La filière de la pisciculture commence à émerger à pas sûrs en Algérie et les prémices d’un avenir prometteur en la matière sont déjà là. C’est ce qui ressort de la déclaration du directeur de l’aquaculture au niveau de la DGPA, Oussaïd Mustapha, qui est intervenu ce mercredi à Alger, lors d’un atelier dédié au programme d’appui financé par l’UE pour le développement de la production d’alevins de poissons d’eau douce.
M. Oussaïd a affirmé qu’il est projeté d’atteindre en 2025 une quantité de 100 000 tonnes de poisson d’eau douce, en plus de la production halieutique marine qui est de l’ordre de 120 000 tonnes/an. Cette dernière est limitée, estime-t-il, ce qui nécessite de développer la pisciculture en vue d’assurer la portion alimentaire minimale en poisson de chaque individu. Il a précisé dans ce sens que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande à chaque personne une ration de 6,2 kg/an, alors que l’Algérien n’en consomme annuellement que 4 kilogrammes.
Pour ce qui est des possibilités d’investissement dans cette filière, le directeur de l’aquaculture a fait remarquer que le gouvernement encourage les investisseurs intéressés par ce domaine en leur offrant des avantages liés au financement des projets entrepris. Le volet assurance est inclus dans les actions incitatives de l’Etat en cas de préjudice causé par les catastrophes naturelles, ajoute l’intervenant. Les investisseurs sont invités à ce titre à assurer leurs biens pour qu’ils puissent bénéficier des indemnisations, explique-t-il. Concernant le programme d’appui dit « Diveco 2 », financé par l’Union européenne (UE), il a fait savoir qu’il consiste en deux phases. La première s’étend de 2015 à 2018. Elle a été financée à hauteur de 7 millions d’euros, en attendant de poursuivre la deuxième partie allant de 2019 à 2021, dont le volume de financement est de 7,5 millions d’euros. Pour ce qui est des objectifs de ce programme d’appui touchant le secteur de la pêche, il vise à contribuer au développement des activités des écloseries continentales en Algérie, en particulier les initiatives existantes gérées par les investisseurs privés ainsi que les écloseries mobiles étatiques. Il est aussi attendu d’améliorer le rendement de ces espaces de production d’alevins dans le souci d’augmenter la production nationale halieutique.
Par ailleurs, l’expert du programme Diveco 2, Khaled Belhasnet, a indiqué qu’un diagnostic établi a priori a permis de constater que la plupart des écloseries sont loin de répondre aux normes, à l’exception de quelques unes. Selon lui, le nombre de 14 écloseries ne correspond pas à celui des fermes aquacoles que compte le pays. Différentes contraintes ont été identifiées avant d’entamer les actions du programme Diveco2, ajoute-t-il, citant la construction et la conception anarchiques des écloseries. Il a été relevé également le manque de technicité chez des aquaculteurs, aggravé par l’insuffisance de l’aliment de bonne qualité destiné à l’approvisionnement de ces bassins.
Nonobstant, il recommande la spécialisation dans la reproduction des espèces en fonction des régions, accompagnée de sessions régulières de formation à l’endroit des acteurs de cette activité si importante.
Le programme en question consiste en deux formations pratiques qui ont été organisées au niveau de deux fermes, visant la maîtrise des techniques de production économique et rentable des alevins. La première à Relizane au sein d’une ferme privée au profit des cadres gestionnaires des écloseries. Quant à la seconde, elle a été programmée à la station d’aquaculture expérimentale du CNRDPA dans la wilaya de Ouargla.
The post Pisciculture : belles perspectives à l’horizon 2025 appeared first on .
ALGER – Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a appelé jeudi les agriculteurs titulaires des contrats de concession et leurs partenaires privés, à adapter leurs contrats de partenariat conclus en matière d’exploitation de terres agricoles avant 2019, à la règle 34%/66% régissant l’investissement dans le secteur.
Lors d’une séance plénière du Conseil de la nation, consacrée aux questions orales, présidée par Saadani Mohamed Saïd, vice-président du conseil, en présence de membres du Gouvernement, le ministre a affirmé que les agriculteurs concessionnaires et leurs partenaires privés ayant conclu des contrats de partenariat avant la promulgation de l’ordonnance N 01/9 du 22 janvier 2009 relative à la loi de finances complémentaire 2009, étaient tenus de respecter les dispositions de l’article 62 qui fixe un taux de 34% pour le concessionnaire et 66% pour l’investisseur privé.
« Le président Bouteflika a tranché de manière définitive la question de l’exploitation des terres agricoles, la limitant exclusivement à la concession qui doit se faire conformément aux lois et réglementations en vigueur ».
Par conséquent, les signataires des contrats conclus avant l’adoption de la règle 34%/66%, ont le choix de se conformer à la nouvelle règle ou de maintenir la règle, objet du partenariat d’avant 2009″.
Le concept de partenariat n’est pas défini dans cette loi comme « un loyer » ou « une concession », mais en tant que contrat auquel le partenaire contribue avec une partie des moyens de production pour améliorer, voire optimiser les capacités productives d’une exploitation.
Le concessionnaire est tenu de participer effectivement à hauteur de 34%, à travers l’action qu’il entreprend au sein de l’exploitation, au titre du partenariat qui doit être conclu en vertu d’un acte officiel dressé auprès d’un notaire et publié avec le respect du taux de participation fixés en vertu de l’article 62.
Concernant les partenariats conclus en dehors du cadre de cette loi, tels certains partenariats 1%/99% entre le concessionnaire et l’investisseur, le ministre a affirmé que l’Etat n’en assumait pas les conséquences, d’autant que le concessionnaire gardait tout ses droit.
Cette procédure s’oppose au texte de loi de 2009, a précisé M. Bouazgui, ajoutant que le partenaire ne jouissait pas de protection juridique dans ce cas vu que le concessionnaire maintient tous ses droits notamment l’indemnisation en cas d’exploitation du terrain par l’Etat pour la réalisation de projets publics, outre le maintien de ces droits par les héritiers en cas du décès du bénéficiaire du concessionnaire ».
Afin de garantir une protection juridique aux personnes désirant conclure un partenariat avec les concessionnaires, le secteur avait élaboré la circulaire interministérielle n 1809 du 5 décembre 2017, portant mise en œuvre du droit de concession pour l’exploitation des terres agricoles relevant des domaines de l’Etat, visant à expliquer certaines dispositions de la loi n 10/03 fixant les modalités et conditions d’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’Etat.
Parmi ces dispositions, le respect du principe de partenariat et du taux de participation fixé à 34%/66% en vertu de l’article 21 de la loi 10/03, garantissant la participation du concessionnaire dans l’activité agricole de l’investisseur.
Le propriétaire de l’exploitation agricole a le droit, selon cet article, « d’établir un contrat de partenariat en vertu d’un contrat authentique et publié avec des personnes physiques de nationalité algérienne ou des personnes morales soumises au droit algérien, l’ensemble des actionnaires doivent être de nationalité algérienne ».
Répondant à une question sur la concrétisation des objectifs des assises nationales de l’agriculture et la stratégie adoptée par le secteur, le ministre a affirmé que 86 recommandations avaient été soumises durant les ateliers organisés dans le cadre de ces assises, dont la mise en œuvre était confiée à 5 groupes de travail sous la supervision des ministres.
Par ailleurs, M. Bouazghi est revenu sur l’augmentation qu’ont connue les viandes blanches durant la saison estivale de 2018, mettant en exergue que cette situation était due à l’augmentation de la demande de ces produits en cette période de l’année.
De plus, un nombre important d’éleveurs cessent cette activité notamment en cette période caractérisée par la hausse des températures, a affirmé M. Bouazghi indiquant que les autorités avaient pris une série de mesures, en tête desquelles l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les opérations de vente de l’orge et du maïs aux éleveurs.
S’agissant de l’irrigation des terres agricoles en utilisant des eaux usées, le premier responsable du secteur de l’Agriculture a rassuré que son département avait adressé des instructions rigoureuses pour effectuer des visites d’inspection et de contrôle inopinées au niveau des exploitations agricoles.
Plus précis, il a expliqué que « ce sont les autorités locales qui chapeautent actuellement les commissions de wilayas et les instances concernées, en collaboration avec les directions de l’Agriculture, des Ressources en eau, de l’Environnement et de la Sécurité au niveau local ».
En réponse à une question sur la production locale des semences, le ministre a fait savoir que le taux de semence produit en Algérie était disponible et satisfaisait les besoins nationaux. A ce propos, il a fait état d’un programme national mis en vigueur pour renforcer la production des semences et des plantes afin d’atteindre l’autosuffisance nationale.
Sur un autre registre, le ministre a précisé que le secteur de l’Agriculture en Algérie utilisait très peu de pesticides, par rapport à d’autres pays.
The post Les concessionnaires et leurs partenaires privés appelés à adapter leurs investissements à la règle 34%/66% appeared first on .
CHAHID EL HAFEDH – Quelques 100 organisations de la société civile sahraouie se sont adressées au Parlement Européen (PE), à la Commission Européenne de la pêche ainsi qu’aux Etats membres de l’Union Européenne (UE), pour éviter la signature de tout accord d’association commercial avec le Maroc, pouvant porter atteinte aux droits fondamentaux du peuple sahraoui.
Cette requête, signée et adoptée par près de 100 organisations des droits de l’Homme, représentant les territoires occupés, les camps des réfugiés sahraouis et la diaspora, a été rendue public, jeudi, par l’Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental (WSRW).
Les collectifs de la société civile sahraouie ont demandé au PE, à la Commission Européenne de la pêche et aux états membres de l’UE de « respecter le droit du peuple sahraoui, avant la signature de tout accord d’association entre l’UE et le Maroc, incluant dans ses clauses les eaux territoriales du Sahara occidental occupé par le Maroc ».
Les ministres de la pêche de l’UE devraient voter, au cours des prochaines semaines, un accord d’association entre l’UE et le Maroc incluant les eaux territoriales du Sahara Occidental.
Prenant habituellement plus de temps pour évaluer les accords économiques, le PE veut procéder à la ratification de ces documents, en février prochain, un délai qui ne permet pas aux commissions d’évaluer la proposition ou de la soumettre à débat, selon les observateurs.
Les autorités sahraouies veillent à protéger leurs ressources de toute exploitation illégale, à travers le déploiement de leur diplomatie pour mobiliser davantage de soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui et lui permettre de tirer profit de ses ressources.
Dans ce sens, une délégation sahraouie avait entrepris, ce mois-ci, une série de rencontres avec les membres du PE et l’Intergroupe parlementaire de paix au Sahara Occidental, autour du dossier des ressources naturelles du Sahara Occidental, afin de sensibiliser les représentants des peuples européens au « danger » de toute tentative visant à faire fi de la charte internationale et des décisions de la Cour de justice européenne (CJUE) de 2016 et 2017.
La délégation sahraouie a relevé les tentatives de la Commission européenne d’outrepasser la légalité internationale et la justice européenne qui avaient auparavant souligné que le Maroc et le Sahara Occidental étaient deux pays distincts et que tout accord entre l’Union européenne (UE) et le Maroc qui inclut le Sahara Occidental ou ses ressources était un accord nul, attentant au principe du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Par ailleurs, des députés du PE avaient appelé à mettre en place un étiquetage permettant d’indiquer la provenance des produits importés au marché communautaire européen, notamment ceux provenant du Sahara occidental occupé.
Pour sa part, la chef de la diplomatie européenne Federica Moghreni a affirmé que la commission européenne allait se conformer à la décision de la CJUE du 27 février 2017, soulignant que les décisions de cette instance étaient astreignantes, aussi bien pour les institutions de l’UE que pour les Etats membres.
Ces réactions interviennent suite aux tentatives répétées de la commission européenne d’outrepasser la décision de la CJUE dans l’intention de gagner un peu plus de temps, en attendant de poursuivre le pillage des biens du peuple sahraoui avec la complicité du Maroc, et ce en persistant à renouveler les accords de pêche UE-Maroc incluant les eaux territoriales du Sahara Occidental occupé.
The post Accord UE-Maroc: des organisations mobilisées contre tout accord incluant le Sahara occidental appeared first on .
By Sam Olukoya
NAIROBI, Nov 29 2018 (IPS)
Women make up about half of the over 120 million people whose livelihood depend on the blue economy. But women play only a marginal role in the blue economy with most of them earning subsistence income. Women are mainly excluded from more important aspects of the Blue Economy like shipping and large scale fishing.
The Canadian High Commission to Kenya and the Canadian government funded International Development Research Centre, IDRC, organized a side event at the first global Sustainable Blue Economy Conference in Nairobi, Kenya, with the aim of seeking ways of increasing women participation in the blue economy.
The post VIDEO: Seeking Ways to Include Women in the Blue Economy appeared first on Inter Press Service.
TOKYO – L’Algérien Mustapha Berraf a été élu président de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), jeudi à Tokyo lors de l’assemblée générale extraordinaire et élective de l’instance.
The post AG élective de l’ACNOA: l’Algérien Berraf nouveau président appeared first on .
La session budgétaire de la commune de Lokossa s'est tenue, ce 29 novembre 2018. Et sans surprise, le projet de budget proposé par le maire Cocou Pierre Awadji a été purement et simplement rejeté par un grand nombre de conseillers après des débats houleux.
Le bras de fer entre le maire de la commune de Lokossa et les 10 dissidents continue de fort belle manière. C'est ce que traduit aujourdhui le vote qui a sanctionné le projet de budget exercice 2019. Une fois encore, les 10 conseillers ont montré, à travers le vote contre et abstension, leur désapprobation quant à la gestion du maire Cocou Pierre Awadji.
Le budget de la commune pour le compte de l'année prochaine est ainsi bloqué. ''Nous n'avons pas voté ce budget parce que le maire n'a pris en compte aucune de nos préoccupations'', a fustigé Séverin Hounnou, chef de l'arrondissement central de Lokossa.
La mairie de Lokossa a continué de fonctionner parce que le Préfet du Mono a rendu exécutoire le budget de lexercice en cours. Autrement dit, le budget de 2018 n'a jamais été voté par les conseillers.
Et à l'allure où vont les choses, on risque d'assister au même scénario que l'année dernière.
Le maire Awadji n'est donc pas au bout de ses peines. Et on ne sait jusqu'à quand va perdurer cette situation ?
Le maire a encore une chance de prendre en considération les préoccupations des uns et des autres pour ne plus voir son budget exécuté sous ordre du préfet.
Cokou Romain COKOU