Si les différents acteurs au sein du secteur de l’éducation sont d’accord sur une chose, ça serait sans doute l’urgence de réformer l’école. Cependant, quand il s’agit de la manière d’y procéder chacun campe sur ses position, souvent idéologiques, et très rarement pédagogiques.
Lors de sa dernière sortie, Mohamed Belamri, secrétaire général du Syndicat Algérien des Travailleurs de l’Éducation (SATE), a appelé la tutelle à revoir le programme éducatif, notamment celui portant sur le cycle primaire, vu que ce dernier constitue la base du reste du cursus scolaire de l’élève.
Scolarisation à 7 ans : le SATE mise sur « la psychologie »Le syndicaliste a fait savoir que lors d’une réunion avec ministre de l’Éducation Abdelhakim Belabed, la SATE a proposé de fixer l’âge de scolarisation obligatoire à 7 ans au lieu de 6, et ce, afin de laisser les enfants profiter d’une année supplémentaire de jeu, ce qui est loin d’être une perte de temps, estime le même intervenant qui s’est confié au journal arabophone Echourouk.
Selon M. Belamri, les spécialistes assurent que cette démarche permettra aux élèves d’avoir des capacités d’assimilation d’informations et de connaissances plus élevées. Par ailleurs, le syndicat a également proposé d’engager des psychologues qui prodigueraient aux élèves du cycle primaire un suivi permanent, afin de traiter tout problème psychologique dès son apparition, à l’instar de la timidité ou l’incontinence urinaire, qui peuvent être un véritable frein pour l’apprentissage.
En outre, la SATE estime que le cycle primaire devrait s’étendre sur 6 années au lieu de 5, et que l’on devrait se contenter d’enseigner trois matières seulement, qui sont le calcul, l’écriture, et la lecture. Cette dernière va inclure un apprentissage de l’histoire et de la géographie ainsi que de l’éducation civique.
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Le 24 décembre, à l'heure où les foules se pressaient dans les grands magasins, que pouvait-on faire de mieux que profiter de la désertion des musées pour aller voir les photos de John Coplans (1920-2003) à la Fondation Cartier-Bresson ? Ce jour-là, flâner seul entre ses images et se perdre dans les mille et un fragments de son corps avait quelque chose de magique, pour ne pas dire merveilleux. Car loin d'être un mausolée, l'exposition célèbre au contraire la vitalité du projet de Coplans et fait l'effet (...)
- Contrebande / Culture, Photographie, ArtLa communauté béninoise célèbre, ce lundi 10 janvier 2022, la fête des religions endogènes. Ouidah, la cité historique a accueilli les manifestations officielles sur le plan national.
Le ministre du tourisme, de la culture et des arts, Jean-Michel Abimbola, a procédé au lancement officiel des festivités à la plage de la Porte non-retour.
Dans son discours, le maire de la commune de Ouidah s'est réjoui du choix porté sur la ville dont il a la charge pour accueillir les manifestations officielles de ce 10 janvier 2022. A en croire Christian Houétchénou, Ouidah occupe une place de choix dans l'histoire du Bénin. La fête des religions endogènes selon l'autorité communale, est une occasion de consolider le vivre ensemble communautaire.
Pour le ministre du tourisme, de la culture et des arts, le Vodoun prône les valeurs de partage, de diversité et de tolérance. Profitant de l'occasion de cette célébration, Jean-Michel Abimbola a évoqué quelques projets du gouvernement qui mettent en valeur les richesses culturelles et cultuelles du Bénin.
En raison de la pandémie du Coronavirus, la fête des religions endogènes est réduite au strict minimum depuis 2020. L'appel à la vaccination de Daagbo Hounon Houna II et la levée de certaines restrictions ont permis une célébration grand public cette année.
Des membres du gouvernement et du corps diplomatique, le préfet de l'Atlantique, des députés, des têtes couronnées, sages, personnalités et cadres à divers niveaux ont marqué de leur présence, la célébration de cette année.
Quelques images
F. A. A.
Le gouvernement du président Patrice Talon fait l'option d'un nouvel outil pour la sécurité des personnes et des biens. Il s'agit du projet de développement de la vidéo protection, qui sera opérationnel cette année 2022.
Pour le quinquennat 2021-2026, Patrice Talon et le gouvernement qu'il préside entendent opérer deux principales réformes dans le domaine de la sécurité. Il s'agit de la mise en place d'un institut de recherche et de réflexion stratégique en matière de sécurité ; et de la mise en place d'un mécanisme de protection, de soutien et d'accompagnement moral, psychologique et social des agents de sécurité. Pour ces deux réformes, plusieurs projets sont annoncés. Le plus novateur, reste le développement de la vidéo protection. Il a été annoncé par le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique lors de la présentation du budget de ce département ministériel au parlement.
L'objectif de ce projet selon Alassane Séïdou, est de permettre aux éléments de la police républicaine de disposer de caméras dans les espaces publics. Ces caméras qui seront installées permettront d'avoir des informations qui seront très utiles pour la police dans le cadre des investigations qui seront faites en cas d'infraction.
En dehors du projet de développement de la vidéo protection, le gouvernement a prévu la construction des infrastructures de la Police ; l'appui à l'opérationnalisation de la Police républicaine ; la gestion intégrée des espaces frontaliers ; la construction et l'équipements des infrastructures de secours ; et la gestion du registre de la population.
F. A. A.
La Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement de l'UEMOA et de la Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement des pays membres de la CEDEAO s'est tenue le dimanche 9 janvier 2022.
Les chefs des États de l'UEMOA que sont le Bénin, le Burkina-Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo et de la CEDEAO ont examiné la prorogation de 6 mois à 5 ans des autorités de la transition malienne à organiser des élections législatives et présidentielles en février 2022. C'est à Accra (Ghana) le dimanche 9 janvier 2022 sur la double invitation du Président du Burkina-Faso, Son Excellence Roch Marc Christian KABORE, Président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et du Président du Ghana, Son Excellence Nana AKUFO-ADDO, Président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etats et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Au nombre des chefs d'Etat, figure le Président de la République du Bénin, Patrice TALON. A l'ouverture des travaux de cette session, le Chef de l'État burkinabé a expliqué le contexte dans lequel se tient la rencontre avant de rappeler l'engagement pris par les autorités de la transition malienne à organiser des élections législatives et présidentielles en février 2022 et qui fait aujourd'hui objet de prorogation de 6 mois à 5 ans. Les chefs d'Etats des pays membres de l'UEMOA ont décidé de s'aligner sur les décisions qui seront prises au sommet de la CEDEAO. Les Chefs d'État et de Gouvernement de la CEDEAO ont examiné les nouvelles propositions de la junte militaire au pouvoir au Mali pour un retour à l'ordre constitutionnel dans ce pays en proie à une profonde crise politique et sécuritaire. En raison du non-respect par la junte de l'échéance de février 2022 pour organiser des élections démocratiques et rétablir l'ordre constitutionnel, les Chefs d'État et de Gouvernement des pays membres de l'UEMOA et de la CEDEAO ont adopté des sanctions complémentaires fortes pour contraindre le Mali à respecter ses engagements pour un retour rapide à la paix, à la stabilité politique dans le pays. Ces sanctions sont entre autres la fermeture des frontières entre le Mali et les pays membres de la Cédéao, le gel des actifs maliens au sein de la Banque Centrale des États d'Afrique de l'Ouest, la suspension des transactions sauf pour les produits de première nécessité et pharmaceutiques, la coupure des aides financières de la BOAD et de la BIDC, le rappel des ambassadeurs des pays membres au Mali...etc.
Ces nouvelles sanctions ne seront "progressivement levées qu'après la finalisation d'un chronogramme acceptable et convenu et le suivi de progrès satisfaisants réalisés dans la mise en œuvre du chronogramme des élections". La Conférence opte pour une solidarité autour de ces mesures. Aussi appelle-t-elle l'Union africaine, les Nations Unies et les autres partenaires à soutenir le processus d'application de ces sanctions et à continuer d'apporter leur soutien à une transition politique acceptable.
M. M.