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Diplomacy & Defense Think Tank News

Culture, Le Palazzo Braschi accueille une exposition sur Artemisia Gentileschi

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 28/11/2016 - 01:00
Du 30 novembre au 8 mai 2017, le Palazzo Braschi de Rome accueille une exposition dédiée au peintre italien du XVII° siècle, Artemisia Gentileschi.

Culture, Saatchi Gallery : d'une génération à l'autre

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 28/11/2016 - 01:00
Du 30 novembre au 28 février 2017, la Saatchi Gallery à Londres organise une exposition intitulée "Painter's Painters" afin de célébrer les œuvres de peintres contemporains qui ont inspiré la nouvelle génération d'artistes.

Culture, Musée du Prado : maître Mateo et la cathédrale de Compostelle

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 28/11/2016 - 01:00
Du 29 novembre au 26 mars 2017, le musée du Prado à Madrid accueille une exposition sur maître Mateo, sculpteur et architecte du 12ème siècle. Pour la première fois, l'ensemble de ses œuvres, et notamment ses travaux pour la cathédrale de Compostelle, seront exposés.

Culture, Brussels Cinema Days

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 28/11/2016 - 01:00
Du 30 novembre au 4 décembre se tiennent au BOZAR de Bruxelles les journées du cinéma. Le festival propose une vingtaine de films et réunit une trentaine de personnalités, en mettant à l'honneur le cinéma européen.

Culture, Les Marchés de Noël en Europe

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 28/11/2016 - 01:00
Les marchés de Noël ont ouvert à travers l'Europe. De Londres à Bruges, de Strasbourg à Genève, de Nuremberg à Bologne, de Varsovie à Salzburg, qu'ils soient traditionnels ou plutôt romantiques, les marchés de Noël ouvrent la période des fêtes de fin d'année

Emissionsreduzierung weltweit: Zwischen wirtschaftlichem Kalkül und nationalem Prestige

Konrad Adenauer Stiftung - Mon, 28/11/2016 - 00:00
Wie denken die vier größten CO2-Emittenten (und Unterzeichner des Pariser Klimaabkommens) China, Indien, Russland und USA über das Thema Emissionsreduzierung?

Präsidentschaftswahl 2017 in Frankreich: François Fillon gewinnt Vorwahl

Konrad Adenauer Stiftung - Mon, 28/11/2016 - 00:00
Über 2,8 Mio. Franzosen küren den Ex-Premierminister zum Kandidaten der Républicains. Er steht für einen strikten wirtschafts- und sozialpolitischen Reformkurs.

Nordafrikas säkulare Zivilgesellschaften

Konrad Adenauer Stiftung - Mon, 28/11/2016 - 00:00
Seit 2011 befindet sich die arabische Welt im Umbruch. Neben einem konfliktreichen Prozess der Neuausrichtung der regionalen Ordnung mit unmittelbaren Folgen für Europa finden in den Ländern Nordafrikas und des Nahen Ostens innenpolitische Auseinandersetzungen um die künftige Ausgestaltung der Staats- und Gesellschaftsordnungen statt. Die vorliegende Studie stellt jene zivilgesellschaftlichen Akteure in den Staaten Nordafrikas in den Mittelpunkt der Analyse, die sich für universelle Werte und Normen, für Rechtsstaatlichkeit, für Partizipation und Säkularismus, kurz für Demokratie einsetzen.

Emissionsreduzierung weltweit

Konrad Adenauer Stiftung - Mon, 28/11/2016 - 00:00
Ergebnisse einer vergleichenden Expertenbefragung in China, Indien, Russland und den USA

Trauer um Peter Hintze: Streitbarer Christ und aufrichtiger Demokrat

Konrad Adenauer Stiftung - Sun, 27/11/2016 - 00:00
Am 26. November 2016 erliegt unser Vorstandsmitglied und Bundestagsvizepräsident, Peter Hintze, einem Krebsleiden.

Faillite du sud-coréen Hanjin Shipping : faut-il craindre l’effet domino ?

IRIS - Fri, 25/11/2016 - 17:15

La 12ème édition des Assises de l’économie de la mer qui s’est tenue à La Rochelle les 8 et 9 novembre 2016 a vu naître une grande émulation de tous les acteurs présents. Appelant de ses vœux la création d’une task force maritime pour donner à la France les moyens de devenir la puissance des mers qu’elle devrait être, Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président du Cluster maritime français, a galvanisé le public. Pour la première fois, cet événement a reçu la visite du chef de l ’Etat. Le Président de la République, François Hollande, a en effet soutenu l’initiative, ce qui a fini de convaincre l’audience des Assises du bienfondé et de l’urgence de la proposition de M. Moncany de Saint-Aignan.

Les conférences et interventions se succèdent. Elles mettent en avant les capacités techniques « exceptionnelles » des entreprises françaises, le « professionnalisme que le monde nous envie » des marins français, de même que la « formidable » géographie de la France et de ses territoires d’outre-mer (deuxième zone économique exclusive du monde avec 11,03 millions de km2, derrière les Etats-Unis avec à peine 0,32 millions de plus). Une ombre plane cependant sur l’économie maritime mondiale, celle de la déliquescence du fret maritime.

Si les acteurs mondiaux de cette activité étaient déjà particulièrement inquiets, l’effondrement du géant sud-coréen Hanjin Shipping a eu l’effet d’une bombe. Au début du mois de septembre, devant le refus des créditeurs du septième armateur mondial de l’aider à rembourser sa dette estimée à 6.000 milliards de wons (4,79 milliards d’euros), environ 500.000 conteneurs (dont la valeur avoisinerait les 14 milliards de dollars) ont été immobilisés dans une cinquantaine de ports dans 26 pays. Les entreprises du monde entier craignent que leurs marchandises ne soient pas déposées à temps sur les étals des magasins en cette période de fêtes (Noël évidemment, mais également, Thanksgiving et le Black Friday pour ne citer que l’exemple américain). De même, au 16 septembre 2016, environ 60 navires erraient dans les mers du monde, bloquant environ 2.000 marins à leur bord. Les ports ont en effet peur que la compagnie ne soit pas en mesure de payer les frais de mouillage et de déchargement des marchandises. C’est à l’aune de ces anecdotes que l’on mesure la gravité de la crise que traverse l’armateur coréen et l’impact qu’elle peut avoir sur l’économie du monde entier.

La partie émergée de l’iceberg

On peut imputer trois grandes origines à la situation que connaît aujourd’hui l’entreprise coréenne :
– La première est directement liée à l’état de l’activité de fret en général. En effet, depuis la crise financière et bancaire de 2008, dont les effets continuent de secouer le monde, le secteur du fret maritime est en surcapacité. Alors que l’économie mondiale peine à se relever, les armateurs ont dû gérer et absorber l’arrivée d’un grand nombre de bateaux neufs entre 2007 et 2009 (commandés dans la première partie des années 2000, voire avant). Si certains secteurs parviennent à tirer leur épingle du jeu, notamment le transport de vrac solide, lié à l’appétit chinois et indien pour les ressources minérales (fer, charbon…), la plus grande partie des secteurs d’activité ont vu leurs prix s’effondrer sous la multiplication de l’offre de transport.
– La deuxième émane de l’état de l’économie mondiale. Puisque 90% des marchandises du monde sont transportées par navire, un ralentissement de la demande se ressent immédiatement chez les armateurs pour qui des conteneurs à moitié pleins (dont le coût est estimé à 20 milliards de dollars par an pour les affréteurs du monde), la surcapacité et les coûts générés par des navires à quai alourdissent le poids de la crise.
– Enfin, la troisième concerne les stratégies d’entreprise dans le monde. Afin de se prémunir contre les effets néfastes de la crise de 2008 et favoriser un développement plus décentralisé, de nombreuses entreprises ont entamé la construction d’unités de production près des marchés locaux. Ainsi, General Electrics construit les pièces détachées de ses moteurs là où on en a besoin plutôt que de les expédier depuis les Etats-Unis d’Amérique. En 2015, et pour la première fois depuis les années 1950 (si l’on exclut la récession de 2009), le PIB mondial a augmenté plus vite que le trafic de conteneurs.

Hanjin Shinpping représente un cas isolé de quasi-faillite (on ignore encore si l’Etat coréen va voler au secours de son plus grand armateur), mais a valeur de prophétie pour tous les acteurs du fret mondial qui traverse les mêmes eaux agitées.

En effet, sur les 12 plus grands armateurs du monde, 11 ont annoncé des résultats négatifs pour le deuxième trimestre de l’année 2016. Ils s’attendent, de plus, à d’autres résultats négatifs pour les prochaines périodes, et la plupart n’ont pas confiance en l’avenir. Maersk Line, leader mondial, a déjà perdu plus de 100 millions d’euros au 30 juin 2016. Selon Drewry Shipping Consultants, on peut s’attendre à une perte de 9,3 milliards d’euros sur les 159 milliards de revenus totaux pour l’économie du fret maritime.

Le modèle des chaebols en difficulté

La quasi-faillite de Hanjin Shipping est-elle une manifestation de l’incompétence des conglomérats coréens ? Pas nécessairement. Ou du moins, pas entièrement. Hanjin Shipping a dû faire face à des conditions particulièrement difficiles dans un marché d’ores et déjà extrêmement concurrentiel. Néanmoins, il subsiste des failles dans la façon dont sont gérés les chaebols, au sujet desquels on peut légitimement se poser la question de leur efficacité à gérer des entreprises, en particulier en temps de crise. Le système coréen est basé sur des transferts familiaux (ou de proximité) des très hautes responsabilités au sein des conglomérats. Choi Eun-young, dirigeante de Hanjin Shipping de 2007 à 2014, était veuve d’un membre de la famille fondatrice. Néanmoins, plusieurs experts coréens et internationaux du droit et du fret sont d’accord pour dire qu’elle n’avait ni les capacités, ni les qualifications pour se retrouver à la tête du conglomérat. Dès lors, elle a été en mesure de planter les graines qui ont conduit à la situation que connaît aujourd’hui l’entreprise, puisque l’activité du fret connaît un certain délai entre les prises de décision et leurs conséquences (en particulier lorsqu’il s’agit de commandes de navires par exemple).

Les problèmes des chaebols ne sont pas tous liés à la passation de pouvoir au sein des conglomérats. On peut notamment penser aux récents déboires de Samsung, dont la batterie du dernier modèle de téléphone prenait feu dans la poche des utilisateurs. Il semble, en effet, difficile de connecter ces dysfonctionnements directement à la structure de l’entreprise. Néanmoins, les problèmes à répétition ont créé l’indignation publique. La population demande des comptes. On peut citer, par exemple, la série de crashs d’appareils de la compagnie Korean Air dans les années 1980-1990 imputés directement par le président Kim Dae Jung à la structure hiérarchique de l’entreprise ; ou encore, le scandale ironiquement intitulé « nut-gate » au cours duquel la fille du dirigeant de Korean Air s’est permise d’humilier publiquement une hôtesse lors d’un vol de la compagnie. Celle-ci ne lui avait pas servi ses cacahuètes sur une assiette.

Hanjin Shipping est-elle too big to fail ? Rien n’est moins sûr. Située à Newark, la Cour américaine des faillites est la seule institution à protéger l’armateur de ses créditeurs, en vertu du chapitre 15 du code de faillite américain. l Le gouvernement coréen a annoncé qu’il n’avait aucune intention de sortir du pétrin le conglomérat dont les pertes s’élèves à 1,8 million d’euros par jour. Pourtant, il a l’habitude de tout mettre en œuvre pour aider les chaebols en temps de crise. Peut-être que Hanjin Shipping servira d’exemple pour apaiser les foules uniquement… Ce dont on peut être certain, c’est que l’entreprise ne s’en sortira pas indemne : faillite simple ? Vente ? Sévère restructuration ? Le temps nous le dira.

La nécessité de s’adapter

Pour ce qui est des autres armateurs, il est clair que les temps sont durs. Les experts ne s’attendent pas à régler le problème de surcapacité de sitôt et on commence à entrevoir la finitude de l’économie mondiale. Il est temps pour les acteurs de ce marché porteur de se transformer. Plusieurs pistes sont à l’étude.

On peut citer par exemple la piste écologique qui s’impose aux armateurs autant par la réglementation internationale sur les rejets de gaz à effet de serre de plus en plus contraignante que par l’urgence environnementale qui s’impose. Des investissements dans des technologies telles que les épurateurs de NOx/SOx ou encore les systèmes de lubrification de coque via des bulles d’air (exemple : le système Mals de Mitsubishi Heavy Industries) permettront in fine aux armateurs de faire des économies sur la propulsion et d’être plus compétitifs.

L’heure est également aux rassemblements. Maersk et MSC ont déjà joint leurs forces pour créer 2M, premier groupe d’armateurs du monde. Aujourd’hui, ce sont CMA-CGM, Cosco Container Lines, Evergreen Line et Orient Overseas Container Line de créer l’Ocean Alliance. Les alliances ont plusieurs avantages : partage des routes, remplissage conjoint des conteneurs pour faire baisser les coûts de fonctionnement des super-navires (déjà moins chers au conteneur transporté) …

De plus, des initiatives innovantes se développent. L’empty container exchange, par exemple, permet l’échange d’équipement inutilisé entre armateurs, opérateurs et autres entreprises de logistique.

Ainsi, si l’innovation technique est déjà en marche depuis de nombreuses années, des innovations commerciales et managériales se développent et vont devoir continuer à se développer. Les survivants seront les plus adroits. En ce sens, l’on peut avancer que le monde du fret maritime s’apprête à connaître une évolution disruptive.

Fillon triumphiert - Sarkozy scheidet überraschend aus

SWP - Fri, 25/11/2016 - 15:42
Bei der Präsidentschaftsvorwahl von Frankreichs Konservativen gab es am Sonntag eine doppelte...

Le devenir possible des Etats-Unis et du monde face aux « trumperies »

IRIS - Fri, 25/11/2016 - 10:53

Tout a été dit sur les caractéristiques de l’Américain pro-Trump. Son portrait-robot est celui d’un homme blanc, peu diplômé (2/3 des votants), habitant en zone rurale ou dans des petites villes des Etats du centre (2/3 des votants), souvent évangélistes (80% des électeurs de Trump) et frappés par la délocalisation des activités. Celle-ci rime avec perte de l’emploi et de l’assurance maladie, difficultés à rembourser les crédits immobiliers. Or la réalité est celui d’un quasi-plein emploi, avec notamment un rebond depuis 2009 face à la désindustrialisation grâce à la politique menée par l’administration Barack Obama et l’amélioration de la couverture sociale. Mais l’arrière-plan est aussi celui d’un accroissement des inégalités entre les riches et les pauvres, d’une concurrence industrielle chinoise, ainsi qu’un fort accroissement de l’immigration (elle dépasse les 13% de la population).

Le relativisme face aux déclarations électorales de la campagne fait florès dans les milieux bienpensants. Ils accusent les médias et les élites de ne pas avoir compris le « peuple » américain. Or celui-ci a tranché et l’élection est démocratique. Les Américains seraient séduits par la réussite d’un milliardaire. Les propos sont également rassurants et il faut différencier les effets d’annonce et la mise en œuvre des politiques : Donald Trump n’aura pas les mains libres ; il sera pragmatique et devra tenir compte des contre-pouvoirs. Il a d’ores et déjà fait marche arrière sur la torture et le climat.

Plusieurs éléments appellent cependant à la prudence.

En premier lieu, le recrutement des proches de l’extrême droite, des ultraconservateurs, de l’alt-right ou du Tea party, tels que Stephen Bannon, Rudy Giuliani, Newt Gingrich, James Mattis ou le général Michael Flynn, témoignent d’une ligne dure sur la sécurité, l’islam et l’immigration, même si des nominations à des postes symboliques – telle celle de Nikki Haley au poste d’ambassadeur aux Nations-Unies – veulent favoriser une image plus consensuelle. Les liens de Donald Trump sont forts avec les financiers de Wall Street, les lobbys pétroliers et militaro-industriels ainsi qu’avec certains néoconservateurs. Ses premières annonces ont ainsi porté sur son intention de dénoncer l’accord commercial transpacifique, de développer les gaz de schiste et les énergies fossiles. Et la bourse se porte bien depuis l’élection de Trump.

La personnalité de Trump conduit, par ailleurs, à s’interroger sur sa capacité à présider la première puissance du monde. La présidentielle américaine a été gagnée par un communicant hors pair. Donald Trump possède – comme d’autres politiques mais à un niveau très élevé – la plupart des caractéristiques et la personnalité de type psychopathe ou sociopathe : comportement anti-social, manque de remords et d’empathie, narcissisme, manipulation, difficulté à planifier et à prendre en compte les conséquences de ses actions, utilisation du langage et des mensonges comme d’une arme, non-respect des normes et indifférences aux codes culturels, charme magnétique auprès des foules, indifférence aux droits des minorités et des autres, etc. L’homme politique psychopathe émerge dans des terres fertiles et disposées à être manipulées par un tribun qui change les règles du jeu, troque la vérité et la sincérité par le mensonge et la manipulation. Son discours populiste joue sur la peur, la haine de l’autre, le bouc émissaire. Le « peuple » trouve ainsi un écho à ses vulnérabilités, ses humiliations et ses frustrations. Le discours permet d’exprimer le refoulé.

Egalement, la politique économique annoncée témoigne d’une absence de cohérence et de vision de long terme. La baisse des impôts combinée aux investissements publics dans les infrastructures et dans les dépenses militaires feront croître le déficit public de 25 points d’ici 2023. Cette politique conduira à une explosion des bons du Trésor, à l’inflation et à la hausse du taux d’intérêt qui auront des effets de propagation à l’échelle mondiale. Elle favorisera les catégories américaines les plus riches. Le protectionnisme annoncé, lié au contrôle de l’immigration, pèsera sur les prix et le pouvoir d’achat des catégories pauvres. La politique de Trump risque ainsi d’accroître les inégalités au sein des Etats-Unis malgré une politique de grands travaux à la Keynes ou à la Roosevelt lors du New Deal (ou à la Hjalmar Schacht, ministre de l’Economie du Troisième Reich sous Hitler). La baisse des impôts fait partie des stratégies pour attirer les investissements des firmes multinationales à la recherche de l’optimisation fiscale mais elle suppose que les autres facteurs d’attractivité soient remplis, ce qui est peu compatible avec une vision protectionniste et anti-immigration.

Le nationalisme, l’isolationnisme, l’unilatéralisme et le protectionnisme sont en phase avec son programme « America first », mais ils sont en total déphasage avec la globalisation même s’ils se retrouvent en Grande-Bretagne et dans plusieurs pays européens. On ne peut plus raisonner aujourd’hui en termes d’importations et d’exportations mais d’insertion dans les chaînes de valeur mondiales. Le monde est devenu interdépendant tout en étant asymétrique, caractérisé par des fractures sociales et territoriales.
S’en prendre au multilatéralisme en étant la première puissance du monde ne peut que renforcer les compétitions commerciales et appliquer la loi du plus fort sans règles. Elle entraînera des politiques de rétorsion. La remise en question des accords comme le Traité commercial transpacifique (TPP), et surtout l’ALENA avec le Canada et le Mexique, nuira fortement aux multinationales américaines comme Ford ou Boeing qui ont largement délocalisé au Mexique devenu leur zone de sous-traitance.
Ne pas respecter les engagements du Traité sur le climat ne peut par ailleurs qu’avoir des effets d’imitation de la part des puissances réticentes (Canada, Russie,) et des conséquences parfois dramatiques pour les populations les plus vulnérables, notamment d’Afrique. Il aura, de plus, pour effet de donner le monopole des énergies renouvelables à la Chine.
S’opposer à l’immigration pèsera à la hausse sur les salaires. S’appuyer sur les financiers de Wall Street et favoriser la dérégulation de la finance ne peut qu’accentuer les risques d’une crise systémique comme l’ont connue les Etats-Unis en 2007-2008.
Confondre ses affaires privées du trust Trump géré par ses enfants et ses affaires publiques ne peut que conduire à des conflits d’intérêts dès lors que la multinationale Trump agit en relation avec les pouvoirs politiques du monde, à commencer par la Russie de Poutine.
L’unilatéralisme et le refus d’une sécurité collective risquent de renforcer les postures nationalistes et la puissance de la Russie, et de la Chine et de rendre le monde encore plus dangereux.
Enfin, intervenir ouvertement pour que le futur ambassadeur de Grande Bretagne aux Etats-Unis soit un farouche défenseur du Brexit (Nigel Farage) est contraire aux règles diplomatiques et témoigne d’une position clairement anti-européenne.

Une des plus grandes contradictions prévisibles concerne la politique de défense. La priorité accordée à la sécurité du territoire américain est en opposition avec la montée des dépenses d’armement des puissances émergentes. Elle ne prend pas en compte les liens entre les questions internes et internationales, à commencer par les conséquences des guerres menées par les Etats-Unis (Afghanistan, Irak, Libye). Remettre en cause l’accord passé avec l’Iran ne peut que favoriser une prolifération de l’arme nucléaire au Moyen-Orient. La priorité accordée à la sécurité et à l’augmentation des dépenses militaires est plus en phase avec l’influence des néoconservateurs souhaitant un renforcement de l’intervention au Moyen Orient et en Asie (avec des hommes comme John Bolton ou Stephen Halley) qu’avec l’establishment républicain privilégiant la sécurité interne contre les attaques et prônant le retrait vis-à-vis des engagements extérieurs. Le compromis risque d’être la baisse du soutien aux opérations onusiennes de paix. En revanche, la lutte contre le terrorisme s’en prendra à ses manifestations et non à son terreau et risque d’être une guerre perdue.

Beaucoup d’inconnues demeurent. De nombreux responsables restent à désigner. Nos inquiétudes peuvent s’avérer erronées, mais le rêve américain « America first » risque de se transformer en cauchemar, non seulement pour de nombreux Américains qui ont voté Trump mais surtout pour les populations les plus vulnérables du monde. La politique est un art de compromis, de conviction, de responsabilité et de vision du futur et non de contradiction, de confusion et de réponses aux attentes court-termistes populistes. Une puissance mondiale ne se dirige pas comme une firme multinationale.

Eine europäische »Special Relationship«

SWP - Fri, 25/11/2016 - 10:21

»Brexit heißt Brexit«, versichert die britische Regierung ihren Bürgern, nachdem diese mehrheitlich dafür votiert haben, die Europäische Union zu verlassen. Doch vor Aufnahme der formellen Austrittsverhandlungen ist noch völlig offen, wie die künftigen Beziehungen zwischen EU und Großbritannien ausgestaltet sein werden. Zwar sprechen wirtschaftliche Interessen beider Seiten dafür, das Land möglichst vollständig in den Binnenmarkt einzubinden, sofern London dessen Konditionen akzeptiert. Doch die politische Dynamik in Großbritannien steuert auf einen »harten Brexit« zu. Modelle einer Teilintegration, wie sie die EU mit Norwegen oder der Schweiz unterhält, lehnt Premierministerin May kategorisch ab. Zur Neugestaltung der Beziehungen sollten die EU und Deutschland daher eine spezifische Lösung für Großbritannien anstreben – eine europäische »Special Relationship«. Damit bliebe das Land ein enger Partner, der jedoch außerhalb des Binnenmarkts und der EU-Institutionen steht.

Umweltprojekt der Hanns-Seidel-Stiftung : Weltklimagipfel in Marrakesch

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 25/11/2016 - 10:15
Das Klimaprojekt der Hanns-Seidel-Stiftung in Nordafrika und dem Nahen Osten wird unter der Leitung des Regionalprojekts Jordanien und Libanon mit Sitz in Amman in Zusammenarbeit mit der Royal Society for the Conservation of Nature (RSCN) in Jordanien durchgeführt.

Les pays du Golfe sont-ils des alliés de la France ?

IRIS - Fri, 25/11/2016 - 09:27

Georges Malbrunot est grand reporter au service étranger du Figaro. Il répond à nos questions à propos de son ouvrage co-écrit avec Christian Chesnot “Nos très chers émirs” (Michel Lafon, 2016) :
– Avec 13,3 milliards de contrats signés avec l’Arabie saoudite en 2015, la France est-elle devenue un partenaire privilégié des pays du Golfe ?
– Dans votre ouvrage, vous dénoncez les pratiques douteuses de certains politiques français à l’égard des émirs. Quelles sont ces pratiques ?
– Les pays du Golfe financent-ils le terrorisme ?
– Comment la France doit-elle repenser ses relations avec les pays du Golfe pour promouvoir business / droits de l’homme / lutte contre le terrorisme ?

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