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Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 21 février 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
Il a été adopté au titre de ces mesures, le décret portant approbation des statuts de l'Office béninois du Sport scolaire et universitaire.
II- COMMUNICATIONS.
Contractualisation pour les travaux de réhabilitation et d'aménagement de voiries (asphaltage) dans la ville de Cotonou (zones de Fidjrossè et de Togbin).
Les aménagements portent sur 36,77 km de voiries dans ces zones. L'objectif étant de les exécuter au cours de la même période que ceux à conduire au niveau des autres villes bénéficiaires du projet, le Conseil a marqué son accord en vue de la contractualisation avec une entreprise qui a fait ses preuves lors de la première phase.
Par la même occasion, il a été retenu de contracter avec un cabinet, s'agissant des études techniques, du contrôle et de la surveillance des travaux.
III- MESURES INDIVIDUELLES
.
Sur proposition du ministre, après une procédure d'appel à candidatures et avis du Conseil national de l'Education, les nominations ci-après ont été prononcées au ministère des Enseignements Maternel et Primaire :
Secrétaire général du ministère : Monsieur Thomas SIMBOSSA TCHAO
Directeur de l'Enseignement primaire : Monsieur Jimon Jacob TOUDONOU
Directeur de l'Inspection et de l'Innovation pédagogiques : Madame Mireille Marie Josée Yéba AFOUDA épouse WOROU
Directeur de l'Ecole normale d'Instituteurs d'Abomey : Monsieur Alain Firmin Yémalin HOUSSOU.
Fait à Cotonou, le 21 février 2024,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
WARSAW, 21 February 2024 – The human rights situation in Belarus continues to deteriorate as those who voice dissent or stand up for the human rights of others are subject to investigation, persecution, and frequently prosecution, the OSCE Office for Democratic Institutions and Human Rights (ODIHR) said in a statement today.
“Human rights work can include criticism of the government and contributes to the wellbeing of any society. It is regrettable to see that this work has now been criminalized in Belarus,” said ODIHR Director Matteo Mecacci. “Many human rights defenders, activists and ordinary citizens voicing their dissent have been convicted, imprisoned and harassed. We call once again on the Belarusian authorities to respect the rights of human rights defenders and of all citizens, as the health and even life of these citizens and of their families is at stake.”
Since 2020, dozens of human rights defenders including independent journalists and citizen election observers have been arbitrarily detained, some multiple times, and many remain imprisoned in deplorable conditions, without the right to a fair trial being respected. Hundreds of civil society organizations have been ordered to shut down or decided to cease their work amid intimidation, raids or confiscation of property.
ODIHR is gravely concerned at the continued arrests of people merely for participating in the peaceful demonstrations of 2020-2021, or for interacting with social media content critical of the official line of the national authorities. The Office reiterates its call for the release of all citizens who have been detained unjustly.
The human rights situation has resulted in the flight of thousands of Belarusians to safety abroad, including many members of civil society and the political opposition. Recent changes to Belarusian legislation mean that some may even be arbitrarily deprived of citizenship and made stateless as a punishment for poorly defined “extremist activity”, which goes against international human rights law.
ODIHR reminds the Belarusian authorities of their international obligations and OSCE commitments to respect human rights and the rule of law, and to ensure accountability for human rights violations. ODIHR has reiterated its offer on many occasions to assist in this process by monitoring the trials of human rights defenders together with the Office’s other expertise and tools to protect the rights of all citizens.
Particularly given this context, ODIHR deeply regrets the decision of the Belarusian authorities not to issue an invitation to observe this weekend’s parliamentary elections, depriving the country’s citizens and institutions from an impartial, transparent, and comprehensive assessment by an international body. ODIHR also reiterates the importance of citizen election observers and their ability to work free from intimidation or pressure. While the Office is unable to observe the elections, ODIHR continues to follow closely the events in Belarus and their consequences for democracy and human rights from all the areas covered by its mandate.
Yasmina Fagbemi Edwards, co-fondatrice de la société de production Tioleja Films basée à New-York a effectué en février 2024, avec son associé Gabriel Souleyka un séjour à Cotonou. Dans un entretien exclusif, la française d'origine Bénino-Nigériane revient sur l'objet de son séjour à Cotonou. Elle se prononce sur le "teaser" de la série originale « La légende d'Akoni » tourné au Bénin et partage les ambitions de sa maison de production .
Parlez-nous de Tioleja Films.
Tioleja Films est une société de production que j'ai fondée avec mon associé Gabriel Souleyka. En Yoruba, Tioleja signifie incassable, ce choix est guidé par mon origine (Bénin-Nigéria), notre ligne éditoriale, visant à raconter l'histoire de l'Afrique, du peuple noir à travers les époques. Une citation que je mets souvent en avant, correspondant à notre philosophie, celle de l'auteur Nigérian Chinua Achebe : « Tant que les lions n'auront pas leurs historiens, l'histoire de la chasse glorifiera toujours le chasseur ».
Dans cette même dynamique, continuant de développer nos projets cinématographiques, que ce soit des séries, des long métrages, nous avons décidé d'ouvrir un pôle édition, dans la mesure où Gabriel Souleyka avait publié son premier roman « Le Cri de l'innocence ». Ayant rencontré un franc succès, il a souhaité garder la maîtrise du contenu, être libre de raconter nos histoires sans aucune contrainte.
D'ailleurs, en tant que jeune maison d'édition, après seulement deux mois, notre premier roman historique « Solitude enfance volume 1 » est entré dans le top 100 des ventes sur Amazon, à la dixième place, de même pour « Akoni Yoruba » à la sixième place. Cela représente notre engagement promotionnel, la confiance de notre large publique et surtout la réalité d'une demande croissante des africains, des noirs de la diaspora d'avoir des livres racontant leurs histoires.
Quel était l'objectif de votre visite au Bénin ?
Je ne dirais pas visite, mais un retour aux sources, la majeure partie de ma famille est de Porto-Novo, mais Gabriel Souleyka ayant déjà écrit 3 romans sur l'histoire du Bénin, l'adaptation de son livre « Akoni Yoruba » en format série, nécessitait de venir tourner un "teaser," permettant d'apprécier les conditions de tournages au Bénin, la richesse des décors, les équipes techniques locales. Afin d'envisager de tourner l'ensemble des 8 épisodes de 52 minutes au Bénin.
Pourquoi avoir choisi le Bénin ?
On pourrait dire que c'est le Bénin qui nous a choisi finalement, car l'histoire du Dahomey est centrale en Afrique, riche d'une variété culturelle, spirituelle, permettant de disposer d'un vivier d'histoires à raconter. Par ailleurs, nous avons pu constater l'engouement autour de notre projet, cela à tous les niveaux, et l'accueil reçu au Bénin nous a conforté dans l'idée de venir tourner ici.
Au cours de votre séjour à Cotonou, quelles ont été les activités menées et les personnalités rencontrées ?
De par mes origines béninoises, mon réseau, nous avons rencontré les équipes de Sèmè City- Claude Borna qui nous a connecté à l'ADAC, l'Agence d'Etat qui assure la promotion de l'économie culturelle et artistique du Bénin. Le directeur du Cinéma et des arts vivants, Faissol Gnonlonfin a été très attentif à notre projet de série. L'appui de Christiane Chabi, d'Hiris production, nous a permis de rencontrer un panel d'artistes, de techniciens, que nous avons intégré au tournage de notre teaser. Fort de cette expérience, nous avons eu l'idée de proposer un master-class, ouvert à l'ensemble des personnes désirant profiter de notre expérience internationale, le thème de celui-ci était : « L'Afrique au cinéma ». Nous avons pu échanger avec un public passionné et studieux, car il est fondamental pour nous de pleinement partager avec l'ensemble des acteurs Béninois, avec l'idée d'enrichir les compétences respectives pour faire progresser l'industrie cinématographique en Afrique.
Parlez-nous du teaser Zuri tourné au Bénin.
Zuri est le "teaser" de la série originale « La légende d'Akoni ». Il raconte la résistance héroïque d'un village du Dahomey en 1772 qui est attaqué par des esclavagistes clandestins. Les principaux acteurs du village, décident de cacher les femmes et les enfants pour préserver le peuple. Nous ramenant à ce principe élémentaire de la solidarité, de l'attachement à la spiritualité Vodun, le mode de vie, la culture, que nous mettons en avant dans ce "teaser". Notre tournage a eu lieu à Cotonou, puis dans la commune de Adjohoun. Dans la mesure où nous n'avons bénéficié d'aucune aide, d'aucun soutien extérieur, ayant tout financé par nous-mêmes, faisant venir la comédienne Sokhna Diallo de France, nous avons dû limiter nos lieux de tournages pour être en phase avec le budget alloué, puisque le transport des techniciens, des acteurs, du matériel, nécessitait une logistique assez lourde. Hiris production ayant contribué en mettant à disposition des personnels, puisque Christiane Chabi est producteur exécutif sur ce "teaser". Nous finissons actuellement, en France, le mixage de la musique, afin de pouvoir le projeter par la suite au niveau international pour susciter un engouement autour de la série.
Quels sont les grands projets en vue ?
L'année 2024 est déjà assez chargée, nous préparons activement la sortie imminente du roman historique « Voleurs d'Âmes » de Gabriel Souleyka, qui sera disponible au niveau mondial, en plusieurs langues. Le film adapté du livre, dont le titre anglais est « My Soul is a Witness » est en préparation, le réalisateur prestigieux Andrew Dosunmu ayant accepté de le réaliser. Bien sûr, la série « la légende d'Akoni » que nous espérons tourner cet été au Bénin, nous travaillons sur les différents dossiers avec nos partenaires, qu'ils soient au Bénin ou ailleurs.
Comment appréciez-vous en général votre séjour au Bénin ? Qu'est ce qui vous a particulièrement marqué ?
Comme je l'ai indiqué précédemment, mes ancêtres sont enterrés au Bénin, à Porto Novo, c'est aussi ma terre. Venir et revenir ici est toujours une belle expérience, je reste émerveillée par la richesse du Bénin à tous les niveaux, les grands travaux m'impressionnent largement, ils montrent le dynamisme du Bénin en améliorant la vie des citoyens. D'un point de vue cinématographique, nous avons été impressionnés par le niveau d'engagement, l'envie d'apprendre de tous ceux que nous avons pu rencontrer.
Votre mot de fin !
Un peuple qui ne connaît pas son histoire est condamné à la revivre, l'Afrique est le berceau de l'humanité, mais la négation de notre histoire, orchestrée par les artisans de la colonisation, a créé des traumatismes, des complexes. Notre démarche est de déconstruire tout cela, de valoriser nos cultures, notre fierté d'appartenir à ce continent.
Voici la bande annonce du court métrage ZURI : La légende d'Akoni Bientôt sur vos écrans. Tournage au Bénin. TIOLEJA films en Afrique
Propos recueillis par Akpédjé AYOSSO
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