A német hírmagazin és a Bellingcat nemzetközi tényfeltáró újságírói hálózat értesülése szerint a berlini tartományi bűnügyi hivatal elrendelte a mérgezéses tünetekkel ápolt politikus biztonságára ügyelő rendőrök számának növelését, és szigorúbb ellenőrzési szabályokat írt elő. A mesterséges kómából hétfőn felébresztett Navalnij már tud beszélni, várhatóan egyre több látogatója lesz, és valószínűleg fel tudja idézni szervezete összeomlásának körülményeit, ami “veszélyes lehet a merénylet mögött álló embereknek” – áll a beszámolóban.
A Der Spiegel és a Bellingcat információja szerint német biztonsági szervek abból indulnak ki, hogy Navalnij megmérgezése valamely orosz nemzetbiztonsági szolgálat művelete volt. Megállapították, hogy a támadáshoz a Novicsok elnevezésű harci idegméreg egy még erősebb hatású változatát használták, mint az orosz katonai hírszerzés egy különítményének 2018-as akciójában, amely Szergej Szkripal volt orosz-brit kettős ügynök és lánya ellen irányult.
Különböző német hatóságok képviselői a napokban folytatott bizalmas megbeszéléseken hangot adtak annak a meggyőződésüknek, hogy a Navalnij-ügyben használt mérget csak egy oroszországi különleges katonai laboratóriumban lehetett előállítani – írta a Der Spiegel, hozzátéve, hogy az orosz állami közreműködésre utaló jelek magyarázzák Angela Merkel szokatlanul kemény minapi sajtónyilatkozatát, amelyben a német kancellár gyilkossági kísérletnek minősítette az Navalnijjal történteket, és kijelentette, hogy az eset körüli kérdéseket egyedül az orosz kormány tudja megválaszolni.
A német hadsereg (Bundeswehr) vegyi fegyverek elemzésére szakosodott laboratóriumában kimutatták, hogy Novicsok típusú mérget juttattak a szervezetébe. A német kormány a Bundeswehr vizsgálati eredményeit értékelve szeptember 2-án közölte, hogy az orosz ellenzék vezére mérgezéses támadás áldozata lett a hazájában. Berlin a lehető leghatározottabban elítéli a támadást, követeli az eset kivizsgálását az orosz hatóságoktól, és megkezdi az egyeztetést EU-s, illetve NATO-partnereivel a válaszlépésekről – közölték.
The post Navalnij-botrány: megerősítették Berlinben az orosz ellenzéki politikus védelmét appeared first on .
Face à la hausse inattendue des stocks américains, les prix du pétrole se sont, à nouveau, repliés ce jeudi, 10 septembre. Le baril américain de WTI pour livraison en octobre est passé sous la barre des 40 dollars, avec un recul de 2%, soit 75 cents, pour le prix de 37,30 dollars le baril. Tandis […]
L’article Le prix du pétrole à nouveau sous la barre des 40 dollars est apparu en premier sur .
(B2) Les navires militaires européens ont bloqué au large de la Libye un tanker norvégien affrété par les Émirats arabes unis, jeudi (10 septembre), pris en violation de l’embargo international
L’équipe d’abordage allemande prend pied sur le Royal Diamond 7 (crédit : EUNAVFOR Med Irini)C’est la première fois qu’un navire est arraisonné en pleine mer en violation de l’embargo (du moins par l’opération EUNAVFOR Med Irini). Et la première fois également que les Allemands effectuent une ‘action de force’ dans ce cadre. Cette opération vient parfaitement illustrer l’équidistance de la nouvelle opération européenne qui intervient sur les violations de l’embargo des deux côtés , à l’Ouest (camp Sarraj) comme à l’Est (camp Haftar) de la Libye
Une opération assurée par le Hamburg
L’opération s’est produite à « sept heures du matin dans les eaux internationales, à 150 km au nord de la ville libyenne de Derna (Cyrénaïque) ». Sur ordre de l’amiral italien Ettore Tocci, la frégate allemande Hamburg a alors bloqué « l’accès aux eaux territoriales libyennes » du Royal Diamond 7, indique l’opération EUNAVFOR Med Irini dans un communiqué. Une opération effectuée avec le soutien du navire-amiral italien ITS Carlo Margottini. NB : C’est l’équipe d’arraisonnement allemande, héliportée avec l’engin de bord du Hamburg, qui est montée à bord du tanker.
Les Émirats arabes unis dans la ligne de mire
Ce tanker — propriété norvégienne, battant pavillon des Iles Marshall (1), géré par une société singapourienne, mais affrété par les Émirats arabes unis —, est soupçonné d’avoir violé l’embargo des Nations unies sur les armes à destination de la Libye. Les Européens ont opéré « sur la base d’informations fournies par le groupe d’experts des Nations unies sur la Libye, qui ont mis en évidence la nature suspecte de cette cargaison ».
Du carburant d’aviation pour Haftar
Le Royal Diamond 7 avait quitté le port de Sharjah aux Émirats arabes unis et se dirigeait vers Benghazi en Libye, siège de l’armée nationale libyenne du maréchal Haftar. Il transportait « une cargaison de carburéacteur, susceptible d’être utilisée à des fins militaires ». Un carburant, considéré comme du ‘matériel militaire’ par les Nations unies et, par conséquent, soumis à l’embargo international, en vertu des résolutions 2292 (2016) et 2526 (2020) du Conseil de sécurité des Nations unies, précise-t-on au QG de l’opération Irini à Rome.
Détourné pour enquête dans un port européen
Le navire a été « détourné » vers un port de l’Union européenne, pour « une enquête plus approfondie ». Selon certaines informations, le port de destination pourrait être en Italie, voire à Marseille (Sud de la France), port désigné pour le contrôle de l’embargo sur les armes dans le plan d’opérations de EUNAVFOR Med Sophia.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Un pas significatif
Il s’agit d’un « événement hautement significatif » a indiqué Peter Stano, le porte-parole du haut représentante de l’UE répondant à une question de B2 ce vendredi midi. Cela « démontre la capacité d’Irini à recueillir des informations pertinentes concernant des violations potentielles de l’embargo des Nations unies et sa réponse rapide et efficace à une telle violation » Il démontre aussi « ce que nous disons depuis le début : que l’opération Irini est impartiale. C’est une démonstration concrète de l’engagement de l’UE dans le processus de Berlin et un instrument mis à la disposition de la communauté internationale […] pour mettre en œuvre l’embargo sur les armes et contribuer à mettre fin au conflit ». Et le porte-parole de la diplomatie européenne de rappeler « une fois de plus », une demande européenne : c’est « de la responsabilité de la communauté internationale dans son ensemble de mettre fin à l’ingérence étrangère qui alimente le conflit en Libye ».
Cet article Un navire soupçonné de violer l’embargo vers la Libye intercepté par l’opération Irini est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.