Il est indéniable que la diversité culturelle et linguistique constitue une richesse, voire un atout important dans les sociétés émancipées, à l’image de la Suisse où plus de cinq langues co-existent. En Algérie, on assiste encore à des débats qui visent à instrumentaliser les langues à des fins politiques ou idéologiques.
On assiste également à une guerre entre arabophones, francophones et berbérophones. Les trois ont encore du mal à cohabiter.
En effet, un ministre algérien a récemment pris la décision d’interdire l’usage du Français dans son département. Il s’agit du ministre de la formation et de l’enseignement professionnels, Merabi Yacine qui a adressé hier à ses employés une note ministérielle pour leur demander de faire de l’arabe l’unique langue du travail et d’enseignement.
« Vous êtes tenus de faire usage de la langue arabe dans le domaine de l’enseignement dispensé au niveau des centres de formation du secteur et dans toutes les correspondances émises par vos services », indique le ministre. Comme argument, ce dernier a cité les principes régissant la société et la constitution algérienne.
Le ministère de la Jeunesse et des Sports annonce la même décisionAprès avoir également interdit l’usage du français, le ministre de la Jeunesse et des Sports Abderezak Sebgag s’est exprimé ce vendredi 22 octobre au micro d’El Bilad, . « On a fait que ce qu’il fallait faire. On a juste demandé de faire usage de la langue nationale dans les correspondances officielles. Et c’est ça le fondement et l’origine. Que vous le veuillez ou pas », déclare-t-il.
« À l’exception de certains secteurs qui font usage du Français sous prétexte qu’ils traitent des choses techniques nécessitant l’usage de langues étrangères… Pour ce qui de notre secteur, on ne risque pas d’avoir ce genre problème. C’est un secteur qui est géré par des jeunes appartenant à la génération de l’indépendance, donc ils maitrisent tous l’arabe. C’est un acquis pour nous, et ce, afin de valoriser la langue nationale », conclut Abderezak Sebgag.
L’article Usage exclusif de l’arabe : le ministre explique sa décision est apparu en premier sur .
La Police a interpellé, mercredi 20 octobre 2021, un voleur de moto et son complice à Kolokondé, département de la Donga. La perquisition effectuée à leur domicile a permis de saisir du chanvre indien et plusieurs objets.
A la suite du vol d'une motocyclette de marque Bajaj au quartier Nima, mercredi 20 octobre 2021, le commissariat de l'arrondissement de Kolokondé a ouvert une enquête.
Le même jour, le principal suspect a été appréhendé
ainsi que son complice à Kolokondé.
La perquisition effectuée en leur domicile a permis de saisir deux autres motocyclettes, des pièces de tissu, des produits cosmétiques d'origine et des boulettes de chanvre indien.
Ces deux individus sont connus des fichiers de la Police républicaine. Ils seront présentés au Procureur de la République dans les prochains jours.
M. M.
Réunis ce jeudi 21 octobre, à distance, les représentants des six Comités de lecture ont sélectionné dix ouvrages finalistes représentant 10 pays, parmi les 145 œuvres candidates qui ont été proposées.
De l'avis des comités, « la sélection est marquée par un foisonnement de témoignages tant du passé que du présent. Ils sont le reflet d'un sentiment d'urgence. Le français y apparait comme une langue au carrefour de différentes cultures. La vitalité de la littérature haïtienne leur a semblé particulièrement bien illustrer ce sentiment d'urgence dans un monde en crise. ».
Le jury international, présidé par Paula Jacques (France-Égypte), désignera le lauréat, le 16 décembre 2021 et l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) assurera ensuite sa promotion sur la scène littéraire internationale durant une année entière.
Listes des 10 finalistes
§ Ceux qui sont restés là-bas de Jeanne TRUONG (France-Cambodge) éd. Gallimard (France)
§ Dans le ventre du Congo de Blaise NDALA (Congo-Canada) éd. Mémoire d'encrier (Canada-Québec)
§ Héritage de Miguel BONNEFOY (France-Vénézuela) éd. Rivages (France)
§ Le Jardin du Lagerkommandant d'Anton Stoltz (Canada-Québec) éd. Maurice Nadeau (France)
§ Les Lumières d'Oujda de Marc Alexandre OHO BAMBE (Cameroun-France) éd. Calmann-Lévy (France)
§ Les Orphelins de Bessora (France-Gabon) éd. JC Lattès (France)
§ Le Palais des deux collines de Karim KATTAN (France-Palestine) éd. Elyzad (Tunisie)
§ Pas même le bruit d'un fleuve d'Hélène DORION (Canada-Québec) éd. Alto (Canada-Québec)
§ Soleil à coudre de Jean d'AMERIQUE (Haïti) éd. Actes Sud (France)
§ Les villages de Dieu d'Emmelie PROPHETE (Haïti) éd. Mémoire d'encrier (Canda-Québec)
A propos du Prix
Créé en 2001 par l'OIF, le Prix des cinq continents récompense chaque année un texte de fiction narratif (roman, récit et recueil de nouvelles) original d'expression française. Doté d'un montant de 15.000 euros pour le ou la lauréat(e) et de 5.000 euros pour la mention spéciale, le Prix des cinq continents de la Francophonie permet de mettre en lumière des talents littéraires reflétant l'expression de la diversité culturelle et éditoriale en langue française sur les cinq continents et de les promouvoir sur la scène internationale. La remise est prévue pour le 20 mars 2022, en marge de la Journée internationale de la Francophonie qui sera célébrée dans le cadre de l'Exposition universelle de Dubaï, aux Emirats arabes unis.
Rappelons que le Prix des cinq continents 2020 a été attribué à Beata Umubyeyi Mairesse (Rwanda-France) pour son roman Tous tes enfants dispersés (Autrement) et une mention spéciale à Paul Kawczac pour son roman Ténèbre (La Peuplade). Pour ses 20 ans, le prix diversifie les regards portés sur les œuvres : il s'enrichi d'un 6e comité de lecture* et accueille 4 nouveaux jurés.
L'Association Passa Porta (Fédération Wallonie-Bruxelles), l'Association des écrivains du Sénégal, l'Association du Prix du jeune écrivain de langue française (France), l'Association Camp littéraire Félix du Canada, l'Association Culture elongo (Congo) et le Comité du Vietnam (Vietnam).
Composé de quinze écrivains de renom et d'un membre d'honneur, originaires de tout l'espace francophone, le jury du Prix 2021 réunit : Lise Bissonnette (Canada-Québec), Vénus Khoury-Ghata (Liban), Liliana Lazar (Roumanie), Jean-Marie Gustave Le Clézio (Maurice), Wilfried N'Sondé (Congo-France), René de Obaldia (Hong-Kong), Lyonel Trouillot (Haïti), Abdourahman Waberi (Djibouti), Jun Xu (Chine), Beata Umubyeyi Mairesse (Rwanda-France), lauréate du prix 2020. Mohammed Aïssaoui (France-Algérie), Victor Comte (Suisse), lauréat 2020 du Prix du jeune écrivain, Binta Tini, Représentante de l'Association internationale des libraires francophones (AILF) et Fawzia Zouari (Tunisie-France). rejoignent le jury du prix pour cette édition.
Les sessions d'examen du Certificat de Qualification aux Métiers (CQM) sont suspendues au Bénin.
Les artisans des différents corps de métiers en fin de formation ne composeront pas à l'examen national du Certificat de Qualification aux Métiers (CQM), session de 2021. Une note conjointe signée du Ministre des enseignements secondaire technique et de la formation professionnelle et du Ministre des Petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi informe que « dans la perspective d'améliorer les conditions d'organisation de l'examen du Certificat de Qualification aux Métiers (CQM) et en attendant la mise en place effective de la Chambre des Métiers de l'Artisanat, la session d'octobre dudit examen est suspendue jusqu'à nouvel ordre ».
Modeste Tihounté Kérékou, ministre des Petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi et Kouaro Yves Chabi, ministre des enseignements secondaire technique et de la formation professionnelle invitent les responsables des faîtières d'artisans, les artisans, les apprentis ainsi que tous les acteurs du secteur de l'artisanat à la sérénité et au calme.
Les ministres rassurent de ce que « les services techniques (…) sont à pied d'œuvre pour la reprise des sessions d'examen dans les meilleurs délais ».
M. M.
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On October 22nd, IPI in partnership with the UN Institute for Disarmament Research (UNIDIR) cohosted a virtual policy forum entitled “Where are the Women? Staying Curious about Gender in International Security.” The discussion addressed women’s experiences in international security and explored ways to overcome structural gender inequalities in arms control and disarmament, mediation, and peacekeeping. This side event was co-sponsored by Canada, Costa Rica, Ireland, Namibia, Norway, the Philippines, and Sweden.
Starting with the question “where are the women?”, initially posed by Cynthia Enloe more than three decades ago, this event gathered insights from researchers and practitioners working to better understand the multiple roles that women play in international security. The event provided an opportunity to discuss the experiences of women across the broad international security field, including the main barriers they face, as well as existing policies and practices advancing inclusivity.
Speakers:
Dr. Cynthia Enloe, Professor at Clark University
Ambassador Don Steinberg, Executive Director, Mobilizing Men as Partners for Women, Peace and Security, and Expert Adviser to the Administrator, US Agency for International Development
Ambassador Elayne Whyte Gomez, Fellow with the GCSP and former Permanent Representative of Costa Rica to the UN in Geneva
Lt. Col. Lausanne Nsengimana Ingabire, Gender Advisor, UN Office of Military Affairs
Moderator:
Dr. Adam Lupel, Vice President and COO, International Peace Institute
Closing Remarks:
Dr. Cécile Aptel, Deputy Director, UNIDIR
Summary
Girls' sexual and reproductive rights activist Mía Calderón stands on San Martín Avenue in San Juan de Lurigancho, the most populous municipality of Peru's capital. She complained that the pandemic once again highlighted the fact that sexual violence against girls comes mainly from someone close to home and that the girls are often not believed. CREDIT: Mariela Jara/IPS
By Mariela Jara
LIMA, Oct 22 2021 (IPS)
“During the pandemic, sexual violence against girls has grown because they have been confined with their abusers. If the home is not a safe place for them, what is then, the streets?” Mía Calderón, a young activist for sexual and reproductive rights in the capital of Peru, remarks with indignation.
The 19-year-old university student, whose audiovisual communications studies have been interrupted due to the restrictions set in place to curb the covid-19 pandemic, is an activist who belongs to the youth collective Vayamos in San Juan de Lurigancho, the district of Lima where she lives.
Located to the northeast of the capital, it is a district of valleys and highlands areas higher than 2200 metres above sea level, where water is a scarce commodity and is supplied by tanker trucks. San Juan de Lurigancho was created 54 years ago and its population of 1,117,629 inhabitants, according to official figures, is mostly made up of families who have come to the capital from the country’s hinterland.
Lima’s 43 districts are home to a total of 9.7 million people, and San Juan de Lurigancho has by far the largest population.
In an interview with IPS during a walk through the streets of her district, Calderón said she helped one of her friends during the mandatory social isolation decreed in this Andean nation between March and July 2020, which has been followed by further restrictions on mobility at times of new covid-19 outbreaks.
Since then, classrooms have been closed and education has continued virtually from home, where girls spend most of their time.
“She was in lockdown with her two sisters, her mother and stepfather. But she left before her stepfather could rape her; the harassment had become unbearable. Now she is very afraid of what might happen to her little sisters because he’s still living at home,” she said.
But not all girls and adolescents at risk of sexual abuse have support networks to rely on.
An intersection with hardly any passers-by in San Juan de Lurigancho, one of the 43 districts of the Peruvian capital. There are now fewer children on the streets because schools have been closed since the beginning of the covid pandemic and they receive their education virtually. This keeps them safe from violence in public spaces, but increases the abuse they suffer at home. CREDIT: Mariela Jara/IPS
Data that exposes the violence
Official statistics reveal a devastating reality: Between early 2020 and August of this year there have been 1763 births to girls under 14 years of age, according to the Health Ministry’s birth registration system (CNV).
All of these pregnancies and births are considered to be the result of rape, as the concept of sexual consent does not apply to girls under 14, who are protected by Peruvian law.
Looking at CNV figures from 2018 to August 2021, the total number increases to 4483, which would mean that on average five girls under the age of 14 give birth in Peru every day.
This is also the conclusion reached by the Latin American and Caribbean Committee for the Defence of Women’s Rights (Cladem), which in September completed a nationwide study on forced child pregnancy in Peru, published on Tuesday, Oct. 19.
For Cladem, forced child pregnancy is any pregnancy of a minor under 14 years of age resulting from rape, who was not guaranteed access to therapeutic abortion, which in the case of Peru is the only form of legal termination of pregnancy.
“These figures are unacceptable, but we know they may be even worse because of underreporting,” Lizbeth Guillén, who until August was the Peruvian coordinator of this Latin American network whose regional headquarters are in Lima, told IPS by telephone.
The activist headed up the project “Monitoring and advocacy for the prevention, care and punishment of forced child pregnancy” which was funded by the United Nations Trust Fund to End Violence against Women between 2018 and August 2021.
An aggravating factor for at risk girls and adolescents was that during the months of lockdown, public services for addressing violence against women were suspended and the only thing available was toll-free telephone numbers, which made it more difficult for victims to file complaints.
“What we have experienced shows us once again that homes are the riskiest places for girls,” said Guillén.
The Cladem study also reveals that the number of births to girls under 10 years of age practically tripled, climbing from nine cases in 2019 to 24 in 2020. And the situation remains worrisome, as seven cases had already been documented this year as of August.
Julia Vargas, 61, works in the municipality of Villa El Salvador, south of Lima, where she has lived since the age of 11 and where she maintains her vocation of service as a health promoter. Through this work she knows first-hand about sexual violence against girls and adolescents, which she says has worsened during the pandemic since they have been confined to their homes with their potential abusers. CREDIT: Mariela Jara/IPS
One district’s experience
“Sexual violence against girls has been indescribable during this period, worse than covid-19 itself. Men have been taking advantage of their daughters, they think they have authority over them,” said Julia Vargas, a local resident of Villa El Salvador.
This municipality, which emerged as a self-managed experience five decades ago to the south of the capital, offers health promotion as part of its public services to the community.
Vargas, a 61-year-old mother of four grown children, is proud to be a health promoter, for which she has received training from the Health Ministry and from non-governmental organisations such as the Flora Tristán Peruvian Women’s Centre.
“It’s hard to conceive of so much violence against girls,” she told IPS indignantly at a meeting in her district, “and the worst thing is that many times the mothers turn a blind eye; they say if he (their partner) leaves, who is going to support me.”
Studies indicate that women’s economic dependence is a factor that prevents them from exercising autonomy and reinforces unequal power relations that sustain gender-based violence.
Vargas continued: “There was a case of a father who got his three daughters pregnant and made them have clandestine abortions, and do you think the justice system did anything? Nothing! It said there was consent, how can a young girl give consent?!”
“Girls can’t be mistreated this way, they have rights,” she said.
Mía Calderón, a 19-year-old youth activist with the Vayamos collective, demands more and better measures in Peru to defend girls from sexual violence, fueled by the closure of schools since the beginning of the pandemic, which keeps them isolated and in homes where they sometimes live with their abusers. CREDIT: Mariela Jara/IPS
The culprit nearby
Calderón is also familiar with this situation. “The pandemic has highlighted the fact that sexual violence comes mainly from someone close to home and that many times the girls are not believed: ‘you provoked your uncle, your stepfather’, they are told by their families, instead of focusing on the abuser,” she said.
Her collective Vayamos works to help girls have the right to enjoy every stage of their lives. Due to the pandemic, the group had to restrict its face-to-face activities, but as a counterbalance, it increased the publication of content on social networks.
“No girl or adolescent should live in fear of sexual violence or should face any such risk,” she said.
However, Cladem’s research indicates that between 2018 and 2020, there were 12,677 complaints of sexual violence against girls under 14 in the country, the cause of many forced pregnancies.
But official statistics do not differentiate between child and adolescent pregnancy.
The 2019 National Health Survey reported that of the female population between 15 and 19 years of age, 12.6 percent had been pregnant or were already mothers. The percentage in rural areas was higher than the national rate: 22.7 percent.
Youth activist Mia Calderón, health promoter Julia Vargas and Cladem member Lizbeth Guillén all agree on the proposal to decriminalise abortion in cases of rape and on the need for timely delivery of emergency kits by public health services to prevent forced pregnancies and maternity.
These kits contain emergency contraceptive pills, HIV and hepatitis tests, among other components for comprehensive health protection for victims.
“There are regulatory advances such as this joint action protocol between the Ministry of Women and the Health Ministry for a girl victim of violence to access the emergency kit, but in practice it is not complied with due to the personal conceptions of some operators and they deprive the victims of this right,” explained Guillén.
She stressed that in order to overcome the weak response of the State to such a serious problem, it is also necessary to adequately implement existing regulations, guarantee access to therapeutic abortion for girls and adapt prevention strategies, since the danger often lies directly in the home.
Alors que l’Algérie traverse un calme épidémiologique, plusieurs pays à travers le monde assistent à des flambées critiques de contamination à la Covid-19. On parle de quatrième vague pour certains.
En Algérie on déconfine, pendant qu’ailleurs les hôpitaux débordent, et que les taux de mortalité explosent. C’est le cas notamment en Russie, en Belgique, mais aussi dans d’autres pays, dont l’Allemagne et le royaume-uni, ou la quatrième vague n’est plus un risque, mais une réalité à laquelle il faut faire face.
Une quatrième vague silencieuseCela fait quelques jours que les infections au coronavirus repartent à la hausse en Belgique, le pays annonce une augmentation de 53% par rapport à la semaine précédente, d’ailleurs, le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke met en garde les citoyens et déclare « Préparez-vous à affronter la quatrième vague de coronavirus ».
En Allemagne, lors d’une conférence de presse régulière à Berlin, le porte-parole du ministère de la Santé, Oliver Ewald déclare « Avec l’augmentation des chiffres d’infection, nous observons un durcissement de la situation à tous les niveaux, qui concerne aussi les unités de soins intensifs ».
En Europe de l’Est, la situation est plus grave ; la Russie peine à faire face à la quatrième vague et bat des records mondiaux de décès par jour. Malgré la disponibilité d’un vaccin local, seulement 32 % de la population est totalement vaccinée. La Lettonie, quant à elle, a fait le choix du retour au confinement strict de ses habitants à partir d’aujourd’hui.
Comment en finir avec la Covid-19 ?La Chine ne change pas de politique sanitaire visant le zéro infection. Elle recense régulièrement des cas isolés et ne manque pas de tester ses habitants afin d’éviter la propagation du virus.
En l’Inde, on fait appel à la vigilance évitant une autre flambée comme celle connue il y a six mois, le pays compte jeudi dernier sa milliardième dose de vaccin.
Le Maroc est désormais le premier pays du Maghreb à avoir adopté le Pass vaccinal pour l’accès aux espaces publics. Une décision que l’on veut appliquer coute que coute, bien qu’elle soit peu appréciée par les citoyens marocains.
La nouvelle Zélande vise un objectif de vaccination de 90 % de sa population pour décider de lever les confinements établis le 18 août, des mesures assez particulières depuis que le variant Delta a fait des ravages dans les pays voisins, le pays ne se voit pas adopter une mesure autre que le « zéro Covid ».
Zéro Covid en Algérie ?Selon le Professeur Sanhadji, président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, « Aujourd’hui, et selon les nouvelles données basées sur le variant Delta, nous avons conclu qu’il faudra vacciner trente-cinq millions de notre population pour arriver à une immunité collective locale ».
Toujours selon le même spécialiste, le zéro Covid en Algérie est un rêve impossible à réaliser. Constat que partage le président du conseil de l’ordre des médecins et membre du Comité scientifique Dr Mohammed Bekkat Berkani. Ce dernier affirme sans équivoque aucun que les contaminations à la Covid-19 ne pourront pas atteindre le zéro actuellement, malgré la baisse significative recensée.
Le Docteur met notamment en garde contre une quatrième vague. Beaucoup « d’Algériens pensent que l’épidémie a été éradiquée, ce qui se traduit par le relâchement constaté dans le respect des mesures barrières notamment la distanciation », a-t-il déclaré. Et d’ajouter qu’une « vaccination retardée contribuerait à la propagation de l’épidémie ».
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