L’intermède qui laissait supposer l’avènement de nouvelles pratiques professionnelles à l’EPTV aura été de courte durée. Deux journalistes et une technicienne viennent d’être sanctionnés pour leur soutien au mouvement populaire. Jeudi, le journaliste de Canal Algérie, Abdelmadjid Benkaci a reçu un avertissement. Son collègue d’A3, Abderrazak Siah, s’est vu éjecté des JT de 17h et […]
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“Nem zárom ki például annak a lehetőségét, hogy az orosz lakosságtól +megtisztított+ délnyugat-ukrajnai földekre tömegesen települjenek át az ígéret földjének lakói, aki belefáradtak a folyamatos közel-keleti háborúba” – írta Glazjev a Zavrta című lap online felületén megjelent bejegyzésében, amely felhördülést váltott ki az ellenzéki és a külföldi sajtóban.
Glazjev – aki az amerikai Szabadság Rádió orosz nyelvű hírportálja szerint a regionális politika és a gazdasági integráció kérdéseiben látja el tanácsokkal Vlagyimir Putyint – úgy vélekedett, hogy Zelenszkij a betelepítést valószínűleg Donald Trumptól és az izraeli szélsőjobboldaltól kapta feladatként. A tanácsadó egyúttal “nagyon időszerűnek” minősítette, hogy Putyin megkönnyítette az orosz állampolgárság megszerzését a Donyec-medence lakóinak.
A megnyilvánulás gúnyos kommentárok özönét indította el a közösségi médiában. Többen megjegyezték, hogy Glazjevet feltehetően az arról szóló jelentések ihlethették meg, hogy a zsidó származású Zelenkij Dnyipróban (korábbi nevén: Dnyepropetrovszkban) rabbikkal találkozott.
“A kijevi fasiszta junta egyre kreatívabb” – írta a leendő ukrán elnököt a rabbik körében ábrázoló fotó mellé Alekszej Navalnij politikus arra utalva, hogy a moszkvai politikai kommentárokban korábban gyakran lenácizták az ukrán vezetést.
Peszkov orosz elnöki szóvivő újságíróknak kijelentette, hogy Glazjev a magánvéleményének adott hangot, Putyinnak nincs köze hozzá, és hogy az ügy nem téma a Kremlben. Megjegyezte: nem ismeri, milyen szövegösszefüggésben jelent meg a kifogásolt blogbejegyzés, és nem kívánta azt érdemben kommentálni.
Voici un livre déconcertant. Au fond, il est mélangé, avec de bonnes choses et quelques unes qui le sont moins. Je n'en suis pas sorti totalement convaincu.
Le titre tout d'abord, qui est finalement assez trompeur. En effet, tout est vu à l'aune de la crise entre l'Arabie Séoudite et le Qatar, déclenchée en 2017. Il s'agit donc moins d'une étude sur les pays du Golfe que sur une crise qataro-séoudienne, qui implique évidemment les autres pays de la péninsule.
Le livre est découpé en une trentaine de courts chapitres, articulés en trois grandes parties : "Aux origines d'une crise", "Une nouvelle guerre froide ?", "D'une crise régionale à une crise mondiale".
La succession de chapitres est finalement assez décousue. Du coup, on se perd un peu à la lecture, sachant que l'appareil de notes est décevant (en plus, reporté à la fin de l'ouvrage, ce qui est profondément agaçant). On n'aperçoit pas de bibliographie ni de carte non plus.
Il reste malgré tout une mine d'informations et de détails qui raviront les spécialistes à l'affut de petites pépites. Mais si l'on cherche un ouvrage de synthèse, permettant un point de situation, il vaut mieux ne pas commencer par cela.
Un autre biais agaçant est le parti-pris de l'auteur, qui charge énormément l'Arabie et se retrouve donc à plaider pour le Qatar. Non pas qu'il faille vouloir établir un équilibre à tout prix, ni même défendre le royaume séoudien et notamment la direction de MBS, qui est comme chacun sait hautement critiquable (brutalité intérieure, interférence au Liban et avec le premier ministre quasi kidnappé, guerre au Yémen, affaire Kashoggi, ... : la liste est longue). Mais du coup, le Qatar est présenté comme un modèle de vertu, ce qui est probablement excessif. Ainsi, le livre de Chesnot et Malbrunot, Nos très chers émirs (ici) n'est pas cité.
Le livre évoque le rôle des Émirats Arabe Unis (on comprend que MBZ est le génie malfaisant derrière MBS) puis très brièvement les autres pays de la région (Oman, Koweït, Barhein). L'Iran ou le Yémen sont rapidement cités, tout comme les États-Unis. Ainsi, l'ouvrage se concentre exclusivement sur une rivalité intra-péninsulaire, ce qui a sa logique mais omet quand même un certain nombre de grands acteurs extérieurs qui auraient mérité une étude plus attentive.
Au final, un livre intéressant, qui vient compléter les connaissances sur un théâtre particulier : encore fait-il avoir des bases assez précises de l'environnement général pour en tirer tout son fruit.
Sébastien Boussois, Pays du Golfe, les dessous d'une crise mondiale, Armand Colin, février 2019, 216 p., 22,9 €. Lien vers l'éditeur
O. Kempf