Auteur de l’article « Les enjeux du chaos libyen » paru dans le numéro été 2015 de Politique étrangère (2/2015), Archibald Gallet a accepté de répondre à trois questions en exclusivité pour politique-etrangere.com.
Quels sont les principaux acteurs du conflit libyen ?
Depuis juillet 2014, deux gouvernements, l’un à Tobrouk, l’autre à Tripoli, s’affrontent pour le contrôle des institutions et des richesses libyennes. Chaque gouvernement exerce une souveraineté théorique sur une mosaïque de territoires contrôlée par les différentes milices qui la soutiennent. Après près d’un an de guerre civile, l’enlisement du conflit a mis chacune des coalitions à l’épreuve. La montée en puissance de l’organisation État islamique (EI), puis plus récemment la signature d’un accord de paix sous les auspices de l’Organisation des Nations unies mettent à jour les divisions internes à chaque camp. Beaucoup de groupes armés ne rendent de compte à personne, et le Sud saharien jouit d’une autonomie de fait. Les milices des ethnies locales Toubou et Touareg s’y affrontent pour les routes de commerce transsahariennes et des revenus de protection des installations pétrolières du Sud-Est.
L’organisation État islamique peut-elle durablement s’implanter en Libye ?
L’EI a jusque-là fait preuve d’une résilience remarquable sur les théâtres ou elle s’est implantée, et la Libye d’aujourd’hui lui offre des conditions particulièrement favorables : une économie à l’arrêt, une situation sécuritaire fortement dégradée, un discours islamiste dominant le champ politique, et une immense quantité d’armes aux mains de milices. En 2014, l’organisation s’est progressivement implantée dans l’Est du pays, puis à l’Ouest de Tripoli, se livrant notamment à des activités de soutien des djihadistes internationaux. Son recrutement au sein des autres milices, ainsi que son agenda régional ont rapidement été facteur de tension avec les autres groupes armés, souvent pourtant de la même obédience islamiste radicale. L’EI est désormais en difficulté dans le port de Derna face à Ansar Al-Sharia, et autour des infrastructures pétrolières de Syrte contre les milices de la ville de Misrata. Comme en Irak, l’EI cherche à s’implanter là où sont les richesses naturelles. À cet égard, la mort probable de Belmokhtar, le leader des Mourabitounes qui gardait la haute main sur le djihadisme saharien, ouvre des opportunités autour des champs pétroliers du Sud-Est. Une consolidation de la présence d’EI dans le Sahara libyen pourrait aussi permettre une jonction avec Boko Haram à travers le Niger et le Tchad.
Comment peut-on contenir les effets du chaos libyen (contagion djihadiste en Tunisie, afflux de réfugiés en Europe, etc.) ?
La menace djihadiste et l’augmentation du trafic de migrants demeurent deux problèmes distincts. Les réseaux de passeurs libyens ont pignon sur rue et entretiennent des complicités avec des responsables des deux gouvernements, utilisant souvent des infrastructures publiques pour détenir et transporter les migrants. Les groupes terroristes préfèrent, pour leur part conserver une certaine clandestinité, et n’ont pour l’heure nul besoin d’avoir recours à une traversée hasardeuse de la Méditerranée pour s’infiltrer en Europe. La Libye s’est constituée comme le principal pays de transit en provenance de l’Afrique subsaharienne à cause de la corruption généralisée et de l’absence totale d’état de droit. Seul le rétablissement d’un contrôle effectif du territoire par un gouvernement légitime pourra avoir un effet significatif dans ce domaine. La solution du périmètre de sécurité maritime en Méditerranée est à cet égard un aveu d’impuissance de l’Union européenne, tandis que les partenaires européens se méfient, à juste titre, de l’idée d’une intervention militaire sur le sol libyen. Au-delà, le problème des migrants appelle une politique régionale ambitieuse. La création d’opportunités économiques tant pour les candidats au départ que pour ceux qui les transportent aura certainement plus d’effets sur les flux migratoires qu’une politique simplement axée sur le renforcement des capacités sécuritaires des pays concernés.
S’abonner à Politique étrangère.
NEW YORK, NY – SEPTEMBER 27: Benjamin Netanyahu, Prime Minister of Israel, points to a red line he drew on a graphic of a bomb while addressing the United Nations General Assembly.
Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu just addressed the American Jewish community via live webcast. He spoke for 10 minutes, followed up with a 10 minute question and answer.
All of his standard arguments against the deal were there; he didn’t cover too much new ground. But there were some interesting tidbits.
For one, he re-stated the idea that giving Iran 24-days notice of inspection was like giving several weeks notice to a drug dealer that you’ll be raiding their labs. It’s a great talking point, and he’s used it before. The problem is that the response is stronger than the accusation.
FACT: The half-life of uranium is 700 million years. That’s 10 billion 24-day periods. It will be detected, thanks to the #IranDeal.
— The Iran Deal (@TheIranDeal) July 23, 2015
Secretary of Energy Ernest Moniz, one of the architects of the Iran deal — and an MIT trained nuclear scientist — prefers to refute this line with an example of Iran from 2003.
“In February 2003, the IAEA requested access to a suspicious facility in Tehran, and negotiations dragged on as Iran tried to remove evidence. But even after six months, tests revealed nuclear activity despite Iran’s attempt to cover it up.”
Netanyahu commented that after receiving notice, Iran would flush their “nuclear meth” in order to hide it from inspectors. It’s powerful language that conjures criminal mastermind Walter White, the main character in the award-winning show “Breaking Bad,” outsmarting the authorities, season after season. But it’s not in line with the facts, and Netanyahu surely knows that. It undermines his position to use talking points that are so blatantly without merit. He clearly believes deep in his heart than this deal is bad — for Israel, the U.S. and the world. But he won’t win his argument through manipulation.
Netanyahu argues that he is not against all deals, only this deal. The glaring problem here is that he is been vocally, vehemently and vociferously against this deal since well before this deal even existed. He says he believes a better deal could have been reached. The Obama administration is just as vehement in their rejections. But it doesn’t matter. Bibi has been talking about a better deal for years! He is the face of all global opposition to this deal, he seems to see himself the leader of a movement, bent on preventing the actualization of this deal. He has thus made himself irrelevant as a force for change. He’s been arguing, since 1993, that Iran is just years away from a nuclear weapon. How can anyone take seriously the Bibi who cried bomb?
The most glaring issue with his remarks, however, revolved around Israel’s neighbor’s reactions to the agreement. When Bibi first came out against the deal, he pointed out that both Israel and the Arab states were against it. He posed the question: How often do Israel and our Arab neighbors see eye-to-eye on anything?
It’s a powerful argument. Israel was against the deal, so too Saudi Arabia and their Arab allies.
But the day before this speech, the Washington Post reported that during a visit from Secretary of State Kerry, the Persian Gulf Arab states had publicly endorsed the Iran nuclear deal. They continued:
“The GCC (Gulf Cooperation Council) support leaves Israel as the only country in the Middle East to vehemently oppose the agreement.”
This is extremely problematic for Netanyahu since he is supposed to be the learned teacher, patiently explaining why this deal is so bad for the entire world. Ignoring such developments make him look either dishonest or uninformed. Neither are great traits for the leader of a movement, especially not one as serious as this.
Follow me on Twitter @jlemonsk.
Környezeti és Energiahatékonysági Operatív Program (KEHOP), 2015. július 28-án meghirdetett öt felhívása ivóvízminőség-javító, szennyvízkezeléssel és hulladékgazdálkodással összefüggő projekteket támogat több mint 57 milliárd forint értékben.
Az Emberi Erőforrások Minisztériuma megbízásából az Emberi Erőforrás Támogatáskezelő a Nemzeti Tehetség Program végrehajtásak 2015–2016. évi cselekvési programja alapján 42 pályázati kiírást hirdetett meg. A Nemzeti Tehetség Program pályázatainak keretében a fiatalok tehetségük jellegének és szintjének megfelelő, folyamatos segítséget kapnak tehetségük kibontakoztatásához, és annak hasznosulásához.
Elhárultak az utolsó akadályok is a 2014-2020 közötti új magyar vidékfejlesztési program (VP) brüsszeli elfogadása elől – állítja a Miniszterelnökség. Az összesen 1300 milliárdos VP első pályázati felhívásai ősszel jelenhetnek meg.
Jövő tavasszal indul a korszerűtlen családi házak felújítását célzó pályázat, a 150 milliárd forintos támogatásból 2020-ig akár 3 millió ilyen ház is megújulhat - mondta Szabó Zsolt, a Nemzeti Fejlesztési Minisztérium fejlesztés- és klímapolitikáért, valamint kiemelt közszolgáltatásokért felelős államtitkára.
Oroszországban augusztus 6-án életbe lép Putyin rendelete, miszerint a „kontraszankciók” alá eső élelmiszert az orosz határon meg kell semmisíteni.