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Updated: 2 days 10 hours ago

Barrages Coupe du monde 2026 Zone Afrique : Les Léopards de la RD Congo, représentants africains

Tue, 18/11/2025 - 22:54

Les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 sont terminées, l'on connaît depuis mi-juin dernier les neuf qualifiés africains. Il restait à jouer les barrages : Gabon, Nigeria, RD Congo, Cameroun, qui étaient admissibles pour les jouer, pour l'unique place additive possible pour l'Afrique. Maintenant c'est chose faite. Les Léopards de la RD Congo ont arraché le ticket des barrages en battant les Super Eagles du Nigeria lors de cette finale « four » au Maroc jouée les 13 et 16 novembre 2025.

En demi-finales directes, entre les Panthères du Gabon et les Super Eagles du Nigeria, ce fut le suspense total. 1-1 au temps réglementaire, c'est aux prolongations que le Nigeria l'a emporté 4-1. Dans l'autre demi-finale, où se sont affrontés les Lions indomptables du Cameroun et les Léopards de la RD Congo, ce sont ces derniers qui réussissent le hold-up parfait dans les ultimes instants grâce au but du capitaine Chancel Mbemba.

Les deux vainqueurs nigérians et congolais se sont croisés en finale. Temps réglementaire : 1-1, les prolongations non plus n'ont pu les départager. Il a fallu donc recourir à la fatidique séance des tirs au but, pour voir encore le capitaine Chancel Mbemba, transfuge de l'OM passé au LOSC en Ligue 1, en tant que dernier tireur, offrir la victoire aux siens par 4 t.a.b à 3. Les Congolais arrachent donc le ticket de barragiste africain, ils iront se mesurer à cinq barragistes d'autres continents pour deux tickets qualificatifs, tout un long processus à l'issue incertaine. Si ça marche, l'Afrique pourrait donc avoir un 10ᵉ ticket. Mais il convient de noter que le critère adopté par la CAF au final pour choisir les meilleurs deuxièmes des groupes a suscité moult controverses.

Chancel Mbemba, littéralement envahi par ses coéquipiers, après son tir victorieux

Le retrait de points des meilleurs deuxièmes, une mesure controversée

Pendant la quatrième journée des éliminatoires, la CAF a fait sortir une note informant les associations nationales de la modification des critères des meilleurs deuxièmes des groupes. Selon la note, il s'agit « d'un réajustement et d'un souci d'équité », compte tenu du fait que le groupe E a joué avec cinq pays au lieu de six. La note stipule donc que les matchs des deuxièmes des groupes avec le dernier du groupe ne seront pas pris en compte, donc annulés, et par voie de conséquence des retraits de points. Aux termes des éliminatoires, sans retrait des points, les quatre meilleurs deuxièmes sont : dans le groupe A les Étalons du Burkina 21 pts + 15, dans le groupe B, la RD Congo 22 pts + 9, dans le D le Cameroun 19 pts + 12, dans le groupe F le Gabon 25 pts + 13. Le Nigeria est bien loin derrière avec 17 pts + 7 dans le groupe C.

Une nouvelle règle qui n'arrange pas tout le monde, et qui curieusement arrange le Nigeria. Les gens ont vivement récusé cette mesure au passage. En clair, les équipes qui ont moins performé contre le dernier du groupe se frottent les mains, comme le Nigeria et le Cameroun qui n'ont pris que deux points et quatre points. Cependant une équipe qui avait gagné ses deux matchs contre le dernier du groupe se voit amputer de 6 points. C'est par exemple le cas des Étalons du Burkina qui ont perdu 6 points. Leur malheur, c'est d'avoir battu Djibouti. Les Étalons calent ainsi à un cheveu derrière le Nigeria : 15 pts + 6 contre 15 pts + 7. Cette nouvelle règle a fait finalement la part belle aux Gabonais (19 pts+5), aux Congolais de RD (16 pts+5), aux Nigérians (15 pts+7) et aux Camerounais (15 pts+9), ces derniers surtout en tirent un grand bénéfice.

Bertrand Traoré, balle au pied, et les Étalons du Burkina sont finalement les grands perdants de la règle sur les meilleurs deuxièmes

Où est l'équité finalement, tant recherchée, si la mesure fait du tort à d'autres ? Au vu du dénouement des barrages, les gens ironisent, en disant que justice immanente a été faite, les recalés camerounais et nigérians ne devraient même pas se retrouver là, n'eût été cette mesure de retrait de points.

L'Afrique souhaite bonne chance à son barragiste. Les Congolais, en cas de succès, joueront leur deuxième coupe du monde après celle de 1974. Les barrages se joueront dans le mois de mars 2026 au Mexique.

Barthélemy Kaboré

Categories: Afrique

Accidents de la route : Endeavour équipe employés et communautés de 867 casques

Tue, 18/11/2025 - 22:50

La Fondation Endeavour poursuit son engagement en faveur de la sécurité routière au Burkina Faso à travers la campagne « 1 Casque, 1 Vie ». Au total, 867 casques ont été distribués aux personnels des sites de Mana, du bureau de Ouagadougou ainsi qu'aux communautés riveraines de la mine de Houndé. Tous ont été équipés afin de renforcer leur protection lors de leurs déplacements.

Dans un contexte où le pays enregistre encore un nombre élevé d'accidents de la route impliquant des motocyclistes, le Burkina Faso fait de la prévention un enjeu majeur de sécurité publique. C'est dans cette optique que la Fondation Endeavour, en partenariat avec Barka Énergies, a initié la campagne « 1 Casque, 1 Vie » pour promouvoir le port du casque et sensibiliser les usagers aux règles de sécurité routière.

L'opération a permis de remettre 867 casques aux employés, sous-traitants et populations riveraines de Houndé, Ouagadougou et Mana, avec pour objectif de réduire significativement les blessures graves et les décès liés aux accidents de deux-roues dans les zones d'activité d'Endeavour.

Cette initiative s'inscrit dans la continuité du partenariat engagé depuis 2023 en Côte d'Ivoire avec TotalEnergies, qui avait déjà permis la distribution de 650 casques sur les sites d'Ity, Lafigué et Tanda. Le déploiement de l'action au Burkina Faso renforce ainsi une dynamique régionale en faveur de la sécurité routière.

Avec cette campagne, Endeavour réaffirme sa volonté d'agir comme une entreprise citoyenne, engagée pour la protection des populations et l'adoption de comportements responsables. Cette action complète les efforts des autorités et des communautés pour améliorer durablement la sécurité routière au Burkina Faso.

À propos d'Endeavour Mining

Leader de la production d'or en Afrique de l'Ouest, Endeavour Mining opère cinq mines en activité en Côte d'Ivoire, au Burkina Faso et au Sénégal. Le Groupe dispose également d'un solide portefeuille de projets de développement avancés et d'actifs d'exploration situés dans les formations birimiennes de la ceinture de roches vertes d'Afrique de l'Ouest.

Membre du Conseil mondial de l'or, Endeavour Mining s'engage à respecter les principes d'exploitation minière responsable et à offrir une valeur durable à ses employés, à ses partenaires et aux communautés auprès desquelles elle opère. La société est cotée aux bourses de Londres et de Toronto sous le symbole EDV.

À propos de la Fondation Endeavour

Créée en 2021, la Fondation Endeavour est chargée de mettre en œuvre des projets de développement durable à l'échelle régionale, nationale et internationale. Elle concentre ses actions sur les domaines prioritaires des pays hôtes d'Endeavour Mining, tels que la santé, l'éducation, l'accès à l'eau et à l'électricité, ainsi que le développement socio-économique des communautés.

Pour cela, elle noue de nombreux partenariats avec des acteurs du monde associatif, des grandes ONG de renommée internationale jusqu'aux associations œuvrant au niveau local. Depuis sa création, la Fondation Endeavour accompagne des projets au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire et au Sénégal.

Categories: Afrique

Projet SOLEER : Note d'information au public sur la NIES de la centrale solaire de Koulogo (30 MWc)

Tue, 18/11/2025 - 22:30

1. Généralités

Le Gouvernement du Burkina Faso, avec l'appui de la Banque mondiale, a formulé le Projet de Déploiement du Solaire à Large Echelle et d'Electrification Rurale (SOLEER). Le projet est exécuté dans toutes les régions du Burkina Faso.

2. Description sommaire du Projet SOLEER

2.1. Objectifs du Projet

Le projet a pour objectifs d'accroître l'accès aux services d'électricité dans certaines zones rurales et disponibiliser l'énergie solaire au Burkina Faso en mobilisant les financements et l'expertise du secteur privé.

2.2. Composantes du Projet

Les composantes du projet sont :
Composante 1 : Électrification rurale durable ;
Composante 2 : Solaire à grande échelle avec stockage et intégration de l'énergie ;
Composante 3 : Mobilisation du secteur privé pour l'énergie solaire à grande échelle.

2.3. Résultats attendus

Les résultats attendus du Projet SOLEER sont les suivants :

 trente-sept mille (37000) nouveaux ménages et PME/PMI raccordés dans le cadre de la densification et du renforcement du réseau national interconnecté dans certaines zones rurales ;

 quarante-deux mille (42 000) nouveaux ménages et PME/PMI raccordés dans le cadre de l'extension du réseau national interconnecté dans certaines zones rurales ;

 quarante un mille (41 000) nouveaux ménages et PME/PMI via les mini-réseau vert par des concessionnaires privés ;

 les postes électriques existants et la Télécommunication avec la boucle 90kV de Ouagadougou et du Disptaching renforcés)

 des unités de stockage d'énergie par batteries d'une capacité de 25MW/28MWh sont installées pour faciliter le transit de la production d'énergie des centrales solaires photovoltaïques ;

 des postes sources et des lignes d'évacuation de la production des centrales solaires photovoltaïques de Konéan (Poste 225kV/90kV/33kV ; Ligne de 225kV double terne) et du Kouritenga (Poste 330kV/132kV/33kV ; une Ligne 132 kv double terne et deux lignes simple terne 330kV) sont réalisés ;

 les capacités opérationnelles de l'ABER, de SONABEL sont renforcées.

3. Respect des dispositions et procédures de sauvegardes environnementale et sociale

Conformément au cadre environnemental et social de la Banque mondiale, et à la législation environnementale nationale, un Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES), un Cadre de Politique de Réinstallation des Populations (CPRP), un Plan d'Engagement Environnemental et Social (PEES), un Plan de Gestion de la Main d'œuvre (PGMO) et un Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP) ont été préparés et publiés.

Tenant compte des dispositions du Décret N° 2015-1187-PRES/TRANS/PM/MERH/ MATD/MME/MS/MARHA /MRA/MICA/MHU/MIDT/MCT du 22 octobre 2015 portant conditions et procédures de réalisation et de validation de l'évaluation environnementale stratégique, de l'étude et de la notice d'impact environnemental et social », une notice d'impact environnementale et sociale (NIES) a été élaborée pour le sous-projet de construction d'une centrale solaire de 30MWc à Koulogo, commune de Kaya, Province du Sandbondtenga, Région des Kuilsé.

4. Disponibilité et accessibilité du rapport de la NIES

Le rapport final de cette NIES est disponible et peut être consulté par toute partie intéressée, aux adresses suivantes :

Site Web du Ministère de l'Energie, des Mines et des carrières : https://www.energie-mines.gov.bf/fileadmin/user_upload/stockage/documents/NIES_Centrale_solaire_Kaya_30MWc_Clean.pdf

DNEQ / SONABEL, 55 avenue de la Nation, 01 BP 54 Ouagadougou 01, Téléphone : +(226) 25 30 61 00 à 04, E-mail : courrier@sonabel.bf ;

Unité de Gestion du Projet de Déploiement du Solaire à Large Echelle et d'Electrification Rurale (UGP-SOLEER).

Les avis, suggestions et recommandations sont recevables aux adresses suivantes : reinsa11@yahoo.fr / teegka2002@yahoo.fr

Le Coordonnateur

Saidou NANA
Chevalier de l'Ordre du Mérite

Categories: Afrique

Avis de sélection d'un garage spécialisé dans la réparation et l'entretien de véhicules automobiles

Tue, 18/11/2025 - 22:00

La Mission Résidente de la Banque mondiale à Ouagadougou recherche un garage spécialisé pour l'entretien et la réparation de ses véhicules automobiles.

Profil du garage

• un garage disposant d'une expérience avérée dans la réparation et l'entretien de véhicules automobiles ;
• un garage employant du personnel qualifié et certifié, formé aux exigences techniques des véhicules automobiles ;
• un garage capable d'assurer des interventions rapides afin de maintenir la disponibilité opérationnelle des véhicules ;
• un garage appliquant les normes de sécurité et de confidentialité ;
• un garage situé à Ouagadougou.

Services attendus

• diagnostic, réparation mécanique et électronique de véhicules automobiles ;
• entretien préventif et correctif ;
• gestion et suivi de la documentation technique et des interventions réalisées ;
• assistance technique en cas d'urgence ou de panne sur site.

Dossier de soumission

Les garages intéressés sont invités à soumettre un dossier comprenant :
• une présentation du garage et des références de prestations similaires ;
• les certificats et qualifications du personnel technique du garage ;
• la liste des tarifs des services offerts par le garage ;
• une copie de l'extrait du registre du commerce et des documents administratifs à jour.

Modalités de soumission

Les garages intéressés sont invités à visiter le parc automobile de la Mission Résidente de la Banque mondiale à Ouagadougou entre 10h00 et 17h00, jusqu'au 25 novembre 2025.

Les dossiers doivent être déposés au plus tard le 28 novembre 2025 à 17h00, à l'adresse suivante : Mission résidente de la Banque mondiale – Ouagadougou, 204 rue 53.161, Ouaga 2000.

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter le +226 05 04 37 25

Categories: Afrique

Appel à manifestation d'intérêt en vue de constituer une liste de prestataires de services de location de véhicules pour la Mission Résidente de la Banque mondiale à Ouagadougou

Tue, 18/11/2025 - 22:00

La Mission Résidente de la Banque mondiale à Ouagadougou invite les prestataires répondant aux critères requis à soumettre leur dossier de candidature, conformément aux dispositions de cet appel à manifestation d'intérêt.

Les entreprises intéressées doivent remplir les critères suivants :

• disposer de chauffeurs qualifiés, expérimentés et professionnels, ayant une bonne connaissance géographique de la ville de Ouagadougou ;
• les chauffeurs doivent être formés à la sécurité routière et maîtriser le français (la maîtrise de l'anglais est un atout) ;
• offrir un service disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ;
• avoir la capacité de communiquer par e-mail ;
• disposer d'un bureau au centre-ville ou à l'aéroport de Ouagadougou ;
• fournir un service de sécurité en plus du conducteur pour les courses tardives (de 22h à 5h) ;
• proposer différents types de véhicules : citadines, 4x4, minibus ;
• respecter les normes de sécurité et de conformité en vigueur.

Dossier de candidature :

Les entreprises intéressées sont invitées à soumettre un dossier complet comprenant :
• une présentation de l'entreprise et de la flotte de véhicules ;
• les copies des documents d'immatriculation et d'assurance des véhicules de la flotte ;
• des références de clients récents ;
• les tarifs indicatifs applicables ;
• le curriculum vitae d'au moins trois chauffeurs pour les véhicules proposés à la location.

Modalités de soumission

Nous vous invitons à transmettre votre dossier par courriel à l'adresse suivante : oayinde@worldbank.org, ou à le déposer directement au siège de la Mission Résidente de la Banque mondiale à Ouagadougou, au plus tard le 28 novembre 2025 à 17h00.

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter le +226 05 04 37 25

Categories: Afrique

Décès de Siguio Bruno OUEDRAOGO : Faire-part

Tue, 18/11/2025 - 21:00

Décès de Siguio Bruno OUEDRAOGO : Faire-part

Sa Majesté le Naaba Baongo, Chef de Gourcy,
Le Togh Naa Poko,
 Les grandes familles OUEDRAOGO à Toghin, Gourcy,
Ouagadougou, Ouahigouya, Bobo Dioulasso, Cote d'Ivoire et Canada

 Les Familles alliées OUEDRAOGO, DOULKOM, KONATE, YAMEOGO, ZANGA, BATIONO, KIONO, SALAMBERE

 La Grande famille DOULKOM à Tiibin et à Ouagadougou
 La famille de feu OUEDRAOGO Emmanuel à Songnaaba
 OUEDRAOGO Tasséré,

 OUEDRAOGO Mouri Barthélemy

 Les enfants : Lydia, Emeline, Nadine, Louise, Emile, Jean Aimé

 Les petits enfants : Chris, Ethan, Meysson, Hugo, Julius, Marion, Mathis, Sarah, Melky

Ont le profond regret de vous annoncer le décès de leur frère, père, grand père, oncle, beau-père, beau-frère, Monsieur Siguio Bruno OUEDRAOGO, précédemment ingénieur agroéconomiste au Ministère en charge de l'Agriculture, à la retraite ; Décès survenu le dimanche 16 novembre 2025 de suite de maladie au CHU de Tengandogo

Les obsèques se dérouleront selon le programme ci-après :

o Levée du corps : mercredi 19 novembre 2025 à 16h00 à la morgue du CHU de Tengandogo
o Veillée de prière : mercredi 19 novembre 2025 à 20H00 au domicile sis à Pissy côté sud de la paroisse Christ Roi de l'univers

o Absoute : Jeudi 20 novembre 2025 à 09H00 à l'Eglise Christ Roi de l'univers de Pissy, suivi de
o L'Inhumation : à son domicile sis à Pissy côté sud de la paroisse Christ Roi de l'univers, après l'absoute.
o Messe du troisième jour : samedi 22 novembre 2025 à 05h45 à l'Eglise Christ Roi de l'univers de Pissy.

Paix à son âme

Categories: Afrique

In memoria : ZALLE Wamanéguéba Malick Daniel

Tue, 18/11/2025 - 21:00

“ Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur !” Apocalypse 14:13

18 NOVEMBRE 2015-18 NOVEMBRE 2025

Voilà déjà dix (10) ans qu'il a plu au Seigneur Tout Puissant, de rappeler à lui son fils bien aimé ZALLE Wamanéguéba Malick Daniel, précédemment Instituteur en service à la Direction Régionale du Ministère de l'Éducation Nationale du Nord (Ouahigouya).

En ce jour anniversaire et de souvenirs, sa veuve Aicha LIDO et ses enfants AHMED , SAFI, RAZAQ et AZIZE (Bébé), ainsi que ses frères, sœurs, neveux et nièces, invitent tous ceux qui l'ont connu à avoir une pensée pieuse à son intention et renouvèle leur profonde gratitude à tous ses bienfaiteurs.

Categories: Afrique

Décès de SANOU G. Arsène : Remerciements

Tue, 18/11/2025 - 21:00

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ; et celui qui vit et crois en moi ne mourra jamais »

Les grandes familles SANOU, KONE, MILLOGO à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Dédougou, Kouka, Sama, Nouna et Padema.

La grande famille Gbetin à Cotonou au Benin

Les familles alliées OUEDRAOGO, TRAORE, TOE, OUATTARA, et NIKIEMA

La veuve SANOU/GBETIN Pélagie

Les frères, sœurs, cousins et cousines

Les enfants, neveux et nièces

Les petits enfants

Très touchés par vos soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le 23 Octobre 2025 et de l'inhumation le 27 Octobre 2025 de leur fils , père , grand-père , neveu , beau-père , beau- frère , ami , SANOU G. Arsène ,militaire à la retraite.

Adressent leurs sincères remerciements :

Centre Médical Masroor

L'association unique des anciens combattants, anciens militaires-veuves- orphelins et victimes de guerre
Voisins, amis et connaissances

La CCB saint Etienne de Kouritenga

La famille s'excuse humblement auprès de toutes les personnes dont leur nom n'ont pas pu être cité.

Que le Bon Dieu vous bénisse et vous le rende au centuple.

Categories: Afrique

Décès de Drabo née Ilboudo Bernardine : Remerciements

Tue, 18/11/2025 - 21:00

Les grandes familles Drabo, Traoré, Zerbo, Koussoubé, Bitibaly, Tiéba, Diemé, Sermé, Kané, Koné, Boro à Kouy, Tougan, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Yangologo, Bouaké, Abidjan, Daloa, Divo, Zénoula,

Les familles alliées Ilboudo, Kaboré, Compaoré, Ouédraogo, Sawadogo, Rapademnaba , Zan, Dembélé, Dabilgou, Ouattara, Triandé, Traoré à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso.

Drabo Kaba Marius expert industriel
Drabo Télé Issoro à l'Université Thomas Sankara
Drabo Doro Yènè
Drabo Kourou Architecte, époux à Ouagadougou.

Les enfants Auguste, Ophélie, Leslie, Ulrich, Miguel le petit fils Iliane,

Profondément touchés par les nombreuses marques de sympathie, de fraternité, d'amitié de compassion, de soutien moral, matériel, spirituel, financier et d'affectation reçus lors du rappel à Dieu le 5 novembre 2025, de son absoute suivie de la messe funéraire, et de son inhumation du 7 novembre 2025 de leur épouse, mère, fille sœur, cousine, tante, belle-mère, belle-sœur, grand-mère,
Madame Drabo née Ilboudo Bernardine ;

Expriment leur sincère et profonde gratitude à l'Ordre des Architectes du Burkina (OAB), le Club Baobab, tous ceux et celles qui, par leurs présence physique, appel téléphonique, messages, prières ou gestes attentionnés, ont témoigné leur sympathie dans cette douloureuse épreuve.

Ils se gardent de citer des noms de peur en oublier.

Tous les mots réconfortants, toute pensée positive, toute présence physique, resteront gravés dans leur cœur comme un témoignage d'amour et d'humanité.

Que le tout-puissant rende au centuple les biens faits de chacun.

Union de prière

Categories: Afrique

Décès de MARE Dogo Joseph Mathias : Remerciements

Tue, 18/11/2025 - 21:00

La grande famille MARE à Gon Boussougou, Zabré, Médéga, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Italie, Etats Unis et Allemagne ;

Les familles amies et alliées : YIGO, BILGO, SANOU, TAPSOBA
La veuve Mme MARE née YIGO Tata Jacqueline ;

Les enfants : Frantz, Roland, Ismaël, Adam Mickael et Reine Carole ;
Les frères : Hamado dit Sikinaba, Issaka et Dobi ;

Les petits enfants : Palguim Alex, Parlo Aude, Chris Ivan, Pardara Yanis Eliakim ;

Très touchés des nombreuses marques de compassion et de solidarité qui leur ont été témoignées lors du rappel à Dieu le 04 novembre 2025 à Ouagadougou et de l'inhumation le 06 novembre à Gon Boussougou de leur époux, père, beau-père et grand père :
MARE Dogo Joseph Mathias, Comptable de la CNSS à la retraite ;

Vous adressent leurs sincères remerciements pour votre sympathie, vos soutiens spirituel, moral, matériel et financier lors de cette douloureuse épreuve. Ils remercient tout particulièrement :

● Le Naba TUGRE, Chef de Gon Boussougou ;
● Le Gon Naba ; Chef de Gon ;
● Le personnel et le corps médical de la clinique Médicale centre d'or (CMCO) ;
● La Communauté Chrétienne de Base (CCB) Saint Lazare de la Patte d'oie,
● La Communauté Chrétienne de Base (CCB) Saint Léon de Gon Boussougou ;
● Le Curé et la chorale de la Paroisse Saint Antoine de Padoue de Gon Boussougou ;
● La Direction Générale et le personnel de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) ;
● La Direction Générale et le personnel de Coris Holding ;
● La Direction Générale et le personnel de l'Ecole Supérieure de Commerce (ESC) ;
● La Direction Générale et le personnel des Hôtels ANAEL et TANG ZUGU ;
● La délégation de l'hôpital YALGADO OUEDRAOGO ;
● La délégation de l'ONG HUMUNDI ;
● La délégation de l'Institut National de Formation en Travail Social (INFTS) ;
● Les amis de Baobab Burkina SA ;
● La communauté des Témoins de Jehovah de la Patte d'oie ;
● Les voisins de la Patte d'oie, de Cissin et de Karpala ;
● Les étudiants de l'ESC et de l'ESMI ;
● Les nombreux parents, amis et connaissances de Ouagadougou et Gon Boussougou ;

Ils vous prient de trouver ici l'expression de leur profonde gratitude.

Que le Seigneur dans sa divine miséricorde vous comble de ses grâces et vous rende le centuple de vos bienfaits.

Ils vous invitent par ailleurs à participer à la série de messes qui sera dite à l'intention du défunt suivant le programme ci-après :

UNION DE PRIERES

Categories: Afrique

Lutte contre la criminalité à Ouagadougou : Deux présumés violeurs qui sévissaient dans les quartiers Yagma et Bassinko mis aux arrêts

Tue, 18/11/2025 - 14:10

Le Commissariat de Police de l'Arrondissement n°8 de la ville de Ouagadougou a mis la main sur deux malfrats. Selon la police nationale qui rapporte l'information sur sa page Facebook, les malfrats s'adonnaient à des actes d'agressions, de vols à main armée et de viols dans les quartiers Bassinko et Yagma de la ville de Ouagadougou.

En ce qui concerne le mode opératoire, ces individus avaient pour cible la gent féminine. Ils sillonnaient les quartiers cités plus haut et repéraient les maisons où vivent uniquement des personnes de sexe féminin. Il arrivait également qu'ils empruntent les voies menant aux établissements scolaires et accostaient les élèves qui, de retour de l'école, se retrouvaient dans des zones éloignées des habitations.

Une fois les domiciles identifiés, ils s'y introduisaient nuitamment et, à l'aide de leurs armes, ils tenaient leurs victimes en respect, les dépossédaient de leurs biens et exigeaient d'elles le code secret de leurs comptes Orange money pour ensuite procéder au retrait de l'argent dans des boutiques de transfert d'argent. Aussi, ils procédaient souvent au viol de leurs victimes avant de disparaitre. Après leur forfait, les butins obtenus, notamment les téléphones portables, étaient écoulés sur le marché noir.

Il est à noter que ce binôme a à son actif une dizaine de dames victimes, dont quatre ont subi des agressions sexuelles parmi lesquelles figurent deux élèves dont une mineure âgée de 17 ans. Grâce à la collaboration des populations, les enquêteurs ont, au cours de l'interpellation des malfrats, saisi un fusil de chasse, deux couteaux, des téléphones portables et divers autres objets.

La Police Nationale remercie l'ensemble des populations qui œuvrent inlassablement aux côtés des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour combattre l'insécurité sous toutes ses formes. Par ailleurs, elle les invite à toujours dénoncer les cas suspects aux numéros verts que sont les 17, 16 et 1010.

Lefaso.net
Source : Police Nationale

Categories: Afrique

Décès de ALBERT TASSERE OUBDA : Faire-part

Tue, 18/11/2025 - 11:37

1938 – 16 Novembre 2025

La grande famille OUBDA à Dialgaye , Pouytenga, Ouagadougou, Lomé, aux Etats Unis, au Canada, en France,

El hadj Idrissa Oubda à Pouytenga, El hadj Oubda Anfane, le grand frère Oubda Boureima à Dialgaye
La veuve Laurentine Oubda Née Tologo , la soeur Christine Oubda

Les enfants : El hadj Oubda Issa, Oubda Edmond, Oubda Victor, madame Lucienne Sanou née Oubda, Oubda Sinon, Oubda Fité, Oubda Dominique, Oubda Yvette, Oubda Anne, Oubda François, Oubda Marceline et les autres enfants

Les petits enfants Fati Oubda , Hyacinth Aristide Oubda, Rihanatou Oubda, Ismael Oubda, Moustapha Oubda, Charlène Oubda, Martial Oubda, Stephane Oubda, Samira Oubda et les autres petits enfants et les arrières petits enfants

Les familles alliées Tologo, Sandwidi, Yameogo, Milogo, Zoungrana, Tamalgo, Bikienga, Sanou, Sawadogo, Kabore, Dambré, Velegda, Kanazoé,Minoungou, Zombre, Nacoulma

ont le regret de vous annoncer le rappel à Dieu de leur père , grand père, arrière grandpère, le papa Albert Tasseré Edmond Oubda. Le dimanche 16 Novembre 2025 à 23h40 minutes à son domicile à Pouytenga

PROGRAMME DES OBSECLES

18 Novembre 2025 : 20h veillée de prière à son domicile à Pouytenga secteur 5
19 Novembre 2025 : 7h levée du Corps à son domicile pour l' Eglise
19 Novembre 2025 : 8h messe à l' eglise notre Dame de la fourvière de Pouytenga, suivi de l' enterrement à 10h à son domicile.

TRES IMPORTANT : (Ne pas saluer avec l' argent ou donner de l' argent)

La famille tient à vous informer que le papa de son vivant avait laissé ses dernières recommendations permis lesquelles disant : qu' il ne voudrait pas qu' on recoive de l' argent de la part de qui que ce soit, il a precisé que c' etait sa volonté à lui et non pour mepriser qui que ce soit. La famille tient à faire respecter cette volonté et remercie tout ceux qui feront le déplacement.

Categories: Afrique

Technologie : « L'IA ne prendra pas votre travail, mais quelqu'un qui l'utilise oui », rassure l'expert Younoussa Sanfo

Tue, 18/11/2025 - 00:12

Alors que certains voient en l'intelligence artificielle (IA) une opportunité pour accroître leur compétitivité, d'autres craignent pour leur avenir professionnel. L'expert burkinabè en cybersécurité et en investigation numérique, Younoussa Sanfo, invite à dépasser les peurs. Dans cet entretien qu'il nous a accordé, samedi 15 novembre 2025 à Ouagadougou, il explique comment le Burkina Faso peut tirer parti de l'IA tout en évitant ses dérives. Pour lui, le pays peut faire un bond à condition de former, d'encadrer et de réguler sans freiner l'innovation.

Pour commencer, si on devait l'expliquer simplement, c'est quoi l'intelligence artificielle ?

Younoussa Sanfo : L'intelligence artificielle, c'est une technologie qui existe depuis une cinquantaine d'années, mais qui a été vulgarisée à partir de 2022 lorsque OpenAI a fait connaître ChatGPT. Donc, l'intelligence artificielle, c'est une imitation de l'humain par la machine. La machine essaie d'utiliser l'intelligence humaine en exploitant de grosses bases de données pour donner des réponses cohérentes.

Et comment est-ce que vous appréciez le niveau d'adoption de l'IA au Burkina Faso ?

Je constate que l'IA est massivement utilisée au Burkina Faso et en Afrique en général. Quasiment tout le monde l'utilise, consciemment ou inconsciemment. Par exemple, les étudiants utilisent beaucoup l'IA, les enseignants l'utilisent. Quel que soit votre métier, l'IA peut être utilisée et au Burkina Faso, on peut dire que l'IA est utilisée. Maintenant, ce qu'on peut ajouter, c'est que nous constatons une utilisation massive de l'IA, mais nous déplorons de mauvaises utilisations. Nous gagnerons à canaliser notre utilisation de l'IA pour prendre ce qu'il y a de bon dans l'IA et puis éviter la face sombre de l'intelligence artificielle.

Qu'entendez-vous par mauvaise utilisation de l'IA ?

Une mauvaise utilisation de l'IA par un étudiant, par exemple, ce serait de faire faire toutes ses réponses à un devoir par l'IA et de le soumettre au professeur comme étant son travail. Ça, c'est une très mauvaise utilisation de l'IA. Une autre mauvaise utilisation de l'IA, c'est de l'utiliser pour fabriquer des informations, parfois sans queue ni tête, qui n'ont pas été vérifiées et qui se baladent sur Internet, lues par beaucoup de gens et qui participent à la désinformation.

Sommes-nous prêts pour la grande transition technologique au Burkina Faso ?

Pour l'utilisation de la technologie, on est rarement prêt. La technologie avance à son rythme et puis on se réveille un matin et il y a une nouveauté. Ça a été le cas de l'intelligence artificielle. Lorsqu'Open AI l'a lancé en 2022, très peu de gens savaient ce que c'était l'intelligence artificielle. Donc, en général, la technologie débarque et nous devons nous y adapter. Au Burkina Faso, on en parle de plus en plus. En suivant le journal ou en lisant des informations de la presse au Burkina, j'ai vu que l'État burkinabè s'y intéressait, qu'il y avait des experts qui travaillaient. J'ai entendu le Premier ministre en parler. Oui, l'IA ne laisse pas tout le monde froid et je constate qu'effectivement, qu'au Burkina Faso, on commence à s'y intéresser au plus haut niveau.

Selon vous, quelles sont les plus belles opportunités que l'IA peut offrir au Burkina Faso ?

Pour un pays comme le Burkina Faso, un pays sahélien qui a ses forces et ses faiblesses, l'intelligence artificielle et la technologie en général peuvent être utilisées pour obtenir des résultats là où avant il aurait fallu des milliards de francs CFA. L'intelligence artificielle peut permettre à un pays sans très grands moyens financiers de faire un grand bond assez rapidement, si c'est bien utilisé, si tout cela est bien encadré et s'il y a une feuille de route claire. Je pense, par exemple, que l'intelligence artificielle peut servir à dynamiser l'agriculture, à générer de nouvelles idées et à les mettre en œuvre. Grâce à l'IA, même un agriculteur vivant loin de la capitale pourrait recevoir facilement, depuis son téléphone connecté à internet, des informations et des conseils de spécialistes sur sa saison agricole. Ça c'est possible, mais il faut une volonté politique et une bonne formation de spécialistes pour que tout cela soit mis en œuvre. Ça peut profiter effectivement à un pays sahélien comme le nôtre, principalement agricole.

Quels sont les métiers les plus menacés par l'IA en Afrique ?

La peur de la technologie qui nous vole notre emploi et qui va mettre tout le monde au chômage, ça n'a pas commencé avec l'IA. Depuis très longtemps, lorsque l'informatique est arrivé, lorsque le micro-ordinateur est arrivé, et que dans une entreprise, chacun avait son ordinateur, beaucoup de gens ont eu peur et ont dit que l'informatique allait créer du chômage et qu'il fallait surtout l'éviter. Aujourd'hui, cette question ne se pose plus. Tout le monde utilise l'ordinateur. On a gardé nos emplois. Nous utilisons l'ordinateur pour gagner en rapidité, en précision et parfois en facilité. L'ordinateur est devenu juste un outil et je pense qu'il en sera de même pour l'intelligence artificielle. Ça vient de débarquer, donc effectivement on va en avoir peur, la peur de l'inconnu, c'est un sentiment humain normal. Il y aura les pour et les contre, mais l'intelligence artificielle ne va pas nous prendre notre emploi. Nous allons utiliser l'intelligence artificielle pour mieux conserver notre emploi.

Maintenant, il est clair que ceux qui vont rester en marge de l'intelligence artificielle pourront un jour constater qu'ils ne sont plus compétitifs. Ce qui va vous mettre hors-jeu, c'est le fait que vous n'avez pas fait de mise à jour, vous n'êtes pas plus rapide, plus alerte, plus précis que celui qui utilise l'intelligence artificielle. C'est ça qui pourra vous faire perdre votre emploi. Ce n'est pas l'intelligence artificielle, c'est-à-dire la machine qui va vous remplacer. C'est un utilisateur de l'intelligence artificielle qui va vous remplacer.

Faut-il avoir des prérequis pour utiliser l'IA ?

Aujourd'hui, même si vous n'avez pas de diplôme, vous pouvez utiliser l'IA à un niveau acceptable, quel que soit ce que vous faites. Vous pouvez utiliser l'intelligence artificielle pour communiquer sur vos produits, pour faire connaître vos produits, pour mieux présenter vos produits de manière assez agréable et de manière attrayante.

Si vous êtes dans les métiers de l'éducation, l'intelligence artificielle peut vous aider à préparer vos cours, à organiser vos cours, mais ne vous remplacera pas et vous pourrez transmettre vos connaissances et votre savoir-faire à des étudiants, à des jeunes, sans laisser l'intelligence artificielle le faire à votre place. Bien sûr que l'intelligence artificielle peut être efficace avec d'innombrables bases de données derrière, l'intelligence artificielle peut dans certains cas être très précis.

D'ailleurs, les médecins commencent à reconnaître que l'intelligence artificielle fait beaucoup plus d'analyses et de prédictions qu'un médecin. Ils l'ont compris, alors ils travaillent avec l'intelligence artificielle. Le médecin reprend sa place de médecins d'humains qui va écouter le patient qui va comprendre le patient qui va rassurer le patient et il va laisser à l'intelligence artificielle tout ce qui est recherche d'informations, croisement d'informations, affinage de la connaissance des pathologies et puis des exemples qui ont eu lieu un peu partout dans le monde. Il aura de grosses bases de données qui vont synthétiser des informations qui seront à la portée du médecin pour pouvoir interpréter par exemple le résultat d'un scan ou le résultat d'un examen radiologique.

Quels sont les préalables pour que le système éducatif burkinabè intègre l'IA dans les curricula ?

Pour que l'IA soit intégrée dans nos écoles, il faut déjà qu'on ait des enseignants formés à cela. Si l'enseignant a des connaissances de l'intelligence artificielle, sait faire la différence entre une bonne utilisation et une mauvaise utilisation de l'IA, il peut transmettre cela à ses étudiants. Il va rester dans le cadre de l'enseignement et puis être cet adulte qui attire l'attention des jeunes sur les bons comportements en général, sur l'honnêteté, sur faire la différence entre le bien et le mal, parce que même dans l'utilisation d'une intelligence artificielle, cette notion-là reste valable et l'enseignant gardera sa place et communiquera son savoir aux étudiants sans perte, en ayant beaucoup plus de facilité et de précision.

Qui dit IA dit également utilisation massive de données. Quels pourraient être les enjeux en termes de protection de données personnelles ?

L'intelligence artificielle utilise de très grosses bases de données pour entraîner l'IA sur un sujet et sur quasiment tous les sujets. Théoriquement, ces données ont été fournies par ceux qui entraînent l'IA, c'est-à-dire OpenAI, Google, Microsoft et consorts. Mais on sait aussi que les informations que nous fournissons à l'IA seront utilisées pour l'entraîner.

Aujourd'hui, nous devons beaucoup faire attention aux informations que nous donnons à l'IA. Ce que nous suggérons aux uns et aux autres, c'est de ne pas utiliser des données à caractère personnel ou des données sensibles sur une intelligence artificielle connectée à internet. Il est bien possible aujourd'hui d'installer un serveur non connecté à internet dans une entreprise et d'y installer une IA locale et fournir toutes nos données stratégiques à cette intelligence artificielle qui n'est pas connectée à internet pour les traiter. Ça nous permettra de prévenir des dangers qui pourraient apparaître un jour où nous pourrons voir nos données très sensibles, disponibles sur l'Internet par le biais de l'intelligence artificielle. Donc la prudence recommandée pour l'utilisation de l'Internet et des ordinateurs, la même prudence est doublement recommandée pour l'utilisation de l'intelligence artificielle.

Faut-il réguler l'IA ?

Personnellement, je pense que nous pouvons réguler l'utilisation des technologies dans notre pays sans être restrictif dans l'accès à la technologie. Nous pouvons encourager la formation des jeunes aux technologies en général et à l'intelligence artificielle. Nous pouvons former des ingénieurs, nous pouvons former des enseignants capables de transmettre le savoir en matière d'intelligence artificielle. Nous pouvons faire tout cela en légiférant sur l'utilisation de l'IA à l'endroit des brebis galeuses.

C'est-à-dire, nous ne devons pas avoir des lois qui vont freiner l'utilisation ou empêcher l'utilisation de l'intelligence artificielle. Il faut laisser les jeunes explorer, mais être là pour attirer quand même leur attention sur les notions du bien et du mal, la mauvaise utilisation de l'intelligence artificielle. Une des mauvaises utilisations de l'intelligence artificielle peut tuer tous les efforts que nous mettons pour maîtriser cela. Admettons que quelqu'un utilise l'intelligence artificielle pour attaquer le serveur qui héberge des bases de données par exemple agricoles que nous aurons mises en place pour pouvoir venir en aide à nos agriculteurs, eh bien une intelligence artificielle utilisée par un malfaiteur peut neutraliser ce type de serveur avec toutes les données qu'il contient. Je pense que l'un n'empêche pas l'autre. Pendant qu'on encourage l'utilisation, la bonne utilisation, je pense que la régulation est nécessaire pour limiter les dégâts dans la mauvaise utilisation. Si vous allez sur Internet, vous voyez tout de suite que 95% des utilisations de l'intelligence artificielle, ce n'est pas à notre avantage.

Si vous deviez formuler des recommandations au gouvernement pour préparer le monde du travail aux transformations qu'apportera l'IA, que diriez-vous ?

Je pense que l'État burkinabè, d'après les échos que j'entends et ce que j'observe sur Internet, est conscient de l'importance et des avantages d'une bonne utilisation de la technologie. Maintenant, il faut y aller. Une fois qu'on l'a compris, il faut y aller. J'ai entendu dire que des ingénieurs allaient être formés, qu'ils allaient être formés à la cybersécurité et à l'intelligence artificielle. Voilà, c'est déjà quelque chose. J'espère juste que la mise en œuvre se fera comme il faut. Et si c'est fait comme il faut, c'est une bonne décision qui permettra à notre pays de prendre le train en marche et de ne pas devenir dans quelques années le dernier de la classe en matière d'utilisation des technologies.

Nous savions que vous aviez des projets de films d'animation faits par l'IA. Où est-ce que vous en êtes actuellement avec ces projets ?

Pour les films d'animation avec l'intelligence artificielle, les autorités s'y sont intéressées. Donc j'ai déjà eu des discussions avec le ministère de la Culture et de la communication. J'ai eu des discussions avec la direction générale de la télévision nationale, ils sont intéressés à encourager des jeunes, à former des jeunes qui pourront proposer des productions locales basées sur notre culture, basées sur nos réalités, basées sur nos valeurs, raconter nos histoires nous-mêmes. Et oui, pour nous, c'est une très bonne chose. Et nous sommes en train de nous préparer, justement, à accueillir tous ces jeunes-là qui nous seront envoyés par les autorités, par le ministère de la Culture et d'autres ministères comme le ministère des Enseignements, pour assurer la formation de ces jeunes-là, afin qu'on ait plusieurs compétences au Burkina Faso pour raconter des histoires en utilisant l'intelligence artificielle.

La 20e édition de la semaine du numérique débute ce 18 novembre 2025. Vous qui avez suivi l'évolution de l'Internet au Burkina Faso, est-ce que vous avez le sentiment que cet événement fait vraiment bouger les lignes ?

Oui, la semaine du numérique, qui s'appelait la semaine nationale de l'Internet avant, est une bonne trouvaille. Que de temps en temps, une ou deux fois par an, on fasse le point sur la technologie, l'avenir de la technologie, l'utilisation de la technologie. C'est une très bonne chose. Moi, ce que je déplore, c'est que les ministères au Burkina Faso ne sont pas impliqués de la bonne manière dans ce qu'ils proposent comme activité. Exemple, le ministère du numérique au Burkina Faso pourrait être une sorte de veilleur qui montre la voie, qui peut avoir des spécialistes pour aider, mais laisser une grande place aux initiatives privées qui peuvent vraiment permettre non seulement aux jeunes mais aussi à toutes les populations de tirer parti de ce que les ministères ont parfois imaginé.

Honnêtement, je pense qu'il est temps que le privé ait beaucoup plus de place même si ce sont les ministères qui organisent les événements, qu'une place de choix soit donnée au privé. Moi, je suis un acteur de la technologie depuis 20 ans. Je suis très rarement consulté pour ce genre de choses. Voilà. C'est vrai que je pourrais aussi courir après tous les ministères pour aller proposer des choses, mais je pense aussi que les ministères peuvent faire des efforts, surtout quand des gens se battent depuis très longtemps dans des domaines bien précis. Nous sommes dans un environnement où l'on se connaît. La plupart des acteurs, soit ils ont été nos étudiants, soit en tout cas nos chemins se sont croisés à un moment ou à un autre. Donc ne pas tenir compte de ce que nous faisons ou de notre présence, je trouve ça un peu limite et ça ne profite pas au pays. Peut-être que ça peut profiter à certaines personnes, mais pour le pays je pense qu'il faut tenir compte de toutes les bonnes volontés et de toutes les compétences.

Un mot de fin

Ce que nous essayons de partager avec nos compatriotes aujourd'hui, c'est de ne pas avoir peur de la technologie. C'est vrai que lorsqu'une technologie débarque, la prudence veut qu'on prenne cette technologie avec des pincettes mais parlant de l'intelligence artificielle et des autres technologies en général, je suggère qu'on s'approprie toutes ces technologies-là et qu'on ait une utilisation locale de ces technologies.

Par exemple, je vois beaucoup d'artistes, que ce soit dans les arts du dessin, de la peinture, qui ont peur de l'intelligence artificielle. En fait, ils peuvent utiliser l'intelligence artificielle en gardant leur âme d'artiste. Les cinéastes, par exemple, peuvent utiliser l'intelligence artificielle en restant des cinéastes crédibles qui proposent des films assez crédibles. L'intelligence artificielle va juste être un outil, par exemple, pour corriger des petites erreurs humaines.

Je donne un exemple. Vous êtes en train de faire un film. Un acteur qui n'est pas de votre pays vient tourner le film. Il repart chez lui et puis juste avant le montage vous vous rendez compte que la tenue qu'il porte, par exemple, il y a une tache sur la veste que vous n'avez pas remarquée et vous ne souhaitez pas que cette tache-là soit visible dans votre film. Eh bien, avec l'intelligence artificielle, vous pouvez effacer cette tâche. Vous pouvez même changer la couleur de la chemise qu'il portait. Une chemise verte peut devenir bleue ou blanche. L'intelligence artificielle peut être utilisée juste comme un outil pour apporter des corrections ou parfois gérer les tâches répétitives.

L'intelligence artificielle peut être utilisée par l'assistant du réalisateur pour travailler sur les scripts, pour travailler sur le rôle à attribuer, pour travailler sur le synopsis. Et certaines tâches qui, autrefois, se faisaient d'abord au stylo puis à l'ordinateur peuvent désormais être générées par une intelligence artificielle, tout en vous permettant de conserver votre âme d'artiste et de rester efficace.

Entretien réalisé par Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Papillomavirus humain : « Vaccination, dépistage et sensibilisation communautaire, une stratégie efficace », selon Dr Ina Minoungou/Traoré

Tue, 18/11/2025 - 00:10

Dans la lutte mondiale contre le Papillomavirus humain (PVH), le Burkina Faso fait figure de modèle. À la 37ᵉ conférence internationale sur le PVH, tenue en octobre 2025 à Bangkok, le pays a été distingué pour ses efforts. De retour de cette rencontre, Dr Ina M. Angèle Minoungou/Traoré, chercheure en biochimie et biologie moléculaire à l'IRSS, revient pour Lefaso.net sur ses travaux, les communications présentées, les dynamiques émergentes et les collaborations scientifiques nationales et internationales.

Lefaso.net : Vous avez participé à la 37ᵉ conférence internationale sur le papillomavirus humain (IPVS), édition 2025 à Bangkok (Thaïlande), comment cela s'est-il passé ?

Dr Ina Angèle Minoungou/Traoré : En participant effectivement à cette conférence, avec le secrétaire général du Centre de recherche biomoléculaire Pietro-Annigoni (CERBA), Dr Albert Yonli, cette conférence a servi de cadre pour partager des recherches novatrices et favoriser la collaboration entre les chercheurs, les cliniciens et les experts en santé publique dans le domaine du Papillomavirus (HPV).

La conférence s'est très bien passée et était organisée en plusieurs activités telles que des sessions plénières, des tables rondes et des ateliers de formation. J'ai particulièrement apprécié les échanges avec des collègues internationaux ainsi qu'avec des experts de divers horizons qui m'ont permis de découvrir des pratiques innovantes dans la recherche. Le dernier jour de la conférence, les participants ont pu prendre part à une activité sportive organisée en marge par la société de gynécologie de la Thaïlande pour soutenir la cause du cancer du col de l'utérus. C'était une expérience très enrichissante pour moi et je suis convaincue que les connaissances acquises auront un impact sur notre travail.

Avez-vous fait une communication ? Si oui, pouvez-vous décrire brièvement votre communication ?

Oui, lors de cette conférence, j'ai fait une communication qui portait sur la distribution des types de papillomavirus retrouvés chez des femmes au Burkina Faso. Les papillomavirus sont des virus que l'on classe en deux groupes selon leurs capacités à provoquer un cancer : les papillomavirus à bas risque et les papillomavirus à haut risque. Notre communication a concerné les papillomavirus à haut risque. Nous nous sommes intéressés à ce groupe de virus, car ils sont responsables de lésions au niveau du col de l'utérus et lorsque ces lésions ne sont pas détectées tôt et prises en charge, elles peuvent conduire au cancer du col de l'utérus.

Il y a aussi plusieurs types de HPV à haut risque et identifier ceux qui sont fréquents dans une population est une étape importante pour orienter les politiques nationales en matière de vaccination. C'est ainsi que pendant près d'une dizaine d'années avec le laboratoire national pour les HPV situé au sein du Centre de recherche biomoléculaire Pietro Annigoni (CERBA) à Ouagadougou, nous avons mené des travaux afin d'identifier les types de HPV les plus fréquents dans notre population au Burkina Faso. Et ce sont les résultats de ces travaux déjà publiés au niveau national qui ont été présentés lors de ma communication à la conférence IPVS 2025 en Thaïlande.

Quel a été l'éclairage international que vous avez retenu et qui pourrait être pertinent pour le Burkina Faso ?

L'éclairage international retenu lors du congrès IPVS 2025 met en évidence la nécessité d'une approche globale dans la lutte contre le HPV. Les expériences partagées par d'autres pays montrent que la combinaison de la vaccination, du dépistage accessible et de la sensibilisation communautaire constitue une stratégie efficace. Cet enseignement est particulièrement pertinent pour le Burkina Faso, où l'adaptation de ces bonnes pratiques aux réalités locales, associée à des partenariats régionaux et internationaux, peut renforcer durablement notre politique nationale de prévention. 

Au vu des discussions à Bangkok, quelles leçons ou idées nouvelles ramenez-vous pour la recherche ou la prévention du HPV au Burkina Faso ?

Il faut déjà noter que le Burkina Faso est l'un des pionniers en matière de politique de prévention du HPV en Afrique. Le dépistage des lésions précancéreuses du col de l'utérus est gratuit et bien implémenté dans les structures sanitaires. Les autorités ont également accompagné depuis quelques années la mise en place d'un Laboratoire national de référence pour les HPV qui intervient dans la surveillance, la sensibilisation et la recherche sur les HPV.

À cela s'ajoute la mise en œuvre de la vaccination courant 2022 par le ministère de la Santé. Pour revenir sur les discussions à Bangkok, elles ont surtout remis en avant l'importance d'une approche intégrée qui consiste à combiner la prévention, le dépistage et l'éducation pour réduire l'incidence du cancer du col de l'utérus. La société IPVS est la plus grande organisation mondiale sur le HPV et fédère de nombreuses organisations partenaires autour de campagnes de sensibilisation sur le HPV. En m'inspirant de leurs activités sur le terrain, je retiens qu'en matière de prévention, on pourrait développer des campagnes de sensibilisation avec des messages encore plus adaptés aux contextes sociaux et linguistiques du Burkina Faso.

Dans le contexte burkinabè, quels sont les défis spécifiques que vous avez identifiés à ce congrès ?

Le congrès IPVS 2025 a permis de mettre en lumière plusieurs défis spécifiques au contexte burkinabè. Il s'agit notamment de l'élargissement de la couverture vaccinale HPV, de la nécessité d'intensifier les campagnes de sensibilisation adaptées aux réalités socioculturelles et linguistiques, ainsi que du renforcement des infrastructures de dépistage et de suivi. La question de la mobilisation des ressources financières et techniques demeure également centrale. Ces enseignements nous invitent à consolider nos partenariats internationaux et régionaux, tout en renforçant l'implication communautaire, afin de garantir une prévention durable et équitable du HPV au Burkina Faso. 

Y a-t-il des collaborations internationales ou régionales que vous envisagez suite à ce congrès sur le HPV pour renforcer le travail au niveau du Burkina Faso ?

Il faut dire qu'il existe déjà des collaborations régionales et internationales pour ce qui concerne la lutte contre le cancer du col de l'utérus et l'élimination du HPV au Burkina Faso. Déjà au plan national, il y a les partenaires tels que l'OMS et GAVI, l'Alliance du vaccin, qui ont d'ailleurs accompagné le pays dans l'introduction de la vaccination HPV dans le programme élargi de vaccination en 2022. Pour renforcer le travail, particulièrement en matière de recherche, nous envisageons une collaboration scientifique avec des universités et centres de recherche régionaux pour renforcer la surveillance, suivre l'efficacité vaccinale et orienter les stratégies locales. Nous pensons également à des projets conjoints de sensibilisation et d'éducation lors de la journée internationale sur le HPV afin d'élargir les cibles à atteindre.

Selon vous, comment les résultats ou les thèmes de l'IPVS 2025 peuvent-ils influencer la politique nationale de lutte contre le HPV au Burkina Faso ?

Le thème central du congrès IPVS 2025, traduit en français, était « Recherche visant l'élimination mondiale des maladies et cancers liés au HPV ». Ce thème souligne l'importance de faire progresser la recherche et les initiatives de santé publique visant à réduire l'impact du HPV à l'échelle mondiale. Ce qui constitue donc une orientation précieuse pour renforcer la politique nationale de lutte contre le HPV au Burkina Faso. Il faut souligner aussi qu'au Burkina, il existe un vaste réseau du monde communautaire qui peut être mis à profit dans un travail synergique pour booster à la fois la sensibilisation et la vaccination, le diagnostic et la prise en charge ainsi que la surveillance et la recherche.

Interview réalisée par Yvette Zongo
Lefaso.net

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Arnaques en ligne : 117 souscripteurs victimes de faux sites de la SONATUR enregistrés pour un préjudice financier de plus 77 millions FCFA

Tue, 18/11/2025 - 00:07

La Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) met en garde les citoyens contre la prolifération de faux sites, se présentant comme des plateformes officielles de souscription aux parcelles de la Société nationale d'aménagement des terrains urbains (SONATUR).

Au troisième trimestre 2025, 117 victimes ont été recensées pour un préjudice total de plus de 77 millions de francs CFA, preuve de l'ampleur du phénomène.

La BCLCC rappelle que la seule plateforme légale et sécurisée de la SONATUR est : souscription.sonatur.bf. Plusieurs sites usurpateurs, tels que souscription-sonatur-bf.com, souscription-sonatur-bf.online, souscription.sonaturbf.net, et d'autres variantes, visent uniquement à escroquer les usagers.

La BCLCC recommande une vigilance accrue et invite toute personne confrontée à un site douteux à effectuer un signalement via la plateforme Alerte-BCLCC.

Lefaso.net
Source : BCLCC

Categories: Afrique

Burkina : La SONATUR lance officiellement les travaux de construction du complexe « Zafara Plaza »

Tue, 18/11/2025 - 00:03

La Société nationale d'aménagement des terrains urbains (SONATUR) a procédé, ce lundi 17 novembre 2025, à Ouagadougou, à la pose de la première pierre de son nouveau siège. Cette étape marque le début effectif du projet d'envergure baptisé « Zafara Plaza ». Cette cérémonie, patronnée par le président de la chambre consulaire de la Chambre de commerce Roland Sow, ouvre la voie à la construction d'un complexe moderne qui ambitionne de transformer durablement le paysage urbain de Ouaga 2000. Ce joyau sera construit à proximité du monument des martyrs.

Confié à l'entreprise Reliance West Africa, le projet s'étendra sur une durée prévisionnelle de 36 mois. À terme, « Zafara Plaza » se positionnera comme l'un des ensembles immobiliers les plus ambitieux du Burkina Faso, tant par son architecture que par sa vocation économique.

Pose de la première de construction du complexe « Zafara Plaza »

Le complexe comprend un bâtiment central de 20 étages destiné à accueillir un hôtel 5 étoiles, symbole du positionnement haut de gamme recherché par la SONATUR. Autour de cette tour principale s'articuleront cinq immeubles de sept niveaux, entièrement dédiés à des bureaux modernes. Le dispositif intègre également des espaces commerciaux, des appartements haut standing, une salle polyvalente de 400 places, ainsi que des espaces verts et des voiries aménagées, pensés pour offrir un cadre harmonieux aux futurs usagers.

Présentation de la maquette du complexe aux autorités

Au-delà de son aspect architectural, le projet revêt une importance économique notable. Selon la SONATUR, la construction et l'exploitation du futur complexe devraient générer plusieurs milliers d'emplois directs et indirects, stimulant les activités des secteurs du bâtiment, des services et du commerce. « Zafara Plaza » est ainsi présenté comme un levier structurant pour renforcer l'attractivité de Ouaga 2000, zone stratégique du développement urbain de la capitale.

L'administrateur général de Reliance West Africa, Wayaro Latifou Yaya Esso s'est engagé à réaliser ce projet dans les délais, à maintenir un niveau d'excellence technique, à garantir la transparence à chaque étape et à assurer un accompagnement total de la SONATUR pour que le siège devienne un modèle architectural et institutionnel pour tout le pays.

L'administrateur général de Reliance West Africa, wayaro Latifou Yaya Esso

« Nous conduisons un vaste programme immobilier qui vise la production de logements mais aussi la modernisation de nos villes. Ici la construction va se faire sur un hectare et demi environ. Cela va permettre de mettre à la disposition des populations des logements de standing, des espaces commerciaux et comme projet central le siège de la SONATUR. C'est un projet qui est développé en partenariat public-privé. Nous insistons pour dire qu'après la première pierre, il faut que la deuxième et la troisième pierre suivent. C'est pour dire que nous attendons le démarrage effectif des travaux », a indiqué le ministre en charge de l'urbanisme, Mikaïlou Sidibé.

Selon Boureima Ouattara, directeur général de la SONATUR, ce projet n'est pas qu'une simple construction. Il est la matérialisation d'une vision pour la capitale Ouagadougou. Aussi, il jalonne la dynamique de développement urbain prôné par le président du Faso.

Le directeur général de la SONATUR Boureima Ouattara

Pour le directeur général de la SONATUR, « Zafara Plaza » illustre la volonté de sa structure de contribuer à la modernisation du cadre de vie urbain et de promouvoir des infrastructures capables d'accompagner la dynamique économique du pays.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Burkina/Solidarité : L'Association Afrikikré organise la 1ʳᵉ brocante Gnongondèmè pour soutenir les personnes réinstallées

Tue, 18/11/2025 - 00:00

L'association Afrikikré a animé une conférence de presse ce 17 novembre 2025 à Ouagadougou pour annoncer l'organisation de la première édition de la grande brocante de solidarité Gnongondèmè avec pour thème : « Des solutions endogènes pour un Burkina Faso plus résilient. »

L'initiative, pensée pour renforcer la solidarité nationale et encourager les solutions endogènes face aux défis actuels, se déroulera du 24 au 30 novembre 2025 à la place de la Révolution de Ouagadougou.

« Cette activité a été pensée pour que le Burkina Faso puisse changer de façon de faire, pour que nous puissions développer des initiatives endogènes pour renforcer notre résilience. Cette brocante est une initiative qui propose des solutions endogènes pour accompagner la résilience du Burkina Faso. Nous avons déjà le ministère en charge de l'action humanitaire qui a lancé cette grande campagne Deme Sira et nous rentrons dans le cadre de cette grande initiative », a indiqué la présidente du comité d'organisation, Yelli Marguerite Doannio/Sou.

La brocante de la solidarité se déroulera du 24 au 30 novembre 2025 à la Place de la Révolution de Ouagadougou

La brocante proposera une exposition-vente à prix social avec des espaces loués aux particuliers. Les tarifs seront plafonnés entre 500 et 2 000 FCFA pour les vêtements, chaussures, jouets et ustensiles de cuisine. Pour les meubles, une négociation encadrée permettra de maintenir des prix accessibles, entre 50 000 et 100 000 FCFA pour un salon. L'objectif est de permettre aux ménages modestes de s'équiper, notamment en cette période de fêtes. Un espace de troc sera également aménagé, inspiré du système traditionnel d'échanges, afin de permettre aux visiteurs de remplacer des objets et vêtements en fonction de leurs besoins. Une collecte d'effets au profit des personnes réinstallées est prévue. Les membres, à travers cette collecte, veulent aider les plus de deux millions de personnes qui ont tout perdu et doivent reconstruire leurs vies dans des localités souvent dépourvues d'équipements. Les dons reçus seront remis au ministère en charge de l'action humanitaire, parrain de l'événement. Enfin, un espace gastronomique dédié aux mets locaux permettra aux visiteurs de déguster des plats du terroir.

Les organisateurs ont insisté sur la qualité des objets à apporter. Ils ont invité les Burkinabè à venir avec des vêtements propres, repassés et en bon état, des objets et meubles fonctionnels, ainsi que des articles réellement utiles aux personnes vulnérables.

L'initiative a été pensée pour renforcer la solidarité nationale et encourager les solutions endogènes face aux défis actuels

Les stands seront proposés à des tarifs abordables, entre 10 000 et 15 000 FCFA, afin de rester cohérents avec l'esprit social de l'événement.

En rappel, l'association Afrikikré composé d'une quarantaine de communicateurs et de journalistes a été créée en 2015 après l'insurrection. Elle s'est donné pour mission de porter la promotion et la valorisation des richesses culturelles, du patrimoine et des valeurs ancestrales.

Les dons sont déjà recevables aux numéros suivants : +226 70 33 38 37 ; +226 76 90 77 17 ; +226 02 00 02 57 ; +226 58 09 80 32.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

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République populaire de Chine : Le cours d'histoire du Pr Ding sur le développement fulgurant de son pays

Mon, 17/11/2025 - 23:57

Géant de l'économie mondiale et véritable foyer du développement technologique et scientifique, la République populaire de Chine est présentée comme un modèle d'inspiration en matière de développement. Face à des journalistes africains à Pékin dans la soirée du vendredi 14 novembre 2025, le Pr Ding Yifan, de l'Institut de gouvernance mondiale et du développement de l'université Renmin de Chine, a exposé sur le modèle de développement chinois « axé sur le peuple ».

Si la Chine est ce qu'elle est aujourd'hui en termes d'influence sur le monde, c'est grâce à la vision des dirigeants qui ont toujours placé le peuple au cœur de toutes les initiatives de développement.

En octobre 2003, explique le Pr Ding Yifan, la troisième session plénière du 16ᵉ Comité central du Parti communiste chinois (PCC) a adopté la décision du Comité central du PCC sur plusieurs questions concernant l'amélioration du système d'économie socialiste de marché. Selon le conférencier, pour la première fois dans le document officiel du Parti, il est clairement proposé de « maintenir une approche centrée sur le peuple, d'établir un concept de développement global, coordonné et durable, et de promouvoir le développement global de l'économie, de la société et du peuple ».

Après le 18ᵉ Congrès national du Parti communiste chinois en 2012, poursuit-il, la nouvelle génération de dirigeants a enrichi et développé ce concept. « Bien que la formulation de la vision scientifique du développement ait évolué, son esprit fondamental, centré sur le peuple, a été plus concrètement intégré à la nouvelle philosophie du développement », a-t-il souligné. Cette philosophie du développement « centré sur l'être humain », ajoute l'enseignant, est devenue le principe directeur de la nouvelle ère. Elle représente l'héritage, l'approfondissement et la sublimation du concept « centré sur le peuple ». Cela souligne, dit-il, que le développement est pour le peuple, qu'il repose sur le peuple et que ses fruits sont partagés par le peuple.

La pauvreté absolue éliminée en huit ans

Selon le Pr, le concept du développement « centré sur le peuple » a été traduit dans tous les aspects du développement économique et social de la Chine. En termes d'assurance et d'amélioration des conditions de vie de la population, les résultats ont été atteints, à en croire le conférencier. De son cours, il ressort que le pays a lancé l'offensive pour l'élimination de la pauvreté absolue en 2012, à l'arrivée du président Xi Jinping au pouvoir. « Depuis 2012, la Chine a investi d'énormes ressources dans la mise en œuvre d'une stratégie ciblée de lutte contre la pauvreté. Fin 2020, près de 100 millions de population rurale en étaient sorties, éliminant ainsi la pauvreté absolue », a-t-il confié, ajoutant qu'il s'agit de la manifestation la plus frappante d'une approche centrée sur le peuple. Cet objectif, confie-t-il, a été atteint grâce à l'effort des dirigeants mais aussi d'une partie du peuple. Selon ses témoignages, les familles nanties étaient dans l'obligation d'aider les familles pauvres à sortir de la pauvreté, avec le soutien du gouvernement. C'est cette action de solidarité qui a permis à son avis de remporter la victoire sur le phénomène de la pauvreté extrême en Chine.

« À l'entrée principale du Zhong Nan Hai, siège du gouvernement chinois, il est toujours inscrit un slogan : “servir le peuple” », dixit Pr Ding Yifan

Un système de sécurité sociale pour tous

Selon l'enseignant, la Chine a mis en place le plus grand système de sécurité sociale au monde, comprenant une assurance retraite de base, une assurance médicale de base, une assurance chômage et une assurance accidents du travail, couvrant une population de plus d'un milliard de personnes. De ce fait, l'État a toujours placé l'emploi au premier plan des politiques macroéconomiques, et stabilisé et développé l'emploi par divers canaux, a-t-il expliqué.

De la santé à l'éducation en passant par la protection de l'environnement et le développement scientifique et technologique, la Chine garde le lead au monde en matière de développement, a indiqué l'enseignant.

Faire face au vieillissement de la population

Pour faire face au vieillissement, explique le professeur, « nous avons mis en œuvre la politique de naissance des "trois enfants" et les mesures de soutien. Parallèlement, un système politique et un environnement social pour les soins aux personnes âgées ont été mis en place. Le respect des personnes âgées et le développement des services universels de garde d'enfants et de soins aux personnes âgées comme politique sociale sont une grande réussite en Chine », selon le professeur.

Serge Ika Ki, à Pékin
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Coopération culturelle-éducative : Ouagadougou et Novossibirsk officialisent un jumelage

Mon, 17/11/2025 - 23:55

La capitale burkinabè, Ouagadougou, et la ville russe de Novossibirsk ont scellé un accord de jumelage destiné à renforcer la coopération décentralisée entre les deux municipalités, le 11 novembre 2025.

L'information a été rendue publique ce lundi 17 novembre, par le ministère de Affaires étrangères burkinabè. L'acte a été signé par le président de la délégation spéciale de Ouagadougou, Maurice Konaté, et le maire de Novossibirsk, Maksim Koudriavtsev, couronnant un long processus de concertation.

Ce partenariat porte sur plusieurs secteurs clés comme l'éducation, les arts, la culture, le sport et le tourisme, avec pour ambition de favoriser un échange d'expériences et un rapprochement durable entre les peuples burkinabè et russe.

En marge de la signature, une délégation du ministère burkinabè du Commerce a inauguré une exposition culturelle intitulée « La grandeur du bronze, culture traditionnelle du Burkina Faso », installée au musée régional de Novossibirsk pour une durée de trois mois. Le public russe pourra y découvrir le savoir-faire des artistes burkinabè, complété par un stand de souvenirs à la bibliothèque régionale.

Troisième plus grande ville de Russie et capitale de la Sibérie, Novossibirsk, forte d'environ 1,63 million d'habitants, devient ainsi un nouveau partenaire stratégique dans la diplomatie culturelle et territoriale du Burkina Faso.

Lefaso.net
Source : Ministère des Affaires étrangères

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Lutte contre les fièvres hémorragiques virales : Quarante professionnels africains en quête du diplôme inter-universitaire

Mon, 17/11/2025 - 23:50

Les épidémies dans le monde et en Afrique sont fréquentes. À défaut de les éradiquer, une autre solution qui émerge du lot des initiatives pour les contrer est de se tenir prêt à leur faire barrage. C'est ce à quoi sera formée, du 17 au 30 novembre 2025, la cohorte de 40 personnes inscrites au programme du Diplôme inter-universitaire Fièvres hémorragiques virales, arboviroses, et épidémies émergentes et réémergentes en Afrique (DIU-FHV). La cérémonie d'ouverture présidée par le ministre de la santé, représenté par son secrétaire général, s'est tenue ce lundi 17 novembre 2025.

Construire une maison nécessite la mise à contribution de plusieurs profils. Maçon, plombier, carreleur, soudeur, électricien, etc. De même, pour faire barrage à une épidémie, le concours de compétences issues de plusieurs secteurs doit fédérer leurs énergies. « On a besoin de socio-anthropologues, de médecins, d'infirmiers, d'épidémiologistes, de biologistes, etc. », résume Pr Ismaël Diallo, coordonnateur du DIU-FHV. Les épidémies étant récurrentes en Afrique, l'idée de ce diplôme interuniversitaire qui réunit une quarantaine de participants venus d'une dizaine de pays africains est de les capaciter pour y faire face comme il se doit.

« Les défis sont immenses… Ces crises exigent des professionnels hautement qualifiés », Dr Laurent Moyenga

« Le choix de ces apprenants vient d'abord de leur engagement dans la lutte contre les fièvres hémorragiques (comme la dengue) ou du poste qu'ils occupent. Ils sont souvent en première ligne, ou doivent organiser la riposte… Ce DIU est une formation au cœur des enjeux épidémiques actuels, conçue pour renforcer les capacités de préparation et de riposte développées par des équipes nationales opérationnelles, et promouvoir la collaboration intersectorielle… Et le fait qu'il y ait une multidisciplinarité de participants est important pour la prise en charge de ces pathologies en cas d'épidémie », a indiqué Pr Diallo.

« Les participants nous viennent du Mali, du Niger, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Togo, du Bénin, du Tchad, du Burkina Faso », Pr Ismaël Diallo

Ainsi, après une phase théorique qui aura duré six mois en ligne, l'heure est à la phase pratique pour ces apprenants venus des quatre coins de l'Afrique. « Depuis sa création, ce programme s'est imposé comme un modèle d'excellence académique, ancré dans les réalités du continent », a apprécié Dr Laurent Moyenga, chargé de programme au niveau de l'Organisation mondiale de la santé. Et outre les connaissances qui leur seront partagées, le président de l'Université Joseph Ki-Zerbo, Pr Jean-François Kobiané, salue l'intégration des peuples. « La présence de participants de 10 pays africains illustre l'ambition continentale de ce diplôme », a-t-il estimé par la voix de son représentant, Pr Lamine Zerbo.

« Le DIU se distingue par son caractère interuniversitaire, interdisciplinaire et intersectoriel », Pr Lamine Zerbo

Du côté de l'institution dirigée par Dr Lucien Jean Claude Kargougou, l'on encourage cette initiative qui est à sa troisième édition et qui enrichit le pays en ressources humaines de qualité. « Au niveau du ministère de la Santé, nous avons une direction qui s'occupe de la protection de la santé des populations. Cette direction pourra utiliser toutes ces compétences qui seront formées pour atteindre ces objectifs de lutte contre les maladies », a informé le secrétaire général du ministère, Dr Arthur Kiendrebéogo.

Cette cérémonie d'ouverture a donc été l'occasion pour lui d'appeler les participants à un engagement sans faille, tout en réaffirmant la disponibilité du ministère à soutenir, dit-il, « toutes les initiatives visant à améliorer la préparation et la réponse aux épidémies ».

« Nous saluons les partenariats qui font vivre ce DIU et encourageons son extension future », Dr Lucien Kargougou, par la voix du Dr Arthur Kiendrebéogo

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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