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Diplomacy & Defense Think Tank News

Essais nucléaires : le bluff nord-coréen

IRIS - Wed, 14/09/2016 - 15:25

Pascal Boniface, directeur de recherche à l’IRIS, revient sur les derniers essais nucléaires nord-coréens.

Syrie : enfin un espoir de paix ?

IRIS - Wed, 14/09/2016 - 14:58

L’accord entre la Russie et les Etats-Unis sur une trêve en Syrie va-t-il mettre un terme à cette guerre absurde et atroce ? L’accord tiendra-t-il sur le terrain et résistera-t-il aux ambitions contradictoires des pays engagés en Syrie, en faveur des opposants, des djihadistes ou du régime de Damas ? La situation sur le terrain, l’évolution des positions turques, la volonté clairement affichée de Washington à parvenir à un cessez-le feu, ainsi que la relance des négociations, incitent aujourd’hui à plus d’optimisme.

L’engagement de la Russie au côté de du régime syrien a, dans un premier temps, modifié l’équilibre des forces sur le terrain. Durant l’été 2015, Bachar al-Assad se trouvait dans une mauvaise posture. L’opposition armée, en particulier le Front al-Nosra (al-Qaïda), se trouvait aux portes de Damas. Les forces du Hezbollah libanais, pourtant déterminées et aguerries, ne parvenaient pas non plus à endiguer la progression des djihadistes. Les combattants venus au secours de Bachar al-Assad se cantonnaient à des positions sur la frontière libano-syrienne ou dans la banlieue de Damas, afin de protéger les lieux saints chiites, tel le sanctuaire de « Bibi Zaînab ». Ces lieux sont également protégés par des milliers de volontaires chiites venant d’Afghanistan, d’Irak et du Pakistan. Ceux-ci, dont on parle peu, jouent un rôle important sur le plan militaire. Ils ont libéré l’armée syrienne dans ces zones et lui ont permis de mener le combat ailleurs contre l’opposition. On dénombre à ce jour plus de 300 morts parmi les seuls Afghans. Afin d’encourager les volontaires à partir combattre en Syrie dans le but de protéger les lieux saints, le Guide iranien ayatollah Ali Khamenei vient d’ordonner que les familles qui y perdrait un combattant les verraient considérés comme des « martyrs », au même titre que les Iraniens tués dans la guerre Iran-Irak. Elles bénéficieront par conséquent, des mêmes avantages, notamment une allocation financière.

L’engagement militaire russe a été, à la surprise des observateurs et des Occidentaux, massif et efficace. Des centaines de centres d’entraînement et de dépôts d’armes appartenant à l’opposition ont été détruits. Les bombardements de l’aviation russe coordonnés par des conseillers et des soldats envoyés sur le terrain, ont permis à l’armée syrienne de reprendre plusieurs villes aux rebelles ou, dans certains cas, de les encercler, comme actuellement à Alep.

L’opposition perd du terrain. Ses positions sont aussi contestées par les Forces démocratiques syriennes, essentiellement composées des combattants kurdes du PYG. Ces derniers ont repris aux forces de l’Etat islamique une grande partie des territoires du nord de la Syrie, à la frontière turque. L’avancée des Kurdes en Syrie et les nombreux attentats perpétrés par l’Etat islamique sur le sol turc ont fini par convaincre Ankara de s’engager dans une lutte efficace contre l’EI. La lutte contre le terrorisme permet à la Turquie de gagner en crédibilité et d’attaquer, par la même occasion, les positions des Kurdes, soutenus par Washington et Paris.

En Turquie, le coup d’Etat avorté du 15 juillet s’est suivi d’une répression tout azimut contre les Kurdes et les forces vives de la société, par le biais d’arrestations et de l’emprisonnement arbitraire de milliers de personnes. Le 9 septembre, le gouvernement d’Erdogan a franchi un nouveau palier vers un pouvoir autocratique et arbitraire, en destituant 28 maires élus au suffrage universel. Cette politique a suscité l’indignation des Occidentaux, Etats-Unis en tête, et a rapproché Erdogan de Vladimir Poutine avec une normalisation des relations entre la Turquie et la Russie. Ce rapprochement a engendré une révision des positions de la Turquie sur la Syrie. Erdogan, farouche opposant de Bachar al-Assad, rêvait autrefois de sa destitution au profit des Frères musulmans. Depuis sa visite à Moscou, le président turc est plus conciliant avec son homologue syrien.

L’accord conclut le 9 septembre entre le secrétaire d’Etat américain et le ministre russe des Affaires étrangères, qui prévoit des actions communes, consacre non seulement le rôle et les intérêts de la Russie en Syrie, mais aussi dans la région et dans le monde. Ce tête-à-tête entre deux puissances écarte les pays qui ont joué un rôle important en Syrie tels la France, la Turquie, l’Arabie saoudite, l’Iran, aujourd’hui contraints de soutenir l’accord signé entre Washington et Moscou. Barack Obama, en fin de mandat, souhaiterait conclure ses huit ans à la Maison-Blanche par un succès diplomatique sur la question syrienne. A cette occasion, il prouverait à ses alliés, la France en tête, qu’il a eu raison de privilégier la recherche d’une solution politique à une intervention militaire en Syrie. Un regard objectif sur la nature et la composition de l’opposition syrienne témoigne aisément qu’une intervention militaire ne pouvait qu’installer l’EI et ses alliés à Damas avec des conséquences désastreuses pour la région, l’Europe et le monde.

Le succès militaire et politique de la Russie en Syrie et le réalisme américain avec comme objectif principal la destruction des djihadistes, l’EI et Al-Qaïda, se manifestent dans le dernier accord. Il prévoit la création d’un « centre conjoint » russo-américain destiné à coordonner d’éventuelles frappes des deux puissances contre les djihadistes, non seulement le groupe Etat islamique, mais aussi le Front Fateh al-Cham (ex-Front al-Nosra). L’impact devrait être considérable. Le Front al-Nosra a changé de nom, fin 2015, et a renoncé à son rattachement à Al-Qaïda sous la pression de l’Arabie saoudite et du Qatar pour le rendre plus présentable. Il est la principale force combattant le régime à Alep. S’ils sont alliés à l’opposition dite « modérée » soutenue par les Occidentaux, Fateh al-Cham est considéré comme « terroriste » par Moscou et Washington. John Kerry a ainsi déclaré que si les groupes rebelles veulent conserver leur légitimité, ils doivent se distancier totalement du Front Fateh al-Cham et de l’EI.

L’accord russo-américain a reçu le soutien de la Turquie, de la Grande-Bretagne, de la France et de la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. De l’autre côté, Damas a immédiatement annoncé qu’il était au courant des discussions et qu’il appliquerait l’accord. L’autre grand allié de Damas, l’Iran, ainsi que le Hezbollah libanais lui ont emboîté le pas.

Tout est mis en place pour que, cette fois, l’accord de paix tienne. Certains estiment cependant que Damas et ses alliés sont favorisés par les accords, au détriment des rebelles dits « modérés » alliés aux djihadistes, notamment à Alep. Ils risquent d’être également ciblés par les attaques du fait qu’ils refusent de rompre leur alliance avec les ces derniers. La rupture avec les djihadistes est pourtant un point essentiel pour le succès du cessez-le-feu et la reprise des négociations pour la mise en place d’un gouvernement de transition. Le sort de Bachar al-Assad, dont le départ était jusqu’alors exigé par la France, la Turquie, l’Arabie saoudite et l’opposition, n’a pas été évoqué. Mais son départ à l’issue du processus de paix semble acquis. Moscou a plusieurs fois laissé entendre qu’il ne tenait pas au maintien du président syrien à tout prix. La Russie se distingue sur ce point de l’Iran. Reste à savoir s’il serait autorisé à se présenter aux élections, à la fin du processus de paix, comme le souhaite Téhéran.

Mujeres, paz y seguridad: la igualdad de género en las políticas de paz y seguridad

Real Instituto Elcano - Wed, 14/09/2016 - 14:52
ARI 66/2016 - 14/9/2016
María Villellas Ariño
Dieciséis años después de la aprobación de la resolución 1325 persiste la tensión entre los logros alcanzados en la integración de la igualdad de género en la agenda de paz y seguridad internacional y los numerosos retos pendientes.

Grassrootsmobilise Participation in Fourth ICLARS Conference

ELIAMEP - Wed, 14/09/2016 - 10:32

The Fourth ICLARS Conference on “Freedom of/for/from/in Religion: Differing Dimensions of a Common Right?” took place from the 8th to the 11th of September at St. Hugh’s College in Oxford. The Conference featured a number of leading scholars presenting on a broad spectrum of interesting themes; the Grassrootsmobilise researchers participated with their panel on “Freedom(s) of Religion and the Jurisprudence of the European Court of Human Rights”, based on the preliminary results of their fieldwork research on the uses of ECtHR religion-related case law in national high courts.

You can find further information here.

PNP holds Rights-Based Policing Forum with Civil Society Organizations and Training of Police Human Rights Officers in Mindanao

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 14/09/2016 - 09:11
PNP holds Rights-Based Policing Forum with Civil Society Organizations and Training of Police Human Rights Officers in Mindanao

JO 2024 : A un an de la désignation de la ville hôte des Jeux, tour de table des candidatures

IRIS - Tue, 13/09/2016 - 19:28

Dans un an jour pour jour, le Comité International Olympique (CIO) désignera, à Lima, la ville qui accueillera les Jeux Olympiques de 2024. Quelles villes restent en compétition ? Quels sont leurs atouts, leurs points faibles ?

Quatre villes sont, aujourd’hui, encore candidates : Budapest, Rome, Los Angeles et Paris.
Budapest, tout d’abord, est considérée comme le petit poucet des candidates. Pourtant, son projet est sérieux et sa désignation serait un symbole fort sur la scène internationale sportive. Toutefois, le contexte dans lequel évolue aujourd’hui la Hongrie complexifie la tâche des soutiens de cette candidature. Le pays se distingue notamment par son premier Ministre, Viktor Orban, qui multiplie sorties et déclarations fracassantes, poussant certains partenaires européens à réclamer des sanctions à son encontre. En outre, la gestion par la Hongrie de la crise migratoires que connait l’Europe engendre des tensions aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières hongroises, tendant considérablement les rapports avec ses voisins. Ces éléments sont autant de points négatifs pour la candidature de Budapest.
La deuxième ville candidate est Los Angeles, considérée par beaucoup comme une des favorites. Propulsée sur le devant de la scène suite à l’abandon de Boston -qui s’était finalement retirée de la campagne faute de soutien populaire, cette candidature est principalement portée par son maire, Eric Garcetti, qui peut compter sur l’appui d’importantes entreprises présentes dans la Silicon Valley. Au-delà de l’aspect sportif, les différentes échéances politiques des États-Unis doivent aussi être prises en compte dans le cadre de cette candidature, puisqu’elles auront un impact direct sur le scrutin. Selon certains analystes, le principal point faible de la candidature américaine porte un nom : Donald Trump. Le candidat républicain véhicule une mauvaise image à l’étranger, et son ascension pourrait obscurcir celle de Los Angeles, et par conséquent, sa candidature.
La situation autour de la candidature de Rome est, quant à elle, particulière. Lors de la campagne des municipales italienne, la candidate du Mouvement 5 étoiles, Virginia Raggi s’était, à plusieurs reprises, prononcée contre la candidature romaine. Portée au pouvoir par les urnes, la nouvelle maire a, depuis, quelque peu tempéré ses propos et doit annoncer sa décision pour l’automne, laissant planer le doute sur ses intentions. Le Président du Conseil et le monde sportif italien se mobilisent, quant à eux, pour faire valoir les aspects positifs de l’accueil des Jeux par Rome, tâchant ainsi de mettre sous pression Virginia Raggi. En tout état de cause, si Rome se lance dans la campagne, sa candidature aurait pris un certain retard sur ses concurrentes, à quelques mois de la désignation. Dans le cas contraire, ce serait le deuxième désistement de Rome, au cours de la procédure de candidature, après celui en 2012 pour les Jeux de 2020. En conséquence, cela pourrait défavoriser les éventuelles candidatures de Rome pour les prochaines olympiades.

Selon Virginia Raggi, accueillir les Jeux Olympiques à Rome alourdirait considérablement sa dette. Pensez-vous que les Jeux Olympiques soient sources d’opportunités économiques ou de gouffre financier ?

Organiser des Jeux Olympiques la mise en place d’un budget important qui sera consacré d’une part à la candidature mais de façon plus importante encore à la mise en œuvre du projet, une fois les Jeux obtenus. L’argument économique est donc pleinement justifié. Les dernières olympiades démontrent la débauche de moyens humains et financiers pour livrer les infrastructures, voire les terminer dans les temps : Sotchi et Rio peuvent en témoigner. Aussi, différents économistes soulignent ces budgets exponentiels, laissant parfois de véritables « éléphants blancs ». A l’inverse, différentes olympiades ont permis d’apporter des changements importants, positifs pour les villes hôtes. L’exemple de Barcelone est ici le plus éloquent. Pourtant, face à cette augmentation exponentielle des budgets, pouvant entrainer d’une part l’absence de candidatures, et d’autre part, une critique de la société civile, fatiguée de voir les deniers publics investis dans le sport, le CIO a publié, quelques mois après Sotchi, une nouvelle feuille de route. L’agenda 2020 contient ainsi les nouvelles orientations que doit prendre l’Olympisme dans les années à venir. Ainsi, les principes de la durabilité et l’héritage mis en avant. En d’autres termes, les infrastructures construites ou utilisée à l’occasion des Jeux devront désormais avoir une vie après la quinzaine olympique et paralympique.
Les candidatures d’aujourd’hui, rentrent en partie dans cette optique. Pour l’organisation des JO 2020, Madrid, candidate au même titre qu’Istanbul et Tokyo, avait ainsi proposé une candidature « low cost ». La ville considérait qu’elle était en mesure, malgré la situation économique du pays plus que compliquée, d’organiser des jeux dignes de ce nom, où les infrastructures déjà existantes étaient ainsi mises à dispositio le temps de la tenue des jeux, pour ensuite être rendues à la population.
Le CIO est donc aujourd’hui à un tournant, largement encouragé par l’Agenda 2020.

Où en est la France ? Les attentats, perpétrés dans différentes parties de l’hexagone peuvent-ils remettre en cause la candidature française ?

Après les différents candidatures malheureuses de Lille, Paris ou encore Annecy, un audit a été fait pour tirer des leçons de ces échecs. L’objectif était de comprendre les raisons, de trouver une stratégie pour éviter de le commettre de nouveau et surtout de s’inspirer des candidatures victorieuses. Aujourd’hui, le comité de candidature est en ordre de marche, notamment emmené par Tony Estanguet et Bernard Lapasset, deux fins connaisseurs du monde olympique, du monde sportif, et du fonctionnement des campagnes de candidatures.
La question sécuritaire, qui n’est pas spécifique au cas français, est une question qui se pose depuis 2001 pour l’organisation de tout grand évènement sportif. On a ainsi vu le budget sécurité des villes ou des pays hôtes considérablement augmenté au cours des dernières années.
Concernant le cas spécifique de la France, il est difficile de dire en quelle mesure la question sécuritaire pourrait influer positivement ou négativement sur la candidature. Au-delà de la menace sécuritaire, quelle qu’elle soit, en attribuant l’organisation des JO à Paris, le CIO pourrait vouloir affirmer une volonté de la communauté internationale à ne pas céder face au terrorisme et montrer qu’en dépit des attaques, une ville peut continuer à avoir une vie culturelle et sportive. Pour preuve, cette question s’était déjà posée lors de l’Euro 2016 où certaines voix s’étaient même prononcées en faveur de l’annulation ou du report de la compétition. Elle s’est finalement bien déroulée et la France a démontré sa capacité à assurer efficacement la tenue de la compétition.

The UN70 Initiative: Launching a New Agenda for the Next Secretary-General

European Peace Institute / News - Tue, 13/09/2016 - 18:12

On Monday, September 19th at 8:15am EST, IPI together with the Norwegian Ministry of Foreign Affairs are cohosting the ninth annual Trygve Lie Symposium on “The UN70 Initiative: Launching a New Agenda for the Next Secretary-General.”

IPI Live Event Feed

In order for the United Nations to advance the causes of peace, human rights, and development, improvements need to be made. Member states and the next Secretary-General must show leadership in adapting the UN to current global challenges and to increase the UN’s efficiency.

Colombia, Ethiopia, Ghana, Indonesia, Jordan, Mexico, and Norway have joined forces in the initiative “UN70: A New Agenda,” to address these challenges and have agreed on five key recommendations for the next UN Secretary-General.

At this year’s Trygve Lie Symposium, government officials, including Foreign Ministers from the UN70 partner countries, will be discussing the priorities of the next UN Secretary-General, and how member states can best support her or him.

Panelists
H.E. Mr. Børge Brende, Minister of Foreign Affairs, Norway
H.E. Ms. Hanna Serwaa Tetteh, Minister of Foreign Affairs, Ghana
H.E. Mr. Nasser Judeh, Minister of Foreign Affairs, Jordan
H.E. Mr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Minister of Foreign Affairs, Ethiopia
H.E. Ms. Retno Marsudi, Minister of Foreign Affairs, Indonesia (tbc)
H.E. Ms. Claudia Ruiz Massieu Salinas, Minister of Foreign Affairs, Mexico (tbc)
H.E. Ms. María Ángela Holguín Cuéllar, Minister of Foreign Affairs, Colombia (tbc)

Special guests:
Mr William Pace, Executive Director of the World Federalist Movement-Institute for Global Policy
Ms Sarah Cliffe, Director of New York University’s Center on International Cooperation

Pulling Together: The Multilateral System and Its Future

European Peace Institute / News - Tue, 13/09/2016 - 18:04

On Wednesday, September 21st at 1:15pm EST, the Independent Commission on Multilateralism (ICM)is hosting the official launch of its Final Report, entitled “Pulling Together: The Multilateral System and Its Future.”

IPI Live Event Feed

The world is undergoing major transformations at unprecedented speed, putting great stress on our institutions of global governance. Multilateral institutions are struggling to adapt to the breadth and pace of change, with the United Nations in particular being tested as never before. As each day brings new social, political, and economic challenges, many are asking: Is the multilateral system still fit for purpose? In September 2014, and in consultation with the UN Secretary-General, the International Peace Institute (IPI) launched the Independent Commission on Multilateralism (ICM) to address this question.

With the Honorable Kevin Rudd as its Chair, the ICM decided to address the task at hand through sixteen thematic areas. This resulted in extensive consultation and engagement with Permanent Representatives of UN member states, issue experts and academics, senior representatives of the UN, and other stakeholders. For each thematic area, an issue paper was drafted and discussed at a high-level retreat. Following each retreat, a discussion paper—reflecting the input received from retreat participants—was prepared and discussed at a public consultation (and webcast), encouraging further input from embassies, civil society, the private sector, and other UN stakeholders.

The ICM report, entitled “Pulling Together: The Multilateral System and its Future,” outlines the key conclusions and recommendations from the comprehensive, two-year ICM process. The report builds on the multilateral achievements of 2015—including the adoption of the 2030 Agenda and the Paris Agreement—and takes into account the three UN peace and security reviews conducted in 2015 and the subsequent outcomes.

Introduction by the Chair of the ICM:
The Hon. Kevin Rudd, 26th Prime Minister of Australia; President of the Asia Society Policy Institute; and Chair of the ICM

Speakers:
H.E. Mr. Børge Brende, Minister of Foreign Affairs of Norway and Co-Chair of the ICM
H.E. Ms. Hanna Tetteh, Minister of Foreign Affairs and Regional Integration of Ghana and Co-Chair of the ICM (TBC)
H.E. Mr. José Ramos-Horta, Nobel Peace Laureate; former Foreign Affairs Minister, Defense Minister, and Prime Minister and President of Timor Leste; former Special Representative of the Secretary-General of the United Nations to Guinea-Bissau; Chair of the United Nations Secretary General’s High-level Independent Panel on UN Peace Operations; and Co-Chair of the ICM
Dr. Alaa Murabit, Sustainable Development Goals Advocate for the United Nations; UN High-Level Commissioner on Health Employment & Economic Growth; MIT Director’s Fellow; Trustee for International Alert; and Trustee for Keeping Children Safe; and Founder of “The Voice of Libyan Women”

Moderator: 
Ambassador Terje Rød-Larsen, President of the International Peace Institute

Isla Margarita: la deriva autoritaria y el declive de Venezuela

Real Instituto Elcano - Tue, 13/09/2016 - 13:47
Opinión - 13/9/2016
Carlos Malamud
Las imágenes de Nicolás Maduro recibido con cacerolas y escapando a la carrera de una multitud airada en Isla Margarita hablan del creciente rechazo popular y del aislamiento social de los principales líderes chavistas.

Russie : des législatives aux enjeux « limités »

IRIS - Tue, 13/09/2016 - 10:28

Dans quel contexte politique et économique se tiennent les élections législatives du 18 septembre prochain ?

La Russie traverse, depuis 2014, une crise économique profonde. La récession de 3,7% enregistrée l’an dernier, la chute de 10% des revenus réels de la population ou la dévaluation du rouble – qui a perdu près de la moitié de sa valeur face aux devises occidentales – illustre ce choc. Pour autant, l’économie russe ne s’est pas effondrée comme on a pu le dire en Occident. Elle a même plutôt bien résisté au vu des défis auquel elle a dû faire face, en particulier la chute des cours des hydrocarbures et les sanctions occidentales. Aujourd’hui, l’économie russe s’est adaptée à la « nouvelle réalité ». Le pays est peu endetté (12% du PIB) et dispose d’importantes réserves de change (environ 400 milliards de dollars). Pour 2016, on attend un recul situé entre 0,5% et 1%, puis un retour à une croissance d’environ 1,5% en 2017. Le risque est désormais plutôt celui d’une croissance durablement molle, insuffisante pour mener à bien la modernisation du pays et soutenir ses ambitions internationales. Aujourd’hui, l’économie russe se situe environ à son niveau de 2011 ; les effets de la crise devraient être effacés en 2019. Après « 10 glorieuses » – entre 1999 et 2008, le pays a connu une croissance moyenne de 7%, on peut donc parler d’une décennie perdue. La question est de savoir quels choix seront faits dans les prochains mois.
Le contexte politique est celui de la préparation du – probable- 4e mandat de Vladimir Poutine. Les élections législatives ne sont que la première étape d’un cycle électoral qui se conclura par les élections présidentielles de printemps 2018. Le phénomène le plus significatif est le renouvellement au sein de l’appareil d’Etat, illustré cet été par des départs et des nominations inattendus au niveau régional mais également au cœur du système (administration présidentielle, FSB, douanes). Cette rotation est la plus importante depuis 2007. A l’époque, Vladimir Poutine parachevait sa « verticale du pouvoir » en plaçant des hommes de confiance (issus pour la plupart du KGB et de la mairie de St-Pétersbourg). Aujourd’hui, il fait émerger une nouvelle génération de dirigeants qui l’accompagneront jusqu’en 2024 et qui gouverneront la Russie après son départ du Kremlin.

Pourquoi Vladimir Poutine a-t-il décidé d’avancer la date des élections législatives initialement prévues en décembre ?

Il y a eu beaucoup de spéculations à ce sujet. La décision a été prise l’année dernière, à un moment où les perspectives économiques étaient alarmantes. L’explication généralement admise est que le gouvernement russe a souhaité raccourcir la durée de la campagne électorale, réduite, de facto, à une quinzaine de jours au sortir des vacances d’été. Ce n’est, au demeurant, pas la seule priorité du Kremlin dans cette affaire. Il souhaite que le scrutin, à défaut d’être irréprochable, soit plus « présentable » que celui de 2011 dont, rappelons-le, la légitimité avait été contestée dans les rues de Moscou pendant de nombreuses semaines. D’où certains signes d’ouverture, comme la nomination d’Ella Pamfilova, une personnalité respectée y compris chez les adversaires de Poutine, à la tête de la Commission électorale centrale. Mais ces ajustements, qui n’allaient pas de soi au vu du « serrage de vis » à l’œuvre depuis 2012, s’inscrivent dans un jeu politique étroit, codifié, opaque. En Russie, les vrais débats ont lieu en coulisses, et les décisions importantes sont prises par un cercle restreint autour du président, le plus souvent hors des instances officielles (gouvernement, conseil de sécurité).

Quels sont les enjeux des élections législatives ? Pensez-vous que l’hégémonie quasi-totale de Russie unie, le parti de Vladimir Poutine, sur la vie politique russe peut être remise en cause ? Qui sont les autres partis composants la Douma ?

Les enjeux de ces élections sont limités, car la Douma n’a pas vraiment de pouvoirs. Le Parlement – Douma et Conseil de la Fédération – s’apparente plus à une courroie de transmission voire à une chambre d’enregistrement. Ces élections seront cependant l’occasion d’un renouvellement du personnel politique russe : de nombreux élus ne se représentent pas et le pouvoir cherche, tout comme dans l’appareil d’Etat, à faire émerger de nouvelles personnalités issues de la société civile, en tout cas de ses composantes jugées loyales.
Russie unie aura sans doute la majorité dans la prochaine mandature même si ses résultats seront sans doute moins bons qu’en 2011. Il faut savoir que les législatives sont organisées selon un mode de scrutin mixte : la moitié des députés est élue à la proportionnelle, les listes recueillant 5% au niveau national obtenant des sièges ; l’autre moitié est élue en circonscriptions au scrutin uninominal à un tour. Russie unie aura sans doute la majorité absolue, les autres partis se partageront les restes. Parmi eux, le Parti communiste, crédité de 17% dans les sondages, le Parti libéral-démocrate de Vladimir Jirinovski et Russie juste. Ces trois formations se disent d’opposition mais sont en réalité très dociles. Certes, il leur arrive de hausser la voix contre le gouvernement Medvedev – notamment sur les questions sociales – mais ils ne contestent en aucun cas le leadership de Vladimir Poutine. En politique étrangère, ces partis s’inscrivent dans le « consensus post-Crimée ». En d’autres termes, ils soutiennent la politique étrangère du Kremlin.
Quant à la vraie opposition, celle dite « hors système », elle est faible, divisée et sous pression. Ses chances de faire élire des candidats sont très limitées, peut-être un ou deux sièges à Moscou et Saint-Pétersbourg.

Depuis l’annexion de la Crimée, la Russie est très incisive sur la scène internationale. Quelle est la stratégie du Kremlin en termes de politique étrangère ? Est-ce aussi un enjeu de ces élections ?

La politique extérieure de la Russie ne représente pas un enjeu lors des élections du 18 septembre dans la mesure où la Douma n’a aucune prérogative en la matière. Mais ces questions sont tout de même importantes, car elles font partie du débat politique et le pouvoir les utilise pour mettre en avant ses succès.
En termes de stratégie, la Russie cherche avant tout, me semble-t-il, à obtenir de la considération de la part des Occidentaux. Elle veut être traitée d’égale à égale et voir reconnus ce qu’elle considère comme ses intérêts légitimes. Elle est en passe d’obtenir ce statut d’acteur incontournable dans la crise syrienne. Mais pas au-delà, que ce soit en ex-URSS ou en Europe. Pour l’instant en tout cas.
L’annexion de la Crimée, en 2014, a clos une parenthèse historique de 30 ans ouverte avec la perestroïka. Au-delà des brouilles et des différends, on estimait généralement à Moscou et dans les capitales occidentales que les deux Europe avaient vocation à converger (dans les faits, cela signifiait que la Russie allait, tôt ou tard, adopter les standards ouest-européens). C’est cette perspective qui a disparu depuis deux ans. L’objectif de la Russie n’est plus de s’intégrer dans un grand ensemble occidental, mais de s’affirmer comme une grande puissance qui propose un autre modèle, conservateur, axé autour de valeurs telles que la souveraineté ou l’équilibre des forces. Cela constitue un tournant majeur et la situation n’a pas, selon moi, vocation à changer dans les années à venir.

[Chronique US] L’âge du capitaine

IRIS - Tue, 13/09/2016 - 09:20

Le 8 novembre approche à grand pas, et avec lui l’épilogue d’une campagne électorale américaine d’une rare violence, et dont chaque jour révèle de nouvelles attaques, parfois très éloignées du champ politique. Dernier épisode en date, les rumeurs insistantes sur la santé de la candidate démocrate, Donald Trump allant même jusqu’à demander des bulletins médicaux hebdomadaires de sa rivale. Avec le malaise de Madame Clinton à New York lors des commémorations du 11 septembre et les révélations sur une pneumonie diagnostiquée quelques jours plus tôt, ces rumeurs vont devenir de plus en plus insistantes, le camp républicain cherchant à semer le doute chez les électeurs indécis sur la capacité de la candidate démocrate à assumer la fonction jusqu’à son terme. Et même sans tenir compte de ces parasitages, les Américains ne manqueront pas de s’interroger sur l’état de santé de leur ancienne First Lady, partant du principe qu’une pneumonie annoncée peut très bien cacher des problèmes plus sérieux. En clair, il s’agit d’un moment clef de cette campagne 2016, plus que jamais indécise.

L’état de santé d’Hillary Clinton soulève plus largement la question de l’âge de la candidate, et par la même occasion de son adversaire, tout en rappelant à quel point cette campagne déjà longue de plusieurs mois est particulièrement éprouvante. Mais la fonction présidentielle l’est tout autant, comme en témoignent les différents présidents américains successifs. La récupération prévisible des images du malaise de Madame Clinton, certes choquante, n’en est pas moins inscrite dans le prolongement d’un combat désormais physique, comme si la candidate démocrate venait malgré elle de donner partiellement raison à ses adversaires et, dans une certaine mesure, de perdre ce combat.

Ce n’est pas non plus la première fois, dans l’histoire américaine récente, que l’âge du capitaine est évoqué. John McCain, qui avait 72 ans à l’époque, en avait fait les frais en 2008, notamment après avoir choisi Sarah Palin comme colistière. Le vice-président des Etats-Unis prête en effet serment et accède directement à la fonction suprême en cas de décès ou de démission du chef de l’Exécutif. Depuis 1945, Harry Truman, Lyndon Johnson et Gerald Ford sont ainsi devenus présidents sans être élus. La perspective de voir Sarah Palin devenir la première présidente des Etats-Unis en raison de l’âge avancé du candidat républicain fut ainsi agitée comme un chiffon rouge par les adversaires de John McCain. De même, l’élection de novembre 1992, opposant le président sortant George H. Bush au candidat démocrate Bill Clinton fut un choc générationnel, 22 ans séparant les deux hommes.Et la réalité est là : les deux candidats sont, en comparaison avec leurs prédécesseurs, âgés. Barack Obama (47 ans quand il prêta serment), George W. Bush (54 ans) et Bill Clinton (46 ans) étaient de jeunes présidents. Il faut ainsi remonter aux présidences de George H. Bush et de Ronald Reagan pour trouver des dirigeants américains plus âgés. Des deux candidats (principaux, Gary Johnson et Jill Stein étant plus jeunes de quelques années, mais tous deux sexagénaires), Donald Trump est le plus âgé. Le milliardaire newyorkais a fêté ses 70 ans le 14 juin 2016. Hillary Clinton, qui aura 69 ans le 26 octobre, est sa cadette d’un an, soit un écart très réduit. Dans tous les cas, le prochain locataire de la Maison-Blanche sera, aux côtés de Ronald Reagan, l’un des deux présidents les plus âgés de l’histoire des Etats-Unis. Trump sera, s’il est élu en novembre prochain, le chef de l’Exécutif le plus âgé dans l’histoire de ce pays, et Clinton sera, en cas de victoire, en deuxième position derrière Reagan. Et dans l’hypothèse de deux mandats, le premier aura 78 ans, et la seconde 77 ans, à la fin de leur présidence. Or, Ronald Reagan est le seul président de l’histoire des Etats-Unis à avoir occupé la Maison-Blanche au-delà de 75 ans. Le tableau ci-après nous rappelle la situation des quatre présidents américains les plus âgés lors de leur investiture.

Les présidents américains les plus âgés le jour de leur investiture

Ronald Reagan (1981-1989) > 69 ans et 349 jours

William Henry Harrison (1841) > 68 ans et 23 jours

James Buchanan (1857-1861) > 65 ans et 315 jours

George H. W. Bush (1989-1993) > 64 ans et 222 jours

Notons ici que William Henry Harrison, qui accéda à la Maison-Blanche le 4 février 1841, décéda d’une… pneumonie (autre époque, dirons-nous) le 4 mars 1841, soit exactement un mois plus tard, battant au passage le record de la présidence la plus courte de l’histoire des Etats-Unis. Et de ces présidents, seul Ronald Reagan a effectué deux mandats. Notons enfin que si Theodore Roosevelt devint en 1901, à 42 ans et 322 jours, le plus jeune président de l’histoire des Etats-Unis, Bill Clinton arrive en troisième position (derrière John F. Kennedy), avec 46 ans et 154 jours quand il entra à la Maison-Blanche. Notons enfin que le dernier candidat en course dans les primaires (côté démocrate), Bernie Sanders, vient de fêter ses 75 ans, ce qui aurait fait de lui, dans l’hypothèse d’une victoire et d’un second mandat, le premier président américain octogénaire. En clair, cette campagne a la particularité de compter deux candidats âgés, conséquence somme toute assez logique de l’augmentation de l’espérance de vie, mais malgré tout singulière, d’autant qu’à l’âge vient désormais se superposer les interrogations sur l’état de santé.

Les dernières semaines de campagne vont être focalisées autour de cette question médicale et liée à l’âge des candidats. Tant pis pour ceux qui espéraient un vrai débat, certes tardif, d’idées. Il faudra attendre au moins 2020. On se demande même si Trump et Clinton ne devraient pas envoyer des médecins les représenter aux débats télévisés qu’ils vont enchainer à partir de la fin septembre. Car l’un et l’autre sont concernés, et Trump lui-même a promis de transmettre des bulletins médicaux complets le concernant. Promesse de campagne ?

Dr Dimitri A. Sotiropoulos to start visiting professorship at Sciences Po

ELIAMEP - Tue, 13/09/2016 - 08:26
Dimitri A. Sotiropoulos has accepted a visiting professorship for one month (mid-September to mid-October 2016) at Sciences Po, in Paris. During his stay at the Sciences Po, he will continue his research on democracy in the Western Balkans. Ηe will give two seminars at the “Laboratoire interdiscplinaire d’ evaluation des politiques publiques” (LIEPP), where the quality of democracy is a major research topic. Τhe topics of his seminars will cover the Western Balkans and separately the on-going crisis in Greece.

You can find more information here.

Die Bedeutung der Religionsfreiheit für die Sicherheits- und die Integrationspolitik

Konrad Adenauer Stiftung - Tue, 13/09/2016 - 00:00
Die Publikation beschäftigt sich mit der Bedeutung von Religionsfreiheit unter dem besonderen Gesichtspunkt der Sicherheits- und Integrationspolitik. – ERSCHEINT NUR ONLINE!

Entwicklung gemeinsamer Strategien: Internationale Parlamentarierkonferenz zur Religionsfreiheit

Hanns-Seidel-Stiftung - Mon, 12/09/2016 - 13:19
Diskriminierung und Verfolgung religiöser Minderheiten ist zu Beginn des 21. Jahrhunderts ein globales und wachsendes Problem. Um dieser negativen Entwicklung entgegenzuwirken, hatte das „International Panel of Parliamentarians for Freedom of Religion or Belief“ 110 Abgeordnete aus knapp 60 Ländern nach Berlin geladen, um gemeinsame Strategien zu entwickeln, dieses umkämpfte Menschenrecht besser zu schützen.

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