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Diplomacy & Defense Think Tank News

Die Kosten eines EU-Austritts

SWP - Wed, 08/06/2016 - 17:44
Ein systematischer Vergleich von Studien zu den wirtschaftlichen Konsequenzen eines Brexits

Euro 2016 : quels enjeux pour la France ?

IRIS - Wed, 08/06/2016 - 16:09

Que symbolise l’organisation de l’Euro 2016 pour la France ? Est-ce une opportunité économique ?
L’Euro est un évènement majeur sur le plan sportif et médiatique. C’est en effet le troisième plus grand évènement sportif au monde, après les Jeux olympiques et la Coupe du monde. La France l’accueille d’ailleurs pour la troisième fois après 1960 (1ère édition) et 1984.
Cet Euro 2016, organisé en France du 10 juin au 10 juillet, revêt une importance particulière, puisqu’il s’agira de la plus grande édition de l’Euro jamais organisée rassemblant, et c’est inédit, 24 équipes européennes, contre 16 équipes lors des tournois précédents. En d’autres termes, il y aura donc plus de matchs (51) et par conséquent une organisation plus importante à mettre en place.
Au-delà du pur aspect sportif, l’Euro est un évènement mobilisant des moyens considérables qui soulève également d’importants enjeux politiques, diplomatiques, et économiques. Concernant ce dernier point, le Centre de droit et d’économie du sport de Limoges (CDES) a publié une étude fin 2014 destinée à estimer les retombées économiques de cet évènement. Selon cette étude, les retombées économiques s’élèveraient à 1,2 milliard d’euros, l’affluence dans les stades atteindrait 2, 5 millions de supporters, et près de 7 millions de touristes, dont 1 million d’étrangers, seraient accueillis partout en France. De même, 20 000 emplois (dont 5 000 durables) doivent être créés pour l’occasion.
Toutefois, il convient de nuancer ce panorama à deux égards : d’une part, cette étude a été réalisée fin 2014, et ne tient donc pas compte de l’impact qu’ont pu avoir les attentats de novembre sur l’attractivité de l’évènement ; d’autre part, l’accueil d’un tel évènement sportif ne peut être uniquement justifié par ses retombées économiques. En revanche, et c’est cela qui sera intéressant, une étude a posteriori sera réalisée pour connaitre avec plus de précisions quel aura été l’impact réel de ce grand évènement sportif.

Quels sont les enjeux pour la France de se porter garante d’un évènement à hauts risques sécuritaires ? L’Euro 2016 peut-il aussi bien servir que desservir la candidature de Paris aux JO 2024 ?
Avec l’accueil de cet évènement, la France va devoir relever des défis de différents niveaux. D’une part, la France doit faire face à une pression sociale soutenue qui se traduit par des grèves, des manifestations et une contestation politique cristallisée notamment autour du projet de loi El Khomri. D’autre part, et cela est non négligeable, l’Etat a dû gérer une situation inattendue avec les inondations, qui ont mobilisé un certain nombre de services et de personnels.
Enfin, l’enjeu sécuritaire constitue indéniablement la priorité du gouvernement mais aussi des organisateurs. Dès la désignation de la France comme pays hôte, Jacques Lambert, président de l’Euro SAS 2016, a affirmé sa détermination pour organiser un Euro sûr. Compte tenu d’un contexte géopolitique compliqué et des attentats de novembre, qui visaient pour l’un d’entre eux le Stade de France, la sécurité s’est considérablement accrue. Il n’y a pas eu de bouleversements considérables dans les dispositifs mis en œuvre, seulement une augmentation, un durcissement des moyens sécuritaires, à tel point que le budget lié à la sécurité a été augmenté de 15 % dans certaines villes.
Il convient de ne pas oublier une autre question sécuritaire importante : celle de la gestion des hooligans, question pourtant inhérente aux grandes compétitions sportives. Le ministère de l’Intérieur abrite la Direction nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) qui travaille à la fois avec ses homologues étrangers mais aussi avec les instances du football pour prévenir ces risques et les gérer.
N’oublions pas non plus que la France est actuellement sous Etat d’urgence, jusqu’au 26 juillet 2016.
L’Euro 2016 est clairement une étape importante dans la candidature de Paris à l’organisation des Jeux olympiques 2024 et il est sûr que les membres du CIO regardent avec attention les dernières préparations de cette compétition, mais aussi la capacité de la France à organiser ce type d’évènement, l’héritage qu’elle entend laisser, etc. Une compétition qui se déroule sans problème majeur sera incontestablement un point positif pour Paris dans la course olympique, sans que toutefois cela lui assure une victoire définitive.

Comment comprendre que le football ait atteint une telle importance sur la scène mondiale et une telle ampleur dans le monde économique ?
Pour comprendre cette dynamique, il est nécessaire d’opérer un petit retour en arrière. Au départ, le sport se pratiquait en amateur et ne concernait donc qu’un nombre restreint de personnes, ainsi que des rémunérations faibles, quand rémunérations il y avait. Or, avec l’essor du sport et la montée en puissance de fédérations sportives, avec l’arrivée de sponsors, des droits télé et de la médiatisation des évènements sportifs, le monde sportif s’est lancé dans une sorte de course en avant. Si l’on dépasse le seul cadre du football, le marché de l’économie du sport génère environ 2 % du PIB mondial, soit 1 200 milliards d’euros . En d’autres termes, d’un loisir, le sport s’est transformé en une véritable multinationale qui brasse désormais des montants phénoménaux.

100 Jahre Sykes-Picot-Abkommen: Europäische Grenzen im Orient?

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 08/06/2016 - 15:18
Im Dickicht persönlicher Fehden und machtpolitischen Kalküls entstand auf einem Nebenschauplatz des Ersten Weltkrieges ein Abkommen, dem noch heute nachgesagt wird, die Grenzen im Nahen Osten zu prägen. Zum 100. Jahrestag diskutierte ein international besetztes Panel seine historischen Hintergründe sowie aktuelle Bedeutung.

07/06/2016 : Intervention de Dominique Reynié au colloque : « L’école de demain : plus d’autonomie pour plus d’efficacité »

Fondapol / Général - Wed, 08/06/2016 - 15:09

Dominique Reynié est intervenu le mardi 7 juin 2016 au colloque « L'école de demain : plus d'autonomie pour plus d'efficacité », lors de la table ronde « Quelle autonomie pour une meilleure efficacité ? »

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Yves Caseau and Serge Soudoplatoff : The blockchain, or distributed trust

Fondapol / Général - Wed, 08/06/2016 - 14:33

The greatest innovations result from new technological advances coinciding with a favourable sociological context that can transform these technologies into uses. In this sense, the blockchain is the product of, on the one hand, the convergence of asymmetric cryptography and distributed systems and, on the other hand, an opportune sociological climate. The latter is itself […]

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Wie Militarisierung und Gleichgültigkeit das freie Internet bedrohen

SWP - Wed, 08/06/2016 - 14:29
In Potsdam tagt die Nationale Cybersicherheits-Konferenz

Ein Land im Kampf – Frankreich und der Terrorismus

SWP - Wed, 08/06/2016 - 12:57

Seit den Anschlägen des 13. Novembers 2015, die in Paris über 130 Menschen das Leben gekostet haben, befindet sich Frankreich im »Krieg gegen den internationalen Terrorismus«. Das Land führt diesen Kampf mit einer Intensität, die hierzulande unterschätzt wird. Die Innenpolitik wird derzeit vom Erlass repressiver Maßnahmen bestimmt, im Ausland führt Paris zwei militärische Operationen gegen terroristische Vereinigungen durch. Meint es Deutschland mit seinem Versprechen einer »vollen Unterstützung« Frankreichs ernst, sollte es seinem wichtigsten Partner vor allem bei der Umsetzung europäischer Antiterrormaßnahmen und Projekten zur Entradikalisierung helfen.

Fusion-acquisition dans le secteur agricole : vers une plus grande instabilité alimentaire ?

IRIS - Wed, 08/06/2016 - 10:33

Le secteur de l’agroalimentaire et de l’industrie pharmaceutique et chimique connait une dynamique de fusion–acquisition particulièrement forte actuellement. Quels sont les enjeux d’une telle concentration dans le domaine de l’agriculture ?
Deux précisions pour commencer. Le secteur agricole n’échappe pas à la mondialisation, à la globalisation des échanges et à la concentration des opérateurs qui cherchent à se regrouper pour être plus forts et plus équipés pour précisément jouer sur un terrain à dimension planétaire. Ensuite, je tiens à souligner la différence entre l’agro-alimentaire et le pharmaceutique. Si les deux secteurs sont essentiels pour la vie humaine, le premier est totalement dépendant de la géographie, du climat et de la bonne fluidité des opérations tout au long d’une chaîne alimentaire qui s’étire dans l’espace et dans le temps. Dans le cas de l’industrie pharmaceutique et chimique, il est possible d’augmenter les productions en investissant davantage et en accroissant les cadences de travail. En agriculture, les capitaux et les hommes sont nécessaires, mais ne perdons jamais de vue la très grande spécificité du secteur agricole : il reste climato-dépendant. Il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton pour faire progresser les productions, ni en quantité, ni en qualité. Les produits du sol viennent aussi du ciel !
Maintenant, de quoi parlons-nous ici ? Des dynamiques dans le secteur particulier de l’agrochimie, qui appartient à la fois au monde des affaires et de l’industrie, mais aussi à celui de l’agriculture au sens large, c’est-à-dire qu’il est lié à la vie de centaines de millions d’agriculteurs dans le monde. Depuis 2014, l’agrochimie cherche à s’adapter d’un côté à un contexte international de plus en plus concurrentiel et de l’autre à un marché marqué par une baisse significative des prix des matières premières. Comme la logique de ces groupes agro-chimiques est capitalistique, la rentabilité rapide des investissements et la croissance des revenus dominent dans les stratégies de ces acteurs. Pour contrer une situation défavorable, ils se rapprochent et cherchent à fusionner pour ne pas s’affaiblir séparément. En somme, rien de bien nouveau sous le soleil de l’économie libérale ! Sauf qu’ici, les quelques multinationales agro-chimiques détiennent des positions dominantes qui déstabilisent parfois, pour ne pas dire très souvent, les conditions dans lesquelles doivent évoluer les petits agriculteurs de la planète. Ces derniers sont près de deux milliards tout de même. Socio-démographiquement, cela pèse donc d’un poids conséquent. Economiquement, ils ne sont cependant pas gagnants de cette hyper-concentration dans le secteur agro-chimique. Ressources naturelles, mécanismes de fixation des prix, opportunités de marché, matériel agricole, utilisation des données informatiques (big data), et bien entendu intrants et semences…les géants de l’agrochimie contrôlent pas mal de choses ! Ils définissent les règles et limitent dans de nombreux pays le droit des agriculteurs. S’il convient de ne surtout pas les diaboliser, car ils apportent aussi des solutions et des moyens pour la mise en œuvre d’itinéraires agricoles plus performants et plus résistants face aux aléas météorologiques, il convient de s’interroger sur les risques d’une trop grande concentration dans le secteur de l’agrochimie.

Concrètement, quelles sont les fusions-acquisitions en cours ?
Elles concernent les six premières entreprises agro-chimiques mondiales, à savoir par ordre décroissant de puissance économique Syngenta (Suisse), Bayer (Allemagne), BASF (Allemagne), Dow, Monsanto et Dupont (Etats-Unis). Leurs chiffres d’affaires se comptent en milliards de dollars. Ce ne sont pas des petites entreprises, ce sont de véritables multinationales comportant des dizaines de filiales spécialisées et opérant aux quatre coins du globe. Généralement, les opinions publiques, notamment en Europe, ne connaissent que la firme américaine Monsanto, et ignorent la composante agricole des deux groupes allemands que sont Bayer et BASF. Il faut ici mentionner que sur le seul créneau des semences et des biotechnologies, c’est d’ailleurs Monsanto qui domine le monde, et de très loin, suivie de Dupont. En France, le groupe Limagrain, basé en Auvergne, spécialisé dans les semences de grandes cultures, possède également une taille internationale et réalise des performances économiques notables, souvent méconnues. C’est pourtant le premier boulanger industriel français avec la marque Brossard. A la différence des multinationales citées plus tôt, il faut insister sur le fait que Limagrain est un groupe coopératif agricole, créé et dirigé par des agriculteurs. Son actionnariat est donc constitué d’agriculteurs adhérents de la coopérative.
Ces dernières années, Syngenta a privilégié ses investissements et ses recherches sur le créneau de la chimie, tandis que Monsanto lui le faisait sur les semences et les biotechnologies. Dans le contexte global décrit précédemment, une offre de rachat de Syngenta par Monsanto avait été formulée en mai 2015, sans résultat, suivie d’une seconde en juin, qui sera encore rejetée. En novembre, c’est au tour de ChemChina (China National Chemical) de se déclarer motivé par le rachat de la firme suisse. Syngenta annoncera en février 2016 qu’elle est rachetée par ChemChina pour 40 milliards d’euros environ, après l’accord du conseil d’administration du groupe helvétique. Cela dit, l’opération reste dans l’attention de l’approbation de la Commission des offres publiques d’acquisition (OPA) et la période de l’offre vient le 24 mai dernier d’être prolongée jusqu’au 18 juillet 2016.

En quoi ce rachat de Syngenta par Chemchina traduit-il un activisme croissant de la Chine ?
Il importe de noter que ChemChina est un conglomérat dirigé par un membre du Parti communiste et qui est présent dans des branches d’activités diversifiées : la chimie, les fertilisants, le raffinage de produits pétroliers ou encore les pneumatiques. En 2006, ChemChina avait fait l’acquisition d’une filiale du groupe français Rhône-Poulenc spécialisé dans la nutrition animale, puis, en 2010, était devenu actionnaire majoritaire de Makhteshim Agan Industries, une société israélienne de pesticides. Le groupe se développe donc à l’international, tout comme l’entreprise chinoise Cofco le fait dans le négoce des matières premières et des céréales et que de multiples investisseurs de Chine s’activent aux quatre coins du monde pour louer ou acheter des terres agricoles. Si l’Australie, l’Afrique et le Canada sont dans le viseur, l’actualité récente a révélé que des opérations étaient en cours en France, pays dont les terres céréalières sont parmi les meilleures de la planète. Comme la Chine doit construire sa sécurité alimentaire en sortant de plus en plus de son territoire, de tels mouvements, soit d’acquisition dans l’agrochimie, soit dans le commerce ou alors dans l’achat foncier, devraient voir leur fréquence augmenter. Il est certain que si l’accord entre Syngenta et ChemChina était entériné, c’est un fleuron de l’économie suisse et une entreprise majeure du continent européen qui passerait sous contrôle de la Chine.

Monsanto a-t-il perdu la bataille ? Quelles sont les retombées de telles fusions dans l’agrochimie ?
En coulisses, Monsanto semble s’activer pour contrer cette OPA (le Congrès américain évalue l’impact de ce rachat sur sa sûreté nationale car certains produits chimiques seraient concernés par les dispositifs anti-terroristes). Mais le groupe américain traverse une période difficile. Ses résultats économiques sont en baisse, un plan de restructuration de ses activités est lancé, provoquant une suppression de nombreux emplois et de plusieurs sites. Le méga-deal entre Syngenta et ChemChina s’explique-t-il aussi par la volonté de la firme helvétique de ne pas s’associer à Monsanto dont la réputation est controversée ? Toujours est-il que le secteur est en pleine ébullition. Ce sont en effet désormais les deux géants allemands, BASF et Bayer, qui se lancent dans un scénario de rachat de Monsanto. Cette dernière a refusé le 24 mai dernier l’offre de Bayer mais les discussions sont loin d’être terminées. A cela s’ajoute la fusion entérinée en décembre 2015 entre Dow et Dupont, qui désormais pèse un poids colossal. Plus de 100 000 salariés, une valeur de 130 milliards de dollars en bourse, un chiffre d’affaire de 90 milliards de dollars : voilà quelques chiffres pour se rendre compte de la puissance de DowDupont. Néanmoins, une fusion entre Monsanto et Bayer assurerait une puissance encore supérieure à celle-ci. Surtout, si ces fusions venaient toutes par se concrétiser, elles consacreraient une hyper-domination de trois méga-firmes de l’agro-chimie (Syngenta-ChemChina ; DowDupont ; Bayer-Monsanto) sur un secteur agricole déjà caractérisé par des rapports entre dominants et dominés, qui sont anciens et rarement équitables. Toutes ces dynamiques concourent à rappeler, pour ceux qui l’ignorent, que l’agriculture, et donc la sécurité alimentaire, sont bien présents dans les enjeux stratégiques locaux, nationaux et internationaux. Le monde agricole appartient pleinement à ce siècle qui ne sera pas uniquement celui de l’immatériel et du tertiaire.

Yves Caseau et Serge Soudoplatoff présentent leur note « La blockchain, ou la confiance distribuée »

Fondapol / Général - Wed, 08/06/2016 - 10:05

Yves Caseau et Serge Soudoplatoff présentent leur note La blockchain, ou la confiance distribuée.

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Yves Caseau et Serge Soudoplatoff – La blockchain, ou la confiance distribuée

Fondapol / Général - Wed, 08/06/2016 - 09:53

Les grandes innovations sont le fruit du croisement de nouvelles possibilités technologiques et d’un contexte sociologique propice qui transforme ces technologies en usages. Ainsi, la blockchain est née, d’une part, de la rencontre de la cryptographie asymétrique et des systèmes distribués, et, d’autre part, d’un terreau sociologique opportun. Ce dernier résulte de la crise de confiance des citoyens envers les institutions, les amenant à chercher de nouvelles formes de gouvernance.

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2016 New York Seminar: Sustaining Peace

European Peace Institute / News - Tue, 07/06/2016 - 23:49
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An expert group of diplomats, UN officials, and representatives from civil society organizations and think tanks discussed the policy and programmatic implications of implementing the “sustaining peace” approach outlined in identical General Assembly and Security Council resolutions adopted April 27, 2016. The 2016 edition of the annual IPI New York Seminar was held June 7, 2016.

The event was co-hosted by the Permanent Missions of Italy and Mexico to the United Nations, and their respective ambassadors, Sebastiano Cardi, and Juan José Gómez Camacho, delivered opening remarks.

Mr. Cardi said that Italy sees the Peacebuilding Commission (PBC) “as the leader in ‘prevention’ at the UN.” He recognized that member states now have a clear and immediate mandate to engage the PBC in revising its working methods. Participants in the seminar recommended that the PBC use its convening capacity to bring different stakeholders into its consultations and inject a long-term perspective into its role.

On the conference theme, Mr. Cardi added, “UN relationships with regional organizations and financial institutions are key to ‘sustaining peace.’”
Mr. Gómez Camacho pointed out an incredibly disproportionate amount of the UN budget—seventy percent—is allocated to UN Peacekeeping operations. Calling for change, he said, “We must promote development first as a way to ensure long-term sustainable peace.” For this reason, Mexico “created the group of friends of sustainable peace to work with all members in promoting new concept,” he said.

In addition to the connection between sustainable development and peace, participants noted that in order to bring about the long-term shift from crisis response to sustaining peace, the concept of integrated planning and integrated missions—bringing together the different pillars of the UN together at headquarters and in the field—needs to be fully implemented and backed up with funding and staffing. This part of the seminar was held under the Chatham House rule of non-attribution.

Another key issue addressed was ensuring a reliable source of funding for sustaining peace, and connecting this to strategic planning in the field and at UN headquarters. Participants explored what new sources of funding and strategic partnerships are possible for the Middle East and Africa in particular.

Gillian Bird, Permanent Representative of Australia to the United Nations, and Olof Skoog, Permanent Representative of Sweden to the United Nations, provided some background on the adoption of the dual resolutions. They pointed out that the resolutions build on the work of the 2015 reviews of UN peace operations, the peacebuilding architecture, and the women, peace, and security agenda, as well as the 2030 Agenda for Sustainable Development.

Sustaining peace, as defined in the resolutions, means that peacebuilding is no longer confined to the post-conflict period but applies to all phases of conflict: before it breaks out, while it is ongoing, and after it has ended, they explained.

The two measures offer new opportunities for the UN as a whole, and the PBC in particular, to work more effectively across divides.

Conflict prevention has remained under-prioritized for decades and needs to be brought back to the forefront, discussants said. To that end, they agreed that making a conceptual shift to sustaining peace will only be possible if UN entities, member states, international financial institutions, civil society, and academia take ownership of, and actively promote, a new understanding of the organization’s work. Member states have an especially crucial role in translating this mandate into action, closing the gap between rhetorical support and a willingness to act.

Finally, the participants issued a call to action to the incoming secretary-general to make this agenda one of his or her top priorities.

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Les batailles de Falloujah et de Raqqa : le début de la fin pour Daech ?

IRIS - Tue, 07/06/2016 - 18:29

Deux ans après sa conquête par Daech, la ville irakienne de Falloujah vit une guerre d’usure pour sa reconquête par les forces irakiennes. Pourquoi la reprise de cette ville est-elle si longue et compliquée ? En quoi est-elle symbolique ?
La reprise de la ville de Falloujah est longue et compliquée en raison de deux facteurs principaux. D’une part, un facteur qui tient à la composition de la coalition impliquée dans la reconquête de la ville, qui comprend à la fois l’armée irakienne, des milices chiites, les moyens aériens des Etats-Unis ainsi que leurs forces spéciales sur le terrain. C’est un attelage quelque peu hétéroclite qu’il est délicat de synchroniser. De plus, la présence des milices chiites pose particulièrement problème car il faut s’assurer qu’elles ne se livrent pas à des exactions.
D’autre part, en face, l’Etat islamique utilise tous ses moyens tactiques, notamment en prenant la population comme bouclier humain. L’organisation terroriste multiplie également les procédés tactiques de défense en milieu urbain, c’est-à-dire piéger l’ensemble des infrastructures, des tunnels et des bâtiments, ce qui rend la progression des forces de libération extrêmement difficile et impose la prudence.
Concernant la dimension symbolique, Falloujah avait faite l’objet de violents combats en 2004 entre les forces américaines et les tribus repliées dans la ville. C’est donc un symbole de résistance pour le monde sunnite. Pour l’Etat islamique, défendre Falloujah revient à se porter en défenseur du monde sunnite face aux étrangers que sont les Américains.

La pression militaire s’accentue également en Syrie, notamment pour libérer Raqqa et Alep. Quelles sont les forces en présence ? Y a-t-il un jeu de rivalité entre-elles ?
À l’Ouest, l’armée syrienne, appuyée par la Russie et des milices chiites, avance en direction de Raqqa, mais également d’Alep. Il ne faut pas sous-estimer l’importance stratégique d’Alep dont la reconquête constitue l’objectif premier de la coalition russe. Il s’agissait pour les forces gouvernementales syriennes et pour la Russie de fermer la frontière au nord, de couper les canaux d’alimentation de l’Etat islamique via la Turquie afin d’affaiblir substantiellement en ravitaillement et en munition l’organisation terroriste.
De l’autre côté, il y a les Forces démocratiques syriennes constituées majoritairement de Kurdes, mais aussi de rebelles arabes appuyés par les Américains selon les schémas tactiques traditionnels : frappes aériennes, avions, drones et présence de forces spéciales au sol pour guider les bombardements et conseiller l’Etat-major de la coalition.
On peut observer une sorte de « course de vitesse » entre les forces présentes pour savoir lesquelles seront les premières à rentrer dans Raqqa. Ce jour arrivera certainement mais dans plusieurs semaines, sinon des mois. Il n’y a pas non plus forcément de coordination entre les Russes et les Américains, les deux grands manipulateurs des coalitions au sol. La Russie avait certes proposé un tel rapprochement, mais les Américains avaient refusé l’initiative car leur objectif est de marquer le symbole de la libération de Raqqa. C’est en ce sens que selon moi, la ville de Raqqa est davantage symbolique que Falloujah.

Quel est l’état des forces de l’Etat islamique en Irak et en Syrie ? Peut-on considérer que l’organisation islamique est en difficulté, voire en recul ?
L’Etat islamique a perdu 40 % de son territoire. C’est un point important mais en réalité, il faut surtout estimer comment son aura, son effet d’entrainement et son modèle politique ont été affectés par ses défaites militaires. Il est clair que la perte de territoire constitue un échec significatif pour l’Etat islamique qui s’était donné pour objectif en juin 2014, selon les termes de Abou Bakr al-Baghdadi, de conquérir Shâm (Irak-Syrie) et sa capitale, Damas, première capitale de l’Empire du Califat. L’organisation terroriste n’y est pas parvenue.
Mais l’Etat islamique continue de recevoir des allégeances partout dans le monde. La véritable question est de savoir, qui relèvera le flambeau et quand ? À mon sens, l’Etat islamique n’est que l’une des manifestations les plus réussies d’un mal beaucoup plus répandu, que l’on peut définir comme la volonté d’assurer une conquête politique appuyée sur des arguments religieux. En juin 2014, celui qui se fait appeler Calife Ibrahim (Abou Bakr al-Baghdadi) avait clairement énoncé plusieurs objectifs : Shâm, la reconquête de l’ensemble du territoire sur lequel régnaient les premiers califes, et conquérir l’Europe. Le cœur du problème stratégique est là, le reste, cruel et sanglant, relève du domaine tactique, celui de la suite de batailles perdues ou gagnées qui est le quotidien de toute guerre.

How to Protect Borders and Refugees?

European Peace Institute / News - Tue, 07/06/2016 - 18:00
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Is it possible to protect borders and refugees at the same time? This was the question posed at a round table discussion at IPI’s Vienna office on June 7th. With so many people on the move around the world, and states desperate to protect their sovereignty, governments are increasingly under pressure to control and even close their borders. But this is hindering the ability of refugees to seek asylum.

Participants took part in an open and lively discussion on how to manage borders and maintain stability in a way that does not violate the rights of people on the move. IPI’s Senior Vice President, Walter Kemp, presented IPI’s previous work on Desperate Migration and Forced Displacement, including a report on the topic written for the Independent Commission on Multilateralism. He expressed concern at the lack of leadership and creative solutions to address the challenge, and encouraged participants to use this opportunity to come forward with fresh ideas.

The meeting started with a general consensus that the current situation should not only be Europe’s problem, rather the issue should be addressed at the global level with a sense of solidarity among peoples and states.

Mr. Kemp recalled the Salzburg Declaration of September 9, 2015 in which a number of senior officials taking part in the IPI Salzburg Forum called for a global rescue initiative to create humane, properly resourced and equipped reception centers in key hubs in the Middle East, North Africa and Europe where refugees and migrants are congregating. “Why not have a rescue operation to pick them up?” he asked, echoing the Salzburg declaration that said such an initiative would reduce unsafe journeys, save lives, cut smuggling and trafficking, and circumvent unsympathetic governments.

Several participants, including UNHCR Spokesperson and Head of Communications Melissa Fleming, said that such appeals have already been made, but there has been insufficient support for resettlement. She noted that UNHCR’s goal is to resettle at least ten percent of the Syrian refugee population currently living in neighboring countries within the next few years. Another participant noted that there are independent initiatives like a company called Refugee Air. Nevertheless, the scale remains much too small to tackle the millions of refugees–particularly from Syria–that are in need of protection. It was also noted that resettlement requires a common European asylum and migration policy rather than ad hoc national responses. Participants discussed the advantages and disadvantages of granting all Syrians temporary protection status.

In the course of the discussion (involving representatives of inter- and non-governmental organizations as well as representatives of states), at least one participant questioned why the current international protection regime makes a distinction between “good” refugees that need help and “bad” migrants that should be sent home. He noted that many migrants are also moving for the sake of survival, and that this trend will only increase because of inequality and climate change. He noted that most flows of peoples are mixed between the two, or that people’s status changes along different parts of their journey.

At the same time, most participants felt that it would be dangerous to reopen the UN 1951 Convention on the status of refugees. “We will never get a better Geneva convention again–so hands off the Geneva convention!” emphasized Heinz Patzelt, Secretary General of Amnesty International Austria. That said, there was wide agreement on the need to strengthen the legal regime to protect migrants.

Walter Kemp highlighted a number of lessons learned from a new IPI report on the Cayucos crisis of 2006-2008 when 40,000 people tried to cross from West Africa to the Canary Islands in small wooden boats. He noted the priority that was given to saving lives, the use of readmission agreements with countries of West Africa, law enforcement cooperation, and development assistance to reduce incentives for people to move abroad. However, it was noted that some of these lessons would be hard to apply in Libya at the moment because of instability.

Lessons learned from the exodus of Vietnamese boat people starting in the late 1970s were also recalled. Alexander Casella, who worked for UNHCR at that time, stressed that cooperation with Vietnam had been vital for alleviating this challenge.

The tendency towards the “externalization” of borders was discussed, as seen in the Cayucos crisis a decade ago, Australia’s asylum policy, and recent decisions in some EU countries to close their borders and push the responsibility back to Greece and Turkey. They highlighted the danger of such policies in terms of preventing people from seeking asylum and violating the principle of non-refoulement.

Participants discussed preparations for the UN high-level plenary meeting on addressing large movements of refugees and migrants that will take place in New York on September 19, 2016. They discussed some of the observations and recommendations of the UN Secretary-General’s report of April 12, entitled “In safety and dignity: addressing large movements of refugees and migrants.” IPI will hold a meeting in New York on June 23 to put forward policy suggestions for the high-level meeting.

There was a particularly lively discussion on how to change the toxic narrative towards migrants and refugees. Martijn Pluim of the International Center for Migration Policy Development said, “If we cannot change the narrative, then we cannot solve the problem.” Migration expert Kilian Kleinschmidt and human rights lawyer Manfred Nowak agreed that civil society needs to have the feeling that politicians have the situation under control. “One of the main reasons why the right wing party gained so much popularity in Austria is the fact that the political response to the refugee influx last year was perceived as chaotic. This created fear.” Nowak is convinced that creating positive incentives for countries to take more refugees, like establishing a global solidarity fund, could help to change the narrative from negative to positive. Mr. Patzelt of Amnesty International emphasized that hosting refugees is a question of willingness and not ability. He noted that Austria hosts more than two million tourists every year, so it should not be a crisis to take in at least 35,000 refugees.“It is ridiculous to say that European countries cannot handle it,” he said.

In this and other respects, participants highlighted the importance of leadership, a constructive narrative, and effective management of the process.

IPI will continue to seek actionable solutions to this issue through dialogue, case studies, and policy recommendations.

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