La tenue d'une opération spéciale dénommée « Casiers vides », avait été annoncée le 10 janvier dernier par le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance Ouaga I, Blaise Bazié. Cette opération va débuter le 20 janvier 2024, à Ouagadougou à partir de 8h au Tribunal de grande instance Ouaga I mais aussi dans plusieurs autres mairies des arrondissements et salles de la ville. Il s'agit des mairies des arrondissements 2,3,4 et 5 et des salles du conseil économique et social.
Les audiences vont se dérouler du 20 au 30 janvier 2025. Près de 2000 dossiers vont être évacués au cours de ces 10 jours de jugement. Les audiences sont délocalisées pour permettre une célérité dans le traitement des dossiers, avait expliqué le procureur Bazié au cours de sa conférence de presse. Aussi, il a noté que cette démarche vise à rapprocher la justice des justiciables et à remplir sa fonction pédagogique.
Les prévenus sont poursuivis pour plusieurs infractions dont abus de confiance, homicide involontaire, diffamation et injures publiques, dégradation volontaire des biens mobiliers, et escroquerie.
Lefaso.net
À l'orée de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), prévu du 22 février au 1er mars 2025, Lefaso.net a lancé un sondage sur sa page Facebook pour recueillir les suggestions des internautes en vue d'améliorer l'organisation de cet événement culturel emblématique. Les commentaires révèlent un enthousiasme certain, mais également des propositions concrètes pour rehausser la qualité du festival.
De l'amélioration des infrastructures à une meilleure accessibilité des films, en passant par des initiatives éducatives et environnementales, les commentaires des internautes sur le FESPACO mettent en lumière un profond désir de voir le festival évoluer pour répondre aux attentes du public et renforcer son rayonnement international.
Mettre le cinéma à la portée de tous
Moussa Yodaa suggère de projeter sur la télévision nationale le film primé à l'Étalon d'or de Yennenga dès la nuit de la clôture. « C'est notre FESPACO et tous les Burkinabè doivent voir ce film », affirme-t-il, soulignant l'importance de démocratiser l'accès aux œuvres primées.
Abdoul Rachide Natayen va dans le même sens en proposant de rendre les films disponibles en ligne, via une plateforme numérique payante. Cette initiative permet de toucher un public plus large, y compris en dehors des salles de projection traditionnelles.
Amélioration de l'organisation et de l'infrastructure
Plusieurs internautes, dont Burkinabè Concrèt, insistent sur la propreté et l'embellissement des lieux du festival. Cheick Ibrahim Ouédraogo propose d'étendre cette démarche à un rayon de 200 mètres autour du siège du FESPACO, tout en suggérant de collaborer avec la mairie pour peindre et nettoyer les espaces publics.
Un autre point soulevé par Cheick Ibrahim Ouédraogo concerne le bâtiment inachevé situé en face de l'aéroport de Ouagadougou. Il propose de travailler avec le propriétaire pour habiller la structure, offrant ainsi une meilleure première impression aux visiteurs étrangers.
Implication des acteurs et des régions
Ben Oumar Zala plaide pour une approche plus inclusive et participative. Il propose notamment d'impliquer les experts du domaine (enseignants, chercheurs, techniciens du cinéma, etc.), et de décentraliser l'organisation avec des « mini-FESPACO » dans les régions. À cela s'ajoutent l'initiation des enfants et des étudiants à la cinématographie à travers des espaces dédiés et des compétitions scolaires.
Josué Roamba abonde dans le même sens, suggérant de décentraliser l'événement dans des villes comme Bobo-Dioulasso, Koudougou, Ouahigouya, Fada N'Gourma et Dori. Cette initiative permettra à un plus grand nombre de Burkinabè de participer au festival.
Promouvoir le cinéma africain et son financement
Ousmane Ouédraogo appelle à organiser un panel avec des experts internationaux pour discuter du financement du cinéma africain et burkinabè, dans l'objectif de bâtir une véritable industrie cinématographique.
Dans le même esprit, "LE Geste qui SAUVE" propose d'augmenter les récompenses financières des films primés, jugeant les montants actuels insuffisants par rapport aux coûts de production.
Environnement et sensibilisation
Laurence Ouédraogo propose de créer un prix dédié au film mettant en avant la protection de l'environnement et la lutte contre les changements climatiques. Elle suggère également d'installer des poubelles et d'inclure des messages de sensibilisation dans les différentes activités du festival.
Transparence et valorisation du public
Issoufoi Batiana insiste sur la nécessité de réinstaurer le prix du public et de publier à l'avance les critères de sélection pour l'Étalon de Yennenga. Selon lui, cela renforcerait la transparence et l'adhésion du public aux résultats.
Ces propositions, riches et variées, témoignent de l'engagement des Burkinabè et des cinéphiles à faire du FESPACO un rendez-vous toujours plus inclusif, innovant et prestigieux. En intégrant ces idées, l'organisation pourrait non seulement répondre aux attentes du public, mais aussi consolider l'identité du festival comme un véritable moteur de la culture africaine. Le FESPACO, au-delà d'un simple événement, reste une véritable opportunité de célébrer le génie créatif africain tout en projetant le Burkina Faso au-devant de la scène internationale.
Hamed Nanéma
Lefaso.net
En vue d'informer et de sensibiliser les chefs d'entreprises sur les innovations et les modifications fiscales de la Loi de finances 2025, la Maison de l'entreprise du Burkina Faso (MEBF) à travers son Centre d'information juridique des affaires (CIJA) et ses partenaires organisent deux rencontres d'information, à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. La rencontre de Ouagadougou a eu lieu ce mardi 14 janvier 2025 et a mobilisé des centaines de participants, membres ou non de la MEBF.
La Maison de l'entreprise du Burkina Faso (MEBF) en collaboration avec la Direction générale des impôts (DGI) et l'Association professionnelle des experts et conseils fiscaux (APECF), organise depuis plusieurs années des rencontres d'information à l'endroit des opérateurs économiques sur les Lois de finances nouvellement adoptées par l'Assemblée législative de transition (ALT). Pour cette nouvelle année 2025, la MEBF entend respecter ses engagements en organisant une rencontre d'information au profit du monde des affaires, afin de permettre à ses acteurs de prendre connaissance du contenu de la Loi de finances qui s'intéresse à la fiscalité des entreprises.
C'est dans cette optique qu'elle organise ces deux rencontres d'information à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, sur le thème : « les innovations et les modifications fiscales de la Loi de finances, gestion 2025 ». Ces rencontres ont pour objectif d'informer et de sensibiliser les chefs d'entreprises sur les innovations et les modifications fiscales de la Loi de finances, gestion 2025.
La communication était centrée sur les nouvelles mesures fiscales de la loi de finances, gestion 2025De façon spécifique, il s'agit à travers une communication interactive, de présenter les innovations et les modifications fiscales apportées par la Loi de finances, gestion 2025, d'exposer les implications de ces innovations et modifications sur la fiscalité des entreprises, à travers un jeu d'échanges entre les communicateurs, de permettre aux chefs d'entreprises de connaître les exigences et les opportunités liées à la nouvelle Loi de finances, de donner l'opportunité aux participants d'échanger avec les experts fiscaux, etc.
Cette causerie économique de Ouagadougou a été animée notamment par Lassina Traoré, chef du service de la législation à la DGI. Il s'est attardé sur les nouvelles mesures fiscales de la loi de finances 2025, notamment les mesures visant à élargir l'assiette fiscale, les mesures visant à améliorer le rendement de l'impôt, renforcer l'action en recouvrement et les mesures d'ajustement technique.
Pour Karim Ouattara, directeur général de la MEBF, ces rencontres d'information et de sensibilisation permettent aux opérateurs économiques d'éviter certaines difficultés liées à la fiscalité, souvent par méconnaissance des textes législatifs. Il a laissé entendre que cette initiative débutée depuis 20 ans, allait se poursuivre.
« Je voudrais tout d'abord souhaiter une bonne année 2025 à l'ensemble des acteurs du monde des affaires. Nous avons démarré notre année 2025 ce matin par la causerie économique sur la loi de finances, gestion 2025. Les premières cibles sont les hommes et femmes d'affaires burkinabè qui s'intéressent justement à la question de la fiscalité. La question de la fiscalité notamment les innovations, c'est un sujet assez important qui intéresse l'ensemble des hommes et femmes d'affaires, parce que cela va impacter la vie de leurs entreprises au titre de l'année 2025. Donc, il est important qu'ils viennent écouter, s'imprégner des innovations, qu'ils viennent voir quelles sont les faveurs qui sont accordées aux entreprises en 2025, tenant compte du contexte sécuritaire un peu difficile de notre pays. Nous demandons aux entreprises de s'intéresser à ces communications, parce qu'il y a des aspects très importants qui peuvent les intéresser. Par exemple, toutes les entreprises créées de maintenant jusqu'en juin, auront pour obligation, de présenter leurs états financiers en 2026, au titre de l'année 2025. Ce qui n'était pas le cas avant. Ce sont donc des informations qui peuvent leur éviter certaines difficultés à l'avenir », a-t-il indiqué.
Karim Ouattara, directeur général de la MEBF« Cette rencontre vise principalement à sensibiliser et informer les chefs d'entreprises sur les innovations et les modifications fiscales sur la Loi de finances, gestion 2025. La loi de finances en question a été élaborée sur la base des priorités et des choix stratégiques définies par le gouvernement du Burkina Faso. Elle tient compte de l'évolution du contexte socio-économique et sécuritaire de notre pays. Pour toute entreprise, connaître la loi de finance, c'est s'inscrire dans la dynamique de bien assurer son rôle citoyen et patriotique de contribution au développement économique et social du Burkina Faso. Connaître les dispositions de la loi de finances, c'est aussi se donner les moyens de gérer sa structure dans la transparence et de la placer parmi les entreprises et organisations citoyennes de performance publique. Connaître la loi de finances, c'est surtout se prémunir des conséquences désastreuses de redressements fiscaux », a insisté Karim Ouattara.
Cette rencontre a mobilisé des centaines de participantsAprès Ouagadougou, le cap est mis sur Bobo-Dioulasso pour la prochaine rencontre d'information sur le thème les innovations et les modifications fiscales de la Loi de Finances, gestion 2025 ».
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
Les Etalons A' se sont inclinés 1-2 face à Zanzibar Héroes de la Tanzanie en finale de Mapinduzi Cup (Coupe de l'indépendance), ce lundi 13 janvier 2025 au stade Gombani sur l'île de Pemba.
Une finale âprement disputée entre les deux formations avec des occasions manifestes de buts de part et d'autre en présence du ministre des Sports, de la Jeunesse et de l'Emploi, Roland Somda.
L'ouverture du score est intervenue à la 40e minute par Zanzibar Heroes. Et c'est sur ce score partiel de 1 but à 0 que les deux équipes ont regagné les vestiaires à la mi-temps. A la reprise, Aboubacar Traoré réussit l'exploit et égalise à la 69e minute pour le Burkina Faso. Le but de la victoire de Zanzibar est intervenu dans les ultimes secondes de la fin du match à la 92e minute. Score final 2 buts à 1 en faveur de Zanzibar Heroes.
Le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l'Emploi, Roland Somda a suivi avec intérêt, la prestation des Étalons A' aux côtés des plus hautes autorités de Zanzibar notamment le président Hussein Ali Mwinyi.
LeFaso.net
Source : Page facebook du ministère en charge des Sports
Au Burkina Faso, l'utilisation des pesticides chimiques pour lutter contre les insectes ravageurs en agriculture est en constante augmentation. Cependant, de nombreux cas d'intoxication alimentaire, parfois mortels, causés par ces substances ont été enregistrés, posant un grave problème de santé publique. Face à cette menace, certains agriculteurs se tournent vers des méthodes naturelles, telles que les pièges collants. Cette alternative permet-elle de promouvoir une agriculture plus saine et respectueuse de l'environnement ?
Le rapport de "Atlas des pesticides" publié en 2023 par un collectif d'organisations écologistes européennes indique que, chaque année, 385 millions de personnes sont victimes d'empoisonnement par les pesticides chimiques. Selon cette étude, l'on peut être exposé à son insu aux pesticides chimiques dans différentes situations : dans les champs, en forêt, en mangeant ou en buvant de l'eau. Certains effets se manifestent immédiatement, tandis que d'autres peuvent survenir au bout de plusieurs heures.
Au Burkina Faso, la journée du 24 août 2019 restera à jamais gravée dans la mémoire de la famille Bakuan. D'une cérémonie de réjouissance à une série de deuils, cette famille vivra un drame. À l'occasion d'une présentation de famille, un plat traditionnel à base de petit mil, le « gonré », est au menu. Malheureusement, tous ceux qui ont goûté à ce repas seront intoxiqués.
Le chef de famille, une de ses épouses, ses enfants et des petits-fils perdent la vie. Clément Bakuan est un des fils du défunt père. Nous l'avons retrouvé à Lapio où le drame a eu lieu. C'est dans la commune de Dydir, à environ 150 kilomètres de Ouagadougou. Ce jour-là, une panne de sa motocyclette l'empêche de rentrer à temps pour les festivités, ce qui l'a probablement épargné de la mort.
Clément Bakuan montrant le grenier où étaient stockés les vivres avant le drame« Notre père a été enterré ici. Les autres corps ont été inhumés dans différents cimetières. Au total, treize personnes sont décédées », indique Clément Bakuan. Selon lui, aucune explication ne leur a été donnée à ce jour sur les causes du drame. Pourtant, à l'époque des faits, l'hypothèse d'une exposition aux pesticides chimiques est clairement énoncée dans les médias par les autorités sanitaires. Des drames similaires se sont reproduits plus tard dans d'autres localités
La loi 026-62017/AN portant contrôle de la gestion des pesticides au Burkina Faso, dans son chapitre 9, stipule que tout utilisateur de pesticides doit respecter les prescriptions requises et s'informer des risques sur la sécurité, la santé humaine, la santé animale et sur l'environnement.
En dépit du fait que, dans le cas du drame survenu à Lapio, les autorités sanitaires aient évoqué une intoxication aux pesticides, aucune mesure d'urgence n'a été prise pour prévenir de tels incidents. Face au danger que représentent les pesticides chimiques, certains producteurs se sont alors orientés vers l'agriculture biologique. Ces derniers tentent d'utiliser des alternatives naturelles en fonction de leurs connaissances et de leurs moyens. C'est le cas des pièges collants ou pièges à glue, à la fois utilisés pour protéger les champs des insectes ravageurs et produire sain.
Tableau :
!function(){"use strict";window.addEventListener("message",(function(a){if(void 0!==a.data["datawrapper-height"]){var e=document.querySelectorAll("iframe");for(var t in a.data["datawrapper-height"])for(var r=0;rLa colle et la couleur, deux éléments clés
Les pièges collants ou pièges à glue utilisent des surfaces adhésives pour capturer les insectes. Les agriculteurs l'apprécient en raison de sa facilité d'installation et d'entretien. De plus, ils peuvent être placés dans divers environnements, notamment les cultures en champ, les serres et même les jardins domestiques. Une fois mis en place, les pièges nécessitent peu d'entretien et doivent être remplacés ou nettoyés périodiquement, ce qui est relativement simple.
À quelques kilomètres de la capitale, dans la commune de Loumbila, Richard Moné s'affaire avec ses fermiers dans son champ de piment. À cette période chaude de l'année, cet ingénieur agronome doit redoubler d'efforts pour s'assurer une bonne récolte. Quand il a commencé à produire dans sa ferme de trois hectares, il avait pour objectif de faire de l'agriculture biologique. Mais c'était sans compter avec l'avidité des insectes ravageurs qui détruisent ses cultures.
Pour atteindre son objectif, il fait recours au piège collant. « Ce sont des plaques en plastiques biodégradables sur lesquelles on a mis de la colle. La plaque en plastique a des couleurs bien données en fonction du type d'insectes que l'on veut capturer. Les chercheurs ont remarqué que certaines couleurs comme le jaune, le bleu et le gris attirent les insectes. Mais la couleur jaune est la couleur qui attire le plus grand spectre d'insectes », explique Richard Moné.
Les insectes qui se déposent sur ces plaques, y restent et cela lui évite de faire des traitements chimiques pour les éliminer ou les repousser. Pour plus d'efficacité, il faut en placer un certain nombre avec des distances bien déterminées.
Un outil simple et facile à utiliser
Le piège à glue est imperméable à l'eau, donc très pratique pendant la saison des pluies. En fonction de la pression parasitaire de l'environnement, sa durée d'utilisation peut atteindre trois mois. « Si toute la surface est saturée avant les trois mois, il est préférable de l'enlever et d'en remettre un nouveau. Sinon, si ce n'est pas saturé, il peut faire trois mois. Mais au-delà des trois mois, la plaque va commencer à se dégrader », nous explique au téléphone un revendeur de ces pièges.
Richard Moné qui a fait le choix d'une agriculture biologique, utilise des pièges collants pour capturer les insectes ravageursPour Richard Moné, le problème des pesticides chimiques est mal perçu par tout le monde, même les producteurs. « Ils savent que c'est dangereux pour leur environnement, et c'est faute d'alternative qu'ils sont obligés d'en utiliser », déplore-t-il. C'est pourquoi l'agronome assiste ceux qui désirent produire bio en leur proposant des échantillons de pièges à insectes afin qu'ils essayent.
Comme Richard Moné, Soumaila Zoundi utilise les pièges à glue jaune dans son petit champ d'environ un demi-hectare. Le jeune homme est agriculteur pendant l'hivernage. Dans la zone de Kienfangué, dans la commune de Komsilga, où il s'adonne à ses travaux champêtres, il affirme que les pièges à insectes lui facilitent la tâche. « Avant dans mon champ, je souffrais avec les insectes qui dévoraient les feuilles des plantes », nous fait-il savoir. L'autre raison qui a déterminé son choix d'utiliser les pièges à insectes est l'accessibilité des coûts par rapport aux autres méthodes dites naturelles.
Efficace contre les ravageurs et bon pour le rendement
Contrairement aux pesticides, les pièges collants ne contiennent pas de substances toxiques, préservant ainsi la santé des humains, des animaux domestiques et des insectes bénéfiques. Ils ne contaminent pas non plus le sol, l'eau ou l'air, évitant ainsi les problèmes de pollution associés aux pesticides chimiques.
Saturnin Zigani est agronome de formation spécialisé en gestion efficiente des ressources et protection des plantes, et promoteur des pièges à insectes. Il déclare que cette technique est très appropriée pour attraper les pucerons, les mineuses des feuilles, les thrips, les aleurodes, les moucherons, les mouches des agrumes, les mouches des fruits et autres insectes volants.
Selon l'agronome, en installant un grand nombre de pièges collants, il est possible de réduire significativement les populations d'insectes nuisibles dans une zone donnée, diminuant ainsi le besoin de pesticides chimiques. « Les effets sur les populations d'insectes sont bénéfiques sur l'écosystème global. Il faut aussi dire que l'effet durable des pièges est plus long par rapport aux pesticides », assure-t-il.
Ce dernier ajoute que lorsqu'ils sont utilisés correctement en combinaison avec d'autres pratiques contre les mauvaises herbes par exemple, les pièges à insectes peuvent améliorer les rendements agricoles en réduisant les pertes dues aux ravageurs.
Protège la santé et la nature
Les premières victimes de l'utilisation de produits chimiques restent les producteurs eux-mêmes. « Le piégeage des insectes permet d'éviter beaucoup de maladies. Je pense qu'il faut qu'on arrive à inverser cette tendance en produisant sain », suggère Richard Moné aux producteurs.
Les pièges à insectes ne capturent majoritairement que les insectes nuisiblesSelon les normes établies en matière d'agriculture biologique par le Conseil national de l'agriculture biologique (CNABio) dans son document sur la norme burkinabè en agriculture biologique édité en octobre 2013, la lutte contre les organismes nuisibles tels que les insectes doit être centrée sur les mesures dont les ingrédients ne doivent pas être des substances cancérogènes, tératogènes, mutagènes ou des neurotoxines.
Cependant, Dr Sylvain Ilboudo, chercheur toxicologue, affirme qu'un lien est clairement établi entre l'exposition chronique aux pesticides et les maladies comme les cancers, le diabète, les maladies neuro-dégénératives, les fausses couches et d'autres troubles de la fonction de reproduction. Repousser les insectes sans passer par les pesticides ne peut qu'être bénéfique pour la santé humaine et animale, selon le chercheur.
Chose surprenante avec le piège à glue, c'est qu'il ne capture pas les abeilles. Elles ne sont pas attirées par ces pièges. Ce constat qu'ont fait certains utilisateurs est très important pour l'équilibre de la biodiversité, car les abeilles contribuent à la pollinisation de 80% des espèces de plantes à fleurs et des plantes cultivées.
Un coût encore élevé
Même si le piège à glue fait ses preuves, Richard Moné pense qu'il faut travailler à réduire les prix des alternatives développées pour remplacer l'utilisation des pesticides. Par exemple, un lot de 50 pièges à insectes coûte environ 22 500 francs CFA, et il faut environ trois ou quatre lots pour un champ d'un hectare. « Avec les produits chimiques, pour une superficie d'un hectare, on aura à dépenser entre 10 000 ou 15 000 francs CFA pour un traitement. Cette différence peut amener les producteurs à faire ce choix », dit-il, en ajoutant que si de nombreux producteurs sont informés, ils comprendront mieux l'importance de récolter de la qualité.
Une solution partielle
Amadou Diallo, chef du service des pesticides au niveau de la Direction de la protection des végétaux et du conditionnement (DPVC), fait savoir qu'il existe effectivement des méthodes pour pallier en partie l'utilisation des pesticides. Cependant, il faut, selon lui, reconnaître qu'il y a certains types de nuisibles ou certaines maladies des végétaux qui, jusque-là, sont impossibles à traiter avec des alternatives autres que les pesticides.
« L'idée n'est pas de changer simplement, mais de changer avec quelque chose qui va permette de maintenir le niveau de production élevé », pense-t-il. Au niveau de son département, des méthodes comme la lutte intégrée sont développées pour prendre en compte toutes les méthodes naturelles. En fonction donc de chaque situation, la lutte intégrée orientera chaque producteur vers un choix qui résout sa difficulté dans la globalité.
Pour revenir aux pièges à insectes, Amadou Diallo indique que son efficacité dépend des types de ravageurs mis en cause. « Par exemple, pour la mouche des fruits, on utilise des pièges pour capturer un certain nombre, mais ces pièges à insectes sont initialement utilisés pour la surveillance des cultures », dit-il, expliquant que c'est pour déterminer le seuil d'infestation afin de savoir s'il faut déclencher une opération de riposte dans le champ.
Il ajoute que cette technique ne permet malheureusement pas de protéger de grandes superficies agricoles comme avec les pesticides. Les pièges à insectes collants seraient donc une alternative saine et biologique, mais ne suffisent pas à eux seuls pour remplacer un pesticide en cas de besoin. « Il ne faut pas tout rejeter. Il ne faut pas exclusivement utiliser des produits chimiques. Il faut plutôt essayer d'agencer l'ensemble pour trouver ce qui est mieux pour la rentabilité du producteur et ce qui est mieux pour la santé du consommateur », a-t-il proposé.
C'est également ce qu'affirme Dr Antoine Waongo, spécialiste de la protection et de la défense des cultures. La fonction première des pièges à insectes est essentiellement de faire le suivi et la détection des populations des insectes dans une zone, insiste-t-il. Il nous fait comprendre néanmoins que leur utilisation peut s'avérer très efficace dans une petite ou moyenne superficie d'exploitation.
« Si dans certains cas, il est aisé d'utiliser les pièges à glue pour un piégeage massif des insectes en raison de leur disponibilité et de leur accessibilité au niveau local, en revanche, certains pièges comme les pièges à phéromone ne peuvent être utilisés dans notre contexte pour une lutte à grande échelle, en raison du coût élevé de ce type de piège », précise le maître de recherches en entomologie, en poste au Centre de recherches environnementales, agricoles et de formation (CREAF) de Kamboinsé.
Les alternatives aux pesticides, telles que les pièges à insectes et les pratiques agroécologiques, peuvent soutenir des niveaux de production agricole compétitifs. Cependant, elles ont besoin d'être intégrées dans une approche globale de gestion des cultures. Elles nécessitent souvent plus de connaissances et de gestion proactive, mais offrent des avantages durables pour la santé humaine, environnementale et animale.
Farida Thiombiano
Dans un communiqué de presse signé ce 14 janvier 2025, la Confédération africaine de football (CAF) annonce le report du Championnat d'Afrique des nations (CHAN) CAF TotalEnergies-Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024 à août 2025.
Selon le communiqué, des progrès significatifs ont été réalisés au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda avec la construction et la modernisation des stades, des terrains d'entraînement, des hôtels, des hôpitaux et d'autres infrastructures et installations pour l'organisation réussie du CHAN CAF TotalEnergies - Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024.
Cependant, les experts techniques et en infrastructures de la CAF, dont certains basés au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, ont requis un temps supplémentaire pour s'assurer que les infrastructures et les installations soient au niveau nécessaire pour accueillir avec succès le CHAN CAF TotalEnergies Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024.
Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a déclaré : « Je tiens à exprimer ma profonde gratitude au président William Ruto du Kenya, à la présidente Samia Suluhu Hassan de Tanzanie et au président Yoweri Museveni de l'Ouganda pour leur leadership, leur engagement et les progrès significatifs réalisés dans la construction et la modernisation des stades, des terrains d'entraînement, des hôtels, des hôpitaux et d'autres infrastructures et installations au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda pour accueillir avec succès le CHAN CAF TotalEnergies - Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024. Je suis impressionné par les travaux de construction et de rénovation en cours des infrastructures et installations de football au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda. Je suis convaincu que les stades, les terrains d'entraînements, les hôtels, les hôpitaux et les autres infrastructures et installations respecteront les normes requises par la CAF pour accueillir, en août 2025, un Championnat d'Afrique des Nations TotalEnergies - Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024 très réussi. »
La CAF procédera au tirage au sort du Championnat d'Afrique des nations CAF TotalEnergies - Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024 à Nairobi, le mercredi 15 janvier 2025 à 20h00, heure de Nairobi.
La date exacte du début du Championnat d'Afrique des Nations CAF TotalEnergies Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024 en août 2025 sera annoncée par la CAF en temps voulu.
Lefaso.net
Six A-10C jets of the U.S. Air National Guard have been stuck in Italy since November 2024, waiting for spare parts before the transoceanic flight that will take them back home. Six A-10C Thunderbolt II attack jets of the U.S. Air National Guard have been stuck at Naval Air Station Sigonella, Italy, for two months, […]
The post ANG A-10s Stuck for Two Months at NAS Sigonella Waiting for Repairs appeared first on The Aviationist.
Spécialiste, formateur et Directeur d'un cabinet de passation de marchés à Ouagadougou, Wend Tiguimba Brice Oueda est un passionné de théâtre et de Littérature depuis son jeune âge. Adepte de grands auteurs comme Norbert Zongo ou encore la Comtesse de Ségur, il vous livre un roman magnifique dont il est lui-même l'auteur.
Paru sur les presses des Éditions Céprodif, ‘'Kayaba et les Affres de la Guerre'' est un livre de 178 pages, composées de cinq (05) parties. Retraçant l'histoire d'un combattant du 25e Régiment de Tirailleurs Sénégalais pendant la seconde guerre mondiale, l'auteur nous plonge dans un univers palpitant allant du départ en Afrique, des multiples cataclysmes et au retour, de ces héros défenseurs de la paix.
Dans un récit fascinant imbibé d'amour, de mélancolie, de souffrance et d'espoir , l'auteur nous livre les réalités de ces années sombres de l'histoire du monde, en passant par la déportation, la fraternité, le racisme et la lutte armée auxquels ont été confrontés les Africains.
Dans ce roman, vous aurez une occasion unique de vivre toute la misère que la guerre mondiale a engendrée dans la vie de ces braves hommes.
Pour l'auteur, ce roman se veut être un hommage non seulement aux tirailleurs sénégalais oubliés et banalisés, mais aussi à un tirailleur courageux en particulier qu'il a eu la chance de connaître pendant son adolescence.
PRIX UNITAIRE DE VENTE : 3000 F CFA
SERVICE COMMERCIAL : (226) 70843831 / (226) 72 09 51 48
Vous pouvez également vous procurer ce roman auprès de :
La Librairie Wenpanga à la Patte d'Oie
La Librairie Nabonswende à Gounghin
La Librairie Fauleh Villey sur l'avenue Koulouba
Email : oueda.brice@outlook.fr
Les combats entre les FARDC et le M23 ont repris mardi 14 janvier matin dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, sur plusieurs fronts, après quelques jours d’accalmie. Selon des sources locales et sécuritaires, des affrontements ont été signalés dans quelques villages du Sud de Lubero, notamment à Kamandi Gite et Kibanda à l’Ouest de la commune rurale de Kayna.
Au moins trois personnes sont mortes à la suite d’une forte pluie qui s’est abattue sur la ville de Kinshasa pendant la nuit du lundi a mardi 14 janvier.
Une mère et ses deux enfants ont ainsi perdu la vie au quartier Musey dans la commune de Ngaliema. Un mur s’est écroulé sur leur habitation. Un autre des enfants est lui à l’hôpital pour des soins, précise le bourgmestre Dieumerci Mayibanzilwanga.
Ce samedi 11 janvier 2025, au sein de l'Institut Supérieur de la Communication et du Multimédia (ISCOM), Marc Kevin BADO a présenté son mémoire de licence en sciences de l'information et de la communication option communication numérique des organisations.
« Rôle de la plateforme digitale legrandfrere.bf dans le processus d'orientation des bacheliers au Burkina Faso » ; tel est le thème traité par l'impétrant devant un jury composé de
• Dr Cyriaque PARÉ, président,
• Dr Daniel BOUGAIRÉ, co-directrice de mémoire
• M. Josias DIENDERE, examinateur
A travers son étude, Marc Kevin BADO a démontré que la plateforme Legranfrere.bf est une plateforme d'avenir et qu'elle répond efficacement à la demande d'information d'orientation professionnelle ; même si elle a encore besoin d'une forte promotion auprès du public-cible.
Lors des échanges et session de questions-réponses, le jury n'a pas manqué de souligner « la qualité et l'originalité du sujet », tout en faisant des critiques pour l'amélioration du document.
À l'issue des délibérations, le jury a unanimement accordé la note de 16/20 avec la mention Bien à l'impétrant ; résultat couronnant plusieurs mois d'efforts et de persévérance.
« C'est un sentiment de joie qui m'anime en ce jour. Ce diplôme en Science de l'information et de la communication est le couronnement d'un parcours professionnel de licence. Mes perspectives pour la suite c'est de continuer le master en vue de partager les compétences acquises à travers la formation à ISCOM », Marc Kevin BADO.
Marc Kévin Bado a exprimé toute sa gratitude aux membres du jury, au promoteur de la plateforme, à tous les enseignants de l'ISCOM ainsi qu'à sa famille. A la suite du jury, il a également fait une mention spéciale à Adama BAYALA, son co-directeur de mémoire, qui est aujourd'hui porté disparu.
L. SADONGO
www.iscom-bf.net
Le mardi 14 janvier 2025, le secrétaire général du ministère en charge de l'industrie Alassane Ouédraogo, représentant le ministre a procédé à l'installation du nouveau directeur général de la Société des fibres textiles du Burkina (SOFITEX). La cérémonie de passation de charge a eu lieu en présence des acteurs de la filière coton, des autorités administratives locales.
Le conseil des ministres en sa séance du mercredi 9 janvier 2025, a nommé Bienvenu Paré directeur général de la SOFITEX. Il a pris officiellement fonction ce mardi 14 janvier 2025 à Bobo-Dioulasso. Il remplace ainsi Arsène Gislain Somda qui aura passé 10 mois à ce poste. Le nouveau directeur général de la SOFITEX, Bienvenu Paré a dans ses propos, remercier les plus hautes autorités du pays, notamment le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré ainsi que le ministre en charge de l'industrie pour la confiance à lui accordée, pour la gestion d'une société, qu'il estime stratégique. Il reconnaît que les tâches sont énormes et les défis grands. « Je suis conscient de la responsabilité qui nous attend, les acteurs de la filière coton et moi. Il s'agira pour nous de préserver cet outil qu'est la SOFITEX et de la faire grandir et rayonner. La SOFITEX constitue l'espoir de toute une nation » a laissé entendre le désormais DG de la SOFITEX.
L'assistance lors de la passationIl regrette que la baisse de la production cotonnière ces dernières années ait affectée certaines couches de la population. C'est ainsi qu'il a lancé un appel à un sursaut collectif. « Nous devons conjuguer tous nos efforts et nos intelligences pour remonter la courbe et viser le sommet » a-t-il lancé. C'est le lieu pour le patron de la nationale des fibres textiles du Burkina de rendre hommage aux producteurs qui malgré des conditions difficiles de travail, ont bataillé dur, souvent au prix de leur vie pour relever le défi de la production cotonnière. « Je tiens à vous féliciter et vous encourager à vous investir davantage pour augmenter la production cotonnière »a-t-il lancé.
A cet effet, il les a rassurés de l'accompagnement sans faille de la SOFITEX en leur octroyant des intrants et des semences de qualité pour optimiser leur production. Il a tenu à féliciter le DG sorti ainsi que tous ces collaborateurs pour le travail abattu en si peu de temps. De la part des travailleurs, le nouveau DG demande une franche collaboration, pour continuer à relever les multiples défis à travers une nouvelle vision managériale, afin de redynamiser et de rehausser la filière coton qui constitue un secteur indispensable au développement économique et social du Burkina Faso. Il entend engager des échanges pour convenir ensemble des grands axes prioritaires à définir et se donner les moyens de les réaliser au grand bonheur des Burkinabè.
Le DG sortiDans son adresse, le désormais ex DG de la SOFITEX Arsène Gislain Somda a tenu saluer la vision du président du Faso et surtout son engagement et son accompagnement permanent qui ont permis de poser les bases d'un avenir rassurant de la SOFITEX et de la filière coton dans son ensemble. Il a remercié ses anciens collaborateurs pour leur accompagnement et leur franche collaboration, qui ont toujours guidé les travaux et les décisions prises dans l'intérêt de la SOFITEX.
Par ailleurs, il leur a demandé d'accompagner, avec le même engagement, le même empressement et la même détermination, le DG entré qui poursuivra sans doute les tâches engagées en termes de réformes et de régularisation des agents. Pour lui, il quitte ce poste avec un sentiment de devoir accompli. « Je me réjouis que nous ayons finalisé et fait adopter par le conseil d'administration, le plan stratégique qui vise à faire de la SOFITEX une entreprise prospère et à lui redonner sa place de leader de la production et de la transformation cotonnière en Afrique de l'Ouest » a-t-il salué.
Le DG entréSecrétaire général du ministère en charge de l'industrie, Alassane Ouédraogo a tenu à féliciter et encourager le DG sorti pour le travail abattu. Il lui a souhaité également une belle retraite, paisible, dans la santé et une bonne reconversion pour pouvoir partager l'expérience acquise au sein de la SOFITEX avec la nouvelle génération.
Au nom du ministre, il a félicité le DG entré pour cette nomination et l'invite à partir des acquis pour relever les défis qui se présenteront à lui. « Les sillons sont déjà tracés. Quand on sait où on va, avec les éléments acquis, nous pouvons relever vaillamment les défis avec la collaboration de tous les acteurs » a-t-il indiqué. Par ailleurs, il réitère la disponibilité des plus hautes autorités à accompagner la nouvelle équipe de la SOFITEX pour la réussite de sa mission.
Djaryigo DIARRA
Lefaso.net
Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience l'architecte Diébédo Francis Kéré, ce mardi 14 janvier 2025, à Ouagadougou. L'architecte a fait au Chef du gouvernement le point de l'avancement du chantier de construction du mausolée Thomas Sankara, partie intégrante du mémorial du même nom.