CRIET
La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a condamné, mardi 23 janvier 2024, l'ancien Directeur Général du Fonds National du Développement Agricole (FNDA), Valère Houssou ; l'ex DAF du fonds, Yaovi Tossou et quatre autres coaccusés dans le dossier « corruption dans les marchés publics et abus de fonction ».
L'ancien Directeur Général du Fonds National du Développement Agricole (FNDA), Valère Léonard Houssou a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle et à 20 millions FCFA d'amendes après requalification des faits en « abus de fonction, corruption dans la passation des marchés publics et blanchiment de capitaux ». L'ex DAF du FNDA, Yaovi Fidèle Tossou a écopé des mêmes peines.
La Personne Responsable des Marchés Publics (PRMP) du FNDA, Saka Zénabou et son Secrétaire par intérim, Cocou Godefroy Tossou ont été condamnés à 5 ans de réclusion criminelle et à 5 millions FCFA d'amendes pour « abus de fonction et corruption dans la passation des marchés publics ».
Les sieurs Baropa Franck Sorayama Falou et Toho Gbèlidji ont écopé de 3 ans de réclusion criminelle et deux mille (2.000) FCFA d'amendes pour « recel ».
C'est à la première audience criminelle de l'année 2024 tenue, mardi 23 janvier 2024 à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET).
La Cour a également ordonné la confiscation des biens immobiliers appartement à l'ex DG Valère Houssou et à l'ex DAF, Fidèle Yaovi Tossou à l'exception des bâtiments abritant leurs familles respectives.
Le verdict a été rendu un peu avant minuit à la suite d'une audience ouverte un peu avant 12 heures.
A la barre, les six coaccusés n'ont pas reconnu les faits mis à leur charge.
Selon les faits, l'ex DG fournit les informations sur les Termes de référence (TDR) à des entreprises adjudicataires sélectionnées par ses soins. Des faits qui violent le principe d'égal accès qui régit la commande publique. L'ex DG aurait perçu 15 millions FCFA auprès du Consortium Alafia sur une subvention de 150 millions accordée au consortium. Des échanges sur le réseau social WhatsApp en langage codé indiquant la répartition des rétro commissions entre ses collaborateurs auraient été retrouvés.
Le DG dit ne pas être dans la chaîne de commande publique. Il explique avoir fait des propositions d'entreprises adjudicataires à la PRMP en cas d'appels infructueux mais les cabinets proposés n'auraient jamais été sélectionnés par la Directrion du contrôle des Marchés publics.
Relevé de ses fonctions le 12 octobre 2022 pour des faits présumés de « rançonnement et de perception de commissions (...) au préjudice de producteurs agricoles bénéficiaires de subventions, ainsi que de prestataires », l'ex DG FNDA Valère Léonard Houssou a été ensuite placé en détention provisoire ainsi que huit autres coaccusés.
La chambre correctionnelle de la CRIET a renvoyé le dossier en instruction en novembre 2022. A l'issue d'enquêtes approfondies, la commission d'instruction a rendu une ordonnance de renvoi en jugement. 3 des neufs prévenus ont bénéficié d'un non lieu après l'instruction.
M. M.
Le professeur Raymond ASSOGBA, promoteur de la conférence scientifique dénommée « 10 janvier : Et après ? » organise samedi 27 janvier 2024, la 7e édition. En prélude à cet évènement de valorisation et de promotion de la culture béninoise, il a organisé une conférence de presse mardi 23 janvier 2024 à l'Ecole Doctorale Pluridisciplinaire (EDP) de l'Université d'Abomey-Calavi (UAC).
« Faisons l'autopromotion de nos Boo-technologies », c'est le thème retenu pour la 7e édition de l'activité scientifique « 10 janvier : Et après ? » initiée par le Pr Raymond ASSOGBA. Au cours d'une conférence de presse dans l'après-midi du mardi 24 janvier 2024, il l'a exposée au public. Cette thématique selon le Pr de Boologie de l'UAC, est censée devenir la substance des réflexions à mener pour les dix années prochaines.
Selon Raymond ASSOGBA, le Bénin est à un carrefour de son histoire où « l'heuristique connaissance du Vodùn est menacée par des essais de noyer l'intelligence des vodùnnↄ (dignitaires de cultes endogènes) dans la mare aux canards d'aliénation ». A cet effet, les campus de Boologie, véritables centre d'incubation de la pensée du vodùn vers la créativité et l'inventivité d'après lui, assument leur fonction de lieu de définition des défis à relever.
Pour la décennie des Boo-technologies, l'accent sera mis sur « l'opportunité d'ouvrir la conscience du Béninois à l'encouragement à découvrir et accepter, vulgariser et utiliser les créatifs dont nous-mêmes, fils, filles et favi sommes les inventeurs ». L'objectif visé selon le professeur, est « d'ouvrir les yeux sur les résultats de ce que nos enfants, nos parents et nos sœur sont les créateurs. Pour cela, quels sont les moyens à mettre en œuvre pour vulgariser les créatifs inventés par nos enfants, nos parents, nos amis et alliés ? Quels solidarités ou réseaux mettre en place pour raccorder la vision de faire voir, vendre, et utiliser les créatifs dérivés de l'association des lois du vodùn avec les besoins exprimés à côté de nous, ou dans notre environnement ? Sont entre autres les interrogations auxquelles il faudra selon le Pr, trouver des réponses.
Pour la conférence du samedi prochain, les participants pourront découvrir grâce à un sketch, le « contenu très riche de l'énoncé Jↄwamↄ emprunté à Danialou SAGBOHAN, le chantre du Fa » ; la différence entre Fondateur et Inventeur de la Boologie sera également portée à leur connaissance ; et certains d'entre eux pourront développer des thèmes devant permettre d'aboutir à des décisions de renforcement de la « promotion des Boo-Technologies ».
Les Campus de Boologie de Sékou et de Abomey-Calavi seront représentés, a annoncé le Pr informant qu'un pagne a été choisi pour « magnifier la maturité de cette édition » avec deux logos à savoir, le Fa et le Lɛgba. Le Fa qui renvoie à l'identité de celui qui crée des Boo-technologies : le Favi. Et le Lɛgba qui enseigne de toujours remettre en cause ce qui a été fait hier, et qui devient un problème ; son phallus est le symbole de l'entrepreneuriat, a expliqué Raymond ASSOGBA.
Le Tom1 du livre de poche de la Boologie, Manipulation de la rationalité de Sakpata sera également lancé au cours de cette 7e édition.
F. A. A.
Recent decades have shown an unprecedented growth in demand for resources, with a trend that is projected to accelerate in the future. Policymakers around the world have started to recognise that transitioning to a more resource-efficient and circular economy (CE) is key to addressing this challenge. Two important enablers for the transition to a CE are circular business models (CBMs) and consumers. The two are interlinked, as demand shifts among consumers can foster the development and supply of new business models, which in turn require the uptake by consumers to be successful. To promote the development and increase the uptake of new CBMs, policymakers need to provide the respective regulatory frameworks and incentives. Doing so requires systemic policy mixes that go beyond encouraging technological innovations and include targeting the demand side as well. This paper zooms in on the role of the consumer for CBMs, discusses potential consumer barriers to CBM demand, and outlines how policy-making can address these barriers by applying systemic mixes of instruments to tackle the macro-, meso-, and micro-level factors that influence consumer demand simultaneously. While the macro-level describes the economic context of consumers’ decision-making, that is, the availability and supply, infrastructure and price of CBMs in the market, the meso-level characterises the social environment, including social norms and social status, whereas the micro-level focuses on individual characteristics such as consumption habits, security and quality concerns, and environmental knowledge or concern. This paper illustrates how the different consumer barriers are closely interlinked, and that, ideally, policymakers should target all three levels jointly to encourage CBM demand most effectively. In doing so, policymakers should consider the principles of the waste hierarchy in order to maximise the environmental benefits of CE policy mixes. The paper mostly takes a European perspective on the topic, especially when discussing relevant policy frameworks, and reflects on potential differences to other regions, particularly in the Global South, when appropriate
Recent decades have shown an unprecedented growth in demand for resources, with a trend that is projected to accelerate in the future. Policymakers around the world have started to recognise that transitioning to a more resource-efficient and circular economy (CE) is key to addressing this challenge. Two important enablers for the transition to a CE are circular business models (CBMs) and consumers. The two are interlinked, as demand shifts among consumers can foster the development and supply of new business models, which in turn require the uptake by consumers to be successful. To promote the development and increase the uptake of new CBMs, policymakers need to provide the respective regulatory frameworks and incentives. Doing so requires systemic policy mixes that go beyond encouraging technological innovations and include targeting the demand side as well. This paper zooms in on the role of the consumer for CBMs, discusses potential consumer barriers to CBM demand, and outlines how policy-making can address these barriers by applying systemic mixes of instruments to tackle the macro-, meso-, and micro-level factors that influence consumer demand simultaneously. While the macro-level describes the economic context of consumers’ decision-making, that is, the availability and supply, infrastructure and price of CBMs in the market, the meso-level characterises the social environment, including social norms and social status, whereas the micro-level focuses on individual characteristics such as consumption habits, security and quality concerns, and environmental knowledge or concern. This paper illustrates how the different consumer barriers are closely interlinked, and that, ideally, policymakers should target all three levels jointly to encourage CBM demand most effectively. In doing so, policymakers should consider the principles of the waste hierarchy in order to maximise the environmental benefits of CE policy mixes. The paper mostly takes a European perspective on the topic, especially when discussing relevant policy frameworks, and reflects on potential differences to other regions, particularly in the Global South, when appropriate
Recent decades have shown an unprecedented growth in demand for resources, with a trend that is projected to accelerate in the future. Policymakers around the world have started to recognise that transitioning to a more resource-efficient and circular economy (CE) is key to addressing this challenge. Two important enablers for the transition to a CE are circular business models (CBMs) and consumers. The two are interlinked, as demand shifts among consumers can foster the development and supply of new business models, which in turn require the uptake by consumers to be successful. To promote the development and increase the uptake of new CBMs, policymakers need to provide the respective regulatory frameworks and incentives. Doing so requires systemic policy mixes that go beyond encouraging technological innovations and include targeting the demand side as well. This paper zooms in on the role of the consumer for CBMs, discusses potential consumer barriers to CBM demand, and outlines how policy-making can address these barriers by applying systemic mixes of instruments to tackle the macro-, meso-, and micro-level factors that influence consumer demand simultaneously. While the macro-level describes the economic context of consumers’ decision-making, that is, the availability and supply, infrastructure and price of CBMs in the market, the meso-level characterises the social environment, including social norms and social status, whereas the micro-level focuses on individual characteristics such as consumption habits, security and quality concerns, and environmental knowledge or concern. This paper illustrates how the different consumer barriers are closely interlinked, and that, ideally, policymakers should target all three levels jointly to encourage CBM demand most effectively. In doing so, policymakers should consider the principles of the waste hierarchy in order to maximise the environmental benefits of CE policy mixes. The paper mostly takes a European perspective on the topic, especially when discussing relevant policy frameworks, and reflects on potential differences to other regions, particularly in the Global South, when appropriate
Le Monténégro pourrait-il devenir un paradis de la cryptomonnaie ? C'est bien l'intention du Premier ministre Milojko Spajić. La réponse pourrait être apportée par la nouvelle loi visant à réguler ce marché. Explications.
- Articles / Radio Slobodna Evropa, Monténégro, Economie