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Le ministre de l'eau et des mines, Samou Séïdou Adambi a défendu, ce lundi 25 novembre 2024, le budget de son département ministériel pour l'année 2025. Le document présenté à la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale porte sur une enveloppe de plus de 203 milliards de francs CFA, en hausse de 22,41% par rapport au budget en cours qui s'élève à 165,9 milliards de francs CFA.
Pour l'année 2025, le ministère de l'eau et des mines aura besoin d'un budget de 203 146 170 526 francs CFA. Le ministre Samou Séïdou Adambi a défendu le projet de budget de son ministère devant les députés membres de la commission budgétaire de l'Assemblée nationale ce lundi 25 novembre 2024.
Selon les explications du ministre, 98,02% du budget sera consacré aux dépenses en capital qui s'élèvent à 199 118 407 151 francs CFA, et destiné à la mise en œuvre des projets et programmes. Sur ce total, 86 678 826 971 de francs CFA, (43,53%) seront mobilisés par le budget national, et les 112 439 580 180 de francs CFA (56,47%) restants seront endossés aux ressources extérieures, dont 19 467 580 de francs CFA sous forme de dons et 92,97 milliards de francs CFA sous forme de prêts.
Les 01,98% restants du budget, 4 027 763 375 francs CFA seront utilisés pour les dépenses ordinaires, notamment les activités de soutien pour trois programmes métiers.
Au nombre des projets phares à réaliser dans le secteur de l'eau et des mines en 2025 au Bénin on distingue entre autres, la promotion et la valorisation du potentiel minier du Bénin ; la construction d'une centrale solaire photovoltaïque de 25 MWc à Pobé pour porter la capacité de production du site à 50 MWc) ; la construction d'une centrale solaire PV de 25 MWC à KANDI ; la construction d'une centrale thermique de 200 MW sur le site de Golo-Djigbé pour augmenter le parc de production et renforcer le mix énergétique du Bénin d'environ 200 MW, connecter les industriels au réseau électrique et la zone industrielle au réseau de Gaz ; le renforcement du réseau de transport ; la poursuite et l'achèvement des travaux de raccordement des 40 localités traversées par le réseau mais non desservies ; la densification du réseau électrique dans les zones périphériques des centres villes en pleine extension tant en milieu rurale qu'urbain, en veillant aux mesures d'efficacité énergétique.
A ces différents projets s'ajoutent le projet d'accélération, d'achèvement et la livraison de 50SAEPmV pour l'accès durable à eau potable à plus 755 000 bénéficiaires en milieu rural ; la réhabilitation de 199 AEV en panne à la suite du diagnostic fait sur l'ensemble du territoire national par les Opérateurs régionaux ; l'amélioration de la disponibilité en eau et en énergie électrique dans les zones périphériques du Grand Nokoué ; le renforcement des activités d'exploration pétrolière ; le renforcement du processus de recherche des ressources minérales (métaux précieux, pierres ornementales, carrières de sable, de calcaire, des matériaux essentiels de construction…) ; et la promotion et la valorisation du potentiel minier du Bénin.
L'année 2025 sera également marquée par la poursuite des travaux de renforcement des systèmes d'alimentation en eau potable dans les villes du Bénin ; la poursuite et l'achèvement des Travaux de construction de quatre barrages et d'aménagement de périmètres irrigués dans le Nord Bénin à Kérou, Ouassa-Pèhunco, Nikki et Kandi pour contribuer à une croissance soutenue dans le bassin du Niger à travers la lutte contre la pauvreté, le renforcement de la sécurité alimentaire, la réduction des effets du changement climatique (notamment les inondations) et la promotion d'un développement durable ; et à la poursuite et l'achèvement des travaux d'aménagement de 45 forages artésiens, essentiellement dans le bassin sédimentaire côtier pour une gestion durable de la ressource en eau ; y compris les travaux de construction des infrastructures de production d'énergie électrique pour la consolidation et la diversification des sources nationales de production et l'autonomisation en énergie électrique, (Densification des mini-réseaux solaires).
L’Algérie est en passe de concrétiser le projet ferroviaire tant attendu, la ligne Béchar-Gara Djebilet. L’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des […]
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La coopération entre le Maroc et l'Espagne dans le domaine de la sécurité est très bénéfique pour les deux Royaumes. La Police espagnole vient de reconnaître que cette coopération "a été déterminante" dans le démantèlement d'une cellule terroriste.
La Direction générale de la Police espagnole a annoncé mardi que la coopération sécuritaire entre le Maroc et l'Espagne "a été déterminante" dans le démantèlement d'une cellule terroriste affiliée à l'organisation "Daech" au Sahel. Cette entité est constituée de 9 membres, dont 6 qui s'activaient à Madrid, Ibiza et Sebta.
"La collaboration de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), qui a procédé à l'arrestation de trois membres de cette cellule à Tétouan et F'nideq, a été cruciale pour le démantèlement de cette cellule", précise un communiqué de la police espagnole.
Grâce à cette coopération sécuritaire, les autorités ont réussi à neutraliser "une menace réelle pour la sécurité des deux pays", souligne le communiqué. La cellule en question était composée d'individus fortement radicalisés, adhérant aux idéologies de l'organisation terroriste Daech et manifestant une volonté de commettre des actes violents.
Selon les autorités espagnoles, ces individus menaient une "activité jihadiste belliqueuse, proférant des menaces directes à l'encontre des populations occidentales et de la communauté juive, et incitant à commettre des actes violents".
L'opération menée entre les services sécuritaires marocains et espagnols a permis de saisir aux domiciles de ces divorcés sociaux des armes blanches et du matériel informatique.
En attendant leur procès, le juge d'instruction de l'Audience nationale a ordonné, lundi, la mise en détention des six individus arrêtés sur le territoire espagnol, dont des anciens détenus dans des affaires de terrorisme en Espagne.
La France vient de lancer une nouvelle édition du programme de bourses MOPGA, dédié aux jeunes chercheurs désireux de profiter d’un séjour sur le territoire […]
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Le candidat égyptien à la direction générale de l'UNESCO, Khaled El-Enany bénéficie du soutien officiel du Brésil. L'annone a été faite, lundi 25 novembre 2024, à travers un communiqué.
Dans la dynamique de promouvoir une organisation plus démocratique, inclusive et tournée vers l'avenir, le Brésil a décidé de soutenir Khaled El-Enany, candidat égyptien au poste de directeur général de l'UNESCO.
À travers cette candidature, informe le communiqué, il aspire à faire de l'UNESCO une organisation au service des peuples, capable de proposer des solutions concrètes aux grands défis du XXIe siècle. Khaled El-Enany a pris part à la réunion de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en octobre à Paris, ce qui consolide cette dynamique, et montre son engagement en faveur des valeurs francophones, au cœur de son projet pour l'UNESCO.
« Plus que jamais, l'UNESCO doit être une boussole morale et une force d'action pour un monde en quête d'équilibre. Le soutien brésilien, qui s'ajoute à celui de l'Union africaine, de la Ligue des États arabes et de la France, montre que notre vision partagée d'une UNESCO pour les peuples, plus démocratique et engagée, résonne à travers les continents », a déclaré Khaled el Enany. Il a exprimé sa profonde gratitude au Brésil pour son soutien officiel à sa candidature à la direction générale de l'UNESCO. Ce geste, venant d'un acteur majeur du multilatéralisme, souligne-t-il, témoigne de l'importance cruciale de renforcer une coopération internationale fondée sur le dialogue, l'inclusion et la solidarité.
La Présidente de l'Institut National de la Femme (INF) Huguette Bokpè Gnacadja a procédé, lundi 25 novembre 2024, au lancement de la campagne internationale des 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre. La cérémonie a eu lieu dans la salle bleue du Palais des Congrès de Cotonou en présence du ministre des Affaires sociales et de la microfinance, des membres du corps diplomatique, des partenaires et organisations de la société civile.
« Riposter et se reconstruire après les violences », c'est sous ce thème que se tient la campagne annuelle internationale des 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre. Démarrée ce 25 novembre, date de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, la campagne va se poursuivre jusqu'au 10 décembre, journée internationale des droits de l'homme. Selon la Secrétaire exécutive de l'INF, Flore Djinou, il s'agit durant ces 16 jours, de multiplier les actions de sensibilisation, de prévention et de prise en charge des victimes. « Nous allons tendre la main à toutes celles et ceux qui souffrent en silence, leur offrant un soutien inconditionnel et les encourageant à briser le mur de l'omerta », a-t-elle déclaré.
A en croire la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Bénin, Aminatou SAR, la violence faite aux femmes et aux filles demeure la violation des droits humains la plus prévalente et la plus répandue dans le monde. Les statistiques de 2019 à 2023 du Système Intégré de Données relatives à la Famille, à la Femme et à l'Enfant, Nouvelle génération renseignent que 29309 filles et adolescentes ont été victimes de grossesses ou de mariages précoces. Entre 2022 et 2023, 1112 survivantes de violence basée sur le genre ont été recensées dans les 6 centres intégrés de prise en charge des victimes de violence basée sur le genre. Au Bénin, poursuit-elle, on note une progression encourageante des statistiques des cas de plaintes et de décisions de justice. Le rapport 2024 de mise en œuvre du programme d'action de Beijing au Bénin montre que l'INF a reçu 975 plaintes au cours du premier trimestre 2024 contre 1133 cas en 2023. « Ces chiffres nous rappellent à nouveau que la campagne mondiale des 16 Jours d'activisme constituent un moment important pour mobiliser nos efforts et nos forces, inspirer l'action et démontrer notre tolérance zéro envers ces violations », a indiqué la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Bénin.
Dans son discours, la présidente de l'Institut national de la Femme, Huguette Bokpè Gnacadja s'est prononcée sur le thème de la campagne ‘' Riposter et se reconstruire après les violences''. Selon elle, la riposte inclut une série de mesures visant à protéger les victimes, punir les auteurs et prévenir de futures violences. Quant à la reconstruction, souligne Huguette Bokpè Gnacadja, elle implique des interventions à plusieurs niveaux pour restaurer leur dignité, leur autonomie et leur bien-être. Parmi les axes de la reconstruction, elle cite entre autres, la réhabilitation individuelle, la santé physique et mentale, l'accompagnement psychosocial, la réintégration économique, l'aide financière. « Le point où riposte et reconstruction se rejoignent est celui de la réparation car sans justice et réparation il ne sera pas possible d'avoir une reconstruction », a affirmé la présidente de l'Institut national de la Femme. Elle a invité tous les acteurs à une alliance pour améliorer la riposte et la reconstruction.
L'Ambassadrice de Belgique au Bénin, Sandrine Platteau, au nom du chef de file du groupe genre et protection sociale des partenaires techniques et financiers a félicité le gouvernement béninois pour les avancées en ce qui concerne la protection des droits des plus vulnérables. « Nous reconnaissons les acquis de l'Institut national de la femme en tant qu'organisme dédié à la promotion de l'égalité des genres et des droits des femmes qui s'efforce de jouer un rôle fédérateur au cours de ces journées comme cela est le cas depuis sa création en 2021 », a déclaré Sandrine Platteau. Elle a réaffirmé la volonté des partenaires techniques et financiers à continuer l'appui conjoint du groupe genre et protection sociale dans la lutte contre la violence basée sur le genre. La cérémonie de lancement a été marquée par une communication et un panel sur la résilience des filles et des femmes face aux violences sexuelles et sexistes dans les marchés.
Akpédjé Ayosso
Malgré une population inférieure et une production pétrolière sept fois moins importante, le PIB nominal de l'espace UEMOA devrait dépasser pour la première fois celui du Nigéria en 2024, selon le FMI. Un fait historique et une évolution majeure qui résultent principalement d'un dynamisme économique largement supérieur, se traduisant par une montée en puissance de l'UEMOA au sein de la CEDEAO, dont elle constitue désormais l'élément dominant.
Selon les dernières prévisions du FMI pour l'année 2024, publiées au mois d'octobre, le PIB de l'espace UEMOA devrait dépasser celui du Nigéria, en atteignant 217,1 milliards de dollars (en hausse de 19,2 milliards, ou 9,7%), contre 199,7 milliards pour le second (en baisse de 164,1 Mds, ou 45,1 %). Pour rappel, l'UEMOA rassemble huit pays d'Afrique de l'Ouest, à savoir sept pays francophones et la lusophone, mais très francophonophile, Guinée-Bissau. Celle-ci ne comptant que 2,2 millions d'habitants, la partie francophone représente donc actuellement 98,5 % de la population et 99 % du PIB de l'espace UEMOA. Par ailleurs, cet ensemble ne recouvre pas la totalité de l'Afrique de l'Ouest francophone, la Guinée et la Mauritanie n'en faisant pas partie (cette dernière n'étant pas non plus membre de la CEDEAO).
Un dynamisme économique nettement supérieur
Cette évolution constitue une grande performance pour l'espace UEMOA, dont la population totale est encore inférieure à celle du Nigéria (151,7 millions d'habitants mi-2024, contre officiellement 232,7 millions, selon les dernières données de l'ONU), et dont la production pétrolière pour l'année 2024 sera au moins sept fois moins importante que celle du premier producteur africain de pétrole (qui devrait atteindre une moyenne d'un peu plus de 1,3 millions de barils par jour). Concernant la question démographique, qui revêt une grande importance dans la formation du PIB, il convient toutefois de rappeler qu'il ne fait presque aucun doute que la population réelle du Nigéria est significativement inférieure aux 232 millions d'habitants annoncés par les chiffres officiels, et qu'elle est très probablement inférieure à 190 millions, comme le démontrent de nombreuses études se basant sur différents indicateurs, comme le nombre de votants aux élections, de téléphones portables en circulation, de véhicules vendus par année, ou encore sur des images satellitaires des grandes agglomérations. L'ancien président du Nigéria, Jonathan Goodluck, avait d'ailleurs lui-même déclaré au mois d'avril 2023, soit huit ans après avoir quitté ses fonctions, que la population réelle du pays n'était probablement que d'environ 150 millions d'habitants. Un écart considérable, faisant du Nigéria le seul et unique pays au monde qui publie des données démographiques officielles aussi éloignées de la réalité, et qui se répète depuis son indépendance il y a plus de six décennies (une singularité ayant pour origine la farouche concurrence politique entre le nord et le sud du pays, chacune des parties cherchant à gonfler son poids démographique).
Si le dépassement du Nigéria par l'espace UEMOA est en partie la conséquence des incessantes dépréciations et dévaluations de la monnaie nationale (ayant perdu, au 22 novembre dernier, 47,3 % de sa valeur par rapport au dollar américain depuis le début de l'année, après avoir déjà cédé 82,3 % sur la décennie de 2014-2023, et dont la valeur a été divisée par 2 579 depuis sa création en 1973 !), cette évolution est avant tout due à un grand dynamisme économique au sein de l'espace UEMOA depuis de nombreuses années, et contrastant avec la stagnation de l'économie nigériane, elle-même à l'origine de l'effondrement continu du naira (qui fut, par ailleurs, longtemps surévalué, gonflant artificiellement le PIB national). En effet, et grâce notamment aux efforts notables réalisés pour l'amélioration du climat des affaires, et aux nombreuses avancées en matière de bonne gouvernance et de diversification, l'espace UEMOA a enregistré un taux de croissance annuel de 5,5 % sur la décennie 2014-2023, contre seulement 2,0 % pour le Nigéria (soit un taux également inférieur à celui de sa croissance démographique, estimé à 2,4 % sur la période). Celui-ci devrait d'ailleurs connaître une progression de seulement 2,9 % en 2024 et 3,2 % en 2025, selon le FMI, contre non moins de 6,3 % et 6,6 % pour l'espace UEMOA.
De plus, il est à noter que tous les pays membres de l'UEMOA ont connu une croissance largement supérieure à celle du Nigéria au cours de la décennie 2014-2023, marquée par la crise du Covid-19, allant de 4,3 % pour la Guinée-Bissau à 6,4 % pour la Côte d'Ivoire, en passant par les 5,3 % du Sénégal. De plus, la forte croissance de l'espace UEMOA s'accompagne d'une bien meilleure maîtrise de l'inflation, qui n'a atteint qu'un niveau annuel de 1,9 % sur la décennie de 2014-2023, contre non moins de 14,6 % au Nigéria, où le pouvoir d'achat et le niveau de vie de la population ont été grandement affectés par la hausse continue des prix à la consommation.
Le manque de dynamisme du Nigéria et les graves difficultés économiques du pays sont le résultat de nombreuses années de mauvaise gouvernance, marquées par un niveau élevé de corruption et de détournements de fonds, par un environnement peu favorable à l'investissement et aux affaires, et par un manque de diversification (les hydrocarbures représentant encore environ 90 % des exportations nationales). Les performances économiques décevantes du pays se traduisent notamment par de mauvais indicateurs sociaux, plaçant parfois le Nigéria aux toutes dernières places des classements internationaux, comme pour l'espérance de vie (53,6 années en 2022 selon la Banque mondiale, soit le troisième plus faible niveau au monde), et pour le taux de mortalité infantile (68,5 décès pour 1000 naissances vivantes en 2022, soit le troisième niveau le plus élevé au monde). De même, le Nigéria affichait un taux d'accès à l'électricité de seulement 60,5 % en 2022.
Par ailleurs, les niveaux élevés de croissance observés au sein de l'espace UEMOA au cours de la décennie 2014-2023, et attendus pour 2024 et 2025, confirment le statut de plus vaste zone de forte croissance du continent détenu par cet espace ouest-africain. Une performance d'autant plus remarquable que cette zone n'est pas la moins développée du continent, dont la région la plus pauvre et la moins industrialisée, qui devrait donc globalement afficher les taux de croissance les plus élevés, est l'Afrique de l'Est. En effet, cette dernière affiche globalement les niveaux de PIB par habitant les plus faibles, et ce, en plus d'être également la partie la plus instable du continent, puisque l'on y trouve notamment les pays ayant connu les conflits les plus meurtriers de la dernière décennie, proportionnellement à leur population (le Soudan, le Soudan du Sud et l'Éthiopie). Des conflits auxquels s'ajoutent un certain nombre de problèmes sécuritaires (terrorisme islamique en Somalie, dans le nord du Mozambique, en Ouganda…), et de tensions interethniques, comme en Éthiopie où elles avaient déjà provoqué la mort de nombreuses personnes avant même le début de la guerre civile, fin 2020 (ce qui en fait l'un des pays africains souffrant des plus fortes tensions sociales, au sens large, avec en particulier l'Afrique du Sud et ses plus de 27 000 homicides en 2023).
L'espace UEMOA fait d'ailleurs partie de l'Afrique francophone, qui constitue elle-même le moteur de la croissance africaine, tout en étant globalement et historiquement la partie du continent la moins touchée par l'inflation, la moins endettée, mais aussi la moins frappée par la corruption, les inégalités (avec seulement deux pays francophones parmi les dix pays africains les plus inégalitaires, selon l'indice Gini, et se classant à partir de la neuvième place), la violence sociale, la criminalité et les conflits. Ainsi, l'Afrique subsaharienne francophone, vaste ensemble de 22 pays, a réalisé en 2023 le niveau de croissance économique le plus élevé d'Afrique subsaharienne pour la dixième année consécutive et la onzième fois en douze ans (avec une progression annuelle de 3,9 % sur la période décennale 2014-2023, contre seulement 2,0 % pour le reste de l'Afrique subsaharienne), tout en enregistrant une bien plus faible inflation (4,1 % sur la dernière décennie, contre 17,2 %), et un endettement davantage maîtrisé (51,3 % du PIB en 2023, contre 67,1 %, et avec seulement deux pays francophones parmi les dix pays les plus endettés, selon les données du FMI pour l'endettement publiées en avril 2024).
Enfin, il convient de rappeler que l'espace UEMOA est également la zone la plus intégrée du continent, devant la CEMAC qui recouvre une partie de l'Afrique centrale francophone. Ces deux exemples d'intégration poussée, loin devant les autres ensembles régionaux, démontrent d'ailleurs que le panafricanisme est avant tout une réalité francophone.
La montée en puissance de l'UEMOA au sein de la CEDEAO
La croissance robuste de l'espace UEMOA se traduit également par la montée en puissance de celui-ci au sein de la CEDEAO, dont il constitue désormais la partie dominante. En effet, le poids de son PIB devrait ainsi passer de 16,6 % du PIB global de la CEDEAO en 2014, à 40,6 % en 2024 (soit de 128,6 Mds de dollars à 217,1 Mds), alors que celui du Nigéria passerait dans le même temps de 73,5 % à 37,3 % (soit de 568,5 Mds en 2014, lorsque les cours des hydrocarbures étaient assez élevés, à seulement 199,7 Mds). Un écart désormais favorable à l'UEMOA, et qui devrait également s'accentuer en 2025 avec une part attendue à 42,9 % pour cet espace, selon le FMI, contre 35,1 % pour le Nigéria.
Ainsi, le poids économique de l'UEMOA, qui rassemble la majeure partie de la francophonie ouest-africaine, dépasse désormais son poids démographique au sein de la CEDEAO, qui se situe officiellement à 33,6 % en 2024, en se basant sur les données gouvernementales et peu crédibles du Nigéria. En effet, le poids démographique réel de l'espace UEMOA se situe plutôt à près de 40 % (37,1 % dans l'hypothèse d'un Nigéria comptant 190 millions d'habitants, ou 40,1 % si l'on retient une population de 160 millions d'habitants).
Par conséquent, l'espace UEMOA affiche désormais un niveau de PIB par habitant globalement supérieur à la moyenne régionale. Il est d'ailleurs à noter que tous les pays membres, à l'exception du Niger, dépassent désormais le Nigéria en la matière, malgré des richesses naturelles non renouvelables considérablement inférieures, même proportionnellement. Avec un PIB par habitant attendu à 2 720 dollars pour l'année 2024, la Côte d'Ivoire arrive largement en tête de l'espace UEMOA, et même de l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest continentale (soit la CEDEAO hors Cap-Vert), loin devant le Nigéria qui devrait afficher un niveau de seulement 877 dollars. De même, ce dernier fait désormais partie des quatre pays les plus pauvres de la CEDEAO, dont trois sont anglophones (Liberia, Sierra Leone et Nigéria).
La montée en puissance de l'espace UEMOA ne devrait donc pas être sans conséquences sur le projet de création d'une monnaie unique ouest-africaine. Par ailleurs, et au nom de leurs intérêts économiques et géopolitiques, régionaux et internationaux, les pays membres de la zone devraient porter une attention accrue et toute particulière au respect du statut de leur langue officielle au sein des différentes instances et manifestations régionales et internationales (langue d'affichage et de travail, dénomination des projets régionaux, sites internet et comptes de réseaux sociaux….). Ainsi, et au lieu de s'inspirer de la naïveté des francophones d'Europe en la matière, ils devraient plutôt prendre exemple sur les Québécois, ou encore sur les Anglo-Saxons et les africains anglophones, qui veuillent toujours à la présence et à la visibilité de leur langue officielle…même s'ils sont minoritaires ou en situation défavorable.
http://www.cermf.org/pib-lespace-uemoa-depasse-le-nigeria-en-2024-grace-dynamisme-superieur
:
Arrêtées en possession de près de 5 kg de cocaïne à l'aéroport de Cotonou, deux nigérianes risquent désormais une lourde peine de prison. Une nouvelle audience s'est ouverte lundi 25 novembre 2024 dans le cadre de leur procès devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
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Elles voulaient voyager à partir de l'aéroport de Cotonou vers avec de la drogue, elles atterrissent en prison au Bénin. C'est l'histoire de deux ressortissantes de nationalité nigériane qui ont comparu lundi 25 novembre 2024 devant la CRIET. Convoquées à la barre, les deux femmes ont rejeté les faits. Elles ont plaidé non coupable des faits de trafic international de drogue mis à leur charge par le parquet spécial de la CRIET.
À la barre, la principale prévenue a déclaré aux juges que c'est un ami qui lui aurait remis quelques minutes avant son départ les valises dans lesquelles de la drogue a été retrouvée. Elle a précisé qu'elle voulait quitter le Nigeria et accepté d'être un simple coursier de cet ami. La prévenue affirme qu'elle a pris les valises sans se douter qu'elle contenait de la drogue.
Cette nouvelle audience a également permis au représentant du ministère public de faire ses réquisitions. Selon le ministère public représenté par le premier substitut du procureur spécial près la CRIET, les deux prévenues d'origine nigériane ont été interpellées à l'aéroport de Cotonou alors qu'elle voulait embarquer dans un avion pour l'Inde. Après leur interpellation, le parquet spécial apprend que près de cinq kilogrammes de cocaïne ont été retrouvées dans leurs valises. Les pièces d'identité retrouvées en leur possession indiquent aussi que les deux Nigérianes voyageaient sous de fausses identités ; précise le parquet spécial de la CRIET.
Le ministère public a demandé à la Cour de les retenir dans les liens de la prévention des faits de trafic international de drogue à haut risque et d'usurpation d'identité. Pour ces infractions, il a requis 15 ans de prison ferme et cinq (5) millions FCFA contre les deux prévenues de nationalité nigériane. Après les réquisitions du ministère public, l'une des prévenues s'est fondue en larmes et a imploré la clémence de la CRIET. Le verdict du dossier est renvoyé au lundi 10 février 2025, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express à la CRIET.
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Ce mardi 26 novembre, un temps globalement stable continue de s’imposer sur l’ensemble du territoire national. Toutefois, le mercure annonce une légère hausse dans certaines […]
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Les candidats qui n'ont pas pu déposer leurs dossiers pour le concours de recrutement de 796 agents contractuels de droit public des collectivités territoriales décentralisées organisé au profit du ministère de la santé ont encore jusqu'à la date du 09 décembre 2024, pour le faire. Le ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys, à travers un communiqué ce lundi 25 novembre 2024, a porté l'information à la connaissance du public. Elle a informé par la même occasion que la date de composition de la première phase initialement prévue pour le samedi 21 décembre 2024, est reportée au samedi 28 décembre 2024.
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Les travaux de l'autoroute Abidjan-Lagos devraient démarrer en 2026. Au cours d'un atelier organisé en ligne, jeudi 22 novembre 2024, la Banque africaine de développement et l'ensemble des partenaires du projet ont affiché leur volonté de faire de ce corridor autoroutier Abidjan-Lagos un puissant vivier économique et industriel.
Le projet de construction de l'autoroute Abidjan-Lagos avance à grands pas. Longue de 1 028 kilomètres, l'autoroute doit connecter la Côte d'Ivoire au Nigéria, en traversant le Ghana, le Togo et le Bénin. Selon la Banque africaine de développement, les travaux devraient démarrer en 2026 pour s'achever en 2030.
À en croire Marco Yamaguchi, représentant du directeur du Département des infrastructures et du développement urbain de la Banque, Mike Salawou, les études de faisabilité, les options de financement de l'autoroute et les arrangements institutionnels pour l'opérationnalisation de l'Autorité de gestion du corridor Abidjan - Lagos ont déjà été menés sous la houlette de la Banque.
« Ce corridor de transport doit devenir un corridor économique et la Banque a lancé l'Initiative de développement spatial pour permettre une industrialisation transformatrice le long de l'autoroute afin de stimuler la croissance de grands pôles économiques », a déclaré Marco Yamaguchi.
Il ressort de la présentation faite par le cabinet d'études chargé de l'élaboration de l'Initiative de développement spatial, que 206 interventions spécifiques ont été identifiées dans la zone d'influence de l'autoroute. ces interventions vont nécessiter dans un premier temps des investissements de l'ordre de 6,8 milliards de dollars américains à débloquer majoritairement par le secteur privé.
Les domaines concernés par les investissements transformateurs sont entre autres les énergies y compris renouvelables, l'industrie manufacturière, les transports et la logistique, l'agriculture et l'agro-industrie, les TIC, le tourisme, l'exploitation minière ainsi que les zones économiques spéciales.
« Cette approche de corridor économique se recoupe aussi naturellement avec un développement urbain important. Elle soutiendra la croissance de grands pôles économiques et améliorera les liens entre mégapoles urbaines, les villes secondaires et zones rurales dans les cinq pays », a ajouté le représentant du directeur du Département des infrastructures et du développement urbain de la Banque.
Selon Chris Appiah, directeur des Transports à la Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), « l'objectif que nous recherchons, en fin de compte, c'est de faire en sorte que le corridor et les activités économiques à développer le long du corridor contribuent à l'agenda d'intégration régionale de la CEDEAO. » Ce projet intégré, souligne-t-il, une fois mis en œuvre, nous aidera à atteindre l'union économique que nous voulons dans notre espace..
L'atelier a aussi connu la participation des représentants de la CEDEAO et d'autres parties prenantes ainsi que le bureau d'études mandaté sur l'Initiative de développement spatial du corridor.
Le communiqué de presse de la BAD informe que l'ouvrage supranational partira de Bingerville, dans la banlieue-est d'Abidjan, pour se terminer au Théâtre national de Lagos. Selon les études déjà disponibles ainsi que les besoins de financement, 144 kilomètres d'asphalte seront construits sur le territoire ivoirien, 520 km au Ghana, 90 km au Togo, 127 km au Bénin et 82 km au Nigéria. Il est également prévu la construction de 63 échangeurs.
La même source renseigne que l'autoroute homogène à péage libre comportera de quatre à six voies et atteindra jusqu'à huit voies à Lagos.
70 000 emplois directs et indirects
L'African Investment Forum (la plus grande plateforme d'investissement en Afrique promue par la Banque africaine de développement) et huit autres partenaires, jouent un rôle de catalyseur majeur pour le projet. Lors de ses boardrooms en 2021, « 15,6 milliards de dollars d'intérêts d'investissement avaient été exprimés par différents acteurs, privés et institutionnels, pour ce projet emblématique, qui figure parmi les priorités de la CEDEAO.
La construction de l'autoroute devrait générer jusqu'à 70 000 emplois directs et indirects. Les travaux seront réalisés, dans leur majorité, sous forme de partenariats public-privé, à l'image des quatre postes-frontières, dont la construction et la gestion devraient échoir à des entreprises privées.
Selon Lydie Ehouman, économiste des transports en chef et cheffe du projet à la Banque africaine de développement qui a présenté les études préparatoires du projet, l'infrastructure reliera les villes les plus dynamiques sur le plan économique et les agglomérations les plus densément peuplées d'Afrique de l'Ouest : Abidjan, Takoradi, Accra, Lomé, Cotonou, Porto-Novo, Lagos. La population urbaine de la zone d'emprise devrait atteindre 173 millions d'habitants d'ici à 2050, a ajouté Mme Ehouman, soulignant que cette zone était en passe de devenir l'une des conurbations régionales les plus importantes du monde.
« L'autoroute Abidjan-Lagos se connectera aux corridors de transport ouest-africains (aéroportuaires, routiers et ferroviaires) et reliera les arrière-pays du Mali, du Burkina Faso et du Niger à l'ensemble des huit ports du corridor ainsi qu'au corridor Abidjan-Dakar-Praia », a-t-elle conclu.
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