Au cours d'une nouvelle audience ce lundi 15 janvier 2024, le parquet spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a fait ses réquisitions dans le dossier de vol de chèques certifiés annulés dans une grande banque opérant au Bénin. Le responsable de la banque risque une peine de 07 ans de prison ; son complice 05 ans. Les deux prévenus sont poursuivis pour des faits de vol, de complicité de vol, de fausses attestations, et de blanchiment de capitaux.
Poursuivis dans une affaire de vol de chèques certifiés annulés, le responsable d'une grande banque opérant au Bénin et son complice seront bientôt fixés sur leur sort. A l'audience de ce lundi 15 janvier 2024, le parquet spécial de la CRIET a fait ses réquisitions. Le responsable de la banque pourrait passer 07 ans derrière les barreaux ; et son complice, 05 ans.
Selon les déclarations du complice lors des précédentes audiences, c'est le responsable de la banque qui fournit les informations nécessaires pour les opérations de retrait. Pour les différentes opérations (17 au total), il a avoué avoir opéré avec plusieurs fausses identités. Le mode opératoire selon les déclarations de l'accusé consiste également à créer des comptes bancaires avec des noms similaires aux propriétaires des chèques visés.
Une fois les retraits effectués, il remet les sous au responsable de la banque qui à son tour, lui donne sa part. Le préjudice causé à l'institution financière selon les déclarations, est estimé à 359,5 millions de francs CFA.
Outre les peines privatives de liberté, ils devront payer chacun selon les réquisitions du ministère public, une amende de 02 millions de francs CFA, et solidairement la somme de 359,5 millions à la banque victime.
En attendant la décision du juge, les deux prévenus en détention depuis environ 02 ans, retournent en prison.
Dans ce dossier, trois autres personnes dont une femme exerçant dans la banque sont poursuivies sans mandat de dépôt. Elles ont été relaxées au bénéfice de doute.
F. A. A.
Le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin et le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies, Salvator Niyonzima ont procédé ce lundi 15 janvier 2024, à la réception de plus de 200.000 doses de vaccin antipaludique à l'aéroport International Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. C'est en présence de la Représentante résidente de l'UNICEF au Bénin, du représentant de l'OMS et du Directeur Général de l'Agence Nationale des Soins de Santé Primaires.
Le Bénin renforce son système de lutte contre le paludisme à travers la réception de 215.900 premières doses de vaccins RTS, S. Il s'agit du tout premier vaccin antipaludique qui agit contre le Plasmodium falciparum, le parasite le plus mortel à l'échelle mondiale et le plus prévalent en Afrique. Il est recommandé par l'OMS pour prévenir le paludisme chez les enfants.
Le paludisme demeure au Bénin, le premier motif d'hospitalisation et la première cause de décès chez les enfants de moins de 5 ans. Avec la réception de ces premières doses, le Bénin pourra débuter dans les prochaines semaines l'administration du vaccin aux enfants de moins de 2 ans.
Selon le ministre de la Santé, Professeur Benjamin Hounkpatin, ces premières doses du vaccin permettent de renforcer la lutte contre le paludisme en réduisant le taux de mortalité des enfants. Il exhorte les parents à faire vacciner leurs enfants contre le paludisme. Le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Bénin s'est réjoui de l'introduction du vaccin contre le paludisme dans le programme élargi de vaccination (PEV).
Le Programme de mise en œuvre de la vaccination antipaludique coordonné par l'OMS est financé par Gavi, l'Alliance du vaccin. Des pays tels que le Cameroun, la Sierra Leone, le Burkina-Faso ont aussi déjà reçu leurs premières doses de vaccin antipaludique RTS, S. Durant la période 2023-2025, 12 pays d'Afrique recevront un total de 18 millions de doses de vaccin RTS, S.
A.A.A