La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a tenu ce mardi 25 juin 2024 son Assemblée Générale mixte à l'issue de laquelle s'est tenue la première réunion de son nouveau Conseil d'Administration. Dr Parfait KOUASSI a été reconduit dans ses fonctions de Président du Conseil d'Administration de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) au cours de ce premier Conseil d'Administration.
Nous vous invitons à participer à un grand événement public le jeudi 27 juin à 18h, Place de la République, à Paris.
Ce rassemblement est lancé à l'appel de plus d'une centaine de médias indépendants, de syndicats, d'associations de défense des droits et de mouvements citoyens, qui se mobilisent, fier·es de leurs diversités et fort·es de leur pluralisme, pour contribuer à barrer la route à l'extrême droite.
Venez nombreuses et nombreux. Ensemble, fier·es de nos diversités et fort·es de (…)
Le Réseau africain de l'Association mondiale pour l'avancement de la parasitologie vétérinaire (WAAVP-AN) a été officiellement lancé, jeudi 27 juin 2024, à Cotonou. La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre béninois de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche et d'une cinquantaine de délégués du Réseau venus de pays africains francophones et anglophones.
Mis en place lors de la 29ème Conférence internationale de l'Association mondiale pour l'avancement de la parasitologie vétérinaire tenue à Chennai (Inde), le Réseau africain de l'Association mondiale pour l'avancement de la parasitologie vétérinaire (WAAVP-AN) a été officiellement lancé à Cotonou (Bénin) lors d'un atelier organisé les 26 et 27 juin 2024 à l'hôtel Golden Tulip.
La cérémonie de lancement officiel marquée par la coupure de ruban s'est tenue jeudi 27 juin en présence du ministre béninois de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche. L'atelier est placé sous le thème ‘'Faire progresser la parasitologie vétérinaire en Afrique pour améliorer la lutte contre les maladies parasitaires animales''.
Le WAAVP-AN entend « faciliter la réduction de l'impact économique et sanitaire des parasites des animaux, y compris les zoonoses parasitaires, établir un cadre pour former et retenir les ressources humaines qui sous-tendent les efforts soutenus à long terme de lutte contre les parasites sur le continent ». Le lancement officiel vise à « promouvoir la notoriété du réseau en Afrique et à dévoiler les opportunités qui s'offrent aux parasitologues vétérinaires africains en devenant membres », selon Ayodele Majekodunmi de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
La lutte contre les parasites animaux nécessite, selon le ministre béninois de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, une approche transfrontalière en raison de leur vaste distribution et de leur mode de dispersion au-delà des frontières politiques. Gaston Cossi Dossouhoui a salué l'initiative d'imminents scientifiques du continent africain de créer un réseau afin de générer une communauté engagée, d'experts en parasitologie vétérinaire. A en croire le ministre, cela favorise l'approche collaborative nécessaire à la gestion durable des maladies parasitaires affectant les animaux en Afrique.
« La mission de votre réseau serait, pour ma part, de promouvoir les meilleures pratiques de gestion des parasites vétérinaires en Afrique et de diffuser les connaissances générées à ses membres et aux communautés affectées par les parasites animaux afin de renforcer davantage la contribution du sous-secteur au développement économique et social de nos populations. Ainsi donc, le réseau devra-t-il soutenir ses membres, y compris les chercheurs et les autres communautés, à fournir un référentiel central d'information et d'expertise en parasitologie vétérinaire sur le continent », a recommandé M. Dossouhoui.
Tout en remerciant le Comité directeur du choix porté sur le Bénin pour le lancement du WAAVP-AN, le ministre a réitéré l'engagement du pays à accompagner le Réseau dans ses activités.
Appel à projets…
Faisant d'une pierre deux coups, WAAVP-AN a saisi l'occasion pour lancer un appel à propositions visant à sélectionner des projets relatifs aux domaines prioritaires de la parasitologie vétérinaire en Afrique. « Nous comptons accompagner la recherche en lien avec la santé animale, avec un accent particulier sur l'appareil de vétérinaire. », a indiqué Dr Abel Biguezoton, membre du Comité directeur de WAAVP-AN et chercheur au Centre International de Recherche-Développement sur l'Elevage en zone Subhumide (CIRDES).
Les projets retenus bénéficieront d'un accompagnement allant de 25 000 à 200.000 dollars US. Un budget de 750.000 dollars est prévu dans ce cadre pour le compte de l'année 2024. Ceci grâce à l'appui financier de la Fondation Bill & Melinda Gates qui accompagne WAAVP-AN pour sa mise en place et ses activités sur une période de cinq ans.
Les délégués de dix pays ont participé à l'atelier de lancement dont Bénin, Ouganda, Kenya, Botswana, Zimbabwe, Afrique du Sud, Cameroun, Maroc.
Plusieurs communications axées essentiellement sur la parasitologie vétérinaire, la résistance antiparasitaire, e autres ont meublé l'atelier de lancement du WAAVP-AN.
Bref aperçu du WAAVP-AN
Communauté ouverte et dynamique dans le domaine de la parasitologie vétérinaire en Afrique, le Réseau africain de l'Association mondiale pour l'avancement de la parasitologie vétérinaire (WAAVP-AN) regroupe des personnes et des institutions. Il réunit en son sein des acteurs de la lutte contre les maladies parasitaires animales, des progrès en matière de recherche et de formation, de la pratique de la parasitologie vétérinaire, de l'amélioration du bien-être des animaux et d'une production animale durable sur le continent africain.
Le WAAVP-AN entend former un pool d'experts critiques capables d'évaluer et de recommander des solutions appropriées pour améliorer la gestion des parasites d'importance vétérinaire en Afrique.
M. M.
Le Bénin célèbre dès vendredi 28 juin, l'édition 2024 de la Fête internationale de la musique (FIM). En prélude à cet évènement culturel, le conseiller technique à la culture du ministre du tourisme, de la culture et des arts, Florent COUAO-ZOTTI, et le directeur du cinéma et des arts vivants (DCAV) de l'Agence de développement des arts et de la culture (ADAC), Faissol GNONLONFIN, ont animé une conférence de presse dans la matinée du jeudi 27 juin 2024.
Le Bénin à l'instar de la communauté internationale célèbre la musique. Plusieurs soirées sont programmées dans le cadre de la célébration prévue pour le vendredi 28 et le samedi 29 juin 2024. Le directeur du cinéma et des arts vivants de l'ADAC a évoqué lors d'une rencontre avec la presse ce jeudi 27 juin 2024, la soirée de Cotonou qui aura lieu le vendredi 28 juin à 20 h au Palais des congrès ; et le concert à Parakou sur la place Tabera. Ces deux évènements suivant les explications de Faissol GNONLONFIN, seront marqués par la prestation de 20 artistes aussi bien à Cotonou qu'à Parakou. A Cotonou, le public pourra vibrer sous les rythmes et les sons des artistes tels que Pélagie la Vibreuse, Sabirath, Miss Espoir, Tilda Toussaint, et plusieurs autres. A Parakou, Star Féminine Band, Ayodélé, Kalamoulai, et bien d'autres artistes vont tenir en haleine, les mélomanes.
Sur les critères ayant présidé à la sélection de ces artistes, Faissol GNONLONFIN a évoqué la sortie de singles, la performance au cours de l'année, et la révélation. Il y a eu un mélange constitué d'artistes confirmés, ceux qui font leur promotion, et d'autres dont le public n'a jamais entendu parler. L'idée d'après lui, est de donner l'opportunité aux artistes qui n'ont pas l'habitude de prester sur certaines scènes, de s'exprimer.
A ces deux grandes manifestations, s'ajoutent plusieurs autres soirées à Porto-Novo et à Parakou dans le septentrion, pour ce qui concerne la musique traditionnelle. Ces différentes manifestations selon le DCAV, seront suivies dimanche 30 juin, d'une soirée de Jazz à la plage de Fidjrossè.
Le FIM selon le conseiller technique à la culture du ministre du tourisme, s'inscrit dans une double tradition. La première, vieille de 30 ans, remonte selon Florent COUAO-ZOTTI, aux années 1992, avec l'ex Centre culturel français de Cotonou (CCF), devenu Institut français, à travers l'organisation d'évènements musicaux à Cotonou et à Parakou. Il s'agissait selon lui, de moments de fête et de convivialité très enthousiasmants qui permettaient aux différents acteurs de la chaîne musicale (amateurs, professionnels, semi professionnels), de se produire, et d'investir les espaces publics pour pouvoir s'exprimer, et d'exposer leurs potentiels. Ce qui a permis de révéler plusieurs talents, que ce soit la musique traditionnelle, ou la musique moderne d'inspiration traditionnelle.
L'autre tradition du FIM selon le conseiller, est qu'il s'inscrit dans le calendrier local des différentes manifestations qui rythment la saison artistique au Bénin, la musique notamment. Florent COUAO-ZOTTI a cité la fête de la musique ; la fête de l'indépendance, qui permet également à plusieurs artistes du Nord au Sud de s'exprimer ; et enfin, les nuits artistiques et culturelles de Cotonou, qui constituent selon lui, « un autre label de qualité » destiné aux « créateurs les plus créatifs » ; de musiciens qui se sont révélés de façon incontestable durant toute la saison.
F. A. A.