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Agrégateur de flux

Vinci et Bouygues en charge de l'extension du métro au Caire

France24 / Afrique - lun, 18/04/2016 - 10:53
Vinci et Bouygues ont remporté dimanche l'extension de la ligne 3 du métro au Caire, prolongeant ainsi leur mainmise sur le secteur depuis 35 ans en Égypte. Reportage sur le chantier d'un tronçon actuellement en construction.
Catégories: Afrique

Brussels Briefing: The immaculate relocation

FT / Brussels Blog - lun, 18/04/2016 - 10:15

This is Monday’s edition of our daily Brussels Briefing. To receive it every morning in your email in-box, sign up here.

Pope Francis meets with refugees on the Greek island of Lesbos during a visit on Saturday

Which European country has received the most asylum seekers on a per capita basis so far this year? Germany? No. Sweden? No. Hungary? No. After this weekend, it is actually the Vatican. Aided by a low official population of 450, the Vatican shot to the top of the leaderboard when it comes to housing refugees after Pope Francis returned from his trip to Lesbos with 12 Syrians in tow.

The gesture was token and humanitarian rather than political — or so the Vatican’s spinners insisted. But it provided an ugly juxtaposition for German Chancellor Angela Merkel, who spent the weekend fending off criticism at home after giving the go ahead for a criminal investigation into a comedian who made jokes at the expense of Turkish president Recep Tayyip Erdoğan.

The footage of a pope embracing asylum seekers who fled war only to face months of detention in Greece and then a legally questionable return across the Aegean provided the grimmest reminder yet of the moral price that the EU has paid for the Merkel-led deal with Turkey.

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Catégories: European Union

L’hôpital public en Hongrie, « c’est l’enfer sur terre »

HU-LALA (Hongrie) - lun, 18/04/2016 - 10:08

Régulièrement, les journaux rapportent des histoires plus sordides les unes que les autres qui se passent dans les murs des hôpitaux publics en Hongrie. Tímea Szabó, députée du parti de gauche « Dialogue pour la Hongrie », s’est faite engagée incognito comme aide-soignante dans un hôpital public de Budapest. Elle raconte sur son blog ce qu’elle y vit au jour le jour et jette ainsi une lumière crue sur l’état de délabrement du secteur de la santé publique.

Ce qui suit est la traduction d’un article paru le 4 avril 2016 dans le quotidien de gauche « Népszava », sous le titre « A valós helyzet maga a földi pokol » – Kórházi dolgozónak állt a politikus.

« La situation réelle, c’est l’enfer sur terre. Après ma journée d’hier je peux affirmer qu’il n’est pas exagéré de dire que les gens iront mourir doucement dans les hôpitaux », écrit sur sa page Facebook Tímea Szabó, membre de la présidence de « Dialogue pour la Hongrie » et qui a décidé d’aller enquêter par elle-même sur les nouvelles alarmistes concernant l’état des hôpitaux, de plus elle le fait « d’en bas », elle s’est engagée en tant qu’aide infirmière – c’est en tant qu’aide-infirmière volontaire que je vais travailler pendant un mois dans le service cardiologie du secteur pathologies internes d’un hôpital de Budapest, pour connaître de l’intérieur les soins médicaux hongrois et voir de mes propres yeux l’ampleur du mal. J’espère pouvoir plus tard aider sur le fond les malades et les infirmier(es) et médecins qui travaillent ici. Car, que diable, il n’est pas possible de continuer à s’amuser avec le secteur de la santé – a écrit la femme politique du mouvement Dialogue pour la Hongrie, qui partage sur son blog ses expériences et les événements de ses journées de travail. Ce qui suit est un extrait de tout cela.

Suivre le blog et la page facebook de Tímea Szabó

Vendredi matin. je me suis mis au travail hospitalier pour un mois. Là où je suis aide infirmière, dans le secteur pathologies internes, ce sont presque exclusivement des hommes et des femmes âgés qui sont alitées, plusieurs sont  malheureusement au stade terminal, impotents. Plusieurs ne reçoivent pas de visite ou rarement et ils n’ont rien hors du lit et du pyjama. La petite table à côté du lit est vide. Il n’y a pas d’assiette, de verre, de couvert ni de papier toilette. Celui ou celle qui est allé à l’hôpital récemment sait qu’on ne reçoit pas comme ça ce genre de choses. Les infirmières non plus.

Pendant la distribution du petit déjeuner, je beurre les tartines, je demande à l’une des infirmières où je dois déposer le « sandwich » qui est préparé, sur lequel se trouvait un morceau de charcuterie de provenance quasi-indiscernable. Elle me dit : « je ne sais pas. Je le donne de la main à la main ». Bon appétit !! J’ai honte qu’il doive manger ainsi. Plus tard, j’interroge l’infirmière principale : n’y a-t-il pas au moins une serviette, ce sur quoi elle me regarda amèrement en souriant : elle ne sait plus quand il y en a eu pour la dernière fois. Elle est celle qui par ailleurs jongle admirablement avec les 260 000 forints (soit environ 860 euros) que le service cardiologie reçoit chaque mois pour rester en état de marche. Encore une fois : 860 euros !…..moins que ce qu’a dépensé János Lázár (ndlr : directeur de cabinet du Premier ministre) pour une seule nuit de chambre d’hôtel à Milan.

Puisque nous étions vendredi 1er avril, c’est-à-dire le premier jour du mois, dans le service il fallait commander les fournitures nécessaires pour un mois. L’interrogation principale étant : sur quel matériel doivent-ils rogner ? Électrode de pacemaker, récipient pour les excréments, couches ou gants en caoutchouc. Il n’y a pas assez d’argent pour quoi que ce soit. Il faut planifier habilement car si cela s’épuise, il faut deux ou trois jours pour trouver de l’argent quelque part et pour le faire livrer. En attendant…pas d’examen. Nous économisons les gants en caoutchouc, m’a dit l’une des infirmières, comme ça ce ne sont pas les malades mais nous-mêmes que nous mettons en danger lors d’un examen. Elle a déjà attrapé une infection par le passé et est restée chez elle deux semaines.

Le manque d’infirmière est intenable. Dans le service elles sont deux en même temps pour vingt malades pendant douze heures. L’une d’entre elles après trois années gagne 90 000 forints (ndlr : un peu moins de 300 euros), depuis l’âge de huit ans elle veut devenir infirmière. La seconde, après trente-deux années de travail gagne 140 000 forints (environ 460 euros). Ces infirmières vont au vestiaire se changer à 6h du matin. Ensuite, parfois elles balaient l’enduit qui est tombé de leur armoire pour que la poussière n’aille pas sur leur habit. La garde commence, moi j’arrive après 7h, alors qu’elle sont déjà submergées de travail. A 11h je jette un œil sur l’horloge, quant à elles, elles ne se sont pas assises une seule minute. C’est surhumain la façon dont elles supportent cela douze heures par jour.

Elles me demandent : et toi, tu fais quoi quand tu n’est pas là ? Je me sens soulagée, elles ne savent pas qui je suis, je ne joue pas à l’infirmière, pas de traitement « VIP ». Il n’y a que des infirmières et des malades. « Maintenant ne rentre pas car nous changeons un pansement sur une jambe ulcéreuse. Il vaut mieux que tu ne regardes pas ». J’y vais, en pensant que je sortirai si je me sens mal. Je me suis sentie mal. Je n’ai pas vu la blessure, seulement le pansement retiré. J’ai regardé le visage de l’infirmière, elle aussi a saisit la table de nuit un moment. « Tu sais le problème, c’est que l’ulcère a une odeur douce caractéristique que je ne supporte pas ». Mais bon, il le faut. Le visage de l’autre infirmière ne tressaille pas : « Je m’efforce que cela ne fasse pas mal », répète-t-elle au monsieur. Mais cela fait mal.

Nous sortons, moi j’exprime mon horreur, elles sourient. Peux-être que tu t’habitueras, disent-elles. Sinon, ce n’est pas grave. Dans l’une des chambres, une vieille dame a de la salmonelle dans l’urine. Nouvel examen. Elles mettent les gants, les enlèvent. Pendant ce temps un malade dehors en ambulance, douleur de poitrine, il faut un électrocardiogramme. Des pas rapides. « Bonjour, ça va faire un peu froid, je vous en prie ne vous effrayez pas. Nous sommes prêts. » Retour dans les autres chambres. Les médicaments ont déjà été distribués, les malades transférés, de nouveaux arrivent. Pas le temps de s’asseoir.

Il n’y a pas plus d’infirmières, il n’y a pas d’équipements, il n’y a pas d’argent. Il y a de la persévérance, celle des infirmières. Je m’en vais et je me demande : où est Balog ?(ndlr : Balog Zoltán, ministre des ressources humaines) Pourquoi ce n’est pas lui qui est ici, en fait ? Qu’a-t-il dit déjà ? Que le manque d’argent peut être remplacé par l’amour et l’attention ? S’il est malade, il avalera sûrement de l’amour au lieu de médicaments… Dans le gouvernement l’arrogance et l’insouciance sont au sommet. Il faut remettre les 400 milliards de forint dans le secteur de la santé, rien d’autre. (ndlr : soit à peu près 1 milliard 300 millions d’euros). Il n’est pas possible de ne pas respecter les travailleurs ! Il n’est pas possible d’accomplir ce travail pour si peu ! Tout simplement pas ! C’est seulement grâce à elles que le système tient. Lundi matin je reprend le travail.

Traduction réalisée par Paul Maddens.

Catégories: PECO

KatPol Kávéház XIII. - A végső harc

KatPol Blog - lun, 18/04/2016 - 09:32

"If the South Vietnamese, for example, had been less clannish and more ready to sacrifice for the national good in 1964-75, they wouldn’t be so proficient at running family-owned restaurants on Argyle Street today. But they might still have their own country." - Steve Sailer

Ha a Szovjetunió volt "a világ első szocialista állama", akkor nyugodtan nevezhetjük az ilyen államok között az utolsónak, illetve a legfiatalabbnak a Vietnami Szocialista Köztársaságot, mely idén július 2-án ünnepelheti majd megalapításának 40. évfordulóját. A jogi aktus feltételeit az erőszakos országegyesítés teremtette meg, amely a Vietnami Néphadsereg 1975 tavaszi offenzívája során ment végbe. Ma a 20. századi hadtörténelem eme kis szeletét járjuk körbe biztonságpolitikai podcastunkban.

[...] Bővebben!


Catégories: Biztonságpolitika

Niemanden zurücklassen – Chancen und Grenzen des Inklusionsversprechens der Agenda 2030

Bonn, 18.10.2016. Am 25. September 2015 wurden in New York feierlich die Sustainable Development Goals (SDGs) der Vereinten Nationen verabschiedet. Neben anderen Neuerungen im Vergleich zu ihren Vorgängern, den Millennium Development Goals, enthalten die SDGs den Anspruch, inklusiv zu sein. Das bedeutet: In acht von 17 Zielen ist festgeschrieben, dass neben anderen Gruppen Menschen mit Behinderungen ausdrücklich Teil der angestrebten weltweiten Entwicklungsziele sind. Soweit so gut. Es stellt sich allerdings das Problem der konkreten Umsetzung; Beispielsweise beim Ziel 4 „Hochwertige Bildung“ – insbesondere in Staaten mit hoher wirtschaftlicher und sozialer Ungleichheit oder instabilen politischen Verhältnissen. Bildung für alle Das Sustainable Development Goal 4 fordert Bildung für alle Jungen und Mädchen bis zum Jahr 2030. Es hat mehrere Unterziele und drei Mittel der Umsetzung. Die Lernergebnisse und die kognitiven Fähigkeiten sind dabei wichtiger als der bloße Schulbesuch. So soll bis 2030 eine kostenfreie, qualitativ hochwertige, gleichberechtigte und inklusive Grund- und Hauptschulbildung ermöglicht werden. Des Weiteren soll der Zugang zu frühpädagogischen Angeboten, Vorschulbildung, aber auch zu Ausbildungsplätzen und universitärer Bildung gesichert werden. In einem zusätzlichen Unterziel soll die Anzahl der Jugendlichen erhöht werden, die angemessene Berufe und Ausbildungsgänge ergreifen oder Unternehmen selbst gründen können. Bis 2030 sollen alle Barrieren für vulnerable Gruppen wie Indigene oder Menschen mit Behinderungen im Bildungssektor beseitigt werden. Ebenfalls wird die Alphabetisierung aller Jugendlichen bis 2030 gefordert, darüber hinaus eine substantielle Anzahl von Frauen und Männern, bei denen dasselbe Ziel erreicht werden soll. Drei Mittel der Implementierung sollen das Ziel konkret umsetzbar machen. Zunächst sollen Bildungseinrichtungen errichtet oder umgebaut werden, die kinder-, gender- und behindertengerecht sind. Die substanzielle Erweiterung der Stipendienprogramme für Lernende aus Ländern des Südens bis 2020 sowie die verbesserte Lehrerausbildung in Entwicklungsländern sind weitere Arten der Umsetzung des Anliegens. Inklusive Bildung in einem schwierigen Umfeld Aber wie sieht die Umsetzung dieser ambitionierten und weitreichenden Ziele, die auch die Inklusion von Schülerinnen und Schülern mit Behinderung beinhalten, beispielsweise in einem Land wie Mexiko aus? Das zentralamerikanische Land erlebt seit Jahren eine Welle der Gewalt. Zwischen 2006 und 2016 sind über 100.000 Menschen im Kampf staatlicher Sicherheitskräfte mit den Drogenkartellen getötet worden oder verschwunden. Darüber hinaus gehört das Land zu denjenigen Gesellschaften der westlichen Hemisphäre, in denen der ökonomische Reichtum sehr ungleich verteilt ist. Weitere Probleme sind die Verbreitung einer endemischen Korruption und der Klientelismus. Es liegt auf der Hand, dass es in solch einem Umfeld zumindest sehr herausfordernd ist, inklusive Bildung ernsthaft zu betreiben, zumal es über die zu inkludierende Gruppe seit Jahren keine Statistiken gibt. Vor Jahren geisterte die Zahl von 20.000 Schülerinnen und Schülern mit Behinderungen bei einer Gesamtzahl von 26 Mio. Schulpflichtigen durch die örtliche Bildungslandschaft. Genauere Erhebungen, etwa nach Art der Behinderung, sind jedoch nicht vorhanden. Mexikanische Pädagoginnen und Pädagogen, öffentliche und private Bildungseinrichtungen sowie Organisationen der Zivilgesellschaft haben trotz der vielen Hindernisse bei der Ausbildung von Mädchen und Jungen mit Behinderungen in den letzten Jahren beachtliches geleistet. Allerdings gibt es noch weiteren Handlungsbedarf: Es muss ein Bewusstseinswandel der Behörden erfolgen, wonach Inklusion ein Menschenrecht ist, und keine Gunst, die nach Gutdünken gewährt wird. Ebenfalls ist eine Verlässlichkeit in der Aufstellung von inklusiven Bildungsplänen, die nicht abhängig von der Wahlkonjunktur nach der nächsten Präsidentenwahl in Vergessenheit gerät, von Nöten. Schließlich ist die soziale und gesundheitliche Versorgung von allen Menschen – auch jenen mit Behinderungen – dringen notwendig. In vielen Fällen sehen sich nämlich diese Menschen gleich mit einem ganzen Bündel von Problemen wie Armut, fehlender Gesundheitsversorgung und Rechtlosigkeit konfrontiert. Diese Probleme gesellen sich in diesem Fall zur ohnehin schwierigeren Ausgangslage als Mensch mit Behinderung hinzu. Es bleibt die Gefahr, dass das Ziel inklusiver Bildung unter den jetzigen Bedingungen ein Papiertiger im Gestrüpp aus Armut, Ungleichheit, Gewalt und Korruption bleibt. Nur wenn Mexiko seine massiven strukturellen Probleme parallel zur Inklusion im Bildungsbereich angeht, ist Bildung für alle ein realistisches und erreichbares Ziel. Dann wäre Mexiko auch ein Beispiel für andere Länder der Region, die sich bei der Umsetzung der Forderung nach inklusiver Bildung mit sehr ähnlichen Problemen konfrontiert sehen.

Alain Finkielkraut parle d’Europe centrale sur France Culture

HU-LALA (Hongrie) - lun, 18/04/2016 - 09:05

Alain Finkielkraut a consacré sa dernière émission hebdomadaire « Répliques » sur France Culture à l’évolution politique de l’Europe centrale, à la lumière crue de ce que l’on appelle la « crise migratoire ».

« Que se passe-t-il en République Tchèque ? en Slovaquie ? en Hongrie et en Pologne ? Ces nations filent-elles un mauvais coton ? ».

C’est la question qu’a posé Finkielkraut à Aleksander Smolar et Jacques Rupnik.

Lors de ses multiples interventions dans les médias au cours des derniers mois sur la question des migrants et réfugiés en Europe, l’académicien a plusieurs fois évoqué les positions des pays comme la Pologne et la Hongrie.

Il a souvent cité les propos anti-immigration du Premier ministre hongrois Viktor Orban : « Budapest ne deviendra pas Marseille ».

Il a aussi considéré à plusieurs reprises que, vu d’Europe centrale et orientale, les sociétés multiethniques ouest-européennes « faisaient pitié ». Un propos certes excessif, mais pas dénué d’une certaine réalité, bien que celle-ci soit plus complexe.

Enfin, il considère peu ou prou que l’incompréhension entre Est et Ouest sur cette question migratoire vient essentiellement du fait que les Européens de l’Est – qui ont été privés d’Europe à plusieurs reprises au cours de leur histoire tourmentée – voient en elle une civilisation à défendre plus qu’un ensemble de valeurs à protéger et à exporter.

Voici pour le contexte de l’émission fort intéressante qui suit.

Crédit photo : France Culture

Catégories: PECO

Dans le ciel du 14

Le mamouth (Blog) - lun, 18/04/2016 - 08:59
Le 14 juillet approche, et la maquette commence à s'agréger, au sol, mais aussi dans le ciel. Il y a aura
Plus d'infos »
Catégories: Défense

Haut-Karabagh : comment l’Azerbaïdjan a changé la donne

Blog Secret Défense - lun, 18/04/2016 - 08:51
Début avril, un conflit oublié s’est rallumé entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie autour d’une région contestée depuis près de 30 ans. Pour la première fois, Bakou a marqué un point.
Catégories: Défense

Panama Papers: une transparence fiscale limitée pour les entreprises,

Coulisses de Bruxelles - lun, 18/04/2016 - 08:45

Jean-Claude Juncker s’y était engagé au lendemain du Luxleaks, en novembre 2014: comme président de la Commission européenne, il allait combattre la fraude, l’évasion et l’optimisation fiscale, en clair faire l’exact contraire de ce qu’il avait fait pendant 25 ans comme ministre des finances et Premier ministre du Grand Duché. Depuis lors, difficile de ne pas reconnaître qu’il tient parole: transparence des rescrits fiscaux, lutte contre la fraude à la TVA, fin du secret bancaire, etc. Il franchit un pas supplémentaire, en proposant d’imposer aux multinationales la transparence fiscale pays par pays (CBCR pour Country by country report) et donne ainsi satisfaction à une vielle revendication du Parlement européen et des ONG qui accusaient les grandes entreprises de profiter des différences de législation et de l’opacité actuelle pour échapper à l’impôt.

C’est mardi que la Commission a présenté ce projet de directive comptable qui obligera, s’il est voté par les Etats membres et le Parlement européen, les entreprises, européennes ou non, qui réalisent un chiffre d’affaire annuel supérieur à 750 millions d’euros à rendre public les lieux où elles réalisent des profits et ceux où elles payent des impôts, ainsi que les données nécessaires pour analyser ces informations (chiffre d’affaire, nombre de salariés, nature de l’activité). Mais cette obligation s’appliquera uniquement aux filiales ou aux établissements situés dans l’un des 28 Etats membres: pour le reste du monde, seuls des chiffres globaux seront fournis. Même ainsi limité, il s’agit d’une première mondiale, pour le coup, aucun pays n’imposant de révéler, en dehors des administrations fiscales bien évidemment, des informations qui ressortent, à en croire les entreprises, du « secret des affaires ».

A l’étude depuis un an, cette proposition a été revu à la hausse à la suite des « Panama papers »: l’obligation de transparence sera étendue aux filiales situées dans une liste noire de paradis fiscaux que la Commission doit présenter dans les prochaines semaines, comme s’y est engagé Pierre Moscovici, le commissaire européen à la fiscalité. Une liste qui laisse présager de belles bagarres, certains Etats membres n’ayant aucune liste de paradis fiscaux, comme l’Allemagne, alors que d’autres disposent de listes à rallonge, comme le Portugal qui y a inscrit quasiment la moitié de la planète…

Reste qu’une partie de la gauche européenne ainsi que les ONG estiment que cette proposition ne va pas assez loin: en particulier, le seuil de 750 millions d’euros ne couvre que 10 à 15 % des multinationales, même si celles-ci génèrent 90 % des revenus des entreprises transnationales. « Les banques sont déjà soumises aux CBCR et ça ne pose aucune problème », explique Pervenche Berès, eurodéputée socialiste française. « Le seuil devrait être abaissé à 40 millions d’euros ». De même, la gauche et les ONG souhaitent que le CBCR s’applique à l’ensemble des pays de la planète.

N.B.: version longue d’un article paru le 14 avril

Catégories: Union européenne

Le PNR, un nouveau fichier inutile,

Coulisses de Bruxelles - lun, 18/04/2016 - 08:45

REUTERS/Vincent Kessler

Le PNR est devenu le mantra de la lutte antiterroriste. Au lendemain des attentats de Paris, le 13 novembre, puis de ceux de Bruxelles, le 22 mars, Manuel Valls a tapé du point sur la table en enjoignant au Parlement européen de voter séance tenante la création de ce fichier qu’il bloque depuis 2007 et qui est destiné à recueillir les données personnelles de tous les passagers aériens (Passenger Name Record, en anglais), qu’il voyage de, vers ou à l’intérieur de l’Union. Le premier ministre français peut-être content: les députés européens ont voté jeudi, à une large majorité (461 voix contre 179 et 9 abstentions), la directive « relative à l’utilisation des données des dossiers passagers pour la prévention et la détection des infractions terroristes et des formes graves de criminalités, ainsi que pour les enquêtes et les poursuites en la matière » « relative à l’utilisation des données des dossiers passagers pour la prévention et la détection des infractions terroristes et des formes graves de criminalités, ainsi que pour les enquêtes et les poursuites en la matière », de son petit nom. Seuls les Verts, la gauche radicale, l’extrême droite, les souverainistes , quelques socialistes et libéraux ont voté contre.

En réalité, il s’agit de créer, non pas un super fichier européen, l’équivalent du Système d’information Schengen (SIS), mais d’autoriser et d’harmoniser la création de 28 fichiers nationaux qui chacun essaiera d’établir des profils de suspects potentiels en fonction de leurs voyages aériens, et ce, à partir des dix-neuf données personnelles détenues par les compagnies aériennes: identité, moyen de paiement, itinéraire complet, passager fidèle, bagages, partage de code, etc. Les terroristes ne seront pas les seuls à être ainsi « profilés »: la liste des infractions qui permettra d’utiliser le PNR est large (traite d’êtres humains, exploitation sexuelle des enfants, trafic de drogues, cybercriminalité)… C’est pourquoi le Parlement européen a longtemps bloqué ce texte qui autorise rien de moins qu’un profilage généralisé de tout un chacun uniquement parce qu’il voyage et non parce qu’il fait l’objet d’une enquête policière ou judiciaire (lire mon article précédent sur le sujet ici).

Le second problème est que les renseignements obtenus ne seront pas automatiquement partagés entre les pays européens: il faudra que chacun demande spécifiquement à ses partenaires telles ou telles données. On peut s’interroger sur l’intérêt de se lancer dans une telle usine à gaz, puisque même si les pays sont autorisés à créer un fichier commun. Surtout, beaucoup se demande en quoi le PNR aurait permis d’éviter les attentats, la quarantaine de terroristes qui ont frappé l’Europe ces derniers mois étant déjà été connus des services et aucun d’entre eux n’ayant emprunté l’avion pour frapper les cibles choisies, mais plus prosaïquement, la voiture, le taxi ou le métro… Après tout, les vols ne représentent que 8 % du trafic intra et extra-communautaire : l’Europe n’est pas une île.

En fait, tous ceux qui défendent les libertés publiques estiment que ce fichage va trop loin pour une efficacité quasi-nulle. Manuel Valls, le premier ministre français, qui était de passage à Strasbourg mardi, m’a fait cette réponse lorsque je lui ai demandé en quoi ce fichier aurait permis d’éviter les attentas: «Il ne faut pas être réducteur et caricatural sur ces questions. Personne n’a jamais dit que le PNR pourrait éviter les attentats. Au plan national, nous avons ce PNR. Il y a des problématiques techniques qui sont en train d’être réglées. Si nous voulons un PNR national qui fonctionne, il doit aller de pair avec un PNR européen. Et nous devons donc nous doter de tous les moyens dans cet équilibre qu’il faut toujours articuler entre sécurité et libertés fondamentales. Nous devons nous doter de tous les moyens. C’est ce que nous faisons au plan national par la réforme de nos services de renseignement, par les moyens que nous leur donnons, par les moyens supplémentaires que nous donnons à la police et à la gendarmerie, mais aussi à nos forces armées, par la mobilisation de la société contre ce que l’on appelle la radicalisation d’une partie de notre jeunesse qui concerne des centaines, voire des milliers d’individus en France en et Europe, par la coopération bien sûr entre les pays et les services de renseignement, en essayant de s’adapter, de comprendre ce que font les terroristes, parce que eux mêmes s’adaptent et changent. Mais pour ce qui concerne le contrôle des passagers aériens, nous avions besoin de cet outil. Sur la quarantaine de terroristes liés aux attentats à Bruxelles et Paris, vous n’en savez rien, il faut être extrêmement prudent : tous n’étaient pas fichés « S ». Il faut faire attention. D’ailleurs c’est comme si je disais que parce qu’ils sont passés pour certains d’entre eux à travers les flux de réfugiés que tous les réfugiés devraient être considérés comme des terroristes. Non, moi je considère que le PNR européen est un moyen supplémentaire dont nous nous dotons pour être efficaces dans la lutte contre le terrorisme. Mais la lutte contre le terrorisme, c’est le travail de renseignement, c’est le travail humain, ce sont de nouvelles technologies, et sans ces nouvelles technologies –c’est pour cela que nous avons une loi de renseignement que je crois efficace en France- nous ne serons pas capables de favoriser un certain nombre d’interceptions, je n’en dis pas plus, qui sont utiles dans la lutte contre le terrorisme».

Seule consolation pour les défenseurs des libertés publiques: les eurodéputés ont réussi à tordre le bras au conseil des ministres et à voter en même temps, pour prix de leur ralliement au PNR, la directive et le règlement de protection des données personnelles (pour en savoir plus, c’est ici).

N.B.: version actualisée d’un article paru dans Libération du 13 avril

Catégories: Union européenne

Delegiertenversammlung der SP: Europapolitik spaltet die Genossen

NZZ.ch - lun, 18/04/2016 - 08:44
Die Führung der SP wollte einen EWR-Beitritt als Zwischenziel der Partei verankern. Die Basis hat diese Idee vorderhand abgelehnt. Es war nicht die einzige Niederlage der Parteileitung am Samstag.
Catégories: Swiss News

Education and Health Care at Risk: UN report paints grim picture of post-transition Afghanistan

The Afghanistan Analysts Network (AAN) - lun, 18/04/2016 - 08:30

A new UN report highlights how access to healthcare and education in Afghanistan, particularly for children, is being increasingly compromised by violence, threats, intimidation and abuse of facilities. The number of verified incidents over the last three years (2013-2015) in particular shows an increase in recorded incidents of threats and intimidation, as well as a continued considerable number of deaths, injuries and abductions. The violations, to a differing extent carried out by all parties to the conflict, directly harmed or impacted health and education personnel, reduced the availability of healthcare and limited children’s access to education and medical facilities. AAN highlights the UN report’s main findings.

The year 2015 was the bloodiest year in Afghanistan yet. And children were particularly hard hit: one in four documented casualties was a child. (1) UNAMA’s data on civilian casualties for the first quarter of 2016, released on 17 April 2016, shows a continued increase in the numbers of civilian casualties, including an increase in child casualties:

The Mission has documented a five per cent increase in women casualties (195 women casualties – 52 deaths and 143 injured) and a 29 per cent increase in child casualties (610 children casualties – 161 deaths and 449 injured) compared to the first three months of 2015. Ground engagements caused the highest number of women casualties, followed by suicide and complex attacks, and IEDs. For children, ground engagements killed and maimed the most, followed by unexploded ordinance and IEDs. (1)

A new UN report now shows how children are additionally affected by the on-going conflict through incidents that affect their access to health care and education across Afghanistan.

The report, which is based on data collected over the last three years (from 1 January 2013 to 31 December 2015) by the Human Rights Unit of UNAMA and UNICEF focuses on conflict-related attacks and incidents on education and health care facilities. It paints a grim picture of post-transition Afghanistan, showing how the number of incidents involving education and health care facilities and providers sharply increased in the last three years. (2) The conflict-related incidents had the effect that children were either denied access to education or missed their immunisations due to limited access to the health facilities and providers in 2015. Hospitals were damaged or destroyed by targeted attacks and crossfire, and many schools and health facilities were closed – and often remained closed – due to insecurity, threats or military use.

Nicholas Haysom, the UN Secretary-General’s Special Representative for Afghanistan called the findings of the report “deeply troubling” and emphasised that it was “simply unacceptable for teachers, doctors and nurses to be subjected to violence or threats, and for schools and medical facilities to be misused or attacked.”

Infographic from UNAMA Report published on 18 April 2016

Schools under attack

Afghanistan has made significant progress in terms of primary and secondary education enrolments rates since 2001. In 2014 more than 8 million pupils were reported to be enrolled in schools, 39 per cent of them girls. The average annual growth rate, from 2001 to 2012, was said to have been nine per cent (according to a 2015 Ministry of Education review report). The conflict has, however, had a dampening effect in terms of access to education. As noted by the Education Ministry in the same report: “insecurity often include[s] attacks on schools resulting in closure of schools for long periods of time, shortage[s] result in long walking distance to schools, – all these factors negatively affect enrollment and retention rates and ultimately students’ learning.”

In 2015, the UN documented 132 conflict-related incidents affecting education facilities and education personnel (as compared to 63 incidents in 2013 and 71 in 2014). Of the 132 incidents affecting access to education, the UN report documented the highest number of cases (38) in the eastern region (23 in Nangarhar province, nine in Kunar, five in Laghman and one in Nuristan). An additional 27 incidents were recorded in the western region (12 in Farah province, seven in Herat, six in Ghor and two in Badghis), and 26 incidents in the northeastern region (16 in Kunduz province, seven in Badakhshan and three in Baghlan).

According to the Ministry of Education, as reported by AP recently 615 schools in the country’s 11 most volatile provinces had to close because of violence in 2015. For example, in Helmand alone as reported by Pajhwok more than 50 schools had been closed in the provincial capital and three nearby districts of southern Helmand province, as of November 2015, due to clashes between security forces and insurgents. (See also previous AAN reporting on the situation in Helmand here  and here). The UN report, which only counted conflict-related incidents that constituted a violation of applicable national and international laws and that could be verified by multiple sources, (3) had the following figures:

More than 369 schools closed partially or completely, affecting at least 139,048 students (65,057 boys and 73,991 girls) and 600 teachers.

According to the report, 75 educational personnel or students were killed, injured or abducted during 2015 (11 deaths, 15 injured, 49 abducted); all but one of the cases were perpetrated by anti-government elements. There were 29 direct attacks on schools (a decrease from 2014 and 2013 when respectively 34 and 30 direct attacks were recorded).

In cases where schools were used for military purposes (a total of 35 incidents), the government forces were at fault in two-thirds of the cases:

In 2015, 35 schools (compared to 12 schools in 2014 and ten schools in 2013) were used for military purposes for a cumulative total of 1,311 days, the majority (24) by Pro-Government Forces. Military use of schools varied from a few days to months, and impeded access to education for at least 8,905 students (5,614 boys and 3,291 girls). Anti- Government Elements used at least 11 schools in Nangarhar, Nuristan, Logar and Kunduz provinces for military purposes.

The highest number of incidents of schools being used for military purposes during 2015 was documented in Kunduz province, where 15 schools were used by the pro- government forces, affecting 6,680 students (3,980 boys and 2,700 girls).

Girls most affected

The UN report documented 19 incidents in 2015 where anti-government elements directly 
or indirectly limited girls’ access to education, including direct restrictions such as: complete bans on education for girls, restrictions on girls’ attendance beyond 4th or 6th grade, or explicit prohibitions on girls attending school without a female teacher. The 19 incidents also included “other forms 
of violence, which impeded girls’ access to education such as: threats and intimidations, two school-burnings, two improvised explosive device attacks
and one incident of abduction.”

Of the 14 recorded incidents 
of threats and intimidation against teachers and students, nine incidents led to the closure or partial closure of a total of 213 schools (including 94 mixed schools that were closed to girls only), affecting at least 50,683 girls. In Shindand district of Herat province alone, between June and December 2015, threats and intimidation carried out by anti-government elements led to the closure of five girl schools and the suspension of female classes in 94 mixed schools, affecting at least 27,103 girls.

The report notes that “The increase in attacks impacting education attributed to the Taliban – 82 incidents compared to 29 in 2014 – contradicts a decree issued by Mullah Mohammad Omar in 2011 instructing his followers not to attack schools or intimidate school children,” as well as a 2012 declaration by the Taliban that they were not against the education of girls.” (For more details on the Taleban’s education policies see these two AAN reports, here and here).

Increased number of incidents on health care

As reported earlier by AAN in March 2016, health workers have been coming under increasing pressure from all sides in the war. This is confirmed by the newly released UN report.

The UN report documents an increase in the number of incidents affecting access to health care, with 125 incidents reported in 2015, compared to 59 in 2014 and 33 in 2013. In 2015 20 health workers were reported killed, 43 injured and 66 abducted. Overall, anti-government elements perpetrated 109 of all verified cases affecting access to health services in 2015 (the UN report attributes 15 incidents to pro-government forces and one remains unknown).

Similar to the findings in the education sector, threats and intimidation of health personnel constituted the majority of the cases – with 64 incidents making up 52 per cent of all verified cases. Approximately one third of all health-related incidents took place in the eastern region which experienced 40 incidents: 23 in Nangarhar, ten in Kunar, six in Laghman and one in Nuristan (all attributed to Anti-Government Elements). In the northeast, UN documented 21 incidents, attributing eight incidents to Pro-Government Forces (five in Kunduz and three in Badakhshan) and 13 incidents to Anti-Government Elements (nine in Kunduz and four in Badakhshan). Additionally, 18 incidents were documented in the northern region, all perpetrated by Anti-Government Elements (seven in Balkh, three in Faryab, three in Samangan, three in Sar-e Pul and two in Jawzjan).

Of the ten recorded cases where medical facilities were used for military purposes, the perpetrators were anti-government elements in 80 per cent of the cases (8 incidents); in the remaining two cases pro-government forces used the facilities for the military purposes.

Compared to
 23 in 2014 and 15 incidents in 2013, the UN documented 64 incidents of threats and intimidation in 2015. Threats and intimidation targeting health personnel led to the closure of at least 19 clinics, including 12
in the eastern region (11 in Nangarhar, all attributed to ISIL-Khorasan Province and one in Kunar attributed to anti-government elements).

The violence also affected the vaccination campaigns:

A total of 89,873 children could not be vaccinated during the December 2015 Sub-National Immunization days. These children are mostly from Kunar (12,638), Nangarhar (59,650) and Helmand (13,493) provinces.

UN calls for greater responsibility

The UN called for the immediate cessation of indiscriminate and disproportionate attacks that target or affect civilians and civilian objects, including schools and hospitals, and calls on all parties to the conflict to ensure that perpetrators of attacks on education and health institutions, personnel and beneficiaries are held accountable. Such attacks – except in highly exceptional cases – amount to violations of international humanitarian law and international human rights law 
(for more details on the rules of war, see here).

 

 

(1) In total the UN report documented 1,943 civilian casualties (600 deaths and 1,343 injured) in the period between 1 January and 31 March 2016. This represented a 13 per cent decrease in deaths and an 11 per cent increase in injuries, compared to the same period in 2015.

(2) The UN report notes that due to on going insecurity and access constraints “figures provided may underrepresent the number of incidents attributed to the parties to the conflict and the severity of the impact of conflict on children.” The methodology used for monitoring and verifying the incidents is the same as used for the regular reports by UNAMA on the protection of civilians in armed conflict, with all reported incidents having been verified by three sources.

(3) The UN counted only those cases that constituted a violation of the applicable international humanitarian law, international human rights law, international criminal law and national legislation. In particular, UN applied the international legal framework that Afghanistan is a party to, such as the four 1949 Geneva protocols and the second protocol of 1977, which relates to the protection of civilians in a non-international armed conflict. Under international humanitarian law, attacks against civilians and civilian objects, including schools and hospitals, are generally prohibited. Additional Protocol II prohibits acts or threats of violence when the primary purpose is to spread fear among the civilian population.

The country is also the signatory to the Rome Statute of the International Criminal Court, which establishes as a war crime “intentionally [directing] attacks against buildings dedicated to […] education […], hospitals and places where the sick and wounded are collected, provided they are not military objectives.

When collecting the data, the UN applied Security Council Resolution 1998 (Monitoring and reporting attacks on schools and/or hospitals and related protected personnel), which highlights the impact of armed conflict on the safety, education and healthcare of children, and calls for greater action to ensure that schools and hospitals are protected. The resolution refers to “attacks on schools and hospitals” as an umbrella formula both for attacks directed against schools and hospitals, as well as indirect harm resulting from conflict-related violence. This definition includes all acts that lead to the total destruction, compromised functioning or partial damage of educational and health institutions, as well as harm to protected persons, including killing, injuring, abduction and use of civilians as human shields.

 

 

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Frauenstimmrecht in Appenzell: «Die schönste Landsgemeinde»

NZZ.ch - lun, 18/04/2016 - 07:00
Am letzten Aprilsonntag 1991 nehmen in Appenzell die Frauen erstmals an der Landsgemeinde teil. Die Innerrhoder Männer haben sich dagegen gewehrt, das Bundesgericht hat entschieden.
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Ein starkes Land im Herzen Europas

Konrad Adenauer Stiftung - lun, 18/04/2016 - 00:00
2008 hat der Autor Rolf Zick erstmals eine Chronik der CDU in Niedersachsen erstellt. Im April 2016 ist die überarbeitete und erweiterte Fassung dieses Bandes erschienen, deren Darstellung der Ereignisse bis in das Jahr 2015 reicht.

Herausforderung Krisenfrüherkennung: Wofür muss sich Deutschland wappnen?

Konrad Adenauer Stiftung - lun, 18/04/2016 - 00:00
Durch die Globalisierung entfalten auch geografisch weit entfernte Konflikte direkte Auswirkungen auf die deutsche Außen- und Innenpolitik. Angesichts der umfassenden Krisen in der Welt steht Deutschland vor der Herausforderung, sowohl kurzfristiges Konfliktmanagement als auch nachhaltige Konfliktlösung und -prävention zu betreiben. Um den Erwartungen an Deutschland als Akteur der internationalen Politik gerecht zu werden, bedarf es einer stärkeren strategischen Auseinandersetzung mit Außen- und Sicherheitspolitik.

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