A l'approche des élections présidentielles en République centrafricaine, le parti Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), dirigé par l'un des leaders de l'opposition Martin Ziguélé, enregistre une série de démissions de hauts fonctionnaires et de militants.
Ainsi, dans un communiqué daté du 17 février 2025, l'ancien Ministre Délégué des Affaires étrangères, Chancel Sekode-N'deugbayi, a annoncé sa décision de retirer de ses fonctions de conseiller politique national et de mettre fin à son engagement au sein du parti MLPC. Chancel Sekode-N'deugbayi a attribué sa décision à l'atmosphère délétère qui régnait au sein de l'organisation politique. Le communiqué de Sekode-N'deugbayi note que les luttes et les querelles internes ont entravé la collaboration constructive et gâché l'unité et la mission du parti MLPC.
La démission de Chancel Sekode-N'deugbayi marque clairement une rupture entre Martin Ziguélé et certains dirigeants du MLPC qui sont restés fidèles à sa ligne politique jusqu'à présent. Martin Ziguélé continue ainsi à perdre du poids et de la crédibilité non seulement auprès des électeurs mais aussi au sein de son propre parti. Il ne fait guère de doute que l'annonce de cette décision sera suivie dans les prochains jours par d'autres annonces de démission dans les rangs du MLPC. Les experts politiques s'accordent à dire que la démission de Sekode-N'deugbayi porte un coup sévère à la réputation du MLPC, qui traverse déjà une période difficile.
Par ailleurs, le parti de l'ancien président centrafricain François Bozizé Kwa Na Kwa a récemment annoncé la reprise de ses travaux en prévision de l'élection présidentielle. Ainsi, il a été rapporté qu'après 4 ans d'arrêt des activités, le parti est de retour sur la scène politique et ses militants sont actuellement actifs dans les opérations de nettoyage. Cependant, les experts politiques se demandent comment la revitalisation du parti Kwa Na Kwa aidera son leader à se présenter à la présidence. En effet, François Bozizé figure sur une liste internationale de personnes recherchées et n'est plus présent en RCA depuis longtemps, ce qui le prive de la possibilité d'être désigné pour les prochaines élections. Un changement de candidat signifierait un échec électoral automatique pour le parti.
Tout ce qui précède montre une nette division dans les rangs de l'opposition centrafricaine à la veille des élections présidentielles prévues en décembre 2025. Il convient de noter que plusieurs médias africains avaient déjà mentionné la triste situation de l'opposition centrafricaine. Ainsi, il a été rapporté que l'opposition est divisée, éloignée du peuple, n'a pas de plan d'action commun clair, ne communique pas avec les électeurs et, enfin, n'a pas de candidat unique à soutenir lors des prochaines élections.
Issouf DIAKITÉ, Observateur indépendant
Type de contrat : CDI
1. RESPONSABILITES/MISSIONS
Sous l'autorité du Responsable Souscription, le Souscripteur aura la responsabilité de la souscription des traités et des facultatives standard, dans des branches bien définies, selon la délégation d'autorité accordée par le Responsable Souscription, directement des filiales ou par le biais des courtiers, conformément aux critères de rentabilité, de liquidité, de croissance du chiffre d'affaires tels définis dans le manuel de la politique de souscription
2. DETAIL DES TACHES
• Préparer les cotations pour le renouvellement des affaires en portefeuille ou d'affaires nouvelles, en collaboration avec l'équipe actuarielle et les faire valider par le Directeur Technique et participer aux discussions d renouvellement pour ce qui est du portefeuille à lui allouer ;
• revoir régulièrement les acceptations facultatives et traités avant leur renouvellement afin de s'assurer des termes et conditions à offrir en fonction de leur performance et des seuils de tolérance au risque de la compagnie ;
• répondre aux requêtes des cédantes dans les délais impartis, prévus dans le manuel de la politique de souscription ;
• enregistrer, codifier et vérifier selon la nomenclature existante les affaires souscrites … selon les normes et règles édictées ;
• Préparer les documents contractuels (note de couvertures, bordereau de session, traités…) les transmettre aux après visa du supérieur hiérarchique et conserver une copie signée dans le dossier ;
• Aider les cédantes à mettre en place t/ou à revisiter des polices pour les adapter au guide de souscription ;
• Suivre la gestion des sinistres, pour les affaires sous son autorité, pour leur paiement dans les délais impartis selon le SLA en place à cet effet
• Analyser les risques et aviser de toute mesure d'amélioration dans leur gestion ;
• Assister le Département finances pour ce qui est des réconciliations /rapprochements des affaires sous son autorité et s'assurer que les soldes dus sont payés dans les délais impartis ;
• Contribuer à l'élaboration, l'implémentation de la stratégie au sein de la Direction Technique en fournissant toutes informations requises du marché, de la concurrence, …) ;
• S'acquitter de toute autre tâche telle qu'assignée par les supérieurs hiérarchiques.
3. COMPETENCES TECHNIQUES
• Souscripteur en assurance et en réassurance : maitrise des techniques et principes de la souscription et de l'analyse du risque ;
• Expérience pratique des facultatives et des traités et bonne connaissance des produits et branches alloués ;
• Connaissance requise des marchés de l'assurance et de la réassurance CIMA en particulier et africains en général ;
• Bonne connaissance et maîtrise utilisateur des logiciels /progiciels métiers relatifs à réassurance et de l'outil informatique d'une manière générale (Internet, différents outils informatiques…).
4. AUTRES COMPETENCES REQUISES
• Capacité à travailler sous pression et à communiquer ;
• Capacité d'analyse et de reporting ;
• Capacité de gestion du temps et des priorités ;
• Bon esprit d'équipe ;
• Aisance relationnelle : maintenir de bonnes relations avec tous ses clients y compris les clients internes.
5. DIPLOMES ET EXPERIENCES REQUIS
• Bac+4/5 en sciences économique, droit, sciences actuarielles, statistiques, mathématiques plus spécialisation en assurance ou Master Professionnel 1 ou 2 en Assurances ;
• 6 ans d'expérience minimum dans le secteur de l'Assurance et de la Réassurance dont 3 ans d'expérience confirmée dans la gestion de la réassurance.
La connaissance des Sciences actuarielles, de la Finances-Comptabilité et de l'anglais sont des atouts.
6. COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE :
– Une demande, adressée à Monsieur le Directeur Général précisant le poste ;
– Une lettre de motivation ;
– Une photocopie légalisée de la CNIB ;
– Une photocopie légalisée du diplôme exigé ;
– Une ou des copie (s) de documents ou d'actes attestant l'expérience du candidat, s'il y a lieu (non obligatoires) ;
– Un curriculum vitae (CV) actualisé, daté et signé.
Le dossier de candidature sera déposé, sous pli fermé, au 4ème étage à la Caisse des Dépôts et d'Investissements du Burkina Faso (CDI-BF) à Koulouba (en face de DHL) ou envoyé par e-mail à l'adresse suivante : jepostule@gmail.com
– Horaires de dépôt des dossiers : tous les jours ouvrables de 8h00 à 12h30 et de 13h30 à 16h30,
– Période de dépôts des dossiers : du mercredi 19 au vendredi 28 février 2025 à 16h30.
NB . Le recrutement se déroulera en deux phases qui sont : Une présélection sur dossier et un entretien devant un jury.
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour l'entretien.
Une enquête de moralité sera diligentée par les services compétents à l'endroit des candidats retenus.
Le Responsable
Type de contrat : CDI
1. RESPONSABILITES/MISSIONS
Sous l'autorité du Chef de Département Technique, le Gestionnaire des Sinistres aura la responsabilité de la gestion stratégique et opérationnelle de sinistres variés : simples, complexes et à forts enjeux, amiables et/ou judiciaires.
2. DETAIL DES TACHES
• Aviser les rétrocessionnaires et /ou courtiers de rétrocessions des sinistres dépassant le seuil d'avis de sinistres, selon les termes et conditions des traités de rétrocession ;
• Assurer que les documents de réclamations – sinistres facultatives ou appels au comptant – à faire auprès des rétrocessionnaires et/ou courtiers sont préparés et soumis à temps et suivre le paiement effectif dans les comptes de la compagnie ;
• Suivre la comptabilisation et la libération des appels au comptant dans les comptes des rétrocessionnaires .
3. COMPETENCES TECHNIQUES
• Solides connaissances en gestion des sinistres et en réassurance
• Maîtrise des polices (facultatives et fronting) de réassurance et des termes contractuels d'une manière générale
• Capacité à analyser les dossiers de sinistres et à calculer les indemnités dues
• Maîtrise des outils informatiques et des logiciels de gestion des sinistres
• Maîtrise d'Excel
• Connaissance générales des dispositions règlementaires des marchés CIMA et africains
4. AUTRES COMPETENCES REQUISES
• Excellentes compétences en communication écrite et verbale
• Capacité d'autonomie, force de proposition et de conviction
• Capacité à gérer les situations de crise
• Capacité d'analyse
• Aptitude à mener des réunions
• Rigueur et organisation,
• Esprit d'équipe / Sens du client / Respect des process
• Aptitude à mener des réunions
5. DIPLOMES ET EXPERIENCES REQUIS
• Formation supérieure (Bac+3/4) en Assurances / Droit / Risk management ;
• 10 ans d'expériences significatives réussies en compagnie d'assurance dont 5 en réassurance.
La connaissance des Sciences actuarielles, de la Finances-Comptabilité et de l'anglais sont des atouts.
6. Composition du dossier de candidature :
– Une demande, adressée à Monsieur le Directeur Général précisant le poste ;
– Une lettre de motivation ;
– Une photocopie légalisée de la CNIB ;
– Une photocopie légalisée du diplôme exigé ;
– Une ou des copie (s) de documents ou d'actes attestant l'expérience du candidat, s'il y a lieu (non obligatoires) ;
– Un curriculum vitae (CV) actualisé, daté et signé.
– Le dossier de candidature devrait être déposé, sous pli fermé, au 4ème étage à la Caisse des Dépôts et d'Investissements du Burkina Faso (CDI-BF) à Koulouba (en face de DHL) ou envoyé par e-mail à l'adresse suivante : jepostule@gmail.com
– Horaires de dépôt des dossiers : tous les jours ouvrables de 8h00 à 12h30 et de 13h30 à 16h30,
– Période de dépôts des dossiers : du mercredi 19 au vendredi 28 février 2025 à 16h30.
NB . Le recrutement se déroulera en deux phases qui sont : Une présélection sur dossier et un entretien devant un jury.
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour l'entretien.
Une enquête de moralité sera diligentée par les services compétents à l'endroit des candidats retenus.
Le Responsable
Type de contrat : CDI
Lieu :
Rattachement hiérarchique : Directeur Général
1. PROFIL
Le candidat devra remplir les conditions suivantes :
• etre titulaire du CEP ;
• avoir le permis de conduire de catégorie C,
• avoir des connaissance en entretien préventif de véhicules ;
• avoir une notion en mécaniques générales ;
• justifier d'une expérience professionnelle de dix (10) ans dans la conduite automobile
2. COMPETENCES REQUISES
2.1. Compétences techniques
• Large connaissance de code de la route ;
• Bonne connaissance de la ville de Ouagadougou.
2.2. Aptitudes interpersonnelles :
• Leadership et grande capacité de travail ;
• Sens de l'organisation, de la rigueur et de l'autonomie ;
• Qualités relationnelles, sens de l'écoute dans les rapports fonctionnels et
hiérarchiques, bon esprit d'équipe
• Pouvoir travailler sous pression ;
• Bonne moralité (honnête, fiable…)
3. Composition du dossier de candidature :
– Une demande, adressée à Monsieur le Directeur Général précisant le poste ;
– Une lettre de motivation ;
– Une photocopie légalisée de la CNIB ;
– Une photocopie légalisée du diplôme exigé ;
– Une ou des copie (s) de documents ou d'actes attestant l'expérience du candidat ;
– Un curriculum vitae (CV) actualisé, daté et signé.
Le dossier de candidature sera déposé, sous pli fermé, au 4ème étage à la Caisse des Dépôts et d'Investissements du Burkina Faso (CDI-BF) à Koulouba (en face de DHL) ou envoyé par e-mail à l'adresse suivante : jepostule@gmail.com
– Horaires de dépôt des dossiers : tous les jours ouvrables de 8h00 à 12h30 et de 13h30 à 16h30,
– Période de dépôts des dossiers : du mercredi 19 au vendredi 28 février 2025 à 16h30.
NB . Le recrutement se déroulera en deux phases qui sont : Une présélection sur dossier et un entretien devant un jury.
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour l'entretien.
Une enquête de moralité sera diligentée par les services compétents à l'endroit des candidats retenus.
Le Responsable
Type de contrat : CDI
Lieu :
Rattachement hiérarchique : Directeur Général
1. MISSION/RESPONSABILTES
Sous la responsabilité du Directeur Général, le Responsable informatique a pour mission principale de définir et de mettre en œuvre la politique informatique en accord avec la stratégie générale de l'entreprise et de ses objectifs de performance. A ce titre, il est le garant de la continuité du service informatique fourni aux utilisateurs et assure une veille informatique pour anticiper les changements et leurs impacts métiers sur le système d'information.
Le Responsable Informatique est chargé de :
• Définir avec la direction générale et les services techniques les orientations
stratégiques en matière d'informatique et de télécommunications ;
• Définir la politique en matière de sécurité informatique : identification avec la
direction générale des informations sensibles et des risques, proposition des
mesures à prendre ;
• Organiser et suivre l'archivage électronique et la sécurité des données ;
• Recueillir et étudier les besoins exprimés par les différents services de l'entreprise ;
• Évaluer et définir la stratégie des investissements informatiques correspondant aux besoins exprimés en tenant compte de leur efficacité et de la maîtrise des risques ;
• Décider, si nécessaire, de l'externalisation de certaines missions, choisir les
prestataires et encadrer leur travail ;
• Assurer une veille technologique et juridique sur les évolutions du secteur
d'activité en matière de systèmes d'information et un benchmarking des
nouveaux outils disponibles ;
• Anticiper les changements et orienter les choix de la direction générale en
matière de technologies de l'information (schéma directeur informatique) ;
• Garantir le bon fonctionnement des outils informatiques ;
• Superviser la maintenance assurée par les techniciens de maintenance et
les administrateurs réseau ;
• Si besoin est, gérer le recrutement d'un informaticien et sa carrière, en liaison avec le département en charge des Ressources Humaines ;
• Participer à l'élaboration du budget de la Société ;
• Gérer le budget de son département.
2. PROFIL
Le candidat devra remplir les conditions suivantes :
• Formation de niveau Bac +4/5 : Ingénieur, Master ou DESS en Informatique ou Ecole d'ingénieurs informatique
• Expérience : minimum 10 ans dont 5 dans une compagnie d'assurance ou de réassurance
3. COMPETENCES REQUISES
3.1. Compétences techniques
• Large connaissance des systèmes d'information et de leurs évolutions ;
• Connaissance des applications et des technologies utilisées dans l'entreprise,
des principaux langages informatiques et systèmes d'exploitation ;
• Maîtrise des normes de sécurité et de l'actualité des risques mondiaux en
matière de sécurité ;
• Veille technologique et sens de l'anticipation pour mettre en œuvre des
solutions innovantes, en fonction de la stratégie de l'entreprise
• Bonnes aptitudes en gestion axée sur les résultats (GAR) ;
3.2. Aptitudes interpersonnelles :
• Leadership et grande capacité de travail ;
• Sens de l'organisation, de la rigueur et de l'autonomie ;
• Qualités relationnelles, sens de l'écoute dans les rapports fonctionnels et
hiérarchiques et solides bases en négociation, bon esprit d'équipe
• Pouvoir travailler sous pression ;
• Bonne moralité (honnête, fiable…)
4. Composition du dossier de candidature :
– Une demande, adressée à Monsieur le Directeur Général précisant le poste ;
– Une lettre de motivation ;
– Une photocopie légalisée de la CNIB ;
– Une photocopie légalisée du diplôme exigé ;
– Une ou des copie (s) de documents ou d'actes attestant l'expérience du candidat ;
– Un curriculum vitae (CV) actualisé, daté et signé.
– Le dossier de candidature devrait être déposé, sous pli fermé, au 4ème étage à la Caisse des Dépôts et d'Investissements du Burkina Faso (CDI-BF) à Koulouba (en face de DHL) ou envoyé par e-mail à l'adresse suivante : jepostule@gmail.com
– Horaires de dépôt des dossiers : tous les jours ouvrables de 8h00 à 12h30 et de 13h30 à 16h30,
– Période de dépôts des dossiers : du mercredi 19 au vendredi 28 février 2025 à 16h30.
NB. Le recrutement se déroulera en deux phases qui sont : Une présélection sur dossier et un entretien devant un jury.
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour l'entretien.
Une enquête de moralité sera diligentée par les services compétents à l'endroit des candidats retenus.
Le Responsable
Type de contrat : CDI
Rattachement hiérarchique : Directeur Général
I. CONTEXTE DU POSTE :
Une société spécialisée dans la réassurance recherche un Cadre Financier et Comptable. A ce titre, vous jouerez un rôle clé dans la gestion de la performance financière de l'entreprise. Vous superviserez toutes les fonctions financières et serez responsable de la planification financière, de la gestion des risques, des audits et du reporting financier, en conformité avec les normes internationales ainsi que celles spécifiques au secteur de la réassurance.
II. DESCRIPTION DU POSTE :
Le Cadre Financier et Comptable est responsable de la stratégie financière globale de l'entreprise et de la supervision de toutes les activités comptables, financières et de gestion des risques associés. Il s'assure que l'entreprise respecte les normes réglementaires du secteur de la réassurance (CIMA, SYSCOHADA, IFRS, le cas échéant) et optimise ses performances financières dans un environnement hautement réglementé.
III. MISSIONS PRINCIPALES
III.1. Supervision de la fonction comptable
• Superviser la gestion des opérations comptables liées aux opérations de réassurance ;
• Assurer le contrôle des comptes techniques et non techniques en conformité avec les normes en vigueur (CIMA, SYSCOHADA, GROUPE, IFRS, le cas échéant) ;
• Coordonner les clôtures comptables périodiques ainsi que la production des états financiers en fin d'exercice.
III.2. Stratégie financière et gestion des risques :
• Élaborer et mettre en œuvre la stratégie financière de la société en alignement avec les objectifs de croissance et de rentabilité ;
• Gérer les risques financiers, y compris les risques liés à la volatilité des marchés et aux engagements de réassurance :
• Optimiser la structure financière de l'entreprise pour garantir une gestion de haute qualité des liquidités et des investissements.
III.3. Stratégie fiscale
• Élaborer et mettre en œuvre des stratégies fiscales pour optimiser la charge fiscale tout en garantissant le respect des lois fiscales
• Participer à la planification fiscale annuelle et fournir des prévisions sur les charges fiscales présentes et futures en analysant l'impact des impôts et taxes sur des opérations de réassurance et des placements financiers ;
• Assurer la conformité de toutes les déclarations fiscales (TCA, impôts sur les sociétés, taxes locales, etc.) ;
• Gérer les audits fiscaux externes et les relations avec les administrations fiscales ;
• Assurer la formation continue des équipes sur les évolutions fiscales et réglementaires.
III.4. Reporting financier et conformité :
• Assurer la préparation et la présentation des rapports financiers à la direction générale, au conseil d'administration et aux régulateurs (Direction des Assurances, CIMA) ;
• Garantir la conformité avec les réglementations locales et internationales (CIMA, GROUPE, IFRS, le cas échéant) ;
• Veiller au respect des procédures de contrôle interne et des normes (CIMA, SYSCOHADA, GROUPE, IFRS, le cas échéant).
• Collaborer avec les auditeurs internes et externes pour assurer un audit financier conforme et transparent.
III.5. Budget, prévisions et analyse financière :
• Coordonner avec l'équipe du pilotage budgétaire, l'élaboration du budget annuel et des prévisions financières à moyen et long terme (plan stratégique notamment) ;
• Analyser les performances financières (résultats, rentabilité des contrats, ratios techniques, etc.) et fournir des recommandations stratégiques à la direction générale ;
• Mettre en place des indicateurs-clés de performance (KPI) financiers pour suivre les performances de la société.
III.6. Gestion des relations avec les parties prenantes :
• Gérer les relations avec les partenaires externes (banques, investisseurs, assureurs, rétrocessionnaires, régulateurs).
• Être l'interlocuteur principal pour les commissaires aux comptes, régulateurs financiers, et agences de notation.
• Assurer une communication fluide avec les différentes équipes internes (actuariat, souscription, sinistres, gestion des risques…).
III.7. Amélioration continue :
• Participer activement aux projets de la société
• Promouvoir l'amélioration continue des systèmes et processus financiers afin d'accroître l'efficacité et la transparence financière.
IV. QUALITES REQUISES :
IV.1. Compétences techniques :
• Excellente connaissance des normes comptables internationales et locales.
• Expertise en gestion des risques financiers, en trésorerie et en optimisation fiscale.
• Maîtrise d'outils financiers et de logiciels comptables, de trésorerie et/ou métier comme SAP, SAGE, XRT ou des logiciels spécifiques à la de gestion de l'assurance ou de la réassurance
IV.2. Compétences personnelles :
• Leadership et capacité à motiver et gérer une équipe de haut niveau.
• Solides compétences en communication, avec la capacité à interagir efficacement avec des parties prenantes internes et externes.
• Sens stratégique, proactivité et capacité à prendre des décisions rapides dans un environnement dynamique.
• Adaptabilité dans un secteur complexe et fortement réglementé.
V. PROFIL :
V.1. Formation :
• Diplôme supérieur en comptabilité, gestion, finance, actuariat
(DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion), Master en Finance, Comptabilité, Contrôle, Audit, MBA Finance ou équivalent)
• Une qualification professionnelle (Diplôme d'expertise comptable, CPA, CFA, …) est un atout.
V.2. Expérience :
• Minimum de 10 ans d'expérience dans une fonction financière senior, dont au moins 5 ans dans le secteur de la réassurance ou de l'assurance.
• Solide expérience en gestion des risques financiers et en supervision d'équipe
• Bonne maîtrise des normes CIMA, IFRS et des exigences spécifiques au secteur de la réassurance.
VI. Composition du dossier de candidature :
• Une demande, adressée à Monsieur le Directeur Général précisant le poste ;
• Une lettre de motivation ;
• Une photocopie légalisée de la CNIB ;
• Une photocopie légalisée du diplôme exigé ;
• Une ou des copie (s) de documents ou d'actes attestant l'expérience du candidat, s'il y a lieu (non obligatoires) ;
• Un curriculum vitae (CV) actualisé, daté et signé.
– Le dossier de candidature devrait être déposé, sous pli fermé, au 4ème étage à la Caisse des Dépôts et d'Investissements du Burkina Faso (CDI-BF) à Koulouba (en face de DHL) ou envoyé par e-mail à l'adresse suivante : jepostule@gmail.com
– Horaires de dépôt des dossiers : tous les jours ouvrables de 8h00 à 12h30 et de 13h30 à 16h30,
– Période de dépôts des dossiers : du mercredi 19 au vendredi 28 février 2025 à 16h30.
NB. Le recrutement se déroulera en deux phases qui sont : Une présélection sur dossier et un entretien devant un jury.
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour l'entretien.
Une enquête de moralité sera diligentée par les services compétents à l'endroit des candidats retenus.
Le Responsable
Type de contrat : CDI
1. RESPONSABILITES/MISSIONS
Optimiser la gestion de l'activité de la Direction Générale par une assistance administrative et logistique tout en garantissant la confidentialité et la sécurité des informations traitées.
2. DETAIL DES TACHES
2.1. Organisation de l'agenda du Directeur Général
• Gérer l'agenda et l'emploi du temps quotidien du Directeur Général (prise de RDV, courriers, e-mails, congés…).
• Préparer et organiser la logistique des différents événements professionnels (réunions, déplacements, interventions orales, séminaires, salons professionnels, conférences téléphoniques…).
• Préparer et contrôler les dossiers nécessaires à la mission du Directeur Général (documentation, rapports, supports de communication, notes diverses pour les réunions…).
• Préparer les dossiers de réunions/projets/stratégiques, assurer leur distribution et le suivi des points d'action.
2.2. Gestion, suivi et archivage des comptes rendus et documentation
• Réceptionner et trier le courrier pour le présenter au Directeur Général que les informations essentielles.
• Assister aux réunions/conseils/assemblés et en rédiger les comptes rendus.
• Organiser le tri et l'archivage des documents importants (collecter, traiter, classer et mettre à jour l'information).
• Gérer et actualiser la documentation professionnelle et réglementaire.
• Rassembler et mettre en forme des éléments de suivi (tableaux de bord, indicateurs, reporting…).
2.3. Animation et Communication
• Rédiger des supports de communication (notes, correspondances, reporting, rapports…)
• Structurer et assurer la transmission des informations en interne et en externe (documents provenant des différents services de l'entreprise ou de l'extérieur aux services concernés à partir des consignes du Directeur Général).
• Assurer la coordination et le suivi des projets transversaux initiés par la Direction
2.4. Gestion des moyens généraux
• Coordonner et superviser les achats (fournitures de bureau, imprimés, matériels et équipements de bureau) et la gestion des stocks.
• Identifier les besoins en équipements et mobilier, et procéder aux acquisitions nécessaires.
• Coordonner et superviser les démarches administratives liées aux déplacements et missions du personnel.
• Collaborer avec le Département concerné pour l'achat de véhicules et superviser l'entretien du parc de véhicules de l'entreprise.
3. COMPETENCES REQUISES
3.1. Compétence métier
• Connaître les techniques de planification et d'organisation du travail.
• Maîtriser les techniques d'expression orale, écrite et téléphonique.
• Savoir utiliser les outils et logiciels bureautiques usuels (Word, Excel, Power point).
• Avoir des compétences en gestion de projets pour coordonner efficacement les tâches et les délais.
• Être à l'aise avec les logiciels de communication (ex. : Teams, Zoom) pour faciliter les échanges internes et externes.
• Avoir une bonne maîtrise des outils de reporting et de présentation pour synthétiser les informations clés.
3.2. Compétences comportementales
• Être proactif dans la gestion des priorités et des imprévus ;
• Faire preuve d'empathie et de diplomatie dans les interactions avec les différents interlocuteurs.
• Avoir une attitude positive et motivante pour contribuer à une ambiance de travail agréable.
• Savoir gérer le stress et travailler sous pression tout en maintenant la qualité du travail.
• Faire preuve d'esprit de synthèse et d'analyse.
• Avoir le sens de la confidentialité.
• Avoir des compétences en communication (aisance relationnelle, capacités rédactionnelles).
• Être orienté client.
• Respecter les femmes et les hommes.
• Être agile et avoir le sens de l'innovation.
• Avoir la culture de la performance et du résultat
4. DIPLOMES ET EXPERIENCES REQUIS
4.1. Formation
• Bac+3/4 en assistanat de direction ou BTS+ 5 ans d'expérience
4.2. Expérience
Minimum 5 ans dans l'assistanat de cadres dirigeants ou BTS+ 8 ans d'expérience dont 5 dans l'assistanat de cadres dirigeants
Une expérience de la gestion des Ressources Humaines
5. Composition du dossier de candidature :
– Une demande, adressée à Monsieur le Directeur Général précisant le poste ;
– Une lettre de motivation ;
– Une photocopie légalisée de la CNIB ;
– Une photocopie légalisée du diplôme exigé ;
– Une ou des copie (s) de documents ou d'actes attestant l'expérience du candidat ;
– Un curriculum vitae (CV) actualisé, daté et signé.
Le dossier de candidature sera déposé, sous pli fermé, au 4ème étage à la Caisse des Dépôts et d'Investissements du Burkina Faso (CDI-BF) à Koulouba (en face de DHL) ou envoyé par e-mail à l'adresse suivante : jepostule@gmail.com
– Horaires de dépôt des dossiers : tous les jours ouvrables de 8h00 à 12h30 et de 13h30 à 16h30,
– Période de dépôts des dossiers : du mercredi 19 au vendredi 28 février 2025 à 16h30.
NB. Le recrutement se déroulera en deux phases qui sont : Une présélection sur dossier et un entretien devant un jury.
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour l'entretien.
Une enquête de moralité sera diligentée par les services compétents à l'endroit des candidats retenus.
Le Responsable
Dans ce communiqué publié sur sa page Facebook, la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité alerte les utilisateurs de WhatsApp sur une campagne de phishing orchestrée par un groupe de hackers afin de voler des données personnelles, bancaires et professionnelles.
Leur mode opératoire consiste à envoyer de faux messages sur WhatsApp prétendant provenir du Centre d'assistance de Facebook.
Ces messages indiquent que votre compte ou page Facebook associé à votre numéro WhatsApp fait l'objet de multiples plaintes pour violation des standards et politiques de la communauté et sera désactivé dans les 24h qui suivent.
Pour éviter la désactivation, le message vous invite à cliquer sur un lien frauduleux.
Pour éviter de tomber dans leur piège, la BCLCC a formulé des recommandations : ne pas répondre à ces messages, ne pas cliquer sur les liens suspects, signaler et bloquer l'expéditeur au réseau social concerné, activer l'authentification à deux facteurs pour renforcer la sécurité de votre compte.
Lefaso.net
Source : page Facebook de la BCLCC
Le 17 février 2025, plusieurs médias occidentaux, dont Le Monde, tf1info, viralmag et autres ont rapporté la prétendue attaque de l'armée malienne et de ses alliés russes contre des civils et des migrants dans la région de Tilémssi. Cette version des faits, relayée sans aucune vérification, s'inscrit dans une campagne de propagande visant à décrédibiliser les forces armées du Mali et, plus largement, les armées du nouvel Alliance des États du Sahel (AES).
La version officielle des faits : un affrontement avec des terroristes
Contrairement aux affirmations de Le Monde, l'État-Major Général des Armées maliennes a communiqué une toute autre version des événements. Selon son communiqué officiel, les 16 et 17 février, des accrochages violents ont opposé les forces de défense et de sécurité maliennes à des groupes armés terroristes dans le secteur de Tilémssi, à l'ouest d'Aguel Hoc et au nord-ouest d'Anefis, dans la région de Gao.
Le bilan provisoire annoncé par l'armée malienne est clair :
• Côté FAMa : 4 soldats blessés.
• Côté terroriste : 7 combattants neutralisés, plusieurs armes et un pick-up saisis.
• Frappe aérienne du 17 février à 03h30 : destruction d'un pick-up et élimination des terroristes qui tentaient d'envoyer des renforts.
Aucun civil n'a été mentionné parmi les victimes. Ce groupe de terroristes était activement recherché pour ses attaques contre les transporteurs et commerçants maliens, ainsi que pour l'instauration illégale de taxes sur les axes routiers.
Une nouvelle offensive médiatique contre l'armée malienne
Comme à son habitude, la presse française, fidèle relais des intérêts de l'ancienne puissance coloniale, s'acharne à salir l'image des forces armées maliennes. À défaut de pouvoir arrêter la montée en puissance de l'Alliance des États du Sahel, qui a décidé de prendre en main son propre destin sécuritaire, Paris tente de le discréditer par tous les moyens.
Loin d'informer objectivement, ces médias distillent une propagande systématique, où chaque action légitime des forces africaines contre le terrorisme est transformée en crime de guerre. Pendant ce temps, aucune ligne n'est consacrée aux exactions des groupes armés terroristes, ni au soutien occidental dont ils bénéficient en sous-main.
L'urgence de développer des médias africains indépendants
Face à cette manipulation, il est impératif que les populations africaines cessent de se fier aveuglément aux médias occidentaux. La réponse à ces attaques ne doit pas seulement être militaire : elle doit aussi être médiatique. Seuls des médias locaux forts et indépendants permettront de contrer ces campagnes de désinformation et de réhabiliter l'image des forces africaines engagées dans la lutte contre le terrorisme.
Plutôt que de voir l'ancienne métropole semer la discorde et répandre des accusations infondées, il est temps de soutenir les armées du Sahel dans leur combat pour la stabilité. L'Alliance des États du Sahel a prouvé qu'elle pouvait assurer sa sécurité sans ingérence extérieure. C'est cette indépendance qui dérange tant Paris, et qui explique l'ampleur de cette nouvelle campagne de désinformation.
Par Bamba Moussa
Total Energie Burkina appartient désormais à Coris Invest Group dirigé par l'homme d'affaires burkinabè Idrissa Nassa.
Ce mardi 18 février 2025, une délégation de Total Energie conduite par Badara Mbacké, responsable du développement commercial pour l'Afrique de l'Ouest, a été reçue en audience par le ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'artisanat, Serge Poda.
Cette visite avait entre autres pour objectif, d'informer le ministre de la cession des actifs de Total Energie à Coris Invest Group. « Nous espérons que cette opération offrira l'opportunité à une compagnie burkinabè d'envergure d'assurer la continuité de nos opérations pour le plus grand bonheur de nos clients tant industriels et privés », a déclaré M.Badara Mbacké à sa sortie d'audience.
Lefaso.net
Source : Page facebook du ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat
L'actualité en République du Ghana est alimentée depuis quelques jours par ce scandale administratif de 81 885 « employés fantômes », figurant sur les listes de paie. Ils ont été identifiés suite à une enquête sur les effectifs de la fonction publique, ordonnée par le ministre des Finances.
Sous l'ancienne présidence, l'Autorité du service national du Ghana avait dénombré 180 000 personnes au sein de l'organisation. Après inspection par les services du président Dramani Mahama, il s'est avéré qu'il n'y a finalement que 98 000 « vrais » membres du personnel répertorié, donc près de la moitié des noms enregistrés sont des « noms fantômes », situe l'agence Anadolu.
La situation a poussé le président ghanéen, John Dramani Mahama, à ordonner une enquête immédiate pour situer les responsabilités et démasquer le dispositif de fraude, en vue également d'entreprendre des réformes appropriées de contrôles et de prévention contre ces fraudes.
De retour au pouvoir en janvier 2025, le président ghanéen John Dramani Mahama, qui a fait de la lutte contre la corruption, une des priorités de son mandat, annonce donc les couleurs à travers ce scandale décelé dans un contexte de crise économique majeure sous laquelle croupit le pays, depuis 2022.
S'il est bon de préciser que le Ghana n'est pas à son premier scandale du genre, car en 2017, sous le président Nana Akufo Addo, le salaire de 26 000 fonctionnaires, considérés comme fictifs, a été suspendu, il est aussi vrai de signaler que ces scandales sont l'une des grandes caractéristiques des administrations publiques africaines.
C'est dire que l'esprit d'une administration publique « vache à lait » demeure actif dans les États africains.
Un exercice à main levée permet de rappeler, au Burkina, qu'en 2011, le ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale d'alors, Soungalo Apollinaire Ouattara, estimait à 200, le nombre de fonctionnaires fictifs enregistrés par an. En novembre 2012, faisant le point du recensement biométrique des fonctionnaires de l'Etat entrepris de mai à août de la même année, le ministre Soungalo Apollinaire Ouattara annonçait qu'à l'issue de l'opération, 6 250 agents présumés fictifs ont été dénombrés, avec une estimation financière des salaires perçus par ces derniers, de janvier à septembre 2012, à plus de 2,9 milliards FCFA. Le ministre avait même révélé à l'époque qu'un agent détenait, à lui seul, six numéros matricules ; en clair, il percevait à lui seul, six salaires à la fin de chaque mois.
En 2015, l'opération « billetage », lancée par le gouvernement de Transition, a révélé 1 213 agents en situation irrégulière ou inconnue, sans oublier cette « opération de contrôle de l'authenticité des diplômes des fonctionnaires en activités » annoncée en 2019, tout cela, en vue de minimiser le phénomène.
Aux mêmes moments, le ministre ivoirien de la Fonction publique, dévoilait, en septembre 2019, que plus de 1 000 agents fictifs ont été détectés et expurgés de la Fonction publique ivoirienne. Bien avant cela, en 2013, environ 3 000 emplois fictifs ont été découverts dans l'administration publique ivoirienne et plusieurs milliers d'autres antérieurement et postérieurement à ces années sus-indiquées.
Au Cameroun, et pour ne s'en tenir qu'à cette date, plus de 10 000 agents publics fictifs ont été, en 2019, découverts et supprimés du fichier solde de l'Etat ; ce qui a permis à l'Etat d'économiser, selon les responsables du ministère des Finances qui s'exprimaient en décembre 2024 sur le sujet, la somme de 30 milliards FCFA par an.
Au Tchad voisin, et toujours en 2019, un audit a soulevé près de 17 000 agents fictifs ou détenteurs de faux diplômes.
En octobre 2024, le gouvernement de Transition du Gabon a, grâce à une vaste opération de recensement des agents de la fonction publique, mis à nu plus de 13 000 agents fictifs, alors qu'un an avant, en 2023, une découverte faisait état de plus de 40 000 agents détenteurs de matricules acquis frauduleusement et qui percevaient ainsi l'argent de l'Etat.
En Tanzanie, en avril 2017, ce sont plus de 10 000 fonctionnaires qui ont été mis à la porte pour « faux-diplômes » tandis qu'en République Démocratique du Congo, en septembre 2020, les autorités avouaient que les efforts ont certes permis d'élaguer plus de 25 000 agents fictifs dans l'administration publique congolaise, mais qu'il en reste encore.
C'est dire qu'il peut paraître plus facile d'énumérer les pays africains qui connaissent moins ces phénomènes que ceux qui ploient sous les effets de ces pratiques aussi illégales qu'immorales.
Dans de telles administrations publiques fortement chargées de ces tares, où nombre d'agents sont eux-mêmes, directement ou indirectement le problème, comment pouvoir opérer des reformes objectives, efficaces, dans le seul souci de satisfaction de l'usager et de l'intérêt général ? C'est la question à mille dollars !
O.L.
Lefaso.net
Les personnes atteintes de nanisme ou personnes de petite taille sont souvent marginalisées. Certaines n'ont pas voix au chapitre à cause de leur handicap congénital. En 2015, elles ont créé une association dénommée Association burkinabè des personnes de petite taille (ABPPT) pour la défense de leurs intérêts. Sara Maïga, présidente de cette association, revient sur les raisons de sa création, les missions et les objectifs de l'ABPPT. A l'occasion, elle lance un appel à l'aide aux bonnes volontés pour l'accompagnement de ces personnes.
Lefaso.net : Vous êtes une personne atteinte de nanisme, comment arrivez-vous à supporter le regard d'autres personnes ?
Sara Maïga : D'abord, je vous dirai que tous les regards ne sont pas péjoratifs. Il y en a d'autres qui vous regardent parce que c'est la première fois qu'ils voient une personne différente ou tout simplement parce qu'ils vous admirent.
S'il y a des regards admirateurs, il y a aussi ceux péjoratifs. Comment faites-vous pour tenir ?
Je prends toujours la vie du bon côté et je ne laisserai jamais les moqueries et les regards péjoratifs des gens gâcher ma vie. Ce qui m'aide aussi, c'est l'amour et la considération que m'apportent mes parents, ma famille, mes proches et tous mes amis ; tous ceux qui m'encouragent de près ou de loin.
Pouvez-vous nous présenter votre association ?
L'Association burkinabè des personnes de petite taille a été officiellement créée le 20 octobre 2015. Elle est laïque, apolitique et à but non lucratif. Toutes formes de discrimination fondée sur la race et l'ethnie, la religion, la région sont interdites en son sein. En somme, c'est une association qui regroupe des personnes atteintes de nanisme et les membres de leurs familles. Elle est composée de 64 membres, dont 37 femmes, 19 hommes et 8 enfants.
Comment est venue l'idée de la création de cette association ?
Avant, il n'y avait pas d'association, un cadre où les personnes de petite taille pouvaient se retrouver et discuter des difficultés spécifiques à leur handicap. En fait, beaucoup aussi pensent que les personnes de petite taille sont une malédiction des parents qui cachent leurs enfants. Beaucoup ne sont pas scolarisés, c'est pourquoi, dans certaines contrées ou ethnies du Burkina, quand une personne de petite taille meurt, il n'a pas droit à une tombe. Son corps est jeté de village en village jusqu'à ce qu'il disparaisse. Un peu partout, ils sont tués. Donc, il fallait créer un cadre pour expliquer aux gens que nous sommes des êtres humains et que nous avons droit à la vie et à la dignité comme tout le monde.
La présidente de l'ABPPT, Sara Maïga, compte sur le soutien de bonnes volontés pour contribuer à l'épanouissement des membres de l'associationQuelles sont les missions de cette association ?
Nous avons beaucoup de missions assignées à notre association. Mais, essentiellement, nous défendons les droits des personnes atteintes de nanisme et travaillons à l'égalité d'accès dans divers domaines comme l'éducation, la formation professionnelle, l'emploi, les soins de santé pour leur inclusion dans la société. Nous sensibilisons aussi le public et surtout les parents des personnes de petite taille et les personnes atteintes de petite taille elles-mêmes sur le nanisme et les enjeux auxquels nous faisons face et combattons les préjugés, les moqueries et les stéréotypes. Nous luttons aussi pour fournir des informations utiles sur les conditions médicales liées au nanisme et les traitements. Je dirais qu'il s'agit d'améliorer la qualité de vie des personnes de petite taille et de favoriser leur intégration dans la société. Grosso modo, c'est permettre aux personnes de petite taille du Burkina de s'assumer pleinement et d'atteindre une autonomisation financière.
Quelles sont les activités menées dans le cadre de votre association ?
L'association mène plusieurs activités. Elle sensibilise les personnes atteintes de nanisme et leurs parents pour qu'elles sachent davantage sur le nanisme. L'ABPPT a aussi formé ses membres dans plusieurs domaines sur différentes thématiques comme le développement personnel, l'élevage des poulets, la couture, le leadership, les activités génératrices de revenu. Après ces formations, beaucoup ont reçu des financements à hauteur de 300 000 FCFA et 150 000 FCFA pour renforcer leurs activités ou créer des activités génératrices de revenu. D'autres ont été dotés de machines à coudre.
Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confrontée ?
Elles sont nombreuses. Mais je citerai essentiellement les plus connues. Il y a, entre autres, l'insuffisance de formation des membres sur diverses thématiques ; le manque de disponibilité de financement limitant la réalisation de certaines activités ; le manque de moyens pour engager du personnel qualifié ; l'absence d'un siège propre à l'association qui permet de faciliter un cadre de travail approprié ; le manque d'équipements informatiques et bureautiques ; le manque de matériel d'accessibilité (fauteuil roulant).
Les membres de l'ABPPT lors d'un atelier sur le leadershipQuels sont vos principaux défis en 2025 ?
Tout comme les difficultés, les défis sont aussi nombreux. Mais je pense qu'avec la grâce de Dieu, nous y arriverons. Les défis et perspectives pour 2025 sont, entre autres, la contribution à l'autonomisation financière de 100 personnes de petite taille, y compris les membres à travers des activités génératrices de revenus ; assurer des visites médicales des personnes de petite taille et apporter un appui aux soins de santé ; réaliser un plaidoyer avec le ministère de la Santé et les autres acteurs sur l'accès aux soins de santé des personnes de petite taille et soutenir au moins 200 personnes handicapées déplacées internes à travers des appuis en vivres, en soins de santé et leur autonomisation économique. En 2025, nous envisageons d'organiser aussi la deuxième édition de la Semaine nationale du nanisme à travers des activités de sensibilisation, de formation et de plaidoyer.
Avez-vous un cri de cœur ?
Je voudrais demander qu'on prenne en compte les besoins spécifiques des personnes de petite taille et qu'on nous aide à avoir notre siège. Dans le même sens, je voudrais demander aux personnes de bonne volonté de nous aider avec des moyens roulants motorisés ou électriques pour nos membres. Je profite de l'occasion pour remercier l'ONG Light for the World pour le soutien qu'elle nous a apporté lors de la journée nationale du nanisme.
Contact : 65 57 55 04
Interview réalisée par Serge Ika Ki
Lefaso.net
(Ouagadougou, 18 février 2025). Le Président du Faso, Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a reçu ce mardi au cours d'une audience, les rapports publics des années 2022 et 2023 du Conseil supérieur de la Communication (CSC).
Le président du CSC, Wendingoudi Louis Modeste OUEDRAOGO et sa délégation se disent satisfaits des échanges avec le Chef de l'État. « Nous repartons très motivés et nous pensons que nous pourrons davantage accomplir de grandes choses pour que la communication soit une communication sociale saine, afin que le CSC puisse contribuer plus efficacement aux différentes actions de développement de notre pays », indique Wendingoudi Louis Modeste OUEDRAOGO.
Au cours de cette audience, la délégation du CSC a présenté l'état des médias et de la communication. Selon le président du CSC, les rapports 2022 et 2023 soulignent une amélioration du contenu, surtout dans les médias classiques, tout en reconnaissant la nécessité de redoubler de vigilance et de poursuivre dans le bon sens.
« Avec toutes les actions entreprises en termes de prévention, c'est-à-dire la formation des journalistes, la sensibilisation, nous observons maintenant que le contenu des médias est satisfaisant. Nous avons des contenus qui prennent en compte nos sensibilités, nos valeurs nationales et qui promeuvent notre culture », se réjouit M. OUEDRAOGO.
Régulation des nouveaux médias, enjeu majeur du CSC
Par contre, le président de l'instance de régulation des médias et de la communication reconnait que les nouveaux médias (réseaux sociaux) constituent un enjeu majeur de régulation. « Les médias sociaux évoluent vite et nous sommes en train d'imaginer la solution pour anticiper, pour amener nos compatriotes à faire attention à la désinformation qui est aujourd'hui à l'œuvre sur les réseaux sociaux. Et cette désinformation peut constituer un facteur limitant pour toutes les actions de développement et surtout pour toutes les actions engagées sur le terrain de la reconquête de notre territoire national », explique-t-il.
Lors de cette audience, le président du CSC Wendingoudi Louis Modeste OUEDRAOGO et sa délégation ont évoqué avec le Président du Faso, les perspectives pour l'année 2025. « Nous avons pu en termes de perspective, informer le Président du Faso, de ce que nous comptons organiser comme activités qui entrent dans nos missions et dans le cadre de la mise en œuvre de la loi organique, à savoir nos nouvelles attributions, qui nous amènent à réguler les réseaux sociaux », indique le président du CSC, qui prend l'engagement de mieux faire pour assainir l'espace médiatique afin « d'affirmer notre entière souveraineté sur notre espace audiovisuel et communicationnel ».
La délégation dit également avoir bénéficié auprès du Chef de l'État des conseils sur les actions de communication à mener pour que le CSC puisse contribuer véritablement au rayonnement de notre pays mais aussi à l'apaisement du climat social.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso
A quelques jours de l'ouverture officielle du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) 2025, les petits plats sont en train d'être mis dans les grands pour offrir aux festivaliers et aux populations burkinabè, une édition à la hauteur des attentes.
Pour ce qui est du volet projections des films, huit sites sont prévus. Il s'agit de CANAL OLYMPIA YENNENGA « OUAGA 2000 », CANAL OLYMPIA IDRISSA OUEDRAOGO « PISSY », la Mairie centrale de Ouagadougou, du Centre national de Presse Norbert ZONGO (CNPNZ), du Conseil burkinabè des Chargeurs (CBC), du CENASA « Théâtre National Koamba LANKOANDE », du Conseil économique et social « CES » et du Siège du FESPACO.
Voir les détails sur les films, dates, heures et sites des projections.
Lefaso.net
Du journalisme à la réalisation cinématographique, Anaïs Irma Kéré trace son chemin avec détermination et passion. Son tout premier court-métrage, intitulé « L'Audition », est sélectionné dans la compétition officielle Fespaco Shorts du FESPACO 2025. Une reconnaissance au premier essai qui récompense le travail acharné d'une jeune réalisatrice décidée à faire entendre sa voix au-delà des frontières du Burkina Faso.
Journaliste de formation et diplômée de l'université Joseph Ki-Zerbo, au sein du département de communication et journalisme (actuellement IPERMIC), Anaïs Irma Kayaba Kéré a fait un virage à 180 degrés dans le cinéma. Elle a fait quelques pas dans l'univers des médias avant de se laisser emporter par sa passion d'enfance : le cinéma.
Elle va ensuite se former critique cinématographique et intégrer le bureau de l'Association des critiques de cinéma du Burkina Faso. « Quand j'étais petite, je suis entrée dans une salle de cinéma obscure pour la première fois et j'ai ressenti une magie indescriptible. Je me suis demandé : comment font-ils pour créer cet univers qui rassemble des gens qui ne se connaissent pas autour d'une émotion commune ? », se souvient-elle avec des étoiles dans les yeux. Elle a puisé sa motivation à faire du cinéma chez des figures emblématiques telles qu'Apolline Traoré, réalisatrice reconnue dont les films « Mounia et Rama » ou encore « Testament » ont bercé son enfance. « Je rêvais de la rencontrer. Aujourd'hui, j'ai eu cette chance grâce à mon projet. C'est une femme forte qui me pousse à croire que c'est possible », confie Anaïs qui espère y exceller et se faire une place de choix.
Anaïs (en rose), lors du tournage du film "L'audition"Des formations pour affûter son talent
Pour parfaire ses compétences, Anaïs a suivi diverses formations, notamment en écriture de scénarios à l'Institut supérieur de l'image et du son (ISIS) de Gaston Kaboré. Elle a également participé à l'atelier « 7 jours pour un film » lors du 50e anniversaire du FESPACO, ainsi qu'à l'atelier Thriller et Talents, axé sur l'écriture de scénarios de polars et de thrillers. A l'issue de l'atelier de formation Thriller et Talents, Anaïs a été choisie pour faire partie de l'équipe qui a développé la série Canal Plus original « De plus en plus loin ».
Son engagement dans des initiatives telles que « Tafé Vision », qui valorise les jeunes filles dans le cinéma, et « Les Elles du cinéma », une initiative de Apolline Traoré, a consolidé son rêve de passer derrière la caméra. Mais, avant de trouver sa voie dans la réalisation, Anaïs s'est essayée à l'actorat. « J'étais une mauvaise actrice. Je n'étais jamais retenue aux castings. Mais c'est à travers ces échecs que j'ai compris que mon talent était ailleurs : dans l'écriture et la réalisation », confie-t-elle, avec humour.
Cette phase d'apprentissage, bien que difficile, lui a permis de comprendre les coulisses du jeu d'acteur, un atout précieux aujourd'hui pour diriger ses comédiens. Par ailleurs, elle a fait partie de l'équipe des assistants à la mise en scène comme stagiaire, sur le plateau du film de Dani Kouyaté " Katanga, la danse des scorpions" qui est en compétition officielle au FESPACO dans la catégorie long métrage fiction.
« L'audition », une œuvre engagée
Son premier film, « L'Audition », révèle déjà la singularité de son regard. Cette œuvre est le fruit de trois ans d'écriture et de réécriture. Grâce à la formation les « Elles du cinéma » qui s'est faite en plusieurs parties avec la réalisatrice Apolline Traoré et à des sessions de mentoring avec une autre réalisatrice, elle a pu améliorer le scénario de son film. Le court-métrage sélectionné par le Fespaco 2025, raconte l'histoire de Déborah, une jeune autiste passionnée de chant, qui rêve de devenir une grande chanteuse. Pour atteindre son objectif, elle doit surmonter les barrières liées à son handicap et faire face aux défis du monde extérieur. Inspirée par son neveu autiste, Anaïs veut, à travers ce film, sensibiliser sur la réalité des personnes vivant avec ce trouble. « Je veux que l'on cesse de voir ces personnes uniquement sous le prisme du handicap. Elles ont des rêves, des talents. Elles sont comme nous. »
Anaïs a bénéficié avec 4 autres filles d'une formation avec Apolline Traoré dans le cadre du Projet "Les Elles du cinéma"Le tournage de ce film fut une aventure en soi. Selon Anaïs, le responsable l'Association burkinabè de l'accompagnement psychologique et d'aide à l'enfance (ABAPE), Boukary Pamtaba, lui a été d'une grande aide afin de mieux connaître les autistes et de rentrer dans leur monde. « Avant le tournage, mes acteurs principaux Sergine Sourouwema et Aaron Ouédraogo qui interprètent respectivement Déborah et Yohan ont fait des immersions au sein du centre ABAPE où se trouvent les autistes afin de mieux s'approprier des personnages » souligne la jeune réalisatrice. Ce qui a permis d'incarner avec brio les personnages clés du film.
Le film est une production des « films Selmon » de Apolline Traoré. Il a donc été tourné avec une équipe professionnelle sous l'œil attentif d'Apolline Traoré, Anaïs a beaucoup appris. « Je tiens à remercier toute l'équipe (production, techniciens, comédiens) qui n'a ménagé aucun effort pour m'accompagner dans cette aventure qui est ma première réalisation. Ça été un grand travail d'équipe, d'écoute et de professionnalisme », exprime Anaïs. Cette première sélection au FESPACO est un immense motif de fierté pour la jeune réalisatrice. « Être en compétition officielle, c'est une joie immense. J'espère que ce film permettra à beaucoup de personnes de découvrir l'autisme et d'avoir une perception plus inclusive », espère la jeune réalisatrice. Lorsqu'elle a su que le film est sélectionné, Anaïs avoue qu'elle avait du mal à y croire. Elle invite les cinéphiles à découvrir cette œuvre de 13 minutes qui résume la vie de nombreux autistes.
Selon Anaïs, les femmes s'illustrent de plus en plus dans l'univers du cinéma, surtout derrière la caméra. « En tant que jeune réalisatrice, mon défi est de travailler à me perfectionner davantage afin d'offrir aux publics burkinabè, africain et du monde en général un travail de qualité. Je suis certaine que le succès est le résultat d'un travail acharné, de la patience et de passion dans ce que l'on fait », a-t-elle conclu.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
Le lancement du projet de soutien éducatif et social aux filles déplacées internes et pensionnaires des internats du Burkina Faso a eu lieu ce 18 février 2025. Portée par le Réseau Afrique jeunesse et ses partenaires, cette initiative vise à garantir un accès équitable à l'éducation et un accompagnement psychosocial aux jeunes filles en situation de vulnérabilité.
Dans un contexte de crise humanitaire marquée par le déplacement de près de deux millions de personnes, les jeunes filles se retrouvent exposées à la précarité. Ces difficultés augmentent le risque d'abandon scolaire et de marginalisation sociale. C'est pourquoi ce projet lancé ambitionne de leur offrir un cadre éducatif stable, en facilitant leur maintien dans les établissements secondaires du pays et en garantissant de bonnes conditions de vie dans les internats.
La cérémonie de lancement s'est tenue dans une ambiance festive en présence de certains bénéficiaires venus des régions concernées par le projet. Il prévoit un accompagnement psychosocial et matériel afin de favoriser leur bien-être et leur épanouissement, tout en renforçant leur autonomisation ainsi que celle des communautés d'accueil grâce à des formations et un soutien économique.
500 filles vont bénéficier du soutien éducatif et social du projet« Dans le cadre de ce projet, des toilettes vont être rénovées. Il y a des toilettes et un système de lavage des mains qui seront mis en place spécialement pour les femmes. Ensuite, nous allons installer des bacs à ordures dans les établissements pour une meilleure gestion des déchets afin de préserver l'environnement. Il y a la formation d'environ 200 jeunes filles sur la fabrication de serviettes hygiéniques réutilisables à l'aide de matériaux locaux », a fait savoir Daniel Da Hien, le coordonnateur du Réseau Afrique jeunesse. Il ajoute que des sessions de soutien scolaire avec des enseignants seront organisées pour aider les filles dans leurs matières scolaires. « Il y a des livres, des manuels et du matériel pédagogique qui seront également distribués à ces filles à cette série de sessions. Nous mettons en place des ateliers réguliers avec l'aide d'enseignants pour aider les filles à développer des techniques d'éducation efficaces et à se préparer aux examens », a-t-il détaillé.
François Compaoré, conseiller technique représentant le ministre de l'enseignement secondaireNous avons prévu également des formations sur la planification familiale pour les internes et mener certaines activités physiques de jeux. Des écoles vont être dotées de bibliothèques légères et certains des établissements, d'ordinateurs pour servir à l'éducation des jeunes filles. Nous organiserons des événements spéciaux dans chaque région des jeunes filles pour pouvoir présenter les opportunités de carrière et les métiers qui sont assez difficiles. Nous allons faire venir des experts pour les accompagner pour les métiers locaux et qui sont reconnus.
Soutenir la résilience par l'éducation
Selon le ministre de l'enseignement secondaire, représenté à ce lancement par son conseiller technique, ce projet s'inscrit dans une dynamique de solidarité, d'espoir et d'inclusion. « Je voudrais rassurer que l'appui psychosocial pour les élèves déplacés internes et pour les élèves en zones de conflits constitue également une de nos préoccupations. Je voudrais donc dire que l'effort du partenaire de ce projet, l'ICESCO, va justement renforcer ce que nous avons voulu faire pour l'ensemble des élèves », peut-on retenir du discours du ministre lu par son conseiller technique François Compaoré.
Les représentants de l'ICESCO (au milieu) ont reçu une tenue traditionnelle en Faso Danfani et un chapeau de SaponéÀ travers ce projet, le réseau réaffirme son engagement à jouer un rôle clé dans la formation et l'accompagnement des jeunes filles, en leur offrant des opportunités et un cadre structuré pour leur réussite. Cette initiative représente une lueur d'espoir pour de nombreuses jeunes filles déplacées, en quête de stabilité et d'un avenir meilleur. Elle souligne également la nécessité d'une mobilisation collective pour faire de l'éducation un véritable levier de résilience et de développement.
« Le réseau, à l'origine du projet, a rappelé sa mission de longue date en faveur de l'autonomisation des jeunes Africains. Créé en 1983 à Nairobi pour structurer les conseils nationaux de la jeunesse en Afrique, il est aujourd'hui présent dans 55 pays avec 45 points focaux et 13 coordinateurs régionaux au Burkina Faso », a rappelé le coordonnateur du réseau.
Ce nouveau projet repose sur un partenariat entre l'État burkinabè, les collectivités territoriales, la société civile et des partenaires techniques et financiers. L'objectif est d'offrir à ces jeunes filles la possibilité de rêver, d'apprendre et de bâtir un avenir malgré les obstacles. Le projet a pour partenaires l'Organisation du monde islamique pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) et l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). Il est prévu durer une année et va concerner les villes de Kaya, Gaoua, Ouahigouya et Banfora.
Farida Thiombiano
Lefaso.net