ALGER – L’ancien journaliste de l’Agence Algérie Presse Service Omar Zeghmi s’est éteint mardi à l’âge de 75 ans à l’hôpital de Kouba, à Alger des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès de ses proches.
Connu pour sa bonhomie et son professionnalisme, le défunt a exercé au sein de l’APS en sa qualité de journaliste et responsable du service Economie, et a supervisé la publication de la Revue économique de l’Agence édité durant les années 1980-1990. Il était également correspondant de l’APS à Rabat de 1997 à 2000.
Le défunt est aussi connu pour avoir été parmi le collectif ayant lancé la revue Algérie et Développement, édité à l’époque (1972-1974) par le quotidien El Moudjahid.
Il était marié et père de deux enfants.
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ALGER- Le développement de l’industrie pharmaceutique en Algérie et l’exportation de sa production, nécessitent une révision des prix des médicaments pour encourager l’investissement dans ce domaine, a estimé mardi, à Alger par le président de l’Union nationale des opérateurs de pharmacie (UNOP).
L’Algérie produit localement 50% de ses besoins en médicaments, mais les prix appliqués actuellement, qui sont bas par rapport à ceux de certains pays européens et méditerranéens, peuvent constituer un « obstacle » à l’investissement, a précisé M. Abdelouahed Kerrar, à l’occasion de la présentation d’une étude sur les prix des médicaments pratiqués en Algérie.
Selon lui, l’absence de prix rémunérateurs des médicaments empêche l’accès à la technologie de fabrication des produits innovants ou des produits de biotechnologie.
Les prix actuels vont à terme « casser la dynamique de croissance et surtout le développement de la production locale, indispensable à la réalisation des objectifs de la politique nationale de santé publique »,a-t-il mis en garde.
Il a, toutefois, avancé qu’il était possible de concilier entre l’objectif consistant à assurer un accès élargit aux soins, avec celui, non moins important, de rémunérer correctement les producteurs et leur permettre ainsi de se développer.
La modification du cadre juridique relatif aux prix des médicaments demeure la « seule solution » pour permettre une bonne croissance de l’industrie pharmaceutique en Algérie au bénéfice de l’économie nationale, a estimé le président de l’UNOP.
Réalisée par un cabinet international, cette étude relève que le marché des médicaments algérien est un marché « attrayant » occupant la troisième place dans la région Mena, ajoutant que le pays « maintient une croissance régulière de 6,6 % pour atteindre 4.1 milliards de dollars en 2021″.
Cependant, cette étude relève que » l’application des prix des plus bas pourrait affecter le potentiel d’exportation et décourager dans le même sillage les investisseurs ».
Elle indique également que cette tarification à la baisse « va inévitablement retarder le lancement de nouveaux produits dans le pays ».
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Le président de la Ligue de football professionnel (LFP) Abdelkrim Medouar a brandi la menace de quitter son poste, contestant la gestion de son instance, neuf mois après son élection en remplacement de Mahfoud Kerbadj.
« Je ne suis pas satisfait de ce qui se passe actuellement au niveau de la gestion de la LFP. Je ne suis pas venu pour entrer en conflit avec les gens et prendre constamment mes précautions vis-à-vis d’un fonctionnaire de la Ligue, d’un journaliste, ou d’un membre d’une structure. Si la situation persiste, je ne suis pas prêt à continuer. Je ne peux pas rester pour me torturer davantage », a affirmé Medouar lundi soir sur le plateau de l’émission « Studio Foot » de la chaîne Echourouk News.
Pourtant, en novembre dernier, Abdelkrim Medouar avait rejeté toute idée de démissionner de son poste : « Je n’ai jamais songé à démissionner. Je ne le ferai jamais. J’ai été élu démocratiquement en m’appuyant sur la confiance des membres de l’assemblée générale ». Des propos tenus à l’issue du conflit avec les membres du Bureau exécutif de la LFP.
« Jusqu’au jour d’aujourd’hui, je n’ai pas trouvé ce que je cherchais au niveau de la LFP. Je me vois comme un pompier, contraint à chaque fois d’éteindre le feu. Ce n’est guère la gestion d’une Ligue professionnelle », a-t-il conclu.
Ce revirement intervient au moment où plusieurs rencontres ont été reportées en raison du mouvement de manifestations populaires, ce qui va prolonger la compétition au-delà des délais fixés initialement.
Medouar, ancien président de l’ASO Chlef, avait été élu à la tête de la LFP le 21 juin 2018, récoltant 19 voix contre 7 pour Azeddine Arab (ES Sétif), 6 pour Mohamed El-Morro (ASM Oran) et 4 pour Mourad Lahlou (NA Husseïn-Dey).
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Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme a annoncé mardi avoir été obligé de fermer son bureau au Burundi, à la demande du gouvernement.
« C’est avec un profond regret que nous avons dû fermer notre bureau au Burundi », a déclaré la Haut-Commissaire de l’ONU, Michelle Bachelet, dans un communiqué précisant que le bureau a été fermé le 28 février.
Le gouvernement a demandé la fermeture du bureau de l’ONU le 5 décembre, expliquant, selon le Haut-Commissariat, que « le pays avait fait suffisamment de progrès pour mettre en place des mécanismes nationaux de protection des droits de l’Homme, de sorte que l’existence du bureau n’était plus justifiée ».
Mme Bachelet a relevé que « pendant de nombreuses années, nous avons travaillé avec le gouvernement sur la consolidation de la paix, la réforme du secteur de sécurité, la réforme du secteur de la justice et contribué à renforcer les capacités institutionnelles et de la société civile sur toute une série de questions des droits de l’Homme ».
« Malheureusement, un bon nombre de ces avancées en matière de droits de l’Homme ont été mises en péril depuis 2015 », a-t-elle dit.
Elle s’est dite « déçue par le manque de coopération du Burundi ces dernières années avec les mécanismes des Nations Unies en matière de droits de l’Homme – qui sont même allés jusqu’à inclure des menaces pour poursuivre les membres de la Commission d’enquête internationale indépendante » de l’ONU sur le Burundi.
En octobre 2016, le gouvernement burundais – en réaction à un rapport de l’équipe d’experts indépendants de l’ONU – avait déjà suspendu toute coopération avec le bureau des droits humains de l’ONU.
Début janvier, l’organisation Handicap International, présente au Burundi depuis 1992, avait annoncé quitter ce pays en raison notamment de l’obligation faite par le gouvernement burundais du « fichage ethnique » de ses employés.
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