Le 3ème Recensement général des entreprises (RGE3) est en cours au Bénin depuis quelques semaines. C'est dans ce cadre que le Directeur général de l'Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSTtaD), a invité, en conférence de presse lundi 18 décembre 2023, les chefs d'entreprise à une franche collaboration avec les agents déployés sur l'ensemble du territoire national.
Après 1980 et 2008, le Bénin organise un troisième Recensement général des entreprises (RGE3) pour actualiser les données statistiques sur les unités économiques (formelles et informelles). L'opération en cours depuis trois mois sur l'ensemble du territoire national est purement « statistique ». Elle n'a pas une visée fiscale, a rassuré le Directeur général de l'Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSTtaD) lors d'une conférence de presse tenue lundi 18 décembre 2023 au siège de l'Institut.
103.331 unités économiques ayant un local au Bénin ont été déjà dénombrées dans le cadre du RGE3, selon un point d'étape fait par le DG INSTtaD. « (…) Dans les prochains jours, la collecte va être concentrée au niveau des marchés du Bénin, notamment les grands marchés des communes à statut particulier : Dantokpa, Missèbo, Gbogbanou, Arzèkè (de Parakou), Ouando (Porto-Novo) », selon le DG.
Il est noté cependant que certains chefs d'entreprise ne comprennent pas encore les enjeux de l'opération et sont réticents. Laurent Hounsa invite les chefs d'entreprises et usagers des marchés à réserver un accueil chaleureux aux agents de collecte déployés sur tout le territoire national et à répondre aux questionnaires. Ces agents sont identifiables par leurs tablettes, t-shirt, polos, casquettes et badges à l'effigie du RGE3.
« Les données collectées seront protégées par le sceau de la confidentialité statistique et traitées dans le strict respect des textes en vigueur en la matière en République du Bénin », a rassuré Laurent Hounsa.
Le RGE3 permettra d'une part, de disposer d'une banque de données économiques et financières exhaustives sur les établissements des secteurs formel et informel au Bénin et d'offrir, d'autre part, des opportunités d'inclusion financière pour les opérateurs du secteur informel. Il aidera à déterminer les caractéristiques sociodémographiques des chefs d'entreprise et évaluer le niveau d'entrepreneuriat. « Les résultats du RGE 3 favoriseront, la planification des investissements au niveau des différents secteurs d'activités et des zones géographiques, ainsi que l'orientation de la construction d'infrastructures (route, pont, électricité, eau, zones industrielles, etc.) pour accroître les activités économiques au niveau local », a expliqué Laurent Hounsa, le DG INSTtaD.
La collecte des données se terminera à fin décembre 2023. A fin mars 2024 au plus tard, les premiers rapports avec les premiers chiffres du RGE 3 seront disponibles. Les dispositions ont été prises pour que les analyses soient faites au fur-et-à-mesure de la disponibilité des informations.
M. M.
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La Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme a condamné lundi 18 décembre 2023, Schadrac Houngnibo, coordonnateur de l'ONG Urgence Panafricanistes de Kemi Seba, à 5.000.0000 FCFA d'amende.
En détention provisoire depuis le 8 décembre 2023, l'activiste panafricaniste Schadrac Houngnibo est désormais fixé sur son sort. Il a été conduit devant la justice pour « injure avec motivation raciste et xénophobe commise par le biais d'un système informatique, incitation à la haine et à la violence ». Sur les réseaux sociaux, il a accusé le Chef de l'Etat béninois et le Chef d'état-major d'être à la solde de la France dans le cadre de l'intervention militaire envisagée au Niger par la CEDEAO. A l'audience ce lundi, le coordonnateur de l'ONG Urgence Panafricanistes de Kemi Seba a plaidé non coupable. Le ministère public a requis à son encontre une peine de 2 ans de prison assortie de sursis.
Dans son verdict, le juge a requalifié les faits en « injures publiques avec motivation d'opinion publique ». Pas de peine de prison pour l'activiste panafricaniste. Il a condamné Schadrac Houngnibo à payer une amende de 5.000.0000 FCFA. Cette amende doit être verser dans un délai de 12 mois.
A.A.A
La 5è édition de la Soirée des Médias couplée avec la remise de prix aux lauréats de la 2è édition du concours de meilleures productions sur la coopération sino-béninoise s'est tenue, vendredi 15 décembre 2023 à la résidence de l'ambassadeur de Chine près le Bénin à Cotonou.
L'ambassadeur de la Chine près le Bénin, Peng Jingtao a procédé à la remise de prix aux lauréats de la 2è édition du concours de meilleures productions sur la coopération sino-béninoise. Au total huit Prix ont été décernés aux meilleurs journalistes par catégorie (presse écrite, presse en ligne, radio, photo journalisme, télévision) lors d'une Soirée organisée le vendredi 15 décembre 2023 à la résidence de l'ambassadeur à Cotonou. Les meilleurs bénéficient également d'un voyage pour un bain linguistique. La remise de prix couplée avec la 5è édition de la Soirée des Médias a connu la présence de professionnels de médias venus de toutes les régions du Bénin et de professeurs béninois et chinois de langue chinoise à l'Institut Confucius.
Le président du Réseau Médias pour la coopération sino-béninoise a exprimé sa reconnaissance aux 31 journalistes qui ont participé à cette 2è édition du concours de meilleures productions sur la coopération sino-béninoise. « Ces professionnels dévoués ont, à travers leurs œuvres, transcendé les frontières de l'information pour tisser des liens entre nos deux nations », a indiqué Saturnin Hounkpè. Au nombre des participants, figurent des journalistes du Nord du Bénin.
Pour l'ambassadeur de la Chine près le Bénin, cela démontre que de plus en plus de journalistes s'intéressent à la Chine. C'est également le signe que le réseau des médias sur la coopération sino-béninoise s'agrandit, selon Peng Jingtao.
« Je tiens à féliciter l'ensemble des participants pour leur créativité, leur engagement et leur contribution à l'enrichissement du dialogue entre nos deux nations. Que cette cérémonie de remise des prix soit le reflet de l'excellence qui caractérisent les relations sino-béninoises et qu'elles inspire de nouveaux horizons dans le domaine du journalisme », a indiqué Saturnin Hounkpè, président du Réseau Médias pour la coopération sino-béninoise.
La qualité des productions s'est largement améliorée par rapport à l'édition 2022, selon Georges Amlon, le président du Jury.
Le Réseau médias de la coopération sino-béninoise a offert un cadeau spécial à l'ambassadeur de la Chine près le Bénin Peng Jingtao pour son « engagement exceptionnel et sa remarquable contribution au développement ».
M. M.
LES 8 LAUREATS DU CONCOURS DE MEILLEURES PRODUCTIONS SUR LA COOPERATION SINO-BENINOISE (2è édition)
Presse-écrite :
1er Prix : La Nation (Josué Méhouénou)
2è Prix : L'événement Précis (Alban Tchalla)
Presse en ligne :
1er Prix : Le leader info Bénin (Ulvaeus Balogoun)
2è Prix : La Nation (Ariel Gbaguidi)
Catégorie radio :
1er Prix : La Voix de Tado (Amélie Zonmandin)
2è Prix : Su Tii Dera Fm de Nikki (Wahab Toure)
Télévision
1er Prix de participation : ORTB (Blaise Adankpo)
Photo journalisme
1er Prix de participation : La Nation (Gratien Capo)
CARE Somalia, a UN partner, could provide emergency services to drought-affected communities through humanitarian funding. Credit: OCHA-Yao Chen
By Naureen Hossain
UNITED NATIONS, Dec 18 2023 (IPS)
Funding humanitarian programs will continue into the new year, but the funding cuts of the previous year may impact the prioritization of the most immediate and most life-threatening needs.
The Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) released the Global Humanitarian Overview (GHO) for 2024. This annual assessment of the global humanitarian sector provides insight into the humanitarian action undertaken by the UN and its partners and reviews current and future trends in this sector.
Major crises have been the result of violent conflicts or global climate disasters. The economic impact of these crises has been a contributing factor to the increasing humanitarian needs in places like Afghanistan and Syria, or indicative of greater economic instability. The need for food, water, shelter, and health services, have also contributed to the assessment of needs among affected communities. As a result of these crises, 1 in 73 people have been forcibly displaced. Over 258 million people have experienced acute food insecurity. Martin Griffiths, Under-Secretary-General for Humanitarian Affairs, has remarked that the international community has not been “keeping pace with the needs” brought on by these crises.
For this year, there was a reported decrease in funding from the year prior. In the previous year, in spite of efforts and repeated calls from UN officials to increase funding, the UN received only one-third of the requested USD57 billion for 2023. In 2024, the UN and its humanitarian partners are calling for USD 46.4 billion to assist 180.5 million in 72 countries. The North Africa and Middle East region, which includes the Palestinian Territory, Syria and Yemen, will require USD 13.9 billion, which is the largest amount being asked. East and Southern Africa is next, requiring USD 10.9 billion, followed by Central and West Africa requiring USD 8.3 billion, and Asia and the Pacific, which is calling for USD 5.5 billion.
Two women together in a ‘friendly space’, a woman-only zone in an IDP site in Unity State, South Sudan. Credit: OCHA-Alioune Ndiaye
The current plans from the UN and its humanitarian partners, as indicated by the report, will be to prioritize the communities dealing with the most life-threatening needs, and therefore require urgent action. The response plans that have been formulated promise a more stream-lined approach that will take into consideration the realities of the organizations’ capacity to deliver humanitarian assistance. Given that funding—or the lack thereof—was a particular concern over the last year, and resources were quickly dwindling, this pragmatic approach is founded.
Even with this focus on immediate needs, the predicted funds required for certain regions would suggest that protracted crises with long-term impacts are among the issues that will be addressed. The tragedy of humanitarian work seems to be that with multiple situations and escalations to address, attention and assistance are only further divided between today’s disaster and yesterday’s crisis. The crisis may not have been fully resolved.
For instance, under the Rohingya Joint Response Plan, which will be led by UNHCR and IOM, USD 872.7 million has been requested to fund this plan that will provide ongoing humanitarian support to the Rohingya refugees in Bangladesh. It is six years since the Rohingya refugee camps have been set up. The need for food, shelter, and protection, and the pressure to keep these camps running have only exacerbated and may continue to do so the longer it persists. The prolonged presence of the camps, and the number of people still seeking refuge by crossing the border, will only leave them more vulnerable to the risks of abuse, exploitation, disease, and other security issues that developed within the settlements.
The GHO attests that humanitarian organizations will aim to deliver better results. This will include acknowledging and supporting local and national humanitarian groups through funding, increasing accountability and people-centered responses, and engaging in humanitarian diplomacy. There is also a call to promote inclusive responses that acknowledge the unique, intersecting, and complex needs of vulnerable peoples, including those from marginalized communities.
Women and girls, for instance, are particularly vulnerable during humanitarian crises. OCHA Director, Coordination Division, Ramesh Rajasingham, remarked on this during a high-level event in Addis Abbaba, Ethiopia. He stated that women are fourteen times more likely to be killed during climate disasters. Women and girls are also at a greater risk of gender-based violence; only 53 percent were able to access GBV services through groups like UN Women. Women and girls also face barriers in receiving life-saving healthcare, especially when it comes to reproductive health. Humanitarian organizations, and the international community that supports them, should be expected to improve their response to the gender-specific needs.
“We need to get better at acting on gender-specific analyses that strengthen our ability to meet the diverse and distinct needs of all the people we serve,” he said. “We need far greater investment in protection and other services in humanitarian settings that are tailored for women and girls.”
What is evident in the GHO is that the compassion and urgency to help those in need remain a driving force for the UN’s humanitarian actors. Yet, one cannot help but lament at the adjusted funding request, which is lower than last year’s. When it is now, more than ever, that millions of people are living through dire situations, through conflict or displacement, and many more are at risk of falling.
IPS UN Bureau Report
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