Un Sommet extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) aura lieu dimanche 07 juillet 2024 à Abuja, au Nigéria. Plusieurs sujets seront examinés au cours de la rencontre des dirigeants de la sous-région.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO tiennent un Sommet extraordinaire dimanche 07 juillet 2024, à Abuja, la capitale nigériane.
En prélude à ce Sommet, les ministres des Affaires étrangères et de la sécurité échangent depuis ce vendredi au Nigéria, sur la mise en œuvre d'une force militaire conjointe pour lutter contre le terrorisme dans le Sahel. Le Bénin selon nos sources, est représenté à ces assises par les ministres Olushegun Bakari des Affaires étrangères, et Alassane Séïdou de l'intérieur et de la sécurité publique.
Les questions sécuritaires urgentes dans la sous-région, et la promotion de la paix seront au menu des discussions.
Le retrait du Burkina Faso, du Niger et du Mali de l'organisation sera également discuté.
Patrice Talon sera-t-il présent à ce Sommet aux côtés de ses pairs ? Difficile de le dire. Bip radio informe que le chef de l'Etat s'est envolé pour la France, et sera représenté à ce sommet par son ministre des Affaires étrangères.
Les agents de la Brigade de Recherche et d'Investigation (BRI) de Kara et du Ministère de l'Environnement et des Ressources Forestières (MERF) en collaboration avec EAGLE-Togo, ont arrêté le 30 juin 2024 à Kara, quatre présumés trafiquants en possession de 34,36 kilogrammes d'ivoire et de dents d'hippopotames qu'ils s'apprêtaient à vendre.
Arrêtés pour flagrant délit de détention, de circulation et de la commercialisation illégale de produits fauniques, les nommés OGRABAKO Wendana, KEEG'BA Bogra, TOUGMA Issifou et YAMEOGO Abilou ont d'abord été placés en garde à vue avant d'être présentés au procureur puis déférés le 4 juillet 2024, à la prison civile de Kara. Ils encourent une peine de prison allant d'un à cinq ans et d'une amende d'un million à 50 millions de Francs CFA.
Les présumés trafiquants dont deux Burkinabè et deux Togolais, ont été pris par les éléments de la BRI de Kara en pleine négociation de vente de 11 grosses défenses d'éléphants, 8 morceaux d'ivoire, de 5 dents d'hippopotames et de deux morceaux de dent d'hippopotame.
Les deux présumés trafiquants Burkinabè, en l'occurrence YAMEOGO et TOUGMA, ont quitté depuis le Burkina avec les ivoires et les dents d'hippopotames conditionnés dans une grande valise de voyage pour traverser la frontière puis rejoindre leur contact intermédiaire dans le trafic à Dapaong.
Ce dernier les a hébergés une nuit chez lui, avant de prendre la route ensemble avec les ivoires et les dents d'hippopotames pour Kara à la rencontre du cerveau du réseau qui a quitté depuis Atakpamé dans la région des plateaux. Les quatre présumés trafiquants sont bien connectés à d'autres trafiquants de faux billets de banque en lien avec le contact intermédiaire de Dapaong.
Le plus âgé du groupe qui est l'intermédiaire de Dapaong, attendait les autres à leur hôtel sans se déplacer au lieu de la transaction. Mais sur dénonciation des autres, il a été arrêté dans cet hôtel.
Dans leurs déclarations, les quatre présumés trafiquants ont reconnu les faits qui leurs ont été reprochés.
Au cours de la présentation des présumés trafiquants à la presse, le Commissaire de Police AWIZOBA Yao, Commandant de la BRI, a indiqué que les trafiquants d'ivoire interpellés en possession des produits prohibés, rassemblés depuis le Burkina Faso pour être vendus au Togo, seront conduits devant le procureur pour répondre de leurs actes.
« Nous force de sécurité, sommes fières d'avoir réussie une telle opération de saisie des produits prohibés. Le trafic des espèces animales et végétales continue malgré tous les moyens que les nations mettent en place pour lutter contre ce fléau. Tout ceci, parce que la demande de ses espèces sur le marché noir est tellement forte, encourageant les contrevenants à tenter de braver les lois tout en détruisant les animaux protégés qui risquent de disparaitre et que les générations à venir risquent de ne pas connaitre. Il est vraiment nécessaire que les populations collaborent avec les forces de sécurité qui se battent jour et nuit pour lutter contre ce fléau. » a-t-il souligné.
Selon KANSIWOE Yawo, Capitaine des Eaux et Forêts, Directeur de l'environnement et des ressources forestières de la KOZAH, le trafic d'espèces en voie d'extinction au Togo, comme dans de nombreux autres pays, est un problème grave qui menace la biodiversité et les écosystèmes.
« Il contribue à la diminution rapide des populations de certaines espèces animales et végétales, ce qui peut entraîner leur extinction. Ce trafic est souvent alimenté par des réseaux criminels organisés et est lié à d'autres formes de criminalité, comme le trafic de drogue, le braconnage », a-t-il souligné avant d'inviter les populations à collaborer pour le bien de tous, car la destruction des espèces protégées nuit non seulement à l'équilibre de l'écosystème, mais aussi dangereuse pour le pays qui ne peut plus bénéficier de l'économie touristique.
Il a aussi ajouté qu'au Togo, le commerce illégal d'animaux sauvages, notamment les éléphants pour leur ivoire, est particulièrement préoccupant, car les efforts pour lutter contre ce fléau a nécessité des mesures que le gouvernement a pris pour renforcer la législation, organiser des campagnes de sensibilisation, ainsi que des collaborations internationales pour traquer et démanteler les réseaux de trafiquants.
La disparition des espèces sauvages est un marché lucratif. Plus un produit se fait rare, plus il est cher. Pourtant, le commerce international de l'ivoire est déclaré illégal depuis 1989, mais les populations d'éléphants d'Afrique continuent de décroître. Chaque année, 20 000 à 30 000 éléphants sont tués pour leurs ivoires, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF) ; équivalent entre 50 à 80 individus par jour. L'espèce ne compte plus que 415 000 pachydermes en Afrique, contre 3 à 5 millions au début du siècle dernier.
Le commerce illégal d'espèces sauvages est un crime organisé transnational majeur, qui génère des milliards de fonds criminels chaque année. Les trafiquants d'espèces sauvages exploitent les faiblesses des secteurs financiers et non financiers pour déplacer, cacher et blanchir leurs produits, ce qui permet de nouveaux crimes et porte atteinte à l'intégrité financière. Malgré ce fait, dans certains pays, le trafic de faune n'est pas reconnu comme une vraie menace, ce qui permet aux différents réseaux de trafic de prospérer.
Elizabeth Moore Aubin, ambassadeur des États-Unis en Algérie, a adressé un message aux Algériens à l’occasion du 62ème anniversaire de l’indépendance du pays. Sur la […]
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Ce jeudi 04 juillet 2024 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), deux agents de l'Agence national des transports terrestres (ANaTT) et un moniteur ont été jugés. Ils sont poursuivis dans une affaire de fraude à l'examen de permis de conduire.
Deux agents de l'ANaTT et un moniteur devant les juges de la CRIET pour une affaire de fraude à l'examen de permis de conduire. Leur procès a lieu ce jeudi juillet 04 juillet 2024. Ils sont poursuivis pour des faits de « complicité d'abus de fonctions et de complicité de fraude dans les concours et examens ».
Selon les déclarations à la barre, les deux agents de l'ANaTT ont été sollicités pour aider deux candidats (un homme et une femme), que le moniteur a encadrés. La stratégie adoptée pour les aider consiste à récupérer leurs codes et à rester dans les alentours de la salle d'examen pour cocher les bonnes réponses à leur place. Mais le plan selon les déclarations, a été mis à nu. La candidate se serait embrouillée pendant le processus. Etonnée de constater que les cases qu'elle a décochées ont toutes été cochées, elle a invité un surveillant à venir constater l'anomalie avec elle. Ainsi, le port-aux-roses a été découvert.
A la barre, le moniteur a déclaré avoir remis la somme de 100.000 francs CFA à l'un des agents de l'ANaTT. Ce dernier à son tour, a déclaré avoir pris 90.000 francs CFA à raison de 45.000 francs CFA par candidat. Après les débats, le procès est renvoyé au 25 juillet prochain.
Quelques heures après avoir annoncé son départ du Stade Brestois, Steve Mounié s'engage avec le club de Bundesliga, Augsbourg. L'international béninois évoluera en Allemagne pour les trois prochaines années.
Alors qu'il était en fin de contrat avec le Stade Brestois depuis le 30 juin dernier, Steve Mounié était libre de s'engager où il voulait. Après avoir annoncé son départ du club français, l'attaquant béninois vient de s'engager avec le club allemand d'Augsbourg jusqu'en 2027.
Steve Mounié n'a pas trouvé d'accord avec le club breton pour une prolongation de contrat. Le club allemand d'Augsbourg a annoncé ce vendredi sur ses réseaux sociaux qu'il avait recruté l'attaquant béninois.
Justifiant sa signature en Allemagne, Mounié déclare, "Je suis fier que cette décision fasse de moi le premier joueur béninois à jouer dans trois des cinq meilleurs championnats". Des propos à lire sur le site officiel d'Augsbourg.
Âgé de 29 ans, Steve Mounié va évoluer dans un championnat étranger pour la deuxième fois de sa carrière. Il a joué trois saisons pour le club anglais de Huddersfield Town, entre 2017 et 2020. Avant de rejoindre le Stade brestois. En quatre années passées dans le Finistère, il a disputé 135 matchs et marqué 33 buts.
J.S
La Société de radio et de télévision du Bénin S.A (SRTB S.A) a un nouveau Directeur général par intérim ce vendredi 5 juillet 2024. Freddy Rock KOUDAHOUA remplace Darius DADE, à la tête de la société des médias audiovisuels de service public.
Un nouveau Directeur général par intérim à la tête de la Société de radio et de télévision du Bénin (SRTB) S.A. Freddy KOUDAHOUA est nommé en remplacement de Darius DADE, premier responsable de la SRTB, promu à ce poste en mars 2024 par le ministre du numérique et de la digitalisation. Il aura passé environ 05 mois à la tête de la société créée suite à la fusion de l'Office de radiodiffusion et de télévision du Bénin (ORTB) et Ado TV / Ado FM, autrefois sous l'égide du Centre multimédia des adolescents et des jeunes du Bénin.
Darius DADE est nommé directeur général par intérim de Bénin TV Juniors.
Ces nominations ont été entérinées ce vendredi 5 juillet 2024 par arrêté signé par la ministre du Numérique et de la digitalisation Aurélie Adam Soulé Zoumarou.
Cette décision a été prise en attendant l'appel à candidatures de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) pour pourvoir à ces postes.
Freddy Rock KOUDAHOUA est Expert spécialiste en gestion des entreprises et projets. Il était Coordinateur de projets adjoint au Ministère de l'économie et des finances.
La direction générale de l’Agence nationale pour l’amélioration et le développement du logement (AADL) a annoncé ce jeudi, à Alger, toutes les modalités d’inscription sur […]
L’article AADL 3 : Tous les détails du lancement et de l’inscription dévoilés ! est apparu en premier sur .