Face au Congrès réuni au grand complet, le président américain Donald Trump s’est posé mardi en rassembleur, mais les tensions politiques à Washington, alimentées par ses propos enflammés sur l’immigration, ont rendu l’exercice périlleux.
Pour ce traditionnel discours sur «l’état de l’Union», le tempétueux président américain a multiplié les appels au compromis dans une allocution à la tonalité plutôt sobre, à l’exception d’un long passage sur la sécurité à la frontière avec le Mexique, conclu sur la promesse que le mur serait bel et bien construit.
«Le programme que je vais présenter ce soir n’est ni républicain, ni démocrate. C’est celui du peuple américain», a-t-il déclaré, portant son emblématique cravate rouge, devant plus de 500 élus, dont de nombreuses femmes démocrates vêtues de blanc, en hommage au centenaire du mouvement des suffragettes.
«Ensemble, nous pouvons mettre fin à des décennies de blocage politique, guérir les blessures anciennes, construire de nouvelles coalitions», a-t-il ajouté, s’en tenant assez fidèlement au texte défilant sur les téléprompteurs. Mais ces appels venant d’un président coutumier des diatribes enflammées ont peu de chance d’être entendus par ses adversaires politiques. D’autant que le texte comportait peu d’initiatives nouvelles.
«On dirait que, tous les ans, le président se réveille le jour du discours sur l’état de l’Union avec une soudaine envie d’unité. Les 364 autres jours de l’année, le président passe son temps à nous diviser», avait ironisé, avant même le discours, Chuck Schumer, ténor démocrate du Sénat.
Une image, chargée en symboles, résumait la difficulté de sa délicate équation politique: lorsqu’il a pris la parole devant les élus au grand complet, la nouvelle «Speaker» de la Chambre des représentants Nancy Pelosi était, suivant la tradition, assise derrière lui, dans le champ des caméras. Elle est pour l’essentiel restée impassible.
Or l’élue démocrate de San Francisco, vent debout contre son projet de mur à la frontière avec le Mexique, vient de lui infliger une cuisante défaite politique. Et l’image d’habile négociateur qu’aime mettre en avant le magnat de l’immobilier de 72 ans a été très sérieusement écornée.
Après des semaines d’une étrange partie de poker menteur, Donald Trump a cédé face à ses adversaires politiques et a mis fin le 25 janvier au blocage des services fédéraux sans avoir obtenu le moindre dollar pour son projet emblématique de lutte contre l’immigration clandestine.
A 21 mois de la prochaine élection présidentielle, où il entend briguer un second mandat, le républicain a dénoncé, avec une virulence rare dans cette enceinte, les enquêtes judiciaires «ridicules» et «partisanes» en référence aux investigations du procureur spécial Robert Mueller sur le liens entre son équipe de campagne et la Russie.
Sur un terrain moins miné, il a fait valoir de très bons chiffres économiques et un marché du travail extrêmement dynamique.
«Après 24 mois de progrès rapides, le monde entier nous envie notre économie, notre armée est la plus puissante de la Terre, et l’Amérique gagne chaque jour», a-t-il déclaré.
S’il a une nouvelle fois affirmé que le mur à la frontière avec le Mexique serait «construit», il n’a finalement pas, comme il l’avait laissé entendre, déclaré une «urgence nationale», procédure exceptionnelle qui lui permettrait de contourner le Congrès.
«Ce sont les immigrants, pas les murs, qui rendent l’Amérique plus forte», lui a répondu juste après son discours Stacey Abrams, femme noire et figure montante du parti, qui lui a donné la réplique au nom des démocrates.
Evoquant rapidement les questions sanitaires, M. Trump a fixé comme objectif aux élus du Congrès de dégager les moyens nécessaires pour «éliminer l’épidémie de VIH» aux Etats-Unis d’ici dix ans.
Le chapitre consacré à la politique étrangère lui a valu des applaudissements inégaux dans son camp, tant certaines de ses décisions suscitent le malaise.
«Les grandes Nations ne se combattent pas dans des guerres sans fin», a affirmé M. Trump pour défendre le retrait annoncé des troupes américaines de Syrie, mais aussi d’Afghanistan, pays à propos duquel il a évoqué des discussions «constructives» avec les talibans.
Dans un cruel rappel à l’ordre, le Sénat avait approuvé la veille, à une très large majorité, un amendement critiquant sa décision de retirer les troupes américaines de Syrie et d’Afghanistan. Le président américain a aussi profité de ce rendez-vous pour annoncer le pays et la date de son prochain sommet avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un: les 27 et 28 février au Vietnam.
Dans l’hémicycle, le contraste était saisissant entre les rangs républicains et démocrates, les uns presque uniformément masculins, les autres marqués par la diversité, dans ce Congrès américain qui accueille depuis janvier un nombre record de femmes et d’élus issus de minorités.
Fait remarquable: le discours a été interrompu par un «Happy Birthday» chanté en cœur lorsque le président a présenté Judah Samet, survivant de la tuerie de la synagogue de Pittsburgh fin octobre. «Ils ne le feraient pas pour moi», a ajouté Donald Trump dans les rires.
Le 45e président des Etats-Unis a conclu son discours d’un peu plus de 80 minutes sur une tonalité rassembleuse: «Nous devons choisir si nous nous définissons par nos différences ou si avons l’audace de les transcender.»
Le prochain combat budgétaire, avec une échéance fixée au 15 février, pourrait cependant marquer la reprise d’un affrontement politique sans merci jusqu’à l’élection présidentielle de novembre 2020.
The post États Unis: Trump tente la conciliation dans un climat politique délétère appeared first on .
L’accord de paix en République centrafricaine, négocié du 24 janvier au 2 février à Khartoum au Soudan, a été paraphé mardi par les 14 chefs de groupes armés ainsi que les Présidents soudanais Omar el-Béchir et centrafricain Faustin-Archange Touadéra, ont constaté des médias sur place.
S’adressant aux parties présentes, le ministre soudanais des Affaires étrangères, Mohamed Ahmed Alderdiri, a insisté sur la volonté de son pays à aider la Centrafrique à retrouver la paix. Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a rappelé l’un des objectifs de l’Union africaine, à savoir mettre un terme aux conflits armés sur le continent d’ici 2020, et a fermement demandé aux Centrafricains d’arrêter les crises armées et de se tourner résolument vers la reconstruction de leur pays. Le président Touadéra, conscient de l’importance de cet accord, s’est dit disposé à mettre en œuvre son contenu, pas encore rendu public mais comprenant, selon certaines sources, un préambule, des principes, des engagements des parties signataires et des annexes.
Depuis décembre 2012, une rébellion née dans l’extrême nord-est a fait tâche d’huile pour gagner tout le pays, avec des effets meurtriers et dévastateurs. L’accord de Khartoum, que certains qualifient toutefois d’«énième accord», nait d’une initiative africaine voulant que la paix revienne définitivement en Centrafrique.
Selon une source non officielle, il est prévu que toutes les délégations ayant effectué le déplacement de Khartoum repartent ce mercredi vers la capitale centrafricaine pour la signature définitive de l’accord de paix dans les prochains jours.
Son contenu devrait être dévoilé après la signature finale.
The post Centrafrique: L’accord de paix paraphé à Khartoum attend sa signature officielle à Bangui appeared first on .
Le chef de l’Etat vénézuélien, Nicolas Maduro, a déclaré que les richesses de son pays, son pétrole, son or, son gaz et ses diamants notamment, poussent des pays occidentaux au premier rang desquels les Etats-Unis, à se mêler des affaires intérieures du Venezuela.
Dans un entretien accordé récemment à la chaîne de télévision d’information continue RT, Maduro a souligné que «le casus belli du président Donald Trump contre le Venezuela est le pétrole, l’or, le gaz, le fer, les diamants et d’autres richesses matérielles» que possède le pays.
Selon Maduro qui fait face à une crise politique déclenchée le 23 janvier par l’opposant Juan Guaido qui s’est autoproclamé «président en exercice» du pays, ce sont les vastes ressources naturelles du Venezuela «qui en font une cible privilégiée d’un changement de régime» soutenu par Washington.
Alors que Caracas a dénoncé la décision de plusieurs Etats membres de l’Union européenne dont la France, l’Angleterre et l’Espagne de reconnaître Guaido comme «président légitime» du Venezuela, le successeur de Hugo Chavez a expliqué qu’il profitait de tous les moyens de communication «pour demander au monde entier de dénoncer et de mettre fin à la folie de Donald Trump» qu’il juge à l’origine de cette activité diplomatique.
Il a, en outre, estimé qu’«une vague de conscience» dans le monde pourrait conduire à «une répudiation» du président américain poursuivant : «Le Venezuela ne cèdera jamais». Nicolas Maduro a, par ailleurs, fait savoir que le peuple vénézuélien était prêt à «défendre sa terre sacrée» d’une invasion militaire américaine et a souligné que «l’agression militaire» des Etats-Unis «doit être rejetée pour que la paix l’emporte».
Il a, enfin, confié qu’il ne trahirait pas son pays en cédant au désir de Washington «de changer de régime» à Caracas et qu’il ne laisserait pas l’histoire «se souvenir de lui en tant que traître».
The post Pour le président Maduro: Les richesses du Venezuela sont la cause de l’ingérence américaine appeared first on .
Pour la crème : 1 l de lait, 8 œufs, 200 g de sucre, 150 g de chocolat
Pour le caramel : 125 g de sucre, 25 ml d’eau
Porter le lait à ébullition, ajouter le chocolat et le laisser fondre. Blanchir les œufs et le sucre en un mélange mousseux, versez-y le lait chaud et mélanger.
Dans une casserole, faire prendre le caramel en mettant à chauffer le sucre et l’eau. Verser le caramel dans des ramequins.
Ajouter délicatement la crème. Placer le moule ou les ramequins dans un plus grand moule contenant de l’eau pour une cuisson au bain-marie. Enfourner 35 min à 180° (surveiller la cuisson selon la taille de vos ramequins).
Laisser tiédir à température ambiante puis placer au frais quelques heures.
The post Recette: Crème caramel au chocolat appeared first on .
Le secrétaire d'Etat auprès du ministre norvégien des Affaires étrangères, Jens Frolich Holte, effectue depuis ce mardi 05 février 2019, une visite au Bénin. Au cours d'une séance de travail conjoint avec le ministre béninois des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci et plusieurs autres membres du gouvernement, les nouvelles perspectives de la coopération entre le Bénin et la Norvège ont été présentées.
Jens Frolich Holt a remercié le gouvernement béninois pour ses engagements vis-à-vis de la Norvège et sa franche collaboration depuis la visite à Oslo du président Patrice Talon. Dans son intervention, il a rassuré les autorités du soutien de la Norvège dans les différents secteurs évoqués lors de la rencontre.
F. A. A.
Pas de panique, les scientifiques se sont mis en mode tête chercheuse et ont fait des découvertes étonnantes, à tester dès les premiers signes.
Il est tout à fait normal de perdre ses cheveux l’automne venu. Nos follicules pileux réagissent au changement de temps. Reste qu’il existe une multitude de causes – fluctuation hormonale (maternité, ménopause), stress, fatigue, régime carencé…- pouvant expliquer que nos cheveux finissent, plus que de raison, en brosses. Mais simple caprice saisonnier ou problème plus sérieux, les stratégies pour retrouver son capital pilaire ne manquent pas. Le tout est de s’armer d’un peu de patience. Si les choses peuvent s’améliorer vite, il faut tout de même compter 2 à 3 mois pour que la lutte antichute porte totalement ses fruits. Raison de plus pour agir vite.
Etape 1 : je mise sur la caféine.
Pas en tasse, mais en lotion ou shampoing. D’après le Journal international de dermatologie, elle bloque l’hormone, la dihydrotestérone, responsable de la chute des cheveux. Avec un effet bénéfique chez les femmes ! What else ? Laisser agir au moins 2 min pour atteindre le bulbe pileux.
Si ça ne marche pas…
Etape 2 : je mange des pommes.
Des chercheurs japonais ont testé plus de 1 000 extraits végétaux pour découvrir lequel était le meilleur antichute et boosteur de repousse. Résultat : les polyphénols présents dans la pomme (les procyanidines B2) ont remporté la palme.
Si ça ne marche pas…
Etape 3 : je fais une cure de zinc.
Il joue un rôle important dans le renouvellement des cellules, la croissance et la bonne santé des cheveux. Des biochimistes de la Faculté de la Pitié-Salpêtrière ont confirmé son intérêt pour enrayer la chute et montré qu’il est d’autant plus efficace qu’on l’associé à la vitamine B6.
Si ça ne marche pas…
Etape 4 : je passe aux huiles essentielles.
Elles activent la circulation, renforcent la tige capillaire et leur effet repousse a été prouvé par une étude écossaise. Le cocktail testé : HE de thym (2 gouttes), lavande (3 gouttes), romarin (3 gouttes) et cèdre (2 gouttes) mélangées dans de l’huile végétale de Jojoba (3 ml) et de pépins de raisin (20 ml). A utiliser en massage du cuir chevelu pendant 2 min chaque soir. On peut aussi recourir à des shampoings et lotions toutes faites.
Et si ça ne marche toujours pas…
Etape 5 : je consulte un dermatologue.
Un bilan hormonal et sanguin permettra d’identifier si vous souffrez d’un éventuel trouble (thyroïdien par exemple) ou d’une carence (on dose alors le fer, le zinc, les vitamines B, voire le magnésium si vous êtes stressé). Et un trichogramme, c’est-à-dire une étude des racines au microscope, aidera à mieux déterminer les causes de la chute et adapter le traitement.
The post Beauté: 5 étapes pour empêcher la chute de cheveux appeared first on .
Des feuilles de diouls, 2 œufs battus
Pour la farce : poulet désossé, 100 g riz, 1 œuf, 1 bouquet de persil, des feuilles de menthe, 1 cuillère à café de sel, 1 cuillère à soupe de poivre
Pour la sauce : 3 cuillères à soupe d’huile, 1 bouquet de coriandre,
1 bouquet de menthe, 1 cuillère à café de piment doux, 1/2 cuillère à café de piment fort, 1/2 cuillère à café de cumin en poudre, 1/2 cuillère à café de sel, de l’huile pour la friture.
Dans une cocotte, faites cuire le poulet désossé 20 minutes à feu moyen. Faites bouillir le riz 5 minutes dans de l’eau. Egouttez-le. Lavez et hachez le persil et la menthe. Hachez grossièrement la chair de poulet. Ajoutez le riz, les fines herbes, l’œuf, le poivre et le sel. Remplissez les feuilles de diouls comme pour des boureks classiques. Préparez la sauce avec l’huile, la menthe et la coriandre hachées, le piment, le cumin et le sel.
Dressez les feuilletés sur un lit de feuilles de salade verte, présentez la sauce à part.
The post Recette: Feuilleté au poulet appeared first on .