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Agrégateur de flux

Wauquiez inaugure la crèche de la polémique

Le Point / France - mer, 14/12/2016 - 18:15
Pour la première fois, la région Auvergne-Rhône-Alpes installe une crèche géante dans ses murs. L'opposition s'insurge et la polémique enfle.
Catégories: France

En direct du Parlement européen : Prix Sakharov, Conseil européen, candidature de Tajani, adieux de Martin Schulz…

Toute l'Europe - mer, 14/12/2016 - 18:14
Pour cette dernière session plénière de l’année, c’est dans un climat tendu et grave que les députés européens se sont réunis à Strasbourg. Une fin d’année 2016 particulièrement difficile avec de nombreux dossiers épineux, un changement de présidence à l’horizon et une actualité dramatique en Syrie… Les sujets sur la table étaient nombreux pour les députés qui remettaient lors de cette session le Prix Sakharov. Décerné à deux jeunes Yézidies survivantes de Daech, la cérémonie aura particulièrement ému l’hémicycle cette année. "Je suis fier de présider ma dernière conférence de presse en présence de ces deux femmes fortes", a lancé mardi 13 décembre Martin Schulz ému.
Catégories: Union européenne

Baromètre Ipsos-"Le Point" : Fillon star à droite, Cazeneuve au bénéfice du doute

Le Point / France - mer, 14/12/2016 - 17:58
Bernard Cazeneuve arrive à Matignon avec 38 % d'opinions favorables. François Fillon, désormais "champion de la droite" (84 %), est stable au classement général.
Catégories: France

À l'approche de Noël, la bataille des crèches reprend au FN

Le Figaro / Politique - mer, 14/12/2016 - 17:51
Dans les rangs du parti frontiste, l'installation de crèches dans les bâtiments publics revêt à nouveau cette année un caractère de revendication politique.
Catégories: France

Présidentielle : Sylvia Pinel rejoint la primaire du PS

Le Point / France - mer, 14/12/2016 - 17:45
La présidente du Parti radical de gauche (PRG) sera la seule femme à participer à la primaire organisée par le Parti socialiste en vue de l'élection de 2017.
Catégories: France

Données personnelles, une affaire politique

Le Monde Diplomatique - mer, 14/12/2016 - 17:34

Les traces que nous laissons sur Internet, les informations de nos smartphones, nos contributions aux réseaux sociaux ne sont pas seulement convoitées par les agences de renseignement : elles ravissent les publicitaires et enrichissent les géants de la Silicon Valley. Pourtant, les données personnelles ne sont pas condamnées à ce destin. Leur usage à des fins d'utilité publique exige une mobilisation politique.

Kim Dong-Kyu. – Détournement du tableau de Paul Cézanne « Les Joueurs de cartes » (entre 1890 et 1895), 2013

Il s'est vendu dans le monde 1,424 milliard de smartphones en 2015 ; deux cents millions de plus que l'année précédente. Un tiers de l'humanité porte un ordinateur dans sa poche. Tripoter cet appareil si pratique relève d'une telle évidence qu'on en oublierait presque le troc qu'il nous impose et sur lequel repose toute l'économie numérique : les entreprises de la Silicon Valley offrent des applications à des utilisateurs qui, en échange, leur abandonnent leurs données personnelles. Localisation, historique de l'activité en ligne, contacts, etc., sont collectés sans vergogne (1), analysés et revendus à des annonceurs publicitaires trop heureux de cibler « les bonnes personnes en leur transmettant le bon message au bon moment », comme le claironne la régie de Facebook. « Si c'est gratuit, c'est vous le produit », annonçait déjà un adage des années 1970.

Alors que les controverses sur la surveillance se multiplient depuis les révélations de M. Edward Snowden en 2013, l'extorsion de données à visée commerciale n'est guère perçue comme une question politique, c'est-à-dire liée aux choix communs et pouvant faire l'objet d'une délibération collective. En dehors des associations spécialisées, elle ne mobilise guère. Peut-être parce qu'elle est mal connue.

Dans les années 1970, l'économiste américain Dallas Smythe s'avise que toute personne affalée devant un écran est un travailleur qui s'ignore. La télévision, explique-t-il, produit une marchandise : l'audience, composée de l'attention des téléspectateurs, que les chaînes vendent aux annonceurs. « Vous apportez votre temps de travail non rémunéré et, en échange, vous recevez les programmes et la publicité (2).  » Le labeur impayé de l'internaute s'avère plus actif que celui du téléspectateur. Sur les réseaux sociaux, nous convertissons nous-mêmes nos amitiés, nos émotions, nos désirs et nos colères en données exploitables par des algorithmes. Chaque profil, chaque « J'aime », chaque tweet, chaque requête, chaque clic déverse une goutte d'information valorisable dans l'océan des serveurs réfrigérés installés par Amazon, Google et Microsoft sur tous les continents.

« Travail numérique », ou digital labor, est le nom dont on a baptisé ces tâches de mise en données du monde réalisées gratuitement. Les mastodontes de la Silicon Valley prospèrent sur ce « péché originel ». « Ce qui gît au fond de l'accumulation primitive du capital, écrivait Karl Marx en 1867 dans Le Capital, c'est l'expropriation du producteur immédiat. » Pour clôturer les pâtures communes, mettre au travail salarié les paysans affamés ou coloniser le Sud, le capital recourut à « la conquête, l'asservissement, la rapine à main armée, le règne de la force brutale ». Au XXIe siècle, l'arsenal comprend aussi des armes légères, comme les vidéos de chatons rigolos.

L'histoire économique créditera peut-être le patronat en baskets d'avoir universalisé la figure du dépouillé ravi, coproducteur consentant du service qu'il consomme. Les 75 milliards de dollars de chiffre d'affaires de Google en 2015, principalement tirés de la publicité, indiquent assez l'ampleur d'une accumulation par dépossession qui ne se cache même plus. À l'annonce des résultats de Facebook au deuxième trimestre 2016, le site Re/Code s'esbaudissait de ce que le réseau social, fort de 1,71 milliard d'inscrits, « gagne encore plus d'argent sur chaque personne, 3,82 dollars par utilisateur (3) ».

Rien n'est donc plus mal nommé que la donnée : elle est non seulement produite, mais de surcroît volée. Si le travail involontaire des internautes fait l'objet de lumineuses analyses universitaires (4), la gauche politique ou syndicale n'a pas encore intégré cette dimension à son analyse — et encore moins à ses revendications. Pourtant, les formes matérielles et immatérielles de l'exploitation s'imbriquent étroitement. Le travail numérique n'est qu'un maillon d'une chaîne passée aux pieds des mineurs du Kivu contraints d'extraire le coltan requis pour la fabrication des smartphones, aux poignets des ouvrières de Foxconn à Shenzhen qui les assemblent, aux roues des chauffeurs sans statut d'Uber et des cyclistes de Deliveroo, au cou des manutentionnaires d'Amazon pilotés par des algorithmes (5).

Les fermiers se rebiffent

Qui produit les données ? Qui les contrôle ? Comment se répartit la richesse qu'on en tire ? Quels autres modèles envisager ? Ériger ces questions en enjeu politique urge d'autant plus que la multiplication des objets connectés et l'installation systématique de capteurs tout au long des circuits de fabrication industrielle gonflent chaque jour les flux d'informations. « Les voitures actuelles produisent une quantité massive de données, fanfaronne le président de Ford, M. Mark Fields (Las Vegas, 6 janvier 2015) : plus de 25 gigaoctets par heure », soit l'équivalent de deux saisons de la série Game of Thrones. Des trajets aux paramètres de conduite en passant par les préférences musicales et la météo, tout atterrit sur les serveurs du constructeur. Et, déjà, des consultants s'interrogent : en échange, les conducteurs ne pourraient-ils pas négocier une ristourne (6) ?

Certaines forces sociales organisées et conscientes de leurs intérêts ont choisi d'élever le chapardage des données au rang de leurs priorités politiques. Par exemple les gros fermiers américains. Depuis plusieurs années, les engins agricoles bardés de capteurs moissonnent quantité d'informations qui permettent d'ajuster au mètre près l'ensemencement, les traitements, l'arrosage, etc. Début 2014, le semencier Monsanto et le fabricant de tracteurs John Deere ont, chacun de leur côté, proposé aux agriculteurs du Midwest de transmettre directement ces paramètres à leurs serveurs afin de les traiter.

Mais l'austère Mary Kay Thatcher, responsable des relations de l'American Farm Bureau avec le Congrès, ne l'entend pas de cette oreille. « Les agriculteurs doivent savoir qui contrôle leurs données, qui peut y accéder et si ces données agrégées ou individuelles peuvent être partagées ou vendues », affirme-t-elle dans une vidéo pédagogique intitulée « Qui possède mes données ? ». Mme Thatcher redoute que ce matériel capté par les multinationales ne tombe entre les mains de spéculateurs : « Il leur suffirait de connaître les informations sur la récolte en cours quelques minutes avant tout le monde (7). » La mobilisation a porté ses fruits. En mars 2016, prestataires informatiques et représentants des fermiers s'accordaient sur des « principes de sécurité et de confidentialité pour les données agricoles », tandis qu'une organisation, la Coalition des données agricoles (Agricultural Data Coalition), mettait sur pied en juillet 2016 une ferme de serveurs coopérative pour en mutualiser le stockage.

De telles idées n'effleurent pas les dirigeants de l'Union européenne. En octobre 2015, une série de plaintes déposées par un étudiant autrichien contre Facebook pour non-respect de la vie privée a conduit à l'invalidation d'un arrangement vieux de vingt ans qui autorisait le transfert des données vers les entreprises américaines (le Safe Harbor). L'Union aurait alors pu imposer aux géants du Web de stocker les informations personnelles des Européens sur le Vieux Continent. Elle s'est au contraire empressée de signer, début 2016, un nouvel accord de transfert automatique, l'orwellien «  bouclier de confidentialité » (le Privacy Shield), en échange de l'assurance par le directeur du renseignement national américain qu'aucune « surveillance de masse indiscriminée » ne serait pratiquée — promis-juré ! Il suffit ainsi d'allumer son téléphone mobile pour pratiquer l'import-export sans le savoir. Au moment où la bataille contre le grand marché transatlantique rassemble des millions d'opposants, la réaffirmation du libre-échange électronique n'a pas suscité de réaction particulière.

L'existence et l'ampleur de mobilisations sur ces thèmes aiguilleront l'avenir du « travail numérique » sur l'une des pistes qui déjà se dessinent. La première, celle d'une défaite sans combat, consacrerait le statut de l'usager-courtier de ses propres données. Selon ce modèle imaginé aux Etats-Unis au début des années 2010 par Jaron Lanier, informaticien et gourou de la réalité virtuelle, « dès qu'une personne contribue par quelque moyen et si peu que ce soit à une base de données, (…) elle recevra un nanopaiement proportionnel à l'ampleur de la contribution et à la valeur qui en résulte. Ces nanopaiements s'additionneront et fonderont un nouveau contrat social (8) ». Tous (nano)boutiquiers !

La deuxième voie est celle d'une reprise en main par les États. Depuis le début des années 2010 aux États-Unis et le renforcement de l'austérité, l'exaspération monte contre la grande évasion fiscale pratiquée par les entreprises de haute technologie. En marge des procédures ouvertes par le commissariat européen à la concurrence contre Google et des diverses enquêtes nationales pour fraude, l'idée a germé en France de taxer les entreprises technologiques sur la valeur générée par les données personnelles. Dans leur rapport sur la fiscalité du secteur numérique, les hauts fonctionnaires Nicolas Colin et Pierre Collin militent pour que « la France recouvre un pouvoir d'imposer les bénéfices issus du “travail gratuit” des internautes localisés sur le territoire français » selon le principe du « prédateur-payeur » (9).

S'appuyant sur cette méthode, le sociologue Antonio Casilli a proposé que cette taxe finance un revenu inconditionnel de base. Ce dernier, explique-t-il, serait envisagé à la fois « comme levier d'émancipation et comme mesure de compensation pour le digital labor (10) ». La métamorphose de la question des données personnelles en une question politique progressiste trouve ici une formulation. On peut en imaginer d'autres, qui reposeraient non plus sur la marchandisation, mais sur la socialisation.

Dans les domaines du transport, de la santé, de l'énergie, les informations de masse n'ont jusqu'ici servi qu'à mettre en musique l'austérité en réalisant des économies. Elles pourraient tout aussi bien contribuer à améliorer la circulation urbaine, le système sanitaire, l'allocation des ressources énergétiques, l'éducation. Plutôt que de migrer par défaut outre-Atlantique, elles pourraient échoir par obligation à une agence internationale des données placée sous l'égide de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). Des droits d'accès différenciés étageraient la possibilité de consultation et d'usage : automatique pour les individus concernés ; gratuite mais anonymisée pour les collectivités locales, les organismes de recherche et de statistique publics ; possible pour les animateurs de projets d'utilité collective non commerciaux.

L'accès des acteurs privés à la précieuse matière première serait en revanche conditionné et payant : priorité au commun, et non plus au commerce. Une proposition connexe, mais envisagée à l'échelon national, dans une optique de souveraineté, a été détaillée en 2015 (11). Une agence internationale présenterait l'avantage de regrouper d'emblée autour de normes strictes un ensemble de pays sensibles aux questions de confidentialité et désireux de contester l'hégémonie américaine.

Une colère qui se trompe d'objet

L'élan nécessaire pour populariser une propriété et un usage socialisés des données se heurte encore au sentiment d'infériorité technique qui conjugue le « C'est trop complexe » au « On n'y peut rien ». Mais, malgré sa sophistication et son lexique emberlificoté, le domaine numérique n'est pas détaché du reste de la société, ni placé en apesanteur politique. « Nombre de concepteurs d'Internet déplorent le devenir de leur créature, mais leur colère se trompe d'objet, observe le critique Evgeny Morozov  : la faute n'incombe pas à cette entité amorphe, mais à la gauche, qui s'est montrée incapable de proposer des politiques solides en matière de technologie, des politiques susceptibles de contrecarrer l'innovation, le “bouleversement”, la privatisation promus par la Silicon Valley (12). »

La question n'est plus de savoir si un débat émergera autour du contrôle des ressources numériques, mais si des forces progressistes prendront part à cet affrontement. Des revendications comme la réappropriation démocratique des moyens de communication en ligne, l'émancipation du travail numérique, la propriété et l'usage socialisés des données prolongent logiquement un combat vieux de deux siècles. Et déjouent le fatalisme qui situe inéluctablement l'avenir au croisement de l'État-surveillant et du marché prédateur.

(1) Bruce Schneier, Data and Goliath. The Hidden Battles to Collect Your Data and Control Your World, W. W. Norton and Company, New York, 2015.

(2) Dallas W. Smythe, « On the audience commodity and its work », dans In Dependency Road : Communications, Capitalism, Consciousness, and Canada, Ablex, Norwood (États-Unis), 1981.

(3) Kurt Wagner, « You're more valuable to Facebook than ever before », Re/Code, 27 juillet 2016.

(4) Cf. notamment la revue en ligne Triple C.

(5) Trebor Scholz (sous la dir. de), Digital Labor. The Internet as Playground and Factory, Routledge, New York, 2012.

(6) Chuck Tannert, « Could your personal data subsidize the cost of a new car ? », The Drive.com, 18 juillet 2016.

(7) Dan Charles, « Should farmers give John Deere and Monsanto their data ? », NPR.org, 22 janvier 2014.

(8) Jaron Lanier, Who Owns the Future ?, Simon & Schuster, New York, 2013.

(9) Nicolas Colin et Pierre Collin, Mission d'expertise sur la fiscalité de l'économie numérique, La Documentation française, Paris, 2013.

(10) Dominique Cardon et Antonio A. Casilli, Qu'est-ce que le Digital Labor ?, INA Éditions, Paris, 2015. Lire Mona Chollet, « Le revenu garanti et ses faux amis », Le Monde diplomatique, juillet 2016.

(11) Pierre Bellanger, « Les données personnelles : une question de souveraineté », Le Débat, no 183, Paris, janvier-février 2015.

(12) Evgeny Morozov, Le Mirage numérique. Pour une politique du Big Data, Les Prairies ordinaires, Paris, 2015. Lire aussi Thomas Frank, « Les démocrates américains envoûtés par la Silicon Valley », Le Monde diplomatique, mars 2016.

Hárommillió éves emberelőd-horda nyomait találták meg

Origo / Afrika - mer, 14/12/2016 - 17:30
Emberelődök több millió éves lábnyomaira bukkantak Tanzániában - számolt be róla az eLife-ban megjelent tanulmány alapján a BBC News.
Catégories: Afrika

La gendarmerie de l'air renforce sa formation en protection-défense

Tactique de l'intervention, maîtrise avec et sans arme de l'adversaire, intervention professionnelle... Pour la première fois, du 5 au 9 décembre 2016, sur la base aérienne 120 de Cazaux, 19 gendarmes de l'air ont suivi une formation pour être qualifiés aide moniteur à l'intervention professionnelle (AMIP). Ils en ont profité pour poser les bases d'une synergie accrue avec les commandos de l'air.
Catégories: Défense

Emile Gafirita abandonné à des assassins : inconséquence ou affaire d’Etat dans le bras de fer entre la France et le Rwanda ?

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - mer, 14/12/2016 - 17:22
Communiqué de Bernard Lugan[1]
Emile Gafirita fut enlevé le 13 novembre 2014 à Nairobi. Il devait s’envoler le lendemain pour la France afin d’y être auditionné par les juges anti-terroristes Trévidic et Poux qui enquêtaient sur l'assassinat de Juvénal Habyarimana, le président du Rwanda. Il n’a pas réapparu depuis.Selon ses dires, Emile Gafirita aurait été l'un des membres du commando de l’armée de Paul Kagamé qui, depuis la frontière de l'Ouganda jusqu'à Kigali, aurait transporté les deux missiles qui, le 6 avril 1994, abattirent l'avion du président Habyarimana.
Comme cet attentat déclencha le génocide du Rwanda, la question de savoir qui en sont les auteurs est donc primordiale. Et pourtant, il n’y eut pas d’enquête internationale sur ce crime qui coûta la vie à deux présidents en exercice, celui du Rwanda et celui du Burundi. Comme si la vie de deux chefs d’Etat africains avait moins de poids que celle d’un Premier ministre libanais (cf. l’affaire Hariri) ou pakistanais (cf. l’affaire Buttho). Par les énormes pressions qu’ils exercèrent sur le Conseil de sécurité de l’ONU, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, alliés du régime de Kigali, réussirent en effet à interdire au TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda), de mener cette enquête. Comme le TPIR vient de terminer ses travaux, les auteurs de ce crime ne seront donc ni identifiés, ni poursuivis par la justice internationale[2].
L’enquête française
Saisi par les familles de l’équipage français de l’avion présidentiel rwandais, le parquet anti-terroriste français chargea le juge Bruguière d’enquêter sur cette affaire. Ce dernier réussit à obtenir les numéros de série des deux missiles SA 16 IGLA qui abattirent l’avion (respectivement 04-87-04814 et 04-87-04835). La traçabilité de ces deux missiles a été établie grâce à la coopération judiciaire de la Russie. Nous savons ainsi que ces deux missiles portables SAM 16 faisaient partie d’un lot de 40 missiles SA 16 IGLA livrés à l’armée ougandaise quelques années auparavant par Moscou. Or, Paul Kagamé et ses principaux adjoints furent officiers supérieurs dans l’armée ougandaise avant la guerre civile rwandaise et, de 1990 à 1994, l’Ouganda fut la base arrière, mais aussi l’arsenal de l’APR (Armée patriotique rwandaise). Sur ce point les travaux du TPIR permettent des certitudes. De plus, comme cela a été établi, toujours devant le TPIR, l’armée rwandaise ne disposait pas de tels missiles. Le juge Bruguière identifia également les chauffeurs des véhicules utilisés pour transporter ces deux missiles depuis l’Ouganda jusqu’au casernement de l’APR situé au centre de Kigali, et de là, jusqu’au lieu de leur tir qu’il localisa. Il réussit également à mettre des noms sur les deux tireurs et sur les membres de leur escorte. En 2007, au terme de son enquête, le juge rendit une ordonnance dans laquelle il désigna le général Kagamé - protégé par son immunité de chef d’Etat -, comme étant le commanditaire de l’attentat. En conséquence de quoi, il lança plusieurs mandats d’amener contre des membres de son premier cercle considérés par lui comme étant directement mêlés à cet acte terroriste.  
En juillet 2013, puis en janvier 2014, le juge Trévidic qui avait succédé au juge Bruguière, interrogea Jean-Marie Micombero. Cet ancien secrétaire général au ministère rwandais de la Défense et qui, le 6 avril 1994, était affecté à une section chargée du renseignement dépendant directement de Paul Kagamé, confirma au juge les noms et les grades des hommes qui, le 6 avril 1994, auraient tiré les deux missiles qui abattirent l’avion présidentiel. Il livra également nombre de détails sur les préparatifs et sur le déroulement de l’attentat[3]. Ces déclarations recoupaient en les confirmant celles qui avaient été recueillies par le juge Bruguière auprès d’autres témoins.
La passivité de la justice française devant les assassinats des témoins
Si toutefois il n’était pas fantaisiste, le témoignage d’Emile Gafirita allait donc peut-être permettre de faire avancer l’enquête. Dans la procédure de réouverture d'instruction qui était alors en cours, la teneur de ce que le témoin-acteur allait dire aux juges était accessible à la Défense. Cette dernière informa ses clients de l’existence d’Emile Gafirita et de son prochain témoignage. Avocat de l’Etat rwandais  (Afrikarabia, 19 octobre 2016) et de 6 des 7 mis en examen, M° Léon-Lef Forster, dans un entretien avec la journaliste canadienne Judi Rever[4]l’a reconnu:« J’ai informé les mis en examen, un avocat a l’obligation d’indiquer à ses clients où en est la procédure…il est parfaitement légitime que les clients soient informés des raisons pour lesquelles le dossier est ré-ouvert ».
A partir de ce moment, Emile Gafirita fut en danger de mort [5]. Dans ces conditions, il est pour le moins « insolite » que les juges français qui allaient l’interroger n’aient pas pris la précaution de le mettre sous protection. D’autant plus qu’Emile Gafirita se savait menacé et que, dans l’attente de sa convocation qui arriva le jour de sa disparition, il avait écrit par mail à son avocat, M° Cantier, qu’il souhaitait être entendu : «  le plus vite serait le mieux avant qu’ils ne me fassent taire à jamais ».
Emile Gafirita avait demandé à être entendu sous X avec le statut de « témoin protégé », ce qui ne lui fut pas accordé par le juge Trévidic. Et pourtant, comme l’a révélé plus tard Emmanuel Fansten dans Libération du 4 mars 2015, à la même époque, le juge Trévidic qui enquêtait sur l’attentat de la rue Copernic entendit sous X un ancien membre du groupe Abou Nidal. Pourquoi une telle différence de traitement ? Le juge Trévidic justifia son refus d’entendre anonymement Emile Gafarita «  par le nombre conséquent de manipulations constatées dans l’instruction» (Jeune Afrique, 9 décembre 2014). Cette explication laisse pour le moins perplexe car le juge d’instruction a précisément parmi ses missions celle de faire le tri entre les éléments qu’il recueille. Dans tous les cas,  ceux qui enlevèrent Emile Gafirita ne partageaient  pas ses doutes…
Emile Gafirita qui vivait clandestinement depuis quelques semaines à Nairobi sous un nom d'emprunt fut donc laissé seul et sans protection dans une ville où, en 1996 et en 1998, avaient déjà été assassinés le colonel Théoneste Lizinde et Seth Sendashonga, deux très hauts responsables rwandais ayant fait défection. En privé, le premier prétendait avoir indiqué la ferme de Masaka comme le lieu le plus propice pour commettre l’attentat du 6 avril 1994 ; quant au second, ancien ministre de l’Intérieur, il détenait également bien des secrets sur les événements du mois d’avril 1994.
Dans cette dramatique affaire, comment qualifier autrement que par « insolite », l’angélisme ou la « légèreté » du juge Trévidic ? D’autant plus qu’après les meurtres « anciens », de Théoneste Lizinde et de Seth Sendashonga, d’autres, plus récents, avaient tragiquement montré que Kigali n’hésitait pas à faire assassiner quiconque était susceptible de parler au sujet de l’attentat du 6 avril 1994.Le 9 juillet 2013, Sonia Rolley, journaliste à RFI, avait ainsi publié deux entretiens exclusifs avec deux des plus hauts responsables du régime de Kigali ayant fait défection et qui s’étaient réfugiés en Afrique du Sud. Il s’agissait du général Faustin Kayumba Nyamwaza, ancien chef d’état-major de l’APR (Armée patriotique rwandaise) qui, le 6 avril 1994, était le responsable du renseignement militaire, et du colonel Patrick Karegeya, ancien chef des renseignements extérieurs du Rwanda de 1994 à 2004. Ces deux très hauts dignitaires accusaient le général Kagamé d’être le donneur d’ordre de l’attentat du 6 avril 1994, et, depuis plusieurs années, ils demandaient, toujours en vain, à parler à la justice française. On se doit de rappeler à ce propos que le général Kayumba Nyamwaza était sous le coup d’un mandat d’amener du juge Bruguière et que refuser de l’entendre était donc « singulier ». D’autant plus que les autres mis en examen avaient, eux, été  entendus à Bujumbura, au Burundi, par les juges Trévidic et Poux du 6 au 14 décembre 2010, et sans que les parties civiles n’en soient semblerait-il prévenues. Le quotidien Le Monde avait, à l’époque, relaté ce déplacement dans les termes suivants : « L’interpellation des personnalités visées s’étant révélée impossible, leurs avocats, Lev Forster et Bernard Maingain, ont négocié avec les juges ce curieux détour par Bujumbura ».
Pourquoi les juges Trévidic et Poux ne recueillirent-ils pas les témoignages du colonel Karegeya et du général Nyamwaza ? L’on nous dit que l’Afrique du Sud n’avait pas répondu à la demande française d’aide judiciaire. Certes, mais l’instruction avait tout de même les moyens de savoir s’il s’agissait ou non d’affabulateurs. Dans tous les cas, pour le régime de Kigali il était clair qu’il ne s’agissait pas de mythomanes puisqu’il lança des escadrons de la mort à leurs trousses. Le colonel Patrick Karegeya fut ainsi assassiné par strangulation le 31 décembre 2013, dans sa chambre d’hôtel à Johannesburg. Quant au général Nyamwaza, il échappa à trois tentatives d’assassinat dont l’une le laissa quasiment  pour mort, avec notamment une balle dans l’estomac. Page 302 de son livre Charles Onana [6]rapporte des propos tenus par le colonel Karegeya peu avant son assassinat : « (…) Tout ce que fait votre juge (Trévidic) se trouve dans les médias, même les noms des témoins qui peuvent ainsi être retournés par Kigali ou assassinés ».
A la suite de l’assassinat du colonel Karegeya, les autorités sud-africaines expulsèrent plusieurs diplomates rwandais qu’elles accusaient d’avoir partie liée à ce meurtre et le 10 septembre 2014, la justice sud-africaine condamna quatre hommes à huit ans de prison chacun pour tentative d’assassinat sur le général Nyamwaza. Dans le jugement, il est écrit que cette tentative d’assassinat politique avait été ourdie au Rwanda.
Le 16 janvier 2014, par la voix de Mme Jen Psaki, son porte-parole, le département d’Etat américain s’est dit « troublé par une succession de meurtres d’exilés rwandais qui semblent avoir une motivation politique. Les déclarations récentes du président Kagamé à propos « des conséquences pour ceux qui trahiraient le Rwanda » nous inquiètent au plus haut point ». Quelques jours plus tard, le Foreign Office britannique s’exprima dans des termes voisins.
Quant au Quai d’Orsay, le silence du ministre Fabius y fut aussi assourdissant que celui du ministre Taubira à la Chancellerie…
L’ultime manœuvre de Kigali
Relais constant des thèses du régime de Kigali, la presse française (notamment Libération, et plus récemment Le Monde) est restée étrangement « pudique » sur le scandale judiciaire, humain et peut-être même politique, que constitue l'enlèvement d'Emile Gafirita, venant après le meurtre du colonel Karegeya et les trois tentatives d’assassinat du général Nyamwaza.
En revanche, cette même presse s’est récemment et très largement, fait l’écho de la volonté du régime du général Kagamé d’inculper des officiers français dans un dossier fabriqué de toutes pièces par ses services. Mais en cachant toutefois à ses lecteurs qu’il s’agissait là d’une ultime manœuvre destinée à décourager le juge Jean-Marc Herbaut, successeur du juge Trévidic, d’interroger enfin le général Nyamwaza.
Un retour en arrière est ici nécessaire.En 2014, M°Lef Forster et Bernard Maingrain avaient assuré leurs clients que l’instruction était terminée et qu’une ordonnance de non-lieu allait être rendue. Les deux avocats avaient même publié le très aventureux communiqué suivant : « Ce 8 juillet 2014, Mme et M. les juges d’instruction Poux et Trévidic ont décidé de mettre fin à l’instruction concernant l’attentat de l’avion Falcon survenu le 6 avril 1994 » indiquent Mes Léon-Lef Forster et Bernard Maingain (…) La défense qui fut très patiente, attend désormais que le non-lieu soit prononcé au plus vite (…) ajoutent les deux avocats »(Reuters, 8 juillet 2014 et rfi.fr/afrique 09-07-2014).
Or, il ne fut pas mis fin à l’instruction et le général Nyamwaza continua à demander à être auditionné par les magistrats français. Comme le juge Jean-Marc Herbault, successeur du juge Trévidic, a lancé une commission rogatoire internationale pour l’entendre, nous saurons donc bientôt si ce que lui aura dit le général permettra de faire avancer le dossier.
La décision du juge provoqua la fureur du régime de Kigali et c’est donc clairement pour exercer un nouveau chantage sur l’instruction que fut annoncée l’intention rwandaise d’inculper des officiers français. Quant à M° Léon Lef Forster, paraissant perdre tout sens de la mesure, il déclara qu’il allait contester cette commission rogatoire vue par lui comme « une tentative de déstabilisation du Rwanda ourdie par un arrière-cabinet occulte négationniste » (sic). Et il posa l’étonnante question suivante : « Pourquoi, plus de vingt ans après les faits, un personnage découvre-t-il qu’il a des informations nouvelles à fournir ? Pourquoi, pendant des années ne l’a-t-il pas fait ? » (rfi.fr/afrique 08-10-2016).
La tentative d’enfumage de M° Forster n’abusera personne car :
1) Il est trop bien placé dans le dossier pour ignorer que c’est depuis 2010 que le général Nyamwaza demande à être entendu.
2) Si le général Nyamwaza est un affabulateur comme le soutient Kigali, et si, comme l’a déclaré M° Forster, son témoignage est « risible » et « absurde » (Jeune Afrique18 octobre 2016, en ligne), pourquoi, et par trois fois, a t’on voulu le faire taire en tentant de l’assassiner ?


[1]Expert assermenté devant le TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda) dans les affaires Emmanuel Ndindabahizi (TPIR-2001-71-T), Théoneste Bagosora (TPIR-98-41-T), Tharcisse Renzaho (TPIR-97-31-I), Protais Zigiranyirazo. (TPIR-2001-73-T),  Innocent Sagahutu (TPIR-2000-56-T), et Augustin Bizimungu (TPIR- 2000-56-T). Commissionné dans les affaires Edouard Karemera (TPIR-98-44 I) et J.C Bicamumpaka. (TPIR-99-50-T).  La synthèse des rapports remis à l’occasion de ces expertises ainsi que celle des travaux du TPIR et l’état des connaissances sur la question du génocide du Rwanda a été faite dans Bernard Lugan ( 2014 ) Rwanda: un génocide en questions. Le Rocher. Disponible sur Amazon ou directement à l’Afrique Réelle, BP 45, 42360 Panissières, contre un chèque de 30 euros port en colissimo compris. Pour l’étranger 35 euros.[2]Voir le documentaire de la BBC qui présente une analyse du génocide du Rwanda et des responsabilités concernant son déclenchement : Rwanda's Untold Story http://vimeo.com[3] Voir à ce sujet l’interview recueillie par Pierre Péan intitulée « J’ai assisté à la préparation de l’attentat qui a déclenché le génocide » (Marianne numéro du 28 mars au 3 avril 2014).[4]Judi Rever « Witness in French inquiry into 1994 Rwanda plane crash disappears ». 20 novembre 2014 en ligne.[5]Le 18 novembre 2014, le professeur belge Filip Reyntjens, juriste spécialiste du Rwanda et expert devant le TPIR, écrivit à M° Bernard Maingain, avocat belge des mêmes officiels rwandais mis en examen par le juge Bruguière : « Si vous avez communiqué le nom de M. Gafirita, qu’on ne verra probablement plus, à vos clients rwandais, vous devriez avoir honte et votre conscience devrait être lourde »( cité par Jeune Afrique, 9 décembre 2014).[6]Charles Onana, La France dans la terreur rwandaise, éditions Duboiris, 2014.
Catégories: Afrique

La 24e promotion de l’École de guerre, baptisée promotion «Général Pierre-Marie Gallois»

Mardi 13 décembre 2016, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, a présidé aux Invalides la cérémonie de baptême de la 24e promotion de l’École de guerre, qui porte désormais le nom d'un aviateur, le général Pierre-Marie Gallois.  
Catégories: Défense

EU−Ukraine: 3rd meeting of the Association Council on 19 December

European Council - mer, 14/12/2016 - 17:00

The third meeting of the EU−Ukraine Association Council will take place on 19 December 2016 in Brussels.

The meeting will be chaired by High Representative for Foreign Affairs and Security Policy Federica Mogherini, on behalf of the European Union. Ukraine will be represented by its Prime Minister Volodymyr Groysman.

A press conference will take place after the meeting, on Monday 19 December at 11.30 in the Justus Lipsius building (main press room). A specific accreditation is needed to attend the press conference and all media opportunities.


The Association Council will discuss relations between the EU and Ukraine, specifically on:

  • Political dialogue and reform, political association;
  • Justice, freedom and security;
  • Economic and sectoral cooperation, as well as trade and trade-related matters,  

The EU High Representative and the Prime Minister of Ukraine will also discuss more specifically developments related to Ukraine's sovereignty and territorial integrity, as well as the EU global strategy and regional issues.

Programme - including media opportunities and information on media accreditation
  • 08.10 Arrival of Prime Minister of Ukraine Volodymyr Groysman, welcome by High Representative F. Mogherini, VIP entrance, level 02 - photo/video opportunity (*)
  • 08.30 Working breakfast
  • 09.30 Association Council - plenary session
    Roundtable - photo/video opportunity (*)
  • 11.30 Press Conference by High Representative F. Mogherini and Prime Minister of Ukraine Volodymyr Groysman (*)live streaming

Journalists holding a 6-month badge (30.06.2016 - 31.12.2016) or a European Council badge (15.12.16) do not need to register. 6-month badges and European Council badges can be collected at the accreditation centre of the LEX building (14/12 from 9.30 to 13.00 and 14.00 to 19.00 - 15/12 from 8.00 to 20.00).

Other journalists must register by e-mail before Friday 16 December 13.00 to : press.centre@consilium.europa.eu, including copy of their ID and valid press card or assignment letter.

Catégories: European Union

Artikel - Aleppo: EU-Abgeordnete fordern sofortige Einstellung der Kampfhandlungen

Europäisches Parlament (Nachrichten) - mer, 14/12/2016 - 17:00
Plenartagung : Die Lage in Aleppo stand heute (14.12.), am Vortag des EU-Gipfels in Brüssel (15.12.), im Zentrum einer Debatte im Parlament, nachdem ein Abkommen zur Evakuierung von Rebellen und Zivilisten aus Ost-Aleppo vorerst gescheitert ist. Die Abgeordneten beschrieben die Lage als "Hölle auf Erden" und "Zusammenbruch der Menschlichkeit". Sie forderten eine sofortige Einstellung der Kampfhandlungen und Zugang für humanitäre Hilfe. Eine Reihe von Abgeordneten kritisierte die Rolle Russlands im Konflikt.

Quelle : © Europäische Union, 2016 - EP
Catégories: Europäische Union

NDDL : pour Cazeneuve, "bien entendu" qu'il faut évacuer la ZAD

Le Point / France - mer, 14/12/2016 - 17:00
Le Premier ministre estime que la question est de "savoir comment bien le faire" compte tenu notamment du "niveau de mobilisation des forces".
Catégories: France

EU-Niger

Council lTV - mer, 14/12/2016 - 16:56
https://tvnewsroom.consilium.europa.eu/uploads/council-images/thumbs/uploads/council-images/remote/http_7e18a1c646f5450b9d6d-a75424f262e53e74f9539145894f4378.r8.cf3.rackcdn.com/700px-Flag_of_Niger.svg_thumb_169_1481721466_1481721466_129_97shar_c1.png

In circumstances that are sensitive politically, economically, socially and with regard to safety, relations between the EU and Niger are mainly expressed through development cooperation. Budgetary support is a major link in the cooperation between the EU and Niger. Governed by the European Development Fund, it has supported the macro-economic reform programme implemented by Niger’s government, reforms to the management of public finances and the implementation of the Socio-Economic Development Plan since 2013.

Download this video here.

Catégories: European Union

Notaires : la loi Macron victime d'un coup de sape du Conseil d'État

Le Point / France - mer, 14/12/2016 - 16:55
Le Conseil d'État a suspendu le tirage au sort des nouveaux notaires. L'entrée en vigueur de la loi Macron est une nouvelle fois différée dans ce secteur sensible.
Catégories: France

Csúcstechnika a kreatív turizmusban - konferencia

Kultúrpont - mer, 14/12/2016 - 16:53
Várják előadók jelentkezését a 2017 júniusában Portugáliában megrendezendő Csúcstechnika a kreatív turizmusban című konferenciára.
Catégories: Pályázatok

Afghan War Criminal Zardad Freed: No protection for witnesses

The Afghanistan Analysts Network (AAN) - mer, 14/12/2016 - 16:51

One of the few Afghans convicted of war crimes has been released from a British jail and deported to Afghanistan. Faryadi Sarwar Zardad, a Hezb-e Islami commander, was convicted in 2005 of hostage-taking and torture. He preyed on people fleeing the civil war in Kabul in the mid-1990s, infamously keeping a ‘human dog’, a man who would attack people with his teeth. As AAN’s Kate Clark reports, despite the threat Zardad poses to the witnesses who testified against him, at least some were not informed by the UK government that he was coming back to Afghanistan; nor have any measures been put in place to protect them.

Zardad was released from jail just over half-way through his sentence, AAN understands, for ‘good behaviour’ and has now been deported from the UK to Afghanistan. He was due to arrive in Kabul today, 14 December 2016. Supporters were pictured putting up banners at Kabul International airport naming him a hero and welcoming him home; they included at least one non-uniformed, armed man (see here). The men had gathered just outside the terminal building, past the major security checks and beyond where normal people can go to welcome passengers. Some official authorisation must have been obtained. Pahjwok reported that hundreds of people had “thronged the airport” to welcome the convicted war criminal and “around 50 vehicles with tinted glasses and Zardad photographs left the airport at around 11am.” It was not clear if Zardad was transferred to the convoy or if, as the journalist Bilal Sarwary reported, he was taken into NDS custody at the airport. Whether that was for investigation or for his own protection was also not clear.

The crimes

Zardad’s crimes date back to the mid-1990s, when during a time of extreme brutality, he managed to become one of the most infamous commanders of the Afghan civil war. His rise to power came after the fall of the communist government in 1992. Fighting as a Hezb-e Islami commander, he captured positions outside the town of Sarobi on the main Kabul-Jalalabad road. In Kabul, there was vicious fighting between the mujahedin factions in Kabul and elsewhere in the country, with intense bombardments of the capital and the kidnapping, rape and murder of civilians; it prompted waves of people to flee the capital (for detail, see reports by the United Nations and the Afghanistan Justice Project’s. Zardad’s main activity at his Sarobi base during this period was preying on those trying to escape the conflict and find sanctuary, as well as traders trying to get supplies in to the capital.

When Hezb-e Islami positions fell to the Taleban, Zardad fled, arriving eventually in London on a false passport and claiming asylum. A BBC team tracked him down to a house in a south London suburb in 2000 and he came under police investigation. He was arrested in 2003 and put on trial at the Central Criminal Court (the Old Bailey) in London in 2004. Jurors were unable to reach a verdict and a second trial was ordered for the following year.

The Trial

Zardad was not British and his crimes had not been committed on British soil, but under the UN Convention Against Torture, Britain viewed itself as obliged to investigate and prosecute a suspected torturer who had come within its jurisdiction. This was a landmark trial and the attorney general himself, Lord Goldsmith, lead the prosecution. Zardad’s crimes were so “merciless” and such “an affront to justice”, he said, that they could be tried in any country.

At his second trial, Zardad was found guilty of conspiracy to torture and take hostages and sentenced to two prison terms, each of 20 years, to be served concurrently. As I reported at the time:

He and his men would carry out beatings and torture in order to extort money from people or imprison them until their relatives paid ransoms. One witness said he was held for four months and beaten so frequently that his family failed to recognise him. Travellers on the Sarobi road have recalled being terrorised by one of Zardad’s men who was named Zardad’s Dog: he would attack people with his teeth and hands, clawing and biting their ears, nose or testicles, if ordered to do so. Another threat was to be forced to kiss a corpse which had been allowed to decompose, swell up and blacken over a period of days. (1)

The Guardian also reported on the verdict:

[Witnesses] told how they had been imprisoned in containers for months on end, chained up and repeatedly beaten. Zardad himself allegedly executed one driver and a witness told how, aged seven, he witnessed his father’s ear being cut off by Zardad’s men. His father died of a heart attack three days later. Another witness… said [Zardad’s human] “dog” was set upon the occupant of a fruit lorry after it was stopped at the checkpoint. Ordered to hand out the fruit to Zardad’s soldiers the victim was too slow and was bitten by the long-haired man known as the “dog”. “I saw it with my own eyes,” the witness said. 

At his sentencing, the judge, Justice Tready, told Zardad that for a period of over three years, “as a powerful warlord, [you] presided over a brutal regime of terror in areas under your control. You represented the only real form of authority, law and government in the areas under your control and you grossly abused your power.”

The Witnesses

Zardad’s conviction (see the legal details of the case here) “hinged on credible and coherent witness testimony” (see AAN report here). 16 Afghans gave evidence, mostly by video link, but three in person. Humanitarian aid officials who were working in Afghanistan at the time also gave evidence, providing a clear description of Zardad’s base and helping to establish the fact that Zardad had controlled it, thereby corroborating the testimony of the torture victims.

British police, reported The Guardian, had “travelled to Afghanistan under armed guard to interview victims, many of whom were in fear of their lives after receiving threats to stop them giving evidence.” It also quoted Peter Clarke, head of Scotland Yard’s anti-terrorist branch, who lead the investigation, saying, “We had to find witnesses in remote parts of Afghanistan and give them the confidence to come forward to give evidence in a British court,” he said. The verdict shows what can be achieved, and that the UK is not a safe haven for people like Zardad.”

Some witnesses were not informed of Zardad’s release and imminent arrival and, as far as AAN knows, no measures have been put in place to protect them. AAN understands the British police had tried to contact all witnesses, spoken directly to some but failed to locate others. A British Embassy spokesperson told AAN it was “usual police process is to notify all witnesses before the release of any convicted criminals.”

Given Zardad’s record of violent abuses and the fact that he continues to have friends and relatives in high places, the threat that he will try to revenge himself on witnesses and their families is credible. Human Rights Watch’s Afghanistan researcher, Patricia Gossman, told AAN:

Zardad’s trial and conviction in the UK was seen as a signal case for universal jurisdiction and a very rare case of justice in the long history of war crimes and human rights abuse in Afghanistan. In cutting his sentence in half and – most importantly – failing to take into consideration the security of witnesses who bravely testified at the trial and to whom Zardad poses a credible threat, the UK has set back justice in Afghanistan and betrayed Zardad’s victims. One has to wonder why any Afghan would give statements to the ICC [International Criminal Court] or speak up for human rights when this is the support they get. (2) 

AAN put in calls to the Ministry of Interior, NDS and the Presidential Palace but could get no comment on government plans. However, it seems top-level meetings were taking place today to decide what to do with Zardad. He is not without influential friends and some tribal backing from among Ahmadzais who will be pushing for his release. Whether or not the government plans to establish mechanisms to ensure he cannot harm witnesses is also not apparent.

 The conviction of Zardad was a landmark case, helping to establish that the most severe crimes can be prosecuted anywhere. If witnesses cannot be assured that they will be protected from reprisal, however, it will become impossible to get this sort of justice in the future.

 

 

(1) Published by Middle East International (not available online).

(2) In November 2016, the International Criminal Court, said it would be taking a decision “imminently” on whether or not to investigate alleged war crimes and crimes against humanity which allegedly have taken place on Afghan soil since 2003, perpetrated by the Taleban, Afghan government forces and the United States military and CIA. For more detail, see AAN reporting here.

 

Catégories: Defence`s Feeds

Serbian Ex-Policeman Acquitted of Threatening Peace Women

Balkaninsight.com - mer, 14/12/2016 - 16:50
Former anti-terrorist police spokesperson Radomir Pocuca was acquitted of endangering members of the peace campaign group Women in Black by calling for football hooligans to target them.
Catégories: Balkan News

Les sans-papiers veulent relancer le mouvement pour la régularisation

L`Humanité - mer, 14/12/2016 - 16:41

Après plusieurs occupations de locaux publics depuis début 2015, trois collectifs de sans-papiers et l’intersyndicale CGT-SUD-SNU de l’inspection du travail organisent ce soir, à Paris, un meeting « contre le travail au noir ».

Catégories: France

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