Le Groupe CANAL+, spécialisé dans la production et la diffusion de contenus audiovisuels développe un programme axé sur le social. Le programme dénommé CANAL+IMPACT, solidaire et entièrement dédié à l'Afrique a été présenté au public dans la matinée de ce mardi 20 février 2024 à l'occasion d'une conférence de presse animée par Grace Lombassou, directrice des relations institutionnelles, en présence de cinéastes, acteurs des médias, producteurs, etc.
Du social avec CANAL+. Et ce, grâce au programme CANAL+ IMPACT, initié pour la mise en œuvre des engagements sociétaux et responsables du Groupe. Il repose sur trois principales initiatives à savoir, CANAL+ UNIVERSITY, ORPHEE, et ‘'UN MOIS UNE CAUSE''. Selon Yacine Alao, directrice de CANAL+ Bénin, CANAL+ IMPACT est un bon projet fait « d'actions concrètes ». Elle a remercié en début de conférence ce mardi 20 février 2024, les personnes ayant collaboré avec CANAL+ dans le cadre de ce programme pour leurs différentes actions.
CANAL+ UNIVERSITY
CANAL+UNIVERSITYN selon Grace Loubassou, est une initiative conçue comme une école itinérante. L'offre de formation qu'il propose s'adresse professionnels de l'audiovisuel et du cinéma souhaitant bénéficier d'une montée de compétences. Elle propose trois types de formations qui répondent aux besoins des professionnels sur le terrain. Il s'agit des formations locales, sur-mesure, répondant à des besoins spécifiques identifiés par des organismes (ministères, chaînes nationaux, etc) ; des formations locales en partenariat avec des organismes issus des industries audiovisuelles et cinématographiques locales, dans le but de déployer des formations de proximité grâce à un soutien en matière de ressources et/ou de financement ; et des formations multi-pays à destination des journalistes reporters d'images (JRI), en partenariat avec Vivendi Create Joy et Galaxie Presse : l'occasion de de filmer et de produire des contenus originaux, mis tout particulièrement en lumière à travers une émission spéciale dédiée dans Enquête d'Afrique. Chaque année, 60 ateliers de formations sont organisés au profit de 1000 personnes provenant de 20 différentes nationalités grâce à ce programme qui a déjà fait plus de 10.000 bénéficiaires.
ORPHEE
ORPHEE est une initiative du programme CANAL+ IMPACT qui vise à accompagner les orphelinats et les établissements jeunes publics (écoles, bibliothèques, médiathèques, etc). Le but visé est de leur permettre d'être dans un environnement chaleureux, d'avoir accès à des programmes d'éducation et de divertissement disponibles sur CANAL+. A cet effet, un kit décodeur et télévision, et un abonnement à TOUT CANAL+ est mis à leur disposition. A travers cette initiative, CANAL+ procède également à l'aménagement des espaces chaleureux adaptés à ces publics dans les établissements. Lancée il y a environ deux ans, elle permet à environ 30.000 enfants béninois, de bénéficier des programmes de CANAL+.
UN MOIS UNE CAUSE
A travers cette initiative, CANAL+ met en avant les grandes causes sociales et sociétales du continent africain. Il s'agit entre autres, de la protection de l'environnement, les questions de santé publique, l'égalité des droits et la lutte contre les discriminations. A cet effet, un espace publicitaire gratuit est mis à disposition pour les campagnes d'information et de sensibilisation portées par les acteurs de la société civile (ONG, fondations, associations, etc) engagées sur ces thématiques. Chaque année, ces campagnes sont reprises et intégrées aux programmes de l'ensemble des chaînes du BOUQUET CANAL+. Au total, c'est 70h de programmes éducatifs, divertissants et de fictions dédiées.
Des professionnels et autres acteurs ayant bénéficié du programme CANAL+IMPACT ont exprimé leur satisfaction au cours de la rencontre avec la presse.
F. A. A.
Alors que la valeur du franc CFA et du dirham marocain n'a été divisée que par deux sur la même période, et que l'unique dévaluation du franc CFA continue à faire l'objet de commentaires trente ans plus tard, la monnaie du Nigeria, premier producteur africain de pétrole, mais pays affichant le deuxième plus bas niveau d'espérance de vie au monde, a subi le 29 janvier dernier une énième dévaluation depuis sa création en 1973, après celle de juin 2023. Avec une baisse totale de 40 %, le naira avait au 16 février une valeur 2 270 fois inférieure à celle qu'il avait à sa création par rapport au dollar américain. L'intégration d'une économie aussi fragile à une zone monétaire ouest-africaine serait donc très néfaste aux économies de l'ensemble des pays de la région, y compris anglophones.
Créé le 1er janvier 1973, le naira a récemment fêté son 51e anniversaire. Mais alors qu'il valait 1,52 dollar à ses débuts (un dollar s'échangeant donc contre 0,66 naira, ou plus exactement 0,657895), et que sa valeur se renforça même au cours de ses premières années, jusqu'à atteindre près de 1,85 dollar en janvier 1980, le naira connut ensuite une succession ininterrompue de dépréciations et de dévaluations, à tel point que la valeur du dollar américain a atteint le niveau de 1 493,73 nairas le vendredi 16 février. Ainsi, la monnaie nigériane a perdu 99,96 % de sa valeur en seulement 51 ans, ce qui signifie, en d'autres termes, que celle-ci a été divisée par 2 270. Alors que la barre des 1 000 avait été franchie le 19 juin dernier, les graves difficultés économiques du pays et ses faibles réserves de change ont donc une nouvelle fois fait chuter lourdement la valeur de la monnaie nationale, qui a perdu 40 % de sa valeur entre le 29 janvier et le 16 février, après avoir déjà perdu 39 % dans les deux semaines ayant suivi la précédente dévaluation, mi-juin 2023, et 15 % supplémentaires entre ces deux périodes.
À titre de comparaison, le cours du dirham marocain a seulement été divisé par un peu plus de deux au cours des 51 dernières années par rapport au dollar, tandis que celui du franc CFA a été divisé par environ deux et demi, celui du dinar tunisien par près de sept, et celui du rand sud-africain par 24.
Les grandes difficultés économiques et sociales du Nigeria
L'effondrement sans fin du naira ne fait que refléter les graves difficultés économiques du pays, qui souffre depuis de très nombreuses années d'une mauvaise gouvernance, d'un niveau élevé de corruption et de détournements de fonds, et d'un manque de diversification. Bien que le Nigeria soit le premier producteur africain de pétrole depuis plusieurs décennies, le pays n'est toujours pas parvenu à diversifier son économie, dont les exportations reposent encore à plus de 90 % sur les hydrocarbures. Faute d'avoir développé d'autres sources significatives de revenus, et d'avoir mis en place un environnement favorable à l'investissement et aux affaires, le pays demeure donc très dépendant de l'évolution du cours des hydrocarbures, ainsi que de sa production en la matière (qui est justement en baisse continue).
Les mauvaises performances économiques du Nigeria s'observent notamment en matière de croissance économique. En effet, et sur la dernière décennie 2014-2023, le pays n'a enregistré qu'un taux de croissance annuel de 2,0 % en moyenne, soit un nouveau étant même inférieur à la croissance démographique (2,5 %). Dans le même temps, la Côte d'Ivoire et le Ghana ont connu un taux de croissance annuel de 6,6 % et 4,0 %, respectivement, tandis que le Sénégal et le Cameroun affichent un taux de 5,3 % et 3,9 %.
Le déclin du Nigeria s'est donc naturellement répercuté sur l'évolution du PIB par habitant, qui n'atteignait que 2 163 dollars début 2023 (selon les dernières données de la Banque mondiale, et malgré l'explosion du cours des hydrocarbures en 2022). Celui-ci a ainsi été récemment dépassé par ceux de la Côte d'Ivoire (2 486 dollars) et du Ghana (2 204 dollars), et devrait également bientôt l'être par ceux du Sénégal et du Cameroun. La performance de la Côte d'Ivoire est d'ailleurs particulièrement remarquable, compte tenu du fait que le pays, devenu le plus riche d'Afrique de l'Ouest continentale, a produit ces dernières années entre 40 et 60 fois moins de pétrole que le Nigeria (et même six fois moins de pétrole que le Ghana, et trois à quatre fois moins d'or).
Enfin, la situation économique du Nigeria n'est pas sans conséquences sur le niveau de vie de la population. À titre d'exemple, celle-ci souffre depuis de nombreuses années d'une inflation assez importante, et qui s'est établie à 13,0 % en moyenne annuelle sur la décennie 2013-2022, selon les dernières données de la Banque mondiale. Un niveau équivalent à celui du Ghana (13,8 %), mais très largement au-dessus de ceux de la Côte d'Ivoire (1,7 %), du Cameroun (2,2 %), ou encore du Sénégal (1,8 %). Un taux d'inflation qui a d'ailleurs dépassé les 25 % en 2023, notamment avec le triplement du prix de l'essence suite à la suppression totale des subventions gouvernementales.
Une mesure radicale qui s'expliquait justement par la situation financière particulièrement délicate du Nigeria, comme en témoigne, entre autres, le niveau critique des réserves de change de ce grand pays pétrolier, qui ne parvient plus à honorer ses engagements vis-à-vis des compagnies aériennes étrangères, en les empêchant de rapatrier leurs revenus. La situation est si grave, que le Nigeria arrive même très largement en tête des pays du monde en la matière, avec 792 millions de dollars de fonds bloqués début novembre 2023, soit le tiers - 33,6 % - de la totalité des sommes retenues à travers le monde (ce qui conduit à des tensions avec certaines compagnies aériennes, comme Emirates qui avait suspendu provisoirement certains vols en 2022).
Par ailleurs, il est à noter que le Nigeria, et malgré de colossaux revenus pétroliers accumulés depuis son indépendance (dont des centaines de milliards de dollars sur les deux seules dernières décennies), affiche le deuxième niveau le plus faible d'espérance de vie au monde, estimée à 52,7 ans en 2021, toujours selon les dernières données de la Banque mondiale. Le pays avait même occupé la toute dernière place en 2018 et en 2019, avant de dépasser de nouveau le Tchad (52,5 ans). De même, le Nigeria affiche le quatrième taux le plus élevé au monde en matière de mortalité infantile, avec non moins de 70,7 décès pour 1 000 naissances vivantes, juste après la Somalie. Enfin, il est également à noter que le pays réalise de mauvaises performances en matière d'électrification, avec un taux d'accès à l'électricité de seulement 59,5 % de la population fin 2021 (contre, par exemple, 71,1 % pour la Côte d'Ivoire, 68,0 pour le Sénégal et plus de 99 % pour chacun des trois pays du Maghreb).
Les conséquences de l'intégration du Nigeria à une zone monétaire ouest-africaine
L'intégration d'une économie en aussi mauvaise santé que celle du Nigeria à une zone monétaire ouest-africaine ne peut donc avoir que de très néfastes conséquences sur les économies de l'ensemble des pays de la région, vu que le déclin constant du Nigeria, combiné à son poids démographique, tirerait vers le bas l'ensemble des autres pays, qu'ils soient francophones, anglophones ou lusophones. Un problème qui ne se poserait d'ailleurs pas autant avec l'intégration d'autres pays en quasi-faillite comme le Ghana, dont les graves difficultés économiques sont absorbables, compte tenu du poids démographique « raisonnable » du pays par rapport à ses voisins.
Ainsi, et tant que le Nigeria n'aura pas résolu ses lourds problèmes structurels, l'adhésion du pays à une monnaie ouest-africaine est de nature à déstabiliser profondément les économies de tous les autres pays qui partageraient cette même monnaie, à travers une importante perte de valeur de celle-ci, accompagnée, de surcroît, d'une politique monétaire plus adaptée à un pays en crise, et ne correspondant pas aux besoins des pays dynamiques de la région (le Nigeria, par son poids démographique et donc économique, dictant probablement en grande partie cette politique).
Les pays de l'UEMOA, qui sont largement en avance en matière de discipline budgétaire et de bonne gouvernance sur les autres pays de la région, et qui forment la zone la plus dynamique et la plus industrialisée d'Afrique de l'Ouest (selon les dernières données de la BAD sur l'industrialisation en Afrique), ainsi que la plus vaste zone de forte croissance du continent, verraient ainsi leur croissance baisser significativement, tout en voyant leur niveau d'inflation fortement augmenter.
Par ailleurs, le déclin économique du Nigeria est de nature, à terme, à accroître considérablement l'émigration de Nigérians, en quête d'une vie meilleure, vers des pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale, et en particulier vers la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Bénin, le Cameroun, le Gabon et le Sénégal. Compte tenu de la population du Nigeria, ces pays devront alors faire face à ce qui pourrait être un véritable choc migratoire, et notamment ceux d'Afrique de l'Ouest, où les règles de la CEDEAO prévoient la liberté de circulation et de résidence pour les ressortissants des pays membres.
Une centaine de chefs d'entreprises et représentants de gouvernement et d'organisations du Bénin, Burkina, Ghana, Sénégal, Ouganda se sont réunis au cours d'une cérémonie de remise de prix pour célébrer les champions et entreprises du secteur privé qui ont contribué à la lutte contre le paludisme à travers l'initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent ». Neuf entreprises et trois champions dont l'Honorable Aké Natondé du Bénin, Kenneth Mugisha président de « Malaria Free Uganda » et Samuel Asiedu Agyei,Directeur d'Anglogold Ashanti Malaria (AGAMAL) au Ghana ont été reconnus pour leurs contributions significatives à la hauteur de 6 millions de dollars en nature et financière pour la lutte contre le paludisme entre 2021 et 2024.
Selon l'OMS, malgré les efforts mondiaux soutenus pour faire baisser les cas de paludisme, 249 millions ont été recensés en 2022, dont 94% en Afrique subsaharienne. Cette maladie pourtant évitable et traitable a causé 608 000 décès dans le monde.
Dans certains pays africains, le paludisme peut impacter la croissance du PIB jusqu'à environ 1,3% et fait par conséquent peser une charge importante sur les entreprises.
La participation du secteur privé est essentielle pour dynamiser les objectifs nationaux et mobiliser davantage de partenaires et de ressources.
C'est dans ce contexte qu'en 2020, le Groupe Ecobank, en collaboration avec le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme et Speak Up Africa, a lancé l'initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent » afin de mobiliser le secteur privé dans la lutte contre le paludisme. Depuis son lancement, l'initiative, mise en œuvre au Bénin, au Burkina Faso, au Ghana, en Ouganda et au Sénégal, a permis de récolter 6 millions de dollars en contribution financières et en nature.
À ce jour, une soixantaine d'entreprises du secteur privé africain se sont engagées et de nombreux chefs d'entreprises considérés comme des champions dans cette lutte ont fait porter leur voix et mis leur expertise à disposition pour renforcer la priorisation du paludisme en rassemblant des décideurs politiques.
Lors du dîner de gala, Yves Mayilamene, Directeur des Ressources Humaines du Groupe Ecobank a déclaré : "En tant que premier groupe bancaire panafricain, nous ne pouvions rester insensibles aux dommages causés par cette maladie au sein de nos communautés. Nous sommes une banque africaine et notre raison d'être est l'Afrique. Nous sommes également fermement engagés à aller au-delà de notre responsabilité sociale et d'entreprise. Cela est illustré par notre Fondation Ecobank, par laquelle Ecobank montre ses actions en tant qu'entreprise citoyenne. Lancer l'initiative "Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent" en 2020 était donc naturel. Ensemble, nous avons reconnu que le secteur privé devait jouer un rôle majeur dans l'éradication du paludisme en fournissant des fonds essentiels, en sensibilisant davantage l'opinion et en menant des actions de plaidoyer politique - et en agissant comme des champions. Ce faisant, il contribue à renforcer le partenariat autour des programmes nationaux de lutte contre le paludisme."
Le représentant de RBM, Philippe Batienon a tenu à son tour, à échanger quelques mots d'encouragement à l'endroit des finalistes au nom de Dr Charles Directeur Général de RBM.
« Je suis ravi que les acteurs de l'initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent » aient pu se réunir en un seul lieu pour honorer le travail accompli dans le cadre de ce projet et féliciter les partenaires pour leur grande réussite. Le partenariat RBM est justement un partenariat. La capacité de se réunir autour d'une même mission, dans le cadre d'une approche multisectorielle, pour collaborer et travailler ensemble à l'élimination du paludisme, me donne bon espoir que nous parviendrons à vaincre cette maladie. Je félicite les lauréats qui ont consacré du temps et des ressources à cette cause, et je remercie le gouvernement togolais, la Fondation Ecobank et Speak Up Africa pour leur détermination constante à soutenir cette lutte. J'invite les chefs d'entreprise inspirés par ce moment à se rassembler et à nous rejoindre. De manière intersectorielle, nous pouvons atteindre nos objectifs" - Dr Michael Adekunle Charles, PDG du Partenariat RBM pour l'éradication du paludisme. ».
Yacine Djibo, fondatrice et directrice exécutive de Speak Up Africa a déclaré : « La santé et l'économie sont étroitement liées. Alors que le coût de traitement du paludisme et son impact sur nos économies africaines sont connus, il nous faut plus que jamais repenser la lutte contre cette vielle affection, évitable et traitable. Il est capital que nous travaillions ensemble pour renforcer l'engagement politique, coordonner les actions de toutes les parties prenantes et garantir un financement endogène durable dans chacun de nos États. A Speak Up Africa, nous sommes convaincus que le secteur privé africain a un potentiel énorme pour catalyser des changements positifs, et nous reconnaissons le pouvoir des partenariats pour résoudre les problèmes africains dont le paludisme. »
Cette cérémonie marque ainsi la clôture de la phase pilote de l'initiative qui a été ponctuée de succès. Les leçons tirées permettront de documenter l'impact social que l'engagement du secteur privé peut jouer.
À propos de l'initiative Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent
Menée par le Groupe Ecobank et Speak Up Africa et en collaboration avec le Partenariat RBM pour mettre fin au paludisme, l'initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent » vient en appui du deuxième pilier, engagement du secteur privé, de la campagne « Zéro Palu ! Je m'engage », lancée en 2014 au Sénégal et endossée par l'Union africaine en 2018.
L'initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s'engagent » soutient les communautés à risque de paludisme à travers le continent en plaidant pour une volonté politique plus forte, un financement accru et des stratégies d'élimination du paludisme plus ciblées.
À propos du Groupe Ecobank (également ‘Ecobank Transnational Incorporated' ou ‘ETI')
Le Groupe Ecobank est le premier groupe bancaire panafricain du secteur privé, doté d'une expertise africaine inégalée. Il est présent dans 35 pays d'Afrique subsaharienne, ainsi qu'en France, au Royaume-Uni, aux Emirats Arabes Unis et en Chine. Son réseau panafricain unique offre une plateforme unifiée pour les paiements, la gestion de trésorerie, le commerce et les investissements. Le Groupe Ecobank emploie plus de 14 000 personnes au service de plus de 32 millions de clients et propose une gamme complète de produits, services et solutions de la Banque des Particuliers, de la Banque Commerciale et de la Banque des Grandes Entreprises et d'Investissement à travers de multiples canaux, y compris numériques. Pour plus d'informations, veuillez consulter ecobank.com.
À propos de Speak Up Africa
Basée à Dakar, au Sénégal, Speak Up Africa est une organisation à but non lucratif de communication stratégique et de plaidoyer dédiée à catalyser le leadership africain, favoriser les changements de politiques et renforcer la sensibilisation autour du développement durable en Afrique. À travers nos programmes, nos réseaux et avec l'aide de nos partenaires, nous nous assurons que les décideurs rencontrent les acteurs de terrain, que des solutions soient présentées et que chaque secteur – des citoyens et groupes de la société civile aux partenaires financiers et dirigeants d'entreprises – contribue de manière critique au dialogue et s'efforce d'agir de manière concrète pour la santé et le développement durable sur le continent.
A propos du Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme
Le partenariat RBM est la plateforme mondiale pour une action coordonnée contre le paludisme. Il mobilise les actions et les ressources et forge un consensus entre les
partenaires. Le partenariat comprend plus de 500 partenaires, dont les pays endémiques,
leurs partenaires de développement bilatéraux et multilatéraux, le secteur privé, les
organisations non gouvernementales et communautaires, les fondations, les instituts de
recherche et les établissements d' enseignement. Pour en savoir plus : www.endmalaria.org
Suite des huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions ce mardi 20 février 2024.
La manche aller des huitièmes de finale de la Ligue des Champions UEFA continue ce mardi. Au programme, deux matchs à suivre.
Finaliste de la dernière édition, l'Inter Milan reçoit l'Atletico Madrid à San Siro. De son côté, Dortmund de Sébastien Haller, est en déplacement sur le terrain du PSV.
Le programme Ligue des Champions de ce mardi :
PSV vs Dortmund, 21h
Inter Milan vs Atletico Madrid, 21h
J.S
Le tirage au sort du tour préliminaire des éliminatoires de la CAN 2025 a eu lieu ce mardi 20 février 2024 au siège de la CAF, au Caire en Egypte. Découvrez les quatre affiches à suivre pour le compte de cette phase.
La 34e édition de la CAN en Côte d'Ivoire, c'est déjà du passé. Place désormais à la 35e édition au Maroc l'an prochain. Avant les éliminatoires proprement dits, la Confédération Africaine de Football a procédé ce mardi au tirage au sort du tour préliminaire des éliminatoires.
Au terme de la cérémonie qui s'est déroulée au Caire au siège de la CAF, les 8 pays devant disputés cette phase sont fixés. Voici les quatres affiches à suivre :
Manche aller
Somalie vs Eswatini
Djibouti vs Libéria
Sao Tomé vs Soudan du Sud
Tchad vs Maurice
Manche retour
Eswatini vs Somalie
Libéria vs Djibouti
Soudan du Sud vs Sao Tomé
Maurice vs Tchad
Pour rappel, les matches se disputeront en aller-retour pendant la fenêtre FIFA du 18 au 26 mars 2024. Les quatre (4) vainqueurs du tour préliminaire rejoindront les 44 équipes exemptées pour la phase de groupe des éliminatoires.
J.S
Written by Eszter Fay.
The development of new products and services from the convergence of digital and space technologies provides us with a space economy, or ‘space-as-a-service’.
However, the sustainability of space-based infrastructure in orbit and beyond is an emerging policy issue that is likely to become increasingly important in the coming decades. Accumulation of space debris could hinder our future exploration and exploitation of space. And in the near future, the observation of the universe from Earth could become impossible.
The space industry – mainly satellite manufacturing, support ground equipment manufacturing, and the launch industry – is growing fast. This creates environmental sustainability challenges such as the impact of re-entries, or light pollution that hinders astronomical observation, and environmental impacts on Earth itself.
How can we shape outer space economic development to save this planet? How can Europe establish, manage and protect its infrastructure in space, so humanity benefits from outer-space activity? Can Europe maintain a lead on clean space policy and technology? And can civil society help address space challenges to maximise public understanding and support for an ambitious European space strategy?
During the workshop on the ‘Future of Space – the sustainable path‘, organised by the European Parliament’s STOA Panel for Future of Science and Technology, experts from several disciplines discussed these questions with policymakers.
EU Space LawAccording to STOA Vice-Chair Ivo Hristov (S&D, Bulgaria), this debate was very timely, as the European Commission was holding a public consultation on a draft law on space, planned for adoption in early 2024. The new EU Space Law will be structured around three main pillars:
Space pollution is self-sustained. More than 8 000 space craft currently create debris by colliding with space debris orbiting the Earth. Today, 128 million objects larger than 1 mm (and of those, 34 000 are bigger than 10 cm and 900 000 bigger than 1 cm) are currently spinning through space at 7 km/sec.
Because space debris increases the light in the sky, it hampers astronomical observation and damages radio frequency, both of which need a dark and quiet sky. A 2023 United Nations report identified space debris as one of our planet’s tipping points, which could impact our lives significantly (next to a Gulf stream collapse or melting polar ice, for instance).
The European Space Agency (ESA) carries out important space debris mitigation activities, including the ‘Zero Debris Charter‘ to drive guarantees to remove satellites from orbit at the end of their life. A vehicle capable of capturing space debris is being developed in the framework of the world’s first mission to remove debris from Earth’s orbit.
Moving to sustainable space activitiesExperts present at the workshop from ESA, the European Commission and the European space community put forward elements that could enable more sustainable and fair space activities.
For more details, you can watch the event recording here and an EPRS video here.
Your opinion matters to us. To let us know what you think, get in touch via stoa@europarl.europa.eu and follow us on X at @EP_ScienceTech.
Africa has huge renewable energy potential - it has 60% of the world's best solar resources, but the continent receives less than 3% of global energy investment. Credit: Aimable Twahirwa/IPS
By Sylvie Djacbou Deugoue
YAOUNDE, Feb 20 2024 (IPS)
Climate change made 2023 the warmest year on record. As urgency mounts to address this worldwide crisis, phasing out the use of fossil fuels is a necessary step that all nations must take. This is because fossil fuels—coal, oil and gas — are the primary drivers of the climate crisis accounting for over 75% of global greenhouse gas emissions and nearly 90% of all carbon dioxide emissions.
Fossil fuels can be linked to severe human rights harm. According to the International Energy Agency, there cannot be any new fossil fuel projects if countries are to meet existing climate targets and avoid the worst consequences for frontline communities. Not addressing these issues can create a human rights crisis of unprecedented scale.
Another ethical imperative for phasing out from fossil fuels is our responsibility to communities facing loss and damage. Fossil fuel projects and infrastructure often expose fence line and frontline communities to toxic substances, environmental degradation, and increased vulnerability to climate disasters.
Africa has contributed the least to climate change but still suffers the most from its consequences. Since rich countries have historically emitted the most greenhouse gases, the goal of transitioning to renewable energy sources is an act of responsibility and justice, providing support to those most in need
Fossil fuel extraction and production often violate the rights of indigenous peoples, local communities, and environmental defenders, who face land grabbing, displacement, violence, intimidation, and criminalization. This must change.
When we look at the African continent, the current increase in investment in fossil fuels will increase Africa’s carbon emissions and raise Africa’s share of global climate change.
In 2021, Africa contributed 3.9% (1.45 billion tonnes of CO2 eq.) of global carbon dioxide emissions from fossil fuels and industry. Continuing with this energy policy would be very suicidal for their future in the face of the consequences of climate change.
There is also an economic impact of fossil fuel production too, especially in Africa. Fossil fuel subsidies and investments divert resources from addressing the needs and rights of people living in poverty.
It is well known that Africa has contributed the least to climate change but still suffers the most from its consequences. Since rich countries have historically emitted the most greenhouse gases, the goal of transitioning to renewable energy sources is an act of responsibility and justice, providing support to those most in need.
Fossil fuel extraction leads to deforestation, habitat destruction, and water pollution, which have contributed to 1.2 million deaths in 2020, leading to biodiversity loss and ecosystem degradation.
In the DRC for instance, if the peatland is destroyed by the construction of roads, pipelines and other infrastructure needed to extract the oil, up to 6 billion tonnes of CO₂ could be released, which is the equivalent of 14 years’ worth of current UK greenhouse gas emissions.
Through a transition to renewable energies such as wind power and solar energy, we can take control of the effects of climate change and support future generation’s sustainability moving forward.
Africa has huge renewable energy potential – it has 60% of the world’s best solar resources, but the continent receives less than 3% of global energy investment.
As a region that has had the smallest impact on the climate crisis but suffers significant impacts now and in the future, the international community must work with Africa to invest in its clean energy future.
For instance, Kenya is home to the Lake Turkana Wind Project, currently the largest wind farm in Africa. Output exceeds 310 MW—enough to power 1 million homes.
The project also attracted the largest private investment in Kenya’s history, amounting to US$650 million. For Africa to achieve its energy and climate goals, Africa needs $190 billion of investment a year between 2026 to 2030, with two-thirds of this going to clean energy.
Fortunately, some progress has been made toward ending use of fossil fuels on a global scale. During the recent COP28 in Dubai, nearly 130 nations approved a roadmap for “transitioning away from fossil fuels“—a first for a UN climate conference—but the deal still stopped short of a long-demanded call for a “phaseout” of oil, coal, and gas.
This is what is needed to transition away and help keep us from reaching the 1.5°C degree limit. Another shortcoming of COP28 is that there was neither a clear commitment nor a well-funded phaseout of all fossil fuels, nor was there clear funding for countries to transition to renewables and cope with escalating climate impacts.
We have a responsibility to protect future generations and support vulnerable communities. The countries, businesses, civil society, and leaders who came together during COP28 and made this first step deal should now walk the talk.
I can’t agree more with UN Secretary-General António Guterres who said during COP28: ‘’that a fossil fuel phaseout is inevitable, whether they like it or not. Let’s hope it doesn’t come too late.”
Being the custodians of the planet, it is our moral duty to leave a world that is habitable for our children and our grandchildren.
Sylvie Djacbou Deugoue is a Senior Aspen New Voices Fellow, a Policy Advocate & campaigns Builder.