Le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme a annoncé, ce mercredi 29 octobre 2025, le lancement […]
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La dernière session de l'Assemblée nationale, 9è législature s'ouvrira, vendredi 31 octobre 2025, au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo.
L'ouverture officielle de la session budgétaire du Parlement béninois, le 31 octobre prochain, sera marquée par une forte délégation venue de Dakar. Le président de l'Assemblée nationale du Sénégal, El Malick Ndiaye, conduira une mission parlementaire invitée à Porto-Novo, a annoncé ce mercredi 29 octobre 2025, Vitali Boton, porte-parole du président Louis Vlavonou.
« La cérémonie solennelle d'ouverture sera rehaussée par la présence d'une forte délégation de parlementaires sénégalais », a-t-il déclaré, saluant « une coopération interparlementaire dynamique ».
Un signe fort de diplomatie parlementaire
Sous la 9è législature, le Parlement du Bénin a multiplié les échanges avec plusieurs institutions sœurs en Afrique et ailleurs.
« Le Parlement béninois marque son attachement à l'échange des meilleures pratiques parlementaires et à l'ouverture vers l'extérieur », a rappelé Vitali Boton.
Sous le leadership du président Louis Vlavonou, l'Assemblée nationale a renforcé ses liens avec ses homologues africains, dans un esprit d'intégration régionale et de concertation. « Cette présence du Sénégal témoigne de l'importance que revêt aujourd'hui pour le Parlement béninois la diplomatie parlementaire », a souligné le porte-parole.
Au Togo, le mariage précoce prive encore 19,3% des jeunes filles, âgées de 20 à 24 ans, de leur droit fondamental à une enfance protégée et à une éducation complète (Enquête MICS 2022). Cette réalité, bien que difficile, est un appel pressant à une mobilisation collective où la foi doit être une force libératrice plutôt qu’un obstacle.
Depuis toujours, les religions enseignent la dignité inaliénable de chaque être humain, en particulier la vulnérabilité sacrée des enfants. Le programme « Foi et Justice de Genre » conduit par Faith to Action Network (F2A), a engendré le projet « Protéger l’enfance, un devoir sacré », qui s’appuie sur cette conviction profonde, en réunissant les leaders religieux chrétiens, musulmans et traditionnels pour réaffirmer que la protection des filles contre le mariage des enfants est un devoir sacré partagé.
La Révérende Lucie Mensah rappelle dans ses sermons : « Notre foi nous interpelle à veiller sur l’innocence et à offrir aux filles la lumière du savoir et de la liberté. » Au cœur de cette démarche se trouve la transformation des mentalités, par la mise en œuvre d’une éducation holistique où la scolarité est complétée par l’éducation à la santé sexuelle, la formation à la vie, et le renforcement de la confiance en soi.
L’éducation, moteur de prospérité et de résilience communautaireCe combat spirituel et social s’appuie sur des données lourdes de sens : seulement 50% des filles atteignent la fin du premier cycle secondaire au Togo, et dans certaines régions rurales, jusqu’à 70% des jeunes filles abandonnent l’école avant le collège (UNESCO, Statistiques de l’éducation au Togo, 2023). Pourtant, chaque année supplémentaire de scolarisation réduit de 5% le risque de mariage précoce, un fait que les familles et communautés doivent intégrer dans leur cœur et leurs pratiques, car l’éducation est l’une des voies les plus sûres vers la dignité et l’autonomie.
Par ailleurs, l’investissement dans la scolarité des filles, selon la Banque mondiale, augmente leur revenu futur de 10 à 20%, favorisant ainsi la prospérité et la résilience communautaire. (Banque Mondiale, Returns to Investment in Education, 2023) Mais la tâche demeure ardue, car la pratique persistante de la dot continue de peser lourdement sur les choix familiaux, nourrie par la pauvreté et des traditions anciennes qui, détournées de leur sens réel, réduisent les filles à de simple bien économique.
À l’échelle nationale, l’éducation des filles représente un levier de croissance incontournable. Pourtant, de nombreuses familles continuent de privilégier le mariage précoce, souvent perçu comme une solution économique immédiate
Foi et Justice de Genre : une approche holistique pour transformer les mentalitésFace à ces défis, la parole de l’Imam Agodomou, qui affirme que « la protection des enfants est un commandement sacré commun à toutes nos religions », devient un phare pour guider les consciences.
La campagne digitale interconfessionnelle « Protéger l’enfance, un devoir sacré », portée par F2AN, mobilise les communautés à travers des contenus multilingues et multicanaux accessibles et des échanges dans les lieux de culte, contribuant à une prise de conscience collective qui rompt avec la complicité silencieuse d’hier. Le combat est lancé : bâtir un avenir où chaque fille peut apprendre, rêver, et décider librement de son destin, selon un plan inscrit dans les engagements du Togo en lien avec les Objectifs de Développement Durable, qui ambitionne d’éliminer le mariage des enfants d’ici 2030 (Rapport national du Togo sur les Objectifs de Développement Durable, 2023).
L’approche holistique : des solutions intégrées pour un changement durable
La réponse à ce défi multidimensionnel nécessite une approche systémique. Les programmes les plus efficaces combinent sensibilisation communautaire, soutien scolaire, accompagnement psychosocial et formation professionnelle. Ils intègrent également les leaders religieux et traditionnels, dont l’influence reste déterminante dans les communautés.
Face à cette situation, le projet « Foi et Justice de Genre » de Faith to Action Network promeut une vision intégrée de l’éducation. Il ne s’agit plus seulement d’assurer l’accès à l’école, mais de garantir une éducation continue et complète qui prépare les filles à tous les aspects de la vie. L’éducation holistique des filles apparaît ainsi comme la clé pour briser le cycle intergénérationnel de la pauvreté et des inégalités. Investir dans leur formation complète, c’est investir dans le développement durable de toute la nation togolaise.
Cette approche comprend l’éducation sexuelle et reproductive, le développement des compétences socio-émotionnelles, l’initiation à l’entreprenariat et le renforcement de l’estime de soi. Autant d’éléments essentiels pour former des femmes épanouies, capables de contribuer au développement de leurs communautés.
Cette mission est un appel à la foi active, à l’alliance fraternelle entre laïque et sacré, pour que la justice et la miséricorde s’incarnent dans la protection la plus sacrée : celle de l’enfance.
Source : Sikaajournal.tg
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Dans une tribune au ton grave, le sociologue Essodina E. interpelle la Cour suprême sur le scrutin municipal controversé de Kozah 1, qu’il qualifie de « symbole de la force contre le droit ». Dénonçant la violation flagrante d’un décret présidentiel et l’inaction des autorités locales, il appelle la plus haute juridiction du pays à rétablir la légalité républicaine et à « se souvenir de son serment ». Pour lui, l’enjeu dépasse une simple élection : c’est la crédibilité de la justice et la dignité de la République qui sont en jeu. Lecture.
Encore Kozah 1 et toujours: la Cour suprême face à son serment
Je prends la parole en tant que citoyen togolais épris de justice, à qui la loi reconnaît le droit de former un recours en annulation de l’élection du maire et des adjoints. L’article 127 de la loi n°2019-006 modifiée est clair :
« Un recours en annulation peut être introduit contre l’élection du maire et des adjoints devant la juridiction compétente par un conseiller municipal ou un citoyen de la commune… » Au lieu d’un recours, je préfère prendre ma plume. Car la Cour est déjà saisie par le conseiller municipal lui même.
Ce qui s’est produit dans la commune de Kozah 1 dépasse donc le simple cadre d’une élection municipale. C’est l’image même de l’État de droit qui vacille, et avec elle, la confiance des citoyens dans la justice de leur pays. C’est pourquoi j’ai pris la plume.
Le scrutin du 16 octobre 2025, consacré à l’élection du maire et de ses adjoints, aurait dû être une formalité démocratique. Il s’est transformé en un symbole de la force contre le droit.
Car la loi est sans ambiguïté. Le décret n°2019-087/PR du 17 juin 2019, signé par le président de la République aujourd’hui président du Conseil, dispose que lorsqu’une commune compte plus de deux adjoints, l’un d’eux doit obligatoirement être issu d’une sensibilité différente de celle de la majorité municipale.
A Kozah 1, cette disposition n’a pas été respectée. Les trois adjoints élus appartiennent au même parti, en violation flagrante du texte. Et ce n’est pas une première. En 2019 déjà, pour éviter l’application de cette règle, les autorités locales avaient préféré laisser le poste vacant pendant tout un mandat plutôt que de permettre à l’opposition d’exercer son droit légitime.
Cette obstination à contourner la loi est devenue une marque de fabrique, une sorte d’arrogance institutionnelle. Ce qui choque, ce n’est pas seulement la répétition de la faute, mais la désinvolture avec laquelle on foule aux pieds un décret présidentiel.
Comment peut-on, dans un État républicain, refuser d’appliquer un texte signé par le chef de l’État lui-même, sous prétexte que le rapport de force politique le permet ?
C’est toute la philosophie de la décentralisation qui s’effondre : celle d’un pouvoir partagé, d’un pluralisme assumé, d’une démocratie de proximité.
Le préfet, en tant qu’autorité de tutelle, avait pourtant la mission d’assurer la régularité de cette élection. Il ne l’a pas fait comme son prédécesseur. Et ce silence administratif, cette inaction volontaire, portent atteinte à la crédibilité même du contrôle de légalité. Lorsqu’un représentant de l’État se tait face à une illégalité manifeste, il cesse d’être gardien de la loi pour devenir complice de sa violation.
Aujourd’hui, la Chambre administrative de la Cour suprême est saisie. Et c’est à elle désormais de restaurer l’ordre républicain. La nation attend d’elle un sursaut d’indépendance, une décision qui dise clairement que la loi n’est pas un décor politique qu’on ajuste selon les circonstances. Les juges ont entre leurs mains plus qu’un dossier : ils portent la responsabilité de réconcilier les citoyens avec la justice. Ils savent que l’histoire se souviendra davantage de leur courage que de leurs silences.
Certes, le contexte politique n’est pas simple. Les pressions existent, les lignes sont fragiles, et certains voudraient que ce recours soit , étouffé. Mais chaque recul face à une illégalité renforce l’idée que la justice n’est qu’un prolongement du pouvoir. Or, la République ne repose pas sur les rapports de force , elle repose sur le respect de la loi. Et c’est précisément ce respect qui fonde la légitimité de la Cour suprême.
Les partenaires du Togo, ceux qui accompagnent la décentralisation, tels que la GIZ, l’Union européenne ou l’ambassade d’Allemagne ne peuvent pas rester indifférents. Ce qui se joue à Kozah 1 n’est pas un conflit local, mais une question de principe : la décentralisation est-elle un instrument de gouvernance partagée ou un simple habillage démocratique d’un pouvoir centralisé ?
Si les bailleurs ferment les yeux sur des violations aussi flagrantes, ils deviennent, malgré eux, les complices silencieux de la régression démocratique.
La vérité est simple : la loi a été violée. Le préfet n’a pas exercé son devoir de tutelle. Le ministère n’a pas corrigé la faute. Et la commune va fonctionner, une fois encore, dans l’illégalité. Ce désordre ne peut être corrigé que par une institution qui se souvient de son serment : celui de rendre la justice au nom du peuple togolais.
L’arrêt que rendra la Cour suprême sera plus qu’une décision : ce sera un signal
Si elle annule cette élection, elle prouvera que le droit demeure le rempart ultime contre l’arbitraire.
Si elle la valide, elle consacrera la victoire du rapport de force sur la loi, et portera un coup sévère à la confiance des citoyens envers la justice.
Les yeux du pays, et au-delà sont tournés vers la Cour.
L’histoire jugera ses juges. Car au fond, ce qui est en cause à Kozah 1, ce n’est pas seulement une élection : c’est la dignité de la République.
Essodina E,
Sociologue
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Les enseignants de la province éducationnelle Maniema 2, payés par la Caritas Développement/Kasongo (Maniema), dénoncent des « retenues injustifiées » sur leurs salaires. Selon plusieurs responsables syndicaux contactés par Radio Okapi, ces prélèvements varient entre 12 000 et plus de 80 000 francs congolais (34,7 USD) par enseignant.
Le député national Aimé Boji Sangara est désigné officiellement comme candidat unique de l’Union sacrée pour la succession de Vital Kamerhe au perchoir de l’Assemblée nationale. L’annonce a été faite ce mercredi 29 octobre par André Mabata, secrétaire permanent de cette plateforme politique de la majorité au pouvoir.
Dans une interview accordée au média « Foot Mercato », Youcef Atal a abordé plusieurs sujets importants concernant l’équipe d’Algérie, notamment la question des binationaux et les […]
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À quelques jours du 71ᵉ anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1ᵉʳ novembre 1954, certaines voix en France semblent décidées à rouvrir les plaies […]
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A la tribune du Conseil de l’Europe qui se tient depuis ce mercredi 29 octobre à Lisbonne, le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba a mobilisé pour la reconnaissance du genocide congolais.
Il a demandé aux membres de cette organisation européenne de briser le silence sur l’agression rwandaise ayant déjà occasionné plus de 10 millions de morts et 10 millions de victimes survivantes.
Ce mercredi 29 octobre 2025 en Conseil des ministres, le gouvernement a marqué son accord pour les travaux de maîtrise d'œuvre complète du projet de rénovation du Centre de formation aux métiers de percussion de Mèdédjonou, dans la Commune d'Adjarra, département de l'Ouémé.
Le Centre de formation aux métiers de percussion de Mèdédjonou va être rénové. La décision a été prise ce mercredi 29 octobre 2025 en Conseil des ministres. La rénovation dudit centre selon le gouvernement, vise à offrir de meilleures conditions d'apprentissage aux jeunes béninois pratiquant les métiers de percussion, et participe du renforcement de l'offre touristique de notre pays. « Les travaux à engager consistent en la rénovation complète de la salle d'exposition, l'augmentation de la capacité d'accueil de la terrasse de même que du podium. Sont également pris en compte, la réfection du bâtiment principal et de la cantine, la réalisation des aménagements extérieurs et VRD, des rampes d'accès pour les personnes à mobilité réduite », détaille le communiqué du Conseil. Le gouvernement en marquant son accord pour la réalisation des travaux, a instruit les ministres concernés à l'effet d'accomplir les diligences nécessaires pour cette remise en état.
Le constat a de quoi sidérer. Chaque année, la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) doit engager plus d’un milliard de dinars pour réparer les […]
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Le Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Amélioration et du Développement du Logement (AADL) a présidé ce mercredi une réunion de coordination par visioconférence avec […]
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Le règlement contre la déforestation importée suscite une nouvelle fronde : une majorité d’ambassadeurs des États membres de l’UE souhaitent un report de son entrée en vigueur pour l’ensemble des entreprises, et non seulement pour les petites structures, ont indiqué plusieurs sources diplomatiques à Euractiv mercredi 29 octobre.
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