L’ancien ministre de la Communication, Abdelazziz Rahabi a apporté aujourd’hui, lundi 28 octobre, son soutien à la grève illimité des magistrats qui a débuté hier pour protester contre le dernier mouvement annuel des magistrats opéré par le ministère de la Justice, Belkacem Zeghmati, et qui a touché un total de 2998 magistrats. « La révolte des […]
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Suite aux violences enregistrées au Bénin dans le cadre des dernières élections législatives, le clergé catholique a entamé une médiation avec les principaux acteurs du pays. Pour la résolution de la crise politique que traverse le Bénin, le clergé a rencontré des proches du pouvoir ainsi que des acteurs de l'opposition. Mais aucun point n'a été fait par le clergé pour rendre compte des démarches effectuées dans ce sens.
Dans un communiqué publié au terme de sa première session plénière ordinaire au titre de l'année pastorale 2019-2020 à l'archevêché de Parakou du 20 au 23 octobre 2019, la Conférence épiscopale du Bénin (CEB), dit avoir suivi de près la tenue du dialogue politique du 10 au 12 octobre dernier et espère l'organisation d'un dialogue national inclusif pour le dégel de la situation.
La CEB a « suivi avec beaucoup d'attention, la tenue concomitante du 10 au 12 octobre dernier, du dialogue convoqué par le Président de la République, au palais des congrès, et des assises de la résistance organisées par les partis politiques de l'opposition, au Chant d'oiseau à Cotonou », indique le communiqué.
Les Evêques du Bénin considèrent « ces initiatives comme une étape significative pouvant conduire à un dialogue national inclusif en vue d'une authentique réconciliation entre tous les fils et les filles du Bénin ».
Sans rendre compte des démarches menées dans le cadre de sa médiation pour le retour à la paix, le clergé catholique croit en la tenue d'un dialogue national.
Il y a quelques semaines, une fausse information a circulé faisant état de la suspension de sa médiation. Les Evêques du Bénin ont apporté un démenti formel en notifiant que la « mission de médiation est toujours en cours selon la disponibilité des uns et des autres ».
Au terme de ses assises, le clergé catholique n'a fait aucune communication à propos des actions menées.
Toutefois, à travers leur communiqué, les Evêques restent disponibles à œuvrer pour le retour de la cohésion sociale et la réconciliation entre les fils et filles du Bénin, qui selon eux, passe par l'organisation d'un dialogue national.
A.A.A
Voici une BD atypique à bien des égards. Par le thème évoqué comme par le traitement à la fois scénaristique et illustratif. Cela donne un résultat curieux, qui mérite le détour sans pour autant convaincre totalement, ce qui est souvent la marque des œuvres engagées, avec beaucoup de bons côtés et quelques regrets...
L'histoire : en un mot un homme que l'on comprend rapidement être un kosovar d'origine serbe qui a refait sa vie en Italie revient, à travers la Serbie, vers le Kosovo pour aller sur la tombe de son père, récemment disparu. Il rencontre dans le train un vieux Serbe de Sarajevo, ayant lui aussi trente ans de souvenirs à faire passer. Deux tranches de vie se rencontrent jusqu'à la séparation, qui conduit le Kosovar à rejoindre Mitroviça malgré les affrontements entre communautés, albanaise et serbe.
Disons d'entrée que le scénario refuse le schématisme habituel qui a eu cours sur la région, opposant des méchants Serbes à de gentils Musulmans, ici en Bosnie, là au Kosovo. Les deux héros sont justement des Serbes déchirés, qui ont refusé la guerre qu'on voulait leur faire faire : l'un, marié à Sarajevo à une musulman, combat dans l'armée bosniaque tandis que l'autre refuse justement le combat (sous la critique de son père qui le traite de lâche) et revient, deux décennies plus tard essayer de retrouver son enfance disparue.
Cette partie là est peut-être la plus intéressante : A coup de flash-backs (trop, en fait), on se replonge dans une époque où les choses étaient plus ambiguës que beaucoup le disaient alors.
La deuxième partie convainc moins car alors que l'histoire exposait des nuances, elle décrit dsormais les "adversaires" (ici des kosovars albanophones donc musulmans) comme systématiquement brutaux et agressifs : autrement dit, fauteurs de guerre. Il est dommage que ce simplisme contrevienne au premier discours. La fin de la BD est d'ailleurs proprement incroyable et vient casser tous les propos de la première partie.
Du point de vue du dessin, l’ensemble est assez classique sans défaut majeur. Le coloriste a dû changer au milieu du travail et l'on passe d'une ambiance assez opaque à une couleur plus franche et à mon goût plus convaincante.
Voici donc une œuvre ambivalente, séduisante par bien des côtés, notamment le huis-clos dans le train qui permet à deux hommes de se révéler peu à peu, dans une intimité psychologique très réussie ; puis une deuxième partie beaucoup moins convaincante, marquée par l'excès d'arguments, ce qui affaiblit l'ensemble. On retiendra la volonté de tenir un discours décalé sur le sujet.
Bienvenue au Kosovo, par Mogavino, Mirkovic et Quatrocchi, éditions du Rocher.
O. Kempf