A l'instar de plusieurs autres membres du gouvernement, le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore YAYI LADEKAN a présenté le budget de son département ministériel ce lundi 22 novembre 2021. Face aux députés membres de la commission des finances, elle a défendu un budget estimé à 71 522 208 000 F CFA.
Le budget exercice 2022 du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique connait une baisse de 4,95% par rapport à l'année 2021 (75 246 966 000 F CFA). Il prend en compte les dépenses ordinaires (52 019 052 000 F CFA contre 55 514 463 000 F CFA en 2021, soit une diminution de 0,94% ; les dépenses en capital chiffrées à 19 503 156 000 F CFA contre 22 732 503 000 F CFA soit une baisse de 14,21%.
Ce budget selon le ministre, permettra la poursuite de la mise en œuvre des reformes et actions phares dans le sous-secteur de l'enseignement supérieur. Eléonore YAYI LADEKAN a évoqué notamment le renforcement de la gouvernance administrative et institutionnelle à travers la mise à jour de certains textes et la mise en place de tous les organes de décision, de contrôle, d'audit et d'évaluation ; la poursuite de la mise en réseau des universités et la digitalisation de l'enseignement supérieur ; la restructuration des offres de formation dans les universités publiques ; l'organisation de l'audit du système de gestion des ressources humaines et de la gestion administrative afin de l'amélioration qualitative et quantitative du personnel ; le renforcement du dispositif de lutte contre le harcèlement sexuel dans les universités publiques ; le développement de plateformes pour dématérialiser les services offerts à la communauté dans l'administration centrale et dans les universités ; la poursuite des travaux de construction et d'équipements de nouvelles infrastructures administratives, pédagogiques et des laboratoires pluridisciplinaires ; la sécurisation des domaines des UNB et du MESRS ; la poursuite de la mise en œuvre de la délégation des œuvres sociales et universitaires au secteur privé la mise en place de la plateforme intégrée de gestion des campus ( gestion des inscriptions, de la scolarité, de l'administration), le démarrage effectif des cours dans deux IUEP dès février 2020, la création de l'Agence Béninoise d'Assurance et de la Qualité de l'Enseignement Supérieur (ABAQES), la poursuite de la promotion d'une économie du savoir à travers des Institutions de formation, des centres de recherche et des incubateurs de Sèmè City, …etc.
Le point de la mise en œuvre des recommandations de l'année 2021, les actions réalisées cette année, les difficultés rencontrées et perspectives pour l'année 2022 n'ont pas été occultés lors de la séance avec les députés.
F. A. A.
Summary
Ces dernières années, la violence ne cesse de s’accroître dans la société algérienne, faisant régner un climat de peur et d’inquiétude incessante puisque cette violence n’épargne personne ; ni les plus jeunes, ni les plus faibles.
Alors que les chiffres des violences faites aux femmes font froid dans le dos, les chiffres récemment révélés des violences faites aux enfants le sont tout autant. En effet, les services de la sécurité nationale ont enregistré 5412 cas de violences faites aux enfants, et ce, durant les neuf derniers mois de l’année courante.
A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant (20 novembre) ces statistiques ont été communiquées révélant un réel problème de violence croissante contre une catégorie si innocente de la société. Les mêmes statistiques révèlent que 29% de ce chiffre inquiétant sont les parents qui violentent leurs enfants, 2220 sont sujets à ce danger dont 188 qui ont été placés dans des centres.
Les services de la gendarmerie nationale ont enregistré l’année dernière 6963 cas d’enfants violentés dont 4395 filles. Ces statistiques incluent 344 affaires d’injures et 45 affaires de « harga » avec des enfants. Quant aux agressions sexuelles, 43 enfants ont été victimes de ce type d’agression en 2020.
L’innocence au cœur de la délinquanceDe plus en plus d’enfants se retrouvent dans des crimes et des délits ; 504 enfants dans des affaires de vols, et 149 enfants auteurs d’actes indécents. Raison pour laquelle les services de la gendarmerie chargés des mineurs ont effectué 9000 campagnes de sensibilisation l’année passée relatives à la protection de l’enfant de la violence et du danger, assurant la réinsertion de 488 enfants.
Ayant pour but de protéger cette catégorie importante de la société qui participera à l’édification d’un futur meilleur.
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L'ouvrage de l'auteur luxembourgeois Jacques Steiwer, publié à Bruxelles en 2021, vient alimenter et renouveler la réflexion sur le fédéralisme européen, à un moment où la majorité des partis politiques européens préfèrent promouvoir le souverainisme adossé à la conception de l'identité nationale qui date du dix-neuvième siècle. Même si l'ouvrage n'est pas très bien écrit, c'est tout de même une lecture indispensable en ces temps troublés.
Auteur d'expression française, Jacques Steiwer a étudié la philosophie et (...)