elle prouve que le numérique peut soutenir la culture et inspirer les jeunes à innover. »
Théodore Joseph Sanwidi, troisième prixLire aussi : Burkina/Technologie : Joseph Théodore Sandwidi, le co-promoteur de Sanbbiz, rêve désormais grand
Tobouré Khaled Michel Zanré, prix du public avec AgriSage : « Le numérique peut rendre l'agriculture plus intelligente et durable. »
Le prix du public est revenu à AgriSage, une innovation portée par Tobouré Khaled Michel Zanré. Sa solution aide les producteurs à connaître la qualité et les besoins de leurs sols grâce à l'analyse des nutriments et des conditions environnementales.
« AgriSage fournit des recommandations adaptées pour améliorer les rendements, réduire les pertes et adopter une agriculture durable », explique-t-il.
L'une des recommandations clés de son équipe est d'encourager l'utilisation raisonnée des engrais chimiques et le recours accru aux intrants biologiques locaux, afin de préserver la fertilité des sols à long terme. Touché par la reconnaissance du public, il ajoute : « Ce prix est une grande fierté. Il montre que les gens croient en notre solution et en son utilité. Ce soutien nous pousse à aller encore plus loin. »
Tobouré Khaled Michel Zanré, prix du publicPour lui, Le Faso Digital est une vitrine exceptionnelle de la créativité burkinabè : « cette initiative permet de faire émerger et de valoriser des projets prometteurs. C'est une plateforme d'apprentissage, de partage et d'inspiration pour tous ceux qui veulent bâtir un Burkina numérique. » Et de renchérir : « c'est très bien que le top 3 de la compétition soit composé d'entreprises déjà implantées. Pour ma part, je trouve qu'il serait plus intéressant de mettre l'accent sur les projets à grand potentiel d'entreprise. »
Wendtoen Bernadette Guindega, prix spécial féminin avec AgriScan+ : « Ce prix est un message fort pour les femmes innovatrices. »
Le prix de la meilleure candidature féminine a distingué AgriScan+, une solution innovante portée par Wendtoen Bernadette Guindega. L'application combine l'Internet des Objets (IoT) et l'Intelligence artificielle pour aider les agriculteurs à analyser leurs sols et détecter les maladies des cultures. « Notre dispositif portable mesure le pH, les nutriments, l'humidité et la température du sol. Les données sont transmises à une application mobile qui fournit des recommandations adaptées. C'est une solution pensée pour les réalités des agriculteurs burkinabè », explique-t-elle.
Wendtoen Bernadette Guindega, prix spécial fémininFière de son parcours, elle confie : « Ce prix spécial féminin représente une reconnaissance du travail accompli et un encouragement pour toutes les femmes qui s'investissent dans le numérique et l'agriculture. Je suis honorée et déterminée à poursuivre ce projet pour impacter le monde rural. » Avec gratitude, elle adresse un mot aux organisateurs : « Je remercie sincèrement le Dr Cyriaque Paré et toute l'équipe de Le Faso Digital pour cette initiative visionnaire. Elle met en lumière les talents locaux et favorise l'émergence d'un écosystème numérique dynamique. Ce prix est une invitation à continuer à innover et à croire en nos idées. »
Une édition qui marque un tournant
Cette première édition du Faso Digital aura été bien plus qu'une vitrine technologique. Elle aura été un creuset d'énergies, d'idées et de rêves. En unissant des jeunes porteurs de solutions, des experts et des institutions, elle trace les contours d'un Burkina résolument tourné vers l'innovation.
Anita Mireille Zongo (stagiaire)
Lefaso.net
Lieu de mémoire et de recueillement, le Mémorial Thomas Sankara continue de susciter l'intérêt des visiteurs venus d'horizons divers. Ainsi, dans le cadre de leur séjour au Burkina Faso prévu du 25 octobre au 8 novembre 2025, plus de 700 Afro-descendants et membres de la diaspora africaine ont visité, ce lundi 27 octobre, le mémorial Isidore Noël Thomas Sankara. Une étape symbolique marquée par des hommages, des échanges inspirants et un geste de solidarité envers le site.
La délégation, composée d'Afro-descendants venus d'Amérique, d'Europe et des Caraïbes, a tenu à rendre hommage au père de la révolution burkinabè, Thomas Sankara, en se recueillant sur le site du mémorial qui lui est dédié.
Cette visite guidée a débuté par le statut du père de la révolution. Là, les visiteurs ont été accueillis par le buste droit et sobre du père de la révolution, ainsi que les silhouettes en bronze de ses 12 compagnons d'infortune.
La visite s'est ensuite poursuivie jusqu'à son bureau, en passant sur les lieux du drame au conseil de l'Entente. À ce niveau, les pèlerins ont pris connaissance de la genèse de l'histoire de la mort du révolutionnaire qu'était le capitaine Isidore Noël Thomas Sankara.
Cette visite s'est terminée au mausolée, où les Afro-descendants ont pu voir les tombes refaites des 13 victimes d'octobre 1987, puis la Jeep militaire du père de la révolution burkinabè.
Pour Étienne Lompo, coordonnateur du projet de construction des infrastructures du mémorial, cette visite revêt une importance particulière : « Nous sommes heureux de recevoir nos frères de la diaspora sur la terre des Hommes intègres. Leur présence témoigne de l'universalité du message de Sankara et de leur adhésion à la dynamique impulsée par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. »
La visite guidée a permis aux visiteurs de se plonger dans les idéaux du capitaine Thomas Sankara. À cet effet, Priscilla Early Norfolk Virginia, indique que c'est sa première visite en Afrique de même qu'au Burkina Faso. Elle confie être touchée par l'histoire de Thomas Sankara.
« Quand j'ai entendu l'histoire de sa vie et comment il a perdu sa vie, ça m'a brisé le cœur. J'ai vu l'amour qu'il avait pour son pays. Je suis tellement impressionnée de sa vie. J'aurais aimé en savoir plus il y a des années. Mais je suis en train d'apprendre son histoire cette année », a-t-elle laissé entendre.
Il s'est agi également d'une visite riche pleine d'émotions. Dr Robert T. Jackson a exprimé toute son émotion à l'idée de fouler ce lieu historique : « Thomas Sankara est l'un de nos héros, au même titre que Kwame Nkrumah ou Amílcar Cabral. Il a combattu pour la liberté et l'émancipation de l'Afrique. Aujourd'hui, c'est à notre tour de faire notre part », a-t-il confié.
Du reste, Arikana Chihombori, présidente de l'Institut de développement de la diaspora africaine, indique que le choix s'est porté sur le Burkina Faso à cause du leadership porté par le capitaine Ibrahim Traoré. Pour elle, l'actuel président du Faso est comme l'incarnation du capitaine Thomas Sankara.
« Nous avons choisi le Burkina Faso car, étant donné que le président Ibrahim Traoré a démontré un leadership qui est hors pair, j'ai constaté qu'il faut se rallier derrière cet homme qui est un grand leader, qui veut bâtir son peuple sur des nouvelles bases », a-t-elle fait comprendre.
La rencontre s'est achevée dans un esprit de fraternité et de partage. En guise de contribution au chantier du mémorial, la délégation a offert un groupe électrogène, une tondeuse, des gants et une machine à découper les briques, etc. Un geste symbolique qui illustre la volonté des Afro-descendants à participer concrètement à l'achèvement de ce lieu de mémoire, véritable pont entre le passé révolutionnaire et l'avenir panafricain.
Aperçu du matériel offertMuriel Dominique Ouédraogo/Anita Mireille Zongo (stagiaires)
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Entre ambition personnelle décomplexée et vision patriotique, ils incarnent une nouvelle génération d'étudiants africains déterminés à forger l'avenir du continent.
À Accra, loin du Burkina Faso, ils sont des centaines à poursuivre leurs études. Parmi eux, Aïcha Yasmine Ouattara et Assane Moctar Lionel Benjamin Ilboudo. Leurs parcours et leurs disciplines diffèrent, mais ils partagent une même soif d'apprendre, une même résilience et une même vision : mettre leurs compétences au service du développement de leur pays. Rencontre avec ces cerveaux en exil volontaire.
Accra. Dans le tumulte accueillant de la capitale ghanéenne, deux étudiants burkinabè tracent leur sillon avec une détermination qui force le respect. Leur point commun ? Une foi inébranlable en leur potentiel et un amour viscéral pour le Burkina Faso, qu'ils voient déjà transformé par leur future expertise.
Aïcha Yasmine Ouattara : la stratège « affamée »
« Future référence du marketing en Afrique de l'Ouest ». C'est avec cette assurance sereine qu'Aïcha Yasmine Ouattara se présente. Étudiante en MBA, elle ne voit pas son cursus comme une simple accumulation de connaissances, mais comme la forge de son « arsenal de guerre dans le marketing stratégique ».
Son choix du Ghana est mûrement réfléchi. « Le Ghana, c'est l'école de la vraie vie pour un futur leader du marketing africain », affirme-t-elle, citant également la maîtrise de l'anglais comme une « arme du 21ᵉ siècle ».
Mais derrière cette carapace de femme d'affaires en devenir se cache une réalité plus complexe, celle de l'étudiante étrangère qui « combat sur plusieurs fronts ». « Certains jours sont durs, très durs », confie-t-elle, évoquant l'excellence académique, la survie financière et la solitude.
Son bouclier ? L'Association des étudiants et stagiaires burkinabè à Accra (BFSTAG). Elle en parle avec une gratitude non dissimulée : « Le BFSTAG, c'est notre famille de sang. C'est notre système immunitaire ici. » Cette association, dit-elle, est bien plus qu'un cercle fraternel : c'est un réseau de « stratégies de survie », d'opportunités professionnelles et de soutien moral qui « transforme des étudiants isolés en une force collective ».
Son rêve est à la mesure de son ambition. Pour elle-même : « Devenir un monstre du marketing ». Pas moins. Pour son pays, le Burkina Faso, elle nourrit une vision concrète : « Je ne veux pas revenir les mains vides avec juste un diplôme à encadrer. Je veux revenir avec des compétences qui créent des emplois, des réseaux qui attirent des investissements. Nous ne sommes pas en vacances académiques, nous sommes en mission pour le pays. »
Ilboudo Assane Moctar Lionel Benjamin : le bâtisseur numérique
À l'autre bout du spectre académique, Assane Moctar Lionel Benjamin Ilboudo, en 3ᵉ année de science informatique, incarne une ambition tout aussi forte, mais exprimée avec une sérénité différente. Son choix du Ghana fut d'abord motivé par un désir de « changer d'horizon » et une nouvelle expérience, facilitée par la présence de sa sœur.
Pour lui, cette aventure a eu un « impact positif » profond, modifiant sa manière de « se comporter, de voir et de comprendre le monde ». Elle lui a surtout appris à « s'adapter et à trouver des solutions pour avancer, quoi qu'il arrive ».
Sa vision pour l'avenir est ancrée dans le concret et le digital. Son rêve est « d'apporter un impact et une influence positive » en permettant à ses compatriotes de « connaître et utiliser nos potentiels ».
Son projet ? Créer des « plateformes digitales (applications, sites web) » pour interconnecter les pays et valoriser le « savoir-faire local » burkinabè – l'art, le cinéma, l'agriculture – sur la scène internationale. Un projet qui, au-delà de la visibilité, vise à « apporter un plus dans l'emploi et l'économie du pays ».
Malgré des personnalités et des domaines d'expertise distincts, Aïcha et Lionel sont les deux faces d'une même médaille : celle d'une jeunesse africaine talentueuse, mobile et résolument tournée vers le développement de son continent. Leur passage au Ghana, soutenu par la communauté du BFSTAG, n'est pas une fuite, mais un détour stratégique. Ils s'y forgent, y apprennent la résilience et y construisent les outils qui, demain, leur permettront de participer activement à l'édification d'un Burkina Faso plus prospère et plus connecté. Leur histoire est celle d'une génération qui a compris que pour mieux servir son pays, il faut parfois savoir en sortir, le temps d'une formation, pour mieux y revenir.
Agbegnigan Yaovi
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La quatrième étape du Tour cycliste international du Faso 2025, longue de 128,170km et courue ce lundi 27 octobre 2025 entre Bobo-Dioulasso et Diébougou, a été remportée par le Malien Tiémoko Diamouténé. Le maillot jaune de leader reste sur les épaules du Burkinabè Paul Daumont.
Après un critérium dans la ville de Bobo-Dioulasso la veille, la caravane du Tour du Faso 2025 a mis le cap sur la région du Djôrô (ex région du Sud-ouest) à l'occasion de la quatrième étape. Une étape remportée par le Malien Tiémoko Diamouténé en 3h00min54sec, soit une vitesse moyenne de 42,511km/h. Il a franchi en premier la ligne d'arrivée devant les Belges Lance De Cabooter et Timmy De Boes, respectivement 2e et 3e. Le premier Burkinabè à l'arrivée de cette quatrième étape est Soumaila Ilboudo de l'équipe nationale, arrivé en 7e position.
Malgré cette victoire d'étape malienne, le Burkinabè Paul Daumont reste propriétaire du maillot jaune de leader à l'issue de cette quatrième étape. Au classement général au temps, il devance le Marocain Driss El Alouani de 10 secondes et le Belge Yaxano Smet de 18 secondes.
À gauche, Tiémoko Diamouténé vainqueur de la 4e étape et à droite, le ministre des sports, Roland SomdaPaul Daumont garde également le maillot vert du classement général aux points mais cède le maillot des points chauds au Belge Timmy De Boes. Il est naturellement le premier des Burkinabè au classement général.
Driss El Alouani garde de son côté, le maillot du meilleur jeune du tour devant le Belge Yaxano Smet et le Malien Tiémoko Diamouténé. L'équipe nationale du Burkina Faso demeure la meilleure équipe du Tour du Faso 2025, devant l'équipe marocaine et belge.
Avec cette quatrième étape, la ville de Diébougou a accueilli sa 3e arrivée d'étape du Tour du Faso. La première, c'était en 2008, courue entre Boromo et Diébougou, longue de 133km et remporté par Vincent Graczyk de la France. La deuxième fois, c'était en 2019, longue de 133km, courue entre Bobo-Dioulasso-Diébougou et remportée par le Burkinabè Bassirou Nikièma.
Paul Daumont garde toujours le maillot jaune de leader et le maillot vert par pointsL'arrivée de cette étape à Diébougou a été suivie notamment par le ministre des sports, Roland Somda et le ministre directeur de cabinet du président du Faso, le capitaine Anderson Médah. Pour ce dernier, ce fût une belle étape avec beaucoup d'engouement. « Nous avons eu une très belle étape ce matin, une étape avec beaucoup d'engouement. Déjà qu'hier, le maillot jaune est revenu au Burkina Faso. Cette étape donc a été très suivie. L'étape d'aujourd'hui a été malienne, mais comme vous l'avez dit, c'est une victoire de l'AES. Nous nous réjouissons avec eux et c'est aussi la beauté du sport », a-t-il indiqué.
« Nous sommes contents que cette étape se soit déroulée sans incidents majeurs. Cela montre que cette compétition a été très bien préparée, organisée et nous ne pouvons que féliciter l'ensemble des acteurs. Je dirais aussi que c'est une particularité de dire que nous avons une course internationale. Nous pouvons dire à tout le monde que le Burkina Faso est fréquentable puisqu'il s'agit d'une compétition internationale. N'en déplaise à certains, nous sommes un pays résilient. En témoigne aussi, l'ensemble de la population qui est sortie ce matin pour accompagner ce Tour du Faso. Je pense que nous avons vu beaucoup d'engouement et nous ne pouvons que saluer et féliciter tous les efforts qui sont mis ensemble entre Burkinabè pour résoudre nos problèmes et surtout faire rayonner notre drapeau au plus haut », a ajouté le ministre directeur de cabinet du président du Faso.
À droite et en survêtement, le capitaine Anderson Medah, ministre directeur de cabinet du Président du FasoPlace maintenant ce mardi 28 octobre 2025 à la cinquième étape. Longue de 111,700km, elle sera courue entre Gaoua et Dano.
Mamadou Zongo
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