Le parti du Front des forces socialistes s’est félicité des résultats qu’il a réalisés à l’issue des dernières élections locales tenues le 27 novembre dernier, affirmant que c’était une « réussite », en raison des « acquis » réalisés.
Intervenant ce samedi lors d’une conférence de presse consacrée à l’évaluation des résultats obtenus, le premier secrétaire du parti, Youcef Aouchiche a affirmé que « la participation du FFS aux locales est une réussite puisque ça nous a permis de réaliser plusieurs acquis, à la lumière des résultats ».
En effet, Aouchiche a déclaré : « Nous pouvons dire aujourd’hui objectivement que notre participation est une réussite à plus d’un niveau et a atteint ses objectifs en réalisant de nombreux acquis ».
À ce propos, il explique que les acquis de son parti lors des dernières échéances électorales étaient de réhabiliter l’acte politique noble et son rôle au sein de la société. Pour lui, le FFS a « réalisé son défi à travers un discours de dialogue et de concertation, comme outils civilisationnels pour la résolution de conflits et les plans de violence ».
Des acquis malgré « un climat politique sensible et complexe »Il convient de rappeler que le vieux parti de l’opposition a gagné 898 sièges dans 47 communes et 40 sièges APW dans deux wilayas lors dernières élections locales. Selon l’intervenant, « ces chiffres prouvent l’engagement des citoyens dans le projet national du FFS ».
En outre, le premier secrétaire du parti a tenu à préciser que ces élections « se sont déroulées dans un climat politique sensible et complexe, caractérisé par l’ambiguïté … et la poursuite de la crise politique multiforme ».
Ce climat a été également caractérisé, selon le même intervenant, par « l’élargissement continu du fossé de la confiance entre le peuple et les autorités et la croissance terrifiante du phénomène de réticence politique ».
Cette crise politique, ajoute Aouchiche « a donné naissance à une crise économique et sociale, qui ne font que se compliquer » parallèlement avec « l’absence de solutions réalistes de la part de l’autorité qui poursuit la politique de fuite en avant en imposant des approches superficielles de problèmes aussi complexes ».
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La loi de finances 2022 adoptés le 17 novembre par les députés de l’APN a suscité beaucoup de critiques et controverses dans la sphère socio-économique. Outre la levée des subventions de l’État, d’autres professions ont également été touchées par de nouvelles mesures contraignantes.
C’est le cas notamment de la médecine libérale dont le syndicat a interpellé, à travers une lettre ouverte, le président de la République, pour demander la révision des nouvelles mesures introduites par la nouvelle Loi de finance 2022.
Il s’agit du système d’impôt qui est passé de 12% à 35%, ce qui risque d’accélérer la chute de la profession, frappé de plein fouet par la pandémie de la covid-19. Selon un article publié ce samedi 4 décembre par le Soir d’Algérie, le Syndicat national des médecins libéraux (SNML) revendique une révision de cette nouvelle mesure.
Cette dernière intervient selon le SNML dans un contexte délicat, marqué par les répercussions désastreuses de la crise sanitaire dont la première victime n’est que le médecin. Durant cette crise, un grand nombre de médecins libéraux ont été contraint de fermer leurs cabinets et arrêter leurs activités professionnelles.
Des contraintes qui s’expliquent notamment par « l’impact de la pandémie sur la santé, les revenus, les dépenses (prix des moyens de protection) et l’engagement non officialisé des médecins libéraux dans la lutte contre la Covid-19 », rapporte le quotidien francophone.
Personne ne peut nier effectivement que le corps médical a payé un lourd tribut notamment durant la troisième vague qui a fait des ravages en Algérie. Pas moins de 302 Médecins, du secteur public et privé, ont perdu la vie.
Le syndicat déterminé à faire entendre sa voixPour le Syndicat national des médecins libéraux qui menace de recourir à la manifestation, la hausse des impôts conjuguée à la chute du pouvoir d’achat, porte un coup dur à la profession.
« Pour 2022, le syndicat espérait, du fait de la crise que traverse le médecin libéral, une aide de l’état sous forme d’allégement des charges fiscales et sociales. La loi de finances 2022, nonobstant ses difficultés durant deux années, a majoré ses impôts de 12 à 35%. En conséquence, le Syndicat national des médecins libéraux exprime la nécessité de reconsidérer certaines dispositions de la loi de finances de 2022, qui risquent de paupériser la corporation médicale libérale en la fragilisant économiquement à une phase où la sérénité et la mutualisation de toute compétence sont souhaitées pour faire face à la situation sanitaire », indique le communiqué du syndicat.
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Les fautes qui seront commises par des responsables centraux ou locaux ne feront plus objet de poursuites judiciaires. Le président de la République a rassuré ce dimanche l’ensemble de ces responsables tout en les appelant à faciliter la mission des investisseurs.
Intervenant lors de l’ouverture des travaux de la conférence nationale sur la relance industrielle, le chef de l’État a annoncé la levée du gel de 57 projets sur les 402 projets d’investissement suspendus pour des raisons administratives, et ce, en très peu de temps.
Selon lui, « entraver la réalisation de projets prêts au lancement pour des raisons bureaucratiques est un crime contre l’économie perpétré par des personnes qui défendent des intérêts douteux avec des calculs politiciens ».
D’ailleurs, il a même exhorté les investisseurs à contacter « immédiatement » le médiateur de la République dans l’objectif de traiter leur réclamions et prendre les mesures adéquates pour y remédier. Il a, en effet, indiqué l’existence d’un bureau spécial auprès du Médiateur de la République, traitant de manière directe avec le Président de la République.
« La prison d’El Harrach est uniquement la place des voleurs »Dans la même optique, le président a appelé les responsables centraux et locaux à faciliter la mission des investisseurs, soutenant que « le bon responsable est celui qui facilite le développement local et non celui qui cherche des prétextes pour ne pas signer des autorisations prévues par la loi ».
À ce propos, il a tenu à rassurer ces responsables appelés à octroyer des autorisations d’exploitations pour les investisseurs qu’ils ne feront plus objet de poursuites judiciaires, et même s’ils commettent des fautes, elles seront considérées comme des « fautes de gestion ».
Cependant, Tebboune a assuré que cette mesure ne concernera guère les responsables impliqués dans des délits de corruption à l’exemple de l’octroi d’indus avantages, affirmant que « la prison d’El Harrach est uniquement la place des voleurs ».
Abordant la question de l’industrie automobile, le chef de l’État a appelé les opérateurs concernés à commencer par la production des pièces de rechange comme première étape.
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Le réseau BéSyP (Bénin Synergie Plus)* a organisé du 22 novembre au 1er décembre 2021, une campagne de dépistage du VIH et des hépatites. L'activité s'inscrit dans le cadre de la 2e édition de la semaine internationale de dépistage de la Coalition Internationale Plus. Elle précède par ailleurs la commémoration le 1er décembre de la journée mondiale de lutte contre le SIDA. Le communiqué ci-dessous a sanctionné les activités.
Communiqué de presse
Cotonou, le 1er décembre 2021
En prélude à la commémoration de la Journée Mondiale de lutte contre le Sida, le réseau BéSyP (Bénin Synergie Plus) a participé à la 2ème édition de la semaine internationale du dépistage, à l'initiative de Coalition PLUS, union internationale de lutte contre le VIH et les hépatites virales. A cette occasion, le réseau BéSyP a intensifié ses actions d'information, de sensibilisation et de dépistage du VIH, des hépatites virales et des IST. Ce faisant, elle s'est associée à la mobilisation mondiale pour la reconnaissance effective du statut des agents de santé communautaires.
Cette campagne que BéSyP (Bénin Synergie Plus) a organisé pour la deuxième année consécutive a eu lieu du 22 novembre au 1er décembre 2021 au Bénin.
Durant toute la Semaine, l'association a proposé des actions d'information, de sensibilisation et de dépistage du VIH, des hépatites virales B et C et des infections sexuellement transmissibles (IST), sans jugement, en toute confidentialité et sécurité.
Elle a également organisé le 3O novembre 2021 une table ronde qui a réuni les populations bénéficiaires et des partenaires techniques et financiers.
“C'est une grande fierté pour nous de prendre part à cette initiative mondiale, lancée en 2020 par Coalition PLUS dont nous sommes partenaires”, déclare Monsieur Axel A, porte-parole politique de AGCS PLUS et président BéSyP. “A travers cette initiative, nous contribuons pleinement à l'atteinte des objectifs internationaux de lutte contre le VIH que sont les 03 x 95 de l'ONUSIDA, mais aussi à la riposte nationale contre l'épidémie.”
Bénin Synergie Plus fait partie de la cinquantaine d'organisations de la société civile qui a pris part à l'opération dans le monde.
“Nous avons lancé la Semaine internationale du dépistage pour affirmer la place centrale des communautés les plus touchées par le VIH et les hépatites virales dans la riposte à ces épidémies”, précise Hakima Himmich, présidente de Coalition PLUS. “C'est un coup de projecteur sur le dépistage par les pairs-es, qui a depuis longtemps montré sa pertinence dans la lutte contre le sida, en particulier dans le cadre d'actions menées par et pour les personnes vivant avec le VIH, les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, les personnes transgenres, les travailleuses et travailleurs du sexe, les personnes qui s'injectent des drogues ou encore les personnes migrantes et détenues”.
En effet, ces personnes possèdent une fine connaissance des codes, pratiques et lieux de vie de leurs communautés, souvent éloignées des systèmes de santé classiques en raison de la stigmatisation, des discriminations, voire de la répression qu'elles subissent.
Dès lors qu'ils et elles sont formés-es aux tâches biomédicales requises, ces agents de santé communautaires sont ainsi les mieux placés-es pour dépister leurs pairs-es, mais aussi pour leur offrir un accompagnement adapté vers la prévention et le soin, en lien avec les structures de santé. Pourtant, dans de nombreux pays, ces précieux-euses auxiliaires de la lutte contre les épidémies restent confrontés-es à d'importantes barrières, statutaires, légales et financières.
“Alors que nous avons suffisamment démontré au fil des ans notre rôle pour faciliter la détection de nouveaux cas de VIH, accompagner les personnes séropositives à bien suivre leur traitement ou encore aider nos pairs victimes de rejet et de discriminations, nous nous heurtons hélas encore et toujours à un manque de reconnaissance des financeurs comme du personnel de santé” s'indigne Mr Morel D point focal PFAO. “C'est paradoxal : même si l'efficacité de nos interventions est citée en modèle depuis longtemps par les instances internationales, notre travail demeure souvent précaire, risqué peu valorisé et sous-financé. Partout dans le monde, nous demandons la reconnaissance effective du rôle et du statut des agents de santé communautaire, y compris des pairs-es éducateurs-rices !”
Chute des dépistages en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19
La reconnaissance du statut des agents de santé communautaire est d'autant plus cruciale que la COVID-19 a fortement perturbé les services de prévention et de dépistage du VIH dans le monde. Ainsi, selon le Fonds mondial, le nombre de dépistages du VIH a chuté de 22% en 2020 par rapport à l'année précédente. Un recul inédit, qui fait craindre une recrudescence de l'épidémie. Dans ce contexte, les agents de santé communautaire ont indéniablement un rôle majeur à jouer pour rattraper le temps perdu vers l'élimination du VIH.
« Nous sommes très souvent la porte d'entrée pour l'accès à la prévention et aux soins, car nous évoluons au plus près des communautés », rappelle Mr Morel D point focal PFAO. « Les pairs-es éducateur-trices sauvent des vies ! »
Faits et chiffres sur le dépistage communautaire
· Une méta-analyse publiée dans PLOS Medicine en 2013 montre que la mise en place du dépistage communautaire, en renforcement des dispositifs médicalisés, multiplie par 7 le taux de connaissance du statut sérologique au sein de la population.
· Depuis 2015, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande officiellement le recours à des prestataires communautaires pour le dépistage du VIH.
· En 2020, BéSyP (Bénin Synegie Plus), membre partenaire de Coalition PLUS, a réalisé 7110 tests VIH à l'endroit de 6227 HSH et 883 transgenres. Parmi elles, 19 HSH et 02 transgenres ont été dépistés positifs au VIH et sont mis sous traitement ARV.
A propos de BéSyP (Bénin Synergie Plus) : Premier Réseau national des personnes LGBT créé au Bénin en 2010, BéSyP regroupe à ce jour vingt (20) associations identitaires réparties sur l'ensemble du territoire national. Il est actuellement présidé par Monsieur Axel A.
Quant à Coalition Internationale PLUS, ellz est une union internationale d'ONG communautaires de lutte contre le sida et les hépatites virales fondée en 2008. Coalition Internationale PLUS intervient dans 52 pays et auprès d'une centaine d'organisations de la société civile. A travers le principe de gouvernance partagée qui la régit, notre union implique 16 organisations adhérentes et plus de 100 associations partenaires dans 52 pays du Nord et du Sud, dans la prise de décision. Elle est actuellement présidée par la Pr Hakima Himmich.
Organisée avec le soutien de l'Agence Française du Développement (AFD), de L'Initiative d'Expertise France, du Robert Carr Fund et de Aidsfonds, la deuxième édition de cette initiative mondiale a eu lieu dans 40 pays sur 5 continents et ce au cours de la dernière semaine du mois de novembre précédent le 1er décembre, date de commémoration de la journée mondiale de lutte contre le sida