La révolution technologique par l'intelligence artificielle bat son plein en République populaire de Chine. Des véhicules roulent sans chauffeur, des robots servent dans les restaurants, d'autres encore dialoguent avec les humains. Situé dans la zone de développement économique et technologique de Pékin, le Centre d'innovation des robots humanoïdes illustre la grande ingéniosité chinoise.
Au centre d'innovation des robots humanoïdes , les robots défient les limites de l'imagination. Ils discutent avec les visiteurs, servent les repas dans les restaurants et assistent les humains dans de nombreuses tâches.
Dans un restaurant au cœur de Pékin, l'accueil est assuré par des robots à l'apparence troublante : traits humains, voix naturelle, gestes mesurés. Émerveillés, certains confrères décident de les toucher pour vérifier s'il s'agit réellement de machines. « On ne dirait pas un robot », s'étonne un confrère comorien, en invitant les autres à en faire autant. « Monsieur, s'il vous plaît, ne le touchez pas », intervient aussitôt une jeune employée du restaurant, où les robots ont quasiment remplacé les serveurs humains. Dans ce lieu, les robots prennent les commandes, servent la nourriture et le café avec une précision millimétrée, sous le regard amusé des clients.
Un robot serveurDes robots au service de la santé
Dans un autre espace du même complexe, les robots officient dans des pharmacies. Il suffit de scanner le nom d'un produit pour qu'un robot le retrouve et le remette au client. Dans le département santé du centre, certains robots assistent les médecins lors d'interventions médicales. Il s'agit des interventions médicales à distance où il possible de faire opérer un patient sans se déplacer.
Au sport aussi, les prouesses des robots sont étonnantes. Des vidéos diffusées sur écran montrent même des robots participant à des compétitions de marathon, pour prouver l'étendue de leurs capacités physiques et techniques.
Ces robots souhaitent la bienvenueDes lunettes intelligentes pour traduire plus de 100 langues
Autre innovation exposée dans le centre : des lunettes capables de traduire instantanément des textes dans plus de 100 langues. Il suffit de les enfiler pour voir la traduction apparaître directement dans les verres. En plus de la traduction écrite, ces lunettes permettent aussi de traduire la parole en temps réel. « Elles ont une autonomie de huit heures », confie Jovy, une commerciale du centre.
E-Town, le pôle technologique de Pékin
La Zone de développement économique et technologique de Pékin, également appelée « E-Town », a été créée en 1992 et reconnue comme zone de développement d'envergure nationale le 25 août 1994. Unique en son genre dans la capitale chinoise, elle combine les avantages de six zones en une seule. Il s'agit d'une zone nationale de développement économique et technologique ; une zone nationale de développement industriel de haute technologie ; la zone de démonstration d'innovation indépendante de Zhongguancun ; une zone de démonstration globale pour l'ouverture du secteur des services ; la zone pilote de libre-échange de Chine (Pékin) ; et une zone franche globale.
Les lunettes intelligentesLe Centre d'innovation des robots humanoïdes, vitrine de l'intelligence artificielle chinoise
Fondé en novembre 2023, le Centre d'innovation des robots humanoïdes de Beijing est la première entreprise technologique « full-stack » de Chine, spécialisée à la fois dans le matériel et les logiciels d'intelligence artificielle incarnée. « Axée sur les technologies de base, le développement de produits et les applications pratiques, l'entreprise rassemble les meilleurs talents mondiaux et dispose de capacités complètes, tant matérielles que logicielles », explique un responsable du centre. L'entreprise s'est donnée deux grandes missions selon ses responsables : développer la plateforme robotique universelle “Embodied Tien Kung” ;et la plateforme universelle d'intelligence artificielle incarnée “HuiSi KaiWu”.
Le célèbre physicien Albert Einstein en robot échange avec les visiteursCes initiatives visent à faire de Pékin un pôle mondial d'innovation et un centre de démonstration de premier plan dans le domaine de l'intelligence incarnée.
En avril 2024, la société Beijing Humanoïde a présenté la première plateforme robotique universelle de Chine, Embodied Tien Kung 1.0 LITE, marquant une avancée historique. Le premier mouvement de course anthropomorphe au monde réalisé par un robot humanoïde entièrement électrique.
Serge Ika Ki
Lefaso.net
Dans le cadre de ses actions sociétales, l'entreprise de télécommunication Moov Africa a procédé à la normalisation de l'école Tangsèga B de Koubri. La cérémonie de réception officielle s'est tenue le vendredi 03 octobre 2025 sous le patronage du ministre en charge de l'enseignement de base et le marrainage de la ministre en charge de la transformation digitale.
Cet acte posé par l'entreprise de télécommunication a pour objectif de garantir à tous l'accès à une éducation de qualité par la normalisation des écoles primaires.
Les infrastructures offertes à l'école Tangsèga B comprennent un bâtiment de trois salles de classes équipées de bureaux pour enseignants et de tables-bancs, un magasin de stockage, une cantine scolaire fonctionnelle, des latrines modernes, trois armoires pour le matériel pédagogique, ainsi qu'une installation solaire permettant l'électrification du bâtiment. En plus des infrastructures réalisées, Moov Africa a offert des kits scolaires pour les 500 élèves de l'établissement pour un coût global de plus de 70 millions de FCFA.
« L'action de Moov Africa s'inscrit pleinement dans la politique de démocratisation du savoir prônée par les autorités burkinabè. Inutile de le rappeler, l'éducation est la clé du développement durable et de la prospérité des nations. En offrant aujourd'hui à Koubri des infrastructures de qualité, nous espérons modestement contribuer à bâtir un avenir meilleur pour nos enfants et pour le Burkina Faso tout entier », a fait comprendre le directeur général de Moov Africa, dans son allocution prononcée par le directeur Services, Gérard Lompo.
Tangsèga B n'est pas le seul établissement à bénéficier du soutien de l'entreprise. En effet, depuis 2018, grâce à son ambition de participer à l'accroissement de l'offre et à l'amélioration de la qualité de l'éducation au Burkina Faso, plusieurs écoles ont bénéficié des réalisations de Moov Africa.
Il s'agit notamment de l'école de Pognéré Kugri dans la région du Nazinon, de Gogaré B de Tenkodogo dans la région du Nakambé, de Toungouena B à Banfora dans la région du Tannounyan et de Toanda à Zitenga dans la région de l'Oubri. Pour la normalisation de ces établissements, Moov Africa a investi plus de 350 millions de francs CFA.
Tout en saluant l'initiative, Aminata Zerbo/Sabané, ministre en charge de la transition digitale et par ailleurs marraine de la cérémonie, a invité les récipiendaires à faire bon usage du don mais aussi au respect des enseignants et à la solidarité.
« Ces infrastructures sont très importantes pour améliorer la qualité de l'offre éducative au niveau de Koubri et aussi s'inscrivent dans la dynamique dans laquelle est engagé le gouvernement pour offrir à tous les enfants une éducation de qualité à travers l'initiative présidentielle », a-t-elle confié.
La marraine Aminata Zerbo/Sabané a invité les récipiendaires à faire bon usage du don mais aussi au respect des enseignants et à la solidaritéLe ministre en charge de l'enseignement de base, Jacques Sosthène Dingara, patron de la cérémonie, n'a pas manqué lui aussi de saluer le geste de Moov Africa Burkina qui a contribué à offrir aux enfants de Koubri un cadre d'apprentissage moderne, sécurisé et propice à l'excellence. Il a appelé à la bonne utilisation et à l'entretien des nouvelles infrastructures, tout en rappelant aux élèves leur responsabilité qui est de travailler avec discipline et persévérance afin de faire de leur école un modèle d'excellence. Le patron de la cérémonie a par ailleurs formulé une doléance au directeur général de Moov Africa afin de doter l'établissement d'un jardin scolaire clôturé d'un demi-hectare.
Le chef de la circonscription d'éducation de base de Koubri et porte-parole des bénéficiaires, Achille Guigma, a tenu à saluer l'initiative de Moov Africa. À l'entendre, ces nouvelles infrastructures permettront de désengorger l'école voisine de Tangsèga A.
L'école Tangsèga B dispose désormais de trois salles de classe équipées, d'une cantine, de latrines modernes et d'une installation solaire.« Avec le concours de Moov Africa, nous avons bénéficié de trois grandes salles de classe équipées de 105 tables-bancs, quatre bureaux, six chaises, une cuisine moderne, une latrine à quatre cabines, des brasseurs qui n'attendent qu'à souffler un bel air pour les enfants ainsi que la transformation du forage en château d'eau, le tout éclairé par des plaques solaires. Ces infrastructures gracieusement offertes seront un havre de paix pour nos jeunes apprenants. Ils viennent également désengorger l'école de Tangsèga A et nous totalisons pour l'école de Tangsèga B à nos jours un effectif de 354 élèves avec 37 nouveaux élèves inscrits », a-t-il déclaré.
La cérémonie officielle de réception a été ponctuée par des prestations de danses et de sketchs venant des bénéficiaires en guise de remerciements. Aussi, les autorités ont procédé à une plantation d'arbres.
Les autorités ont procédé à une plantation d'arbresPour mémoire, Moov Africa est un opérateur global de télécommunications au Burkina Faso qui offre une gamme diversifiée de produits et services dans les segments fixe, mobile, internet et Mobile Money. Par ailleurs, Moov Africa est une filiale d'un groupe panafricain comptant près de 80 millions de clients, plus de 12 millions de clients au Burkina Faso, une couverture réseau mobile atteignant 96% de la population, une bande passante internationale de 110 Gbits en constante évolution ainsi que des agences et partenaires de proximité à travers le pays.
Hanifa Koussoubé
Muriel Dominique Ouédraogo (stagiaire)
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Clôturée le 3 octobre 2025 à Ouagadougou, la 14ᵉ édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) a tenu toutes ses promesses. Placée sous le thème « Influence et contexte géopolitique sur la communication et le développement en Afrique », elle a offert un cadre d'analyse, de réflexion et d'action autour d'un sujet d'actualité au cœur des enjeux du continent : la bataille de l'information et la conquête de la souveraineté communicationnelle. Deux rapporteurs, Batouré Lamizana et Pascal Yemboini Thiombiano, ont livré la synthèse des travaux denses, marqués par des échanges intellectuels féconds, des communications variées et des perspectives prometteuses.
Selon Batouré Lamizana, présidente du conseil d'administration de l'Agence d'information du Burkina (AIB) et membre de la commission thème des UACO, l'édition 2025 « s'est voulue un cadre de partage d'expériences et de visions » réunissant des personnalités de haut niveau, des délégations étrangères et des acteurs des médias et de la communication venus de tout le continent. Outre le colloque thématique, plusieurs activités ont ponctué cette 14ᵉ édition, à savoir la rencontre des responsables des agences d'information des pays de l'Alliance des États du Sahel (AES), un forum des écoles de formation en journalisme, communication et cinéma, ainsi qu'une exposition de matériel et d'équipement de communication.
La cérémonie d'ouverture, présidée par le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, représenté par le ministre d'État, ministre de la défense, a donné le ton d'une rencontre à la fois scientifique et stratégique. Le chef du gouvernement, dans son discours d'ouverture lu par Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, a souligné la nécessité pour l'Afrique de « bâtir sa souveraineté informationnelle » et de faire de la communication un levier de résilience et de développement.
Dès les premières interventions, les participants ont mis en avant une conviction partagée : la communication n'est plus un simple instrument d'information, mais un espace de pouvoir, un terrain géopolitique à part entière. Le ministre malien de la communication, Alhamdou Ag Ilyène, représentant les pays invités, a insisté sur cette dimension en appelant à « repenser la communication pour en faire un outil de souveraineté, de cohésion sociale et de valorisation des cultures africaines ». Quant à la marraine des UACO, Aminata Zerbo-Sabané, ministre de la transition digitale, elle a rappelé que le numérique est désormais un champ de bataille mondial, où se jouent souveraineté, identité et influence. Pour elle, « l'Afrique doit affirmer son autonomie numérique et faire de la communication un levier de développement et de rayonnement ».
Batouré Lamizana a fait le rapportage de la cérémonie d'ouvertureLa communication inaugurale, présentée par Dr Jean-Pierre Ilboudo, ancien chercheur en sciences de l'information et de la communication, a posé les bases conceptuelles du thème. Selon lui, la géopolitique s'étend désormais aux médias, aux réseaux et aux cyberespaces, véritables instruments de domination ou de libération. Face aux crises sécuritaires, identitaires et économiques qui secouent le continent, il a plaidé pour une souveraineté cognitive, fondée sur une éducation aux médias, une régulation intelligente et un écosystème libre, pluriel et endogène.
L'ancien chercheur a également salué l'émergence, au Sahel, d'un nouveau patriotisme et d'une affirmation politique décolonisée, dans un contexte de rupture avec les anciennes dépendances.
De riches communications
Le rapporteur Pascal Yemboini Thiombiano, chargé de mission au ministère de la Communication et président du conseil d'administration de l'ISTIC, a rendu compte de l'intensité et de la richesse du colloque scientifique, qui s'est déroulé autour de deux sous-thèmes : « Souveraineté et communication dans l'espace sahélien : enjeux géopolitiques et médiatiques », « Enjeux et défis de l'intelligence artificielle, montée des influenceurs face aux métiers classiques de l'information et de la communication ».
Au total, sept panels et 23 communications ont été présentés par des universitaires, chercheurs, professionnels et étudiants. Le premier sous-thème a exploré la souveraineté communicationnelle dans le Sahel, à travers des exemples concrets. Sita Fabioun, du Burkina Faso, a mis en lumière le rôle des organisations communautaires de soutien à la transition dans la responsabilisation des jeunes et la lutte contre les influences extérieures.
Pascal Yemboini Thiombiano a détaillé les différentes communications et panels de cette édition des UACOD'autres interventions ont souligné la portée politique et culturelle du cinéma africain, outil de sensibilisation et de construction idéologique, comme l'a illustré l'analyse d'un film de Sylvestre Amoussou sur la souveraineté des ressources naturelles. Dans la même dynamique, Clarisse Leokadi Towat de la Côte d'Ivoire a plaidé pour une souveraineté informationnelle décoloniale, estimant que les médias africains doivent se libérer de la dépendance structurelle pour construire un narratif panafricain autonome.
Communication en contexte de guerre et régulation numérique
Les panels suivants ont abordé des thématiques très actuelles : la communication publique en contexte de guerre asymétrique, la régulation des médias numériques ou encore le rôle des radios communautaires face à l'influence des ONG étrangères. La communication de Salamata Sidibé a mis en évidence comment, au Burkina Faso, la communication d'État en période de crise combine légitimation politique et préservation de la souveraineté nationale. De son côté, Abdoulaye Dao a présenté l'expérience du Conseil supérieur de la communication (CSC) dans la lutte contre la désinformation et les discours de haine, un défi majeur pour la cohésion sociale. Les discussions ont également porté sur les enjeux symboliques et identitaires : Yassia Zango a par exemple montré comment le logotype des Wayiyans sert d'outil de mobilisation et de légitimation politique, tandis qu'Ismaël Mohamed Kayrat de Mauritanie a comparé la communication souverainiste d'Ibrahim Traoré à celle de Gamal Abdel Nasser, deux figures de résistance et d'affirmation nationale. Le deuxième sous-thème, consacré à l'intelligence artificielle (IA), a suscité de riches débats sur l'avenir des métiers de l'information et la montée des influenceurs numériques.
Selon Abdel Gafou du Maroc, l'IA représente un potentiel transformateur dans l'enseignement supérieur, mais son adoption doit être éthique, inclusive et contextualisée.
Clarisse Towat, revenant dans ce panel, a évoqué le cybermilitantisme en Côte d'Ivoire, nouveau champ de pouvoir où se croisent mobilisation, désinformation et compétition politique. Le communicateur Salifou Kouala a, quant à lui, appelé à une refondation des médias à travers l'IA, non pour remplacer le journaliste, mais pour lui permettre de produire du sens au-delà du simple factuel.
Les débats ont enfin souligné la double face de l'IA : entre opportunité d'émancipation et risque de dépendance technologique. L'Afrique, ont rappelé les participants, doit choisir de devenir actrice de cette révolution, en privilégiant une approche souveraine et humaniste.
En marge du colloque, plusieurs activités ont consolidé les liens professionnels et institutionnels entre acteurs du secteur. La rencontre des agences d'information des pays de l'AES a posé les bases d'une collaboration renforcée pour partager les contenus africains et promouvoir une narration propre au continent. Le forum des écoles de formation a permis d'échanger sur les programmes, les méthodes pédagogiques et la nécessité d'intégrer les nouveaux outils numériques et de fact-checking dans la formation des journalistes. Ces échanges, selon Batouré Lamizana, traduisent « la volonté commune de bâtir une école africaine de communication, ancrée dans les réalités culturelles et politiques du continent ».
La cérémonie de clôture a salué l'engagement des participants et la qualité des travaux. Les recommandations issues des UACO 2025 appellent notamment à renforcer la coopération entre médias africains, à promouvoir des narratifs endogènes valorisant la résilience et l'identité, à créer un observatoire africain de la souveraineté communicationnelle et à intégrer la formation à l'IA et à l'éthique numérique dans les écoles de journalisme.
Farida Thiombiano
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À l'heure où les influenceurs s'imposent dans presque tous les domaines de la vie sociale, économique et politique, leur statut juridique reste pourtant flou. Entre responsabilités implicites et obligations légales méconnues, le Dr Gnoari Tankoano analyse, à travers les lignes qui suivent, les paradoxes d'un acteur devenu incontournable mais juridiquement insaisissable, et plaide pour un encadrement plus clair et responsable de cette activité.
Esthétique, santé, politique, éducation, développement personnel, finance, sport, journalisme, marketing, commerce, économie, mannequinat, mode, pratiquement aucun secteur n'échappe aujourd'hui à l'emprise de ces figures emblématiques des réseaux sociaux. Ces acteurs, plus communément appelées influenceurs, dictent le rythme de la société contemporaine. S'il faut leur reconnaître des mérites certains en termes de contribution sociale, politique et économique dans leurs domaines respectifs, les influenceurs s'illustrent également dans des comportements illicites, des dérives et des maux qui minent nos sociétés. Par ailleurs, en tant qu'acteurs majeurs des enjeux économiques et politiques, les influenceurs sont eux-mêmes l'objet de menaces et se retrouvent au centre de ces intérêts à la fois financiers et politiques.
Pourtant, sous l'angle du droit, la légalité d'un tel statut apparaît plus qu'incertaine. En effet, c'est d'abord la qualification de l'influenceur qui demeure l'une des plus improbables en ce qui concerne son identification juridique (I). D'autre part, il convient surtout de souligner l'importance paradoxale des obligations qui lui sont discrètement circonscrites (II).
I. L'IMPROBABLE IDENTIFICATION DE L'INFLUENCEUR AU PLAN JURIDIQUE
La notion d'influenceur est une nébuleuse aux repères flous, conférant à ses acteurs de multiples casquettes. Dès lors, il est essentiel de tenter d'appréhender juridiquement cette réalité émergente avant de chercher à déterminer un statut approprié.
1. La définition incertaine de l'influenceur
La tâche de définir l'influenceur est ardue pour plusieurs raisons qui tiennent à la polysémie du terme et à la diversité des critères d'identification.
D'abord, plusieurs appellations coexistent pour désigner ce même acteur : blogueur, star des réseaux sociaux, personnalité publique numérique, activiste, web-activiste, etc. Cette diversité sémantique complique la désignation d'un régime juridique unique.
Ensuite, les textes juridiques qui s'y intéressent consacrent, explicitement ou implicitement, plusieurs critères pour cerner cette figure. Les plus courants sont :
Le critère du domaine d'intervention : l'influenceur se définit par son rôle dans la promotion, le soutien d'une cause politique ou la critique d'une politique donnée. Le lien de nécessité entre politique et influence est évident : le but de la politique est d'influencer, et l'influence est le chemin du pouvoir.
Le critère du nombre d'abonnés (folowers) : le droit burkinabé, par exemple, s'intéresse aux "utilisateurs influents des réseaux sociaux", qualifiés par l'atteinte d'un seuil quantitatif : au moins 5 000 abonnés selon la loi burkinabè relative au Conseil supérieur de la communication, 25 000 selon la loi ivoirienne et 25 millions d'abonnés en Espagne.
Enfin, la sphère de l'influence s'étend aux acteurs liés, comme les agents d'influenceurs, dont le statut a, par exemple, été précisé par la loi française.
2. Le statut juridique hétérogène de l'influenceur
L'absence de statut unique conduit à une qualification au cas par cas. Le régime juridique de l'influenceur oscille entre plusieurs qualifications en fonction de la nature de son activité et de son rôle :
Salarié : lorsque l'influenceur est lié par un contrat de travail à l'entité pour laquelle il produit du contenu.
Artiste-interprète : lorsque son activité relève de la propriété littéraire et artistique (loi sur le droit d'auteur et droits voisins).
Activiste politique : lorsqu'il se consacre à la défense d'une idéologie ou soutient des partis politiques, mobilisant le droit à la liberté d'expression et d'opinion (constitution, cadre des conventions des Nations Unies).
Journaliste : lorsque son activité remplit les critères de régularité et d'investigation définis par la législation sur la presse en ligne, l'audiovisuel ou la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH).
Entrepreneur : lorsqu'il exerce une activité économique indépendante. Sa page web, considérée comme un fonds de commerce virtuel, pourrait relever du droit OHADA (ou national) avec tous les droits et obligations commerciaux qui en découlent.
II. L'IMPORTANCE PARADOXALE DES OBLIGATIONS AU PLAN JURIDIQUE
Malgré l'impression persistante d'un domaine de toute liberté et d'un manque de réglementation spécifique, l'influenceur se trouve en réalité sous le coup de multiples obligations. Celles-ci peuvent être regroupées en deux catégories : celles relatives aux activités commerciales et celles concernant la communication et l'ordre public.
1. Les obligations au regard du droit des activités commerciales
L'influenceur dont les activités ont une nature commerciale, directe ou indirecte (vente, promotion de produits, d'entreprise, marques, partenariats), est tenu de respecter la réglementation relative à la publicité et au commerce électronique :
Transparence de la publicité : obligation de faire figurer explicitement la mention « Publicité » « Contenu commercial » ou « Partenariat » pour toute publication promotionnelle, conformément aux codes de la publicité et aux lois sur la presse et le commerce électronique.
Lutte contre la publicité trompeuse : devoir de s'abstenir de toute allégation fausse ou trompeuse concernant la qualité, l'origine, les bénéfices ou la substance des produits ou services présentés (Code pénal, de la publicité et les lois protégeant le consommateur).
Respect de la propriété intellectuelle : interdiction de violer les droits d'auteur, les droits des marques et la propriété industrielle, sauf autorisation explicite des ayants droit.
Respect des monopoles et professions réglementées : l'influenceur doit s'abstenir de toute communication ou conseil dans des domaines d'activité réservés à des acteurs habilités (finance, santé, professions juridiques, etc.), s'il n'en possède pas lui-même les qualifications requises.
Devoir de neutralité et de réserve : même dans son domaine de spécialité, l'influenceur, selon son statut (ex. : journaliste, salarié), doit respecter les règles déontologiques spécifiques à sa profession.
2. Les obligations au regard du droit de la communication
L'influenceur doit d'abord se conformer aux conditions d'utilisation des plateformes sur lesquelles il s'exprime (risque de bannissement). Ensuite sur un plan juridique, ses obligations se distinguent selon l'origine du contenu :
S'agissant des contenus publiés par lui-même, l'influenceur est soumis aux lois de la presse en ligne et de l'audiovisuel, ainsi qu'au Code pénal, l'obligeant à :
Respecter la réputation et la vie privée des tiers : s'abstenir de toute diffamation, injure, calomnie, ou atteinte à la vie privée et aux données personnelles d'autrui.
Respecter les règles d'ordre public : éviter et lutter contre les discours haineux, la désinformation, les incitations à la violence, les atteintes à la sécurité, à la défense nationale, à la protection des mineurs, des mœurs, ou aux libertés et croyances religieuses.
Quant aux contenus provenant des tiers en particulier les commentaires, il faut également distinguer deux cas essentiellement :
S'il est titulaire d'une simple page de réseau social, l'influenceur a généralement l'obligation de retirer les commentaires illicites dès qu'il en prend connaissance ou qu'il est interpellé par une autorité ou un tiers.
En revanche, s'il a le statut de journaliste ou média professionnel : il a des obligations plus lourdes de surveillance et de contrôle des contenus publiés par des tiers (modération proactive).
Conclusion
En dépit de l'incertitude sur son statut juridique, l'influenceur se trouve manifestement sous le coup d'un ensemble d'obligations transversales qui engagent lourdement sa responsabilité. Une intervention législative spécifique est donc souhaitable. Elle permettrait non seulement de clarifier son statut pour mieux le protéger, mais aussi de renforcer la protection des droits des tiers et de l'ordre public, menacés par la propagation rapide d'informations illicites ou trompeuses. L'objectif demeure d'encadrer l'influence pour qu'elle soit non seulement sécurisée mais véritablement vertueuse et responsable.
Dr Gnoari TANKOANO
Enseignant-chercheur
La journaliste Samirah Elvire Bationo, de Lefaso.net, a été distinguée lors de la troisième édition du Guinness Summer Vibration.
Elle a été primée aux côtés de trois autres jeunes talents du journalisme, de la présentation et de l'animation, lors d'une soirée tenue le samedi 4 octobre 2025.
Cet événement, organisé par Guinness de Sodibo/Brakina en collaboration avec l'agence Ebony Groupe, vise à mettre en lumière les jeunes talents dans divers domaines au Burkina Faso.
Elle a un parcours déjà récompensé. Samirah Elvire Bationo n'en est pas à sa première distinction. Elle a été lauréate de la 12e édition des Faso Music Awards (FAMA) dans la catégorie « Journaliste culturel de l'année ».
En 2025, elle a aussi été membre du jury des Kundé, les prestigieuses récompenses de la musique burkinabè.
Elle a également remporté le prix du meilleur reportage presse en ligne lors de la 27e édition des Galian.
Lefaso.net
Selon les informations rapportées par la Brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes (BMCRF), le 24 septembre 2025, la Direction régionale en charge du Commerce du Djôrô (ex région du Sud-Ouest) en collaboration avec l'unité combattante des eaux et forêts de Djikologo a saisi environ 35 tonnes d'amandes de karité.
Les amandes de karité suspendues d'exportation avaient pour destination finale un pays voisin.
La saisie définitive a été notifiée au propriétaire de la marchandise. La suite du dossier sera traitée conformément à la réglementation en vigueur, selon la BMCRF.
La Brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes a saisi l'occasion pour inviter les acteurs économiques au respect de la réglementation en vigueur en matière de Commerce.
Lefaso.net
Source : BMCRF
FASO Réassurances SA (FASO RE), sis 4ème étage de l'immeuble Caisse des Dépôts et d'Investissement– CDI-BF – recherche des candidats pour le recrutement de son Directeur Général.
Date de prise de fonction : Janvier 2026.
Contexte du poste :
FASO Réassurances est une société nationale de réassurance d'économie mixte, née d'une joint-venture entre l'Etat et les sociétés d'assurances du marché Burkinabè. Elle est chargée de :
– la gestion, au nom et pour le compte de l'État, de la cession légale des primes ou cotisations des sociétés d'assurances exerçant au Burkina Faso ;
– la souscription des opérations de réassurances conventionnelles vie et non vie ;
– l'aide à la création et au fonctionnement d'institutions nationales d'assurances et le soutien au développement du marché de l'assurance burkinabè en fonction des besoins dudit marché ;
– les échanges et la coopération commerciale entre les compagnies nationales d'assurances et de réassurances ;
– la réalisation de toutes opérations sauf la souscription directe d'assurances et la fourniture de tous services de nature à faire progresser la réalisation de ses objectifs ;
Et d'une manière générale, la réalisation de toutes opérations financières, commerciales, industrielles, mobilières et immobilières pouvant se rattacher directement ou indirectement à l'objet social.
Sous l'autorité du Conseil d'Administration qui définit les objectifs globaux de la compagnie, le Directeur général devrait assurer la direction stratégique, opérationnelle et organisationnelle de la compagnie tout en garantissant sa croissance, sa rentabilité et sa solidité financière, conformément aux exigences règlementaires auxquelles elle est assujettie.
Missions principales :
– mettre en œuvre le plan stratégique de la société ;
– superviser les activités de souscription, de gestion des risques (notamment la rétrocession, la mise en place des process, procédures et politiques…), de gestion de sinistres et de développement commercial ;
– assurer la gestion financière de la société à travers la mise en œuvre d'une planification efficace des flux de trésorerie et des investissements à la fois rentables, diversifiés et sûrs (mise en place de tableaux de bord) ;
– assurer la mise en œuvre du plan informatique et de continuité d'activités de la société ;
– veiller au respect des normes prudentielles et mettre en œuvre les principes de bonne gouvernance d'entreprise ;
– encadrer les équipes de direction, gérer le personnel en instaurant une culture de performances et d'éthique ;
– représenter la compagnie auprès des parties prenantes (actionnaires, institutions financières, investisseurs, organisations professionnelles…),
– rendre compte régulièrement au CA, Autorités de régulation et toute partie prenante, des performances, risques et perspectives de la société à travers un système périodique et efficient de reporting (tableaux de bord de pilotage).
Profil recherché :
– Diplôme supérieur (BAC+5 minimum) en assurance, actuariat, finance, économie, droit ou équivalent ;
– Expérience confirmée (au moins 10 ans) dans l'assurance/réassurance, dont 5 ans dans un poste de direction d'une entreprise d'assurance, de réassurance ou de contrôle des assurances ;
– Compétences solides en stratégie, management, négociation et gestion du changement ;
– Maîtrise des marchés africains et internationaux de la réassurance ;
– Avoir la nationalité Burkinabè ;
– Jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité ;
– Etre âgé d'au moins 50 ans au 31 décembre 2024.
NB : Parler couramment anglais serait un avantage.
Qualités personnelles :
– Expérience reconnue en Leadership, vision stratégique et orientation résultats ;
– Capacité de décision et capacité à gérer le temps et la pression ;
– Excellentes aptitudes relationnelles, communicationnelles et rédactionnelles ;
– Intégrité, rigueur et sens élevé des responsabilités ;
Candidature
Le dossier de candidature se compose comme suit :
1. Une lettre de motivation adressée au Président du Conseil d'Administration justifiant les conditions de compétence, d'expérience et d'ancienneté requises ;
2. Un curriculum vitae auxquelles sont jointes les copies certifiées conformes des titres, des diplômes et attestations de qualification ;
3. Un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu (et datant de moins de trois (03) mois) ;
4. Un casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois ;
5. Un certificat médical, délivré par les Autorités Médicales agréées, attestant que le candidat remplit les conditions d'aptitude physique exigées.
Les dossiers de candidature seront transmis sous plis fermé confidentiel au plus tard le 15 octobre 2025 à 16h TU, à Monsieur le Président du Conseil d'Administration de la Société FASO Réassurances, 01 BP 5968 Ouagadougou 01, sis au 4ème étage de l'Immeuble de la Caisse des Dépôts et d'Investissements du Burkina Faso – CDI-BF, téléphone fixe (00226) 25.45.19.25.
Après avoir dévoilé une partie de son gouvernement hier 5 octobre 2025, le Premier ministre français Sébastien Lecornu a rendu sa démission en cette matinée du lundi 6 octobre. L'Agence France Presse (AFP) nous apprend que sa démission a été acceptée par le Président de la République Emmanuel Macron.
Nommé le 9 septembre, Sébastien Lecornu était en proie à des critiques des opposants et de la droite après avoir dévoilé une partie de son gouvernement. Il devait prononcer sa déclaration de politique générale à l'Assemblée le mardi 7 octobre 2025.
Dans une déclaration faite à la presse après sa démission et retransmise en direct par l'AFP, il affirme que les conditions ne sont pas remplies pour qu'il soit Premier ministre. Sébastien Lecornu a indiqué avoir oeuvré à établir un cheminement avec les partenaires sociaux et les forces politiques pour arriver à trouver des solutions sur les préoccupations de l'heure.
"En ce lundi matin, les conditions n'étaient plus réunies pour que j'exerce les fonctions de Premier ministre et permettre au gouvernement d'aller devant l'Assemblée nationale demain pour 3 raisons. La première c'est que les formations politiques ont fait semblant de ne pas voir la rupture profonde que représentait le fait de ne pas se servir de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution. C'est à dire qu'au fond, il n' y avait plus de prétexte pour que les parlementaires refusent de faire leur métier de parlementaires qui est de discuter la loi, de l'amender et le cas échéant de voter ou non un texte. La deuxième des choses c'est que les partis politiques continuent d'adopter une posture comme si ils avaient tous la majorité absolue à L'Assemblée nationale. Chaque parti politique veut que l'autre parti politique adopte l'intégralité de ses programmes. La troisième des choses est que la composition du gouvernement au sein du socle commun n'a pas été fluide et a donné lieu au réveil de quelques appétits partisans", a-t-il expliqué.
Lefaso.net
Source : AFP
Le cabinet porte à la connaissance des candidats ayant pris part au processus de recrutement (d'un Chef de Service Technique (Chargé du projet), d'un Spécialiste en Passation des Marchés, d'un Spécialiste en Sauvegardes Environnementales et d'un Spécialiste en Sauvegardes Sociales) du personnel au profit d'un Projet financé par la Banque Mondiale, que le processus a abouti aux résultats de sélection finale ci-après :
NB :
Les candidats admis seront contactés par le commanditaire pour les formalités
d'embauche ;
Le présent résultat est disponible sur le site du cabinet www.criburkina.com.
La Direction Générale
du Cabinet Compétence Recrutement Intérim (C.R.I)
« (…) INNA LILLAHI WA INNA ILAYHI RÂDJI'OUN »
« (…) Certes, nous sommes à Allah, et c'est à Lui que nous retournerons »
(CORAN : Sourate 2, Verset 156)
Les grandes familles NÉYA, SIRIPÉ, à Baporo, Boromo, Sorobouly, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, au Ghana et en Côte d'Ivoire,
Les grandes familles FARMA, TIOYE, KAMBIRE, KAMBOU,
L'Imam KOUANDA Seydou dit Baba KONÉ à Boromo,
Les familles alliées GANOU, YAO, GUIRA, BAGAYOKO, GNINASSÉ, SOUGUE, LOUGUÉ, TRAORE, à Boromo, Ouroubono, Ouagadougou, Kalambouly, Bobo-Dioulasso et SATIRI,
Les familles alliées KAFANDO, NEBIE, OUATTARA, SIB, TRAORE CARAMA, BEUWSSART, BARRO, DOUMBIA, à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Ville Neuve en France et Bamako,
La veuve NÉYA née FARMA Constance Valentine, les enfants NÉYA Mariam Josée Hayette et NÉYA Imad Charbel Eitan,
Les frères et sœurs NÉYA Boukary, NÉYA Abzéta, NÉYA Salmata, NÉYA Oumarou et NÉYA Kassoum,
Mr NÉYA Abdoulaye et frères à Lakota (RCI),
Mr ZANGO Sey Issouf et épouse, à Abidjan (RCI),
Madame SOUGUÉ Aïcha et époux, à Ouagadougou,
Monsieur DAO Boukary et épouse, Pharmacien à Bobo-Dioulasso,
Monsieur SIRIPÉ Gnanderman et épouse à Ouagadougou,
Monsieur SIRIPÉ Seydou et épouse à Bobo-Dioulasso,
Monsieur SANA Tasséré et frères à Dédougou,
Madame SANGARE née YAO Diahy et sœurs,
Monsieur SOUGUE Karim et épouse, à Ouagadougou,
Monsieur GANOU Seydou et épouse à Ouagadougou,
Madame SIRIPÉ Awa et enfants à Ouagadougou,
Madame BITIÉ Mariam et époux, à Ouagadougou,
Très touchés par vos nombreux soutiens spirituels, matériels et financiers, de compassion, d'élan de solidarité et des contributions diverses que vous leur avez témoignés lors du rappel à DIEU de leur fils, neveu, beau-fils, époux, père, frère, oncle, le jeudi 18 septembre 2025, de l'inhumation le vendredi 19 septembre 2025 et du DOUA le dimanche 21 septembre 2025 à Bobo-Dioulasso :
Dr NEYA Adama, Ingénieur Agronome, Chercheur à l'INERA à la retraite et consultant
(QU'ALLAH SWT l'accueille dans son immense Paradis, Al-Firdaws ! Amîne)
Remercient :
• Les Imams de la mosquée du secteur 22 de Bobo-Dioulasso, non loin du lycée privé LE SAVOIR ;
• Oustaz, DAO Mohamed de la mosquée du secteur 22 à Bobo-Dioulasso, non loin du lycée privé LE SAVOIR ;
• L'Imam SOUGUE Seydou à Sarfalao, Bobo-Dioulasso,
• L'Imam TRAORÉ Issaka et la grande famille TRAORÉ de l'ex-quartier Bounga à Boromo,
• L'Imam KOUANDA Alidou, fils de l'Imam KOUANDA Seydou dit Baba KONÉ à Boromo,
• La grande famille KOIITA à Bamako,
• La communauté religieuse catholique de Bobo-Dioulasso,
• Mr YBIA Hadama, Cadre de la BECEAO à la retraite,
• Le Professeur SEREME PACO, à Ouagadougou,
• Dr TRAORE Hamidou, ancien Directeur de l'INERA, à Ouagadougou,
• Le Directeur Régional de la DRREAO (INERA/Farako-Ba), Bobo-Dioulasso et son personnel,
• Les Ex-collègues de la station de Farako-Ba
• Le Directeur Général de la LONAB et son personnel,
• Le Directeur Régional de la LONAB de Bobo-Dioulasso,
• Les chefs d'agences de la LONAB,
• Le Directeur Général de la SAPHYTO et son personnel,
• Le Directeur Général de NAFASO et son personnel,
• Le Directeur de la SN-Citec et son personnel,
• La Directrice régionale de la CNSS de Bobo-Dioulasso et son personnel,
• Le Recteur de l'Université Aube Nouvelle de Bobo-Dioulasso,
• La Mutuelle des Travailleurs de la LONAB (MUTRALO),
• Les retraités de la LONAB
• Les Structures partenaires (IITA, PAM, IFDC, SNV, ROPPA, Organisation Paysanne, Cadre Intégré Renforcé),
• Le monde agricole en général,
• Les frères de la chambre 416 à la Mecque, hadj 2024 : MAÏGA Mahadi, GUENE Karim, OUEDRAOGO Mahama et ZETYENGA Moumini,
• La délégation de l'Association des Retraités de la Recherche Scientifique et Technologique (AR-RST),
• La communauté Kô (Winien) de Bobo-Dioulasso et de Boromo,
• Les amis, voisins et connaissances,
• Les jeunes de Yéguéré et du secteur 22 de Bobo-Dioulasso.
Les familles s'excusent auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités dans ce communiqué et prient enfin qu'ALLAH SWT, le Miséricordieux, dans son infinie bonté, rende à chacun ses bienfaits au centuple.
« Fasubhâna Al-Ladhi Biyadihi Malakûtu Kulli Shay ‘in Wa ‘Ilayhi Turja ‘un »
« Louange donc, à Celui qui détient dans sa main la royauté sur toute chose ! Et c'est vers Lui que vous serez ramenés »
(CORAN : Sourate 36, Verset 83).
Les personnes handicapées sont dans nos maisons, dans nos familles.
Ce sont nos frères, ce sont nos sœurs. Trop souvent, par peur ou par excès de protection, nous les cachons. Nous pensons les protéger, mais en réalité nous les enfermons. Cela s'appelle la surprotection.
Or, le sport est une chance, une ouverture, une source de santé et de dignité.
Alors, vous qui avez un frère, une sœur, un ami en situation de handicap :
Encouragez-les à bouger, à marcher, à sortir.
Aidez-les à faire des exercices simples.
Faites-leur découvrir le sport, sous toutes ses formes.
Le sport, ce n'est pas seulement la compétition. C'est aussi l'effort, le mouvement, la joie de se sentir vivant. C'est la santé du corps et l'équilibre de l'esprit.
Ne les sous-estimez pas.
Ne les surprotégez pas.
Accompagnez-les, encouragez-les, motivez-les.
Donnez-leur ce petit électrochoc qui les fera sortir, qui les fera briller à travers le sport. Parce que le handicap n'enlève pas la capacité de rêver, d'agir et de vivre pleinement.
FASO Réassurances SA (FASO RE), sis 4ème étage de l'immeuble Caisse des Dépôts et d'Investissement– CDI-BF – recherche des candidats pour le recrutement de son Directeur Général.
Date de prise de fonction : Janvier 2026.
Contexte du poste :
FASO Réassurances est une société nationale de réassurance d'économie mixte, née d'une joint-venture entre l'Etat et les sociétés d'assurances du marché Burkinabè. Elle est chargée de :
– la gestion, au nom et pour le compte de l'État, de la cession légale des primes ou cotisations des sociétés d'assurances exerçant au Burkina Faso ;
– la souscription des opérations de réassurances conventionnelles vie et non vie ;
– l'aide à la création et au fonctionnement d'institutions nationales d'assurances et le soutien au développement du marché de l'assurance burkinabè en fonction des besoins dudit marché ;
– les échanges et la coopération commerciale entre les compagnies nationales d'assurances et de réassurances ;
– la réalisation de toutes opérations sauf la souscription directe d'assurances et la fourniture de tous services de nature à faire progresser la réalisation de ses objectifs ;
Et d'une manière générale, la réalisation de toutes opérations financières, commerciales, industrielles, mobilières et immobilières pouvant se rattacher directement ou indirectement à l'objet social.
Sous l'autorité du Conseil d'Administration qui définit les objectifs globaux de la compagnie, le Directeur général devrait assurer la direction stratégique, opérationnelle et organisationnelle de la compagnie tout en garantissant sa croissance, sa rentabilité et sa solidité financière, conformément aux exigences règlementaires auxquelles elle est assujettie.
Missions principales :
– mettre en œuvre le plan stratégique de la société ;
– superviser les activités de souscription, de gestion des risques (notamment la rétrocession, la mise en place des process, procédures et politiques…), de gestion de sinistres et de développement commercial ;
– assurer la gestion financière de la société à travers la mise en œuvre d'une planification efficace des flux de trésorerie et des investissements à la fois rentables, diversifiés et sûrs (mise en place de tableaux de bord) ;
– assurer la mise en œuvre du plan informatique et de continuité d'activités de la société ;
– veiller au respect des normes prudentielles et mettre en œuvre les principes de bonne gouvernance d'entreprise ;
– encadrer les équipes de direction, gérer le personnel en instaurant une culture de performances et d'éthique ;
– représenter la compagnie auprès des parties prenantes (actionnaires, institutions financières, investisseurs, organisations professionnelles…),
– rendre compte régulièrement au CA, Autorités de régulation et toute partie prenante, des performances, risques et perspectives de la société à travers un système périodique et efficient de reporting (tableaux de bord de pilotage).
Profil recherché :
– Diplôme supérieur (BAC+5 minimum) en assurance, actuariat, finance, économie, droit ou équivalent ;
– Expérience confirmée (au moins 10 ans) dans l'assurance/réassurance, dont 5 ans dans un poste de direction d'une entreprise d'assurance, de réassurance ou de contrôle des assurances ;
– Compétences solides en stratégie, management, négociation et gestion du changement ;
– Maîtrise des marchés africains et internationaux de la réassurance ;
– Avoir la nationalité Burkinabè ;
– Jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité ;
– Etre âgé d'au moins 50 ans au 31 décembre 2024.
NB : Parler couramment anglais serait un avantage.
Qualités personnelles :
– Expérience reconnue en Leadership, vision stratégique et orientation résultats ;
– Capacité de décision et capacité à gérer le temps et la pression ;
– Excellentes aptitudes relationnelles, communicationnelles et rédactionnelles ;
– Intégrité, rigueur et sens élevé des responsabilités ;
Candidature
Le dossier de candidature se compose comme suit :
1. Une lettre de motivation adressée au Président du Conseil d'Administration justifiant les conditions de compétence, d'expérience et d'ancienneté requises ;
2. Un curriculum vitae auxquelles sont jointes les copies certifiées conformes des titres, des diplômes et attestations de qualification ;
3. Un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu (et datant de moins de trois (03) mois) ;
4. Un casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois ;
5. Un certificat médical, délivré par les Autorités Médicales agréées, attestant que le candidat remplit les conditions d'aptitude physique exigées.
Les dossiers de candidature seront transmis sous plis fermé confidentiel au plus tard le 15 octobre 2025 à 16h TU, à Monsieur le Président du Conseil d'Administration de la Société FASO Réassurances, 01 BP 5968 Ouagadougou 01, sis au 4ème étage de l'Immeuble de la Caisse des Dépôts et d'Investissements du Burkina Faso – CDI-BF, téléphone fixe (00226) 25.45.19.25.
À Pékin, l'avenir de la mobilité est déjà une réalité : des véhicules autonomes, guidés par l'intelligence artificielle, transportent chaque jour des passagers sans aucun conducteur. A bord d'un mini-bus intelligent, nous avons pu vivre cette expérience futuriste ce lundi 29 septembre 2025, dans la capitale de la République populaire de Chine
Peur, hésitation, curiosité… tels étaient les premiers sentiments des journalistes africains ce matin-là, en embarquant dans les mini-bus sans chauffeurs. À l'intérieur, le volant est absent, tout comme la cabine du conducteur. Seul un tableau de bord lumineux, indiquant le niveau de recharge électrique et servant aussi de caméra, est visible.
Une fois la ceinture attachée, les portes se referment automatiquement et le véhicule se met en marche. « C'est vraiment éblouissant », lance mon confrère béninois, tout en vérifiant sa ceinture. « C'est un monde futuriste », ajoute Maria-Baptista, journaliste de Gabon24, visiblement émerveillée.
Pour la journaliste Maria-Baptista du Gabon 24, ces véhicules démontrent le quotidien du monde futurSur le trajet, toutes les règles de circulation sont respectées. Le véhicule freine, change de voie et klaxonne. « J'ai été surpris quand le mini-bus a klaxonné sur des piétons qui traversaient maladroitement la route », s'étonne un confrère de l'Île Maurice.
Le journaliste de la RDC, Christian-Timothée appelle l'Afrique à relever le défi de l'intelligence artificielleÀ l'arrivée, la portière s'ouvre automatiquement pour laisser descendre les passagers, puis se referme seule avant que le véhicule n'aille stationner en bordure de route, sans aucune intervention humaine.
1 000 véhicules autonomes en circulation chaque année
Au Centre commercial d'innovation des humanoïdes de Pékin, les véhicules électriques guidés par l'intelligence artificielle s'étendent à perte de vue : voitures personnelles, taxis, camions… tout est disponible pour les visiteurs. Selon un responsable, ces modèles « made in China » circulent déjà dans plusieurs continents. Toutefois, aucun permis de vente n'a encore été accordé pour l'Afrique.
Un aperçu des voitures intelligentesTrès impressionnés, les journalistes africains ont quitté le centre avec des sentiments partagés entre émerveillement et impatience. Tous ont formulé le vœu de voir un jour ces véhicules intelligents rouler dans les rues africaines. Mais en attendant, ils appellent les dirigeants du continent à investir dans l'innovation et à relever le défi de l'intelligence artificielle, devenue incontournable dans le monde moderne.
Serge Ika Ki, à Pékin
L'École nationale d'administration et de la magistrature (ENAM) a lancé une formation en langue mandarin, langue chinoise au profit des fonctionnaires et de ses étudiants. Cette initiative, concrétisée par le directeur général de l'ENAM, Jacob Yarabatioula, s'inscrit dans une perspective stratégique visant à optimiser la coopération sino-burkinabè. Le lancement officiel a eu lieu ce lundi 29 septembre 2025 au sein de l'école.
Près de 350 personnes sont déjà inscrites pour participer à cette formation. La formation se fera les lundis, mercredis et vendredis. Chaque séance durera 1h30 minutes. Pour chaque classe, il y aura 60 personnes. Elle va durer trois mois pour le premier niveau. Ceux qui seront admis passeront au second niveau qui va durer également trois mois. Au troisième niveau, les apprenants auront la possibilité d'aller à l'université Nazi Boni pour recevoir leur certification. Après la certification, ceux qui désirent continuer à apprendre la langue chinoise pourront s'inscrire dans une université chinoise pour poursuivre les cours, selon le directeur de la formation continue de l'ENAM Boniface Bonané. Pour cette première cohorte, la formation est gratuite. L'ENAM a signé une convention avec l'université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso. L'université mettra à partir du 15 octobre un enseignant permanent en mandarin à la disposition de l'École nationale d'administration et de magistrature pour former les apprenants.
Une vue des participantsLa Chine est la deuxième puissance économique mondiale. Le besoin de fluidifier les échanges entre le Burkina Faso et la Chine est plus pressant que jamais. La maîtrise de la langue chinoise est désormais perçue comme un levier essentiel pour déverrouiller de nouvelles opportunités de collaboration et d'investissement.
« La Chine n'est pas un petit pays. Quand elle engage une relation avec un pays, elle est respectueuse envers ce pays. Et pour cela, nous voulons avoir la Chine comme pays ami de l'ENAM. La Chine, c'est le pays qui sait faire le transfert de compétences. Elle ne fait pas qu'accompagner, elle transfère ses compétences. Et pour mieux agir, nous pensons que la langue est importante. Or à l'ENAM, nous formons les commis de l'administration. Ce sont eux qui sont à l'aéroport, aux impôts et partout dans l'administration. Donc, si nous avons une très bonne coopération avec la Chine, si nous connaissons leur langue, cela pourrait faciliter les relations entre nos deux pays. Ce programme vient renforcer les capacités linguistiques des agents publics pour préparer nos cadres et étudiants à de futures opportunités soit de formation, de travail ou de business entre la Chine et le Burkina Faso. Nous pensons que notre école, en tant que pôle de référence linguistique, pourrait être également, à partir de la langue, un niveau où on peut échanger culturellement », a indiqué le directeur général de L'ENAM.
Le directeur général de l'ENAM, Jacob YarabatioulaLa Chine souhaite entretenir de bonnes relations avec le Burkina. Elle est disposée à accompagner le Burkina Faso dans son processus de développement, a souligné l'ambassadeur de la Chine au Burkina Faso, Zhao Deyong.
« Pour la coopération entre nos deux pays, nous avons besoin davantage des talents qui maîtrisent nos deux langues. Nous apprécions beaucoup la vision du directeur général de L'ENAM. On constate que de plus en plus, les Burkinabè s'intéressent à la culture et à la langue chinoise. Nous souhaitons qu'à travers l'apprentissage de la langue chinoise, les apprenants arrivent à mieux connaître la culture et le mode de développement de la Chine. À l'avenir, l'ambassade va créer plus d'opportunités pour permettre aux élèves et étudiants de se rendre en Chine pour apprendre la culture chinoise », a indiqué l'ambassadeur.
L'ambassadeur de la Chine, Zaho Deyong et son traducteurIl a informé que depuis le renouvellement des relations entre Pékin et Ouagadougou, plus de 5 000 Burkinabè ont obtenu le visa pour se rendre en Chine.
Rama Diallo
Lefaso.net
Durant quatre jours, exposants et visiteurs ont animé les allées du salon, entre valorisation du patrimoine, échanges d'affaires et découvertes culturelles. Le dimanche 28 septembre 2025, nous sommes allés à la rencontre de ces acteurs, pour connaître le bilan qu'ils font de cette 15ᵉ édition du SITHO.
Djouma Sirima, exposante de Banfora
« C'est la première fois que je viens au SITHO, mais j'ai déjà participé au SIAO et à d'autres foires, mais jamais au SITHO. Pour la fréquentation en termes de clientèle, je trouve cela très bien même si je n'ai pas eu beaucoup de marchés, j'ai pu quand même avoir quelque chose. Je vends de la farine de maïs blanc qui aide les diabétiques, le fonio également. J'ai aussi du couscous de petit mil sucré, j'ai des chenilles, la farine de pois de terre. En ce qui concerne la visibilité, j'ai eu beaucoup de contacts, certains ont pris mes cartes de visite et d'autres m'en ont donné. Les personnes que j'ai reçues sont plus des nationaux, mais il y a eu aussi des internationaux. Je reviendrai pour les prochaines éditions parce que lorsque l'on sort de chez soi on voit de nouvelles choses, de nouvelles expériences. En plus de cela, il y a aussi du divertissement et de la diversité, cela me pousse à venir car j'aime le divertissement. Cela m'aide à m'améliorer et sur le site j'ai acquis de nouvelles expériences à travers mes échanges avec les autres exposants. »
Madiaha Koné/Ouattara, exposante de Banfora
« Je viens de Banfora au secteur 04. Je suis teinturière, confectionneuse de kôkô-donda, batik, bogolan et Faso danfani. C'est ma première participation au SITHO. Par rapport à la fréquentation de mon stand, il y a eu de l'affluence, les visiteurs sont venus nombreux et nous avons eu beaucoup de marchés. Mais l'objectif de la vente ne se limite pas seulement à la foire, mais va bien au-delà. En effet, à l'issue de la foire, il est possible d'avoir de potentiels clients à travers les contacts que nous avons eus. Je souhaiterais revenir pour la prochaine édition. »
Nouria Ouédraogo, visiteur
« Je suis venu au SITHO aujourd'hui pour la première fois. Ce qui m'a le plus marqué, c'est le fait qu'il représente bien les cultures africaines des différents pays. J'ai découvert plusieurs sites touristiques et bien d'autres choses. L'organisation a été à la hauteur parce que nous avons pu visiter librement et c'était bien organisé. Selon moi, l'organisation est déjà bien, mais ce qui pourrait être amélioré pour les éditions à venir serait d'inviter plus de personnes à participer à ce salon pour observer les expositions des différents peuples afin de mieux connaître la culture. »
Wendyam Christelle Kaboré, visiteur
« C'est ma première participation au SITHO. J'ai vu les postes de certains participants sur les réseaux sociaux TikTok et ça avait l'air intéressant, je voyais l'ambiance et j'ai voulu y participer. J'aime beaucoup l'organisation et le fait qu'il y ait beaucoup de nationalités qui sont venues pour se regrouper, pour former une même famille, c'est vraiment bien. J'ai beaucoup aimé le stand nigérien. On a vu le Nigérien et le Burkinabè danser ensemble, c'était vraiment magnifique et beau à voir. Ce salon me donne envie de découvrir beaucoup de sites touristiques, de pays. »
Diao Souba, exposant de la région du Kuilsé
« Nous avons une fréquentation régulière des stands, plusieurs visiteurs sont passés par là. Nous avons bien évidemment atteint nos objectifs en termes de visibilité, parce que nous avons reçu une panoplie d'autorités aussi bien coutumières que régionales telles que le gouverneur de région, de personnalités du monde de la communication des arts du tourisme et de l'hôtellerie. Nous avons reçu des ressources de la région du Kuilsé. Nous avons pu exposer les potentialités de la région et c'était vraiment très intéressant. Nous avons reçu une centaine de visiteurs, mais pas particulièrement des internationaux. La plupart étaient des locaux. Je reviendrai prochainement au SITHO parce que les régions participent régulièrement. Deuxièmement, parce que ça nous permet d'exposer les potentialités culturelles, touristiques et artistiques de notre région et de vraiment augmenter la visibilité en termes de talents artistiques que nous avons dans nos régions. »
Fadilatou Kaboré, exposante
« Je suis à ma première participation et je rends grâce à Dieu. Je suis dans la vente de parfums, d'encens et d'autres articles et vu que nous sommes en saison pluvieuse, les visiteurs s'intéressent plus à nos produits. En parlant de visibilité et de contact, nous ne pouvons pas vraiment nous prononcer là-dessus. Car actuellement, il y a de nombreux festivals et c'est aussi l'approche de la rentrée, ce qui fait qu'il n'y a pas assez de visiteurs. Ce que nous faisons, c'est de partager nos cartes de visite pour qu'à la fin du SITHO les gens qui s'intéressent à ce que nous commercialisons puissent nous contacter pour acheter nos produits. Nos clients sont uniquement des locaux. Je reviendrai à la prochaine édition parce que le SITHO permet de promouvoir le tourisme du Burkina Faso et si nous venons en tant qu'exposant, ce n'est pas pour la vente mais pour la publicité des produits. Je pense aussi que c'est une belle initiative vu qu'il y a plusieurs nationalités qu'on rencontre et on crée une nouvelle famille, c'est déjà une très belle chose et je pense que je serai présente à la prochaine édition. »
Boubacar Compaoré, exposant au village SITHO
« La fréquentation du stand cette année s'est vraiment améliorée, vu qu'il y a de l'engouement à travers les visiteurs. Les années précédentes j'étais là mais l'ambiance n'était pas pareille. Nous prions que l'année prochaine soit encore meilleure. Comme clientèle, il y a eu beaucoup plus de locaux que d'internationaux vu que nous vendons des produits locaux et que la majeure partie de nos clients ont été des nationaux. Nous vendons des jus 100 % naturels faits à base de fruits du terroir comme les jus d'ananas, d'orange, de papaye, de pastèque, faits sans conservateur ni colorant. S'il plaît à Dieu, je serai là pour la prochaine édition parce qu'il y a de l'ambiance et nous arrivons à présenter nos produits à travers le monde. »
Kadizèta Ouédraogo, exposante de la région du Yaadga
« De notre côté, le marché a été favorable et même les cartes de visite que nous avons apportées sont finies, ce qui veut dire que nous aurons d'autres commandes parce que les gens ont apprécié ce que nous faisons dans la région et ils ont demandé des cartes pour pouvoir commander après le SITHO. Notre clientèle a été plus composée de nationaux que d'internationaux. S'il plaît à Dieu, je compte participer aux prochaines éditions du SITHO parce qu'à notre niveau venir au SITHO c'est honorer la région et en plus de cela nos produits sont honorés dans la région, dans les autres régions et dans d'autres pays. Les produits que nous commercialisons sont les calebasses, qui font partie de la culture et qu'on demande souvent au niveau de la tradition. Et vu aussi que présentement la calebasse tend à disparaître, c'est ce qui nous pousse à la valoriser. Nous avons aussi apporté des coupes en calebasse, des tasses en calebasse, des pots de fleurs en calebasse, des colliers. Aussi nous avons également apporté différents types de savon à base de neem, de balanites et d'argile verte. Tous ces produits sont fabriqués dans la région du Yaadga. On a aussi apporté des pagnes tissés et des aliments tels que les grumeaux, les biscuits de pain de singe, des pommes de terre, des macaronis de pommes de terre, du niébé ».
Muriel Dominique Ouédraogo
Léa Robine Fonina Tiéba
(stagiaires)
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