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Mis à jour : il y a 1 mois 4 semaines

Burkina/Filière lait : La laiterie Café Rio s'adjuge la première certification sur son gapal et ses yaourts

mer, 11/10/2023 - 14:21

L'Union nationale des mini-laiteries et producteurs de lait local du Burkina (UMLPB) a animé le mardi 10 octobre 2023, une conférence de presse sur la certification du gapal et de deux yaourts de la laiterie Café Rio.

Trois produits de la laiterie Café Rio sont désormais certifiés NBF (Normes Burkina Faso). Il s'agit du gapal, du yaourt nature sucré et du yaourt vanille, tous produits à base de lait local.

Cette certification de produit laitier est une première au Burkina. En effet, jusqu'à ce jour, aucun produit laitier n'avait obtenu une certification au Burkina Faso comme l'indique Adama Ibrahim Diallo, président de l'UMLPB. « Nous avons une fois participé à un atelier où nous avons vu égrener les produits certifiés au Burkina, mais il n'y avait pas de produit laitier dedans. C'est en ce moment que nous avons pris la décision d'aller vers la certification de l'ensemble non seulement des produits laitiers, mais aussi des laiteries membres de l'UMPLB. Aujourd'hui nous sommes 99 mini laiteries, c'est la première laiterie qui a été certifiée ».

Yaourt Café Rio certifié

La certification du gapal et yaourts de la laiterie Café Rio est donc un moment exceptionnel dans l'histoire de la filière lait local au Burkina Faso.

Cette certification remarquable est le fruit de l'engagement de l'UMLPB envers la qualité, le dévouement envers le progrès et la persévérance dans l'amélioration continue.

Vue d'ensemble du yaourt et gapal Café Rio certifiés

A ce titre, Adama Ibrahim Diallo a tenu à exprimer sa profonde gratitude envers leurs partenaires dévoués, en particulier Oxfam Burkina, pour leur soutien continu dans la réalisation de ce projet. « Le ministère en charge des ressources animales, le Conseil régional des Hauts-Bassins et tous les acteurs de la filière lait des Hauts-Bassins méritent également nos remerciements chaleureux pour leur collaboration précieuse et leur engagement constant envers notre filière lait ».

Il a également félicité la laiterie Café Rio, et particulièrement la promotrice et heureuse bénéficiaire Azara Toé, pour son dévouement et son excellence car son engagement envers la qualité est un exemple inspirant pour eux tous, membres de l'UMPLB.

Vue des participants

Il a par ailleurs encouragé, les Burkinabè à découvrir ces produits exceptionnels et à les consommer sans modération car le lait produit localement est meilleur que le lait importé. « Les produits laitiers locaux de qualité sont non seulement délicieux mais aussi essentiels pour notre santé. Ils fournissent des éléments nutritifs vitaux tels que le calcium, les protéines et les vitamines, contribuant ainsi à renforcer nos os, à améliorer notre système immunitaire et à favoriser notre bien-être général » a-t-il souligné.

Adama Ibrahim Diallo, président de l'UMLPB

Pour Azara Toé/Toé, promotrice de la laiterie Café Rio c'est un sentiment de joie qui l'anime avec cette certification, fruit d'un travail de longue haleine de plusieurs années. « Depuis que j'ai commencé (en 2004), j'ai toujours voulu faire de la qualité pour aboutir aujourd'hui à cette certification. Je souhaite que cette certification puisse nous aider à pouvoir multiplier le nombre de clients par 20, par 100 et aussi doubler notre chiffre d'affaires. Avec cette certification, les clients me feront beaucoup plus confiance parce qu'avec la certification NBF, tout le monde sait que ce sont des produits de qualité. Donc logiquement, ça doit nous permettre de mieux vendre et de faire mieux connaître nos produits ».
Les autres produits de la laiterie Café Rio à base de lait local sont l'aromatisé à la noix de coco, à la banane, des fruités à la mangue, l'ananas, la pomme et le citron.

Guillaume Sanou, chargé de la coordination du programme de coopération volontaire à OXFAM

Selon Guillaume Sanou, chargé de la coordination du programme de coopération volontaire à OXFAM, l'UMLPB est un partenaire depuis 2009, auquel ils ont apporté un appui qui a permis aujourd'hui à l'aboutissement de certification du gapal et de deux autres produits de la laiterie Café Rio.
Créée en 2007, l'UMPLB est un réseau de 4000 producteurs et 99 laiteries à travers le Burkina avec à ses côtés, un ensemble de partenaires engagés à apporter des changements positifs à travers la promotion et la valorisation de la filière lait local.

Azara Toé/Toé, promotrice de la laiterie Café Rio

L'UMPLB et ses membres sont engagés quotidiennement à fournir des produits laitiers de qualité supérieure aux concitoyens, maintenir des normes élevées, assurer la sécurité alimentaire et à promouvoir la santé à travers leurs produits.

Haoua Touré
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Education : 60 meilleurs élèves de dix établissements récompensés par Nestlé Burkina

mer, 11/10/2023 - 14:21

Nestlé Burkina a procédé à une remise de récompenses aux meilleurs élèves de dix établissements scolaires de Ouagadougou. La cérémonie s'est tenue le mardi 10 octobre 2023 en présence du ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

Célébrer l'excellence et promouvoir la qualité de l'éducation au Burkina Faso, c'est la vision de Nestlé Burkina en accompagnant les élèves. C'est dans cette dynamique que la société a récompensé les premiers de classe de dix établissements de différents arrondissements de Ouagadougou. Ces derniers ont reçu des bourses scolaires, des vélos, des gadgets et des kits de goûter.

En dehors de la soixantaine de bourses et de lots offerts dans les écoles partenaires de Nestlé au cours de cette cérémonie, ce sont 50 millions de FCFA en bourses et fournitures que NIDO a offerts aux parents. Il s'agit de 35 bourses d'une valeur allant de 25 000 FCFA à 100 000 FCFA, de 20 vélos, de 1 500 sacs à dos et de 3 000 sacs goûters.

Sidiki Diawara, directeur général de Nestlé Burkina

Nestlé Burkina a réaffirmé sa ferme volonté d'accompagner le travail du ministère de l'Education nationale de manière synergique. « L'enfance est une étape de la vie, chère à tous, car les enfants symbolisent l'espoir et l'avenir. C'est pourquoi nous sommes partenaires de l'éducation au Burkina Faso et nous déployons différents projets pour faciliter l'accès à une meilleure éducation, promouvoir la bonne nutrition et le respect de l'environnement. Nous sommes contents de voir que nous contribuons à rendre heureux de nombreux enfants et parents, chaque année », a exprimé Sidiki Diawara, directeur général de Nestlé.

Les meilleurs élèves qui entonnent l'hymne national

Ce fut l'occasion pour Nestlé Burkina de faire visiter de sensibiliser les enfants à la bonne nutrition dans le cadre de son projet "Jardin scolaire". Ce projet encourage la bonne nutrition des enfants et la promotion du respect de l'environnement dans les écoles. Le ministre de l'éducation, André Joseph Ouédraogo, a salué ce partenariat entre Nestlé et son département, qui dure depuis bientôt dix ans. « Une des actions fortes de Nestlé, c'est la promotion des jardins scolaires. Donc le fait que l'on puisse initier les enfants à l'entretien des jardins scolaires est une bonne chose », a-t-il ajouté.

Le ministre de l'éducation nationale et le directeur général de Nestlé Burkina remettant des kits goûter aux élèves

La cérémonie a eu lieu à l'école primaire publique Dagnongo C, située dans l'arrondissement 11 de la commune de Ouagadougou. Créée en 2014 cette école accueille pour cette année académique 2023/2024, 464 apprenants dont 242 filles et 222 garçons.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Mariages précoces des jeunes filles : Le Burkina Faso dans le top 10

mer, 11/10/2023 - 11:30

A la veille de la célébration de la journée internationale de la jeune fille, Save the Children a organisé une conférence de presse internationale. C'était ce mardi 10 octobre 2023 à Ouagadougou. Cette conférence vise à faire le point de la situation mondiale des jeunes filles en 2023. Mais aussi à attirer l'attention des décideurs sur la nécessité de prendre des décisions urgentes pour le respect des droits de la jeune fille.

La conférence est placée sous le thème « Intersections des droits des filles et de la crise climatique : Focus sur le mariage des enfants ». La rencontre était avec des journalistes burkinabè et des enfants leaders du Burkina, du Mali, du Nigeria et du Sénégal. Les enfants leaders des autres pays ont suivi la rencontre par visioconférence.

Les enfants leaders sont des jeunes filles qui luttent dans leurs pays respectifs contre le mariage précoce et la promotion des droits de la jeune fille.

« Actuellement, on estime que 29,9 millions d'adolescentes vivent dans les 10 principaux pays à haut risque climatique, des endroits qui présentent les risques les plus élevés qu'une fille soit mariée alors qu'elle est encore enfant et qu'elle subisse des catastrophes climatiques qui changent le cours de sa vie. Ce chiffre devrait passer à 39,9 millions d'ici à 2050 », a indiqué la conseillère technique genre de Save the Children, Sylvie Zoundi.

La conseillère technique genre de Save the Children Sylvie Zoundi

Selon la conseillère technique genre de Save the Children, le Burkina Faso fait partie des dix premiers pays où les jeunes filles subissent le mariage précoce.

« Au niveau du Burkina Faso, les statistiques restent les mêmes depuis près de dix ans. Les chiffres officiels nous donnent 52% des filles qui se marient avant l'âge de 18 ans. Tous les pays, y compris le Burkina Faso, ont ratifié la convention internationale pour les droits de l'enfant pour dire que l'enfant c'est cette personne qui est âgé de moins de 18 ans », a informé la responsable plaidoyer campagne Save the Children Afrique de l'Ouest et centrale, Valérie Sorgho.

Pour elle, les conséquences des mariages précoces sont néfastes pour les jeunes filles. Car dit-elle, « parce qu'elles doivent quitter l'école pour s'occuper de leur famille. En termes de santé, elles doivent faire des enfants très tôt avec des risques de complications obstétricales. Psychologiquement, elles ne sont pas prêtes à s'occuper d'une famille alors qu'on leur demande de se surpasser ».

Selon madame Sorgho, les changements climatiques favorisent le mariage précoce des jeunes filles. Par conséquent, elle appelle les gouvernements des dix pays les plus touchés par le mariage précoce des jeunes filles, dont le Burkina Faso, à mettre en place et en œuvre des plans nationaux avec des budgets conséquents pour mettre fin au mariage des enfants.

La responsable plaidoyer campagne Save the Children Afrique de l'Ouest et Centrale, Valérie Sorgho

« Dans notre rapport, nous avons découvert que seulement 2% des plans nationaux d'adaptation au changement climatique des pays prennent en compte les questions genres. Et seulement 4% des financements sont ouverts aux questions genres », a fait savoir la responsable plaidoyer campagne Save the Children Afrique de l'Ouest et centrale. Elle invite les autorités à prendre en compte les questions genres et les questions de la jeune fille dans tout ce qui est projet sur le changement climatique.

« Il faut que les stratégies nationales et les plans d'actions nationaux pour la fin des mariages des enfants soient mis en œuvre dans tous les pays touchés par le mariage des enfants. Parce que dans tous ces pays, il y a des plans d'actions nationaux et des stratégies nationales pour la fin des mariages des enfants qui malheureusement ne sont pas mis en œuvre », a-t-elle interpellé.

Edith Ouédraogo est une jeune fille qui, dès ses douze, ans a été donnée en mariage à un quinquagénaire. Elle vit encore aujourd'hui avec des traumatismes mais avec l'appui de bonnes volonté, la jeune fille a pu se relever et surtout continuer ses études. D'après elle, elle suit actuellement des cours de formation dans une école de santé. Et parallèlement, elle suit des cours à l'université. Avec le soutien de Save the Children, l'année dernière, Edith a écrit une chanson sur le mariage forcé avec l'une de ses amies, Clana, qui a également été victime du mariage forcé.

Rama Diallo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Avis d'appel à proposition pour la sélection d'un bureau d'étude pour adapter le contenu du Cycle Financier des Agriculteurs (CFA)

mer, 11/10/2023 - 10:30

AVIS D'APPEL A PROPOSITION PUBLIC N° 83449203
Sélection d'un bureau d'étude pour adapter le contenu du Cycle Financier des Agriculteurs (CFA), les images du module sur les techniques de transformation du Coton Textile locale en y intégrant les aspects de durabilité.

1. Contexte

La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.

Dans le cadre de l'exécution de ses projets et programmes, la GIZ lance cet avis d'appel d'offres pour la réalisation d'une étude

2. Objectifs de la mission

L'objectif global de l'activité est d'adapter le contenu du CFA, les images du module sur les techniques de transformation du Coton Textile locale en y intégrant les aspects de durabilité.

3. Participation
Le présent appel d'offre est ouvert aux prestataires remplissant les conditions administratives d'exercice au Burkina Faso.

4. Constitution du dossier de candidature

Dossier administratif :

Attestation de situation fiscale à jours
Attestation de situation cotisante à jours

Dossier technique :

• Description de la conception technique et méthodique
• La liste du Personnel : Experts avec CV
• Expériences dans les projets similaires : expériences générales et expériences spécifiques dans les études similaires ;
• Les certificats de Bonne exécution liés aux études similaires ;

Le dossier technique devra être constitué suivant les termes de référence et en faisant attention à la grille d'évaluation technique.

Dossier financier : Il sera présenté conformément au cadre budgétaire contenu dans les termes de référence.

 La soumission ;
 Le devis estimatif.

5. Soumission des offres

Les offres devront être soumises en Français au plus tard le 22 octobre 2023 par email à l'adresse suivante : BF_Quotation@giz.de
L'objet du courriel portant votre offre DOIT être libellé comme suit :

« DAOP N°83449203_Bureau GIZ _ Sélection d'une agence de communication audiovisuelles pour la production de film »

Une offre doit être faite au format PDF et doit être composée de 3 fichiers, rédigés en français, et dûment signés par la partie responsable.

Chaque fichier doit être nommé comme suit :
DAOP N° 83449203+ nom du dossier (offre administrative, technique ou financière). Si la capacité des pièces jointes dépasse 15 Mo, veuillez soumettre votre offre dans des courriers séparés, en étiquetant clairement chaque courrier.

6. Evaluation des offres

La non-conformité peut entraîner le rejet de votre offre.

Évaluation de l'offre

L'offre technique sera évaluée sur la base de la grille d'évaluation technique des offres (voir annexe 2). Après l'évaluation technique finale, seules les offres de prix des soumissionnaires ayant obtenu au moins 50% des points pour l'offre technique seront ouvertes et évaluées. Les offres techniques inférieures à 50% des points seront considérées comme techniquement inacceptables.

L'offre technique a une pondération de 70%, l'offre de prix de 30% selon la formule suivante. :

Le résultat final découlera d'un classement général déterminant l'offre la plus économique qui est déterminée par l'offre ayant obtenu le plus grand nombre de points après addition de la note technique et financière selon la formule ci-dessus. Des négociations contractuelles seront engagées sur la base de ce classement général.

Date de décision d'attribution du contrat

L'évaluation des offres est prévue après la date de dépôt. L'attributaire du marché sera notifié une l'analyse terminée

Pour des raisons de procédure, aucune information sur le statut de l'évaluation ne sera donnée dans l'attente de la décision d'attribution du contrat et nous vous prions donc de vous abstenir de vous renseigner.

7. Informations complémentaires

Les informations complémentaires les termes de références et les autres documents ou pour toute question supplémentaire, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent appel d'offres jusqu'au 22 Octobre 2023. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_ DAOP N° 83449203_ Recrutement d'un Prestataire pour l'Adaptation du Module Cycle Financier des Agriculteurs à la Transformation locale du Coton

8. Conditions supplémentaires d'appel d'offres

Veuillez noter que votre participation à cet appel d'offres public national ne crée aucune obligation entre la GIZ et le soumissionnaire potentiel. La GIZ n'est pas responsable des frais encourus par les soumissionnaires dans le cadre de cet appel d'offres.

Le non-respect de l'une quelconque des conditions de l'appel d'offres en cours entraînera la disqualification automatique de votre offre.

L'absence de tout élément, document ou dossier, ainsi que la présentation d'un document périmé ou non authentique entraînera le rejet de votre offre.

La GIZ se réserve le droit d'annuler ou modifier l'appel d'offres public en cours à tout moment.

Fait à Ouagadougou, le 11 Octobre 2023

Catégories: Afrique

Université de Dédougou : Programme des épreuves la phase écrite, de la phase pratique et/ou d'entretient du recrutement d'un technicien supérieur de laboratoire (TSL) et d'un reprographe

mer, 11/10/2023 - 10:30

Le Président de l'Université de Dédougou (UDDG) porte à la connaissance des candidat(e)s dont les dossiers de candidature ont été retenus pour le recrutement, d'un technicien supérieur de laboratoire (TSL) et d'un reprographe que l'administration des épreuves la phase écrite, de la phase pratique et/ou d'entretient se déroulera sur le site du campus de Dédougou selon le programme ci-après :

L'appel des candidats est fixé à 8 heures 30 minute pour toutes les phases de composition.
Par ailleurs, les listes de candidatures retenues pour l'administration des épreuves écrites est affichée à l'UDDG et est accessible sur sa page Facebook.

Pr Aboudramane GUIRO
Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques

Ampliations :
MESRI
-DR/FPTPS
-DR/ANPE
-Diffusion/Radio Burkina
-Affiches

Catégories: Afrique

Appel à candidatures : 4ième promotion de la formation certifiante en ligne en Management des projets & programmes

mer, 11/10/2023 - 10:30

Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) informe le public de l'ouverture des inscriptions pour la session de formation certifiante en ligne en Management des projets & programmes

 Objectif
Il s'agit de former des professionnels à l'acquisition des connaissances nécessaires à la conception, à la planification, à la réalisation et au suivi-évaluation de Projets/Programmes de façon à acquérir une expertise dans le champ des projets de toutes nature. Ces certificats visent à offrir un package complet du processus de management des projets, allant de la conception à l'exécution en passant par la phase cruciale de mobilisation des financements.
 Public cible.
 Cadres dirigeants des organisations
 Cadres de coordination des projets
 Coordonnateurs de suivi-évaluation des projets et programmes
 Chargés d'études
 Consultants/ étudiants
Toute personne amenée à pratiquer dans le domaine et souhaitant acquérir de solides connaissances techniques
 Contenu
Le volume horaire total du certificat est de 165 h de cours. Le certificat comprend 7 modules suivants :
Module Formateur
Management stratégique et opérationnel Pr. Lirassê AKOUWERABOU, Maître de conférences agrégé en Sciences de gestion, Enseignant chercheur à l'université Thomas SANKARA
Planification et Montage et gestion des projets
Dr. Issouf FOFANA Expert en Gestion de Projet Développement du Centre International d'Études, de Management et de Stratégie (CIEMS) en Côte d'Ivoire, Professeur associé à l'Université Senghor d'Alexandrie
Gestion comptable des projets/Programmes Sakko TIANABOU
Expert-comptable, associé gérant du cabinet CEFISCO,
Gestion financière de projets
Simon GNIMINOU
Expert en gestion financière et comptable, Coordonateur de projets/Programmes à l'OCADES
Système de suivi, Évaluation, Redevabilité et Apprentissage des projets/Programmes (MEAL)
Abdoulaye BIKIENGA
Expert-formateur en suivi évaluation/Responsable de suivi-évaluation à CRS
GAR et management d'équipe Dr. Omar SANGARÉ
Expert-Formateur en Management de projet, Enseignant au Canada
Audit et contrôle des projets/Programmes Jules Remi LEGMA
Expert-comptable inscrit à l'ONECCA, Expert formateur en gestion comptable et financière des projets/Programmes

 Conditions d'accès & de validation
L'accès aux certificats est ouvert à tout candidat justifiant d'une expérience professionnelle ou ayant le niveau BAC le cas échéant. La validation du certificat est soumise à des conditions très strictes. Une moyenne générale minimale de 12/20 doit être obtenue pour la délivrance d'un certificat.

 Calendrier de la formation
Le calendrier suivant :
 Date limite d'inscription : le 30 octobre 2023
 Début de la formation : 06 novembre 2023
 Régime de la formation : En ligne
 Période de la formation : cours en ligne du lundi au Vendredi de 18h et 21h 30 ;

 Coût de la formation
Le coût de la formation est fixé à 450 000 F CFA pour les candidatures individuelles et 500 000 F CFA pour les candidatures institutionnelles.
NB : Les frais de formation sont payables par tranche

 Inscription
Pour vous inscrire, cliquez sur le lien
https://forms.gle/Uvqcgm35i7tFwAax9

 Nous contacter
Info ligne : + 226 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
Email : cagei.int@gmail.com
Nos offres sur : www.lecagei.com

Catégories: Afrique

Ouverture de la vente des parcelles du site SONATUR de Silmiougou en cours de viabilisation

mer, 11/10/2023 - 10:00

Le Directeur Général de la Société Nationale d'Aménagement des Terrains Urbains (SONATUR) informe le public de l'ouverture de la vente des parcelles du site SONATUR de Silmiougou en cours de viabilisation, situé dans l'arrondissement N°8 de la commune de Ouagadougou, du côté gauche de la Route Nationale N° 2 en partance pour Ouahigouya.

Aussi, il informe le public de la vente des parcelles retirées du site de Ziniaré suite au non-respect du délai de paiement par les souscripteurs.

Cette opération de vente concernera les parcelles à usage d'habitation et de commerce. Elle se fera par la méthode du « premier souscripteur » et ce, dans la limite du stock disponible.

Les souscriptions se feront uniquement en ligne à compter du mardi 17 octobre 2023 à partir de 09 heures GMT au vendredi 20 octobre 2023 à 12 heures GMT pour les deux (02) sites.

Chaque souscripteur ne pourra souscrire que pour une seule parcelle par usage et par site. Pour chaque parcelle souscrite, il devra payer des frais de souscription non remboursables de cinquante mille (50 000) FCFA.

Les souscriptions se feront sur la plateforme www.sonatur.bf en suivant la procédure décrite.

Les paiements devront être effectués après la souscription dans un délai de quatre (04) jours ouvrés sur les comptes SONATUR ouverts à Coris Bank International ou Ecobank conformément aux options choisies.

NB : tout paiement effectué sans une souscription préalable fera l'objet de remboursement avec une retenue de 10% sur le montant versé.

A l'issue du paiement, le souscripteur devra fournir à la SONATUR un dossier constitué des éléments suivants :

• le récépissé de souscription ;
• l'original du reçu de paiement à la banque ;

• trois (03) photocopies légalisées de la carte nationale d'identité ou du passeport en cours de validité pour les personnes physiques ou de l'acte de naissance (enfant mineur), des statuts et du RCCM pour les personnes morales ;

• un timbre fiscal de cinq cent (500) francs CFA.

Toutes les informations relatives aux parcelles et à leurs prix sont disponibles :

1. Au siège de la SONATUR sis 1525 Avenue Kwamé N'Krumah ;

2. A la Direction régionale de l'Ouest de la SONATUR à BOBO-DIOULASSO sise Bobo 2010 ;

3. Sur le site web de la SONATUR (www.sonatur.org).

Pour toute autre information, veuillez contacter le 25 30 17 73/74 ; 70 20 00 62 ;
77 00 13 49 ou le 20 97 01 41.

SONATUR, bâtir dans un cadre agréable !

Le Directeur Général

Boureima OUATTARA

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L'« ARBRE À PALABRE » : Le RDV des Femmes, Hommes d'Affaires et Entrepreneurs Burkinabè en France

mer, 11/10/2023 - 09:30

Le Réseau International des Jeunes pour l'Échange et la Promotion Humaine (RIJEPH), la Jeunesse Apôtre de la Sainte Famille (JASAFA) en collaboration avec L'Association des Burkinabè de Lyon (ABL) et ILA'S ENTREPRISE

Organisent

l'« ARBRE À PALABRE » : Le RDV des Femmes, Hommes d'Affaires et Entrepreneurs Burkinabè en France
Le samedi 28 octobre 2023 de 18h00 à 22h00
au Théâtre des Célestins de Lyon, 5 rue Charles Dullin

Des experts partageront leurs expériences dans cet évènement :

M. Arouna DARGA, Entrepreneur, enseignant-chercheur, génie électrique et électronique à la Sorbonne Université ;

M. Grégoire OUEDRAOGO, Entrepreneur, Conducteur de train de fret expérimenté ;

Mme Alima COMPAORE, Entrepreneure commerçante internationale ;

Fr. Koudbi Emmanuel ZONGO, Doctorant en Philosophie, Fondateur d'associations (RIJEPH, JASAFA) et Entrepreneur (FIJA) ;

M. Amidou OUEDRAOGO, Entrepreneur, ingénieur, gestion administrative et commerciale ;

M. Arouna SORGHO, Entrepreneur, Consultant en Planning et Gestion.

Tu veux faire connaitre ton entreprise ; tu veux entreprendre ; tu veux investir ; tu veux construire le Faso. Ne rate pas ce Rendez-vous !

Infos et Contacts : +33 7 53 68 50 37 / WhatsApp : +33 6 44 76 44 17
www.rijeph-jasafa.net / Facebook et LinkedIn
Vous pouvez soutenir les activités de l'association RIJEPH et JASAFA avec vos contributions en contactant sur WhatsApp +33 7 53 68 50 37 / +33 6 44 76 44 17.

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Promotion immobilière : La société LEADDER BURKINA S.A dénonce l'usurpation de son identité

mer, 11/10/2023 - 09:00

Il nous a été donné de constater, que des individus mal intentionnés, utilisent sans aucune autorisation, l'agrément de la société LEADDER BURKINA S.A., pour s'adonner à l'activité de promotion immobilière, et vendent à cet effet à des clients, des parcelles, dont les documents d'achat et les fiches d'attributions portent le nom de la société LEADDER Burkina.

C'est pourquoi, la société LEADDER BURKINA SA, porte à l'attention du public et à toutes les personnes qui auraient acquis une parcelle auprès de ces soi distantes société immobilière, que la société LEADDER BURKINA SA n'est mêlée ni de près, ni de loin à ces ventes illégales de parcelles.

Du reste, la seule et unique société du nom de LEADDER BURKINA, disposant à ce jour d'un agrément de promotion immobilière, est une société anonyme au capital social de 10.000.000 FCFA, immatriculée au registre du commerce et du crédit mobilier sous le numéro BF OUA M 2023 -01-00290, ayant son siège social à Ouagadougou, BURKINA FASO, secteur 16, parcelle 17, lot 11, section MI, représentée par son Directeur Général Monsieur Jean KABORE.

Pour toutes informations complémentaires, merci de nous contacter au numéro : 74.55.05.11 ou 70.75.48.18

Ou de contacter le représentant de la société à Bobo-Dioulasso le Pasteur SANKARA Abel : 76 63 76 22.

Catégories: Afrique

Décès de OUEDRAOGO Diane Elsie : Remerciements et faire part

mer, 11/10/2023 - 08:30

« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi même s'il meurt vivra » Jean 11,23

Le Zitenga Naaba Tigré à Tikaré, l'ensemble des chefs coutumiers de la grande famille OUEDRAOGO à Tikaré ;

Les belles familles TRAORE et SANFO à Ouagadougou ;
Les familles alliées KOANDA et LAMY à Ouagadougou ;

La famille TIENDREBEGO à Ouagadougou, OUATTARA et BONKOUNGOU ;
Monsieur OUEDRAOGO Leonard et Epouse à Ouagadougou ;

Remercient du fond du cœur, tous ceux qui, de près ou de loin, ont compati moralement, spirituellement, matériellement et financièrement à leurs douleurs lors du décès de leur petite fille, fille, sœur et nièce OUEDRAOGO Diane Elsie, précédemment secrétaire au Ministère de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Electroniques, survenu le 27 septembre 2023 à Ouagadougou de suite de courte maladie et de l'inhumation le 28 septembre 2023.

La famille adresse ses sincères remerciements à Madame le Ministre de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Electroniques et à l'ensemble du personnel du ministère, aux voisins du quartier, au curé de la paroisse saint François d'Assise et aux membres de la CCB Sainte Monique de la coordination Saint Paul, aux valets de Marie, aux amis et à toutes ses connaissances.

La famille s'excuse de ne pouvoir citer de noms de peur d'en oublier.

Puisse Dieu dans son infini bonté rendre à chacun ses bienfaits au centuple.

Amen !

Catégories: Afrique

Burkina : Victime d'agression de manifestants, la société FSIP expose les faits et invite les populations au discernement

mer, 11/10/2023 - 01:19

Dans l'actualité de « tentative de coup d'Etat déjouée », et selon ses responsables, la société Force de sécurité et d'intervention privée (FSIP) a été, à travers une de ses équipes en mission, victime d'une agression, le 27 septembre 2023 dans la ville de Houndé, par des manifestants se réclamant être des soutiens des autorités de la transition burkinabè et après avoir pointé un des membres de ladite mission d'être un mercenaire. Lors d'une conférence de presse animée ce mardi 10 octobre 2023 à Ouagadougou, les responsables de la société ont livré leur version des faits, aux fins, disent-ils, de rétablir l'image de l'agent qui a, en plus d'avoir été accusé et vilipendé, été blessé et, partant, rappeler à toutes fins utiles, les missions de la société FSIP.

Pour cette sortie médiatique, les responsables de la Force de sécurité et d'intervention privée (FSIP) avaient à leurs côtés, des membres de la mission ayant vécu la situation en question. En effet, selon la déclaration liminaire lue par la directrice des ressources humaines, Adjata Traoré, l'incident, qui a duré les 26 et 27 septembre 2023, s'est soldé par l'agression de membres de l'équipe et le saccage du véhicule qui servait à son convoyage pour cette mission partie de Ouagadougou avec pour destination finale, Banfora (ville située à environ 440 km à l'ouest de la capitale, ndlr).

Ici, la directrice des ressources humaines (à gauche), qui a lu la déclaration liminaire, et le directeur des opérations par intérim (au micro), répondant aux questions des journalistes.

« Nos agents en mission d'escorte à Banfora dans la région des Cascades du 26 au 29 septembre 2023 ont été la cible de manifestants dans la ville de Houndé, occasionnant un blessé et des dégâts matériels. En effet, la mission, composée de trois personnes, a quitté Ouagadougou dans la soirée du 26 septembre 2023 pour une mission d'escorte de Ouagadougou à Banfora. Arrivée dans la ville de Houndé (environ 250 km de Ouagadougou, ndlr), la mission sera stoppée d'abord par un premier check-point irrégulier mis en place par des populations civiles qui manifestaient pour, disent-elles, soutenir les autorités de la transition burkinabè. L'équipe sera autorisée à poursuivre son trajet après échanges avec les manifestants au niveau de ce premier barrage. Notre mission d'escorte se heurtera à un deuxième check-point, toujours mis en place par les manifestants dans la ville de Houndé. Après maintes explications, les manifestants refusent de nous céder le passage. Notre équipe passera la nuit donc au niveau de ce deuxième barrage. Le lendemain, 27 septembre, aux environs de 3h du matin, le chef de mission décide d'entrer en contact avec la gendarmerie nationale de la localité pour aider l'équipe à passer le deuxième barrage. Ce fut une tentative infructueuse. Aux environs de 6h du matin, l'équipe contactera cette fois la police nationale de la ville, espérant qu'elle pourrait raisonner les manifestants. Ce fut également un échec. Il faut noter que ces autorités sécuritaires (gendarmerie et police) ont d'abord pris le soin de vérifier tous les documents concernant la mission, notamment l'ordre de mission et les permis de port d'armes (deux pistolets automatiques et deux fusils à pompe de calibre 12 étaient dans le véhicule, gilets…). Tous les documents étaient bien évidemment au complet et en règle », situent les conférenciers à travers la déclaration liminaire.

Selon les conférenciers, l'ordre de mission brandit sur les réseaux sociaux et présenté comme anti-daté est un ancien document qui a été soustrait du sac de M. Da

En réalité, poursuivent-ils, ces manifestants pensaient avoir mis la main sur un groupe de mercenaires venant d'un pays voisin pour déstabiliser le régime de la transition. « N'ayant pas été convaincus par les arguments de la gendarmerie nationale et de la police nationale, les manifestants ont procédé le 27 septembre dans la matinée, au saccage de notre véhicule. Nos agents ont été également pris à partie, certains pourchassés comme du gibier à abattre. Un des nôtres a d'ailleurs été blessé. Nos agents ont eu la vie sauve grâce à l'intervention et au professionnalisme des forces de défense et de sécurité qui sont venues exfiltrer de justesse les sinistrés », a livré la directrice des ressources humaines avant de regretter : « Les réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp, Tik tok…) notamment se sont ensuite enflammés après la diffusion de vidéos avec l'appui d'anciens ordres de mission qui ont été soustraits des sacs qui étaient dans le véhicule mis à la disposition de l'équipe ».

« La société FSIP dément donc toutes les accusations … »

La société FSIP dément donc toutes les accusations faisant de ses éléments, des mercenaires qui tentaient de mener des actions de déstabilisation. Elle rappelle être une structure de droit burkinabè crédible, légalement reconnue depuis 2011, bien connue des autorités compétentes du Burkina et avec pour missions, la sécurisation et la protection de ses partenaires.

« Par conséquent, nous tenons à saluer le professionnalisme de l'armée qui s'est déportée sur les lieux de l'incident, et qui a permis de sauver la vie de nos éléments. Nous invitons les populations à plus de responsabilité et à se référer toujours aux autorités compétentes pour toutes situations conflictuelles. Enfin, FSIP salue l'humanisme et la promptitude de certaines personnes qui ont permis de sauver des innocentes vies lors de cette situation qui aurait pu tourner au drame », expriment Mme Traoré et ses collaborateurs à cette sortie médiatique.

Dans les réponses aux questions des journalistes, les conférenciers sont revenus sur d'autres pans du sujet et ont apporté des précisions. Ainsi, en plus d'avoir informé qu'une plainte a été déposée, ils ont confié n'être pas être en mesure de donner une estimation exacte des dommages subis (la prise en charge médicale du blessé se poursuivrait jusqu'à ce jour). « Les estimations sont toujours en cours, mais le véhicule seul coûte environ treize millions, sans compter les armes et autres documents. Certains ont pu être retrouvés, mais d'autres sont toujours en train d'être recherchés. Il reste encore une arme, la police nous a rassuré qu'elle pourra la retrouver », présente le directeur technique de la FSIP, Honoré Yaméogo, par ailleurs directeur des opérations par intérim.

La conférence de presse s'est déroulée au siège de la société, sis à Ouaga 2000.

Y-avait-il des armes dans le véhicule ? « Oui, il y avait des armes dans le véhicule. On ne peut pas aller à une mission d'escorte sans armes. C'est une mission qui était censée récupérer des expatriés à Bobo-Dioulasso pour les conduire sur le site d'adduction d'eau potable dans la ville de Banfora. Ces techniciens étaient censés arriver dans la matinée du 27 (septembre), l'équipe a démarré ici dans la soirée du 26 (septembre), elle devrait être à l'aéroport de Bobo-Dioulasso à 7 h (du 27 septembre, ndlr) pour récupérer ces techniciens et les conduire à Banfora. Ils (la mission) sont arrivés à Houndé dans la nuit du 26 (septembre) où ils ont été surpris par les différents barrages que les manifestants avaient mis en place. Ces armes, vous savez bien que l'axe Bobo-Banfora est un axe, même avant le terrorisme, où il ne manquait pas de cas de braquage et autres. Donc, ces gilets, c'était pour la protection ; les gens (manifestants, ndlr) ont dit que les gilets étaient en nombre élevé par rapport aux membres de l'équipe qui étaient-là. Les personnes que nous escortons sont censées aussi se protéger, elles doivent porter des gilets dans les zones à risques, y compris les membres de l'équipe qui les escortent. Donc, effectivement, il y avait des armes dans le véhicule, et ces armes ne sont pas des armes de guerre, ce sont des pistolets de 7,65 mm et des fusils de calibre 12, ce ne sont pas des armes de guerre en tant que telles », répond M. Yaméogo.

« Toujours se référer aux autorités compétentes pour toutes situations conflictuelles »

Toujours dans les réactions, et pour illustrer la régularité des activités au quotidien, le directeur des opérations par intérim s'est attardé sur la collaboration FSIP et FDS (Forces de défense et de sécurité) dans certaines missions. « Bien avant que la situation sécuritaire ne se dégrade au Burkina Faso, nous collaborions avec la gendarmerie et la police, pour les escortes hors de Ouagadougou ; nous demandions leur concours pour nous appuyer. Maintenant, avec la situation sécuritaire, nous sommes tous imprégnés que les FDS sont débordées ; donc sur ce point, nous avons formé des équipes d'intervention qui peuvent assurer ce genre de missions, parce que le service de la réglementation nous autorise à le faire. Seulement, nous ne sommes pas autorisés à avoir des armes de guerre, voilà pourquoi nous travaillons avec des armes civiles. N'eût été la dégradation de la situation sécuritaire au niveau national, ce genre d'escortes étaient toujours faits par la gendarmerie ou la police, selon la disponibilité des corps à pouvoir nous accompagner. Donc, côté collaboration, nous sommes connus par ces institutions sécuritaires. La preuve en est encore que, lorsqu'ils ont été bloqués au niveau des barrages, ils se sont référés à ces corps-là pour pouvoir trouver une issue favorable, mais la foule était tellement agitée qu'elle ne voulait plus comprendre... Voilà comment l'incident a pu prendre une autre tournure », a-t-il réagi.

De g. vers la d. : Amidou Guindo, responsable qualité, chargé des missions extérieures ; Adjata Traoré ; Honoré Yaméogo ; Ebenezer Da (victime) et M. Yaméogo (agent).

Qui étaient ces expatriés à escorter par la FSIP ? « Les expatriés ne sont pas de la société. Il y a des travaux d'adduction d'eau potable dans la ville de Banfora. Je crois que les entreprises ont une collaboration avec d'autres entreprises extérieures pour ce genre de travaux. Maintenant, les techniciens venaient pour les installations de vannes et de beaucoup d'autres équipements. (…). Peut-être que c'est nouveau pour certaines personnes, mais pour ceux qui sont dans le domaine de la sécurité, ce n'est pas nouveau, même avant la situation sécuritaire, les multinationales, lorsqu'elles envoient des gens en mission dans les pays qui ne sont pas leur pays d'origine, se réfèrent toujours aux sociétés de sécurité, aux meilleures sociétés de sécurité de ces pays-là, pour avoir la protection pour leur personnel en mission dans ces pays. Si avant on faisait les mêmes missions avec la gendarmerie ou la police, c'est que ce n'est pas quelque chose qui est illégale. Il y avait des Français, des Suédois…, ce sont des techniciens pour l'entretien des usines et autres. Les entreprises font toujours référence (appel, ndlr) à des techniciens extérieurs qualifiés pour les réparations ou pour la mise en place de certaines installations », explique Honoré Yaméogo.

La mission des expatriés a-t-elle pu se poursuivre ? « Oui, la mission a pu continuer, parce qu'on a une succursale à Bobo-Dioulasso et on a un directeur technique, le responsable de sécurité du projet, qui est aussi à Banfora. C'est une mission qu'on ne pouvait pas annuler, parce que tout était organisé, il fallait qu'on atteigne l'objectif. Donc, celui de Banfora s'est déporté immédiatement à Bobo-Dioulasso et a constitué une équipe avec notre succursale qui est à Bobo-Dioulasso et on a pu continuer la mission sans problème », situe Honoré Yaméogo.

« Il y a beaucoup d'activistes qui ont pris la vidéo sans chercher à comprendre »

Eben Ezer Da, le blessé, est, lui, brièvement revenu sur ces heures passées dans ces barrages. « Moi, je rends grâce à Dieu pour la vie qu'il m'a donné. Moi, personnellement, je suis trop touché par rapport à cette situation, où des Burkinabè devraient aller pour la protection et on les accuse de terrorisme ou des gens qui vont déstabiliser un régime. (…). Personnellement, ils m'ont pris pour un ressortissant d'un pays voisin, que c'est moi qui ai été envoyé par le président de ce pays, pour déstabiliser le régime. Malgré que j'ai donné mes documents… Il y a beaucoup d'activistes qui ont pris la vidéo sans chercher à comprendre ce qui s'est passé réellement et ils ont commencé à publier. Je voudrais dire qu'il y a certaines personnes, que je vais citer, comme Ibrahima Maïga, qui sauve l'honneur du pays, je lui dis merci parce qu'il m'a donné beaucoup de conseils par rapport à cette situation. Lui, quand il reçoit une information, il vérifie la source avant de publier. Mais il y a des gens qui sont ici au Burkina, ils n'ont jamais vérifié la source… », peut-on retenir du bref témoignage de M. Da.

Cette conférence de presse, au-delà de restituer la version des faits de la société, ‘'laver'' l'image de son agent traînée comme mercenaire et réaffirmer ses missions de sécurisation et de protection, avait un relent de pédagogie, voire d'invite aux populations à la retenue pour éviter les dérives qui peuvent conduire à des drames.
« Tout ce que nous avons à dire à cette population, c'est de faire pardon et de faire confiance aux autorités compétentes en la matière. Pour un pays en crise, pour pouvoir contrôler la population, ce n'est souvent pas facile, mais il faut qu'on sache réellement faire la part des choses ; parce qu'on pourrait s'en prendre à d'innocentes personnes, et ce n'est pas la première fois que cela est arrivé. Il faut avoir le sang-froid, pour ne pas créer d'autres victimes collatérales qui ne feront qu'envenimer la crise que nous vivons », lancent les responsables de la FSIP, animateurs de la conférence.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Burkina/Culture et tourisme : Le SYNATRACT, vent debout contre la nomination d'un instituteur au poste de directeur provincial du Kourittenga

mer, 11/10/2023 - 00:38

Le Syndicat national des travailleurs de la culture et du tourisme (SYNATRACT) est mécontent de son ministre de tutelle, Jean Emmanuel Ouédraogo. Au cours d'une conférence animée, ce mardi 10 octobre 2023 à Ouagadougou, ses premiers responsables ont dénoncé la nomination de Amédé Wend-Lassida Silga, instituteur certifié, au poste de directeur provincial de la culture, des arts et du tourisme du Kourittenga, en conseil des ministres, le 6 juillet 2023.

Pour le syndicat cette nomination viole la loi N°002-2023/ALT portant renforcement de la neutralité politique et de la méritocratie dans l'administration publique. « L'hypothèse explicative qui nous paraît la plus plausible viendrait du fait que Monsieur Silga tient sa nomination au seul fait de sa connaissance avec le ministre Ouédraogo et d'un certain Premier ministre aux idéaux sankaristes. Toute chose qui est simplement un scandale pour des autorités qui semblent véhiculer des valeurs d'intégrité et qui sont censées rompre avec les pratiques politiciennes d'antan », a déclaré Kévin Sou Sié, secrétaire général du SYNATRACT.

Selon le SG du SYNATRACT, la loi a été violée

« Appliquer la loi »

Selon Madi Tiemtoré, secrétaire chargé à la formation syndicale du SYNATRACT, les autorités doivent respecter les termes de la loi qu'elles ont librement adoptée. A l'en croire, l'article 19 de la loi cite les fonctions techniques parmi lesquelles se trouvent celles de directeurs régionaux et provinciaux.

« L'article 20 dispose que « Nul ne peut prétendre à une nomination dans une fonction technique, s'il n'a de compétences métiers en adéquation avec les exigences de cette fonction ». Le nouveau directeur provincial ne relève pas du métier « Communication, culture et tourisme ». Les autorités actuelles ne sont pas venues trouver cette loi. Ce sont elles qui l'ont adoptée », rappelle Madi Tiemtoré.

Le secrétaire chargé à la formation syndicale, Madi Tiemtoré, les autorités doivent respecter la loi

« Défendre les emplois »

Les membres du syndicat disent être dans une logique de défense de leurs emplois. « Au ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme nous avons plusieurs emplois. Quand on prend le côté « culture et tourisme », nous avons quatre emplois qui sont formés à l'ENAM (Ecole nationale d'administration et de magistrature, ndlr) : des cadres A, B et C. Au ministère, on a plus de 1100 agents de nos profils. On se dit qu'avec la transition qui est venue rompre avec certaines pratiques, on doit valoriser chaque emploi dans son ministère. Chez nous au ministère, nous avons des gens qui en plus de leur profil de conseillers en patrimoine, de conseillers en cinéma et audiovisuel, de conseillers en tourisme et de conseillers aux affaires culturelles, ont fait un cursus universitaire. Est-ce pour autant qu'on peut se targuer d'aller occuper un poste au niveau du ministère de l'Education nationale ? », interroge le secrétaire général du SYNATRACT.

Note: ">Lire aussi : Dépolitisation de l'administration publique : Selon le gouvernement, la loi n'exclut ni les politiques ni les militants de partis politiques dans l'occupation des postes publics

Rencontres avec les autorités du ministère

Les conférenciers confient avoir rencontré à plusieurs reprises le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo et le secrétaire général, Fidèle Tamini, pour leur rappeler les dispositions de la loi. « Ils ont dit que toute œuvre humaine peut avoir des erreurs et nous leur avons demandé de corriger ces erreurs. Mais entre-temps, nous avons entendu dire qu'on veut installer M. Silga. Nous sommes allés voir le secrétaire général. Nous lui avons dit qu'on ne peut pas les empêcher de l'installer mais dès que ce serait fait, nous allions user de tous les moyens légaux pour faire barrage à cette installation. Dans la foulée, nous nous sommes dit que le secrétaire général ne rapportait pas fidèlement au ministre tout ce qu'on disait. Nous sommes passés outre et nous sommes allés voir le ministre lui-même », raconte le secrétaire chargé à la formation syndicale du SYNATRACT .

Les conférenciers confient avoir rencontré à plusieurs reprises le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo et le secrétaire général

Installé le 2 octobre 2023

« Le ministre nous a dit qu'il n'y a pas de fétiche dans son ministère et que si une personne n'a pas les compétences liées à son poste, il va y remédier », confie le secrétaire général du syndicat. Le SYNATRACT pensant à un rétropédalage de l'autorité dit avoir été surpris d'apprendre qu'il a été procédé à l'installation « en catimini » de Monsieur Amédé Wend-Lassida Silga, au poste de directeur provincial de la culture et du tourisme du Kourittenga, le 2 octobre dernier.

« Prendre l'opinion à témoin »

Selon le SYNATRACT, la conférence de presse, qui est la première étape de leur lutte, vise à prendre l'opinion publique à témoin. Si rien n'est fait, Kévin Sou Sié et ses camarades préviennent qu'ils vont durcir le ton en explorant les moyens de pressions tels que les sit-in et la grève. « Nous ne sommes contre personne. Nous demandons juste de respecter la loi », ont-ils signé.

Contacté, le ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a souhaité ne pas réagir pour le moment. Il rassure qu'il le fera en temps opportun.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

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Procès « Charbon fin » : « La mesure conservatoire ne joue pas sur la présomption d'innocence » , selon Me Farama

mer, 11/10/2023 - 00:30

L'audience du charbon fin du lundi 9 octobre 2023, a consisté dans un premier temps, à présenter physiquement les « corps solides » qui n'ont pas fait l'objet d'expertise. Il a aussi été question de savoir s'il fallait, oui ou non, continuer l'expertise de ces « corps solides ». L'Etat a aussi demandé au tribunal la saisie, à titre conservatoire, des avoirs et des substances précieuses produites par la société IAMGOLD Essakane SA. Cette mesure ne joue-t-elle pas sur la présomption d'innocence ? Me Farama donne son avis.

Au cours de l'audience dans le cadre du procès « Charbon fin », l'avocat représentant l'Etat dans les débats, a demandé au tribunal, la saisie, à titre conservatoire, des avoirs et des substances précieuses produites par la société IAMGOLD Essakane SA.

Cette requête, pour les avocats de la défense, est une entrave à la présomption d'innocence. Pour Me Farama de la partie civile, ce n'est pas le cas. En droit, malgré notre statut de présumé innocent, on peut prendre des mesures conservatoires pour qu'au cas où on est condamné à la fin de la procédure, que l'État ou une partie civile puisse entrer dans ses droits.

« Pour moi, la saisie conservatoire n'intervient pas après une condamnation. Mais bien avant. Par essence, la saisie conservatoire entend préserver les intérêts. Pour moi, ça ne joue pas sur la présomption d'innocence. Mais le tribunal appréciera », a expliqué le spécialiste du droit.

L'autre problématique de ce procès : est-ce oui ou non, il faut continuer l'expertise de ces « corps solides » avant de continuer l'audience ou continuer l'audience sans aller au bout de l'expertise ? La tendance générale à l'issue de l'audience est pour la suspension de l'audience pour terminer l'expertise.

L'avocat de la partie civile a fait savoir que cette démarche est nécessaire. Parce que, a-t-il soutenu, pour une bonne administration de la justice, il faut permettre que ces « corps solides » soient expertisés.

« Qu'on nous dise sur ces 138 kg restants sur les 440 tonnes expertisées, quelle est la teneur exacte d'or ? Ce qui est ressorti du rapport d'expertise, c'est que la teneur en or dans sa partie expertisée était anormalement élevée par rapport aux normes. Les experts ont estimé que c'est même 13 fois au-dessus de ce qui est admissible dans les normes en termes de charbon fin. Maintenant, ce qui reste, c'est de savoir si dans les corps solides il y a d'autres matières en plus de l'or », a déclaré Me Farama.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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Sécurité informatique : « Il faut éviter les VPN gratuits », conseille l'expert Younoussa Sanfo

mer, 11/10/2023 - 00:25

En novembre 2021, puis en janvier 2022, les Burkinabè ont eu recours aux solutions VPN (Réseau privé virtuel) pour contourner les coupures de l'internet mobile. Certains l'utilisent encore au quotidien pour contourner les blocages géographiques de certains sites. Est-ce légal d'utiliser ces solutions ? Comment fonctionnent-elles ? Sont-elles vraiment sûres ? Pour le savoir, nous avons contacté, ce lundi 9 octobre 2023, l'expert en cyber sécurité et en investigation numérique, Younoussa Sanfo.

Lefaso.net : Comment expliquez-vous le concept d'un VPN à une personne en français facile ?

Younoussa Sanfo : Imaginez qu'à partir de votre maison, vous creusez un tunnel jusqu'à la maison de votre voisin. Pour communiquer secrètement votre voisin et vous, au lieu de passer par la rue pour vous rendre visite, vous choisissez d'utiliser ce tunnel sous-terrain ou personne ne vous voit. C'est ça un VPN.

Quels sont les différents types de VPN ?

Les types de VPN les plus courants sont :

• Le VPN d'accès à distance, pour les entreprises et les particuliers
• Le VPN site à site ; pour interconnecter les grandes entreprises
• Le VPN personnel, pour les particuliers
• Le VPN professionnel pour les entreprises

Certaines entreprises possèdent un serveur VPN, installé sur un serveur physique, parfois sur un Firewall. Le personnel distant de l'entreprise se connecte à travers des clients VPN qui sont des logiciels VPN légers installés sur l'ordinateur ou le téléphone et permettent de se connecter au serveur VPN centralisé.

Comment fonctionnent-ils ?

Le VPN, en plus de chiffrer les données échangées, cache votre adresse IP pour vous éviter d'être repéré. Ainsi, lorsque vous utilisez un VPN, il est impossible pour des malfaiteurs de « voir » les informations que vous échangez avec vos interlocuteurs.

Le VPN vous permet de cacher certaines transactions que vous faites sur les réseaux de communications. Vous pouvez donc sécuriser vos communications en utilisant un VPN car ce dernier chiffre systématiquement toutes les communications entre vous et le serveur avec lequel vous communiquez et dans certains cas entre vous et votre correspondant si lui aussi utilise un VPN.

Note: ">Lire aussi : Piratage de pages Facebook d'institutions : L'expert Younoussa Sanfo conseille une réaction rapide pour minimiser les dommages et sécuriser le compte

Parfois, même les services spécialisés de l'Etat seront incapables de retracer les données échangées. Mais, il faut retenir que lorsque l'Etat s'en donne les moyens, il est difficile pour un citoyen d'échapper aux contrôles, sauf s'il choisit de ne plus utiliser les technologies de communication.

Les VPN sont-ils sûrs ?

Oui, le bon VPN est sûr car il chiffre les communications. A ce jour, le moyen le plus sûr de protéger une information est de la chiffrer et de garder les clés de chiffrement secrètes. C'est ce que fait le VPN.

Est-ce légal d'utiliser un VPN ?

L'utilisation de logiciel est légale. C'est l'utilisation de logiciels malveillants pour commettre des infractions qui est punie par la loi. Le VPN n'étant pas un logiciel malveillant, je peux dire sans risque de me tromper que l'utilisation d'un VPN pour se protéger n'est pas illégale.

L'utilisation des VPN ne ralentit-elle pas la connexion Internet ?

Evidemment, toutes les couches ajoutées à une transaction la ralentissent. Mais le ralentissement dû à l'utilisation d'un VPN n'est pas significatif. La lenteur ne me semble pas être un motif sérieux pour ne pas se protéger.

Doit-on garder le VPN activé tout le temps ?

Oui, il est préférable, si vous utilisez un VPN, de le garder toujours actif, car en le désactivant de temps en temps, vous prenez le risque de ne pas l'utiliser quand il le faut.

Doit-on se méfier des VPN gratuits ?

Nous devons éviter les VPN gratuits car, tous les VPN gratuits sont suspects. Mais attention, la majorité des éditeurs de VPN proposent une version gratuite appelé version d'essai. C'est une version qui en général ne possède pas toutes les fonctionnalités proposées par l'éditeur, mais ces versions gratuites proposées par les éditeurs vous protègent efficacement.

Par exemple, la version payante peut proposer des fonctionnalités qui vous permettent de ne pas oublier d'activer votre VPN quand il le faut. Certaines fonctionnalités vous permettent d'éviter certains pays et de favoriser d'autres pendant vos transactions. Les versions gratuites appelées version d'essai ne comportent pas ces fonctionnalités.

Sur la base de quels critères doit-on choisir son VPN ?

Le critère numéro 1 est la réputation de l'éditeur. En effectuant une recherche sur Internet, vous verrez facilement quels sont les VPN plébiscités par les professionnels de la sécurité et les utilisateurs. Le deuxième critère est la facilité d'utilisation, le troisième critère, c'est le budget.

Je vous suggère d'utiliser un VPN car le VPN chiffre vos transactions sur les réseaux. Je vous recommande d'éviter les logiciels gratuits (en dehors des logiciels Open Source) car la plupart des logiciels gratuits comportent des portes dérobées pour permettre à un cybercriminel d'accéder à votre ordinateur ou votre téléphone.

Entretien réalisé par Fredo Bassolé
Lefaso.net

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Burkina : Le lieutenant-colonel Kouagri Natama prend le commandement de la gendarmerie nationale

mer, 11/10/2023 - 00:25

Nommé par décret présidentiel le 4 octobre 2023, le lieutenant-colonel Kouagri Natama a pris le commandement des mains de son prédécesseur, le lieutenant-colonel Évrard Somda. Le cérémonial de passation est intervenu ce mardi 10 octobre 2023 à l'état-major de la gendarmerie nationale de Ouagadougou, en présence du chef d'état-major général des armées (CEMGA), le colonel-major Célestin Simporé.

Six jours après sa nomination, le lieutenant-colonel Kouagri Natama devient officiellement le Chef d'état-major de la gendarmerie nationale (CEMGN). Il prend le commandement « dans un contexte sécuritaire difficile sur fond de crispations pour certains personnels », a-t-il indiqué.

Dans son premier discours, Kouagri Natama a dévoilé les quatre défis que son commandement va chercher à relever. Dans un premier temps, le nouveau CEMGN veut préserver le moral des hommes par « une circulation fluide de l'information vraie ».

Le second défi est l'image de la gendarmerie nationale. « Il va s'agir pour chaque gendarme, quelle que soit sa position, de garder à l'esprit la préservation de l'image de marque d'une gendarmerie républicaine dotée de fortes traditions », a insisté Kouagri Natama.

« Ne nous laissons pas distraire et dérouter de nos missions », a exhorté le lieutenant-colonel Kouagri Natama

Le troisième défi est la reconquête du territoire national. « Nous renforcerons notre engagement dans la lutte auprès de nos frères d'armes, des VDP et des laborieuses populations sur l'ensemble du territoire », a promis le lieutenant-colonel Natama.
Quant au dernier défi, c'est celui de la poursuite des réformes internes nécessaires en cohérence avec les orientations et priorités nationales. Mais au-delà de la relecture des textes, le nouveau patron de la gendarmerie nationale veut que les hommes soient au cœur des actions.

Le CEMGA, colonel-major Célestin Simporé et le CEMGN sortant, lieutenant-colonel Evrard Somda (tenue bleue) après la revue de la troupe

Selon le lieutenant-colonel Kouagri Natama, il prend le commandement dans un contexte où les réseaux sociaux tentent de faire croire que la gendarmerie nationale sera dissoute. « Du haut de cette tribune, je voudrais vous rassurer, officiers, sous-officiers, gendarmes auxiliaires qu'il n'en est absolument rien ! », a-t-il déclaré. L'officier supérieur a invité les gendarmes « à croire en la bonne foi des plus hautes autorités » et en leurs chefs hiérarchiques.

Le nouveau CEMGN a tenu à rendre « un hommage appuyé » à son prédécesseur, le lieutenant-colonel Évrard Somda. Il a promis de préserver et consolider les acquis.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Procès CCI-BF vs Martin Sawadogo : Le verdict renvoyé à une date ultérieure

mer, 11/10/2023 - 00:20

Le procès qui oppose la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) à Martin Sawadogo ne connaît toujours pas de dénouement. Ce mardi 10 octobre 2023 au Tribunal de grande instance Ouaga 1, les juges devaient rendre leur verdict, mais une fois de plus, la date du délibéré a été prorogée et le jour où les parties devraient connaître enfin leur sort reste encore à être déterminé.

Mis en délibéré pour le 26 septembre à la date du 12 septembre 2023, le verdict de ce procès n'avait pu être prononcé et chaque partie devait attendre la date du 10 octobre, pour être situé sur la question. Mais en ce jour, le verdict à une fois de plus été renvoyé, mais cette fois, aux calendes grecques. « Ce que nous savons c'est que la date du délibéré devrait être prorogée, mais les juges qui ont siégé ne nous ont pas communiqué la date du renvoi », a donné comme explication le président du tribunal de ce jour. Conclusion, les parties devraient prendre leur mal en patience et attendre qu'une date leur soit communiquée.

Note: ">LIRE AUSSI : Affaire CCI-BF vs Martin Sawadogo : "Les français défendent leurs intérêts et moi j'ai le devoir de défendre les intérêts des entreprises burkinabè" le prevenu

En rappel, Martin Sawadogo est poursuivi pour des faits de diffamation et d'injures publiques contre les dirigeants de l'institution étatique qu'est la CCI-BF. A l'audience du mardi 12 septembre 2023, les parties avaient été entendues par le tribunal et l'accusé soutenait entre autres que la CCI-BF était « un monstre au service des intérêts français ». Des propos que l'institution assistée par Me Yves Somda a déplorés, rejetant en bloc les preuves avancées par Martin Sawadogo et soulignant qu'elles étaient non-fondées.

Note: ">LIRE AUSSI : Procès CCI-BF vs Martin Sawadogo : Le verdict renvoyé au 10 octobre

Notons par ailleurs qu'à cette date, l'audience avait débuté dans l'après-midi pour prendre fin carrément dans la soirée, un peu après 18h. Il fallait coûte que coûte épuiser le dossier le même jour car le tribunal était tenu par la prescription et passé cette date, l'affaire serait définitivement rangée dans les tiroirs. Soulignons aussi que toujours avant cette date (c'est à dire le 12 septembre), l'affaire avait connu trois renvois. Et le délibéré lui, est à son deuxième renvoi.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Burkina / Sécurisation du territoire : La police nationale fait le point de ses interventions de septembre 2023

mer, 11/10/2023 - 00:19

Au cours du mois de septembre 2023, la Police nationale a mené diverses actions de sécurisation du territoire.

On note que les Groupements des unités mobiles d'intervention (GUMI) sont intervenus dans les régions du Centre-nord, du Centre-est, de l'Est, de la Boucle du Mouhoun.

En outre, en collaboration avec les autres forces combattantes, la police a mené plus de 300 patrouilles, 18 missions de reconnaissance offensive, onze missions d'escorte et de ravitaillement dans les zones sous emprise des terroristes et une vingtaine de missions de ratissage.

Ci-dessous l'intégralité du point.

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