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Union européenne

Royaume-Uni: Theresa May fait figure de favori pour remplacer David Cameron

RFI (Europe) - jeu, 30/06/2016 - 18:26
Qui prendra la tête des Tories, les conservateurs britanniques, le 9 septembre prochain ? La bataille pour la succession de David Cameron a débuté officiellement ce jeudi, date limite du dépôt des candidatures. Et avec Boris Johnson désormais hors-course, c'est maintenant la ministre de l'Intérieur Theresa May qui fait figure de favori. Jugée consensuelle, elle pourrait bien prendre la tête du prochain gouvernement.
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Vidéo d'une réunion d'une commission - Jeudi 30 juin 2016 - 11:01 - Sous-commission "Droits de l'homme"

Durée de la vidéo : 98'
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Clause de non-responsabilité : L'interprétation des débats facilite la communication mais ne constitue en aucun cas un enregistrement authentifié des débats. Seuls le discours original ou la traduction écrite révisée du discours original peuvent être considérés authentiques.
Source : © Union européenne, 2016 - PE
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L’attentat à l’aéroport d’Istanbul commis par un Russe, un Ouzbek et un Kirghize

RFI (Europe) - jeu, 30/06/2016 - 16:27
Les autorités turques ont identifié ce jeudi les trois kamikazes qui ont perpétré le triple attentat de mardi soir, à l'aéroport d'Istanbul qui a fait 43 morts, dont 19 étrangers. Ces terroristes seraient d'après le gouvernement de nationalité russe, ouzbek et kirghize. L'attentat n'a toujours pas été revendiqué, mais la responsabilité du groupe Etat islamique a été mise en cause et la police turque a arrêté 13 personnes.
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Succession de David Cameron: Boris Johnson se retire de la course

RFI (Europe) - jeu, 30/06/2016 - 14:34
La guerre de succession est déclarée au sein du parti conservateur pour remplacer le Premier ministre démissionnaire David Cameron. Avec un coup de tonnerre ce jeudi : Boris Johnson, l’ancien maire de Londres qui avait fait campagne pour le « Brexit » et qui était le favori pour devenir le prochain leader conservateur, a annoncé qu'il ne se présenterait pas.
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Conclusions du Conseil européen, les visas et le statut des Tatars de Crimée turcs

EU-Logos Blog - jeu, 30/06/2016 - 13:07

Interview MEP Antonio Panzeri – 2 Juin, 2016

L’interview qui suit porte sur trois questions clés: la question des visas pour les citoyens turcs, la condition des Tatars de Crimée et enfin les conclusions du Conseil européen du 23 mai 2016.

Le 11 et le 12 mai, au cours de la session plénière du Parlement européen à Strasbourg, parmi les sujets discutés il y a eu celui de visas pour les citoyens turcs ainsi que la question des Tatars de Crimée ont été évoqués. L’accord UE-Turquie du 18 mars établit la nécessité de remplir 72 points afin de permettre aux citoyens turcs d’obtenir des visas. Cependant, les dernières déclarations du président turc Erdoğan reflétaient un comportement hostile. Dans le même temps, se déplaçant vers le nord, la question des Tatars de Crimée inquiète l’Europe. En fait, après l’annexion de la Crimée, cette minorité ethnique continue à souffrir de la répression par Moscou.

Le 23 mai, le Conseil européen réuni à Bruxelles a discuté de trois sujets principaux: la question de la migration, la stratégie régionale de l’UE pour la Syrie et l’Irak et la menace posée par Da’esh, ainsi que l’opération dans le centre de la Méditerranée. Le Conseil a adopté des conclusions sur la stratégie régionale de l’UE pour la Syrie et l’Irak et la menace posée par Da’esh, et elle définit ses priorités dans le travail pour établir une paix durable, la stabilité et la sécurité en Syrie, et en Irak. Les ministres des Affaires étrangères se sont ensuite concencentréssur la mise en œuvre de la Déclaration UE-Turquie de Mars 2016, et ont souligné leur engagement à aborder collectivement le défi de la migration. Enfin, le Conseil a décidé de proroger le mandat d’un an et d’ajouter deux tâches supplémentaires: la formation de la Garde côtière libyenne et de la marine, et la contribution à la mise en œuvre de l’embargo de l’ONU sur les armes.

Le 2 Juin, à Bruxelles, l’eurodéputé Antonio Panzeri, activement engagé sur la question turque et des Tatars de Crimée a répondu à des questions sur les sujets mentionnés ci-dessus. L’objectif était de comprendre les principales politiques de l’Union européenne, et les stratégies mises en place pour répondre aux nouveaux défis.

 

Dans cette interview, je voulais vous parler de trois points: les résolutions du Conseil en ce qui concerne la question de la migration, le visa pour les citoyens turcs, et la question des Tatars de Crimée.

A propos des conclusions du Conseil du 23 mai, il a été décidé de prolonger l’opération Sophia d’un an. Maintenant les navires européens, suite à la demande du gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale, peuvent entrer dans les eaux libyennes et peuvent former leurs garde-côtes. Ma question est la suivante: pensez-vous que cette mesure va ralentir les flux migratoires?

Je ne crois pas, je ne pense pas. Peut-être aurons nous un peu plus d’attention, mais je ne pense pas que le flux puisse être arrêté, car il n’y a pas de conditions ni conditions territoriales ni politiques. En Libye, au-delà de la reconnaissance du gouvernement à échelle internationale, il y a un long travail qui doit être fait: en raison d’un niveau élevé d’instabilité. Nous ne sommes pas dans les mêmes conditions de la Turquie.

 

Les conclusions ont parlé de continuer à respecter l’accord avec la Turquie, ceci veut dire continuer à garder le «côté est» fermé. Maintenant, il y a aussi la mise en œuvre de cette mission dans le centre de la Méditerranée. Selon votre avis, lentement, l’Europe se referme?

Si processus de fermeture il y a, il est représenté par l’attitude de différents pays et de différents gouvernements. Nous avons discuté pendant ces dernières semaines de murs et de fils d’espionnage, ce qui est le signe des temps que nous vivons. Je suis convaincu, cependant, que la question de la migration doit être entendues sous plusieurs aspects, et non seulement sur l’idée de la défense des frontières extérieures.

Je n’ai pas une vision positive de l’accord turc, car s’il a certainement produit un ralentissement des flux, cependant, personne ne sait comment sont traités les migrants et personne ne gère la situation. Une autre problématique réside dans le fait que nous donnons de l’argent à un régime qui s’est concrétisé dans une forme de despotisme, j’ai donc de nombreuses préoccupations: il faut plus que cela pour régler la question.

 

Le chef de l’opposition syrienne était présent lors de la récente réunion de l’AFET, et a déclaré que l’Europe doit de plus en plus s’engager en Syrie au niveau politique. Mais il est également vrai que l’Europe a investi (et continue d’investir) des sommes importantes pour la Syrie, 3 milliards, 751 milliards d’euros depuis 2011 pour les situations d’urgence en Afrique, 6 milliards pour la Turquie, en plus il y a la participation à la coalition internationale contre ISIL. Quelle est la clé? Jusqu’à quel point l’Europe va continuer à payer ces sommes énormes? Ce sont des sommes qui pourraient être investies ailleurs.

Le problème des ressources, n’en serait pas vraiment un si nous avions un rôle politique actif. Par exemple, dans la question syrienne, nous devrions avoir un rôle actif pour accompagner et diriger la transition. Il est nécessaire d’accompagner la fourniture de ressources financières avec une initiative politique, et non pas donner de l’argent à fond perdu.

 

Nous voyons ceci dans le centre de la Méditerranée, parce que dans une récente déclaration conjointe Federica Mogherini et le Secrétaire général de l’OTAN Stoltenberg ont parlé d’une OTAN prête à intervenir au cas où le gouvernement libyen le demandait. En fin de compte nous sommes en train de gérer le problème sous l’aspect de la défense. Nous n’avons pas élaboré un programme de partenariat économique et politique avec les pays d’origine des migrants, ou avec la Libye elle-même. Selon vous, l’Europe veut-elle avoir une approche défensive?

Il y a cette possibilité. J’ai ma position objective sur l’intervention de l’OTAN, parce que l’OTAN a une autre vocation, et l’UE dans tous les cas n’est pas comparable à l’OTAN. Je continue à réaffirmer le besoin d’avoir une politique de migration commune afin de faire face aux divers problèmes. Je ne vais en énumérer que quelques-uns: la défense des frontières extérieures, un développement raisonnable de la politique de voisinage, la nécessité de trouver un équilibre entre concurrence et coopération. Je parle des accords de libre-échange, afin qu’ils puissent bénéficier non seulement aux pays africains, mais aussi à leur population. Les flux migratoires ne sont pas seulement liés à la guerre,nous avons aussi une migration économique. Pourquoi fuir? Parce qu’il n’y a pas de plans de développement appropriés, et en même temps il y a une oligarchie dans ces pays, avec des retombées négatives sur la population. Il sonne comme un blasphème que dans un court laps de temps, nous n’ayons pu faire que trois plus trois, soit six milliards à la Turquie et nous ne sommes pas en mesure de créer une politique de migration pour les pays africains.

 

Pensez-vous que cela dépend de la négligence européenne ou des oligarchies présentes dans de nombreux pays africains? Au final, la population ne bénéficie pas des accords, qui ont une bonne fin objectivement, puis ne parviennent pas à atteindre leurs objectifs …

Nous devons changer notre approche, nous avons besoin de revenir (même s’il expire en 2020)  sur l’accord de Cotonou, et nous devons nous assurer que l’Europe puisse s’investir dans le domaine de la coopération. C’est le seul chemin qui peut mener à une nouvelle bataille, afin que les gens puissent recevoir des prestations par le biais d’une politique de développement dans leur pays, ce qui pour l’instant n’a pas lieu en raison de la présence de ces oligarchies.

 

En Juillet, il y aura le sommet de l’OTAN à Varsovie, où les principaux sujets seront la relation avec la Russie, l’approche en Afghanistan, la Crimée, l’Ukraine. Tous les pays cherchent à augmenter leurs dépenses en matière de défense (2% du PIB). Pourquoi le font-ils avec l’OTAN? Pourquoi ne consacrent-ils pas ce montant à l’élaboration d’une politique de migration?

Il sert une cohésion, et aussi la capacité d’observer la situation géopolitique dans le monde. Les pays sont susceptibles d’allouer des fonds à l’OTAN parce que l’OTAN a des actions qui sont bien coordonnées, alors que l’UE a 28 diplomaties différentes: ceci est le plus gros problème pour l’harmonisation des politiques.

 

En Roumanie a été inaugurée il y a deux semaines une nouvelle base anti-missile. La Russie a interprété cet acte comme une menace. De son côté l’OTAN prétend que la raison de la nouvelle base est la conséquence de la politique offensive russe. Un cercle vicieux…

Même en tenant compte, au-delà des erreurs et les actes que l’UE a condamnés, si vous amenez l’OTAN à quelques kilomètres de la Russie, il est normal qu’elle réagisse. Il est impératif d’avoir une approche plus équilibrée, et il faut rappeler que l’Europe est quelque chose de différent de l’OTAN. L’OTAN a une vocation militaire.

 

Vous ne pensez pas qu’à l’heure actuelle l’OTAN est forcée d’adopter certaines politiques à l’est, par exemple en Roumanie, en Pologne … Maintenant, a également été signé le protocole pour l’entrée du Monténégro. Ne pensez-vous pas que l’OTAN adopte certaines politiques parce que ces nouveaux pays voient l’Alliance comme une protection, et donc pour respecter le Traité de Washington, l’OTAN doit agir.

Je ne vois aucune contrainte. Je vois le fait que certains pays, qui se sont libérés de la présence soviétique ou qui se trouvent dans la région des Balkans, voient l’OTAN comme un parapluie qui garantit la meilleure défense. Nous avons des pays qui se sentent plus américains qu’européens, et ceci ce n’est pas une bonne chose.

 

Quant aux VISA pour les Turcs … la Commission a présenté sur les progrès réalisés par la Turquie. « Seulement » 7 points doivent encore être satisfaits, et pour deux d’entre eux il faut plus de temps. Toutefois, la Commission semble satisfaite par le travail que la Turquie est en train de faire pour la question des migrants. Dans le même temps, la Commission demande au Parlement d’approuver la proposition du 4 mai pour transférer la Turquie dans la liste des pays qui ne nécessitent pas de visa. Il semble, dans les discours, qu’il y ait l’intention de céder au chantage d’Erdoğan. Quels sont les scénarios possibles? Si le Parlement approuve ? Si le Parlement ne l’approuve pas?

Il y a une réelle volonté de la Commission de boucler la boucle mais il n’y a pas de conditions objectives à cela. Il faut considérer le fait qu’Erdoğan ait fait démissionner le premier ministre et il est actuellement en train de placer à ce poste quelqu’un qui a les mêmes idées que lui. Il est en train de supprimer l’immunité à 138 députés, mais qui sont en fait des députés kurdes et la tentative est l’objectif étant de parvenir à un parlement qui vote à la majorité qualifiée la modification de la constitution pour arriver à une république présidentielle. Il y a une involution dans ce pays pas d’évolution, il y a des questions actuelles qui n’ont pas de solution, et en particulier la liberté de la presse, la liberté d’expression, mais aussi l’affaire de Chypre. Nous ne pouvons pas considérer comme normal: le fait qu’un pays qui pourrait être un candidat à l’Union européenne occupe un autre pays qui fait partie de l’Union européenne. Je crois que le Parlement européen ne sera guère en mesure de répondre positivement à cette sollicitation.

Si le Parlement accepte, dans les conditions actuelles, cela signifiera que le Parlement européen il  prouvera par là son incapacité d’avoir une vision indépendante et incohérente dans sa vocations vocation à l’égard de la démocratie, de la liberté et des droits humains. Si le Parlement n’accepte pas, comme je l’espère, cela remet en cause l’accord entre ou le rapport sur l’Union européenne et la Turquie (déjà Erdoğan a évoqué la possibilité de faire sauter l’accord sur l’immigration), mais nous devons faire face aux conséquences.

 

L’Europe pour le moment est sous le «chantage» de la Turquie, l’Europe a peur que l’accord de Mars saute? Ceci est la raison pour laquelle elle veut pousser pour délivrer un message à la Turquie …

C’est l’Allemagne qui fait le jeu, pour des raisons qui sont bien connues. Mais, au-delà du fait qu’il y a une Europe sous le chantage de Erdoğan mon opinion reste la même: nous devons rejeter le chantage. À l’heure actuelle, au Parlement, je pense qu’il y a une majorité dans cette position, et il semble qu’il y ait une bonne partie de députés qui partage de cette idée. De mon point de vue, Erdoğan ne veut pas satisfaire tous les points, ce n’est pas son intention. Mais alors, si nous avons signé un accord, cela doit être pris en considération par nous et par eux. L’accord prévoit qu’il y ait une libéralisation des visas, et je ne suis pas hostile à une telle hypothèse, mais toutes les clauses doivent être remplies.

 

Pensez-vous qu’Erdoğan a-t-il un intérêt ou à l’intention de faire rentrer la Turquie dans l’Union européenne?

Mais je ne pense pas, et je le dis alors que je suis celui qui a toujours vu favorablement l’entrée de la Turquie en Europe. Je crois qu’il y a eu des erreurs faites par l’Union européenne, car elle n’a pas appuyé sur l’accélérateur. Parce que si nous nous souvenons, le débat était ouvert, et posait sur 2 avis: le fait de faire rentrer un pays avec quatre-vingts millions d’habitants, qui serait alors devenu le pays le plus peuplé d’Europe, et par conséquent une place économique et commerciale centrale. Mais la Turquie a choisi une autre voie: elle voulait devenir une puissance régionale. Pour ceci, elle a essayé, en 2011, d’être la référence pour les pays qui ont été libérés des vieux despotes. Mais même là, elle semblait incapable d’être un point de référence. La Turquie a commencé un processus d’involution, avec l’intention de construire un nouveau Sultanat. Cette route va dans le sens opposé par rapport à l’adhésion à l’UE.

 

En ce qui concerne les Tatars de Crimée. La résolution du Parlement européen, approuvée le 12 mai, montre une Russie de plus en plus offensive, déclarant illégitime l’organe exécutif de la Crimée, le Mejlis. De nombreux groupes politiques déclarent leur préoccupation, à l’exception du groupe d’extrême droite qui parle d’instrumentalisation politique, de même l’Ukraine, avant l’annexion de la Crimée, ne reconnaissait pas la légitimité du Mejlis. A votre avis, est-ce qu’il y a vraiment une instrumentalisation? L’UE peut-elle faire quelque chose? Dans quelle mesure l’UE peut exercer une pression sur Poutine?

Il y a deux questions qui doivent être soulignées. D’un côté, il y a une manipulation anti-russe et de l’autre côté, nous devons aussi reconnaître la question des Tatars. Elle existait déjà avant la résolution et reste d’actualité. Le problème est qu’il faut aborder la question avec un certain réalisme. Même si l’Europe et les États-Unis n’ont jamais reconnu l’annexion de la Crimée, il faut considérer le fait que 90% de la population de Crimée se sent entièrement russe. Et les Tatars sont une minorité qui n’accepte pas l’idée d’une Crimée russe.

Ensuite, nous devons prendre des mesures concrètes dans le cadre de cette incertitude, car d’une part il n’y a pas de reconnaissance de l’annexion de la Crimée, mais de l’autre il n’y a aucune initiative qui peut ramener la Crimée sous les auspices de l’Ukraine. Ce que nous voulons est que cette minorité puisse trouver une meilleure coexistence avec le reste de la population: c’est sur ceci que nous devons insister.

 

A votre avis, l’Ukraine tente d’instrumentaliser la question? Comme si l’Ukraine n’attendait rien d’autre pour attirer l’attention internationale dans la lutte anti-russe?

Je crois que la situation en Ukraine est très confuse car il y a aussi des classes dirigeantes qui se sont avérées incapables dans divers processus de transition. Je pense aussi que des graves erreurs ont été faites également par l’UE, à un moment où elle a traité la question de l’annexion avec des raisonnements faits à la ‘va vite’. L’accord d’association avec l’Ukraine c’est bien, mais il faut aussi tenir un débat sur l’intégration européenne. En plus il y a la présence de l’OTAN. Tout cela n’a servi qu’à exacerber les esprits et engendrer les conditions pour créer une excuse pour les Russes. Les pays qui sont à la frontière entre l’UE et la Russie devraient être des pays neutres et autonomes.

 

De nouveaux pays tampons?

Oui, des nouveau pays tampons. Ceci c’est la seule garantie pour maintenir sensiblement l’intégrité territoriale de ces pays et faire en sorte qu’il y ait un processus de coexistence.

 

Mais dans la résolution il y avait aussi écrit que les institutions de l’UE doivent faire pression sur Poutine. De quelle manière?

Je sais que chaque cas est une histoire en soi. Mais en tout cas, il y a un scénario qui existe, il faut trouver une solution, avoir un certain réalisme, et essayer de pousser les Russes à reconnaître les droits de l’homme et la question des minorités. Pour les protéger.

 

L’Union européenne va chez Poutine et dit «essayez de reconnaître les droits des Tatars, sont / cela fait plus de trois cents ans qu’ils sont déplacés, persécutés …». Quand il y a une discussion il faudrait être sur un pied d’égalité. J’imagine une discussion entre les deux partis, enfermés dans une pièce, dans laquelle l’Union européenne met en garde Poutine, mais au final Poutine réponde: NON! Et l’UE qu’elle fera? Elle sort par la porte et dit: «Excusez le dérangement, au revoir»?

Poutine peut dire non, parce que l’UE ne reconnaît pas l’annexion de la Crimée. Nous devons examiner cela de façon réaliste. Je suppose qu’il faut trouver un équilibre, et trouver un équilibre et cela constitue les conditions pour demander à Moscou de faire certaines choses.

 

Et quelles garanties nous donnons à Moscou? Moscou voudra quelque chose en retour.

Oui, entre les lignes, je croix que la réponse tombe sous le sens [rire]

 

Je comprends ce que vous voulez dire, mais l’Union européenne n’acceptera jamais de reconnaître l’annexion de la Crimée pour assurer les droits des Tatars …

Je ne peux pas dire ce que l’UE doit reconnaître, ce que je dis, c’est qu’il faut un processus et ce processus doit être effectué avec réalisme. Même si nous voulons le retour de la Crimée à l’Ukraine, ce qui serait la chose à faire à mon sens, et être en même temps dans l’impuissance totale pour que cela se produise, cela signifie qu’il faut réfléchir sur la façon dont, dans les conditions actuelles, nous essayons de rétablir une relation plus équilibrée avec Moscou. Et dans cette relation plus équilibrée, nous pouvons faire avancer les demandes qui doivent trouver une réponse positive.

 

Maria Elena Argano 


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Vidéo d'une réunion d'une commission - Jeudi 30 juin 2016 - 09:09 - Sous-commission "sécurité et défense" - Sous-commission "Droits de l'homme"

Durée de la vidéo : 83'
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Clause de non-responsabilité : L'interprétation des débats facilite la communication mais ne constitue en aucun cas un enregistrement authentifié des débats. Seuls le discours original ou la traduction écrite révisée du discours original peuvent être considérés authentiques.
Source : © Union européenne, 2016 - PE
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[Revue de presse] Nicola Sturgeon à Bruxelles pour défendre la place de l'Ecosse dans l'Union européenne

Toute l'Europe - jeu, 30/06/2016 - 12:01
La visite de la cheffe du gouvernement écossais à Bruxelles hier a tout d'un évènement inhabituel. Alors que le Royaume-Uni a voté son départ de l'Union européenne, l'Ecosse a plébiscité un maintien, divisant encore plus le pays sur la question. L'UE de son côté adopte une position ambigüe, les présidents du Parlement et de la Commission ayant accepté de recevoir Nicola Sturgeon, mais le président du Conseil européen s'y étant refusé. L'Espagne ne veut pas entendre parler d'une Ecosse indépendante ou européenne, et la France vient d'appuyer cette position. A Edimbourg, les indépendantistes jouent sur les problèmes constitutionnels qui se poseront après un Brexit.
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Attentat à l’aéroport d’Istanbul: la presse turque pointe de possibles ratés

RFI (Europe) - jeu, 30/06/2016 - 10:09
La police turque a procédé jeudi à 13 arrestations dont celles de trois étrangers, après le triple attentat-suicide qui a fait 43 morts et près de 240 blessés à l'aéroport d'Istanbul. Pour le gouvernement turc, cet attentat porte la marque du groupe Etat islamique. Même analyse des services de renseignement américains. La presse, elle, continue de commenter ce nouvel attentat et elle s'interroge aujourd'hui sur les possibles ratés des services de renseignement turcs.
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Malgré le Brexit, la frontière restera à Calais, affirme Bernard Cazeneuve europe-RFI

RFI (Europe) - jeu, 30/06/2016 - 07:22
Depuis les débats outre-Manche sur le Brexit, deux ténors de la droite, Alain Juppé et Xavier Bertrand, plaidaient pour une renégociation des accords du Touquet en cas de sortie du Royaume-Uni de l'UE. Depuis 2003, cet accord franco-britannique met en place le partage du contrôle des frontières, ce qui permet aux autorités britanniques d'effectuer leur contrôle du côté français de la Manche. Le Brexit officialisé, des élus de la région de la Calais ont réitéré leur demande de renégociation des accords. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve les a reçus hier, mercredi 29 juin, à Beauvau.
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Crédit auto, les avantages de passer par un site de prêt en ligne

Regards citoyens - mer, 29/06/2016 - 21:21

La souscription à un crédit est un engagement à court, moyen ou long terme. En signant un contrat avec une banque ou un organisme financier, vous avez l’obligation de rembourser le montant du prêt avec les intérêts. Bien entendu, le crédit en ligne présente certains avantages conséquents.

Vous profitez déjà d’une simplification des démarches à suivre. Vous avez aussi la possibilité de négocier les termes du contrat si nécessaire. Quant aux frais de dossier, ils sont relativement beaucoup plus intéressants par rapport aux demandes de prêt classiques.

Le crédit auto pour tous

Le crédit auto en ligne s’adresse à tous ceux qui ont atteint leur majorité. Cette démarche leur permet de financer en partie ou en totalité l’achat d’un véhicule, neuf ou d’occasion. Le montant accordé dépend des clauses du contrat. Il est donc important de bien en discuter avec le gestionnaire de compte avant de signer. Chaque projet est ainsi étudié au cas par cas en fonction des capacités de remboursement de la personne ou du délai de remboursement.

Le crédit auto en ligne, plusieurs modalités de remboursement

En optant pour une souscription de crédit en ligne, l’emprunteur peut moduler les remboursements. En effet, il lui est possible de décaler la première échéance d’une durée de deux mois tout au plus. Cette flexibilité est très pratique pour ceux qui font face à des dépenses imprévues.

Concrètement, si le premier règlement doit se faire au mois de juin, l’emprunteur peut commencer à rembourser au mois de juillet ou août. Dans le cas où les difficultés financières persistent, il a le droit de suspendre momentanément le remboursement du prêt. Par conséquent, il s’engage à payer toutes les mensualités en une seule fois quand le prêt prend fin. Il ne faut pas abuser de cette faveur, car elle n’est accordée qu’une fois par an.

Le crédit auto associé à des assurances complémentaires

Généralement, un crédit auto est automatiquement associé à une assurance complémentaire. Le souscripteur a le choix entre différentes formules en fonction de ses besoins. L’assurance emprunteur ou Co-emprunteur évite aux proches de rembourser le prêt en cas de décès.

Il existe aussi une option intéressante pour prévenir les cas de panne. Quel que soit le type de panne, toutes les interventions sont à la charge de la compagnie d’assurance. Dans le cas où l’immobilisation du véhicule dépasse les 2 jours, le souscripteur profite même d’un véhicule de rechange.

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Europe, économie, immigration... ce que le Brexit va changer

Toute l'Europe - mer, 29/06/2016 - 17:04
Quitter l'Union européenne : c'est ce qu'ont finalement décidé une majorité de citoyens britanniques le 23 juin 2016. Avec quel impact ?Le choix des électeurs constitue un profond séisme pour le pays comme pour l'Union européenne. La période qui s'ouvre est pleine d'incertitudes, mais les conséquences du Brexit seront manifestement considérables. Passage en revue de ce que le Brexit va changer...(article mis à jour le 29 juin 2016)
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Brexit : David Cameron a assisté à son dernier Conseil européen

Toute l'Europe - mer, 29/06/2016 - 12:28
C'est sur un constat douloureux que le Conseil européen s’est réuni hier soir pour une dernière réunion à 28 États membres. "Le résultat de la campagne référendaire au Royaume-Uni nous rappelle que nous avons failli et le réveil est brutal (…) il est essentiel de présenter une vision pragmatique de l’Europe avec des résultats concrets", a résumé Mark Rutte, le Premier ministre néerlandais qui assure la présidence du Conseil de l’Union européenne.
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[Revue de presse] Conseil européen : court répit accordé au Royaume-Uni, Cameron parle immigration

Toute l'Europe - mer, 29/06/2016 - 12:01
Hier soir s'est achevée à Bruxelles la première journée du Conseil européen qui réunit les vingt-huit dirigeants de l'UE à la suite du référendum britannique en faveur d'un Brexit. David Cameron, présent autour de la table mardi, n'assistera pas au reste du Conseil. Cette réunion a notamment permis au Premier ministre sur le départ de négocier une période de répit avant le déclenchement de la procédure de retrait, mais également de lancer le débat sur des futures modalités de participation de son pays au Marché unique. Outre-Manche, conservateurs et travaillistes se préparent à désigner leurs prochains leaders dans une ambiance divisée, et l'Ecosse tâte le terrain pour son avenir au sein de l'UE.
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69/2016 : 29 juin 2016 - Arrêt de la Cour de justice dans l'affaire C-486/14

Cour de Justice de l'UE (Nouvelles) - mer, 29/06/2016 - 10:18
Kossowski
DFON
Un suspect peut de nouveau être poursuivi dans un État Schengen lorsque les poursuites antérieures dans un autre État Schengen ont été clôturées sans instruction approfondie

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Quelle réaction des Européens au lendemain du Brexit ?

Toute l'Europe - mar, 28/06/2016 - 19:38
Cinq jours après le séisme du 23 juin, qui a vu les Britanniques se prononcer majoritairement en faveur d'un Brexit, l'Europe n'a pas encore digéré. Réunis à partir d'aujourd'hui à Bruxelles pour un Conseil européen extraordinaire, les chefs d'Etat et de gouvernement sont de nouveau mis à l'épreuve pour trouver une position forte et commune afin de limiter les conséquences politiques et économiques de ce "divorce". Bouleversée par le scrutin, dans l'incertitude quant aux suites qui y seront données, et en proie aux mêmes poussées populistes que le Royaume-Uni, l'UE ne peut se permettre l'immobilisme ou le statu quo.
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Le Parlement européen offensif dans les négociations post-Brexit

Toute l'Europe - mar, 28/06/2016 - 18:49
La quasi-totalité des députés européens étaient présents ce matin dans l’hémicycle du Parlement européen à Bruxelles pour participer à la session plénière exceptionnelle organisée à la suite de l'annonce du choix britannique de quitter l'Union européenne. Les présidents de groupe, la présidence néerlandaise de l'UE et la Commission européenne ont pris position avant que le Parlement n'adopte, à une large majorité, une résolution sur la décision du Royaume-Uni.
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Réécoutez Toute l'Europe sur France Bleu 107.1 - Les lois Travail en Europe

Toute l'Europe - mar, 28/06/2016 - 17:52
Toute l'Europe sur France Bleu se penche cette semaine sur la loi travail aux quatre coins de l'Europe. Quels sont les pays européens qui ont déjà entrepris de vastes réformes sociales ? Pourquoi certains ont-ils mieux réussi que d'autres ? Les pays scandinaves sont-ils de bons exemples dans ce domaine ? En comparant les grandes réformes de certains Etats membres, nos invités reviennent sur la loi travail en France et commentent la situation chez nos voisins européens.Géraldine Mayr, accompagnée d'Alexandra Lesur (Toute l'Europe) et de Marie-Christine Vallet (Radio France), reçoit trois invités pour répondre à ces questions.
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[Revue de presse] Conseil européen post-Brexit à Bruxelles pendant que le camp du "leave" perd en crédibilité à Londres

Toute l'Europe - mar, 28/06/2016 - 12:01
C'est une journée chargée dans l'UE post-référendum. David Cameron rencontre pour la première fois les autres dirigeants européens lors d'un sommet à Bruxelles ce matin. Mais ceux qui attendent le déclenchement de la procédure officielle de sortie de l'UE par le Premier ministre risquent d'être déçus, ce dernier ayant annoncé qu'elle serait activée par son successeur. Dans le même temps, le chaos politique outre-Manche se poursuit avec le sentiment que le camp vainqueur ferme les yeux sur les responsabilités qui lui incombent désormais.
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APPEL de EUROPA NOVA ET de PERSONNALITES EUROPEENNES.Pourquoi EULOGOS a-t-il signé l’appel ?

EU-Logos Blog - mar, 28/06/2016 - 11:33

Une première fois lancé par Europa Nova le 9 mai dernier, il vient d’être renouvelé et cette « feuille de route pour une Nouvelle Renaissance européenne » vient d’être publiée conjointement par le Journal du Dimanche (France), Bild am Sonntag (Allemagne), Le Soir (Belgique), La Stampa (Italie), Publico (Portugal), Tageblatt (Luxembourg) et la Gazeta Wyborcza (Pologne). (Cf .ci-dessous le texte)

Eulogos a décidé de signer l’appel parce qu’il fait le même constat : il est crucial de ne pas laisser le Brexit détourner notre énergie «  Tout au contraire il peut et il doit la raviver » .Plus fondamentalement et comme Europa Nova, Eulogos est exaspéré par le fait que « voilà dix ans que les opposants au projet européen saturent l’espace public » sans qu’une réplique organisée lui soit opposée (le communiqué de Eulogos)

L’appel propose une feuille de route axée autour de six initiatives, concises, clairement identifiées et correctement hiérarchisées. En toute première priorité il place la démocratie « par le renforcement de la culture civique européenne ». C’est le préalable à tout ; modifier les traités, organiser des référendums ne sont que des aboutissements nécessairement précédés par une action civique de longue haleine si différente du tohubohu de campagnes électorales confuses. « Les référendums sur l’appartenance ne doivent pas donner lieu à des marchandages. L’Europe à la carte n’est pas une option » .

La Renaissance de l’Europe passe-t-elle par de nouveaux traités ? Ce n’est pas évident : Giscard d’Estaing du haut de sa longue et immense expérience vient de dire que tout cela n’est pas une question de traité mais de volonté politique et de leaders politiques que nous n’avons pas en ce moment.

Pour sa part EULOGOS estime qu’il convient d’utiliser tout le potentiel existant dans les traités avant d’envisager un nouveau. La demande d’un nouveau Traité n’a été dans le passé qu’un alibi pour ne rien faire. Eulogos estime comme Terra Nova qu’un nouveau Traité devrait s’appliquer qu’aux Etats souhaitant une intégration plus approfondie et convaincus qu’un intérêt général n’est pas la somme des intérêts nationaux.

L’exercice normal de la démocratie passe par la sécurité et la défense des citoyens européens : les Etats doivent respecter leurs engagements sur le plan intérieur et extérieur. Les régions voisines doivent être stabilisées sur les plans économiques, culturels et diplomatiques.

Pas de politique de l’emploi sans une relance de la politique industrielle dans les secteurs clés que sont les transports, les énergies renouvelables, les compétences numériques, la santé, les industries culturelles et créatives, les matériaux nouveaux.

Achever la zone euro pour renforcer le potentiel de croissance.

Concernant les réfugiés et migrants , Europa Nova n’a pas de solution miracle, mais propose des fondamentaux qui vont durablement dans le bon sens. Le moyen/long terme progressivement doit prendre le pas sur l’urgence. L’Europe doit accueilli, intégrer, former et préparer le retour des migrants et réfugiés . Accueillir ceux prêts à s’intégrer et à accepter nos valeurs. Un type d’accord comme celui avec Turquie n’est pas une solution pour le long terme.

Mettre en place un Erasmus des collégiens, afin de développer l’éducation civique européenne sont les fondations préalables à tout référendum ou changement de traité à l’horizon 2019, date du renouvellement du Parlement européen selon une procédure rénovée.

La mobilisation des européens c’est maintenant !

L’appel lancé par Europa Nova mérite un plein succès par la diversité de ceux qui l’ont lancé, parce qu’il met au premier plan la formation civique européenne. Enfin il est vital et urgent que soit créé un pôle qui fédère de façon souple et décentralisée toutes les énergies organisées ou spontanées.

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Texte de l’appel

« Nous respectons le vote des citoyens britanniques, et nous le regrettons. Mais il est crucial de ne pas laisser le Brexit détourner notre énergie. Tout au contraire, il peut et doit servir à la raviver. Les Européens doivent se réinventer, et relever des défis collectifs considérables.

Le moment est venu de relancer l’Appel publié simultanément le 9 mai dernier dans une dizaine de pays européens à l’initiative de personnalités très diverses de la société civile, de la culture et de la politique. Ce texte propose ‘une feuille de route pour une Nouvelle Renaissance européenne’, applicable dès l’automne prochain et axée autour de six initiatives concrètes :

  1. Un renforcement de la démocratie et de la culture civique européenne ;
  2. Une nouvelle étape en matière de sécurité, de défense et de protection civile des citoyens européens ;
  3. Une stratégie pour accueillir, intégrer et, le cas échéant, préparer les conditions de retour à plus long terme des réfugiés dans leur pays ;
  4. Une nouvelle politique industrielle européenne, fondée sur une croissance décarbonée, capable de moderniser notre économie et de créer massivement des emplois de proximité ;
  5. L’achèvement de la zone euro, pour qu’elle fonctionne efficacement, et non comme une machine à accroitre les inégalités ;
  6. La création d’un Erasmus des collégiens, qui rassemblera tous les jeunes d’une même génération.

« Une réappropriation rapide du projet européen par nos concitoyens »

Le retentissement de cet appel a été considérable. Des citoyens nous ont apporté leur soutien, des parlementaires y voient une base de relance de l’Union, des organisations de la société civile en font le cœur de leur réflexion, des chefs d’Etat et de gouvernement, dont le président de la République française, nous ont invités à les rencontrer.

Notre ambition est de contribuer à une réappropriation rapide du projet européen par nos concitoyens, dans l’intérêt général de tous. Nous dessinons ainsi notre futur commun. La feuille de route est ambitieuse, concrète, réaliste, centrée sur les besoins et les préoccupations des citoyens. Sans sa mise en œuvre rapide, le décrochage entre les institutions européennes et les Européens va s’accélérer, premier pas vers une possible implosion de l’Union. Une régression sans précédent menace nos démocraties. »

« Donnons à l’Union les compétences pour améliorer durablement nos vies »

Dans un monde traversé par des défis géopolitiques, sécuritaires, migratoires, climatiques ou économiques transnationaux, une Europe unie et puissante est plus nécessaire que jamais. Respectueuse des diversités nationales, garante des droits fondamentaux, capable d’intégrer les immigrants, de créer des emplois, de réduire les inégalités et d’influencer le cours du monde, l’Union européenne doit devenir une grande puissance démocratique, culturelle, écologique et économique, dans un monde multipolaire où les Européens ne représenteront bientôt plus que 5% de la population totale. C’est la condition pour que nos concitoyens reprennent confiance en l’avenir.

Voilà dix ans que les opposants au projet européen saturent l’espace public. Ils critiquent pêle-mêle l’inaction de l’Europe en matière de sécurité, de politique étrangère ou de défense, alors que c’est eux-mêmes qui lui ont refusé les moyens d’agir. Rompons ce cycle absurde! Donnons à l’Union les compétences pour améliorer durablement nos vies.

«Pour que notre ambition se concrétise, nous avons besoin que vous, citoyens de nos pays de l’Union»

Six initiatives, six urgences. Au-delà, nous voulons aussi des institutions européennes plus efficaces. Que le Parlement européen prenne, au bon moment, l’initiative d’une convention ouverte et transparente, et engage le débat avec la société civile. Il faut adapter les traités aux enjeux de notre temps. Nous aboutirons ainsi à un nouveau traité, qui permettra aux pays qui le souhaitent d’avancer ensemble.

Pour que notre ambition se concrétise, nous avons besoin que vous, citoyens de nos pays de l’Union, vous vous empariez de notre initiative : débattez, contredisez ou complétez nos propositions. L’Union européenne doit redevenir l’affaire de tous, et non l’affaire de ceux qui veulent la détruire. Seul un tel mouvement citoyen donnera à nos gouvernants le courage d’agir. Nous invitons tous ceux qui partagent cette conviction à nous rejoindre. Commençons ensemble un grand dialogue européen sur ce que nous attendons de l’Union européenne, pour qu’elle puisse profiter à nous tous, maintenant! »

Rejoignez-nous et signez la feuille de route sur http://www.m9m.eu

Les co-auteurs de la Feuille de route pour une Nouvelle Renaissance européenne sont :

Guillaume Klossa (FR), auteur, initiateur de la feuille de route, fondateur d’EuropaNova, ancien sherpa du groupe de réflexion sur l’avenir de l’Europe (Conseil européen)

László Andor (HU), économiste, ancien commissaire européen

Lionel Baier (CH), réalisateur

Michel Barnier (FR), ancien ministre des Affaires étrangères, ancien vice-président de la Commission européenne, Parti Populaire européen

Mercedes Bresso (IT), parlementaire européenne, ancienne présidente du Comité des Régions

Elmar Brok (DE), président de la Commission des Affaires étrangères, Parti Populaire européen Parlement européen

Daniel Cohn-Bendit (FR-DE), ancien président du groupe « Les Verts », Parlement européen

Philippe de Buck (BE), ancien directeur général de BusinessEurope, membre du Comité économique et social européen

Georgios Dassis (GR), syndicaliste, président du Comité économique et social européen

Paul Dujardin (BE), directeur général du Palais des Beaux-arts (BOZAR) de Bruxelles

Joschka Fischer(DE), ancien Ministre des affaires étrangères et vice-chancellier d’Allemagne

Cynthia Fleury (FR), philosophe

Felipe Gonzalez (ES), ancien premier ministre, ancien président du groupe de réflexion sur l’avenir de l’Europe (Conseil européen)

Danuta Huebner (PL), ancienne commissaire européenne, présidente de la commission des affaires constitutionnelles, Parti Populaire Européen, Parlement Européen

Catiuscia Marini (IT), Présidente du groupe socialiste au Comité des Régions, Présidente de la région d’Ombrie

Robert Menasse (AT), écrivain

Christophe Leclerq (FR), entrepreneur dans le monde des média et fondateur d’EurActiv

Jo Leinen (DE), président du Mouvement européen, député, Parlement européen

Sofi Oksanen (FI), écrivaine

Maria João Rodrigues (PT), membre d’équipes de présidence européenne, ancienne ministre, vice-présidente du groupe « Socialistes et démocrates », Parlement européen

Roberto Saviano (IT), écrivain

Nicolas Schmit (LU), Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Immigration du Luxembourg

Gesine Schwan (DE), présidente de la plateforme de gouvernance Humboldt- Viadrina

Philippe van Parijs (BE), philosophe, professeur à l’université d’Oxford, l’Université Catholique de Louvain (UCL) et la Katholieke Universiteit Leuven (KUL) et ancien professeur invité à l’Université de Harvard

Kirsten van den Hul (NL), écrivaine et éditorialiste

David van Reybrouck (BE), écrivain, fondateur du collectif Brussels Poetry et du sommet G1000 (plateforme pour l’innovation démocratique)

Petre Roman (RO), ancien Premier ministre de la Roumanie, ancien Président du Sénat

Claudia Tapardel (RO), parlementaire européenne, membre de la Commission des affaires constitutionnelles

Guy Verhofstadt (BE), ancien premier ministre, président du groupe « ADLE », Parlement européen

Guillaume Vicaire (FR), directeur général du groupe d’édition Editis

Cédric Villani (FR), mathématicien, Médaille Fields

Sasha Waltz (DE), chorégraphe, danseuse et fondatrice de la compagnie de danse Sasha Waltz and Guests


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Regroupement de crédits, comment le réaliser?

Regards citoyens - mar, 28/06/2016 - 10:31

Connu aussi sous le nom de « rachat de credit », le regroupement de crédit est un moyen offert pour les particuliers afin qu’ils puissent éponger leur dette. Quand une personne effectue un emprunt dans de nombreuses agences de prêt, celle-ci risque de ne plus suivre le payement ou de se surendetté.

Quand on réalise plusieurs emprunts en même temps, le reste de mensualité risque de ne plus satisfaire les besoins quotidiens. Dans ce cas-là, elle peut parfaitement réaliser le regroupement. Le principe de cette pratique est très simple, les grandes banques proposent à la personne le payement de tous ses emprunts dans les agences de prêt. Comme son nom l’indique, le but du regroupement de crédit est de rassembler de nombreuse dette afin qu’il puisse devenir une seule et unique créance.

Par la suite, cette personne n’aura plus de prêt à payer dans plusieurs agences différent. Désormais, elle paye un seul prêt et c’est celui de la banque qui a réalisé la restructuration des dettes. Avec un regroupement de crédit, cette personne peut profiter d’une bonne gestion de sa finance, d’une économie pour assurer d’autre projet, mais également d’un budget très équilibré et à long terme.

Comment réaliser un regroupement de crédit ?

En ce moment, tout le monde peut réaliser une restructuration de crédit, que ce soit un particulier ou bien un professionnel. Cette méthode est à la fois pratique et facile à exécuter. Afin de pouvoir profiter de tous les avantages du regroupement de crédit, quelques documents sont à fournir pour la banque.

Ces documents peuvent varier selon la demande de la banque qui propose l’offre. Ces documents vont jouer le rôle de pièces justificatives, ils vont permettre la validation du dossier de souscription. Cette validation peut aussi être obtenue en fonction de genre de rachat que la personne veut effectuer, mais surtout de sa situation actuelle, que ce soit professionnel ou bien personnel.

Parmi ces dossiers à fournir, on peut trouver plusieurs documents reliés à l’état civil de la personne, à son domicile, à sa situation familiale, à ses revenus mensuels, à l’ensemble de toutes ses charges. Les documents les plus importants dans la réalisation de regroupement de crédit sont les papiers qui démontrent la présence de chaque crédit dans les différentes agences d’emprunt. Sans oublier les documents à propos de la situation patrimoniale et financière de la personne en question.

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