Les systèmes informatiques de gestion des réclamations, c'est le thème d'un atelier sous-régional ouvert ce mardi 05 octobre 2019 par le Médiateur de la République au profit des collaborateurs des médiateurs de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Selon Joseph Gnonlonfoun, Médiateur de la République du Bénin, l'atelier ouvert doit être une véritable session de travail. Pour lui, chaque participant devra mettre son savoir-faire à contribution pour la conception d'une méthode ou d'une plateforme de référence afin d'améliorer « les manières d'agir ». En fonction du contexte et du milieu dans lequel chaque Médiateur de la République a été créé, il conçoit sa façon de gérer les réclamations, a indiqué Joseph Gnonlonfoun. Il est important selon lui, de tenir compte désormais des nombreuses facettes dans lesquelles se présentent les plaintes adressées aux institutions de médiation et de savoir « s'adapter à la détresse du citoyen réclamant ».
Selon le président de l'Association des médiateurs de l'UEMOA (AMP-UEMOA), Ali Sirfi Maïga, le parcours effectué par ces institutions dans l'espace leur a permis d'occuper pleinement une place institutionnelle. Grâce à leurs actions et les résultats qu'elles ont obtenus, le recours à la médiation institutionnelle est devenu une réalité, a-t-il précisé. Pour Médiateur de la République du Niger, le développement des technologies de l'information et de la communication étant en perpétuelle mutation, la gestion informatisée des réclamations s'est avérée selon lui, indispensable pour plus de performance et d'efficacité dans le traitement des dossiers.
Les travaux de cet atelier sous-régional ouvert en présence du ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum s'achèvent vendredi 08 novembre prochain.
F. A. A.
En audience plénière spéciale ce mercredi 06 novembre 2019, la Cour constitutionnelle par décision DCC-19-504 a validé la loi N°2019-40 portant révision de la loi N° 90-32 du 11 décembre 1990 portant constitution de la République du Bénin. Après correction de l'erreur matérielle, la Cour a déclaré que les 47 articles sont conformes à la Constitution.
Les sages de la Haute juridiction se pencheront aussi sur le dossier relatif au contrôle de constitutionnalité de la loi N°2019-39 portant amnistie des faits criminels, délictuels et contraventionnels commis lors des élections législatives d'avril 2019.
A.A.A