Das Friedensabkommen zwischen der kolumbianischen Regierung und den FARC-Rebellinnen und -Rebellen befindet sich auf der Zielgeraden. Präsident Juan Manuel Santos sieht den »vollständigen Frieden« für sein Land als erreichbar an. Mit dem Beginn von Verhandlungen mit der zweiten, kleineren Guerilla-Gruppe ELN könnte die Phase der Teilabkommen abgeschlossen und der Weg für eine umfassende Befriedung des Landes nach über 50 Jahren Bürgerkrieg frei werden. In der Bevölkerung scheint sich allerdings Pessimismus breitzumachen: Umfragen zufolge sind 75 Prozent der Bürgerinnen und Bürger mit der Art der Verhandlungsführung ihres Präsidenten unzufrieden. Kolumbien und seine Regierung stehen vor den immensen Herausforderungen eines komplizierten Friedens, der sich nicht in einem anspruchsvollen Programm der Demobilisierung, Entwaffnung und Reintegration der Rebellinnen und Rebellen erschöpfen kann. Es sind auch die Kriegsursachen anzugehen, die Landbesitzstrukturen und die fehlende politische Teilhabe. Und nicht zuletzt müssen die Opfer der Gewalt in der Post-Konflikt-Gesellschaft eine gebührende Anerkennung erfahren. All dies sind Aufgaben, die das Land nur mit umfassender Unterstützung aus dem Ausland wird bewältigen können.
You can read here the article on the Cyprus Question written by Research Fellow of ELIAMEP and Assistant Professor at the Department of Political Science, Bilkent University, Dr. Ioannis N. Grigoriadis. This commentary was published in Kathimerini on 12 July 2016.
Die EU betritt rechtlich und politisch Neuland, nachdem die Briten per Referendum entschieden haben, die Union zu verlassen. Erstmals könnte der Austrittsartikel 50 des EU-Vertrags angewendet werden. Schon jetzt zeigt sich, dass ein Austritt nicht einfach die Kehrseite des Beitritts sein kann, weder prozedural noch politisch. Die verbleibende EU-27 wird eine »Austrittsdoktrin« entwickeln müssen, in der sie definiert, welche Spielregeln für den Umgang mit Großbritannien gelten, sobald das Land seine EU-Mitgliedschaft aufkündigt. Denn Artikel 50 lässt viel politischen Spielraum, um den hochkomplexen Prozess zu gestalten, durch den das Vereinigte Königreich aus der Mitgliedschaft entlassen, seine Neuverbindung zur EU ermöglicht und das Vertragswerk für eine EU-27 angepasst wird. Dabei trifft der Brexit eine krisengestresste und orientierungslose Union. Nötig ist eine Erneuerung der Integration, die in den Mitgliedstaaten und bei deren Rolle im EU-System ansetzen sollte.
Le Comité fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) a rejeté la perspective d’une grande coalition gouvernementale avec le Parti populaire (PP). Quelles sont les options politiques qui s’offrent désormais à Mariano Rajoy ? Son investiture est-elle compromise par la décision du PSOE ?
Toutes les options sont ouvertes. Une nouvelle dissolution reste l’alternative la plus difficile, mais il ne faut pas l’écarter dans la mesure où les différentes formations politiques, issues des dernières élections législatives du 26 juin 2016, ne parviendraient pas à dégager une majorité. C’est une hypothèse d’autant plus crédible que les rapports de forces politiques actuels sont quasiment identiques à ceux des élections du mois de décembre 2015, qui n’avaient pas permis de construire une coalition stable. Si les lignes rouges adoptées par les uns et les autres se répètent, la situation ne pourra être réglée que par une nouvelle dissolution.
Cependant, le président du gouvernement sortant Mariano Rajoy pourrait essayer de trouver une porte de sortie en constituant une « unité des droites ». Cela pourrait se traduire par un compromis entre le Parti populaire de Mariano Rajoy, et le parti émergent de centre-droit Ciudadanos. Cette coalition pourrait éventuellement être élargie à des petits partis régionalistes, indépendantistes et libéraux tel que la Coalition canarienne, le Parti démocratique de Catalogne ou le Parti nationaliste basque.
Pour le moment, Mariano Rajoy n’a pas travaillé cette voie. En effet, le responsable du parti Ciudadanos, Albert Rivera, que Mariano Rajoy doit rencontrer le mardi 12 juillet, a annoncé être favorable à un accord mais pas à n’importe quelles conditions. Il ambitionne une refondation de la démocratie espagnole, afin d’éviter les scandales de corruption ayant émaillé la vie politique, et également une relève générationnelle à la tête du Parti populaire. Ces deux conditions expliquent la réticence de Mariano Rajoy à entrer en négociations avec Albert Rivera.
La décision du Parti socialiste ouvrier espagnol vise pourtant à l’y contraindre. En perte de vitesse par rapport aux dernières élections, le principal parti d’opposition ne souhaite jouer les béquilles du Parti populaire au risque de connaitre un destin similaire à celui du Pasok en Grèce.
Finalement, si tous les partis politiques maintiennent, comme après les élections législatives du 20 décembre 2015, leurs positions et leurs interdits, il n’y aura pas d’accord possible et les électeurs espagnols seront de nouveau conviés à des élections. Mais y compris dans le contexte actuel, avec un PSOE qui refuse toute alliance avec le Parti populaire, Mariano Rajoy peut espérer former une coalition avec les autres partis politiques de la famille libérale.
L’Espagne est partagée entre 4 forces politiques différentes. Pourquoi les divisions politiques sont-elles si profondément ancrées ? Malgré les scandales de corruption, comment comprendre la longévité des deux principaux partis politiques ?
Cette configuration politique est toute à fait nouvelle. Depuis le rétablissement de la démocratie en Espagne, deux partis politiques ont dominé la vie politique : un parti du centre-droit, l’Union du centre démocratique dans un premier temps, puis le Parti populaire, et au centre gauche, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Jusqu’aux élections législatives de décembre 2015, ces deux formations politiques bénéficiaient de 60 à 70 % de la représentation parlementaire. Ce n’est plus le cas depuis le 20 décembre qui a marqué l’éclatement des forces politiques.
Les divisions politiques sont le résultat de la crise économique et sociale. Le mécontentement est fort. Le chômage reste important. Salaires et couverture sociale ont été érodés. Les scandales de corruption qui ont frappé les deux partis de gouvernement participent également à la grogne sociale. Aujourd’hui, ces deux partis ne représentent plus qu’un peu plus de la moitié des sièges du parlement. Quant aux partis indépendantistes, autonomistes et / ou régionalistes, ils ont toujours existé. Il se trouve que le contexte politique leur est actuellement favorable dans la mesure où les deux partis traditionnels sont moins dominants qu’autrefois.
Barack Obama a félicité l’Espagne pour se progrès économiques lors de sa visite diplomatique le dimanche 10 juillet. L’embellie économique est-elle solide et durable ? Comment comprendre que parallèlement, l’Espagne soit menacée de sanctions par la Commission européenne ?
Barack Obama souhaite effectivement qu’un gouvernement espagnol pérenne se forme dans les meilleurs délais. En effet, l’Espagne constitue pour les Etats-Unis un « porte-avion » géopolitique situé entre l’Europe et l’Afrique. Divers accords ont été signés depuis 1953, puis élargis en 1988, 2011 et 2015, permettant d’intégrer l’Espagne dans le dispositif du bouclier anti-missile et de positionner des forces américaines sur le territoire espagnol en vue d’une intervention rapide en Afrique. Cette ambition stratégique suppose logiquement l’existence d’un gouvernement stable politiquement et économiquement.
En ce qui concerne la situation économique, l’Espagne est en train de sortir du tunnel dans lequel elle se trouvait il y a quelques années. Le pays a renoué avec une croissance à 3 %, l’une des plus dynamiques d’Europe. Le chômage s’est réduit même s’il demeure à un niveau élevé puisqu’il concerne 20 % de la population en âge de travailler. Les élections approchant, la politique de rigueur budgétaire souhaitée par Bruxelles n’a pas été respectée par le gouvernement de Mariano Rajoy. La dette publique s’est alourdie ces derniers mois et la menace des sanctions doit donc être comprise dans ce contexte-là.
As the world’s technological revolution proceeds, the United Nations can benefit immensely from a plethora of technologies to assist its peace operations. Fortunately, significant progress is being made. The UN has adopted a strategy for technology and peacekeeping and is showing the will and the means to implement it. New concepts, such as “technology-contributing countries” and “participatory peacekeeping” through new information technology, can improve peace operations. New technologies can also help UN field workers “live, move, and work” more effectively and safely, creating the possibility of the “digital peacekeeper.”
This report provides an overview of technological capabilities and how they are being used, explores progress to date and key challenges, and offers a set of practical recommendations. These recommendations include several general principles, such as to:
Beyond these general principles, it proposes ideas for new activities and processes:
This paper is part of the Providing for Peacekeeping series.
You can read here the article on the attempt to change the Greek electoral law, which was written by Professor George Pagoulatos. The commentary was published on 10 July 2016 in the Sunday edition of Kathimerini and is available in Greek.
Associate Professor at the University of Athens and Senior Research Fellow at ELIAMEP Dimitri A. Sotiropoulos explained on EU Observer how the third bailout is implemented by the Greek government. The article was published on 5 July 2016 and is available here.