Naïgnimi Kassa Mampo, Secrétaire général de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB) a réagi à propos de la grève des Aspirants au Métier d'Enseignants (AME).
Les Aspirants au Métier d'Enseignant (AME) sont en grève de 72 heures depuis, lundi 06 décembre 2021. Face à la situation des grévistes signataires de la motion de grève qui ont vu leur contrat suspendu, « la Cstb invite le gouvernement, au lieu de chercher à aggraver la situation de l'école en proférant des menaces et des intimidations de tout genre contre les grévistes, à plutôt écouter leur cri de détresse et œuvrer à la satisfaction de leurs revendications bien connues du gouvernement, il y a de cela très longtemps, afin de sauver l'école béninoise en danger ».
Selon la déclaration signée de Naïgnimi Kassa Mampo, le déroulement du calendrier scolaire 2021-2022 est perturbé par le mouvement de cette catégorie d'enseignants (AME) qui représentent plus de 80% des effectifs dans les enseignements maternel, primaire et secondaire au Bénin.
La CSTB félicite et soutient les AME « pour toutes les souffrances qu'ils endurent dans l'exercice de leur fonction ». La Confédération syndicale appelle tous les autres enseignants et les parents d'élèves à soutenir les AME pour que « leurs revendications soient satisfaites pour le bonheur de l'école béninoise ».
Les Aspirants au Métier d'Enseignant (AME) sont en grève de 72 heures depuis, lundi 06 décembre 2021, pour exiger le retour au quota horaire hebdomadaire normal (18h pour les professeurs certifiés et 20h pour les professeurs adjoints) ; un contrat de 12 mois sur 12 avec les mêmes avantages que les enseignants permanents.
M. M.
Following the opening speeches by Head of Agency HR/VP Borrell and European Council President Michel (see previous news), EDA’s Annual Conference 2021 continued this morning with a first high-level conference panel moderated by EDA Chief Executive Jiří Šedivý and featuring no less than three Defence Ministers: Belgium’s Ludivine Dedonder, Slovenia’s Matej Tonin, and Poland’s Marcin Ociepa (Deputy Defence Minister).
Belgian Minister Ludivine Dedonder said defence innovation should have three main characteristics: “It should be collaborative, capability-driven and, at the same time, adaptive and continuous”. Collaboration is crucial especially for countries of moderate sizes such as Belgium because for them, it is not possible to analyse, evaluate, develop and finance all new defence innovations on their own, the Minister stressed. At the same time, avoiding duplication is also imperative “because we cannot afford to finance duplicative programmes”. Innovation must remain capability-driven, she added, “as one of its goals is to deliver top-notch military capabilities in support of the security and defence policies of our nations and the EU”. And it must be constantly adapted to the changing operational needs of the Armed Forces, Ms Dedonder insisted. EDA has a pivotal role to play “as it brings together research, technology watch, innovation, capability development and wider links with industry”. Creating synergies with other actors, including NATO, is also a role the Agency can take on, avoiding unnecessary duplication, the Belgian Minister said. “Innovation is key to make our Armed Forces more robust, more resilient, more agile and more precise in their engagements. In short: to build a better European military instrument of power”, she concluded.
Slovenian Minister Matej Tonin said that for ensuring its strategic autonomy and upholding the credibility of its security and defence policy, Europe needs “fresh, cutting-edge ideas and innovative thinking” in order to be able to face today’s new threats and keep up with the technological developments that are driving both the civil and military world. “In this respect, I want to put a special emphasis on the small and medium-sized enterprises, the SME’s, which can be vehicles for development because they are able to adapt and respond rapidly to innovative ideas”, he stressed. Mr Tonin also underlined the need for Europe to cooperate also with its allies, especially NATO. He expressed Slovenia’s support and appreciation for NATO’s work, especially the recent efforts to establish a Defence Innovation Accelerator for the North Atlantic (DIANA) and a NATO innovation Fund, stressing the need of avoiding duplication with those initiatives. Creating a European Defence Innovation Hub within EDA is “a step in the right direction”, the Minister said, “but it should not create additional layers of administrative and financial burden” for Member States: “Complementarity and non-duplication between the EU and NATO are key”.
The Polish Deputy Minister, Marcin Ociepa, called on Europe and its Member States to be “open” to all types of stakeholders and innovation players, inside and outside Europe, “because the broad spectrum of threats and challenges today requires a broad-spectrum response”. “We are all witnessing today the power and unpredictability of hybrid warfare. Therefore it is crucial to enhance cooperation on developing creative and innovative defence capabilities to protect our citizens, borders and values”. In this respect, the technological independence of Europe is of great importance, Mr Ociepa pursued: “By all means, we should continue to develop the mechanisms facilitating the cooperation and protecting the European innovations and technologies. We cannot, however, curb the collaboration opportunities with other like-minded partners such the US, South Korea, Japan, Australia to just name a few (…) we all face the same challenges and threats. Defence innovation is a team game”. We also have to invest in defence innovation, “but in a smart manner”, the Deputy Minister said: “Increasing our defence budgets is not always the only answer. We have to make sure that each and every mechanism is complementary and coherent with existing EU funding instruments, namely the European Defence Fund, Horizon Europe or the European Innovation Council. We cannot afford to duplicate our efforts”. With NATO doing its work through the Defence Innovation Accelerator for the North Atlantic (DIANA) and a NATO innovation Fund, “EDA, as the potential host of the European Defence Innovation Hub, could and should facilitate EU-NATO cooperation in this domain and create interlinks between the instruments of both organisations”. And Mr Ociepa to conclude: “You can count on our support on this and on other topics”.
Au moment où le variant Omicron poursuit sa propagation aux quatre coins du monde, en Algérie, la quatrième vague sort sournoisement ses crocs et suscite la crainte au sein des spécialistes. Les cas de contamination dessinent, depuis plusieurs semaines, une nette courbe ascendante.
À Tizi Ouzou, le même constat a été enregistré au sein des écoles. En effet, 55 établissements scolaires sont touchés par la pandémie. Plus de 100 personnes ont été contaminées, la majorité sont des élèves, rapportent nos confrères de Libérté.
Le wali tire la sonnette d’alarmeEn une semaine seulement, 10 nouvelles écoles ont été touchées par la pandémie. Mercredi dernier, une responsable de la direction de la Santé a indiqué qu’il y avait 45 établissements touchés, hier lundi, à l’issue d’un conseil de wilaya consacré essentiellement à cette problématique, le directeur de l’éducation, Ahmed Lalaoui, a affirmé que 10 nouvelles écoles sont désormais à ajouter à la liste.
Le premier décembre, seulement 35 élèves ont été contaminés, hier, le même responsable affirme que le nombre est passé à 76. Outre les élèves, une trentaine de travailleurs au sein du secteur ont été touchés. Heureusement, aucun patient ne souffre de formes graves, indique la même source.
« Malgré tous les moyens qu’on peut réunir en termes de places d’hospitalisation, de lits de réanimation et d’oxygène, ça finira par être insuffisant et j’ai bien peur que la situation empire s’il n’y a pas une accélération dans la réactivation des mesures barrières », alerte le wali Djilali Doumi.
Le responsable a également déclaré que “il y a, malheureusement, une grande négligence, également en dehors des établissements scolaires. Or, il n’y a pas de remède miracle, les réflexes adoptés durant la troisième vague, ainsi que le travail de sensibilisation doivent revenir”.
L’article Covid-19 : rebond inquiétant dans les écoles à Tizi Ouzou est apparu en premier sur .
La Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) a condamné Prof Joël Aïvo 10 ans de prison ferme et 45 millions FCFA et deux autres de ses coaccusés au paiement d'une amende de 5,7 millions FCFA, au petit matin du mardi 07 décembre 2021. A l'issue du verdict, les avocats de Prof Joël Aïvo ont réagi à la condamnation de leur client et ont indiqué la voie à suivre après.
REACTION DES AVOCATS
Me Robert Dossou, avocat de la défense : « Quant au recours, nous aviserons »
« La tendance générale de la Cour, on s'y attendait mais en même temps nous avions une petite lueur d'espoir compte tenu de ce que nous nous avons perçu comme faits et fond du dossier. Donc nous ne pouvons que prendre acte de la décision intervenue. Quant au recours, nous aviserons ».
Me Jacques Bonou, avocat au Barreau de Bobigny en France : « On verra ce que le collectif va décider »
« Sur le fond, d'abord il faut signaler que c'est une satisfaction morale d'en finir et de finir définitivement avec cette histoire qui a commencé depuis un moment et on s'est battu du mieux qu'on pouvait pour démontrer au procureur spécial que ses arguments et procédure ne tenaient pas. Sur le fond, vous allez constater qu'il n'y a pas d'éléments constitutifs mais à la Criet, ils ont une procédure, ils ont leur démarche et ils ont inventé, ils ont retourné. Je n'ai jamais entendu parler d'infraction de proximité. Le professeur a été condamné tout simplement parce que le Ministère public : le procureur spécial et ses substitut ont décidé qu'il est parent ou proche de monsieur Houédanou qu'il a entendu, qu'il n'a vu qu'une seule fois. Celui qui l'a orienté vers le professeur est décédé donc ils n'ont jamais eu personnellement de contact mais sur la base de ça, le procureur spécial a argumenté et la condamnation repose sur uniquement les déclarations des accusés c'est-à dire depuis le premier jour jusqu'à la date de condamnation, aucun élément nouveau n'est apparu. Lors de l'instruction aucune autre information particulière n'est venue concrétiser ou illustrer la culpabilité de Joël Aïvo. Vous allez constater, ce qui est miraculeux, que ce monsieur Dotou Alain est acquitté, ce qui est une demie- victoire, mais c'est ce dernier qui était mis en avant, qui était placé comme l'élément ayant de lien supposé avec tout ce qui gravitait autour du professeur. Il a été acquitté, on va réfléchir, c'est tout frais, c'est tout chaud, on verra ce que le collectif va décider (…) C'est extraordinaire, le professeur a été arrêté le 15 avril, Alain Dotou, je pense le même jour ou le lendemain. Mais les supposés, il y a un infirmier militaire à l'hôpital de Camp Guezo et un ancien militaire qui aurait quitté l'armée il y a plus de dix ans, ce sont eux qui ont fomenté un coup pour escroquer monsieur Houédanou. Mais on a pu les arrêter à temps. Mais Gilbert Zinsou et Houédanou jusqu'à ce jour sont dans la nature. On ne sait pas, à titre personnel, je peux penser que c'est un montage. On a envoyé ces deux individus dans le cercle du professeur Aïvo pour pouvoir le cerner, pour maîtriser ses mouvements. Donc, on attend la suite mais en tant que professionnel de droit, j'exerce en France, je ne sais pas si c'est tel que ça se pratique le droit ici, qu'on peut condamner sur des déclarations. Je crois que je n'ai nullement envie de venir assister à des tragi-comédies comme ça. Nous sommes un pays civilisé, un pays démocratique et ça c'est un bras armé pour éliminer tous les potentiels candidats pour les élections futures. Ça, j'en suis convaincu à 1000%, c'est-à dire 10 ans de condamnation, c'est le temps pour finir le second mandat en cours et le temps pour choisir le dauphin, comme ça on l'aura mis à l'abri. Vous allez constater qu'il y a une méchanceté dans le cœur des Béninois qui pousse à l'extrême. On peut supposer que si vous êtes adversaires et que votre adversaire est tombé, que vous ayez quand même un regard humaniste (…). Vous avez vu les témoignages, il y a des propres collègues du professeur dont un certain Djossè Léon plus un responsable de décanat qui ont envoyé un courrier à la Cour décrivant tout et le contraire de ce que le professeur Aïvo est. Heureusement que la Défense a su réagir et a amené d'autres attestations de moralité à l'international pour faire taire ce qu'ils ont imaginé. Mais on peut comprendre que et le gouvernement et la Criet et certains collègues de la FAC de droit avait l'ambition de voir disparaître le professeur Aïvo du paysage politique sauf que on ne cache jamais la lumière du soleil avec la main. J'ose espérer que prochainement, les musulmans qui après avoir commis des péchés font des dons ou construisent des mosquées ou les pasteurs qui reçoivent des dons de leurs fidèles auront désormais la possibilité de vérifier si ces donateurs ou si ces constructeurs de mosquées sont à jour avec le fisc (…). Le verdict est tombé ce soir, nous avons un collectif, nous allons nous réunir pour apprécier et voir ce qui est possible. Personnellement, je ne peux pas vous dévoiler ce qu'on a prévu. Donc, il est bientôt 3 heures du matin, demain sera un nouveau jour et on verra ensemble. Reckya Madougou, si Joël a eu 10 ans, je vous laisse estimer ce qu'on va lui coller le 10 décembre ».
M. M.