BATNA- La brigade d’investigation de la gendarmerie nationale de Batna a saisi près de 10 kg de kif traité et interpellé deux personnes, apprend-on dimanche après-midi du groupement territorial de corps de sécurité.
L’opération a eu lieu sur la base d’informations relatives au transport d’une quantité importante de drogue à bord d’un camion devancé par une voiture utilisée comme éclaireur, selon la même source qui a indiqué qu’une patrouille chargée de les intercepter a réussi à arrêter le camion au niveau d’un rond-point sur la RN 3, dans la commune de Djerma.
La fouille du camion a permis de découvrir 19 paquets chacun contenant 5 plaques de kif ainsi qu’un montant de 123.000 DA soigneusement dissimulé, alors que le conducteur de 57 ans, originaire de Guelma a été arrêté, selon la encore la même source.
Pour remonter au propriétaire de la drogue appelé « El Hadj », les enquêteurs ont réussi à piéger le conducteur de la voiture camion qui a remis au conducteur du camion un téléphone lui demandant de contacter « El Hadj », lequel lui a désigné un lieu de rencontre où il a été arrêté en possession de 77.000 DA.
Le conducteur du camion a indiqué lors de l’enquête avoir fait la connaissance du nommé El Hadj dans une boite de nuit à Guelma, où il lui aurait proposé de transporter de la drogue à partir d’Alger, a ajouté la même source qui a précisé que les deux mis en cause ont été présentés à la justice et placés sous mandat de dépôt.
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Par Hocine NEFFAH
Cet islamiste radical qui se dissimule derrière le vocable fétiche et fumeux de la «modération» use d’un discours qui n’a pas à envier aux autres variantes radicales et intégristes.
Les décantations politiques au sein de la société sont autant de critères et de manifestations concrètes et saillantes qui permettent au commun des mortels de déduire et déceler les vraies attitudes et prises de position des uns et des autres.
Le cas du président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, est plus qu’édifiant dans la mesure où ce quidam incarne la versatilité et la pitrerie à la fois. Il est pour ainsi dire l’incarnation d’un totalitarisme habillé sournoisement de sémantique cachant mal le discours et le contenu macabre d’un intégriste obscurantiste qui est aux aguets pour s’emparer de sa proie une fois au pouvoir afin de semer la terreur et l’épouvante contre tous ceux qui ne riment pas avec leur déferlante et frénésie islamiste et islamisante.
Makri, qui veut être démocrate version «chouracratie» et en même temps un «mourchid» version pure et dure de la confrérie des Frères musulmans qui a créé la première milice de par l’histoire des mouvements islamistes violents dans l’histoire moderne, ne juge pas que ça démarche est plus un jeu qui renseigne sur l’hypocrisie politique des plus nauséabondes, que encore plus grave, une versatilité et une perfidie qui écornent la religion qui est impliquée dans les scénarios scabreux de ce dernier rien que pour assouvir ses fins de pouvoir.
Makri qui sait faire dans la danse de l’autruche, veut tout avoir, à la fois un imam qui a raté sa vocation en allant jusqu’à dénier le droit à la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit d’être musulmane, voire croyante de surcroît. Ce versatile sait ce qu’il fait, puisque l’entrisme et l’infiltration dans le corps social et politique font partie de sa stratégie consistant à ne pas afficher les vrais objectifs tant que l’enjeu et le contexte ne sont pas en sa faveur en tant que mouvance qui ne veut pas tout perdre mais s’agripper farouchement en attendant la grande «victoire» qui inaugurera définitivement le modèle théocratique.
Cet islamiste radical qui se dissimule derrière le vocable fétiche et fumeux de la «modération» use d’un discours qui n’a pas à envier aux autres variantes radicales et intégristes. Réagissant à la décision de la ministre Nouria Benghebrit par rapport à la prière au sein des établissements scolaires, ce disciple des Frères musulmans et leur démarche fasciste, a fustigé la ministre avec un sens qui se voulait sarcastique, mais le danger qui réside dans ses propos fascistes et relevant de l’intolérance primaire porte comme titre «Benghebrit entre la prière et la danse du way-way», un style de réponse cher aux islamistes qui se croient être détenteurs de la vérité absolue et les dépositaires de droit divin sur terre.
Makri s’ingénue dans le vaudevillesque jusqu’à exprimer sa vraie nature d’un intégriste pur et dur à l’image du discours «daeshien», puisant ainsi dans le corpus radical d’un islam moyenâgeux fait de rigorisme et d’intolérance. La perfidie de Makri se fait sentir avec outrecuidance en faisant la comparaison entre l’enseignement de la musique à l’école et «l’interdiction de la prière». Mais le ridicule ne tue jamais, Makri minore la musique au point de dire que «même si on n’est pas d’accord avec ces futilités, pourquoi on s’attaque à notre identité?». Ce cerbère qui a fait dans l’opportunisme jusqu’à la moelle en faisant partie du gouvernement et en mangeant à tous les râteliers du pouvoir, oriente le débat d’une manière machiavélique en le dotant d’un aspect qui n’est pas du tout homogène avec la démarche consistant à faire de l’école un sanctuaire du savoir et de la dispense des connaissances scientifiques, il a voulu faire de la prière dans les écoles de la République une question qui a trait à l’identité, et là aussi, l’identité se résume, voire elle s’arrime à la religion.
Cette imposture qui est incarnée par l’islamiste obscurantiste, Abderrezak Makri veut dévier le grand débat de la société en le réduisant en une question spirituelle qui se confond avec un rituel où son expression ne peut se manifester que dans un lieu de culte par excellence. Makri sait pertinemment que la prière, sa place idoine est dans la mosquée, mais comme il est en déroute et banqueroute sur le plan politique, il faut bien surfer sur la vague et essayer de gagner la bataille de la mobilisation là où il a perdu politiquement.
L’instrumentalisation de la religion est devenue le propre de ces derviches qui se dissimulent derrière la religion pour réaliser leur rêve politique, même s’il faut dénaturer les fondements et les préceptes de la religion pour se permettre le luxe d’un pouvoir totalitaire, obscurantiste et fasciste.
A défaut de ne pas apporter une valeur ajoutée dans le monde concret de la politique, les islamistes en général et Makri, le maître de l’esbroufe, en particulier font dans la récupération et l’infantilisme le plus abject pour dénigrer ceux qui ne véhiculent pas les mêmes approches qu’eux en allant jusqu’à les traiter de mécréants et d’apostats. C’est cela Makri, un intégriste aux relents obscurantistes qui mèneront mordicus à une expression violente une fois le contexte devenu favorable à leurs vétilles.
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Par Chaabane BENSACI
Introduit par Charles de gaulle, architecte de la Constitution de 1958, ouvrant la page de la Vème République, le référendum visait à contrebalancer les multiples pouvoirs conférés au chef de l’Etat.
L’acte XIII des Gilets jaunes ayant montré que le mouvement n’est pas prêt de s’essouffler contrairement au pari du gouvernement français qui mise sur une démobilisation graduelle et illustrée par les chiffres, le débat pour éteindre cette fronde inédite concerne désormais l’organisation d’un référendum pour la première fois depuis 14 ans en France. Partisans et opposants s’affrontent aussi bien dans les rangées de l’Assemblée nationale, les partis que dans les rues, mais ils sont nombreux à considérer qu’il s’agit là d’un projet risqué.
Or, le président français Emmanuel Macron a déclaré, lors des tous derniers débats qu’il a animés avec notamment les lycéens de Courcouronnes, dans la grande banlieue parisienne, qu’il n’y verrait aucun inconvénient si tant est que la chose puisse apporter un résultat probant. Cela dit, il entrouvre la porte à une revendication majeure des Gilets jaunes qui n’ont pas cessé au cours de leurs manifestations de le conspuer et de dénoncer sa politique sociale et fiscale. En s’investissant personnellement dans plus de sept réunions publiques convoquées à travers la France et retransmises en direct par des télévisions pendant plus de cinq à sept heures, il a certes regagné quelques bribes de sa popularité perdue mais le doute subsiste quant à son intention réelle de prendre en compte les attentes et les doléances d’une grande partie de la population.
En outre, il va falloir dresser un bilan et un programme de réponses concrètes aux centaines d’heures de débats et plus de 700.000 contributions enregistrées sur Internet et là aussi, on imagine que la tâche, sans être insurmontable, ne sera pas de tout repos. «A un moment donné je serai peut-être amené à demander à nos concitoyens s’ils (sont d’accord) sur telle ou telle chose», a répondu, en début de semaine, Emmanuel Macron. Il confirmait par-là même sa disponibilité pour l’organisation d’un référendum qui, disent certaines sources depuis, pourrait avoir lieu en même temps que le scrutin des élections européennes, c’est-à-dire le 26 mai. Introduit par Charles de gaulle, architecte de la Constitution de 1958, ouvrant la page de la Vème République, le référendum visait à contrebalancer les multiples pouvoirs conférés au chef de l’Etat. Ainsi,
De gaulle a concrétisé son engagement en convoquant trois référendums gagnants et un quatrième sanctionné par un désaveu de sa proposition de réforme du Sénat, ce qui a entraîné sa démission. Tous les chefs d’Etat successifs ont gardé en mémoire cet épisode dissuasif et on comprend pourquoi ils ont tous rechigné à interpeller le peuple puisque depuis 1939, il n’ y’a eu en France que cinq référendums dont le plus récent, en 2005, portait sur un projet de Constitution européenne rejeté par les Français. Pour le président en exercice à cette époque, Jacques Chirac, ce fut un échec cuisant. Mais aujourd’hui, il semble que la démarche ne soit pas redoutée par Emmanuel Macron, en quête d’une stratégie pour se dépêtrer de la crise la plus grave de son quinquennat.
Quelques mois après l’annonce d’une série de mesures à hauteur de 10 milliards d’euros, censées apaiser la colère des Gilets jaunes, la France continue à vivre au rythme des manifestants du samedi, avec parfois des incidents violents et des centaines de blessés plus ou moins graves, et même une dizaine de morts. L’assurance donnée par le chef de l’Etat selon laquelle le grand débat national auquel sont conviés depuis quelques semaines les Françaises et les Français donnera lieu à de profonds changement n’a pas l’heur de contenter grand monde et les Gilets jaunes maintiennent une pression devenue inquiétante.
Car le reproche qu’ils font au pouvoir est de ne pas être réellement à leur écoute, de mener une politique décidée par des élites politiques totalement coupées des réalités du pays et donc disqualifiées, voire discréditées. C’est dire si, dans ces conditions, le projet du président Macron est un pari à la fois audacieux et ô combien incertain.
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Par Arezki SLIMANI
La Société nationale des transports ferroviaires (Sntf) a annoncé dans un communiqué,la mise en circulation d’un nouveau train sur la ligne Alger-Béjaïa, en aller et retour, à partir du 3 juillet prochain.
À l’arrêt depuis 15 jours, le transport ferroviaire devra reprendre dès demain ont indiqué, hier, sur les ondes de la radio locale les responsables de cette entreprise maintenant que les voies sont totalement dégagées et que le pont traversant la Route nationale a été renforcé.
Les pluies diluviennes enregistrées durant le mois de janvier ont été à l’origine de la fermeture, pas seulement de plusieurs tronçons routiers, mais également de la voie ferrée.
En effet, les trains de voyageurs et de marchandises, assurant la liaison, notamment vers la capitale via Béni Mansour, sont restés en gare. La voie ferroviaire longue de 90 km avait subi des dégradations et l’envasement au niveau de plusieurs localités, dont Sidi Aïch et Takrietz.
Submergée par les torrents, charriant des pierres, de la caillasse, des branchages et de la boue, la voie ferroviaire est devenue carrément inopérante. Les trains ne pouvaient pas circuler sur des rails ensevelis sous une couche épaisse de boue et d’objets hétéroclites charriés par les torrents pluviaux.
Les agents de la Sntf (Société nationale des transports ferroviaires) se sont directement mis à la besogne pour dégager la voie ferrée. Ce qui n’a pas manqué de pénaliser les centaines d’usagers de cette ligne empruntée au quotidien par notamment des travailleurs et des étudiants issus essentiellement des régions situées sur les deux rives de la vallée de la Soummam longée par cette voie ferrée.
Ces usagers ont depuis toujours, favorisé le transport ferroviaire au détriment du transport par bus, handicapé par les nombreux bouchons et encombrement sur la RN26 et surtout le risque d’accidents.
L’autre facteur, qui n’est pas des moindres, dans le blocage du transport ferroviaire de Béjaïa vers Alger se trouve dans les dommages subis par l’ouvrage d’art de cette voie ferrée, enjambant la route de Taharacht dans la commune d’Akbou.
La Sntf a profité des interventions pour dégager la voie des obstructions induites par les intempéries, pour intervenir sur ce pont représentant un danger que la presse locale à maintes fois révélé. La Sntf avait alors confié les travaux de réparation à la Sapta, qui a pris tout son temps pour procéder à la réhabilitation de ce vieux pont, datant de l’époque coloniale. Hier, les équipes d’interventions étaient à leurs dernières retouches.
Une bonne nouvelle donc, pour les usagers qui pourront dès demain emprunter les trains qui assurent la liaison de Béjaïa et Alger via Beni-Mansour. Outre la reprise du trafic traditionnel, un nouveau train sera mis en service à partir du mois de juillet. Il assurera un aller-retour vers la capitale à partir de Béjaïa. On croit savoir que la navette quittera la gare de Béjaïa assez tôt pour permettre aux habitants de Bejaia de disposer suffisamment de temps pour assurer leurs obligations dans la capitale avant de retourner à bord du même train vers leurs domiciles à Béjaïa.
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Un échec des négociations signifierait une aggravation de la guerre des taxes douanières qui menace non seulement les économies chinoise et américaine, mais aussi la croissance mondiale toute entière.
Négociateurs américains et chinois vont se retrouver à Pékin dès aujourd’hui et jusqu’à vendredi pour tenter d’esquisser les contours d’un accord commercial, sous la pression de la date butoir du 1er mars. Le point d’orgue de la semaine sera le déplacement, jeudi et vendredi dans la capitale chinoise, du négociateur en chef américain Robert Lighthizer et du secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin. Ils devraient rencontrer leurs homologues chinois, dont le vice-Premier ministre Liu He et le gouverneur de la banque centrale chinoise Yi Gang. Ces réunions au sommet seront précédées de négociations préparatoires dirigées, pour la partie américaine, par le représentant adjoint au commerce Jeffrey Gerrish, a précisé la Maison- Blanche.
Cette fois, l’exécutif américain n’a pas fait mention de la présence de Peter Navarro, conseiller économique du président républicain connu pour ses prises de positions intransigeantes envers la Chine. Washington pourrait vouloir ménager les susceptibilités chinoises afin de préserver ses chances de parvenir à un consensus après plus d’un an de conflit. Un échec des négociations signifierait une aggravation de la guerre des taxes douanières qui menace non seulement les économies chinoise et américaine, mais aussi la croissance mondiale toute entière. Partout dans le monde, les économistes donnent de la voix depuis des mois pour prévenir de l’impact négatif des tensions sino-américaines, alors que l’économie de la planète se nourrit des échanges commerciaux de biens et services.
Après avoir distillé une note d’optimisme fin janvier à l’issue des pourparlers qui se sont tenus à Washington, l’administration Trump a soufflé le froid cette semaine, répétant qu’il y avait «encore beaucoup de travail» avant que les deux premières puissances économiques du monde ne parviennent à surmonter leurs multiples différends. Donald Trump, qui avait annoncé la semaine dernière une réunion avec Xi Jinping «dans un avenir proche», a même indiqué qu’il n’avait pas prévu de rencontrer son homologue chinois avant l’échéance du 1er mars. En laissant entendre qu’aucun accord ne serait noué à cette date, le président républicain accentue la pression sur l’administration chinoise, qui doit composer avec une réalité: l’économie du pays s’essouffle.
La croissance enregistrée par le géant asiatique en 2018 a même été la plus faible en près de trois décennies. Or, la Maison-Blanche a été claire: si aucun accord n’était trouvé d’ici le 1er mars, les taxes douanières frappant l’équivalent de 200 milliards de dollars d’importations chinoises annuelles seront portées de 10 à 25%. De quoi faire frémir le monde des affaires. A l’inverse, le président américain pourrait aussi décider de jouer la montre, en repoussant la date butoir compte tenu des enjeux, d’autant que ses ministres ont répété cette semaine qu’il n’était pas question de nouer un traité au rabais pour respecter les échéances.
La feuille de route des Américains est ambitieuse: la Chine doit mettre fin à ses pratiques jugées déloyales, telles que le transfert forcé de technologies américaines, le «vol» de la propriété intellectuelle américaine, le piratage informatique, ainsi que les subventions massives accordées aux entreprises chinoises d’Etat pour en faire des champions nationaux.
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By Jan Lundius
STOCKHOLM / ROME, Feb 11 2019 (IPS)
The Mediterranean Sea is currently a sea of death. On the 20th of June every year, i.e. The World Refugee Day, an organization called UNITED for Intercultural Action publishes a “List of Deaths”, summarising information on where, when and under which circumstances a named individual has died due to the “fatal policies of fortress Europa”. The data are collected through information received from 550 network organisations in 48 countries and from local experts, journalists and researchers in the field of migration. The list issued in 2018 accounted for 27 000 deaths by drowning since 1993, often hundreds at a time when large embarkations capsize. These deaths account for 80 per cent of all the entries,1 there are probably thousands more dead, corpses that were never found and/or not accounted for.
While considering seas as a place of death and barriers to human interaction it might be opportune to be reminded of their role as means of communication and trade, as well as transfer of culture and innovation. For thousands of years, humans have used the sea to enrich themselves and their communities by interacting with people from other cultures.
The Mediterranean – Sea of seas, hope and doom, Venus cradle and Sappho´s tomb. Over its waters Greeks, Phoenicians, Egyptians, Romans, Berbers, Italians, French, Normans, Turks, Slavs, Jews, Christians and Muslims have carried their goods, music, inventions, food and ideas, creating a mighty cultural mix reaching down to the southern shores of Maghreb and Egypt, and beyond, as well as all the way up to the coasts of the North – and Baltic Seas, spreading Greek philosophy, Roman law, Arabic science, poetry, art and culture and much more that have benefitted humankind. Almost every sea in the world has been serving humankind in a similar manner, as a powerful blender of cultures, proving that human mobility benefits us all.
A rosy picture? Let us not forget the shadows. Seas have always been scenes of bloody battles, ruthless piracy and slave trade, the last activity is doubtless one of humanity´s worst crimes. Between 1650 and 1900, more than 10 million enslaved Africans arrived in the Americas, while many had died during the passage across the Atlantic Ocean. During the same period, 8 million East Africans were enslaved and sent across the Indian Ocean to the Middle East and Asia. It was not only Africans who were brought in chains across the seas. European nations like Great Britain, France and Spain sent political prisoners, “vagrants” and other “undesirables” to their colonies. Between 1788 and 1868 more than 160 000 convicts were transported from Britain to penal colonies in Australia. Barbary pirates operating from North African ports carried out razzias on European coastal towns, mainly to capture slaves for the Ottoman slave market. It has been calculated that between 1530 and 1780 the Barbary corsairs enslaved approximately 1 250 000 people.
After the British Empire ended slavery in 1833 indentured labour became the most common means to obtain cheap workforce for its colonies, a practice that soon was employed by other nations as well. This meant that immigrants would contract to work for an overseas employer, generally for seven years. The employer paid the sea passage, the indentured labourer did not receive any wages, but was provided with food and shelter. Millions of people were brought across the seas under such conditions, mainly Asians, but some Europeans as well.
Nationalist political parties often complain that most migrants do not provide any benefits for the receiving country, that the majority of them are poor and uneducated. However, this is nothing new. American immigrants have often been depicted as entrepreneurial, sturdy workers building up a wealthy nation. When the Scottish author Robert Louis Stevenson in 1879, on his way to California, in steerage crossed the Atlantic he was amazed to find that most emigrants were not any strong, adventurous men eager to make a living and gain success in America, but mainly desperate and tired people trying to escape European persecution, poverty and unemployment.
In spite of the desperation and misery of their ancestors, descendants of slaves, criminals and desperate, poor migrants have contributed to the creation of wealthy nations and impressive cultures. Europeans complaining about the influx of poor, uneducated people from distant cultures easily forget that several of their own ancestors found themselves in a similar state of poverty and desperation and that it was human mobility that in the end provided a solution for them and their children.
Christopher Columbus dreamt he would find an utopian India, but instead he discovered a “New World”, which in reality was a very old one and just like the Mediterranean, on which shore he was born, this world was dependent on another mighty, internal sea on which shores there lived people of different cultures – Arawaks, Tainos, Mayas, Aztecs and many more whose cultures eventually mixed with those of European conquerors, Africans slaves and indentured labourers from Europe and Asia.
In spite of immense suffering, wars and plagues a multifaceted mix of cultures developed, evident through a wide variety of food, religious beliefs and especially of music genres, like merengue, calypso, cumbia, rumba, reggae, son, salsa, gospel, jazz and blues. In modern times authors like García Márquez, Juan Rulfo, Miguel Angel Asturias, Marie Vieux Chauvet, Alejo Carpentier, Derek Walcott, Vidhiar Naipul, Jaques Romain, Zora Neale Hurston, Aimé Césaire, William Faulkner and other almost countless writers, story tellers, poets and singers bear witness about this unique blend of cultures created by Mexicans, Colombians, Haitians, Garifunas, West- and East Indians, Jamaicans, Pirates, Slaves, Maroons, Guanches, Turks, Andalusians, Jews, Gypsies, French, Dutch, Voodooists, Santeros, Muslims and Christians. What would the world have been without this blend of cultures along the shores of the Mediterranean – and the Caribbean Seas?
The same is true about the maritime trade, cultural and commercial exchange along the coasts of the Indian Ocean, beginning with the world´s earliest civilization in Mesopotamia, ancient Egypt and the Indian subcontinent. There ancient Romans, Arabs, Africans and people from Sri Lanka and India, and even Chinese, used the monsoon drifts and equatorial currents to connect with each other and spread their goods and cultures, creating culturally mixed, communicating societies along the coasts, like the African Bantu-Swahili culture, which spread its influence further inland.
South China Sea tells a similar story about human interaction across the waters and even if the Champas of Vietnam, the Chinese, the Japanese, the Malaysians, the Indonesians, the Dutch, the Portuguese and the Philippines have claimed superiority over that particular sea it has nevertheless carried goods, ideas, religions and inspiration between the different populations who inhabited and still inhabit its shores.
In the far north we find the North Sea, once ruled over by the Vikings with their superior longships; rading, trading and establishing colonies in Ireland, Iceland, England and on the northern coasts of France. In the Middle Ages and through the 15th century they were displaced by traders from Northern European coastal ports, the Hansa community, shipping grain, fish, timber, dyes, linen, salt, metals, wine, culture and art, following the old Viking, Finnish and Slav trade routes around the Baltic sea and down along the Russian rivers, even connecting with one of the most distant inland seas of them all – the White Sea, which linked the distant cultures of Finns, Sami people, Samoyeds and Russians, among other treasures giving birth to the stunning Karelian epic Kalevala, which like Homer´s Odyssey, among other things, is a tribute to the sea.
So, while we are probing the tragedy of the drowned refugees and migrants of the Mediterranean, let us not forget that the open seas of the world have not only served as routes for desperate migrants, asylum seekers, slavers, pirates and warriors, they have also been channels for civilization and friendship, providing vitality, strength and culture to the peoples of their shores. In spite of its shortcomings, mobility is part of human nature and cannot be blocked. Human interaction and communication is a blessing and instead of drowning people in their waves let us allow the seas to continue to bring cultures, inspiration and friendship between us all.
1 http://unitedagainstrefugeedeaths.eu/about-the-campaign/about-the-united-list-of-deaths/
The list does not only account for deaths occurring at sea, but also in detention blocks, asylum units and town centres.
2 Robert Louis Stevenson, Travels with a Donkey in the Cévennes and The Amateur Migrant. London: Penguin Classics 2004, p. 107.
Jan Lundius holds a PhD. on History of Religion from Lund University and has served as a development expert, researcher and advisor at SIDA, UNESCO, FAO and other international organisations.
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Les maladies cardio-vasculaires sont responsables de 25.000 décès par an. C’est ce que conclut une récente enquête nationale de la santé publique, qui met le doigt sur le déséquilibre alimentaire, le stress et le tabac, comme facteurs responsables de la mortalité des malades.
L’enquête en question, menée par les soins du ministère de la Santé et l’OMS, indique que le taux de prévalence du taux de décès est de prés de 46% de la population malade. Ceux qui présentent déjà des signes graves des pathologies cardiaques, sont de plus en plus menacés par des morts subites ou arrêts cardiaques, s’ils ne modifient pas leurs comportements vis-à-vis de leurs corps. Il a été établi, selon la même étude, que les facteurs de décès sont multiples dont le tabac responsable de 11% de la mortalité et l’alcool à 7%. Les facteurs aggravants des différentes pathologies cardiaques,se résument par une »alimentation déséquilibrée, le stress et la sédentarité ».
A cela,il faut ajouter l’obésité qui touche 40% des malades qui présentent les signes avancés d’une affection cardiaque. Les professionnels spécialistes indiquent,que « la donne a changé puisque un échantillon important des malades se présentent avant l’âge de 40 ans » faisant accélérer les décès en cas de manque de soins et des prises en charges médicales, sans hygiène de vie. le registre des chiffres, celles-ci sont alarmantes puisque 2 patients sur 3 ignorent qu’ils développent une hypertension artérielle qui, faute de diagnostic peut être fatale. Elle serait de 50% chez les personnes ayant plus de 55 ans, conclut l’étude.
En Algérie, le plan de santé globale, initié par les autorités en 2015, place déjà les maladies cardiaques comme deuxième source de décès après le cancer, en soulignant que la prise en charge médicale, à elle seule, ne suffit pas à endiguer les cas de décès annuels et d’où l’urgence de campagnes de sensibilisation et d’informations qui doivent se déployer continuellement sur le terrain. Pour sa part,l’Association nationale des praticiens privés pour la prévention des maladies cardiaques a signalé au cours de son séminaire récent à Oran, que « la hausse des cardiopathies chez les Algériens, est due principalement à une consommation excessive en sel et sucre qui mettent 33% des malades en danger ».
Elle précise, que « la conjugaison de ces facteurs, en plus du rythme de vie effréné, perturbent la santé du cœur » d’où l’importance « d’une alimentation équilibrée et riche en fibres et oligoéléments, ainsi qu’une activité physique régulière qui mettent à l’abri des graves affections cardiaques ».
Par F A.
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Après une présidence extrêmement active, marquée toutefois par un camouflet de taille après les élections en RDCongo, Paul Kagame a tiré sa révérence avec une énième initiative samedi, cette fois en vue d’améliorer les soins de santé en Afrique.
Le président rwandais Paul Kagame, qui a multiplié les initiatives durant son année à la tête de l’Union africaine (UA), a passé le témoin hier à l’Egypte, poids lourd régional en quête d’influence sur le continent, lors d’un sommet de l’organisation à Addis- Abeba. Le chef de l’Etat égyptien Abdel Fattah al-Sissi a pris officiellement la présidence tournante de l’UA lors de la cérémonie d’ouverture du sommet, prévu pour durer deux jours, au menu duquel figurent la poursuite des réformes institutionnelles de cette organisation comptant 55 membres, l’établissement de la Zone de libre-échange continentale (Zlec) et les crises traversant le continent.
Après une présidence extrêmement active, marquée toutefois par un camouflet de taille après les élections en RDCongo, Paul Kagame a tiré sa révérence avec une énième initiative samedi, cette fois en vue d’améliorer les soins de santé en Afrique.
Son successeur s’est lui d’ores et déjà engagé à poursuivre certains efforts déployés par son prédécesseur, à commencer par la Zlec, un des projets clés de l’UA pour renforcer l’intégration du continent.
M. Kagame était parvenu en mars 2018 à obtenir la signature de 44 pays sur l’accord d’établissement de la Zlec, mais cet essai marqué par le président rwandais doit maintenant être transformé par son homologue égyptien: 19 pays ont à ce jour ratifié l’accord, alors que 22 ratifications sont nécessaires pour qu’il entre en vigueur. L’Egypte «souhaite renforcer sa position sur le continent africain et ne pas être considéré comme un pays tourné uniquement vers le monde arabe», souligne Liesl Louw-Vaudran, de l’Institut pour les études sur la sécurité.
M. Sissi devrait cependant se démarquer de son prédécesseur en axant sa présidence sur la sécurité, le maintien de la paix, et le reconstruction post-conflit, des questions étroitement liées au thème de l’UA choisi pour 2019, année des «réfugiés, rapatriés et personnes déplacées». Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, présent à Addis Abeba, a salué samedi un «vent d’espoir» qui souffle selon lui sur l’Afrique, après une série d’élections pacifiques (RDC, Madagascar, Mali), d’accords de paix (Soudan du Sud, Centrafrique) et de réconciliations (Ethiopie-Erythrée). Les observateurs n’attendent toutefois pas de M. Sissi un mandat aussi actif que celui de M. Kagame, les grandes puissances étant généralement réticentes à une UA trop forte ou trop intrusive.
Surtout, note un diplomate africain, que l’Egypte n’a jamais oublié sa suspension de l’UA en 2013, décidée après la destitution par l’armée de l’islamiste Mohamed Morsi, premier président démocratiquement élu en 2012. En matière de réformes institutionnelles, processus porté depuis 2016 par Paul Kagame, le départ de ce dernier, qui avait profité de son mandat à la tête de l’UA pour mettre la question en bonne place sur l’ordre du jour, se fera particulièrement sentir. Si l’Egypte a assuré publiquement être engagée dans le processus de réformes, l’instauration d’une taxe de 0,2% sur les importations permettant d’assurer l’indépendance financière de l’UA – dont plus de 54% du budget 2019 proviendra de donateurs étrangers – pourrait ne pas passer les réticences des Etats… Egypte en tête.
En novembre 2018, la majorité des Etats avait rejeté le projet de donner au chef de l’organe exécutif de l’UA le pouvoir de nommer ses commissaires, mesure visant à rendre l’administration plus responsable devant son chef. M. Kagame avait essuyé un cinglant désaveu après avoir demandé au nom de l’UA la suspension de la proclamation des résultats de la présidentielle de décembre en RDC, entachés selon lui de «doutes sérieux»: les résultats avaient finalement été validés par la Cour constitutionnelle congolaise et salués par les poids lourds du continent, dont l’Afrique du Sud, le Kenya et l’Egypte.
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