L’annonce a fait peu de bruit car très peu relayée dans les médias. Dans un entretien publié hier sur le site du huitième arrondissement de Budapest, l’adjoint au maire Botond Sára a annoncé le déblocage de 2 milliards de forint pour la mise en chantier de la première phase du plan de développement du quartier Orczy. Budget plutôt modeste au regard des moyens mobilisés pour réhabiliter le quartier voisin Magdolna (plus de 4 milliards en tout), d’autres investissements devraient suivre assure l’élu, avec en tête les précieuses aides de la Commission européenne en faveur des quartiers en difficulté.
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Le quartier Orczy est sans doute l’un des derniers faubourgs très populaires situés à proximité du centre-ville de Budapest. Les maisons basses, noircies par le temps, souvent décharnées, abritent souvent des familles en grande détresse sociale, en raison d’une concentration rare de logements publics à loyers très abordables. Ces derniers, vestiges de la période communiste, sont en réalité des logements sociaux «de faits», que la municipalité d’arrondissement a laissé se dégrader depuis plus de vingt ans. D’ailleurs, le quartier voisin de Corvin-Szigony avait été entièrement rasé au tournant des années 2000 pour des raisons d’insalubrité avancée. Le quartier Orczy ne devrait pourtant pas connaître le même sort, mais plutôt bénéficier d’un ravalement de façade très similaire à celui du quartier Magdolna, situé également à proximité.
Immeuble dégradé de Dioszeghi utca. Une réhabilitation qui n’aurait de sociale que le nom ?Le vocable mobilisé – «réhabilitation sociale», «développement communautaire» – devrait autant rassurer que l’objectif affiché de conservation dans le giron de la municipalité, des logements remis à neuf. Dans la mesure où de nombreux logements ne disposent même pas de salle d’eau, leur agrandissement nécessaire s’accompagnera logiquement d’une baisse du stock d’appartements publics disponibles. Si l’on regarde la façon dont les relogements ont été opérés dans le cadre de programmes similaires à Budapest, il est très probable que de nombreux locataires se voient contraints de déménager dans la grande banlieue de la capitale, notamment Kőbánya ou Csepel. S’ils acceptent un dédommagement financier, la baisse votée l’année dernière de la base de son calcul par le conseil d’arrondissement ne leur permettra pas pour autant de se maintenir à telle proximité du centre. Enfin, l’augmentation mécanique des charges – due à la recatégorisation des logements après rénovation – alourdira la contrainte financière pour les ménages, dont de nombreuses ont été mises à la rue dans les secteurs déjà réhabilités.
Dans le quartier Magdolna, de nombreuses expulsions ont défrayé la chronique l’an passé.L’ambition du maire d’arrondissement, le très conservateur Máté Kocsis, semble de plus en plus claire concernant sa stratégie de résorption de la pauvreté. Son annonce très récente de conditionner les aides municipales pour le recouvrement des arriérés à la «bonne volonté» des familles, confirme par ailleurs ce que nous avions déjà écrit sur les enjeux de telle conception morale de la question sociale. Considéré comme un quartier dangereux, en raison de nombreux drogtanya («fermes de drogue»), beaucoup de résidents sont de toutes façons déjà condamnés à ses yeux pour leur «déviance» (sic). Ayant décidé de rehausser les critères d’attribution des logements vacants, avec notamment l’idée d’un salaire palier et une limite d’âge, l’édile du Fidesz cherche très clairement à attirer les jeunes ménages ayant une situation professionnelle stable et un comportement conforme à ses desiderata.
Un quartier touché par des grands projets métropolitains Projets de complexes de bureaux entre le quartier Corvin et Orczy.Comme le rappelle Botond Sára dans son entretien, il ne faut pas non plus oublier la connexion de la réhabilitation du quartier Orczy avec d’autres projets urbains menés à proximité. Qu’il s’agisse de la rutilante nouvelle Université nationale d’administration publique («l’ENA à la hongroise») sur le campus Ludovica ou encore du Parc scientifique construit dans le prolongement de la promenade Corvin, l’équipe municipale aimerait faire advenir un quartier conforme à la stratégie métropolitaine du maire Budapest István Tarlós. L’opération est également intéressante du point de vue électoral, dans la mesure où les étudiants qui devraient trouver leur logement dans le futur quartier Orczy, aspirent à devenir hauts fonctionnaires, policiers ou militaires, secteurs professionnels considérés comme plutôt acquis à la droite.
Elèves de l’Université nationale d’administration en tenue d’apparat.Il est vrai que lorsque le promeneur voit l’état des logements de ce quartier, notamment sur Diószeghi Sámuel utca, pareilles craintes ne semblent pas tenir face à la nécessité d’agir. Pour autant, telle politique urbaine – connue sous le terme d’urbanisme de projet – se préoccupe très rarement des questions d’exclusion sociale, dans la mesure où ce genre de problèmes se résout plutôt par des mesures structurelles – fiscalité redistributrice, État providence, lutte contre le chômage. Sans vouloir être trouble-fête, il est fort à parier que si le quartier Orczy retrouve effectivement des belles couleurs et qu’il sort du marasme social dans lequel il est, cela se fera très certainement sans ses actuels occupants.
Streitkräfteplanungen stoßen immer an Grenzen, die durch finanzielle Ressourcen gesetzt sind. Nicht einmal steigende Budgets sind eine Garantie für eine ausgewogene Planung. Vor diesem Hintergrund ist es geboten, das seit 2013 vom Bundesministerium der Verteidigung etablierte Planungsprinzip »Breite vor Tiefe« zu überprüfen. Denn je breiter das Spektrum der in der Bundeswehr vorzuhaltenden Fähigkeiten ist, desto weniger nachhaltig – in der Sprache der militärischen Planer: durchhaltefähig – sind diese Kapazitäten. Breite und Tiefe verlangen aber nicht nur nationale finanzielle, sondern vor allem multinationale kooperative Anstrengungen. Noch lässt sich nicht erkennen, ob und wie die nationalen verteidigungspolitischen Entscheidungen in ein europäisches Gesamtkonzept einzupassen sind. Eine Betrachtung des »Framework Nation Concept« (FNC) und anderer Kooperationsmodelle legt nahe, dass die Defizite des »Breite vor Tiefe«-Ansatzes nur behoben werden können, wenn Deutschland mit seinen großen Partnern – vor allem mit Frankreich und dem Vereinigten Königreich – intensiver zusammenarbeitet. Dabei bleibt die Spannung zwischen Autonomie und Kooperationsfähigkeit ein Charakteristikum europäischer Verteidigungspolitik.
Am 15. Juni 2016 hat der Ausschuss der Ständigen Vertreter des Rates die am 25. Mai mit dem Europäischen Parlament erzielte Einigung über die neuen Medizinprodukteverordnungen gebilligt. Die Kommission hat erklärt, dass sie der zwischen den beiden Gesetzgebern erzielten Einigung ebenfalls zustimmen kann.
Wenn die Einigung vom Umweltausschuss des Parlaments bestätigt wird, wird der Rat sie auf Ministerebene billigen. Das soll im September – nach Übersetzung der Verordnungsentwürfe in sämtliche Amtssprachen – geschehen. Im Anschluss an die Überarbeitung durch die Rechts- und Sprachsachverständigen werden die beiden Verordnungen wahrscheinlich Ende des Jahres vom Rat und vom Parlament erlassen werden. Die neuen Vorschriften für Medizinprodukte werden drei Jahre nach ihrer Veröffentlichung zur Anwendung kommen, die für In-vitro-Diagnostika fünf Jahre nach ihrer Veröffentlichung.
"Die neuen Bestimmungen für die EU haben zwei Ziele: Es soll gewährleistet werden, dass Medizinprodukte und In-vitro-Diagnostika sicher sind, und die Patienten sollen rasch von innovativen Lösungen im Bereich der Gesundheitsversorgung profitieren können. Zudem tragen sie zum Wachstum und zur Schaffung von Arbeitsplätzen in der EU bei, denn sie bieten den Herstellern geeignete rechtliche Rahmenbedingungen, so dass sie die Produkte herstellen können, die die Patienten benötigen", erklärte die niederländische Gesundheitsministerin und Präsidentin des Rates, Edith Schippers.
Medizinprodukte und In-vitro-Diagnostika decken eine große Bandbreite von Produkten ab, von Pflastern bis zu Hüftprothesen und von Schwangerschaftstests bis zu HIV-Tests.
Mit den neuen EU-Verordnungen
Good afternoon, I am delighted to be here in Helsinki. Let me start by thanking Prime Minister Juha Sipilä for his great hospitality.
We have just ended a good and fruitful meeting, the first part of our meeting, during which we discussed some of the most pressing issues for both Finland and Europe as a whole.
These are truly testing times for the European Union with many existential threats and challenges confronting us: the massive influx of refugees and migrants, terrorism, an aggressive Russian foreign policy, the continuing global economic challenges, and last but not least, the risk of “brexit”. The European Union is not and cannot be a fair-weather project. It is also made for rainy days, like here today, which we are demonstrating through our concerted efforts to tackle our common problems, one by one, together.
On the migration and refugee crisis we have managed to close the Western Balkan route, by starting to re-apply our common Schengen rules and by cooperating with Turkey. We have moved from almost 7.000 daily arrivals from Turkey to the Greek islands in October last year, to less than 50 per day in the last month. It shows that our strategy delivers. The June European Council will focus on how to return the economic migrants coming from Africa to Europe via the Central Mediterranean. Let me in this context recognise Finland as a front-runner in terms of relocating people. You have already fulfilled around a third of your national commitment and deserve credit for that. Likewise, other Member States need to step up and honour their commitments and follow Finland's example.
On Russia's violation of Ukraine's territorial integrity and sovereignty, we have stayed the course, keeping our unity despite systematic attempts to undermine it. Our principle political message has been heard throughout the neighbourhood and beyond. Sanctions on Russia continue to be linked to the complete implementation of the Minsk Agreements.
We are also working to broaden and deepen our security agenda with NATO. In the run-up to the NATO Warsaw summit, we are working to take our EU-NATO cooperation to a new level of ambition, in very practical ways. EU Member States and NATO Allies face the same challenges, and our responses need to be synchronised. I would like to thank Finland for being so forthcoming, even enthusiastic, in these discussions, including on stepped up action to tackle hybrid and cyber threats.
On the economic and financial crisis Europe has responded over the last years by supporting the efforts of the most affected countries to reform their economies. At the same time, institutional changes such as the banking union have made us more resilient. However we need to work harder to strengthen Europe's competitiveness and growth prospects and thank you for your support in this context . The Single Market, in particular the Digital Single Market, offer huge, still unexploited sources of durable growth. We need swift and determined progress on these issues. Therefore a strong message to this effect should be coming out of the June European Council. I know I have Juha's full support in this endeavour. I hope it will be effective.
And lastly on the question of the UK referendum. History has taught us that we were always defeated when divided. And that we always won when we stood united. Europe without the United Kingdom will be distinctly weaker. This is obvious. Equally obvious is that the UK outside the EU will be distinctly weaker too. Instead of seven years of political limbo and uncertainty in our relations, which will be the inevitable and direct result of “brexit”, we can have a fast and lasting less than one year implementation of the new settlement for the UK in the EU, negotiated by David Cameron. The UK has achieved a position of a key state in the EU, whose voice is respected. Today more than ever before. Many of the British ideas about the EU are gaining support all over Europe. There are so many things we can do together. Leaving now doesn't make any sense. Thank you.