Le président du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) et ancien président de l'Assemblée nationale, Adrien Houngbédji, juriste et avocat de profession a repris sa toge au Barreau du Bénin.
Adrien Houngbédji, ancien président de l'Assemblée a introduit une demande de réinscription au tableau de l'Ordre des avocats.
Selon les textes, la possibilité est offerte à tout avocat de s'intégrer à nouveau et plaider au prétoire.
Pour l'heure, on ne sait si Me Adrien Houngbédji va enfiler à nouveau sa toge ou mettre en place un cabinet d'avocats associés.
En raison de son ancienneté, Me Adrien Houngbédji prend rang devant l'ancien président de la Cour constitutionnelle Me Robert Dossou sur le tableau de l'Ordre des avocats au Barreau du Bénin.
Docteur d'État en droit de la faculté de droit de Paris en 1967, major de l'École nationale de la magistrature française la même année, Me Adrien Houngbédji exerce brièvement en qualité de procureur de la République près le Tribunal de Cotonou. Il s'inscrit dès 1968 au Barreau de Cotonou où il dirige un important cabinet d'avocats.
Maître Houngbédji fut Premier ministre de 1996 à 1998, sous la présidence de Mathieu Kérékou, puis Président de l'Assemblée du Bénin de 2015 à 2019.
M. M.
Le bilan s'alourdit après l'attaque du commissariat de Dassari dans la commune de Matéri.
Blessé lors de l'attaque d'un groupe armé dans la nuit de samedi 25 à dimanche 26 juin 2022 et transféré à l'hôpital pour des soins, un policier a succombé à ses blessures.
Le bilan de l'attaque du commissariat de Dassari dans la commune de Matéri passe ainsi à 5 morts dont 3 policiers et 2 assaillants.
Après l'attaque du commissariat, l'armée a déployé du renfort sur le théâtre des opérations.
M. M.
Le policier Moustapha Mohamed Kékéré tué dans l'attaque du commissariat de Dassari (Matéri) survenue dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 juin 2022 a été conduit à sa dernière demeure à Kandi ce lundi 27 juin 2022.
Moustapha Mohamed Kékéré a été inhumé au cimetière musulman de Kandi, sa ville natale vers 08h20 ce lundi 27 juin 2022, selon Kandi FM.
La cérémonie d'inhumation de l'agent de police tué dans l'attaque du commissariat de Dassari au petit matin de dimanche dernier s'est déroulée en présence du préfet de l'Alibori Bello Ky-Samah, du Directeur Départementale de la Police républicaine, des policiers et parents.
La délégation de la police républicaine a présenté les condoléances à la famille de l'agent de police à l'issue de l'enterrement.
Le corps sans vie de Moustapha Mohamed Kékéré a été acheminé à Kandi vers 1h30 ce lundi 27 juin 2022 pour l'inhumation.
M. M.
Le chef de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat a réagi après le drame survenu à Melilla vendredi 24 juin 2022. A travers une publication sur son compte tweet, il a fustigé le traitement violent et dégradant fait aux migrants africains.
Vendredi 24 juin dernier, au moins 23 migrants ont péri, et 140 autres policiers blessés lors d'une tentative d'entrée d'environ 2000 migrants dans l'enclave espagnole de Melilla, en territoire marocain. Le chef de la Commission de l'Union africaine tout en fustigeant le traitement violent et dégradant fait aux migrants africains a réclamé une enquête. « J'appelle à une enquête immédiate sur cette affaire et rappelle à tous les pays leurs obligations, aux termes de la loi internationale, à traiter tous les migrants avec dignité et à faire porter leur priorité sur leur sécurité et leurs droits humains, tout en réfrénant tout usage excessif de la force », a souligné Moussa Faki Mahamat.
Le drame de Melilla selon les informations, est le plus meurtrier jamais enregistré lors des nombreuses tentatives de migrants subsahariens de pénétrer à Melilla et dans l'enclave espagnole voisine de Ceuta, les seules frontières terrestres de l'Union européenne avec le continent africain.
F. A. A.
Les diplomates africains ont condamné l'assaut mené par les migrants clandestins à Nador, sur le territoire africain. Ce dimanche 26 juin 2022, les ambassadeurs africains accrédités au Maroc ont salué la politique migratoire du Royaume du Maroc. C'est au terme d'une rencontre sur la question migratoire entre les responsables du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l'Etranger et du ministère de l'Intérieur et les ambassadeurs et représentants du corps diplomatique africain accrédité au Maroc.
Près de 2000 migrants originaires d'Afrique subsaharienne ont tenté de franchir la clôture qui sépare le Maroc de l'Espagne. Il s'agit de la frontière de l'enclave espagnole de Melilla, située sur le territoire marocain. Le bilan fait état d'au moins 23 migrants décédés et 76 migrants blessés, dont 18 hospitalisés. Dans le rang des forces de l'ordre, 140 ont été blessés.
Les ambassadeurs africains accrédités au Maroc après avoir déploré l'assaut des clandestins à Nador ont apprécié la politique migratoire menée par le Royaume, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI. Selon le doyen du corps diplomatique et ambassadeur du Cameroun au Maroc, Mouhamadou Youssifou, le groupe africain « apprécie grandement le geste de SM le Roi Mohammed VI pour l'encadrement des migrants au Maroc ». Il a rappelé l'initiative de régularisation, initiée en 2013 grâce au geste magnanime de SM le Roi, en faveur de migrants en situation irrégulière dans le Royaume. « Cette politique migratoire du Maroc a valu à SM le Roi d'être désigné par l'Union Africaine (UA) Leader de la migration en Afrique », a déclaré le doyen du corps diplomatique.
Les ambassadeurs ont renouvelé leur disponibilité à collaborer avec les autorités marocaines après l'attaque des clandestins à Nador. « Nous nous tenons, comme par le passé, aux côtés des autorités marocaines pour juguler cette situation qui n'honore pas nos pays et qui n'honore pas l'Afrique, en général », a ajouté Mouhamadou Youssifou. Le corps diplomatique africain est prêt à accompagner SM le Roi Mohammed VI pour trouver une solution pérenne à la question de l'immigration
« Nous sommes prêts à collaborer avec les autorités marocaines »
L'ambassadeur de la République de Tchad au Maroc, Mahamat Abdel Rassoul, a rappelé que les instructions du Maroc relatives au traitement des étrangers et migrants qui travaillent, étudient et vivent au Maroc. « Nous vivons au Maroc et nous savons comment les frères marocains mènent leur politique vis-à-vis de nos étudiants, de nos migrants et de nos travailleurs dans le Royaume », a-t-il relevé. Mahamat Abdel Rassoul a réaffirmé la détermination de son pays à accompagner le Maroc « pour la mise en œuvre de la vision Royale visant à faire de la coopération Sud-Sud le fondement de l'unité africaine ».
La République du Gabon soutient également la politique migratoire prônée par le gouvernement marocain. « Nous travaillons avec les autorités marocaines pour que nos citoyens soient sensibilisés sur le fait que le Maroc ne fait que protéger son territoire et que l'immigration illégale ne peut être encouragée », a assuré M. Sylver Aboubakar Minko-Mi-Nseme, ambassadeur de la république du Gabon. Cette politique est aussi saluée par M. Mohamed Mahamoud Ben Labbat, ambassadeur du Mali à Rabat. « Nous sommes prêts à collaborer avec les autorités marocaines », a déclaré le ministre conseiller à l'Ambassade de l'Union des Comores au Maroc, Housni Mohamed Abdou.
Les acteurs clés œuvrant pour la protection contre les Violences basées sur le genre (VBG) ont procédé, ce vendredi 24 juin 2022, à la pré validation du rapport provisoire de l'étude sur les VBG au Bénin. L'atelier de pré validation dudit rapport a été organisé par l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant (Offe) les 23 et 24 juin 2022 à Ouidah grâce à l'appui financier et technique de l'Ambassade des Pays-Bas à travers EngenderHealth.
Commanditée par le Ministère des affaires sociales et de la microfinance (Masm) sous la conduite de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant (Offe), l'étude sur les violences basées sur le genre fournit des données actualisées, sur l'ampleur, les manifestations et les conséquences du phénomène afin d'améliorer les stratégies de lutte contre les VBG dans tous les départements du Bénin.
En réunissant à Ouidah les 23 et 24 juin dernier les acteurs de protection contre les VGB du Masm, des CIPEC, de l'OCPM et les représentants des partenaires techniques et financiers (UNFPA, PNUD, CUSO, CARE, Plan Bénin, Ambassade des Pays-Bas, Affaires Canada), et ceux des Organisations de la société civile, l'Offe a donné l'occasion aux consultants de présenter à l'assistance le rapport provisoire de l'étude et a permis par la même occasion aux participants de mieux cerner le contexte global de réalisation de l'étude, la méthodologie, les principaux résultats obtenus et les recommandations en vue de son amélioration pour une lutte beaucoup plus efficace contre ce phénomène dans notre pays.
Temps forts de l'atelier
Dans leur présentation, les consultants ont fait observé que « 47% des garçons sont victimes de VBG contre 44% de filles parmi les enfants âgés de 3 à 14 ans et 55% de victimes parmi les hommes contre 59% de femmes dans le rang des 15 ans et plus.
« Ces données comparées à celles de 2009, on note un changement dans le niveau de certains indicateurs mais le phénomène persiste et on enregistre son développement à travers de nouveaux canaux notamment les technologies de l'information et de la communication », ont-ils indiqué.
Le phénomène trouve son fondement dans les facteurs socio-démographiques et socioculturels.
« L'âge, le niveau d'instruction, l'appartenance ethnique, la religion, le milieu de résidence, le département et le statut dans le ménage ont chacun, un effet propre dans les risques de VBG parmi les 3 ans ou plus au Bénin. Les adolescents et jeunes (10-24 ans), les personnes sans instruction, les adeptes de la religion, les épouses/époux des chefs de ménage, les enfants du chef de ménage et dans une certaine mesure les parents du chef de ménage et les autres membres du ménage courent plus de risque de connaître les violences basées sur le genre. Les risques de VBG sont aussi plus élevés en milieu rural et dans les départements de l'Alibori, l'Atacora, la Donga et dans le Zou », a souligné l'équipe de consultants.
Il urge donc de prendre la question des VBG à bras le corps pour protéger les victimes. C'est pourquoi, dans son discours d'ouverture des travaux, le Directeur de cabinet du Masm, représentant la ministre a, en évoquant les lourdes conséquences des VBG sur les victimes et les limites de l'étude de 2009 dans le contexte actuel, appelé les acteurs à participer activement aux travaux de l'étude du document.
« L'initiative de cette étude va contribuer à renforcer les efforts déployés par le gouvernement du Bénin dans le cadre de la lutte contre les violences basées sur le genre. Au regard des conséquences désastreuses de ce fléau, il est important de prendre cette question à bras le corps dans l'espoir de voir disparaître progressivement ce phénomène », a exhorté M. Yessoufou Bamisso Yolou.
Dans son message à l'endroit des participants et des Ptfs, le Directeur général de l'Offe a indiqué que « le suivi technique de cette étude a été organisé par l'Observatoire pour assurer la qualité des résultats de la méthodologie au traitement en passant par la collecte des données sur le terrain ». Selon M. Nassirou Kassoumou Hararou, ce suivi a permis aux consultants de prendre en compte aussi bien les observations du comité de pilotage que les orientations du Conseil national de la statistique en vue d'une bonne qualité des résultats présentés par les consultants au cours de l'atelier de pré validation.
Mme Marie Veillon, représentante de l'Ambassade de France, chef de file du groupe des Partenaires techniques et financiers Genre et Protection Sociale, évoquant les enjeux de cette rencontre a observé que « les dernières études statistiques sur les violences faites aux femmes et aux filles datent de plus de 10 ans et depuis lors le phénomène a sans doute évolué tant dans son ampleur que dans ses manifestations ». Il est donc nécessaire, selon elle, d'actualiser les connaissances sur la question.
« Cet atelier est le résultat d'une démarche enclenchée depuis plusieurs mois et qui va permettre d'apporter des éclairages sur l'ampleur et la nature des violences basées sur le Genre », s'est-elle réjouie.
Mme Veillon rassure le gouvernement de l'entière disponibilité des Ptfs à soutenir les efforts de protection des personnes vulnérables notamment les filles et les femmes pour la promotion des droits humains.
Après la présentation de la synthèse du rapport qui a suscité de riches débats, les participants ont fait des observations et des propositions pour améliorer le document.
Pour Mme Olivia Diogo, le rapport de la présente étude sera un document de base pour tous. Elle a remercié le ministère à travers l'Offe pour avoir initié cette étude.
Le Dg Offe a exprimé sa satisfaction de la tenue de cet atelier de pré validation et surtout les Ptfs pour leurs contributions aux travaux de pré validation du rapport. Il a remercié particulièrement l'Ambassade des Pays-Bas et EngerdenHealth pour leur spontanéité et flexibilité à l'accompagnement de ce processus d'étude.
Dans son mot de clôture de l'atelier, le Directeur adjoint de cabinet a également, après avoir remercié les Ptfs pour leur appui constant, félicité au nom du cabinet tous les participants pour la qualité des échanges. Il a souhaité que les échanges soient poursuivis pour améliorer le contenu du rapport étudié. Les recommandations issues des travaux vont permettre d'améliorer le contenu du document final en vue de sa validation pour permettre aux autorités de prendre des décisions idoines pour une réduction considérable des VBG au Bénin.
Présidés par M. Yessoufou Bamisso Yolou, Directeur adjoint de cabinet du ministre, les travaux de l'atelier ont pris fin sur une note de satisfaction.
Juliette MITONHOUN
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