Moscou, le 02 avril 2025
Les ministres en charge des Affaires de la Confédération des Etats du Sahel séjournent en Fédération de Russie dans le cadre d'une visite officielle.
Leurs Excellences Abdoulaye DIOP du Mali, Bakary Yaou SANGARE du Niger et Karamoko Jean Marie TRAORE du Burkina Faso, vont échanger ce 03 avril avec leur homologue russe SEM Sergueï LAVROV, dans le sens de rendre plus dynamique la coopération entre la Fédération de Russie et l'entité AES.
A la veille de cette rencontre, les trois ministres se sont entretenus à huis clos ce 02 avril, avant de tenir une réunion élargie aux experts qui les accompagnent.
Cette rencontre préparatoire présidée par le Chef de la diplomatie du Mali, pays assurant la présidence en exercice de l'AES, a été le lieu pour s'accorder sur les points à aborder avec la partie russe, en tenant compte du format et du label AES.
<< Nous sommes ici dans le cadre d'une consultation entre l'entité AES et la Fédération de Russie, en vue de regarder ensemble comment établir et définir des relations de partenariat entre les deux parties, à commencer d'abord par des questions de paix et de sécurité pour pouvoir asseoir la souveraineté de notre espace, et envisager ensemble les aspects qui touchent aux enjeux geopolitiques ainsi qu'aux questions de développement>> , précise SEM Abdoulaye DIOP, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali.
Le Chef de la diplomatie malienne dit fonder l'espoir que ces premiers échanges entre les deux parties, permettront d'établir un cadre de consultation durable entre la Confédération AES et la Fédération de Russie, pour promouvoir les intérêts mutuels des deux parties.
Dans la même veine, les ministres Bakary Yaou SANGARE et Karamoko Jean Marie TRAORE ont indiqué l'importance et la nécessité de dégager la méthodologie, l'approche et les points de vue, afin de mener les échanges avec le partenaire russe tout en étant en phase avec les aspirations et attentes des peuples de l'AES.
Et puisque chacun des trois pays entretient depuis de longues dates des relations d'amitié et de coopération avec la Fédération de Russie, des rencontres bilatérales seront également au menu de la visite des délégations burkinabè malienne et nigérienne à Moscou.
DCRP/MAECR-BE
CENTRALE RH est une entreprise de Conseil, Recrutement, Formation, Etudes et Recherche RH. Nous souhaitons recevoir des dossiers de candidatures pour le recrutement de personnel au profit d'une entreprise de la place évoluant dans le secteur des Travaux Publics, Transport et Equipement.
Poste1 : Assistant Administratif
Poste2 : Chauffeur particulier
Lieu d'affectation : Ouagadougou
Durée du contrat : Un (1) an renouvelable suivant performance avec une période d'essai de trois (3) mois.
Mission et activités du poste d'Assistant Administratif
Sous la responsabilité du Directeur Général, l'assistant administratif a pour rôle d'assurer la bonne exécution des activités administratives et organisationnelles de l'entreprise. Le titulaire du poste est chargé de :
Préparer et suivre les dossiers administratifs de l'entreprise
Rédiger les contrats de travail, avenant et autres documents administratifs (note de service, ordre de mission, sanction, etc.)
Assurer la mise à jour des dossiers du personnel
Assurer la conformité des documents administratifs
Participer au montage des offres de services
Rédiger et gérer le courrier physique et électronique
Rédiger les rapports d'activité, les CR, les PV
Gérer l'agenda du DG et organiser les rendez-vous et réunion
Assurer le suivi des congés et absences du personnel
Mission et activités du poste de Chauffeur particulier
Le chauffeur particulier a pour mission de conduire le Directeur Général en sécurité pour ses déplacements personnels et professionnels. Il est chargé de :
Effectuer le suivi et les entretiens quotidiens des véhicules
Assurer la conduite sécurisée du DG et de ses partenaires
Effectuer les courses de l'entreprise selon les instructions du DG (prospection, banques, poste, factures, achats, distribution de courriers, etc.)
Tenir à jour le carnet de bord, les fiches de suivi et d'entretien des véhicules
Assurer la maintenance régulière du véhicule (révisions, vidanges, etc.)
Signaler toute défectuosité mécanique constatée sur les véhicules et suivre leur réparation
Suivre le renouvellement des documents afférents aux véhicules (visite technique, assurance, TVM, etc.)
Veillez à l'hygiène et la propreté des véhicules
Exigences du poste de l'Assistant Administratif
Avoir au minimum le niveau BAC+2 en gestion, administration ou tout autre diplôme équivalent
Avoir au moins deux ans d'expérience pertinente à un poste similaire
Maîtriser la rédaction administrative et le traitement numérique des textes
Être autonome au poste, c'est-à-dire être capable d'exécuter en toute responsabilité les principales tâches du poste sans appui externe
Être rigoureux et organisé dans l'exercice de sa fonction
Être disponible et accepter travailler en dehors des jours et heures de service
Être discret et respectueux de la confidentialité
Exigences du poste de Chauffeur particulier
Être titulaire d'un permis de conduire de véhicule automobile
Avoir au minimum un diplôme de niveau CEP
Justifier d'une expérience professionnelle d'au moins trois (3) ans
Avoir un âge compris entre 25 à 40 ans
Être disponible et accepté travailler en dehors des jours et heures de services
Être capable conduire sous pression des missions de longues distances
Être discret et respectueux du secret professionnel
Maitriser les procédures minimales d'entretien des véhicules
Maîtriser la conduite des véhicules automatiques et manuels
Maitriser le remplissage des carnets de bord et la gestion des différentes fiches des véhicules
Être de bonne moralité, dynamique et hygiénique
Être respectueux des règles de la circulation
Avoir suivi une formation en conduite défensive est un atout
Procédures de recrutement
Le recrutement se fera sur sélection de dossier suivi de test écrit, d'entretien oral et d'un test pratique au poste. Seuls les candidats présélectionnés à chaque étape seront contactés pour la suite.
Composition des dossiers de candidature
Une lettre de motivation précisant la prétention salariale,
Un curriculum vitae (CV) détaillé à jour comportant les contacts de trois 3 personnes de référence
Une copie simple du diplôme
Les copies simples des attestations et certificats de travail
Date limite de dépôt des candidatures
Les dossiers de candidature sont adressés au Directeur Général de CENTRALE RH par mail avec en objet le titre du poste et cela au plus tard le mercredi 09 avril 2025 à l'adresse suivante : centralerh@yahoo.fr
NB : Les personnes retenues au final seront invitées à fournir les copies légalisées des documents nécessaires à leurs dossiers administratifs.
Contact au besoin : 25 39 31 04 aux heures ouvrables (lundi à samedi)
Après avoir revisité les différents genres rédactionnels au cours de cette session de formation organisée par le Laboratoire Citoyennetés en collaboration avec l'ISTIC, les journalistes des radios de proximité (bénéficiaires) réagissent.
Justin Yaméogo, journaliste à la radio Évangile développement de Koudougou : Cette formation nous a permis de revisiter ce que nous faisons depuis une dizaine d'années afin de nous améliorer davantage. Parce que nous avons appris de nouvelles méthodes et pratiques et cela va contribuer à améliorer nos contenus, surtout dans le contexte actuel du Burkina.
Justin Yaméogo, journaliste à la radio Évangile développement de KoudougouIsmaël Ouédraogo, directeur de la Radio FM Femmes et développement communautaire de Arbollé : Je suis déjà satisfait d'avoir pris part à cette formation sur les genres rédactionnels. Parce que cela était plus que nécessaire du fait que par moment dans la pratique, on oublie certains aspects, d'où l'intérêt de cette formation qui nous amène à nous remémorer de ce que nous devons faire sur le terrain. Une sorte de recyclage qui était plus qu'utile même si nous pratiquons ce métier depuis une dizaine d'années. Par exemple, avant nous réalisons des interviews sans tenir compte de plusieurs aspects, et grâce à cette formation, on a découvert des méthodes plus faciles pour réaliser de bonnes interviews, et surtout qui intéresseront nos auditeurs et auditrices.
Ismaël Ouédraogo, directeur de la Radio FM Femmes et développement communautaire de ArbolléThéophile Nébié, chef de l'antenne de la radio de Sapouy : C'est vrai qu'au quotidien, nous traitons et nous diffusions, mais c'était de façon brouillonne. Mais grâce à cette formation, nous avons appris à écrire très facilement en radio et aussi retrouver très facilement des sujets de reportage, parce que cela était une difficulté pour les radios locales dans ce contexte actuel. Nous avons appris aussi les techniques pour pouvoir réaliser une très bonne interview et comment faire un très bon reportage. Ce qui va nous permettre d'aller répondre aux besoins de nos auditeurs en terme d'informations. A chaud, je vois déjà un sujet très facile que je vais réaliser sur le rôle des autorités locales. Ce sont des choses que nous pensons être des acquis pour les populations, pourtant elles ne le sont pas, parce qu'elles confondent souvent leurs rôles. Tout cela pour dire qu'avec cette formation, on va parfaire ce que nous faisons déjà depuis des années.
Théophile Nébié, chef de l'antenne de la radio de SapouyPallo Bandiri de la radio Titua de Fada : J'ai beaucoup amélioré mes connaissances sur les genres rédactionnels. C'est vrai que nous le faisons, mais renforcer les capacités des radios de proximité, je le dirai que c'est très bénéfique pour nos auditeurs et cela nous permettra de donner de bonnes informations. Parce que, dans notre contexte, c'est difficile pour les journalistes des provinces de travailler et avec la formation, nous avons appris beaucoup de nouvelles méthodes que nous pourrons mettre en pratique sur le terrain.
Pallo Bandiri de la radio Titua de FadaMonsieur Tondé de la Radio Tiligré de Koudougou : On ne finit pas de se faire former. La formation est toujours continuelle, progressive, et c'est une bonne opportunité de se recycler et d'aller recycler les autres pour un meilleur traitement et collecte des informations.
Monsieur Tondé de la Radio Tiligré de KoudougouClément Ouédraogo, journaliste de la radio de l'Amitié de Ouahigouya : On dit que le sac de l'apprentissage est toujours troué. Donc même demain, si on nous appelle pour des formations, on le fera. Parce que, la pédagogie offerte n'est pas la même par les formateurs, et à chaque fois, il y a un plus. Et ce que nous avons parcouru durant ces cinq jours nous permettra de donner un autre paysage informatique à la région du Nord. Parce que, bien vrai que nous pratiquons depuis des années, mais c'est une cuisine ou on mettait tout, et grâce à cette formation, nous allons travailler intelligemment.
Clément Ouédraogo, journaliste de la radio de l'Amitié de OuahigouyaYvette Zongo
Lefaso.net
La Fédération burkinabè de cricket est toute jeune d'abord, créée le 13 mai 2023. Toutes les opportunités sont saisies pour promouvoir la nouvelle discipline. Ibrahim Ndiaye, président de la Fédération burkinabè de cricket, en partenariat avec Mme Marjorie Guillaume, ont mis en place une Alliance francophone de cricket. La dame est une Française d'origine haïtienne, elle a été la directrice générale des sports (DGS) du ministère français des Sports. Dans cet entretien accordé à Lefaso.net, Ndiaye qui est le secrétaire général de l'alliance explique les objectifs recherchés par sa création.
Lefaso.net : Une Alliance francophone de cricket vient de voir le jour, la Fédération burkinabè de cricket en fait partie, faites-nous la genèse de sa création
Ibrahim Ndiaye : Je remercie d'ores et déjà Lefaso.net pour cette interview, c'est vraiment important pour les nouvelles disciplines que nous sommes, et que nous sommes en train de travailler pour vulgariser. L'Alliance francophone de cricket(AFC) a été créée tout récemment le 21 mars 2025. C'est une Française du nom de Marjorie Guillaume, elle est en même temps une partenaire du ministère en charge des sports du Burkina Faso, elle a eu à contacter le ministère burkinabè en charge des sports, pour demander si le cricket est pratiqué dans le pays, le ministère a répondu oui, et la dame à demander les coordonnées du président de la fédération que je suis, parce qu'elle aimerait échanger avec nous sur la discipline, voir comment aider à la développer dans l'espace francophone.
Elle a dû voir un élément de cricket sur le Burkina et la Côte d'Ivoire qui a été publié par ICC, l'International cricket concil, l'équivalent de la Fédération internationale de cricket. Effectivement elle m'a contacté, elle est la vice-présidente des associations de rassemblement de cricket en France, elle m'a dit qu'elle voudrait voir avec nous comment promouvoir le cricket dans l'espace francophone. Je lui ai répondu que c'est une bonne idée parce que nous-mêmes nous sommes là-dessus, le Burkina, le Mali et la Côte d'Ivoire.
Du reste au Burkina, nous envisagions pendant les congés avec les filles aller jouer avec nos sœurs ivoiriennes. J'ai échangé avec mes homologues malien et ivoirien, et ils ont tous été enthousiasmés par le projet. Effectivement dans l'espace francophone, principalement l'Afrique de l'Ouest, le cricket n'est pas beaucoup développé, il n'y a que le Burkina, le Mali et la Côte d'Ivoire qui le pratiquent. Dans l'espace anglophone c'est plus que ça, le Ghana, le Nigeria, la Gambie, la Tanzanie, la Sierra Leone, le Libéria, je dirai presque tous les pays du Commonwealth. À part l'Afrique de l'Ouest on peut ajouter en Afrique centrale le Cameroun. Nous avons tenu une réunion en vidéo-conférence, tout le monde est d'accord qu'il faut créer cette alliance-là.
On a mis en place un bureau, nous sommes tous d'accord que la dame est la personne la mieux placée, parce que connaissant bien les rouages des associations, elle a même été DGS du ministère français des Sports, elle a beaucoup d'ouverture, elle a l'expérience, donc on est tombé d'accord qu'elle prenne la présidence de l'AFC. Nous avons nommé deux vices présidents, la Côte d'Ivoire et le Mali, et le secrétariat général que moi-même j'assume est revenu au Burkina. Nous avons aussi une conseillère qui est une Haïtienne, un trésorier qui est un Camerounais, voilà c'est un peu ça la genèse de la création de l'AFC. La création de l'Alliance va aider à booster la discipline.
C'est Marjorie Guillaume de nationalité française qui a suggéré au Burkina, au Mali et à la Côte d'Ivoire, la création de l'Alliance francophone de cricket.Lefaso.net : Quels sont les objectifs poursuivis par la création de cette alliance ?
Ibrahim Ndiaye : Comme on l'a déjà dit, c'est pour développer la discipline, par développer, il faut comprendre beaucoup de choses, doter les pays en matériel de cricket, assurer la formation des encadreurs tels que les arbitres, les scoreurs, organiser des stages, organiser des compétitions, etc.
Lefaso.net : De nos jours, de façon générale comment on peut évaluer l'évolution du cricket en Afrique ?
Ibrahim Ndiaye : En Afrique le cricket se porte très bien, des compétitions se jouent présentement même au Nigeria pour le compte des éliminatoires du championnat de la coupe du monde, la Côte d'Ivoire même est allée jouer, les compétitions ont lieu dans toutes les zones. Le cricket est le deuxième sport le plus populaire au monde après le football, et ICC travaille à ce qu'il y ait des compétitions.
Lefaso.net : Comment comptez-vous rallier les autres pays francophones dans l'alliance ?
Ibrahim Ndiaye : Quand l'AFC va commencer à travailler, on pourra ouvrir la porte à d'autres pays, ce n'est pas seulement en Afrique, il y a la Belgique, le Canada qui sont de grands pratiquants de cricket, pour un début il fallait commencer avec un noyau. Déjà on est en train de prendre contact avec les pays comme le Niger, le Togo, le Bénin, le Sénégal, pour créer le cricket dans ces pays. Nous allons mettre en place une stratégie du développement du cricket, plus il y aura des pays, plus on va peser au niveau de la Fédération internationale de cricket.
Lefaso.net : Vous-même vous êtes le président de la Fédération burkinabè de cricket, comment se porte le cricket au Burkina ?
Ibrahim Ndiaye : Le cricket ça va au Burkina, nous sommes en train de nous développer tout doucement, nous avons déjà pu inscrire la discipline dans six régions, et nous avons actuellement six clubs au Burkina dont quatre sont à Ouagadougou, et qui sont reconnus officiellement avec des récépissés, les régions de l'Ouest, du Nord, du Centre, du Sud-ouest aussi, et de nouveaux clubs sont en train d'être créés en attendant d'avoir des récépissés.
Logo de l'AllianceAu niveau du Centre, à Ouaga, nous avons mis en place une stratégie, nous sommes allés dans les écoles primaires au nombre de quatre, de quatre lycées, et aussi dans les centres féminins de formation professionnelle. Nous misons sur le milieu scolaire, c'est le lieu privilégié pour développer une discipline, on a même déjà organisé un championnat des écoles primaires, un championnat des lycées et un championnat des filles. À terme notre objectif c'est d'avoir un championnat national avec les treize régions du Burkina.
Bientôt nous voulons organiser le championnat national, et nous sommes en train de contacter des Indiens et des Pakistanais résidant au Burkina, ils ont trois clubs à Ouaga et un autre à Bobo. L'Inde est le plus grand pays de cricket au monde. Nous sommes décidés à travailler à ce que le cricket soit parmi les dix meilleures fédérations du Burkina. Par ailleurs nous sommes en pourparlers avec les autorités du Cadastre et du ministère en charge des sports pour avoir un terrain, c'est une infrastructure sine qua none pour pratiquer une discipline sportive, dès qu'on va l'obtenir on va bien l'aménager et pratiquer la discipline selon les normes internationales.
ITW réalisée par Barthélemy KABORE
(Collaborateur)
Dans un geste fort de solidarité et d'engagement pour l'éducation, le Chef de Bataillon Ouseini ZIDA, Commandant du Centre National de Formation des VDP de Badnogo et ses hommes, réalisent une action remarquable, ce mercredi 02 avril 2025. Un jardin scolaire d'un hectare, équipé d'un forage solaire, officiellement remis aux autorités éducatives, au grand bonheur de l'école Badnogo1.
Plus qu'un simple espace agricole, ce jardin symbolise la résilience et l'espoir pour toute la communauté éducative. Mieux, il prouve l'engagement des forces combattantes, dans le soutien et le développement communautaire.
C'est en présence des élèves, des enseignants et des encadreurs pédagogiques que le ministre de l'Enseignement de Base, de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales reçoit ce don hautement symbolique. Avec une profonde émotion, il exprime toute sa reconnaissance aux Forces de Défense et de Sécurité.
Ce séjour à Badnogo est mis à profit par le ministre DINGARA, et sa délégation pour visiter un verger soigneusement entretenu, illustrant encore une fois la volonté des forces combattantes de bâtir un avenir meilleur, au-delà de leur mission première de sécurité.
DCRP/MEBAPLN.
« Nul ne disparaît lorsque son souvenir demeure dans nos cœurs » 03 avril 2002 – 03 avril 2025
Voilà 23 ans qu'il a plu à DIEU le Père Tout Puissant et Miséricordieux, de rappeler auprès de Lui sa bien-aimée :
Sarah Yargouma NANGA/ NIANGRE, décédée le 03 avril 2002.
A cette occasion, Sa Majesté le Naaba Baongo, Chef du Canton de Youga, les grandes familles NANGA, NIANGRE, WANGRE, ZOMBO, SOUGA, OUARE, ZAHONOGO, ZEBANGO à Youga, Zoaga, Zabré, Ouagadougou, Abidjan (RCI), Ethiopie, France et aux Etats-Unis…
Le Doyen d'âge Georges NANGA, fonctionnaire à la retraite à Ouagadougou ;
Les enfants : Achille, Flavien, Patrice, Éric, Agathe, Jean-Louis, Yvette, Diane et Antoine, petits-fils et petites-filles invitent dans la foi du Christ ressuscité, tous ceux qui ont connu Sarah NANGA affectueusement appelée MAMAN, à rester en union de prières pour le repos de son AME.
En ce douloureux et triste anniversaire, il est prévu des messes mémorielles pour le repos des âmes de Maman et Papa David NANGA.
PROGRAMME DES MESSES :
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles defunts reposent en paix .
Union de prière
La grande famille KI à Kassan Boopié /Toma ;
La grande famille de feu TOÉ gonzague à Kassan /Toma ;
Les familles alliées : TOÉ, PARÉ et KI à Toma et à Goin ;
L'époux KI Bernard et famille à Bobo-Dioulasso, ses frères et sœurs à Toma ;
Les enfants : Ki Etienne, KI Esaïe, KI Marthe, TOÉ Odile ;
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur enfant, épouse, mère, grand-mère, sœur : TOÉ Marie, décès survenu à Ouagadougou le 17 Mars 2025 à l'âge de 65 ans. L'inhumation a eu lieu le 19 Mars 2025 au cimetière municipal de Toma.
Ils expriment leur profonde gratitude à tous ceux et à toutes celles qui de près ou de loin ont compati à leur douleur. Ces remerciements s'adressent particulièrement à Son Excellence Monsieur Lassina ZERBO ancien Premier Ministre, Monsieur Dieudonné BONANET ancien Ministre, le personnel de la SONABEL, le Directeur Général de l'entreprise PPI et son personnel, le personnel de la Banque mondiale à Ouagadougou, les familles SANOU, KOUANDA et MILLOGO à Ouagadougou, Nouna, Poa et Bobo-Dioulasso, l'Association Sanpiè-Pan, la communauté San à Ouagadougou, les fraternités et amitiés manifestées, toute la population de Toma et les villages environnants, l'Église Sacré-Cœur de Toma.
Ils s'excusent de ne pouvoir citer tous les noms.
Ils vous informent par ailleurs qu'une messe sera dite pour le repos de son âme en l'Église Sacré-Cœur de Toma, le Samedi 29 Novembre 2025 suivie des funérailles le même jour.
Union de prières
Le Chef de Bissighin,
Les grandes familles COMPAORE et SISSAO ;
Les familles alliées OUEDRAOGO, TIENDREBEOGO et KONE ;
Réitèrent leurs sincères remerciements pour les nombreuses marques d'amitié, de sympathie, de compassion, de soutien spirituel, moral, matériel et financier à l'occasion du décès et des obsèques de leur fils, époux, père, frère, beau-frère, neveu, petit-fils, oncle, ami,
COMPAORE Franck Alain Abdoulaye,
Décédé le 9 mars 2025 à Cherasco en Italie et inhumé le 21 mars 2025 au Cimetière municipal de Gounghin.
Les remerciements s'adressent aux parents, aux voisins, à ses nombreux amis et jeunes de Pissy, à ses amis et collègues de SICOM à Cherasco en Italie, à l'association des Burkinabè de Cuneo en Italie, aux collègues des services, amis et connaissances des familles. Elles se gardent de citer de noms de peur d'en oublier.
Que le seigneur dans sa divine miséricorde vous bénisse abondamment, vous rende au centuple vos bienfaits et qu'il nous garde unis dans son amour.
Accorde-lui, Seigneur, le repos éternel et que brille à ses yeux la lumière sans déclin.
Union de prières.
inna lillahi wa inna ilayhi raji'un
03 avril 2022 - 03 2025, trois (03) ans qu'il a plus à Allah soubhana wa ta'ala de rappeler auprès de lui notre très chèr fils, frère, cousin, époux, père, BAKIONO Bagnomboe Hamed.
En ce jour anniversaire de son repos éternel,
Ses parents, frère et sœurs, son épouse Mme Bakiono/BARRO Aminata, ses enfants Babou Seydou, Dimitri Mikael, Jennifer et Zaphira Penda vous traduisent leurs reconnaissances et leurs remerciements pour vos multiples soutiens constants depuis ce dimanche 03 avril 2022. Allah seul sait !
Unions de prière pour son repos éternel
Les familles KUSIELÉ, KUSEBLÈ, YIPAALÈ, KPIELÈ, KOUOLÉ, à Dissihn-Saala, Toyaga, Benvar, Zambo (Korbè, Tovor), Koper (Piirkouon, Bené, Kpaï...) et au GHANA (Nadom, Goziir, Koglé), Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Diébougou et Gaoua ;
Son Excellence Monseigneur KUSIELÉ DABIRE Der Raphaël, Évêque du Diocèse de Diébougou ;
SOMDA Jean Marie, ancien Ministre et ancien Député à Ouagadougou ;
L'Honorable SOME Placide, ancien Député à l'Assemblée Nationale, et son épouse SOME/HIEN Mechtilde Geneviève, et leurs enfants, à Ouagadougou ;
Les oncles, tantes, grand-mères, cousins, cousines, beaux-frères, belles-sœurs, amis de la regrettée ;
Les familles METOUELÈ, KPAGNAWNÈ, BEKUONÈ ET BERWUOLÈ à Disshin Saala, Diébougou, Bobo-Dioulasso et Ouagadougou ;
Les familles BATANÈ et AYUORÉ, à Done, Dissihn, Oronkpa, Dano ;
Les Familles alliées TIEMTORÉ, SANOU, OUEDRAOGO, TAHITA à Ouagadougou, Zêmpasgo, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Nandiala et Manga ;
Les ressortissants de Saala à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Gaoua ;
Vous expriment leur profonde gratitude et leurs sincères remerciements, pour votre compassion, votre solidarité, votre amitié, votre présence physique aux différentes étapes et vos soutiens multiples et multiformes à leur endroit, suite au rappel à Dieu, le 16 mars 2025 à Ouagadougou, suivi des obsèques, funérailles traditionnelles et de l'inhumation, le 21 mars 2025 à Dissihn-Saala (IOBA) de leur fille, petite fille, nièce, tante, sœur, belle-sœur, cousine et amie : KUSIELÉ SOME Win-NI A-SAAN Roselyne Laetitia, précédemment Cadre à VISTA BANK BURKINA à Ouagadougou.
Tout en s'excusant de ne pouvoir citer tout le monde, ils adressent leurs remerciements, en particulier, aux personnalités, aux responsables des institutions, services, structures et groupes suivants :
• Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, ancien Chef de l'État ;
• Son Excellence Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE, ancien Premier ministre ;
• Monsieur Simon COMPAORE, ancien Ministre d'État et ancien Maire de Ouagadougou ;
• Monsieur KPAGNAWNÈ Serge Gnaniodem PODA, Ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, en sa double qualité ;
• Monsieur KUSIELÉ Anûuyirtole Roland SOMDA, Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l'Emploi, en sa double qualité ;
• Monsieur Rogatien PODA, Vice-Gouverneur de la BCEAO/Dakar, en sa double qualité ;
• Monsieur Seydou DIAKITE, Président du Conseil d'Administration de VISTA BANK BURKINA ;
• Monsieur Jean de Dieu SOMDA, ancien Vice-Président de la CEDEAO ;
• Les anciens Ministres du Burkina Faso ;
• Les Honorables anciens Députés à l'Assemblée Nationale ;
• Le 1er Vice-Président du MPP, sa délégation et les nombreux cadres de son parti ;
• Le Directeur Général de VISTA BANK BURKINA, le personnel fortement mobilisé et la délégation aux obsèques et aux funérailles à Dissihn-Saala ;
• Le Directeur Général de la Banque Agricole du Burkina Faso (BADF), son personnel et sa forte délégation ;
• La Direction du Lycée français St Exupéry et sa délégation ; • Monsieur Thomas VIO, Directeur Général de TOVIO ;
• Le Docteur Zakaria BOUREIMA, Directeur Général de PRAXIS à Ouagadougou ;
• Madame Awa SESSOUMA, de VISTA BANK BURKINA
• Les doyens de la communauté Dagara du IOBA à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ;
• Le Préfet et le Vice-Président de la Délégation Spéciale de Dissihn ;
• Sa Majesté KO-IB II, Chef de Canton de Dissihn ;
• Le Professeur Nayi ZONGO et le personnel de la Clinique Philadelphie ;
• Le Curé et le Père Sébastien NIKIEMA de la Paroisse St Camille de Dagnoen, à Ouagadougou ;
• Les Curés des Paroisses de Dissihn et Niégo et l'ensemble des prêtres aux obsèques ;
• Les religieuses à Ouagadougou, Diébougou, Dissihn et Kampti ;
• Le Père Simon Pierre MASSAMBA à Lisieux en France ;
• Le Père Albert KONDEMODRE à Rabat au Maroc ; • Monsieur Issaka ZABDA à Disshin ;
• La forte délégation venue de la République du Ghana ;
• La CCB St Luc et sous/CCB Ste Thérèse de l'Enfant Jésus de Wemtenga ;
• La délégation du Chef de Wemtenga ;
• L'Amicale PROMO 70 ;
• L'Amicale AJCA de la Cité de l'Avenir à Ouagadougou ;
• Les différents groupes d'amitié, de prière, d'associations de la regrettée ;
• Les voisins de Wemtenga et de Borgho à Ouagadougou ;
• Tous ceux et toutes celles qui ont fait le déplacement de Saala ;
Que Dieu vous bénisse abondamment et vous le rende au centuple !
« Elle n'est pas morte, Elle est entrée dans la vie » Ste Thérèse de l'Enfant Jésus.
Union de Prière.
PROGRAMME DES MESSES
Pour tout renseignement, veuillez contacter par email : jeanne.nebie@2ie-edu.org
Ou par téléphone : (+226) 78 77 18 12
WhatsApp : (+226) 70 23 48 45
Site web : https://www.2ie-edu.org/formations/formation-professionnelle-continue/
La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des activités, le ProSol dans sa composante 4 prévoit la construction d'un centre de transformation des produits forestiers non ligneux (Miel, Beurre de Karité, Soumbala), d'un service de foresterie communautaire et d'un périmètre maraîcher. A cet effet, il compte réaliser des ouvrages hydrauliques au profit des bénéficiaires des desdites infrastructures.
L'objectif général est la sélection d'un bureau d'études techniques pour effectuer les études géophysiques sur les sites de construction des infrastructures de 3 transformations des produits forestiers non ligneux, du service de foresterie communautaire et du périmètre maraîcher afin de déterminer les sites optimaux de réalisation de forages et maximiser ainsi le taux de réussite dans la réalisation des points d'eaux.
La participation à la concurrence est ouverte à égalité de conditions à toutes les structures remplissant les conditions énumérées dans le Dossier d'Appel d'Offres. Les prestataires intéressés peuvent obtenir le dossier d'Appel d'Offres en envoyant une demande à l'adresse BF_Inquiry@giz.de avec en objet « Dossier N°83486015_ Sélection d'un bureau d'études pour effectuer les études géophysiques et la supervision de travaux ». Date limite de soumission le 23.04.2025 à 23h59.
Le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, s'est adressé à la nation à travers un discours diffusé sur la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), ce mardi 1er avril 2025. Cette allocution a marqué le début du 2e trimestre de l'année et a été l'occasion pour le chef de l'État de faire un bilan du 1er trimestre tout en esquissant les perspectives. À l'issue de la montée des couleurs, le président du Faso a ainsi, rendu hommage aux forces combattantes, dénoncé l'impérialisme, et appelé à la vigilance sur le plan sécuritaire. « Nous sommes bien en révolution progressiste populaire », a entre autres annoncé le chef de l'État. L'intégralité de son discours ci-dessous.
Camarades,
Nous sommes le 1er avril, qui marque le début du deuxième trimestre de l'année 2025 et bien sûr la fin du premier trimestre. Je suppose que tous les chefs de bureau, chefs de service ont pu faire le bilan de ce premier trimestre et aussi se donner des perspectives pour le deuxième trimestre.
En tout état de cause, l'idée est de se sacrifier, de toujours donner le meilleur de soi-même pour le bonheur de notre peuple. J'invite tout un chacun à pouvoir se tracer de nouvelles lignes, donner le meilleur de soi-même tant au service mais aussi dans la vie courante pour que notre patrie puisse continuer de rayonner. Quant aux différentes forces combattantes sur le terrain, je tiens à leur rendre hommage ici pour l'exceptionnel travail qui a été fait tout le long du trimestre passé.
Nous avons pu progresser significativement sur le terrain, nous avons pu reconquérir des zones qui étaient sous emprise terroriste il y a 4-5 ans de cela. Nous avons pu libérer ces zones. D'autres zones sont en phase de consolidation actuellement, ce qui est donc un progrès très significatif.
Mais, il faut aussi appeler les autres forces dans les zones qui sont dans une relative accalmie à la vigilance et aux guets permanents parce que la perfidie de l'ennemi fait que lorsqu'on baisse l'attention, on peut souvent prendre des coups. J'invite donc tous ceux qui sont en posture de sécurité relative de pouvoir toujours être vigilants et ne pas se faire surprendre. Et aux autres forces vives de la nation, je les invite toutes à redoubler d'ardeur pour que 2025 soit une année couronnée de succès à tous les niveaux.
Et à la masse populaire, j'invite les gens à la vigilance parce qu'aujourd'hui, plus que jamais, les apatrides, les ennemis de la Nation sont très actifs. Du côté de la lagune, ils sont réunis depuis plusieurs jours. Leur objectif, c'est de faire vivre au Burkina Faso les événements tragiques de 1987, oubliant que les époques ont changé.
Et nous sommes sur le pied de guerre. Nous les attendons de pied ferme, leurs mercenaires et leurs actions. Et je tiens à le dire, nous serons impitoyables !
Ils peuvent continuer à rêver, mais le Burkina Faso va poursuivre. Et c'est pourquoi, depuis Ziniaré, la dernière fois, j'invitais chacun à être très vigilant, à ne pas céder à la manipulation. Comme vous pouvez le constater, leur action se résume à la désinformation, la manipulation, la subversion.
Restons sereins sur notre objectif et ne pas nous laisser détourner, parce que nous serons aussi sans état d'âme pour ceux qui vont se laisser manipuler.
Seuls ceux qui sont cupides, ceux qui veulent tout pour eux-mêmes, peuvent se faire manipuler par les apatrides.
Restons concentrés et s'il faut qu'on le dise haut et fort ici, nous ne sommes pas dans une démocratie. Nous sommes bien en révolution progressiste populaire. Il faut que tout le monde comprenne cela. Et c'est d'ailleurs plus étonnant que ceux-là qui sont censés être les intellectuels, qui ont fait l'école, peuvent imaginer qu'un pays peut se développer dans la démocratie. C'est faux ! Qu'on nous cite un seul pays qui s'est développé dans la démocratie, ce n'est pas possible. La démocratie n'est que l'aboutissement. On passe forcément par une révolution et nous sommes bel et bien en révolution. Ceux qui ne l'avaient pas compris, on le dit encore haut et fort. Il faut que tout le monde incorpore cela et notre rôle de communiquer, d'expliquer, de faire comprendre ce que c'est-ce que notre révolution, nous allons continuer à le jouer.
Donc, cette question de démocratie ou de libertinage d'action ou d'expression, n'a pas sa place. Je l'ai dit une fois, autant que vous pensez que vous êtes libre de parler et d'agir, l'autre est libre de parler et d'agir également. Et là, nous déboucherons à une société de désordre.
Et comme d'ailleurs nous sommes en pleine célébration des journées d'engagement patriotique et de participation citoyenne, dont le thème est « l'ordre et la discipline ». On ne fait pas de révolution dans le désordre, c'est impossible. Et nous allons faire régner l'ordre et la discipline pour que nous puissions progresser. Parce que les réformes sociales, économiques, politiques, idéologiques ont besoin d'ordre et de discipline. Et chacun a son rôle à jouer.
Appropriez-vous donc la révolution parce que beaucoup de gens, depuis deux ans maintenant, ont embarqué dans le bateau par opportunisme. Nous sommes en train de surfer sur des vagues géantes. Nous sommes dans la tempête, nous sommes dans des vents de face très forts. Et ces gens-là ne pourront jamais rester dans la barque. Au fur et à mesure, ils vont tomber à l'eau et vous les verrez. Mais nous allons poursuivre parce que notre objectif, c'est de trouver les eaux calmes et de pouvoir naviguer paisiblement. Lorsqu'on va quitter la tempête, sur les eaux calmes, je pense que nous allons surfer sans problème.
Donc, j'invite tout le monde à la vigilance parce que l'ennemi sait recruter et il recrute encore des traîtres. Pas plus qu'il y a quelques jours, des traîtres ont été arrêtés ; et qui j'appelle traîtres : ce sont ceux-là qui sont parmi nous, qui continuent de travailler, d'être des agents pour des ambassades des pays impérialistes implantées au Burkina Faso. Certains ont été arrêtés et nous poursuivrons pour démasquer d'autres.
Ils sont là dans notre administration ; ils sont là dans les organisations de sociétés civiles ; ils sont là dans les organisations politiques et ils manipulent les autres pour les amener sur des chemins contraires au progrès de notre Patrie. Et c'est lorsqu'on les arrête qu'on se rend compte qu'ils sont effectivement des agents de ces pays impérialistes. Restons vigilants parce que notre révolution ne plaît pas à beaucoup de personnes !
Ces valets locaux et ces sous-préfets qui sont là à exécuter les ordres de leur maître, croyant pouvoir mettre fin à notre révolution, qu'ils comprennent que nous avons pris toutes les mesures et je le dis une fois de plus, nous serons impitoyables et sans état d'âme face à ceux-là qui pensent pouvoir se mettre au travers du développement de notre Patrie. Nous allons poursuivre notre révolution.
Nous allons développer nos infrastructures dans les secteurs de la santé, de l'éducation, et des routes. Nous allons développer notre industrie, transformer ce que nous voulons et consommer ce que nous avons transformé.
Camardes,
Restons concentrés, restons vigilants, traçons-nous des sillons pour le trimestre à venir et pour la suite de l'année et nous resterons sur ce chemin de la victoire. Nous continuerons de combattre sur le terrain, à reconquérir nos différentes zones. Je puis vous assurer que le progrès qui est fait, les terrains reconquis au cours de ce premier trimestre sont d'ordre stratégique et cela nous a permis d'aller nous implanter jusqu'à la frontière. Et ça, c'est très remarquable. Nous allons poursuivre dans ce sens, zone par zone, étape par étape, pour nettoyer le territoire et reconquérir l'entièreté de notre pays.
Je vous souhaite donc très bonne chance, bonne semaine, un bon trimestre. Et soyez ceux-là aussi qui véhiculent notre idéologie au sein de la masse populaire.
Dieu bénisse notre chère Patrie !
La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons
Dans une adresse à la nation diffusée sur la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) ce mardi 1er avril 2025, le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a appelé le peuple burkinabè à s'approprier pleinement la révolution en cours. Il a dénoncé l'opportunisme de certaines personnes qui, selon lui, ont embarqué dans le processus sans véritable engagement. « Beaucoup de gens, depuis deux ans maintenant, ont embarqué dans le bateau par opportunisme », a-t-il affirmé, avant d'illustrer la situation par une métaphore maritime.
« Nous sommes en train de surfer sur des vagues géantes. Nous sommes dans la tempête, nous sommes dans des vents de face très forts. Et ces gens-là ne pourront jamais rester dans la barque. Au fur et à mesure, ils vont tomber à l'eau et vous les verrez », a confié le président du Faso. Toutefois, il a réaffirmé sa détermination à poursuivre la lutte jusqu'à ce que la stabilité soit atteinte : « Notre objectif, c'est de trouver les eaux calmes et de pouvoir naviguer paisiblement ».
Le chef de l'État a également mis en garde contre les actions de l'ennemi, qui continue, selon lui, de recruter des traîtres au sein de la nation. « Pas plus qu'il y a quelques jours, des traîtres ont été arrêtés », a-t-il déclaré, précisant que ces individus sont souvent des agents à la solde de puissances étrangères. Il a dénoncé leur infiltration dans différents secteurs : « Ils sont là dans notre administration ; ils sont là dans les organisations de sociétés civiles ; ils sont là dans les organisations politiques et ils manipulent les autres pour les amener sur des chemins contraires au progrès de notre Patrie ».
Le président a insisté sur la nécessité d'une vigilance accrue, affirmant que la révolution en cours, dérange de nombreux acteurs extérieurs et leurs relais locaux. « Notre révolution ne plaît pas à beaucoup de personnes ! ». Il a par conséquent averti que le gouvernement ne fera preuve d'aucune clémence envers ceux qui complotent contre le pays. « Nous avons pris toutes les mesures et je le dis une fois de plus, nous serons impitoyables et sans état d'âme face à ceux-là qui pensent pouvoir se mettre au travers du développement de notre Patrie ».
En tout état de cause, le Capitaine Ibrahim Traoré a réaffirmé son engagement à mener la révolution jusqu'à son terme, malgré les oppositions et les turbulences.
Hamed Nanéma
Lefaso.net
Le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a exhorté chaque Burkinabè sur la nécessité du sacrifice et du dépassement de soi. C'était lors de son allocution diffusée sur la RTB, ce mardi 1er avril 2025. « L'idée est de se sacrifier, de toujours donner le meilleur de soi-même pour le bonheur de notre peuple ». Il a ainsi invité tous les citoyens à adopter une nouvelle dynamique de travail et d'engagement, tant dans leurs fonctions que dans leur vie quotidienne, afin de contribuer à l'épanouissement de la nation.
Le chef de l'État a également rendu un hommage appuyé aux forces combattantes engagées sur le terrain, saluant leur bravoure et leur efficacité. « Je tiens à leur rendre hommage ici pour l'exceptionnel travail qui a été fait tout le long du trimestre passé », a-t-il déclaré. Il a souligné les avancées significatives enregistrées dans la lutte contre le terrorisme, notamment la reconquête de zones qui étaient sous emprise ennemie depuis plusieurs années. « Nous avons pu progresser significativement sur le terrain, nous avons pu reconquérir des zones qui étaient sous emprise terroriste il y a entre 4 et 5 ans de cela. Nous avons pu libérer ces zones », a présenté le président du Faso.
Cependant, il a tenu à rappeler que la vigilance restait de mise, même dans les zones où la situation semble plus calme. Il a mis en garde contre la menace persistante de l'ennemi, qui pourrait surprendre. « La perfidie de l'ennemi fait que lorsqu'on baisse l'attention, on peut souvent prendre des coups », a-t-il alerté. Il a donc exhorté toutes les forces de défense et de sécurité à maintenir un état d'alerte permanent et à ne jamais se laisser surprendre.
Le Capitaine Ibrahim Traoré a de ce fait, lancé un appel aux forces vives du pays, les encourageant à redoubler d'efforts pour que l'année 2025 soit marquée par des succès dans tous les domaines. « Je les invite toutes à redoubler d'ardeur pour que 2025 soit une année couronnée de succès à tous les niveaux ».
Hamed Nanéma
Lefaso.net
Inaugurée en novembre 2024, la crèche de l'université Norbert Zongo de Koudougou a accueilli ses premiers pensionnaires en février 2025. Réalisé par la Fondation Go Paga, grâce à l'appui financier de Coris Bank International, l'établissement est un véritable exutoire pour les étudiantes mères. Longtemps confrontées à l'absence d'une crèche, nombre d'entre elles étaient contraintes d'amener leurs enfants en classe pendant les cours.
Lundi 24 mars 2025. Il est 16h à l'université Norbert Zongo. Après une dure journée, Agueratou Tall, étudiante en L2 lettres modernes, est impatiente de récupérer son enfant à la crèche. Avant, elle doit montrer patte blanche, en présentant la carte scolaire du petit, âgé de deux ans. C'est la règle. Quand elle aperçoit Ridwane Trésor arriver aux bras d'une des monitrices, le regard de la jeune mère s'illumine. Elle l'enlace d'une étreinte affectueuse, puis direction Réo. C'est dans cette ville distante d'une quinzaine de kilomètres de Koudougou, la cité du cavalier rouge, que vit la jeune étudiante et son époux.
Une bouée de sauvetage …
Si Agueratou a inscrit son enfant à la crèche de l'université, c'est parce qu'elle n'a personne d'autre pour s'en occuper. Elle l'emmenait en cours, comme elle a fait avec son fils aîné, quatre ans plutôt. Une situation intenable qui lui a coûté deux années blanches, car il lui était difficile de jongler entre les études et la garde de son enfant. « Cette crèche est la bienvenue, car nous avons l'esprit tranquille lorsque nous suivons les cours. Nous savons que nos enfants ne craignent rien », confie-t-elle, un sourire timide illuminant son visage.
Les enfants sont réunis ici sous ce hangar à leur arrivée ce mercredi matinAida Ouédraogo, étudiante en Licence 3 de Sciences économiques et de gestion, partage le même soulagement. Elle dit avoir inscrit son enfant à la crèche afin de pouvoir mieux suivre les cours, préparer les devoirs et les concours de la fonction publique. « Avant l'existence de la crèche, je préférais rester à la maison avec l'enfant puisqu'il dérangeait beaucoup en classe. À cause de cela, j'ai repris la Licence 1 en 2023. Je ne pouvais pas suivre les cours, encore moins les travaux dirigés. Mais, depuis que j'ai inscrit mon enfant à la crèche, je note de nombreux changements. Il arrive petit à petit à chanter et à compter. Il parle un peu mieux le français », témoigne la jeune étudiante, dont le mari en fin d'études de géographie est toujours en quête d'emploi.
Contrairement à ces deux étudiantes mères, Fernandette Ouédraogo, étudiante en Licence 3 Linguistique, a inscrit son fils Nolan, 2 ans et demi, pour l'aider à surmonter un retard de langage. « Jusqu'à présent, il ne sait pas dire maman ou papa. Souvent, quand tu l'appelles, il ne réagit pas à son prénom. J'ai consulté un pédiatre qui m'a conseillé de l'amener dans un lieu où se trouvent d'autres enfants. Je l'ai donc inscrit ici. Auparavant, il n'aimait pas jouer avec les autres enfants. Mais à présent, ça va un peu. », note la jeune mère.
Fernandette Ouédraogo, étudiante en Linguistique a inscrit son enfant à la crèche à cause d'un retard de langage… pour “l'égalité des chances et contre le stress”
Pour le président de l'université Norbert Zongo, Pr Issa Moumoula, l'importance de cette crèche n'est plus à démontrer. À l'en croire, elle offre une égalité des chances entre filles et garçons vis-à-vis de la poursuite des études à l'université. « Quand on prend un couple d'étudiants, avec une étudiante mère, le jeune homme a toutes les chances d'aller suivre ses cours. La garde de l'enfant revient entièrement à la maman, qui peine à suivre ses cours. La crèche offre donc une certaine égalité de chance. Et d'un point de vue psychologique, je dirais que la crèche réduit aussi le stress et l'anxiété. Quand la mère est assurée que l'enfant est dans de bonnes conditions, elle a vraiment toute sa tête pour suivre correctement ses études en classe », note le président Moumoula, le tout premier professeur titulaire en Psychologie au Burkina.
Un havre de paix et d'apprentissage
D'une capacité d'accueil de 60 nourrissons, la crèche de l'université Norbert Zongo est conforme aux normes nationales et même internationales. Elle offre aux pensionnaires un environnement stimulant pour leur développement social et émotionnel. Si la crèche est tant appréciée des étudiantes, c'est en grande partie grâce au travail qu'abattent les monitrices, des professionnelles reconnues pour leur patience, douceur, capacité d'écoute et bonne humeur. Réparties dans les trois unités d'accueil que compte la crèche, ces six monitrices ont un quotidien rythmé par la mise en place d'activités conçues pour stimuler le développement psychomoteur, cognitif et langagier des tout-petits.
Farida Natacha Tapsoba, la responsable de la crèche« Les différentes activités proposées aux enfants sont la motricité fine, la motricité globale, les activités d'éveil au langage à travers les chants, la poésie et la comptine. Il y a un bac à sable et une aire de jeux où les enfants peuvent jouer à du trampoline et au basket. Et puis, il y a les activités de vie pratiques qui consistent à apprendre à l'enfant à vivre en société : comment s'identifier, savoir dire son nom, dire merci, dire pardon, etc. », explique Farida Natacha Tapsoba, la responsable.
De la panique au tollé
La crèche de l'université Norbert Zongo a une histoire, qui remonte au 2 mars 2023. Une panique s'empare des étudiants, après qu'une salamandre est tombée du toît de la salle polyvalente du conseil régional, qui sert de salle pédagogique à l'université.
« Il y avait des enfants. Il s'en est fallu de peu pour que ce jour-là, on assiste à un drame. Cela m'a été rapporté. Déjà, des enseignants n'admettaient pas les étudiantes avec des bébés à leurs cours. Je me suis dit qu'il était temps de prendre une note pour rendre cela officiel. », se remémore le président de l'université.
Sur l'aire de jeu de la crèche, on trouve une balançoire, un trompoline et un panier de basketCette note d'information qui interdit à toute personne accompagnée d'un nourrisson ou d'un enfant, l'accès aux salles de cours, travaux dirigés, travaux pratiques et évaluation, a fait couler beaucoup d'encre et de salive, à l'époque des faits. Mais le Pr Moumoula s'est défendu en arguant que l'un des objectifs était de protéger les enfants des dangers potentiels en classe. « Les enfants étaient exposés. Il y avait des risques de tous ordres. Il y en a qui jouaient à mettre les mains dans les prises… Beaucoup n'ont même pas compris les termes de cette note. Ils ont pensé qu'une fois sur place à l'université, ils trouveraient des sentinelles au niveau des différentes entrées pour refouler les étudiantes mères ».
C'est dans cette atmosphère tendue que le président de l'université est auditionné par la commission Genre de l'Assemblée législative de transition qui tenait à comprendre les motivations d'une telle note. « J'avais fait savoir que c'était une prise de responsabilité qu'il fallait faire. Je ne regrette pas d'avoir pris la décision. Je pense avoir été compris par la commission ».
La crèche favorise l'égalité des chances, selon le Pr Abdou Moumoula, président de l'université Norbert ZongoGo Paga et Coris Bank International à la rescousse
C'est dans ce tumulte que l'université, à la recherche de solutions, entra en pourparlers avec des acteurs privés de la ville de Koudougou, qui souhaitent apporter leur contribution à la problématique liée à la garde des enfants des étudiantes mères. Déjà sur le front de l'autonomisation et l'épanouissement des familles et des FDS et des VDP tombés au front, l'ONG Go Paga, tel un phare dans la tempête, décide de jouer sa partition, avec le soutien financier de Coris Bank International.
Une commission est rapidement mise en place. Elle est composée de représentants de l'université, du Centre régional des œuvres universitaires de Koudougou, des Sapeurs-pompiers, des étudiants. A l'issue des différentes rencontres de la commission, un site a été choisi et la première pierre posée. « Nous sommes restés en contact avec l'ONG Go Paga depuis le début de la construction jusqu'à l'achèvement de l'infrastructure », témoigne le Pr Moumoula.
La crèche a été inaugurée le 21 novembre 2024“L'université ne participe pas financièrement à la gestion de la crèche”
Pour le moment, l'université Norbert Zongo, à en croire son vice-président, ne participe pas financièrement à la gestion de la crèche. Toutefois, à travers la vice-présidence chargée de la professionnalisation et des relations université-entreprise, elle apporte sa contribution au bon fonctionnement de l'établissement.
« Les universités ne sont pas préparées à gérer des crèches. C'est la toute première expérience que nous avons dans notre pays, qu'une crèche soit logée dans une université. Ce n'est donc pas l'université qui gère directement la crèche. C'est la fondation Go Paga qui s'occupe de la gestion. Nous, nous l'appuyons à travers justement le soutien technique et la prise en charge de certaines charges, par exemple, le nettoyage, le gardiennage, la maintenance de l'électricité et de la plomberie. On peut dire que c'est Go Paga qui gère la crèche avec l'appui de l'université », a laissé entendre le Pr Mahamoudou Oubda.
Dr Mahamoudou Oubda, vice-président chargé de la professionnalisation et des relations université-entreprise à l'UNZ305 étudiantes mères recensés à l'université Norbert Zongo
Le ministère en charge de l'enseignement supérieur pourrait définir à l'avenir le canevas exact de gestion de cette crèche ou de celles prévues dans les universités publiques. Pour l'instant, le Pr Moumoula a laissé entendre que les réflexions se poursuivent pour mettre en place un modèle économique viable afin que la crèche puisse s'autofinancer. La capacité d'accueil de la crèche étant limitée à 60 places, il est temps de penser à des perspectives d'extension, car un recensement initié par la vice-présidence chargée de la professionnalisation et des relations université-entreprise, en collaboration avec les délégués des promotions, a permis de dénombrer 305 nourrissons de 3 mois à 3 ans à l'université Norbert Zongo.
Appel aux bonnes volontés
En attendant, la crèche a des besoins en termes de sécurité, qui sont en cours d'être réglés, à en croire la gestionnaire. Cela concerne l'installation des caméras et d'alertes sonores. La crèche envisage également d'introduire des activités d'arts plastiques. L'université reste ouverte aux potentiels donateurs à l'image de la directrice de la Générale de la gastronomie ou des étudiants de l'Institut universitaire de technologies qui ont déjà fait parler leur cœur.
A l'image de l'étudiante Aida Ouédraogo, des centaines d'étudiantes mères espèrent une extension de la crèche afin de permettre au plus grandMême si le tarif en vigueur (5000 F à l'inscription et 7 500 F par mois par enfant) est abordable, le président de l'université reconnaît qu'il reste inaccessible à certaines étudiantes. Il a confié que l'université travaille à nouer des partenariats avec certaines bonnes volontés qui pourraient éventuellement parrainer des enfants pour une ou deux années académiques, afin de multiplier les chances de certaines étudiantes de pouvoir suivre sereinement les cours et éviter les décrochages académiques.
Fredo Bassolé
Lefaso.net
Koudougou, 28 mars 2025 - La salle de conférence du Conseil régional du Centre-ouest a abrité le vendredi 28 mars 2025 un atelier de restitution des conclusions de la COP 29, organisé par la Croix-Rouge burkinabè en collaboration avec le Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (SP/CNDD). Cette rencontre visait à expliquer les décisions de cette conférence internationale sur le climat et ses implications pour le Burkina Faso.
L'atelier a connu la participation du président du comité provincial de la Croix-Rouge du Boulkiemdé, de la représentante de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge (FICR) et du représentant du secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable (CNDD). Leurs interventions ont été suivies d'échanges nourris entre les participants venus des différentes structures concernées.
Les acquis de la COP 29 pour le Burkina
La conférence de Bakou a enregistré plusieurs avancées significatives. Parmi celles-ci, l'engagement des pays développés à revoir à la hausse leur soutien financier aux nations vulnérables dépasse désormais le seuil symbolique des 100 milliards de dollars annuels. Autre progrès notable : la clarification des règles du marché carbone dans le cadre de l'Article 6 de l'Accord de Paris, ce qui ouvre des perspectives intéressantes pour le Burkina Faso en matière de projets de compensation carbone.
Le Fonds pertes et dommages, créé lors de la COP 27, devrait enfin devenir opérationnel. Ce mécanisme est important pour les pays africains comme le Burkina qui subissent de plein fouet les effets du changement climatique, avec des phénomènes de plus en plus fréquents de sécheresses et d'inondations.
Des retombées concrètes pour le Centre-ouest
Les décisions prises à Bakou auront des implications directes pour la région du Centre-ouest. Les participants ont particulièrement insisté sur les projets de construction de barrages et de systèmes d'irrigation pour faire face aux sécheresses récurrentes. Les programmes de reboisement, essentiels pour lutter contre l'avancée du désert, pourraient également bénéficier de ces nouveaux financements climatiques.
La question de l'accès aux fonds climatiques internationaux a fait l'objet de débats animés. Les acteurs locaux ont souligné la nécessité de simplifier les procédures pour permettre aux communes et aux organisations de la société civile de bénéficier plus facilement de ces ressources.
Préparer dès maintenant la COP 30
L'atelier a également servi de cadre pour préparer la participation du Burkina Faso à la prochaine conférence climatique prévue en 2025 à Belém, au Brésil. Les organisateurs ont insisté sur l'importance d'une mobilisation en amont et de façon concertée de tous les acteurs pour porter efficacement les priorités nationales.
La qualité des échanges et la pertinence des interventions ont été saluées par les participants comme par les organisateurs. Reste maintenant à transformer ces discussions en actions concrètes pour renforcer la résilience des populations du Centre-ouest face aux défis climatiques.
La Croix-Rouge burkinabè a réaffirmé son engagement à accompagner ce processus, en collaboration avec l'ensemble des partenaires techniques et financiers. L'atelier s'est achevé sur une note d'espoir, avec la conviction partagée que les décisions de la COP 29 pourraient marquer un tournant dans la lutte contre les effets du changement climatique au Burkina Faso.