You are here

Diplomacy & Defense Think Tank News

PNP holds Rights-Based Policing Forum with Civil Society Organizations and Training of Police Human Rights Officers in Mindanao

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 14/09/2016 - 09:11
PNP holds Rights-Based Policing Forum with Civil Society Organizations and Training of Police Human Rights Officers in Mindanao

JO 2024 : A un an de la désignation de la ville hôte des Jeux, tour de table des candidatures

IRIS - Tue, 13/09/2016 - 19:28

Dans un an jour pour jour, le Comité International Olympique (CIO) désignera, à Lima, la ville qui accueillera les Jeux Olympiques de 2024. Quelles villes restent en compétition ? Quels sont leurs atouts, leurs points faibles ?

Quatre villes sont, aujourd’hui, encore candidates : Budapest, Rome, Los Angeles et Paris.
Budapest, tout d’abord, est considérée comme le petit poucet des candidates. Pourtant, son projet est sérieux et sa désignation serait un symbole fort sur la scène internationale sportive. Toutefois, le contexte dans lequel évolue aujourd’hui la Hongrie complexifie la tâche des soutiens de cette candidature. Le pays se distingue notamment par son premier Ministre, Viktor Orban, qui multiplie sorties et déclarations fracassantes, poussant certains partenaires européens à réclamer des sanctions à son encontre. En outre, la gestion par la Hongrie de la crise migratoires que connait l’Europe engendre des tensions aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières hongroises, tendant considérablement les rapports avec ses voisins. Ces éléments sont autant de points négatifs pour la candidature de Budapest.
La deuxième ville candidate est Los Angeles, considérée par beaucoup comme une des favorites. Propulsée sur le devant de la scène suite à l’abandon de Boston -qui s’était finalement retirée de la campagne faute de soutien populaire, cette candidature est principalement portée par son maire, Eric Garcetti, qui peut compter sur l’appui d’importantes entreprises présentes dans la Silicon Valley. Au-delà de l’aspect sportif, les différentes échéances politiques des États-Unis doivent aussi être prises en compte dans le cadre de cette candidature, puisqu’elles auront un impact direct sur le scrutin. Selon certains analystes, le principal point faible de la candidature américaine porte un nom : Donald Trump. Le candidat républicain véhicule une mauvaise image à l’étranger, et son ascension pourrait obscurcir celle de Los Angeles, et par conséquent, sa candidature.
La situation autour de la candidature de Rome est, quant à elle, particulière. Lors de la campagne des municipales italienne, la candidate du Mouvement 5 étoiles, Virginia Raggi s’était, à plusieurs reprises, prononcée contre la candidature romaine. Portée au pouvoir par les urnes, la nouvelle maire a, depuis, quelque peu tempéré ses propos et doit annoncer sa décision pour l’automne, laissant planer le doute sur ses intentions. Le Président du Conseil et le monde sportif italien se mobilisent, quant à eux, pour faire valoir les aspects positifs de l’accueil des Jeux par Rome, tâchant ainsi de mettre sous pression Virginia Raggi. En tout état de cause, si Rome se lance dans la campagne, sa candidature aurait pris un certain retard sur ses concurrentes, à quelques mois de la désignation. Dans le cas contraire, ce serait le deuxième désistement de Rome, au cours de la procédure de candidature, après celui en 2012 pour les Jeux de 2020. En conséquence, cela pourrait défavoriser les éventuelles candidatures de Rome pour les prochaines olympiades.

Selon Virginia Raggi, accueillir les Jeux Olympiques à Rome alourdirait considérablement sa dette. Pensez-vous que les Jeux Olympiques soient sources d’opportunités économiques ou de gouffre financier ?

Organiser des Jeux Olympiques la mise en place d’un budget important qui sera consacré d’une part à la candidature mais de façon plus importante encore à la mise en œuvre du projet, une fois les Jeux obtenus. L’argument économique est donc pleinement justifié. Les dernières olympiades démontrent la débauche de moyens humains et financiers pour livrer les infrastructures, voire les terminer dans les temps : Sotchi et Rio peuvent en témoigner. Aussi, différents économistes soulignent ces budgets exponentiels, laissant parfois de véritables « éléphants blancs ». A l’inverse, différentes olympiades ont permis d’apporter des changements importants, positifs pour les villes hôtes. L’exemple de Barcelone est ici le plus éloquent. Pourtant, face à cette augmentation exponentielle des budgets, pouvant entrainer d’une part l’absence de candidatures, et d’autre part, une critique de la société civile, fatiguée de voir les deniers publics investis dans le sport, le CIO a publié, quelques mois après Sotchi, une nouvelle feuille de route. L’agenda 2020 contient ainsi les nouvelles orientations que doit prendre l’Olympisme dans les années à venir. Ainsi, les principes de la durabilité et l’héritage mis en avant. En d’autres termes, les infrastructures construites ou utilisée à l’occasion des Jeux devront désormais avoir une vie après la quinzaine olympique et paralympique.
Les candidatures d’aujourd’hui, rentrent en partie dans cette optique. Pour l’organisation des JO 2020, Madrid, candidate au même titre qu’Istanbul et Tokyo, avait ainsi proposé une candidature « low cost ». La ville considérait qu’elle était en mesure, malgré la situation économique du pays plus que compliquée, d’organiser des jeux dignes de ce nom, où les infrastructures déjà existantes étaient ainsi mises à dispositio le temps de la tenue des jeux, pour ensuite être rendues à la population.
Le CIO est donc aujourd’hui à un tournant, largement encouragé par l’Agenda 2020.

Où en est la France ? Les attentats, perpétrés dans différentes parties de l’hexagone peuvent-ils remettre en cause la candidature française ?

Après les différents candidatures malheureuses de Lille, Paris ou encore Annecy, un audit a été fait pour tirer des leçons de ces échecs. L’objectif était de comprendre les raisons, de trouver une stratégie pour éviter de le commettre de nouveau et surtout de s’inspirer des candidatures victorieuses. Aujourd’hui, le comité de candidature est en ordre de marche, notamment emmené par Tony Estanguet et Bernard Lapasset, deux fins connaisseurs du monde olympique, du monde sportif, et du fonctionnement des campagnes de candidatures.
La question sécuritaire, qui n’est pas spécifique au cas français, est une question qui se pose depuis 2001 pour l’organisation de tout grand évènement sportif. On a ainsi vu le budget sécurité des villes ou des pays hôtes considérablement augmenté au cours des dernières années.
Concernant le cas spécifique de la France, il est difficile de dire en quelle mesure la question sécuritaire pourrait influer positivement ou négativement sur la candidature. Au-delà de la menace sécuritaire, quelle qu’elle soit, en attribuant l’organisation des JO à Paris, le CIO pourrait vouloir affirmer une volonté de la communauté internationale à ne pas céder face au terrorisme et montrer qu’en dépit des attaques, une ville peut continuer à avoir une vie culturelle et sportive. Pour preuve, cette question s’était déjà posée lors de l’Euro 2016 où certaines voix s’étaient même prononcées en faveur de l’annulation ou du report de la compétition. Elle s’est finalement bien déroulée et la France a démontré sa capacité à assurer efficacement la tenue de la compétition.

The UN70 Initiative: Launching a New Agenda for the Next Secretary-General

European Peace Institute / News - Tue, 13/09/2016 - 18:12

On Monday, September 19th at 8:15am EST, IPI together with the Norwegian Ministry of Foreign Affairs are cohosting the ninth annual Trygve Lie Symposium on “The UN70 Initiative: Launching a New Agenda for the Next Secretary-General.”

IPI Live Event Feed

In order for the United Nations to advance the causes of peace, human rights, and development, improvements need to be made. Member states and the next Secretary-General must show leadership in adapting the UN to current global challenges and to increase the UN’s efficiency.

Colombia, Ethiopia, Ghana, Indonesia, Jordan, Mexico, and Norway have joined forces in the initiative “UN70: A New Agenda,” to address these challenges and have agreed on five key recommendations for the next UN Secretary-General.

At this year’s Trygve Lie Symposium, government officials, including Foreign Ministers from the UN70 partner countries, will be discussing the priorities of the next UN Secretary-General, and how member states can best support her or him.

Panelists
H.E. Mr. Børge Brende, Minister of Foreign Affairs, Norway
H.E. Ms. Hanna Serwaa Tetteh, Minister of Foreign Affairs, Ghana
H.E. Mr. Nasser Judeh, Minister of Foreign Affairs, Jordan
H.E. Mr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Minister of Foreign Affairs, Ethiopia
H.E. Ms. Retno Marsudi, Minister of Foreign Affairs, Indonesia (tbc)
H.E. Ms. Claudia Ruiz Massieu Salinas, Minister of Foreign Affairs, Mexico (tbc)
H.E. Ms. María Ángela Holguín Cuéllar, Minister of Foreign Affairs, Colombia (tbc)

Special guests:
Mr William Pace, Executive Director of the World Federalist Movement-Institute for Global Policy
Ms Sarah Cliffe, Director of New York University’s Center on International Cooperation

Pulling Together: The Multilateral System and Its Future

European Peace Institute / News - Tue, 13/09/2016 - 18:04

On Wednesday, September 21st at 1:15pm EST, the Independent Commission on Multilateralism (ICM)is hosting the official launch of its Final Report, entitled “Pulling Together: The Multilateral System and Its Future.”

IPI Live Event Feed

The world is undergoing major transformations at unprecedented speed, putting great stress on our institutions of global governance. Multilateral institutions are struggling to adapt to the breadth and pace of change, with the United Nations in particular being tested as never before. As each day brings new social, political, and economic challenges, many are asking: Is the multilateral system still fit for purpose? In September 2014, and in consultation with the UN Secretary-General, the International Peace Institute (IPI) launched the Independent Commission on Multilateralism (ICM) to address this question.

With the Honorable Kevin Rudd as its Chair, the ICM decided to address the task at hand through sixteen thematic areas. This resulted in extensive consultation and engagement with Permanent Representatives of UN member states, issue experts and academics, senior representatives of the UN, and other stakeholders. For each thematic area, an issue paper was drafted and discussed at a high-level retreat. Following each retreat, a discussion paper—reflecting the input received from retreat participants—was prepared and discussed at a public consultation (and webcast), encouraging further input from embassies, civil society, the private sector, and other UN stakeholders.

The ICM report, entitled “Pulling Together: The Multilateral System and its Future,” outlines the key conclusions and recommendations from the comprehensive, two-year ICM process. The report builds on the multilateral achievements of 2015—including the adoption of the 2030 Agenda and the Paris Agreement—and takes into account the three UN peace and security reviews conducted in 2015 and the subsequent outcomes.

Introduction by the Chair of the ICM:
The Hon. Kevin Rudd, 26th Prime Minister of Australia; President of the Asia Society Policy Institute; and Chair of the ICM

Speakers:
H.E. Mr. Børge Brende, Minister of Foreign Affairs of Norway and Co-Chair of the ICM
H.E. Ms. Hanna Tetteh, Minister of Foreign Affairs and Regional Integration of Ghana and Co-Chair of the ICM (TBC)
H.E. Mr. José Ramos-Horta, Nobel Peace Laureate; former Foreign Affairs Minister, Defense Minister, and Prime Minister and President of Timor Leste; former Special Representative of the Secretary-General of the United Nations to Guinea-Bissau; Chair of the United Nations Secretary General’s High-level Independent Panel on UN Peace Operations; and Co-Chair of the ICM
Dr. Alaa Murabit, Sustainable Development Goals Advocate for the United Nations; UN High-Level Commissioner on Health Employment & Economic Growth; MIT Director’s Fellow; Trustee for International Alert; and Trustee for Keeping Children Safe; and Founder of “The Voice of Libyan Women”

Moderator: 
Ambassador Terje Rød-Larsen, President of the International Peace Institute

Isla Margarita: la deriva autoritaria y el declive de Venezuela

Real Instituto Elcano - Tue, 13/09/2016 - 13:47
Opinión - 13/9/2016
Carlos Malamud
Las imágenes de Nicolás Maduro recibido con cacerolas y escapando a la carrera de una multitud airada en Isla Margarita hablan del creciente rechazo popular y del aislamiento social de los principales líderes chavistas.

Russie : des législatives aux enjeux « limités »

IRIS - Tue, 13/09/2016 - 10:28

Dans quel contexte politique et économique se tiennent les élections législatives du 18 septembre prochain ?

La Russie traverse, depuis 2014, une crise économique profonde. La récession de 3,7% enregistrée l’an dernier, la chute de 10% des revenus réels de la population ou la dévaluation du rouble – qui a perdu près de la moitié de sa valeur face aux devises occidentales – illustre ce choc. Pour autant, l’économie russe ne s’est pas effondrée comme on a pu le dire en Occident. Elle a même plutôt bien résisté au vu des défis auquel elle a dû faire face, en particulier la chute des cours des hydrocarbures et les sanctions occidentales. Aujourd’hui, l’économie russe s’est adaptée à la « nouvelle réalité ». Le pays est peu endetté (12% du PIB) et dispose d’importantes réserves de change (environ 400 milliards de dollars). Pour 2016, on attend un recul situé entre 0,5% et 1%, puis un retour à une croissance d’environ 1,5% en 2017. Le risque est désormais plutôt celui d’une croissance durablement molle, insuffisante pour mener à bien la modernisation du pays et soutenir ses ambitions internationales. Aujourd’hui, l’économie russe se situe environ à son niveau de 2011 ; les effets de la crise devraient être effacés en 2019. Après « 10 glorieuses » – entre 1999 et 2008, le pays a connu une croissance moyenne de 7%, on peut donc parler d’une décennie perdue. La question est de savoir quels choix seront faits dans les prochains mois.
Le contexte politique est celui de la préparation du – probable- 4e mandat de Vladimir Poutine. Les élections législatives ne sont que la première étape d’un cycle électoral qui se conclura par les élections présidentielles de printemps 2018. Le phénomène le plus significatif est le renouvellement au sein de l’appareil d’Etat, illustré cet été par des départs et des nominations inattendus au niveau régional mais également au cœur du système (administration présidentielle, FSB, douanes). Cette rotation est la plus importante depuis 2007. A l’époque, Vladimir Poutine parachevait sa « verticale du pouvoir » en plaçant des hommes de confiance (issus pour la plupart du KGB et de la mairie de St-Pétersbourg). Aujourd’hui, il fait émerger une nouvelle génération de dirigeants qui l’accompagneront jusqu’en 2024 et qui gouverneront la Russie après son départ du Kremlin.

Pourquoi Vladimir Poutine a-t-il décidé d’avancer la date des élections législatives initialement prévues en décembre ?

Il y a eu beaucoup de spéculations à ce sujet. La décision a été prise l’année dernière, à un moment où les perspectives économiques étaient alarmantes. L’explication généralement admise est que le gouvernement russe a souhaité raccourcir la durée de la campagne électorale, réduite, de facto, à une quinzaine de jours au sortir des vacances d’été. Ce n’est, au demeurant, pas la seule priorité du Kremlin dans cette affaire. Il souhaite que le scrutin, à défaut d’être irréprochable, soit plus « présentable » que celui de 2011 dont, rappelons-le, la légitimité avait été contestée dans les rues de Moscou pendant de nombreuses semaines. D’où certains signes d’ouverture, comme la nomination d’Ella Pamfilova, une personnalité respectée y compris chez les adversaires de Poutine, à la tête de la Commission électorale centrale. Mais ces ajustements, qui n’allaient pas de soi au vu du « serrage de vis » à l’œuvre depuis 2012, s’inscrivent dans un jeu politique étroit, codifié, opaque. En Russie, les vrais débats ont lieu en coulisses, et les décisions importantes sont prises par un cercle restreint autour du président, le plus souvent hors des instances officielles (gouvernement, conseil de sécurité).

Quels sont les enjeux des élections législatives ? Pensez-vous que l’hégémonie quasi-totale de Russie unie, le parti de Vladimir Poutine, sur la vie politique russe peut être remise en cause ? Qui sont les autres partis composants la Douma ?

Les enjeux de ces élections sont limités, car la Douma n’a pas vraiment de pouvoirs. Le Parlement – Douma et Conseil de la Fédération – s’apparente plus à une courroie de transmission voire à une chambre d’enregistrement. Ces élections seront cependant l’occasion d’un renouvellement du personnel politique russe : de nombreux élus ne se représentent pas et le pouvoir cherche, tout comme dans l’appareil d’Etat, à faire émerger de nouvelles personnalités issues de la société civile, en tout cas de ses composantes jugées loyales.
Russie unie aura sans doute la majorité dans la prochaine mandature même si ses résultats seront sans doute moins bons qu’en 2011. Il faut savoir que les législatives sont organisées selon un mode de scrutin mixte : la moitié des députés est élue à la proportionnelle, les listes recueillant 5% au niveau national obtenant des sièges ; l’autre moitié est élue en circonscriptions au scrutin uninominal à un tour. Russie unie aura sans doute la majorité absolue, les autres partis se partageront les restes. Parmi eux, le Parti communiste, crédité de 17% dans les sondages, le Parti libéral-démocrate de Vladimir Jirinovski et Russie juste. Ces trois formations se disent d’opposition mais sont en réalité très dociles. Certes, il leur arrive de hausser la voix contre le gouvernement Medvedev – notamment sur les questions sociales – mais ils ne contestent en aucun cas le leadership de Vladimir Poutine. En politique étrangère, ces partis s’inscrivent dans le « consensus post-Crimée ». En d’autres termes, ils soutiennent la politique étrangère du Kremlin.
Quant à la vraie opposition, celle dite « hors système », elle est faible, divisée et sous pression. Ses chances de faire élire des candidats sont très limitées, peut-être un ou deux sièges à Moscou et Saint-Pétersbourg.

Depuis l’annexion de la Crimée, la Russie est très incisive sur la scène internationale. Quelle est la stratégie du Kremlin en termes de politique étrangère ? Est-ce aussi un enjeu de ces élections ?

La politique extérieure de la Russie ne représente pas un enjeu lors des élections du 18 septembre dans la mesure où la Douma n’a aucune prérogative en la matière. Mais ces questions sont tout de même importantes, car elles font partie du débat politique et le pouvoir les utilise pour mettre en avant ses succès.
En termes de stratégie, la Russie cherche avant tout, me semble-t-il, à obtenir de la considération de la part des Occidentaux. Elle veut être traitée d’égale à égale et voir reconnus ce qu’elle considère comme ses intérêts légitimes. Elle est en passe d’obtenir ce statut d’acteur incontournable dans la crise syrienne. Mais pas au-delà, que ce soit en ex-URSS ou en Europe. Pour l’instant en tout cas.
L’annexion de la Crimée, en 2014, a clos une parenthèse historique de 30 ans ouverte avec la perestroïka. Au-delà des brouilles et des différends, on estimait généralement à Moscou et dans les capitales occidentales que les deux Europe avaient vocation à converger (dans les faits, cela signifiait que la Russie allait, tôt ou tard, adopter les standards ouest-européens). C’est cette perspective qui a disparu depuis deux ans. L’objectif de la Russie n’est plus de s’intégrer dans un grand ensemble occidental, mais de s’affirmer comme une grande puissance qui propose un autre modèle, conservateur, axé autour de valeurs telles que la souveraineté ou l’équilibre des forces. Cela constitue un tournant majeur et la situation n’a pas, selon moi, vocation à changer dans les années à venir.

[Chronique US] L’âge du capitaine

IRIS - Tue, 13/09/2016 - 09:20

Le 8 novembre approche à grand pas, et avec lui l’épilogue d’une campagne électorale américaine d’une rare violence, et dont chaque jour révèle de nouvelles attaques, parfois très éloignées du champ politique. Dernier épisode en date, les rumeurs insistantes sur la santé de la candidate démocrate, Donald Trump allant même jusqu’à demander des bulletins médicaux hebdomadaires de sa rivale. Avec le malaise de Madame Clinton à New York lors des commémorations du 11 septembre et les révélations sur une pneumonie diagnostiquée quelques jours plus tôt, ces rumeurs vont devenir de plus en plus insistantes, le camp républicain cherchant à semer le doute chez les électeurs indécis sur la capacité de la candidate démocrate à assumer la fonction jusqu’à son terme. Et même sans tenir compte de ces parasitages, les Américains ne manqueront pas de s’interroger sur l’état de santé de leur ancienne First Lady, partant du principe qu’une pneumonie annoncée peut très bien cacher des problèmes plus sérieux. En clair, il s’agit d’un moment clef de cette campagne 2016, plus que jamais indécise.

L’état de santé d’Hillary Clinton soulève plus largement la question de l’âge de la candidate, et par la même occasion de son adversaire, tout en rappelant à quel point cette campagne déjà longue de plusieurs mois est particulièrement éprouvante. Mais la fonction présidentielle l’est tout autant, comme en témoignent les différents présidents américains successifs. La récupération prévisible des images du malaise de Madame Clinton, certes choquante, n’en est pas moins inscrite dans le prolongement d’un combat désormais physique, comme si la candidate démocrate venait malgré elle de donner partiellement raison à ses adversaires et, dans une certaine mesure, de perdre ce combat.

Ce n’est pas non plus la première fois, dans l’histoire américaine récente, que l’âge du capitaine est évoqué. John McCain, qui avait 72 ans à l’époque, en avait fait les frais en 2008, notamment après avoir choisi Sarah Palin comme colistière. Le vice-président des Etats-Unis prête en effet serment et accède directement à la fonction suprême en cas de décès ou de démission du chef de l’Exécutif. Depuis 1945, Harry Truman, Lyndon Johnson et Gerald Ford sont ainsi devenus présidents sans être élus. La perspective de voir Sarah Palin devenir la première présidente des Etats-Unis en raison de l’âge avancé du candidat républicain fut ainsi agitée comme un chiffon rouge par les adversaires de John McCain. De même, l’élection de novembre 1992, opposant le président sortant George H. Bush au candidat démocrate Bill Clinton fut un choc générationnel, 22 ans séparant les deux hommes.Et la réalité est là : les deux candidats sont, en comparaison avec leurs prédécesseurs, âgés. Barack Obama (47 ans quand il prêta serment), George W. Bush (54 ans) et Bill Clinton (46 ans) étaient de jeunes présidents. Il faut ainsi remonter aux présidences de George H. Bush et de Ronald Reagan pour trouver des dirigeants américains plus âgés. Des deux candidats (principaux, Gary Johnson et Jill Stein étant plus jeunes de quelques années, mais tous deux sexagénaires), Donald Trump est le plus âgé. Le milliardaire newyorkais a fêté ses 70 ans le 14 juin 2016. Hillary Clinton, qui aura 69 ans le 26 octobre, est sa cadette d’un an, soit un écart très réduit. Dans tous les cas, le prochain locataire de la Maison-Blanche sera, aux côtés de Ronald Reagan, l’un des deux présidents les plus âgés de l’histoire des Etats-Unis. Trump sera, s’il est élu en novembre prochain, le chef de l’Exécutif le plus âgé dans l’histoire de ce pays, et Clinton sera, en cas de victoire, en deuxième position derrière Reagan. Et dans l’hypothèse de deux mandats, le premier aura 78 ans, et la seconde 77 ans, à la fin de leur présidence. Or, Ronald Reagan est le seul président de l’histoire des Etats-Unis à avoir occupé la Maison-Blanche au-delà de 75 ans. Le tableau ci-après nous rappelle la situation des quatre présidents américains les plus âgés lors de leur investiture.

Les présidents américains les plus âgés le jour de leur investiture

Ronald Reagan (1981-1989) > 69 ans et 349 jours

William Henry Harrison (1841) > 68 ans et 23 jours

James Buchanan (1857-1861) > 65 ans et 315 jours

George H. W. Bush (1989-1993) > 64 ans et 222 jours

Notons ici que William Henry Harrison, qui accéda à la Maison-Blanche le 4 février 1841, décéda d’une… pneumonie (autre époque, dirons-nous) le 4 mars 1841, soit exactement un mois plus tard, battant au passage le record de la présidence la plus courte de l’histoire des Etats-Unis. Et de ces présidents, seul Ronald Reagan a effectué deux mandats. Notons enfin que si Theodore Roosevelt devint en 1901, à 42 ans et 322 jours, le plus jeune président de l’histoire des Etats-Unis, Bill Clinton arrive en troisième position (derrière John F. Kennedy), avec 46 ans et 154 jours quand il entra à la Maison-Blanche. Notons enfin que le dernier candidat en course dans les primaires (côté démocrate), Bernie Sanders, vient de fêter ses 75 ans, ce qui aurait fait de lui, dans l’hypothèse d’une victoire et d’un second mandat, le premier président américain octogénaire. En clair, cette campagne a la particularité de compter deux candidats âgés, conséquence somme toute assez logique de l’augmentation de l’espérance de vie, mais malgré tout singulière, d’autant qu’à l’âge vient désormais se superposer les interrogations sur l’état de santé.

Les dernières semaines de campagne vont être focalisées autour de cette question médicale et liée à l’âge des candidats. Tant pis pour ceux qui espéraient un vrai débat, certes tardif, d’idées. Il faudra attendre au moins 2020. On se demande même si Trump et Clinton ne devraient pas envoyer des médecins les représenter aux débats télévisés qu’ils vont enchainer à partir de la fin septembre. Car l’un et l’autre sont concernés, et Trump lui-même a promis de transmettre des bulletins médicaux complets le concernant. Promesse de campagne ?

Dr Dimitri A. Sotiropoulos to start visiting professorship at Sciences Po

ELIAMEP - Tue, 13/09/2016 - 08:26
Dimitri A. Sotiropoulos has accepted a visiting professorship for one month (mid-September to mid-October 2016) at Sciences Po, in Paris. During his stay at the Sciences Po, he will continue his research on democracy in the Western Balkans. Ηe will give two seminars at the “Laboratoire interdiscplinaire d’ evaluation des politiques publiques” (LIEPP), where the quality of democracy is a major research topic. Τhe topics of his seminars will cover the Western Balkans and separately the on-going crisis in Greece.

You can find more information here.

Die Bedeutung der Religionsfreiheit für die Sicherheits- und die Integrationspolitik

Konrad Adenauer Stiftung - Tue, 13/09/2016 - 00:00
Die Publikation beschäftigt sich mit der Bedeutung von Religionsfreiheit unter dem besonderen Gesichtspunkt der Sicherheits- und Integrationspolitik. – ERSCHEINT NUR ONLINE!

Entwicklung gemeinsamer Strategien: Internationale Parlamentarierkonferenz zur Religionsfreiheit

Hanns-Seidel-Stiftung - Mon, 12/09/2016 - 13:19
Diskriminierung und Verfolgung religiöser Minderheiten ist zu Beginn des 21. Jahrhunderts ein globales und wachsendes Problem. Um dieser negativen Entwicklung entgegenzuwirken, hatte das „International Panel of Parliamentarians for Freedom of Religion or Belief“ 110 Abgeordnete aus knapp 60 Ländern nach Berlin geladen, um gemeinsame Strategien zu entwickeln, dieses umkämpfte Menschenrecht besser zu schützen.

Beobachtungen im politischen Berlin: Vom Wandel der Öffentlichkeit

Hanns-Seidel-Stiftung - Mon, 12/09/2016 - 12:47
Snapchat und Instagram, Twitter und Facebook: Was jungen Menschen spielerisch und schnell annehmen, ist für etablierte Kräfte der „alten Öffentlichkeit“ oft eine Herausforderung. Im Bereich des Politischen verdichtet sich der kommunikative Wandel: Verlage, öffentliche Behörden und Parteien – alle versuchen und erfinden sich auf neue Art. Beobachtungen zum großen Umdenken anlässlich des HSS-Fachforums Medien 2016.

Professor Loukas Tsoukalis comments about the European debt crisis on Al Jazeera, 10/09/2016

ELIAMEP - Mon, 12/09/2016 - 11:53

President of ELIAMEP, Professor Loukas Tsoukalis, commented about the European debt crisis on Al Jazeera. The article was published on 10 September 2016 and is available here.

Priority setting – or rather not? Positive concerns for SDGs

Bonn, 12 September 2016. No priority is the priority – this seems to be the modus operandi for the implementation of the Sustainable Development Goals (SDGs) adopted in September of last year. No doubt, it is essential to understand that in today’s world of interconnected complex systems, the causes of some of the major economic and social failures can be traced to alarming environmental distress such as climate change. There is not much leeway to deny that we are living in the Anthropocene – the epoch in which human activity is primarily responsible for the changes in the Earth’s climate and biodiversity.  Climate change threatens livelihoods. This needs to be addressed immediately. However, the legitimate question of whether and how to prioritize the various development goals of the agenda’s three pillars – economic, social and environmental sustainability – arises particularly in the developing and least developed countries. For a resource constrained developing country, a value-based development standard like the Agenda 2030 is in the end a critical economic challenge. While it is crucial to understand the ethical merit behind the idea ‘no priority is the priority’, it is not very difficult to recognize a natural pattern of crudely ordering these three pillars of development: For the developing world the priority is economic first, then social and then environmental. Any other understanding of development priority – or even an emphasis on holistic development – requires strong democratic leadership and coherent policy dialogues; not only between the developing countries and the international institutions like the International Monetary Fund (IMF), the World Bank (WB) or the United Nations. This dialogue also has to occur within these international institutions. Many developing countries have reservations about the transition towards a green economy. This stance was reflected for instance in the 2011 five-year growth strategy document of Pakistan. It focused on achieving economic growth by enhancing productivity through better governance, market development, and competitiveness. There was a very limited emphasis on social inclusion. Sustainability measures were not mentioned at all. Although the recent roadmap document Pakistan 2025 raises the issue of inclusive growth and environmental concerns, it still conforms to the priority order mentioned above. The set of macroeconomic policy measures that has been prescribed by the IMF and WB to achieve economic growth in developing countries – known as the Washington Consensus – does squeeze the budget for social progress. Austerity measures have been highly criticized by economists like Amartya Sen and Paul Krugman in the context of the potential exit of Greece from the Eurozone and the impending Brexit. This debate becomes particularly relevant in the context of the Agenda 2030. Amartya Sen has repeatedly been arguing in favour of an increase in social sector spending in order to create ‘capability’ in developing countries. He argues that India cannot develop with an uneducated and unhealthy labour force. India and Pakistan ranked 130 and 147 respectively out of 188 countries in the 2014 Human Development Index. Yet India has cut its already very low budget allocation to health and education in the past two years. In July this year, at the meeting of the G20 finance ministers and central bank governors in Chengdu (China), the IMF suggested that countries like the United States and Germany should spend more on infrastructure to help boost global growth. This statement can indicate a strengthening of fiscal policy responses globally, which is an important step towards a coherent international policy effort for achieving the SDGs. Having no priority in implementing the SDGs leaves space for economic growth to be the means and eventually the ‘end in itself’. The strong possibility is that the holistic development we are aspiring to achieve by 2030, will be impossible without a prioritization of the 17 ambitious SDGs. And without the notion of priority it may also be very confusing and chaotic for the implementing authorities – no matter how specialized they are. The ‘no priority policy’ can also be stressful to the local needs and preferences springing from culture, history, and traditions. Bhutan for instance – the only carbon negative country in the world – had the clear preference of achieving ‘happiness’ over economic growth; a choice that is fundamental and inspiring. The country invested and financed innovatively in ensuring good health and education to its citizens. The country has achieved one of the highest per capita gross national income (US$ 2409 in 2014) in South Asia over the past decade and a half.  We can overlook the problem of priority in implementing the SDGs in developing countries and continue to campaign for no priorities. But in the end, the resource constraints will reveal the preference, which may not be the outcome that we are aspiring to. Therefore, the ideal would be to recognize the priority problem and undertake an analytical scrutiny for a probable weighing scheme. The task will be to map the universal goals to national needs. This exercise is complex and challenging. But can we afford to delay it? Sayan Samanta is an Indian researcher based in Bonn. His current research interest is the role of normative standards in achieving human well-being. He is an alumnus of the Managing Global Governance (MGG) Programme.

L'Union démocratique (HDZ) crée la surprise en arrivant en tête des élections législatives anticipées en Croatie

Fondation Robert Schuman / Publication - Mon, 12/09/2016 - 02:00
L'Union démocratique (HDZ), dirigé par Andrej Plenkovic, député européen, est arrivée en tête des élections législatives le 11 septembre en Croatie. Premier scrutin anticipé organisé dans le pays depuis l'indépendance en 1991, il faisait suite à la dissolution, le 21 juin dernier, du...

L'avenir du projet européen

Fondation Robert Schuman / Publication - Mon, 12/09/2016 - 02:00
Les défis majeurs auxquels les Européens sont confrontés - terrorisme, crise migratoire et, sur un autre registre, " Brexit " et montée des populismes anti-européens - appellent à repenser et à relancer la construction de l'Europe unie[1]. Ces différents défis ne doivent pas être...

A la une !, L'Europe va-t-elle réussir sa rentrée?

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 12/09/2016 - 02:00
Dans un éditorial publié sur son site, Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation, s'interroge sur les conditions de la relance en Europe.

Elections, Victoire du HDZ aux élections législatives en Croatie

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 12/09/2016 - 02:00
Le parti HDZ a remporté le 11 septembre les élections législatives en Croatie avec 36,6% des voix et 61 des 151 sièges que compte le Parlement. Les sociaux-démocrates du SPD, en coalition, n'ont obtenu que 33,5% et 54 sièges. Le parti Most, arrive en 3e place avec 9,8% et 13 sièges suivi de Zivi zid avec 8 sièges. La participation s'est élevée à 52,59%. N'ayant pas obtenu la majorité absolue, le HDZ devra former un gouvernement de coalition.

Pages