Abderrezak Makri, le chef du MSP, pour clôturer la campagne électorale menée par son parti candidat aux élections locales, a choisi de jouer à l’anti-colonialiste. Mettant en avant la crise entre l’Algérie et la France, Makri a tenté de faire, depuis Oran, une « analyse géopolitique ».
En effet, hier mardi, Abderezak Makri, premier homme au sein du MSP, parti ouvertement islamiste, a déclaré que « la France ne veut pas le bien de l’Algérie« . Selon l’analyse géopolitique de Makri, c’est « la destruction » qui attend l’Algérie, si toutefois la France arrive à ses fins.
« Ne parlez pas français »Makri, dans son discours, dépeint une France ouvertement colonialiste, et assure que l’Algérie ne sera jamais sous sa botte. Le président du MSP indique aussi que les desseins de la France en Afrique sont loin d’être sains, et que son projet ne va apporter que « pourrissement » et « destruction » à l’Algérie, comme cela a déjà été le cas dans les anciennes colonies Françaises en Afrique.
« La France ne veut pas du bien aux algériens », soutient Makri, qui ajoute que « elle veut semer la destruction dans le pays comme elle l’a fait au Niger et dans ses anciennes colonies ». Makri assure toutefois que « cela ne se concrétisera pas », et que « l’Algérie ne sera pas une suivante de la France ».
Makri invite les responsables algériens à prendre des décisions en se basant sur la souveraineté nationale et selon le concept de « gagnant-gagnant ».
L’homme politique ne s’arrête pas là, la responsabilité de « la lutte contre le colonialisme » ne s’arrête pas selon lui aux responsables, mais elle s’étend même au sein du peuple.
C’est pour cette raison que Makri, outre son appel aux responsables de généraliser la langue arabe, invite également le peuple à parler arabe. « Ne parlez pas la langue du colonisateur, c’est aussi ta responsabilité à toi, peuple ! », a déclaré le chef du MSP depuis Oran.
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Avec l’approche de la grande compétition footballistique continentale, la Coupe d’Afrique des Nations en l’occurrence, Djamel Belmadi et ses joueurs sont au bout des préparatifs, afin de rajouter le trophée du 2022 à celui obtenu en 2019.
Cependant, le cauchemar des blessures ne cessent de poursuivre les éléments de notre sélection nationale, ce qui peut réellement nuire aux résultats.
Après les blessures subies par les stars de l’équipe national, à savoir Adam Ounas, Ramy Bensebaini, Djamel Benlamri ou encore Youcef Atal, le coach Belmadi doit sérieusement en trouver une solution.
Youcef Atal revient aux entrainementsEn effet, le sélectionneur du club Niçois, Christophe Galtier, a donné de bonnes nouvelles à l’équipe nationale et à l’entraîneur Djamel Belmadi, concernant le latéral droit Youcef Atal, qui a subi une blessure musculaire récemment.
Cette blessure a causé l’absence dudit joueur lors des deux derniers matchs des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022 au Qatar, face au Djibouti et le Burkina Faso, respectivement.
L’entraineur de l’OGC Nice a déclaré récemment à la presse que son joueur Algérien s’est remis de la blessure qu’il subissait et qu’il sera prêt à participer avec Nice lors du prochain tour du championnat Français, tout en affirmant que son coéquipier et milieu de terrain Hicham Boudaoui a encore besoin de temps pour récupérer après sa blessure.
« Atal souffrait d’une blessure musculaire. Maintenant il s’est rétabli et a repris l’entraînement individuel, et je pense qu’il sera prêt à jouer la semaine prochaine », affirme ledit entraineur, tout en ajoutant : « il peut maintenant s’intégrer au reste des joueurs et participer à l’entraînement collectif ».
Une bonne nouvelle qui redonnera espoir à Youcef Atal, mais aussi à Djamel Belmadi, avant la prochaine Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun, afin qu’il puisse se rétablir et y participer.
Par ailleurs, et en abordant le sujet de Boudaoui, l’entraîneur de Nice a déclaré : « Boudaoui souffre d’une blessure au niveau du dos, la douleur semble sévère, et il subit maintenant un traitement intensif et doit arrêter toute activité afin de guérir ».
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2021, une autre année compliquée pour les algériens, inquiétante pour la jeunesse et mortifère pour les femmes. Sur les journaux, les adjectifs se diffèrent pour qualifier un seul crime : abject, cruel et atroce, pour tenter de refléter les féminicides qui n’ont eu de cesse de s’accroître, faisant régner une peur et une culpabilité du simple fait d’être une femme.
Le bilan devient de plus en plus inquiétant, depuis le début de cette année 2021, 49 est le chiffre qui nous a fait frémir, 49 femmes mortes de la plus odieuses des manières, 49 meurtres recensés grâce à Féminicide Algérie qui alerte, sensibilise et dénonce. Aujourd’hui, c’est Amnesty International qui a son mot à dire quant à ce phénomène, une date loin d’être anodine, étant à la veille de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Selon Amnesty International, les chiffres recensés sont malheureusement loin de ce que dissimule la réalité, ce n’est que la partie visible de l’iceberg. La directrice d’Amnesty International Algérie, Hassina Oussedik a dénoncé « l’inertie » des autorités face à ce dangereux phénomène « malgré l’horreur de ces crimes et la mobilisation d’associations, d’artistes ou de l’opinion publique durant toute l’année, les autorités algériennes n’ont pas condamné publiquement ces féminicides, assassinats de femmes au simple motif qu’elles sont des femmes. Il est urgent, au vu de la gravité de la situation, que le gouvernement protège les femmes et s’engage à prendre toutes les mesures pour mettre fin à ces féminicides ».
Il est grand temps d’agirL’organisation appelle les autorités algérienne à agir en mettant en place des mesures permettant aux femmes victimes de violences d’accéder à la justice en toute sécurité, de bénéficier d’hébergements adaptés, d’une aide psychosociale et surtout, d’être entièrement protégées grâce à l’arsenal juridique.
« A l’occasion du 25 novembre 2021, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, Amnesty International demande aux autorités algériennes d’adopter une approche globale pour lutter de manière efficace contre toutes les formes de violences à l’encontre des femmes, approche qui jusqu’à maintenant est restée fragmentaire et symbolique. Pourtant, c’est une demande de longue date des associations algériennes de défense des droits des femmes, que nous soutenons fortement » souligne Hassina Oussedik.
La même responsable ajoute « alors que les autorités algériennes mènent régulièrement des campagnes de sensibilisation sur diverses thématiques (anti Covid19, accidents de la route, tabagisme…), on ne peut que s’interroger sur l’absence de campagnes de sensibilisation contre les violences à l’encontre des femmes ».
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La Cour d’Alger a rendu ce mercredi 24 novembre 2021, son verdict dans le procès en appel de l’ancien DGSN Abdelghani Hamel, dans laquelle sont également impliqués des membres de sa famille.
Le principal mis en cause, en l’occurrence Abdelghani Hamel a écopé d’une peine de 8 ans de prison ferme. La Cour d’Alger a également prononcé la peine de 5 ans de réclusion contre son fils ainé, Amiar Hamel.
Concernant son autre fils, la même juridiction a condamné Chafik Hamel à une peine de 4 ans de prison ferme. Une peine de 2 ans de prison ferme a été prononcée à l’encontre de l’ancien Directeur de l’OPGI de l’Hussein Dey, Mohamed Rehaimia.
Chahinaz Hamel, la fille de l’ancien DGSN est condamnée, quant à elle, à une peine de 18 mois avec sursis et un an avec sursis contre Salima Annani, l’épouse de l’ancien DGSN. Mourad Hamel, l’autre fils du pricipal mis en cause, a écopé de 3 ans de prison ferme.
L’ancien wali d’Oran Abdelghani Zaalane et l’ancien Directeur des domaines publics de la wilaya de Tipasa Ali Bouamrane ont écopé d’une peine d’un an de prison ferme dans le cadre de la même affaire.
Retour sur les détails du procès en appelPour rappel, le procès en question a été réinscrit au rôle suite à la décision de la Cour suprême qui a accepté le pourvoi en cassation introduit dans les arrêts rendus par la Cour d’Alger en août 2020.
Abdelghani Hamel, son épouse Annani Salima, ses fils (Amiar, Mourad Chafik et sa fille Chahinaz) sont poursuivis pour plusieurs chefs d’accusation, dont « blanchiment d’argent », « enrichissement illicite », « trafic d’influence » et « obtention d’assiettes foncières par des moyens illégaux ».
Rappelant également que la Cour d’Alger avait condamné Abdelghani Hamel à 12 ans de prison ferme, tandis que ses enfants avaient écopé de peines allant de 5 à 8 ans de prison ferme.
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Kidnapping d'un élève en classe de 3ème, lundi 22 novembre 2021, à Tchaada dans la commune d'Ifangni, département du Plateau.
La victime allait au cours quand il a rencontré un homme à bord d'un véhicule. Le conducteur lui aurait demandé de l'aide pour s'approvisionner en carburant selon Frissons Radio. Alors que le jeune garçon voulait prendre l'argent du carburant, le conducteur l'aurait projeté dans le véhicule. Il y avait cinq autres personnes dans la voiture. L'élève a été conduit dans une palmeraie. Il a été jeté dans une case contenant des armes blanches. Le conducteur du véhicule s'est retrouvé seul avec la victime après le retrait de ses complices. Il a décidé de relâcher le jeune garçon tout en lui indiquant une voie menant au CEG 1 d'Akpro-Missérété.
Akpédjé Ayosso
Le ministre des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi, Modeste Tihounté KEREKOU, a présenté aux députés membres de la commission budgétaire de l'Assemblée nationale, ce mardi 23 novembre 2021, les grandes lignes de budget 2022 de son département ministériel.
13.416.935.000 FCFA, c'est ce qu'il faudra à Modeste Tihounté KEREKOU pour réaliser les grandes orientations du ministère des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi. Il s'agira fondamentalement d'améliorer le cadre légal et réglementaire de promotion des micros petites et moyennes entreprises ; de renforcer la compétitivité des MPME et des entreprises artisanales ; de renforcement le mécanisme de promotion de l'emploi ; et d'améliorer la gouvernance des secteurs de l'emploi et de l'artisanat.
Le Programme Spécial d'Insertion dans l'Emploi (PSIE), une initiative gouvernementale visant à faciliter l'insertion de 2000 jeunes par an dans les entreprises du secteur privé n'a pas été mise en rade. 06 milliards de francs CFA y seront consacrés chaque année. Ce programme selon le document de budget, sera appuyé par le Projet d'Inclusion des Jeunes, co-financé avec la Banque Mondiale. Par ce projet, le gouvernement entend accroître l'inclusion économique des jeunes âgés de 15 à 30 ans, et en situation de sous-emploi ou d'inactivité, ayant un faible niveau d'éducation (niveau maximum BEPC).
Démarré en mars 2021, il facilitera l'insertion de 25.000 jeunes dans l'emploi salarié, et permettra à 6.000 autres, de s'auto employer. Son coût global est estimé à 60 millions de dollars US (dont 30 millions US en Don et 30 millions US en Crédit).
Suivant les projections, le projet de promotion de sel local dans les zones côtières (Sèmè-Kpodji, Ouidah, Kpomassè, Grand-Popo, Comè) va démarrer en janvier 2022. Le but du ProSel est de renforcer la résilience des communautés salicultrices, la création de micros, petites et moyennes entreprises de production et de commercialisation de sel local ( Xwlajè ), la création d'emplois et la protection de l'environnement.
Le ministre a par ailleurs informé les députés de la quintessence du Projet d'Appui à l'Entrepreneuriat des Jeunes en cours de finalisation avec l'Agence Française de Développement. Ce projet vise l'appui et le développement de 170 micros entreprises en phase d'amorçage ; 255 micros entreprises en phase de croissance ; et 120 PME déjà formalisées et présentant un potentiel de création d'emplois et de valeur ajoutée mesurable et qualifiable.
F. A. A.